Pour la mémoire de nos Frères
#31
Le Loup :

Citation :Le travail, fastidieux et pénible, progressait lentement.
Les trois Centaures faisaient leur possible pour faire le nécessaire aussi vite que possible.
Au fur et à mesure que les corps étaient lavés et qu'ils avaient été enduits du baume, l'odeur de putréfaction diminuait.
Ils chargeaient les corps au fur et à mesure dans la charrette.

Le Loup surveillait du coin de l'œil l'Elfe et ses compagnons. Il sentait bien que ceux ci prenaient sur eux pour éviter l'irréparable mais il sentait aussi que le moindre grain de sable pourrait mettre le feu aux poudres.

Il sourit à Afiralia pour l'encourager : leur (s) mission (s) devait (ent) passer avant toute considération personnelle et tout désir de vengeance. Les corps devaient être rapatriés au plus vite et, ce, sans incidents avec les Elfes car la seconde mission les attendait encore.

Il avait beau réfléchir, il ne voyait pas comment ils allaient pouvoir, tous les trois, accomplir la mission confiée par le Roi lui même. A moins qu'il ne s'en occupe seul.... Mais il leur restait encore du temps pour réfléchir.

Le Loup se découvrait une personnalité froide et calculatrice et ça ne lui plaisait pas : il avait créé un lien avec des Elfes et, en particulier avec les membres du Clan des Roses et il avait, ne serait ce qu'en acceptant la mission du Roi, l'impression de trahir cette amitié naissante. Mais, une mission confiée par le Roi des Centaures passait avant toute autre chose et, bien sûr, avant ses états d'âme personnels ! Il ne faillirait pas mais il lui restait encore à trouver le moyen de parvenir à ses fins..........
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#32
Alneor Alda Maika :

Citation :La place manquait cependant, les corps étaient bien plus nombreux que prévus, et malgré la force centaure, il n'allait pas être possible de tous les charger dans la même charrette.
Allart :
Citation :Les corps s'entassaient dans la charrette et il était désormais évident que tous les corps, bien plus nombreux que prévu, n'y rentreraient pas. On pouvait faire un premier voyage et revenir mais cela aurait été une grosse perte de temps.

Allart s'adressa alors à l'elfe sylvaine qui les surveillait :


Dame. Serait-il possible que vous nous fournissiez une seconde charrette ou que l'on puisse explorer le village à la recherche de matériaux et outils pour en fabriquer une de fortune ? Il doit bien y avoir de quoi faire une charrette dans un village de bucheron...
Alneor Alda Maika :

Citation :Se levant de sa bûche, elle répondit :

Bien entendu, je peux vous faire amener une charrette, pour tout vous dire, nous en avions prévus deux, elles devraient arriver d'un moment à l'autre.
Citation :Un bruit se fit entendre et deux charrettes apparurent, menées par deux elfes et autant de chevaux.

Voilà les charrettes, j'espère que cela ira. Encore une fois, si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas...

Après un silence gêné...

... Pour les chevaux, vous seront-ils utiles... Si tel est le cas, je devrais les accompagner...
Le Loup :

Citation :Se tournant vers l'Elfe, Le Loup s'inclina et dit :

"Mille merci Noble Dame.
Sans votre intervention et votre prévoyance nous aurions eu des difficultés à faire le nécessaire.
Nous n'avions pas prévu un si grand nombre de morts, hélas...
Nous vous sommes redevables."


Puis il se remit à sa tâche. Il réfléchissait toujours à la façon d'obtenir, de la part des Sylvains, l'autorisation de s'approcher quelque peu de leur capitale. Il lui venait à l'esprit que le mensonge était à proscrire et qu'il fallait leur parler vrai. Mais, que dire ?
Allart :

Citation :Merci Dame.

La tension entre centaures et sylvains était palpable. Les bucherons centaures avaient été massacrés et il fallait encore dire merci pour récupérer les corps. La colère monta en Allart. Il aurait pu sortir son épée et ajouter leur hote sans vie dans la charrette mais il se contint. Ses pulsions de vengeance et d'injustice ne devait pas prendre le pas sur leur mission.

Le centaure pris une grande inspiration. Se dirigea vers l'une des charrettes et réussit même à sourire en passant devant l'elfe.
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#33
Alneor Alda Maika :

Citation :Enfin, tous les corps étaient chargés. Les charrettes prêtes à partir.
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#34
Afiralia

Citation :Afiralia essuya du revers de la main la sueur qui perlait sur son front, extenuée.
Le travail fut ardu, mais il était à présent terminé et la druidesse en ressentait une sorte de sensation de bien être, dont Aletheria en étant sans doute la raison dans le but de soulager sa fatigue pour récompenser son acte, aussi ses pensées noires disparurent le temps qu'elle récupère entièrement.
Ceci fait, elle prit le temps d'examiner autour d'elle le village saccagé. Elle se demandait s'il subsistait encore une preuve parmi tous ces débris et ce sang coagulé qui pourrait lui permettre de tirer définitivement au clair cette histoire tragique, et potentiellement, pouvoir prouver la responsabilité des elfes dans ce massacre… Du moins si ces derniers ne les avaient pas toutes détruites afin d'éviter tout soupçon.

De plus, la soigneuse leur avait permis de visiter le site, elle allait donc pouvoir se livrer au travail de détective… Et même si cela n'aurait pas été le cas, elle l'aurait sans doute fait, sûrement par défi envers le peuple de la forêt.

Se retournant vers ses deux compagnons, elle dit le visage neutre et la voix calme, pour ne pas intriguer les elfes présents:
-Je souhaiterais visiter le village et plus particulièrement les habitations avant que nous partions si cela est possible. Sans doute nos frères et sœurs avaient des possessions que leur famille voudraient récupérer ou que nous pourront mettre dans leur tombe en guise d'hommage.
Qu'en pensez-vous ?
Alneor Alda Maika

Citation :Un air de défi, voilà ce qui décrivait le mieux la centaure qui lui faisait face. Elle ne pouvait malheureusement que la comprendre mais elle craignait aussi ce que cela pouvait impliquer, à la fois pour elle et pour le reste du peuple centaure en général.

Enfin, la vie est faite de vagues, cette crise n'était ni la première, ni ne sera la dernière.

Elle se sentait mal à l'aise, ne savait si elle pouvait aider, n'osait proposer son aide, après l'expédition diplomatique, les consignes étaient claires : ne faites rien qui puisse être perçu comme une provocation, et, malheureusement, cela consistait, dans la réalité, à ne rien faire du tout, étant donné leur tempérament orageux.

Elle tourna donc encore une fois sept fois la langue dans sa bouche avant de répondre pour la nième fois à la question :

Bien sûr, comme je vous l'ai dit, vous êtes ici chez vous, cependant je crains que... les corps ne puissent attendre encore bien longtemps, et la route est longue, jusqu'à Naël'Kaldora.
Le Loup

Citation :Merci pour vos conseils.
Je pense qu'avec le baume, les corps devraient rester encore quelques temps en bon état.
Pour la mémoire de nos frères, il nous faut regarder dans le village s'il ne reste pas des effets que nous pourrions rapporter.
Nous partirons dès que nous aurons terminé.


Il sentait bien l'embarras de l'Elfe. Il lui fit un sourire discret.

HRP : combien de charrettes ont été remplies, svp ? La première avait contenu la moitié des corps. En cas de besoin, pouvons nous charge des objets dans une charrette ? HRP
Afiralia

Citation :Afiralia faillit foudroyer l'elfe d'un regard couroucé pour sa remarque alors qu'elle s'était adressée uniquement à ses compagnons, cependant la réaction de la soigneuse prouvait bien à la centaure que sa proposition gênait... Et elle pensait en connaitre les raisons. Affichant un mince sourire et se voulant la plus calme et naturelle que possible, dit d'une voix posée dans le but de rassurer l'elfe: Ne vous inquietez pas, je ferais au plus vite... J'en profiterais peut-être cependant pour faire une prière à notre déesse afin qu'elle chasse définitivement de ces lieux les souvenirs néfastes du massacre commis, afin que ce village recouvre enfin une tranquilité et paix éternelles. Mais cela risque de me prendre du temps et d'exiger le plus grand calme et comme vous l'avez dite si judicieusement, les corps de nos frères et soeurs défunts ont déjà attendu suffisamment longtemps, aussi je pense qu'il serait judicieux que vous partiez devant avec les charettes, je vous promets de vous rejoindre dès que j'aurais terminé. Ceci dit, la druidesse soutena sans ciller le regard de la soigneuse afin de prouver sa bonne fois
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#35
Grande Prêtresse d'Aletheria

Citation :Une missive arriva de Nael'Kaldora, signée de la main de la grande prêtresse, mais cachetée par le sceau royal.

Seleron, envoyés d'Aletheria
Etes vous bien arrivés sur place ? J'ai fait des recherches sur ce village et il est apparu qu'il devait y avoir plus d'habitants que ce que je croyais. J'ai dépêchais trois centaures pour venir vous aider. Ils vous attendront juste à l'extérieur du territoire sylvain, près de la rivière. Partis déjà depuis plusieurs jours, ils devraient être bientôt sur place.
Le Roi et moi-même sommes avides de vos nouvelles.
Sé Sé
Allart

Citation :Allart prit connaissance de la missive royale mais préférait laisser l'un de ses compagnons plus anciens chez les Irih Aletheria le soin de répondre courtoisement à la Grandre Prêtresse.

S'adressant à leur hote sylvaine d'un ton courtois :


"Dame, je crois bien que nous ayons fini de charger les corps dans les charrettes et je crois effectivement qu'il est inutile de faire attendre encore plus les corps et les familles qui les attendent. Nous raccompagnez-vous jusqu'à la frontière entre nos deux royaumes ? Afiralia, sans charrette, nous rattrapera rapidement avec les effets personnels des défunts."
Le Loup

Citation :S'adressant à l'Elfe :

Madame, nous venons de recevoir une missive nous informant que des Centaures avaient été dépêchés à la frontière pour nous attendre.
A la réception de cette nouvelle, nous pensons que, comme vous nous l'avez proposé, nous attelions vos chevaux aux deux charrettes jusqu'à la frontière. Une fois la bas, nous serons suffisamment nombreux pour les tirer sans trop de fatigue.
Cela ne devrait pas vous prendre trop de temps.
Pouvons nous y aller ? Notre druidesse nous rejoindra rapidement.


Il se mit ensuite à répondre à la missive de la Grande Prêtresse:

Noble Dame,
Nous sommes bien arrivés et avons chargé les corps sur deux charrettes. En effet, les victimes étaient plus nombreuses que prévu. Les Elfes ont e la gentillesse de nous confier l'une des leurs.
Ils nous devraient aussi nous prêter des chevaux afin que nous arrivions au lieu de rendez vous sans encombre. Nous serons accompagnés d'une prêtresse Elfe.
Afiralia, notre druidesse va rester un peu au village afin de chasser définitivement les mauvais souvenirs de ces lieux. Elle nous rejoindra au plus tôt.
Transmettez nos respects à notre Roi, et rassurez le, s'il vous plaît, en ce qui concerne le déroulement de notre mission.
Respectueusement,
Le Loup.


Il s'apprêta, ensuite, à partir.
ALneor Alda Maika

Citation :Nous sommes déjà partis. Dit-elle avec un léger sourire, qui tout à coup se crispât, se tournant vers la direction d'Afiralia : Je devrais peut-être... non, rien, nous voilà partis.
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#36
Allart et Alneor

Citation :Allart prit une charrette en charge et se dirigea vers la sortie du village.

Mais pas la bonne, comme lui fit remarquer la prêtresse.

La situation commençait d'ailleurs à devenir compliquée, les centaures, annonçant pourtant leur départ, s'étaient divisés un peu partout dans le village.
Afiralia

Citation :Alors que ses compagnons débutaient le chemin du retour en compagnie des elfes, Afiralia continua son inspection des lieux.

Après plusieurs minutes de recherche, elle fit l'inventaire de son funèbre butin: quelques stères de bois, 55 pièces d'or qu'elle prendra soin de redonner aux familles des malheureux, ainsi qu'une cognée plus que détériorée, sûrement une preuve de la lutte acharnée qui s'était déroulé en ces lieux... La druidesse décida malgré son état de conserver précieusement la hache, afin d'en faire l'objet d'un examen plus poussé à l'avenir.

Pour le moment, elle voulait attendre que la soigneuse et les elfes aient disparu de son champ de vision pour pousser plus loin ses recherches, aussi décida-t-elle de prier, dans le but de rendre hommage à Aletheria et aux âmes des bûcherons décédés bien entendu, mais aussi et surtout, pour réfléchir.

S'approchant au pas du puit, elle décida de se débarbouiller afin d'être un minimum présentable et convenable avant de parler à sa déesse. Mais alors qu'elle lavait son visage couvert de poussière et de sueur mêlée, le puit à côté d'elle attira son attention, car ele venait de penser à un détail crucial.

Les combats semblaient avoir eu lieu au plein du village, et visiblement en grande partie dans les bâtiments en bois comme elle avait pu le constater en voyant les multiples tâches et traces de sang séché souillant les murs et le sol... Une vision d'horreur qui d'ailleurs la marquera encore longtemps. Cela signifiait que s'il y avait un indice, alors il ne pouvait se trouver qu'ici... Cependant, les elfes semblaient avoir déjà conscieusement fouillé les lieux, étant donné qu'ils avaient sortis et rassemblés les corps des siens et enterré les leurs, il n'y avait donc aucun doute pour la druidesse qu'ils en avaient profité pour effacer toute preuve gênante qui aurait pu les incriminiser.
Mais les avaient-ils toutes détruites ? Ou bien n'avaient-ils pas pensé à regarder partout ?

Nourrissant un espoir sûrement vain, Afiralia se rapprocha du puit et, se penchant prudemment, tenta de discerner le fond de ce dernier, s'aidant même de sa magie en tentant éclairant le trou par un faisceau de lumière lunaire.
Si une partie des combats avait eu lieu ici, alors avec un peu de chance, un des protagonistes aurait laissé tomber ou chuter par mégarde quelque chose dans le puit, un objet qui pourrait lui permettre de révéler enfin la seule et unique vérité de cette affaire.
Le Loup

Citation :La Loup rejoignit Allart et la prêtresse.

Nous ne connaissons pas la configuration des lieux. Pour nous, une sortie en vaut une autre et, comme nous sommes prêts de celle ci, autant la prendre. Nous n'allons pas nous amuser à faire demi tour.
Nous sommes réunis, nous pouvons poursuivre notre route.
Afiralia, comme nous vous l'avons indiqué, reste un peu derrière nous pour "purifier" le village. Elle nous rejoint très vite.

Mais, n'ai je pas aperçu un garde au sud du village ? Pourquoi cette démonstration de force ? Ce n'est pas nous, j'imagine, qui vous effrayons.... ???


Sur ces paroles, Le Loup partit d'un grand éclat de rire.
Alneor

Citation :Malgré ses recherches des plus attentives, la centaure ne trouva rien qui ne confirma pas ce qu'elle savait déjà : des flèches sylvaines, mais aussi centaures, des armes des plus conventionnelles, toutes cependant hors d'usage, bref rien de bien surprenant, sinon l'ampleur du massacre qui avait eu lieu ici.

La salle semblait d'ailleurs avoir été telle qu'elle, ou alors, nettoyée avec une attention toute particulière. Le puis était quand à lui vide, du moins en dehors de l'eau qui était particulièrement claire, on pouvait supposer que sa construction avait demandé un certain savoir faire.

Très bien, je vous demanderais cependant de ne pas aller plus au Sud, cela risquerait de poser quelques soucis. Comme vous avez pu le constater, les frontières sont actuellement surveillées, et non, ce n'est pas votre présence en particulier qui est en cause mais de récents événements qui nous font croire que nos frontières pourraient... enfin, toujours est-il que ce n'est à priori pas le bon moment pour une visite inopinée de cette partie de la forêt.
Allart

Citation :Allart sortit du village le premier par la sortie ouest. Scrutant attentivement les alentours, il fit prendre à sa charrette le direction du nord. Le centaure pensa a ralentir son allure afin que leur hôte bipède puisse suivre le cortège funèbre.
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#37
Le Loup :

Citation :Ayant bien entendu le message de la prêtresse, Le Loup se prépara à affronter le moindre danger en sortant du village.
La sortie les mena près de la rivière.

[Image: 20120330.png]

Il était temps, maintenant, de ramener les corps. Pour la suite de la deuxième mission, c'était dorénavant à Afiralia de jouer.

Ils attendirent l'arrivée de la prêtresse avant de remonter vers le nord
Citation :Une bonne nouvelle : les renforts Centaure annoncés par la Grande Prêtresse les avaient rejoints.

Le Loup accueillit avec joie l'arrivante :

Nous sommes heureux de vous voir.
Une prêtresse Elfe nous a indiqué qu'il se passait des choses bizarres dans la forêts et nous ne souhaitions pas prendre le risque qu'il arrive quoi que ce soit aux corps que nous devons rapporter à la Grande Prêtresse.
Celle ci nous avait prévenus de votre arrivée mais nous ne pensions pas vous rencontrer si vite après la sortie du village.
Comme vous le voyez, nous avons deux charrettes car il y avait plus de morts que prévu parmi les nôtres.
Il ne faudrait pas trop traîner afin de na pas abimer les corps plus qu'ils ne le sont déjà. Nous ne connaissons pas les limites de l'efficacité du baume dont nous avons enduit les corps.


Il attendait de connaître sa réaction et le nombre exact de Centaures qui l'accompagnaient. S'il y avait une chance qu'ils puissent se concentrer quelques temps sur leur deuxième mission avent de rentrer, cela leur laisserait peut être un peu plus de chances de réussir à trois plutôt que d'abandonner Afiralia, seule, face aux multiples dangers de la forêt.

[Image: 20120331.png]
Allart :
Citation :Le message royal indiquait un renfort de trois centaures. Allart scrutait les environs, prêt à agir en cas de danger. Deux Soeurs centaures étaient en vue. L'une d'elles portaient quelques marques de brûlures. La troisième n'était pas encore en vue.
Le Loup :
Citation :Le Loup s'était avancé. Effectivement, les trois Sœurs du Silence ue la Grande Prêtresse avait annoncées étaient la.

Par contre, deux d'entre elles étaient blessées et présentaient des traces de brulures.

Le Loup s'occupa de soigner celle qui lui paraissait être la plus atteinte. La guérison prendrait un peu de temps...

"Sœurs,
Que vous est il arrivé ? Les bois sont ils si dangereux que, même vous, vous puissiez être blessées ?
Dites nous tout.
Faut l faire un détour avec les corps ? Ceux ci peuvent ils passer ? Avez vous détruit le danger qui rodait ? ....."


Le Loup ne s'arrêtait plus de poser des questions ? Il était hors e question que quoi que ce soit empêche les corps de ses frères de rentrer chez eux afin de reposer en paix.

[Image: 201203312.png]
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#38
Alneor Alda Maika :

Citation :La petite dernière restée au village semblait avoir des... préoccupations autre que s'occuper avec attention des morts, ses pas l'avait mené vers le Sud... s'étant rapidement transformée en cerf et partant à toute allure en direction des terres elfiques.

C'était le moment, enfin, il allait pouvoir expliquer à ces hypocrites que les sylvains n'était pas dupes de leur soi-disant venue. Le temps avait été long sur la colline en face du village et enfin, enfin, il pouvait agir.

La flèche était prête depuis déjà quelques minutes, elle fusa vers la druide, passant à travers les arbres pour atteindre sa cible. Espérons qu'elle comprendrait l'avertissement.
Le Loup :

Citation :Le Loup ne voyait pas ce qui se passait plus au nord mais il y avait quelque chose d'agressif.
La troisième Sœur du Silence se faisait attaquer régulièrement depuis qu'il l'avait aperçue.
Par contre, pour le moment, elle ne semblait pas trop affaiblie par ce qu'elle avait subi.
Ils étaient cinq, désormais, pour réagir et il fallait rapporter les corps : ils passeraient, de force s'il le fallait !
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#39
Séléné :

Citation :La première sœur du Silence regarda étrangement derrière les centaures sans même répondre à ces derniers. Il était rare qu'elles parlent, surtout en présence d'une servante d'Halista. Puis, après avoir détaillé la prêtresse elfique, elle consentit à s'adresser aux courageux aventuriers.

Vous avez fait du bon travail. Un camp nous attend de l'autre côté de la rivière. La Grande Prêtresse semble apprécier la présence des elfes, mais, nous, les Frères et Sœurs du Silence, ne désirons pas qu'un peuple autre que le nôtre n'accompagne nos défunts vers leurs sépultures, surtout lorsque ces derniers sont morts des mains de leurs semblables. Nous ne communiquons que rarement, et jamais avec d'autres races, non bénies par Aletheria. Lorsque les corps passeront de l'autre côté de la rivière, elle pourra s'en aller vaquer à ses propres tâches. Nous nous reposerons alors.

Froide était sa voix, tout aussi glacial son regard. Ils n'allaient sûrement pas rire cette nuit. Mais, implacable leur détermination. Si ces dernières devaient vraiment les aider à réussir la mission du roi, alors elles semblaient être de bons alliés.
Le Loup :

Citation :La priorité était de se regrouper et de soigner les blessées.
Afiralia, qui venait de les rejoindre, semblait être la plus touchée.
Le Loup devrait, normalement, faire quelque chose pour elle sous peut : ses pouvoirs étaient restreints et il venait, déjà, de soigner une des sœurs.
Ils traverseraient ensuite le fleuve et se poseraient enfin la question de la suite de leurs missions.
Pour le moment, il fallait éviter les morts supplémentaires.....
Citation :La situation n'était pas désespérée mais on pouvait la considérer comme grave : Afiralia, qui venait de les rejoindre, avait été blessée. De plus, deux des Sœurs du Silence étaient, elles aussi, blessées, brulées voire empoisonnées.

Le Loup fit ce qu'il put : il commença par donner des soins à Afiralia, puis il soigna les Sœurs en faisant en sorte de réduire la force du poison qui les attaquait. Il réussit tout ceci malgré le fait qu'il ne maîtrisait pas complètement ce dernier sort.

Heureusement, la prêtresse Elfe, qui les avait suivis, prodigua, elle aussi, des soins à l'une des sœurs.
Une fois ceci terminé, il demanda aux Sœurs :

"Mais qu'est ce qui a bien pu vous mettre dans cet état ? Est il bien raisonnable de rapporter les corps par où vous êtes arrivées ? N'est ce pas trop dangereux pour eux ?"

Puis, se tournant vers la prêtresse Elfe :

"Merci pour votre aide."

Enfin, afin de récupérer un peu de la fatigue endurée du fait de sa concentration, il mangea quelques baies et s'octroya un peu de repos, dans l'attente de ce que pouvaient leur dire les Sœurs.

[Image: 20120401.png]
Allart :

Citation :Allart avait fait une petite reconnaissance au nord.
Il avait compter pas moins de trois ou quatre feux-follets dans la clairière au nord.

Avec les charrettes, il était peut-être préférable de bien suivre le lit de la rivière par l'ouest pour remonter au nord en suivant la lisière de la forêt hors de porter des feux-follets. Ce qui conduirait le groupe vers le village centaure qui ferait une bonne étape jusuq'à la capitale.
Contourner par l'est ferait repasser le groupe près de la grotte des esprits avec la probabilité d'y voir d'autres feux-follets.

Allart exposa la situation au groupe de centaures.

Alors compagnons. Préférez-vous contourner ou affronter les feux-follets ?
Séléné :

Citation :Nous pouvons en profiter pour occire ces feux follets. Mais ne perdons pas de temps, je n'aime pas rester si proche de ces frontière, déclara l'une des Sœurs. Nous nous installerons dans la clairière juste au nord. Vous resterez à l'écart des charrettes le temps que nous réalisions des incantations propres à Aletheria.

Et les soeurs galopèrent vers les feux follets.
Allart :

Citation :Qu'ils en soient ainsi !

Elle me plaise ces soeurs, pensa Allart pour lui-même.

Chargezz !
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#40
Le Loup

Citation :Vu l'impatience des unes et des autres à attaquer les feux follets, Le Loup s'avança tout en faisant appel à l'esprit du feux.
Il commença par achever l'un des feux follets : tout le monde put voir une énorme colonne de feu tomber sur l'ennemi le plus proche, et puis, plus rien.
Un ennemi en moins, il en profita pour soigner l'une des Sœurs qui se trouvait au cœur de la bataille.
Enfin, toujours avec l'aide de l'Esprit du Feu, il lança un sort sur Allart. Celui ci se mit à rougeoyer et ses mouvements commencèrent à se confondre avec ceux d'une flamme.

[Image: 20120402.png]
Allart

Citation :Allart, galvanisé par le feu de l'action et le sort de Le Loup se lança à l'attaque d'un feu-follet de glace. Feu contre glace !

Le Loup, Afiralia, ne perdez pas de vue les charrettes !
Afiralia

Citation :Afiralia avait lamentablement échoué...
Sa fuite ne fut pas passée inapercue et elle avait payé très cher sa précipitation.

Revenant vers le groupe, blessé physiquement mais aussi moralement et dans l'orgueil, elle décida de déchaîner sa colère sur les feux follets ennuyant le convoi, bien déterminée à écouter par la suite attentivement ce que les soeurs du Silence auraient à leur dire sur la situation actuelle.
Le Loup

Citation :Le Loup acheva le dernier feu follet.
Il regarda autour de lui : tout le monde avait l'air de se remettre de ses blessures.
Ils étaient aux abords de la clairière et allaient pouvoir laisser les Sœurs réaliser leurs incantations.
Il ne voyait plus la prêtresse elfe et ne savait pas si elle les avait suivis jusqu'ici. Mais ceci n'était pas très important.
Les charrettes furent apportées au centre de la clairière, puis Le Loup se recula afin de laisser les Sœurs officier.

[Image: 20120403.png]
Allart

Citation :Le combat contre les feux-follets fut bref tellement les centaures avaient eu besoin de déverser toute leur rage et leur colère sur .... la première chose qui passait à portée.

Allart se posta à la lisière de la forêt pour laisser les Soeurs accomplir leur cérémonial, se reposant un peu tout en restant aux aguets.
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#41
Soeur du Silence

Citation :La nuit tombait doucement lorsque les Sœurs se regroupèrent et allumèrent un feu dans lequel elles jetèrent des herbes diverses et variées ainsi que des poudres artisanales. Des prières furent murmurées à voix basse et deux Sœurs se dirigèrent vers les charrettes contenant les corps. La dernière Sœur, celle qui s'était le plus souvent adressée aux centaures de l'expédition les appela, une fois les vapeurs presque dissipées.

La prêtresse Elfe ne peut nous attendre car elle doit s'imaginer que nous réalisons une cérémonie. Mes Soeurs vont utiliser l'énergie de la Lune pour ralentir la progression de la mort dans les corps, un peu à la manière de certains de nos chamans qui utilisent la magie de l'eau. Mais, pour ma part, j'ai été envoyée ici, non pas par notre Grande Prêtresse mais par notre Roi. Je connais votre mission et, malheureusement, nous n'avons reçu les informations, comme quoi la frontière était lourdement gardée que trop tard.
Votre tentative de passage, même sous forme animale n'a pas fonctionné. Aujourd'hui, la seule personne qui nous gène est cette prêtresse, mais elle va partir, son rôle ici est terminé. Le mien commence seulement. A quelques heures de trot se trouvent trois gardes de Nael'Kaldora. Chacun a été choisi pour sa ressemblance, même assez vague avec l'un d'entre vous. Dès que la prêtresse elfique partira, nous ferons semblant de faire la même chose, en remontant la rivière. Il y a là-bas un bosquet très dense où les gardes nous attendent.

J'espère que vous aimez nager, en n'ayant que la tête, voire seulement un roseau qui dépasse de l'eau. Des rondins de bois mort seront lâchés. Certains seront reliés par des cordes et faciliteront votre progression. Vous partirez donc au milieu de la nuit. Il n'y aura presque pas de lune. On vous aidant de la vitesse du courant, vous passerez facilement la zone de surveillance. Une fois en vue de Mithriat, faites demi-tour. Ils ne surveilleront sûrement pas aussi bien les centaures venant de l'intérieur de leur territoire. Avec des cagoules, votre identité sera dissimulée, mais ne vous faites pas attraper. Au pire, inventez une histoire plus plausible.


Elle observa leurs visages pour essayer de percer leurs sentiments.

Ce n'est pas une mission pour tuer, se venger ou autre chose. Juste une mission commandée par notre roi. Une mission pour en apprendre plus sur les elfes sylvains au cas où la situation dégénèrerait trop. Avez-vous bien compris ? Demain, nous longeons la rivière. Demain soir, nous atteignons le bosquet. Dans la nuit, nous lâchons des morceaux de bois morts et vous au milieu. Vous descendez dans la rivière jusqu'à apercevoir Mithriat puis vous vous sauvez tout en notant les chemins.

Elle jeta un regard dans la direction de la prêtresse, puis signa son front d'un croissant de lune et se dirigea vers les corps.
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#42
Le Loup :

Citation :S'adressant à la Sœur qui venait de leur parler :

"Nous avons récupéré quelques objets dans le village : un peu de bois coupé, une hache (ou ce qu'il en reste) et quelques pièces d'or.
Que souhaitez vous que nous en fassions ? Vous les confier, les garder pour les prêtresses ou les familles, ou préférez vous que nous gardions le tout, du moins, pour le moment ?"


Puis Le Loup s'approcha afin de suivre la cérémonie.
Il s'adressa doucement à la prêtresse, probablement afin de la remercier pour son aide.
Il n'aimait pas la tournure que prenaient les évènement : s'ils se faisaient prendre à entrer clandestinement dans le territoire Elfe, ils allaient le payer chèrement. Mais le Roi lui même avait fait la demande : Le Loup ne pouvait pas refuser.
Il attendit donc le signal du départ tout en étant fasciné par la cérémonie qui se déroulait devant ses yeux.
Citation :Après avoir parlé à la prêtresse Elfe et avoir suivi la cérémonie des Sœurs, Le Loup s'adressa aux Centaures présents (Afiralia, Allart et les Sœurs) :

"Mes amis, la Servante d'Halista me fait l'honneur de m'autoriser à l'accompagner à Mitriath. J'en profiterais pour essayer de rencontrer le Roi Sylvain afin de le remercier de l'attention que son peuple a porté aux dépouilles de nos bûcherons dans l'attente de notre venue et de l'aide qui nous a été apportée afin de rapatrier les corps dans notre patrie.
Vous êtes suffisamment nombreux dorénavant pour rapporter les corps à Naël'Kaldra et ma présence n'est plus nécessaire.
N'oubliez pas de rappeler à notre Roi et à la Grande Prêtresse que je suis à leur service.
Je vous souhaite un bon retour, je vous retrouverais bientôt."


Sur ces mots, il se tourna vers le sud ouest et commença son long périple vers la Capitale des Elfes Sylvains, accompagné de la prêtresse.
Allart :

Citation :Soit prudent l'ami ! Que le Déesse te protège.
Citation :Lorsque Le Loup n'était plus en vue du guerrier, Allart se tourna vers les Soeurs et Afiralia.

Prenons nous le chemin du retour ?
Le Loup :

Citation :La prêtresse et Le Loup s'étaient rapidement arrêtés.
Les Centaures avaient pu apercevoir la prêtresse discuter avec une tierce personne puis se tourner vers Le Loup pour entamer un dialogue avec lui.
Allart :

Citation :Allart avait mal vu. Le Loup et la prêtresse sylvaine s'étaient arrêtés ... et discutaient. Le centaure cessa de ranger ses affaires pensant le départ imminent pour observer ce qui se passait ou allait se passer...
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#43
Alneor Alda Maika

Citation :Semblant discuter avec un troisième personnage alors invisible, la prêtresse se tourna finalement vers Le Loup, puis, après quelques instants, commença à lui appliquer un bandage sur les yeux.
Le Loup :

Citation :Le Loup ne bougea pas lorsque l'elfe lui appliqua le bandage sur le visage.
Quelques instants plus tard, ils étaient partis, l'elfe guidant le Centaure.
Afiralia

Citation :Après avoir occis quelques feux follets qui s'en prenaient à un de ses frères qui passaient par là, Afiralia revint vers le groupe, calme mais extenuée.
Allart lui fit un signe comme quoi ils s'apprêtaient à partir, la druidesse s'approcha donc des sœurs et des chariots, n'attendant plus que le signal... Mais elle se figea en voyant Le Loup se faire bander les yeux par les elfes, puis se faire emmener par la guérisseuse.

Elle savait que cette dernière avait promis au chaman de l'emmener à Mitriath, cependant elle ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour le centaure, qui allait se retrouver seul aux milieux des elfes sylvains... Aussi pria-t-elle pour qu'Aletheria veille sur lui et le protège.
Alors qu'ils s'éloignaient, elle se fit la promesse d'occire tous les sylvains existants si son ami ne s'en tirait pas indemne... Puis se retourna pour retourner près des charrettes et se préparer au départ.
Séléné :

Citation :La prêtresse Sylvaine s'était éloignée avec Le Loup. Il y avait visiblement des veilleurs elfes sylvains cachés dans les bois.

Maintenant qu'ils sont partis, nous avons plusieurs choix... Voulez-vous tenter la mission d'infiltration ou rentrer à Naël'Kaldora.
Afiralia :

Citation :Anxieuse, Afiralia réfléchissa longuement à la proposition des soeurs, pour enfin répondre, hésitante:

-... Ne risquons nous pas de mettre la vie de Le Loup en danger si nous nous faisons repérer et attraper durant la mission, alors qu'il se trouvera sans doute au beau milieu de Mitriath et des elfes ? C'est risquer qu'il soit la cible de représailles abominables...
Qu'en penses-tu, Allart ?
Allart :

Citation :Si nous tentons de nous infiltrer, nous trahirons notre parole et l'engagement pris par Le Loup. Par ailleurs, Le Loup deviendrait alors un otage qui risque d'être emprisonné, voire exécuté !

Le Loup a pris un engagement. Ce serait trahir sa confiance et trahir la parole qu'il a donné. Ne faisons pas comme la délégation elfe a fait en venant chez nous en bafouant notre hospitalité. Respectons nos engagements et gardons notre honneur.

Le Loup a choisi une autre alternative à l'infiltration. Que la Déesse veille sur lui désormais.

Je suis d'avis de raccompagner les corps en espérant que Le Loup puisse nous tenir au courant de ce qui se passe.
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#44
Lorsque Esus entendit que le convoi était enfin arriver à Naël'Kaldora, Esus fut soulagé et Esus décida d'aller directement au Temple.
Arrivé au Temple, Esus vit que les corps avaient plutôt bien supporté le temps et les aléas du voyage, rien de tel pour le réjouir. Mais il vit aussi que le nombre de corps était bien plus important qu'il ne le pensait.
Terriblement affligé il se dirigea vers la Grande Prêtresse :

Je suis énormément peiné de voir qu'autant de nos frères et sœurs sont tombés contre ces maudits elfes ! Mais l'argent que nous avons ramené a été très bien utilisé, ils méritaient bien une si belle stèle pour que nous ne les oublions pas et qu'Aletheria veille à jamais sur eux.
Mais maintenant je dois partir, un danger plane sur Ecridel et nous allons devoir nous allier avec ces monstres de sylvains, il faut que j'aille chercher des réponses sur les raisons qui les ont pousser à commettre de telles atrocités. Et pour cela je dois communier avec les miens sur la colline de la Lune.


Esus s'inclina devant la Grande Prêtresse, puis parti d'un pas décidé vers le Sud-Est.
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#45
Séléné :


Citation :Ils arrivaient enfin ! Ils étaient là. Ces pauvres âmes qui avaient subi les foudres des Elfes Sylvains, pour la simple raison qu'ils étaient eux-mêmes, des bûcherons. Ils étaient morts pour cela. Une douleur vrilla le ventre de la Grande Prêtresse. Comment de telles choses pouvaient-elles avoir eu lieu. Heureusement, l'escalade de violence s'était arrêtée... Pour combien de temps.
Les Sœurs du Silence arrivèrent. Fidèles à elles-mêmes, elles n'adressèrent que quelques mots à la Grande Prêtresse. Avec elles venaient Afiralia et Allart. Ils n'étaient plus que deux. Les Sœurs l'avaient prévenue. Elle espérait que le Loup s'en sortirait bien, là-bas.

Les corps furent transportés rapidement au temple, où passa Esus. Son argent avait été bien utilisé par le temple. Très bien même. Une stèle magnifique commémorerait ces centaures. Une fosse avait déjà été creusée pour accueillir les corps. Ils furent transportés sur de blancs chariots jusqu'au cimetière. En silence, les corps furent placés puis recouvert d'un drap de lin, d'un blanc immaculé.

Aujourd'hui, nous commémorons nos frères, morts pour des raisons injustes, de la main d'elfes assoiffés de sang. Aujourd'hui, nous versons nos larmes pour eux, car nul ne mérite un tel sort. Qu'Aletheria veuille sur vous par delà la mort et que la Lune illumine à jamais vos cœurs.

L'ode était courte pour éviter que l'odeur des corps n'indispose les quelques centaures venus rendre hommage à ces pauvres âmes. Elle se tut, laissant quelques instants aux centaures présents, au cas où certains désireraient ajouter un mot. Déjà les prêtresses s'approchaient avec des pelles pour reboucher la fosse devant la stèle.

Derrière Afiralia et Allart, des Soeurs sortirent de grandes capes, d'un blanc immaculé, tressé de filaments d'or.
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#46
Allart assistait à la cérémonie en silence, essayant d'imaginer ce qu'avait pu endurer les bucherons. Le colère que le guerrier avait réussi à enfouir au plus profond de lui-même pour mener à bien sa mission refit surface. Les elfes sylvains paieront ...

Allart pensa alors à son compagnon Le Loup qui s'est porté volontaire pour se jeter dans la gueule du loup au nom du Roi. Le guerrier espérait qu'il allait bien.

HRP : merci Le Loup pour avoir repris tous les messages.
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#47
Afiralia :

Citation :Comme son compagnon, Afiralia assista dans un silence respectueux à la cérémonie funéraire, la tête baissée, les yeux fermés, priant Aletheria qu'elle accueille l'âme de ces centaures assassinés dans son domaine et qu'elle puisse leur offrir une vie meilleure que celle qui eurent connu dont la fin fut tragique.

De nombreuses questions qu'elle n'avait pas encore pu résoudre se bousculaient dans sa tête, le voyage qu'ils avaient effectué ne lui ayant pas apporté toutes les réponses qu'elle aurait souhaité, cependant elle était bel et bien assurée à présent que le gouvernement sylvain avait une part importante dans cette affaire, comme a pu lui prouver l'attitude des elfes qu'ils avaient rencontré… Ce qui n'apaisa pas son inquiétude concernant Le Loup qui se trouvait sûrement en ce moment même au milieu de ces êtres perfides et dangereux.

De plus pour ne rien arranger, elle ouïe entendre à son entrée dans la cité de sombres rumeurs concernant une histoire de mages haut-elfes corrompus et d'invocation de démons assoiffés de sang… Une histoire plus que préoccupante à laquelle elle prêtera toute son attention à la fin de ceci. En attendant, elle y avait encore quelque chose qu'elle devait accomplir.
Retirant de sa croupe la bandoulière d'un sac lourdement chargé des objets qu'elle avait récupéré dans les habitations sinistrée, elle déposa son triste butin devant la Grande Prêtresse et, s'inclinant devant cette dernière, dit, une nouvelle fois intimidée par la présence d'une telle personnalité devant elle :

-Voici les possessions de nos frères et sœurs que nous avons récupérés dans les maisons désolées. Ne connaissant pas les familles des victimes, je pensais que vous pourrez vous charger de leur remettre ceci, ou d'en disposer de la façon la plus judicieuse pour le bien de notre peuple…

Le lot contenait une hache abimée, de l'or et du bois.
La druidesse savait qu'il n'y avait pas d'utilité pour ce dernier de le remettre à la Prêtresse, mais elle voulait être assurée qu'on ne l'accuse pas d'avoir volé ces centaures assassinés, sans compter que le fruit de leur travail qu'était celui de bûcheron était destiné à la cité, aussi était-il dans la continuation des choses de remettre ce bois dans les mains du peuple centaure.
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#48
Tandis que les corps étaient rapatriés vers Naël'Kaldora, Le Loup était accompagné vers Mitriath. Au bout de quelques temps, il put expédier des missives au roi, à la grande prêtresse et à Arteo afin de leur faire part de ce qu'il avait entrepris et de l'avancée de la mission confiée par le roi.
Il était tiraillé entre deux positions : sa volonté de créer une paix durable entre les deux peuples et sa fidélité au roi des centaures.
Mais peut être allait il pouvoir allier ces deux points de vue contradictoires........
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#49
Le Loup :

Citation :Je vous remercie pour votre aide et pour la façon dont votre peuple a préservé le corps de nos morts en attendant que nous venions les chercher.
J'aurais souhaité vous accompagner à Mitriath afin de remercier votre Roi au nom de mon peuple.
Il y a suffisamment de monde, dorénavant, pour raccompagner les corps en toute sécurité.
Mais je pourrait comprendre que vous ne souhaitiez pas que je me déplace sur vos terres malgré le peu de danger que je représente.
Ma visite chez votre Roi pourrait aider à apaiser les tenions entre nos deux peuples.
Laissez moi aller avec vous, s'il vous plaît


Sans grand espoir, Le Loup venait de faire une dernière tentative pour être invité à pénétrer dans le territoire des Elfes en y étant invité et, donc, de ne pas entrer clandestinement.

Ses paroles étaient totalement le reflet de ce qu'il pensait et l'Elfe ne pourrait que le sentir : il avait apprécié ce peuple dès la première rencontre et souhaitait mieux le découvrir. Bien sûr, chez les Elfes comme chez les Centaures, tous les représentants n'étaient pas recommandables mais il avait bien senti qu'il manquait peu de choses pour amener la paix entre les deux peuples. S'il pouvait, ne serait ce qu'avoir une chance de participer à ce rapprochement, il ne fallait pas hésiter.

Qui plus est, cela lui permettrait de remplir la mission confiée par le Roi. Pour Le Loup, il n'y avait pas incompatibilité entre les deux choses :
Il voulait réellement la paix, voire l'amitié, entre les deux peuple,
La mission du Roi ne se révèlerait utile qu'en cas de guerre, et, dans ce cas, Le Loup donnerait sa vie pour son peuple. Mais, en attendant, il fallait tout faire pour éviter un conflit. Et la meilleure façon d'arriver au conflit était d'entrer clandestinement chez les Elfes, chose qu'il s'apprêtait à faire si la prêtresse ne l'invitait pas à la suivre (il ne pouvait pas aller à l'encontre d'une demande de son souverain).
Alneor Alda Maika :

Citation :Durant les courts moments qu'ils avaient vécus ensemble, leur réaction face aux empilements de corps, quelles expressions leurs visages reflétaient à la vue du cimetière sylvain, quel respect ils avaient montré aux morts, elle avait pu lire jusqu'à leur âme. Si la politique n'était pas son fort, elle savait cependant découvrir la vraie nature des individus, qu'ils soient enfants de la forêt ou de la lune. Et, si deux d'entre eux semblaient rongés par un désir de vengeance, bien compréhensible en soi, les siens ne réagissaient-ils pas exactement de la même manière face à l'hostilité centaure, ce dernier semblait, lui, connaître la vraie valeur de la paix.

N'est-ce pas ce qu'on lui avait dit ? Favoriser la paix ?

Citation :Vous ne devez leur donner aucun prétexte de justifier leur hostilité, Votre mission, à vous, c'est la paix. D'autres ont mission de protéger nos terres, ce ne sera pas ici votre affaire.
Bien entendu, il s'agissait plus clairement de les éloigner le plus vite possible sans faire d'histoire, mais, les mots sont les mots, si sa mission était la paix, elle allait écouter son coeur, et non la crainte d'une possible, voir très probable, colère royale.

Elle lui répondit donc, d'une traite, comme pour atténuer l'importance de sa décision :

Citation :Très bien, centaure, accompagnez-moi à Mitriath.
Le Loup :

Citation :Je vous remercie de la confiance que vous me portez, je ne vous décevrais pas.
Laissez mois, s'il vous plait, quelques instants pour dire au revoir à mas amis et je vous suis.


Le Loup n'en revenait pas : il allait peut être pouvoir aider à forger une paix qui lui tenait tant à cœur.
Le Loup :

Citation :"Nous pouvons y aller à présent. Merci de m'avoir attendu. Longeons nous la rivière ?"

Le Loup était excité à l'idée de découvrir ce peuple, sa capitale et, surtout, d'avoir peut être la chance de pouvoir s'adresser à son Roi.

Mais le chemin risquait d'être long et dangereux. Heureusement que la Servante d'Halista l'accompagnait, il ne souhaitait pas vraiment être transpercé par les flèches des gardes Elfes.

[Image: 20120405.png]
Le Loup :

Citation :Ils étaient partis le long de la rivière.
Une fois loin de ses amis Le Loup eut un léger serrement de cœur : il était seul à présent.
La prêtresse lui demande de rester derrière elle. Craignait elle un danger ?
Le Loup comprit ce qu'elle redoutait lorsqu'elle s'adressa à quelqu'un que Le Loup ne voyait pas. Ne parlant pas la langue des Elfes, il ne comprit pas ce qui se disait mais, ce qu'il comprit, c'est que le territoire des Sylvains était gardé et que ces êtres savaient très bien se cacher : malgré son habitudes des bois, Le Loup ne voyait pas à qui parlait la prêtresse.
C'était pour le protéger, lui, qu'elle lui avait demandé de rester derrière.
La prudence était de mise, il ne pouvait compter sur aucune aide.

[Image: 20120406m.png]
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#50
Alneor Alda Maika :

Citation :Après ce qui paru être une éternité, la prêtresse revint vers le Loup, la mine sombre :

Ils refusent que vous alliez jusqu'à la capitale, du moins, sans appliquer une condition... gênante. Il veulent vous bander les yeux. Sachez que je ne cautionne pas cette décision, mais, étant chargé de la protection de notre territoire, ils sont les seuls à avoir droit de parole dans ces cas précis.

Je suppose cependant que cela ne posera pas de problème, il suffira que je vous guide, et je peux vous assurer qu'aucun caillou ne heurtera vos pieds.

Si néanmoins vous désirez repartir, je crois que vos compagnons ne sont pas encore partis.
dit-elle en regardant vers le groupe encore en train de préparer les charrettes pour le long voyage qui les attendaient.
Le Loup :

Citation :Le Loup était désespéré : à croire que les Elfes connaissaient sa mission.......
Un dilemme l'assailli durant une fraction de seconde, mais le choix était évident : il devait y aller.
Il aurait sûrement quelques chances de réussir sa mission au retour.
Et puis, il n'aurait pas d'autre possibilité de rencontrer la Roi des Elfes. Et ça, il ne pouvait pas y renoncer. La Paix était peut être à ce prix : réussir à renouer un lien avec les Sylvains lui paraissait plus important que de réussir la mission confiée par son Roi. Mission qui n'aurait plus aucun intérêt si les deux peuples acceptaient un rapprochement.
Il répondit, sans hésitation visible :

"Qu'il en soit ainsi ! Je me plierais aux exigences de votre peuple.
Sachez néanmoins que je réprouve cette façon de procéder : vos émissaires n'ont pas eu à subir le même traitement lorsqu'ils sont venus, beaucoup plus nombreux d'ailleurs, à la rencontre de notre Roi.
Le rapprochement entre les peuples passe, me semble t il, par un minimum de confiance.
Et ne me parlez pas de confiance qui se construit avec a temps ! C'est moi qui me suis interposé lorsque Selena Draghronce a été agressée par des illuminés, à Naël'Kaldora. Et c'est moi qui l'ai soignée lorsque ces mêmes illuminés ont réussi à la blesser.
Mais, faites votre office, je vous attends."


Le Loup avait insisté deux fois sur le "moi".
Il attendit que la prêtresse lui bande les yeux..........
Alneor Alda Maika

Citation :b]Certes, et je peux comprendre votre irritation, sachez cependant que les nations, quelles qu'elles soient, sont bien plus promptes à se souvenir de leur glorieuses actions et de celles, honteuses, de leurs adversaires, que le contraire. Les vôtre n'ont-ils ainsi pas oublié de remercier les elfes sylvains s'étant portés, contre leur frères de races, mettant leurs vies en jeu, au secours des vôtres.

Il faut donc, je le crains, pour ceux qui recherchent la paix, savoir ne pas chercher une équité bien arbitraire pour arriver à dépasser les différentes barrières qui empêchent la paix de s'accomplir.[/b]

Disant ces mots, elle se dirigea vers l'abondante végétation environnante, choisi une feuille particulièrement grande, et la survolant de la main, sans dire une mot, la fit se détacher du tronc.
Le Loup :

Citation :"Vos paroles sont justes et c'est pour cela que j'accepte les contraintes sans pour autant les comprendre.
Allons, maintenant."


Le Loup savait qu'il pouvait faire confiance à l'Elfe pour le mener à la capitale Sylvaine vivant et sans égratignure.
Mais il lui fallait une volonté farouche pour accepter cette humiliation, nécessaire cependant, afin d'essayer de réussir sa folle entreprise.
Résigné, il s'en remit totalement à l'Elfe.
Citation :Une fois les yeux de Le Loup bandés, ils repartirent.
Comme l'elfe l'avait promis, Le Loup progressait sans qu'aucun obstacle ne vienne entraver sa route.
Le fait de ne rien voir lui permettait aussi d'avancer en toute décontraction, en se reposant totalement sur l'aide de la Sylvaine.

La déception passée, il avait récupéré son caractère joyeux et curieux : il posait sans cesse des questions à la prêtresse sur les Sylvains, leur culture, leur fonctionnement "politique", leurs rapports avec la forêt, leurs habitations, etc. Il était intarissable tellement il était enchanté d'enfin approcher le peuple qu'il avait si peu découvert le temps de la médiation. Qui plus est, il ne voulait pas être présenté au Roi sans avoir un minimum de connaissances de base (comment l'appeler, le type de révérence (ou pas), droit au but ou jolies phrases...
Alneor Alda Maika

Citation :Passant par des chemins inconnus des étrangers la forêt, la prêtresse sans chercher à dérouter Le Loup, l'avait cependant complètement perdu, et après quelques jours, les distances paraissaient désormais elles aussi difficiles à évaluer.

Se révélant une compagnonne de route plutôt agréable, elle répondait aux questions de Le Loup avec une certaine retenue, évitant les sujets sortant de l'évidence, telle la politique, sous prétexte d'une "ignorance de ces choses là" qui ne trompait personne. Quand à la connaissance de la nature, elle se révélait une professeur d'une qualité certaine, ses connaissances dans le domaine étant à la fois étendues et profondes, elle lui apprts ainsi le nom de quelques plantes en langage elfique, leur usage et d'autres choses qui semblaient intéresser le centaure.

Quand au contact avec le roi, elle lui répondit d'un air mi ennuyé, mi amusé : Je crains que nous nous posions tous cette question, soyez surtout vous-même, et tout ira bien, si toutefois nous arrivons à le voir, votre présence n'étant pour ainsi dire pas réellement prévue.
Le Loup :

Citation :Ils avançaient et Le Loup était totalement perdu : il n'avait plus aucune notion de l'espace et du temps.
Il appréciait les échanges avec l'Elfe même si il sentait de la retenue dans ses paroles. Elle lui enseignait ce qu'elle pouvait et, pour lui, c'était l'essentiel. Il apprenait, petit à petit, à découvrir ce peuple si étrange.
Pour ce qui était de la rencontre avec le Roi, il avait été très déçu de ce que lui avait dit l'Elfe :

"Pourquoi m'autoriser à me rendre chez vous, alors ?"


Avait il répondu. Il avait été totalement dérouté par cette réponse.

Une chose l'avait surpris au plus haut point : la forêt. Comme chez lui, elle était vivante. Il la sentait d'autant mieux qu'il avait les yeux bandés. Mais, cette vie était différente que chez les Centaures. Il aurait dit "plus apaisée". Il ne savait comment mettre des mots sur cette sensation mais il était évident que la forêt vivait différemment d'un côté et de l'autre de la "frontière". Il s'en ouvrit à la prêtresse :

"j'ai le sentiment que la forêt vit différemment ici et chez les Centaures. Avez vous une explication ?"

Il voulait tout comprendre. Du moins ce qui était à sa portée...

A sa connaissance, ils n'avaient rencontré, jusqu'à présent, personne sur leur route. Mais, comme il avait pu s'en apercevoir, les Elfes pouvaient se faire discrets.
Alneor Alda Maika

Citation :Devant la surprise de Le Loup, ce fut au tour de la prêtresse d'être surprise :

Mais parce que je crois que vous pouvez faire avancer les choses. Vous comprenez cependant bien que même si je peux vous faire rentrer dans nos frontières sain et sauf, il n'est pas certain que je puisse obtenir que vous ayez une entrevue avec le roi. Ce n'est pas un manque de respect mais simplement des questions de sécurité, j'imagine. Nous ne connaissons que bien peu vos capacités et la magie que vous utilisez.

J'ai cependant pu prévenir de votre arrivée, nous sommes attendus.


Elle sentait en Le Loup un réel potentiel, comme peu en avaient, était-ce lié à sa présence ici, dans un lieu dont il ignorait tout, qui lui donnait la capacité d'ouvrir ainsi son esprit à la découverte ? Non, définitivement non, un autre que lui n'aurait pas cherché à comprendre ce qui faisait de chaque partie de la forêt une partie unique, il aurait au contraire cherché à unifier, à englober la forêt dans une compréhension globale et donc limitée. Voilà ce que les hauts-elfes ne comprendrait jamais : chaque chose est unique, on ne peut tout comprendre, la connaissance n'est qu'une voie, pas un objectif.

Elle lui répondit donc avec tout franchise :

Peu le remarquent et encore moins le comprennent, mais c'est une réelle union à un tout qui permet à chaque élément de cette entité de donner le meilleur de lui même. De la même manière que chaque être vivant forme un organisme de part l'union de chacun des membres qui le composent, ainsi chaque membre de notre peuple unit sa vie à la forêt, de part ses actes, mais de manière plus profonde, sa vision des choses, et appartient alors à l'organisme dans son ensemble qui lui apporte son savoir et sa force.

Cependant, cette union n'est possible qu'après une profonde compréhension des mystères de la forêt que beaucoup encore, même chez nous, n'ont pas obt...


Soudain, un bruit de galop de fit entendre, immédiatement, le bras de la servante stoppa l'avancée de Le Loup, sans un bruit. Seul ce bruit de galop continuait, comme seul dans la forêt désormais silencieuse.
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#51
Le Loup :

Citation :Le Loup buvait les paroles de l'elfe lorsqu'un bruit, incongru en ce lieu, le fit sursauter : un galop.
Immédiatement, l'elfe le stoppa.
Le Loup dû lutter avec toute l'énergie dont il était capable afin de ne pas enlever son bandeau : la confiance qu'il avait, désormais, pour le sylvaine l'y aida. Si un danger approchait, elle le lui enlèverait et ils luteraient ensembles pour sauver leurs vies.
Le Loup se détendit et se concentra, prêt à faire face à toutes les situations.

Un galop ? Il espérait que ce n'étaient pas Afiralia et Allart qui auraient suivi les conseils de la sœur. La situation était assez tendue comme cela. Mais, en faisant attention, il se dit que ce bruit ne pouvait pas le fruit d'un galop de centaure (peut être le fruit de son désir de ne pas envenimer une situation déjà électrique). Non, cela devait être autre chose. Un cavalier elfe peut être. Il l'espérait........
Alneor Alda Maika

Citation :Le bruit des sabots se rapprochait, de plus en plus vite. Il fut bientôt clair qu'il s'agissait d'un elfe, de part le fait qu'il s'adressa en elfique à la prêtresse d'un ton autoritaire.

Celle-ci répondit immédiatement, mais semblait, à la fois très surprise et inquiète, mal à l'aise, du moins, de ce que l'on pouvait ressentir sans réellement comprendre ce qui se disait, de part à la fois la vitesse de l'échange, mais aussi le fait que les mots utilisés ici étaient peu communs et inconnus des étrangers.
Rapidement plus aimable, l'individu continua sur un ton plus calme pendant quelques instants, puis s'adressa au centaure... en sa propre langue, mais cependant... comme incomplète, les mots semblent vieux, les phrases ne sont pas fluides, et l'accent est... à couper au couteau.

Je me présente : Nerlnuel, capitaine sentinelle, j'ai été affecté à votre service pour le temps que durera votre séjour ici. Je suis chargé de vous faire visiter la ville durant quelques jours avant d'aller retrouver le Roi pour une entrevue, ce dernier étant actuellement absent.

Vous l'entendez descendre de cheval, puis la lumière se fit, tout un coup, éblouissante, mais particulièrement agréable après ce voyage dans l'obscurité.

Vous avez du voyager pendant quelques temps maintenant. Le zèle de nos frontaliers et malheureusement nécessaire, mais je pense que nous pouvons, au moins pour ce soir, nous passer de ce bandeau. Je vous prierais cependant de ne vous éloignez sous aucun prétexte, aucun !

J'ai amené une tente suspendue et quelques couvertures, j'espère pour vous qu'il ne fera pas trop froid cette nuit. Nous camperons ici avant de repartir vers Mitriath demain, à l'aube.

Ah oui, si vous pouviez me corriger dans ma manière de parler, cela me serait des plus utiles, il n'est guère facile d'en apprendre sur votre race, vous rencontrer est donc pour moi une chance.


Vous tendant une couverture, il vous fait signe de vous installer. Le froid commence effectivement à s'installer, et un bon feu de bois commence à vous venir à l'esprit. Tout en installant la tente, il se remet à discuter avec la prêtresse. Vous entendez les noms de vos compagnons et d'autres mots qui vous font penser qu'il pourrait s'agir là d'une sorte de rapport, du moins, c'est ainsi que semble l'exprimer la prêtresse, un peu tendue, sans doute pas vraiment habituée à ce genre d'exercices.

Posant ensuite tous les deux une couverture sur leurs épaules, le jeune Nerlnuel sort alors de son sac de quoi manger. Vous reconnaissez dans le lots quelques mets centaures, certes délicieux, mais plus adaptés à un repas solennel qu'à de la nourriture de voyage, d'autant que la quantité est... limitée. Vous la tendant, il vous dit :

Nous ne savons guère ici ce que vous avez l'habitude de manger, ceci est-il à votre convenance ?
Le Loup :

Citation :Le Loup était rassuré, ce n'était pas un centaure fuyant les gardes elfes.
Il ne comprenait bien sûr pas la langue elfique, mais, vu le ton employé, il devait s'agir de quelqu'un d'important. Le Loup espérait que la prêtresse n'avait pas commis d'impairs car son ton, à ce qu'en comprenait le Centaure, semblait soumis et inquiet.
Le Loup ne manquerait pas de rapporter, si on lui en laissait l'occasion, tout ce que la prêtresse avait fait pour lui et ses camarades.

Son impression était la bonne : l'arrivant était capitaine. Son accent centaure était abominable, mais, lui au moins, connaissait la langue de son hôte. Le Loup, lui, n'avait jamais étudié autre chose que la langue des centaures. Sa voix était agréable.

Le Loup écouta ce que le capitaine avait à lui dire. Une fois les présentations terminées l'elfe lui enleva son bandeau. Quel soulagement pour le centaure, mais, même au milieux des bois, la lumière agressa les yeux du centaure. Après quelques clignements d'yeux, il pu voir son vis à vis.
Celui ci continuait à parler, ravi, semblait il, de rencontrer un représentant de la race centaure.

"Ce sera un plaisir que de vous enseigner notre langue et ce que vous souhaiterez savoir. Si vous aviez la bonté, de votre côté, de m'instruire de quelques rudiments de la votre, j'en serais flatté. La Servante d'Halista qui m'a accompagné jusqu'ici a fait son possible mais nous n'avons pas passé assez de temps ensembles pour que mes progrès soient audibles et je ne suis pas forcément très doué pour les apprentissages."

L'elfe avait fait des efforts, il présenta de la nourriture centaure à Le Loup : fort peu et fort mal adapté aux circonstances. Mais il fallait noter l'honneur qui lui était fait dans ce geste.

"Je suis honoré par votre geste. Bien sûr que ce que vous avez apporté est à ma convenance. Cela fait des jours que je suis dans les bois. Je vous remercie du fond du cœur."

Après avoir attendu que les elfes l'invitent à diner, Le Loup mangea les mets que le capitaine lui avait apporté. Il démontra son plaisir et refusa de manger autre chose expliquant qu'il était rassasié.

Après le repas, et après avoir discuté ce qu'il fallait avec le capitaine (le prêtresse s'était faite distante), il s'enroula dans sa couverture et s'endormit rapidement, pensant aux paroles de l'elfe : "...avant d'aller retrouver le Roi pour une entrevue". Il allait voir le roi des elfes !!!!!!!!!!!!!
Citation :Au réveil, Le Loup profita d'un moment où le capitaine s'était éloigné pour demander à la prêtresse ce qu'il s'était passé la veille : cette tension, entre eux, au départ / cette crainte qu'il avait eu l'impression de sentir chez elle...

Il lui parla doucement et la remercia une fois encore pour ce qu'elle avait fait.

Il ne savait pas s'ils allaient être séparés et s'ils auraient l'occasion de se revoir. Il l'espérait.
Alneor Alda Maika :

Citation :Apparemment fort enthousiaste à l'idée d'apprendre la langue des centaures, il discuta jusqu'à tard dans la nuit avec ce dernier, lui racontant la vie de sentinelle, à arpenter la forêt, repoussant les incursions orcs ou autres créatures agressives. Envoyant quelques flèches plus ou moins inoffensives vers les centaures tentant de... profiter du flou de la frontière, se réveillant à l'aube, dormant dans le froid de l'hiver, devant souvent chasser pour se nourrir... Ils discutèrent ainsi jusqu'à tard dans la nuit avant de se coucher, longtemps après que la sylvaine se soit abandonnée dans les bras de Morphée.

Au réveil, Le Loup, connaisseur des mouvements des étoiles et des planètes, pu évaluer qu'il n'avait dormi que quelques heures, la nuit était totalement noire et le jour ne se lèverais pas avant une demi-douzaine d'heures. Le jeune elfe, sans doute habitué à un tel traitement, paraissait parfaitement en forme, au contraire de la prêtresse, qui, pour toute réponse adressa au centaure un bâillement particulièrement... mignon.

Semblant connaître la forêt comme sa poche, ils guida alors le groupe, en silence, vers la capitale, une ville particulièrement calme, dont on ne pouvait, à cette heure de la nuit, détecter la présence que par les quelques lumières dans les feuillages des arbres, ainsi que de la douce musique, une flûte, qui semblait bercer la nuit de sa douce mélodie.

Il arrivèrent cependant rapidement, après avoir passé le pont au dessus de la rivière Loreline, à ce qui se révélât être une auberge. Seuls quelques personnes étaient encore debout et semblèrent stupéfaits par l'entrée du groupe.

Se penchant alors vers un jeune sylvain, la sentinelle lui glissa quelques mots et pièces, puis partit s'asseoir à une table, indiquant à ses compagnons de le suivre.

Très bien, nous avons pu profiter de la nuit pour rentrer, ce n'est pas plus mal, nous avons ainsi évité l'animation matinale, qui aurait pu... être quelque peu ennuyeuse. Je vous propose de manger et boire quelque chose ici avant de vous faire visiter la ville.

Ah oui, je vous demanderais pas contre de ne pas me quitter des yeux, votre compagnie m'est très agréable, je serais vraiment attristé de devoir me conformer à des ordres qui ne le sont guère.


Dans l'auberge, les regards de tous semblaient tournés vers le trio, et les chuchotements allaient bon train. Cependant, aucun hostilité, mais plutôt une intense curiosité.
Le Loup :

Citation :Le réveil fut difficile : Le Loup n'avait pas pu dormir autant qu'il le souhaitait. Le capitaine les avait réveillé au milieu de la nuit alors qu'ils avaient prlé jusqu'à fort tard dans le nuit. L'elfe paraissait intarissable.

La prêtresse ne paraissait pas plus en forme que lui et ne répondit à ses questions que par des bâillements.

Ils se mirent en route et arrivèrent très rapidement en ville. Le Loup fut étonné d'en être arrivé si prêt sans s'en être aperçu.

Le centaure était avide de découvrir la ville, la vie des elfes et tout ce qui touchait à ce peuple, mas le capitaine le traina rapidement vers une auberge. L'idée de manger ne déplaisait pas au centaure vu le peu de nourriture qu'il avait pu avaler la veille. Il s'installa donc du mieux qu'il pu dans cette demeure qui n'avait véritablement pas été conçue pou ceux de sa race.

Il prêta peu d'attention à la menace à peine voilée du capitaine : il n'avait réellement pas l'intention de gâcher, à cet instant, tout ce qu'il avait dû sacrifier pour arriver en cet endroit. Ce qui l'intéressait, en cet instant, c'était de se nourrir et de regarder les réactions des quelques elfes qui les entouraient. Et puis, l'elfe avait parlé de visiter la ville un peu plus tard...
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#52
Alneor Alda Maika :

Citation :Après un cours temps d'attente, l'aubergiste arriva à la table, apportant quelques boissons au groupe, l'air très intimidé, presque inquiet. Il faut dire que la présence du centaure prenait... de la place dans l'auberge. À l'intérieur, un silence gêné s'était établi, et malgré de temps en temps quelques bruits et protestations à l'extérieur, l'ambiance n'était pas des plus agréables et le groupe fut bien vite réduit lui aussi à chuchoter pour ne pas rendre sa discussion complètement publique.

Durant la journée, ils purent visiter la ville, du moins... son centre. Étrangement, ils ne s'approchèrent pas des bordures de celle-ci. Là encore, la plupart des passants les regardaient avec stupéfaction. Le Loup pu cependant avoir un aperçu de la ville, et même monter dans les quelques bâtiments assez larges et grandioses pour qu'un centaure puisse y passer.

Semblant intéressé par l'idée de pouvoir parler de ses connaissances magiques avec les sylvains, ayant une vision radicalement différente de la magie, il fallu cependant montrer une certaine insistance pour que le capitaine, après une longue série de subtiles allusions sur "l'héritage magique sylvain", "vision de la magie lunaire chez le peuple sylvain", "version sylvaine de l'histoire et la mythologie centaure"... accepte de répondre à cette attente. Il fut malheureusement impossible d'arriver à obtenir une visite de l'école en elle-même mais un professeur apparemment très curieux de discuter de sa profession avec un centaure pu venir au palais royal avec quelques ouvrages issus de l'héritage haut-elfe sur la magie lunaire, donnant sans aucun doute une vision totalement différente sur le domaine.
L'aspect mythologique y était complètement absent, mais la rigueur et les connaissances haut-elfes ouvraient des aspects qui ne pouvaient être abordés en se limitant à une vision divine de cette magie. Il était cependant visible que cet aspect semblait lui aussi nécessaire car quelques notes indiquaient régulièrement la série d'échec subis par le recherche chargé de l'écriture de ces oeuvres.

Pendant la visite, dans l'après-midi, le centaure et le capitaine discutaient, ce dernier lui racontait ses aventures sylvestres, la vie en tant que sentinelle et la crainte que tous avaient d'une guerre avec les centaures. Il lui demanda alors : Savez-vous quelques chose à ce propos ? Pourquoi êtes-vous ici ? En est-on à avoir besoin de négociateurs ? Quelle vision ont les centaures de notre peuple ?

Tandis qu'ils discutaient, ils rentrèrent, le soir, à l'auberge, le jeune sylvain annonçant le même départ, à l'aube, le lendemain, pour Fea Aldeon.
Le Loup :

Citation :La visite de la ville fut un émerveillement pour le centaure même s'il était frustré d'être un prisonnier.

Le capitaine était d'une compagnie très agréable et la journée passa très vite. Un peu avant de rentrer à l'auberge, le capitaine posa des questions sérieuses à Le Loup. Celui ci, conformément à sa stratégie, parla avec son cœur et le langage de la sincérité :

"Une guerre entre les centaures et les elfes ? Je ne sais pas, je ne suis pas assez important pour être au fait de ce type de sujet. Mais les centaures aussi ont peur. Il s'est dernièrement passé des choses graves entre nos deux peuples et le risque de guerre existe si d'autres évènements du même types arrivent prochainement.

Et je suis ici pour tout faire afin d'éviter que cela ne se produise : convaincre votre roi, votre peuple et convaincre les miens aussi. Une vaste tâche mais je sens que des alliés de la paix existent au sein des deux peuples. Je suis confiant.

Des négociateurs vous dites ? Non ! Je ne suis pas un négociateur. En tous cas, je n'ai, à ce jour, aucun mandat de mon roi pour négocier quoi que ce soit. Je ne suis qu'un centaure qui pense qu'un rapprochement entre nos deux peuples serait infiniment plus bénéfique à tous qu'une guerre presque fratricide entre les deux peuples gardiens de la forêt.

A cet effet, me serait il possible, avant de rencontrer vote souverain, d'écrire une missive à mon roi et à la grande prêtresse centaure ?
Et si ce n'est pas abuser de votre hospitalité, et en accord avec votre roi, me serait il possible de rencontrer un maître de la magie afin qu'il puisse m'apporter quelques enseignements qui me manquent en tant que chaman ?"


Ils arrivaient à l'auberge lorsque le capitaine annonça leur départ, le lendemain, pour Fea Aldeon.

"Comment ? Mais ne m'aviez vous pas dit que je devais rencontrer votre roi ? M'auriez vous trompé ?"

La déception, voire le désespoir, se lisait sur le visage du centaure.
Citation :Le capitaine ne lui avait fait aucune réponse. Le Loup allait devoir s'en contenter, il ne saurait rien des intentions des elfes à son égard à part le fait qu'ils n'avaient aucune intention d'être agressifs.

Il dormit mal cette nuit la. Il pensait à sa rencontre avec le roi qui lui semblait lointaine maintenant. Il s'était enflammé trop vite. Mais, qu'importe, il avait essayé.

Au matin, le capitaine l'attendait, sûrement pour partir vers Fea Aldeon. Le Loup était résigné et il suivit ses "gardes du corps" à contre cœur.

Quelle ne fut pas sa surprise en entrant dans dans un bâtiment ou l'attendait un professeur de magie ! Il avait finalement été, du moins en partie, écouté.

Il s'approcha du professeur de magie et ils commencèrent à discuter de ce qu'ils connaissaient le mieux. Le Loup parla de généralités sur la magie centaure et le professeur lui raconta sur quoi se basait la magie elfe. Aucun des deux ne dévoila la moindre information embarrassante mais la discussion dura une bonne partie de la journée.

Enfin, Le Loup se décida à demander ce qui, en priorité l'avait amené en ce lieu : de la formation. Le professeur était doué et permit au centaure de passer le cap pour devenir émissaire des esprits, puis il lui apporta les connaissance pour devenir maître dans la magie de l'air, et, enfin, il lui montra comment appeler les esprits de l'eau afin d'être inspiré par eux. La soirée approchait et Le Loup était épuisé. Il aurait souhaité apprendre encore mais il en était incapable. Il espérait pouvoir revenir le lendemain......

Enfin, épuisé mais heureux, il s'installa comme il le pouvait à une table afin d'écrire une missive à son roi et à la grande prêtresse. Dans le début, il raconta ce qu'il s'était passé depuis sa séparation d'avec ses compagnons : le bandeau, ses rapports avec la prêtresse elfe, très attentionnée, la rencontre avec le capitaine, très sympathique mais très professionnel dans sa manière de l'encadrer, sa visite de la ville, l'attitude des elfes, curieux mais pas le moins du monde agressifs, la rencontre avec le professeur de magie, le probable départ pour Fea Aldeon et l'hypothétique entrevue avec le roi elfe. Il poursuivi ainsi :

"Je souhaite profiter de mon séjour pour tenter de rapprocher nos peuples. A l'heure actuelle, n'ayant aucun mandat de votre part, je ne peux parler qu'en mon nom.
M'autorisez vous à poursuivre ? Souhaitez vous que ma visite revête un caractère plus officiel et que j'aie un rôle de représentant de notre peuple ? Souhaitez vous que je parle en votre nom ? Quels sont les messages que vous souhaitez, éventuellement, que je transmette ? Avez vous d'autres souhaits ou exigences ?
Je fais, actuellement, tout mon possible pour que mon séjour ne pose de problème à aucun des deux peuples. Cela m'est d'autant plus facile que les elfes sont un peuple cultivé et qui aime la forêt autant que nous, bien que de façon différente.

Pouvez vous rassurer mes compagnons lorsque vous les verrez, s'il vous plaît ? J'imagine qu'ils se demandent si je suis toujours en vie.

Je vous transmets mes respects et ma loyauté les plus sincères.

Le Loup"


Puis il se tourna vers le capitaine :

"Vous ne m'avez pas répondu hier soir mais vous m'avez accompagné, aujourd'hui, jusqu'à un professeur de magie. Je vous en remercie du fond du cœur. Je n'ai, bien sûr pas eu le temps de voir tout ce qui m'intéresse mais c'est déjà énorme.
Si je peux abuser de votre gentillesse, je souhaiterais que cette missive parvienne à mon roi,si cela est possible bien sûr.
Vous pouvez la lire, sans aucun problème, si vous le souhaitez.
Encore une fois, je vous remercie pour l'accueil que vous me réservez, vous et la Servante d'Halista."


Les dés étaient jetés.
Alneor Alda Maika :

Citation :De retour à l'auberge après la longue journée de visite de la ville, l'inquiétude de Le Loup quand à sa visite avec le roi était visible :

Je vous ai en effet promis une rencontre avec notre souverain, cependant, les devoirs de son poste l'obligent à être présent dans deux jours là-bas, nous le rencontrerons donc là-bas s'il dispose de suffisement de temps. Mais, si ce n'est pas indiscret, qu'y a-t-il de si précis à lui dire que vous ne pourriez régler par correspondance ?

Nous ne devrions pas discuter trop tard, nous partons tôt demain matin, notre compagne resteras d'ailleurs ici, et, à moins que vous ne trouviez le moyen de revenir, je crains que ce ne soit des adieux. il nous reste cependant une soirée pour échanger, et, pour reprendre sur notre discussion de toute à l'heure, vous avez évoqué des "choses graves", pourrais-je savoir qu'elle vision vous avez à Naël'Kaldora de ces événements, car ici, nous avons une peine très certaine à comprendre le ressentiment que vous pouvez avoir concernant cette affaire, s'il s'agit bien du massacre du village ?
Le Loup :

Citation :"Tout peut se régler par correspondance et, je pense, c'est ce qui était prévu au départ. Mais je me suis retrouvé à l'orée de votre territoire et j'ai soudainement éprouvé le besoin de me déplacer jusqu'à votre capitale pour apporter le témoignage vivant d'un centaure qui souhaiterait que nos peuples vivent en harmonie. Et puis, il est clair qu'une discussion de visu permet de régler mieux et plus vite des situations, qui, sans cela peuvent durer des mois. Être face à quelqu'un permet mieux de partager ce que l'on ressent, en plus des mots, il y a l'attitude, le ton, les gestes. Qui plus est, cela permet d'échanger rapidement sans l'intervention d'évènements (ou de pressions) extérieurs.
Mais je pense que vous savez déjà tout cela. Et je suis persuadé que votre roi en a pleinement conscience.
Le seul problème est que je ne représente, à ce jour, que ma personne. Mais, avec la foi et la volonté, je pense que l'on peut renverser des montagnes.
A ce propos, avez vous pu faire expédier ma missive ?"


Tout surpris par les questions du capitaine et concentré afin de ne pas faire trop d'impairs, Le loup n'avait pas tout de suite compris que la prêtresse n'allait pas les accompagner. Il en était très déçu car il avait appris à l'apprécier : c'est elle qui lui avait enseigné ses premiers mots dans la langue sylvaine, c'est elle aussi qui avait si admirablement guidé ses pas lorsque ses yeux étaient bandés. Il était persuadé qu'elle aurait donné sa vie pour lui, il n'avait pas oublié l'épisode du bruit des galops, lorsque le capitaine les avait rejoints. Il s'interrompit et se tourna vers elle :

"Je suis désolé de ne pas avoir la possibilité de passer plus de temps avec vous. je crois que je ne pourrais jamais vous remercier assez pour ce que vous avez fait pour moi, la façon dont vous vous êtes occupée de moi et la confiance que vous m'avez témoignée.
Je ne vous oublierais pas et, si j'ai un jour la chance de pouvoir revenir, ce sera un plaisir immense que de vous rencontrer à nouveau."


L'émotion perçait dans sa voix. Il se tourna vers le capitaine, encore ému par cette nouvelle, et repris la conversation interrompue.

"Vous me demandez ce qu'il y a de précis à dire ? Rien, effectivement, qui ne puisse être couché sur une missive. Ce que je cherche à faire, c'est aller au delà des convenances ou des codes que l'on retrouve sur les papiers officiels. Je veux faire passer des sentiments, du ressenti, dire ce que le peuple auquel j'appartiens peut dire ou ressentir.....
Vous parlez du massacre d'une dizaine de bûcherons et vous ne comprenez pas que ce soit quelque chose de grave. C'est justement sur ce genre de point que je voudrais vous faire ressentir ce que peuvent ressentir les centaures. Il est possible que, si un village elfe avait été massacré, les sylvains n'auraient pas réagi. J'en doute mais je pense probablement comme un centaure. Mais, pour nous, l'assassinat de l'un des nôtres (où d'un sylvain d'ailleurs) est le plus grand crime que l'on puisse commettre (après les sacrilèges, blasphèmes et profanations bien sûr) et est puni de mort.
Nos deux peuples sont très différents, je le constate tous les jours depuis quelques temps, mais ils forment un tout avec la forêt qui les protège. Il ne faut pas briser ce tout !
Qui, parmi nos peuples a essayé de comprendre l'autre peuple ou, même, simplement, le respecter ? Nous vivons, nous nous croisons depuis fort longtemps sans essayer de faire un pas les uns vers les autres. Jusqu'au jour où, à cause d'une bête incompréhension (qui a tout de même fait de nombreux morts), nous sommes éventuellement prêts à nous faire la guerre, ou, du moins, à fermer nos frontières ou mettre un bandeau sur les yeux de nos visiteurs. Est ce cela vivre ensembles ?
Je viens, aujourd'hui, la main tendue, pour tenter de nouer (ou renouer) des relations saines et durables entre nos deux peuples. Nous sommes indissociables pour garder l'unité et l'intégrité de notre forêt.
Nous devons réussir à vivre ensembles !"


Le Loup se tut, exténué. Combien de temps avait il parlé ? Une chose était sûre, il faisait nuit noire maintenant. Regardant autour de lui, il vit le capitaine et la prêtresse interloqués. Qu'avait il dit ? Il ne le savait plus exactement, il s'était laissé guider par son cœur. Écartant encore un peu son champs de vision, il s'aperçut que tous les elfes présents dans l'auberge avaient les yeux braqués sur lui, étonnés. Avait il crié ? Il avait parlé en centaure et était persuadé que rares étaient les elfes maîtrisant sa langue........

Il ne savait pas ce qui l'avait pris. Il espérait seulement, pour son peuple, de ne pas avoir mis la paix en péril. Pour sa vie à lui, elle avait bien peu de valeur par rapport à l'enjeu.
Alneor Alda Maika :

Citation :Et effectivement, il y avait réussi : plus qu'interloqué, le capitaine semblait hors de lui :

COMMENT : UN MASSACRE NE SERAIT PAS QUELQUE CHOSE DE GRAVE ? MAIS QUE CROYEZ VOUS DONC ? Pour diverses raisons, je pense, enfin, nous pensons, que la mort n'est pas la solution, et préférons donc le bannissement, mais c'est la pire peine qui a été infligée à ces assassins !

Que croyez-vous donc ? Que nous avons traité cet épisode avec dédain ? Parmi ce groupe, certes certains ont fait le choix, dans l'ignorance, d'aider ces assassins, mais d'autres ont aidé les vôtres, sans même les connaître, sans même savoir quelle étaient leur responsabilités ! Que le seul d'entre vous qui ai gardé la vie a été sauvé par un garde envoyé en renfort dès que nous avons été informé ? Et que ceux qui ont fait l'erreur de supporter les assassins ont été de leur plein gré prendre le risque de venir en personne, au risque de leur vie, expliquer la situation, pour être accueillis avec mépris et dédain ?


Se calmant légèrement, il continua :

Et c'est désormais tout Mitriath qui doit porter la charge d'un crime qu'elle n'a pas commis et a tout fait pour éviter. Croyez-vous que nous crions à la guerre quand vos bûcherons tentent de dépasser les frontières pour exploiter de nouvelles terres ? Accusons-nous les gardes de Naël'Kaldora d'être complices lorsque des centaures molestent des sylvains pour quelques pièces quand nous savons qu'ils font tout pour empêcher cela. Non, nous punissons les responsables et uniquement eux, et de manière juste, et censé, sans porter de rancoeur et crier au déshonneur d'un peuple. Mais la justice centaure me paraît plus prompte à accuser qu'à chercher à connaître la vérité, voilà bien le problème.

Semblant soudain se souvenir de votre remarque concernant la missive :

Enfin, j'ai pu envoyer votre missive, elle devrait arriver sous peu.

Le sylvain semblait lui aussi quelque peu... essoufflé suite à une telle déclaration, dans l'auberge, cependant, il n'y avait plus personne, le tenancier frottait désespérément son comptoir alors que la prêtresse faisait sortir les derniers curieux.
Le Loup :

Citation :"Voila le problème : nous ne nous comprenons pas.
Je savais que les coupables avaient été punis mais ignorait qu'ils avaient été bannis.
Il me semble que les vôtres n'ont pas couru plus de risques, chez les centaures que moi aujourd'hui et je puis vous dire que je suis pleinement confiant.
Les problèmes que vous soulevez ou que le peuple centaure peut soulever de son côté sont une plaie et concourent à u ressentiment réciproque car ils ne sont pas discutés et que, à ma connaissance, personne n'a réellement tenté de résoudre, que ce soit d'un côté ou de l'autre.
La forêt est assez grande et notre peuple peut éviter d'aller couper des arbres en dehors de nos frontières, mais, pour cela, il faut que notre roi soit informé.
Par contre, n'attaquez pas la justice centaure sans rien en connaître s'il vous plaît. C'est l'erreur que nous avons tous tendance à commettre : juger sans savoir. Il faut que nous apprenions à nous respecter les uns et les autres. Concernant notre justice, elle a certes l'air, en apparence, d'être plus expéditive que le vôtre mais est elle moins juste pour autant.
Vos émissaires ont pu repartir librement de notre territoire mais si certains ont volé un livre sacré ou ont attaqué sans raison l'un des nôtres.
J'avance à visage découvert au risque de ne pas être compris car je pense que l'honnêteté est la clé de nos relations et qu'il n'y a que comme cela que nous progresserons vers un respect réciproque.
Je suis désolé de m'être laissé emporté et je vous prie de bien vouloir m'en excuser. La journée a été longue et mon entretien avec le professeur de magie épuisant.
Je tenterais plus, dorénavant, de respecter les préceptes que je prône : le respect et le fait de ne pas juger avant de connaître tous les tenants et aboutissants.
Encore une fois, je ne cherchais pas à blesser qui que ce soit, vous ou votre peuple. Je vous demande de bien vouloir ne pas trop m'en tenir rigueur."


Le Loup s'était, effectivement, laissé emporter. Il le regrettait mais, ce qui était fait était fait. Allait il être directement chassé ? Lui laisserait on une deuxième chance ? Lui qui avait vécu avec des certitudes durant toute sa vie découvrait le fait de ne pus être sûr de ce qu'on lui avait enseigné. Il apprenait le doute et la remise en question. Il ne savait plus trop où il en était.
Alneor Alda Maika :
Citation :Eh bien, nous pensions, en vous envoyant des émissaires, que vous les écouteriez. Ils savaient tout cela eux, ils l'avaient compris. Quand au vol du livre de magie, il me semble que cela ne s'est pas déroulé pendant la négociation, mais après, et que vous aviez alors tout droit de faire respecter vos lois. Quand à juger, nous ne jugeons pas votre peuple, mais la justice qu'il se croit bon d'appliquer au nôtre. Enfin... voilà, je suppose de quoi vous voudrez discutez avec le roi.

Et, avec un petit sourire :

Bon courage !

Avant d'aller se coucher, la servante profita de ces derniers instants de calme pour lui dire, une fois le capitaine parti se coucher :

Merci du fond du coeur pour le travail que vous accomplirez ici, il ne sera sans aucun doute pas facile, mais oh combien important pour la paix. Je suis heureuse que vous ayez pu avoir un premier aperçu de notre culture et espère que ce ne sera pas le dernier. Que les esprits vous gardent ! dit-elle en franchissant le pas de la porte de la taverne.
Le Loup :

Citation :Sur les derniers mots de la servante, Le Loup parti se coucher ragaillardi. La tâche serait rude mais il restait de l'espoir....
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#53
Alneor Alda Maika :

Citation :Ils partirent donc encore une fois au matin, traversant la ville de nuit et arrivant à l'aube à Fea Aldeon.
Le Loup :

Citation :Ils étaient arrivés à Fea Aldeon.
Plus de prêtresse, pas de roi mais de nombreux gardes.
Le Loup était éreinté mais espérait toujours un peu.
Qu'allait il se passer maintenant ? Allaient ils entrer dans l'auberge pour attendre ?
Il était toujours émerveillé par l'architecture sylvaine, peu adaptée aux centaures mais superbe, tant dans la conception, préservant la nature, que dans le résultat.
Et toujours pas de nouvelles du roi centaure..........
Citation :Cela faisait maintenant un moment qu'ils attendaient sans bouger.
Des sylvains arrivaient et les entouraient : toujours curieux mais pas agressifs.
Le capitaine et les gardes faisaient bien attention à ce que Le Loup ne bouge pas. Et il ne bougeait pas, effectivement, et n'osait dire un mot de peur de froisser un elfe ou de rater un éventuel entretien avec le roi elfe...........
Le temps passait.

[Image: 20120416.png]
Séléné :

Citation :A Naël'Kaldora, les papiers défilaient pour évoquer la situation au niveau des démons ainsi que les témoignages et les demandes vis-à-vis de l'enterrement. Le message, envoyé par un pli elfique fut alors volontairement oublié par le Roi, décidé à régler les problèmes centaures avant ceux de ses voisins. S'il avait su que cette missive venait d'un de ses compatriotes, il aurait sûrement agi différemment. Mais il se pencherait dessus, bien assez tôt.
Le Loup :
Citation :Ils attendaient toujours.........
Les rois avaient l'habitude de se faire attendre mais, la, celui ci exagérait. Si c'était bien à un discours qu'ils étaient venus assister bien sûr.
Entouré comme il l'était, Le Loup était toujours immobile et silencieux, d'autant que le capitaine ne lui adressait pas la parole.
Une autre chose le tourmentait : cela faisait un moment déjà qu'il avait envoyé une missive à son roi et il n'avait toujours pas reçu d réponse. Les elfes lui avaient ils mentis en lui disant avoir envoyé le message ? La missive avait elle été perdue ? Ou la réponse ? Son roi ne s'intéressait il pas aux affaires avec les elfes et refusait de lui répondre malgré la mission confiée ? Son roi estimait il que Le Loup avait échoué dans sa mission et avait décidé de ne pas lui répondre ?
Il était temps que le roi sylvain prenne la parole car Le Loup commençait à avoir des pensées bizarres, voir négatives.......
Sans réponse de l'autorité centaure, il faudrait improviser et faire au mieux pour réussir la tâche qu'il s'était fixée. Il n'y avait pas de raisons de se poser des questions, les réponses arriveraient en leur temps....
Grâce à la magie de la lune, il fit en sorte d'augmenter son champs de vision afin d'apercevoir le roi sylvain dès qu'il arriverait.

[Image: 20120417.png]
Alneor Alda Maika :
Citation :Tout le monde semblait particulièrement impatient... le temps passait et toujours quasiment à part quelques habitants de Fea Aldeon, quelques gardes, trois sylvains équipés et apparemment prêts pour le combat et pressés d'en découdre.

Le capitaine semblait plus impatient à chaque heure qui passait, ce qui finissait par faire un certains nombre. Il finit par monter sur son cheval, se tournant vers le centaure présent à ses côtés, lui adressant quelques mots en langue que vous supposez centaure, puis partit au galop vers la capitale... Enfin, c'est que vous croyez avant qu'il ne descende quelques dizaines de mètres plus loin sur une légère butte et regarde attentivement vers le sud-est. Après quelques instants, le voilà de retour, tenant sa monture par la bride.

La confiant à un garde avant de se tenir debout, un peu surélevé par les énormes racines d'un des chênes millénaires formant le village, il s'adressa alors aux présents... en sylvain.

Vous arrivez cependant à comprendre qu'il parle du fameux village de démonistes et que les gens présents sont ici pour une mission, comprendre laquelle ne vous prend pas longtemps.

Après un discours plutôt habituel, sur un ton épique à souhait, suivent ce qui semble être une série d'instructions données sur un ton militaire, se terminant sur... une question ?... au ton ?

Le respect soudain dont font preuve les sylvains présents ainsi que l'assurance du capitaine commencent à vous mettre un léger doute... qui vole en éclat lorsqu'il vous demande, avec un sourire éclatant et quelque peu moqueur, en centaure :

Donc... nous avions un rendez-vous je crois !
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#54
Et bah, comme on pouvait s'y attendre, vous n'avez pas chaumé.
Si vous avez besoin d'aide pour le retranscription, je veux bien vous aider
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#55
Alneor Alda Maika :

Citation :
Alonia a écrit :Ça y est, Alonia avait atteint la limite de son immense patience : Ce n'est pas que tout traîne... mais si, maintenant que c'est officiel :
J'aurais une question : En dehors des démonistes, savons-nous ce qui nous attends ? Les hauts-elfes ont en effet fait quelques déclarations hostiles, ont-ils joint la parole à l'acte ? Doit-on tirer les premiers ?

Bon, sinon, je vous propose de partir en éclaireur, j'ai cru comprendre que certains étaient déjà arrivés au village, je les rejoins. Je pense cependant effectivement qu'il faudrait se regrouper avant de rentrer, je vous attends là-bas.
Keeva a écrit :Bien, bien. De l'action enfin. Il n'y avait guère qu'a déplorer que tout ce damné remue-ménage ne les expédie tous hors de la pénombre forestière. Ce qui était sur c'est que qui que puisse être la personne ou la chose à l'origine de ce capharnaüm, elle avait du mettre un sacré coup de pied dans la fourmilière. Des nains, des elfes et des centaures qui coopèrent ? Ah l'image qui se forme das son jeune esprit en est sacrément comique. Qui pourra dire quand cette improbable alliance volera en éclat ? Haussement d'épaule désabusé à sa propre question, les choses sont ce qu'elles sont. Elle ne se pensait pas suffisamment naïve pour croire que l'apparition d'un démon ou la menace d'un possible arpenteur ne mette fin à tant d'années de sanglants désaccords. Le fossé était trop grand, la plaie trop fraiche et trop béante.

Des questions en attendant vos compagnons ?

Demande saluée par un discret gloussement insouciant. Elle aimait bien ce roi. Tout elfe qui ne vous écrase pas de son arrogance ostentatoire et s'abaisse à votre niveau ne peut pas être un mauvais bougre, non ? Un pas en avant.

Ça ressemble foutrement à une mission suicide quand même... Je n'cherche pas à me défiler entendons nous bien sur ce point, mais nous expédier tous dans une contrée que peu d'entre nous connaissent, à la recherche d'elfes réputés invoquer des démons... Mh sans oublier la possible présence de ce Khörg, elle crache ce dernier mot avec un dégout plus que manifeste. Il y a déjà de quoi faire virer toute ce joyeux pique-nique en un joli bain de sang et encore, c'est sans compter sur ces alliés de fortunes.

Loin de moi la volonté de jeter de l'huile sur le feu mais les nains ont la rancune tenace et nous associent à nos frères dévoyés. Ces mêmes frères nous reprochent toujours de nous être affranchis d'eux. Quand aux centaures, nous ne sommes guère mieux que des voleurs pour eux. On va devoir se battre côte à côte, pouvoir compter les uns sur les autres sans arrière pensée aucune. Dans le feu de l'action qu'est ce qui nous garantit de ne pas nous retrouver avec une lame "égarée" dans le dos ? Lui ?
conclu-t-elle d'un mouvement du menton vers le centaure qui se tenait au côté du roi.

Aïe tout bien considéré, elle venait sans doute de mettre les pieds dans un plat trop grand pour elle. Pouvait-on lui reprocher d'avoir été trop franche et trop directe ? Haussement d'épaule, elle avait dit ce qu'elle avait à dire, même si elle aurait pu voir, aurait du, y mettre plus de forme.
Roi Orn a écrit :Le roi eu un léger sourire en entendant les deux guerrières, qu'il remplaça bien vite pas un visage de marbre :
J'ai bien conscience que la mission n'est pas... sans risque mais de là à y voir une mission suicide ! Je peux vous assurer que les frontaliers s'en seraient chargé volontiers si nous en avions décidé ainsi. Les démonistes seront pris par surprise, sans compter que nos cousins sembleraient y avoir envoyé un fort bataillon. L'objectif est donc simple et relativement sans risque : s'assurer qu'ils ne perpétuent pas ces expériences et recherches démoniaques.

Le seul problème est effectivement la présence de nos voisins nains et centaures, mais je suis convaincu que vous saurez les convaincre du bien-fondé de la mission. Et qui sait, notre ami ici présent pourra peut-être vous y aider. La seule consigne est de ne JAMAIS leur accorder une confiance qui puisse vous faire courir, à vous et aux habitants de Pelethor, le moindre risque.

Quand aux hauts-elfes, j'ai effectivement eu des rapports d'une agression sur un de nos frères. L'attaque reste la meilleure défense, mais prenez garde, chaque flèche qui quitte votre carquois peut créer un nouvel ennemi.
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#56
Le Loup :

Citation :Le Loup fut tellement surpris d'apprendre que le capitaine était, en fait, le roi sylvain, qu'il dût étouffer un cri.
Il fit immédiatement une révérence et pris, un peu vexé par la situation, la parole :

"Majesté,
Nous avions rendez vous, en effet. Vous avez dû me trouver bien candide ces derniers jours. Tant pis.
Je pense que je n'ai pas forcément à vous expliquer pourquoi je suis ici, vu que je vous en ai déjà dressé les grandes lignes.
Lors de notre dernière discussion, vous aviez l'air rétif à ce j'ai pu vous dire...
Que faisons nous désormais ? Je rentre chez moi ? Je tente de vous convaincre de ma bonne foi et de l'intérêt d'apprendre à nos deux peuples à se respecter, voire, à s'apprécier et s'allier ?

En entendant les vôtres autour de nous, je reconnais le mêmes paroles que chez les centaures, les mêmes aprioris. Je ne peux pas garantir qu'un centaure ne plantera pas une lame dans le corps d'un elfe mais je ne suis pas certain non plus que l'inverse ne se produira pas.
Si, d'après ce que je comprends, nous devons nous battre ensemble, nous serons un tout petit peu obligés de nous faire confiance.
Pour moi, cette confiance est accordée : il faut quelqu'un pour faire le premier pas et vous n'avez, jusqu'à présent, pas eu d'attitude hostile à mon égard.

Vous avez un air quelque peu condescendant, roi Nernuel Orn, en parlant de moi à vos sujets. Sachez que, si vous me le demandez, je ferais en sorte d'appuyer de mon faible poids toute initiative pouvant rapprocher nos deux peuple.

Que vous faut il pour être convaincu de ma bonne foi ? Que je prête un serment ? Pourquoi pas. Mais cela ne changera pas forcément grand chose à vos yeux ou à ceux de vos sujets. Mais, "lui", peut peut être-avoir plus de poids ou de pouvoir que ce que vos yeux ne voient...

Une question, enfin, avant de rentrer chez moi, sauf si vous souhaitez que je reste : Pourquoi m'avez vous laissé entrer chez vous et m'avez vous conduit ici ? Pour votre plaisir ou celui de votre peuple ? Ou pour une raison plus profonde ?"


Il attendit la réponse du roi. Il n'avait pas eu l'occasion de mener à bien sa mission, il s'était ridiculisé, il n'avait pas, non plus, eu la possibilité d'apporter suffisamment d'arguments au roi elfe. Il était au bord du désespoir, et la fatigue accumulée n'aidait pas à lui remonter le moral.
Alneor Alda Maika :

Citation :En voyant le désespoir et la fatigue de Le Loup,le Roi repris un air des sérieux et concentré, faisant un léger signe réclamant de quoi boire à un des frontaliers l'accompagnant, il s'assit sur une table posée à l'extérieur de l'auberge, indiquant au centaure de le rejoindre :
Croyez-vous que les dirigeants ne sont pas rétifs à tourner le dos à ce qu'ils perçoivent comme des affronts ? Si, simplement, j'ai pour principe de ne pas cacher ma vision des choses derrière des mots sucrés. Je suis au moins d'accord avec ma Tural'cäl sur ce point, seule la vérité permet d'avancer de manière durable.

Quand à la confiance, comprenez que nous n'en sommes pas encore là, rares sont ceux auxquels un sylvain a pu confier sa vie sans hésitation et votre peuple n'en fait pas partie, d'où mes mots, certes durs à l'intention, mais, s'ils peuvent sauver des vies, je ne les regrettent pas. Encore une fois, il s'agit de prudence, non d'hostilité. Pouvez-vous répondre de tous vos frères un à un ? Je crains que nous, alors comprenons que nous non plus.

Concernant la condescendance que vous avez cru comprendre, je peux vous assurer qu'il n'en est rien, je tenais simplement à vos rencontrer loin de tout langage politique et discours préparé. Rien n'est plus vrai qu'une discussion au côté d'un compagnon en mangeant après une longue marche, auriez-vous ainsi dis ce que vous aviez sur le coeur sinon ? J'ai tendance à penser que non, et comment puis-je, pouvons-nous, en apprendre plus sur vous si nous devons nous contenter de paroles pré-mâchées ?

Enfin, je crois en votre bonne foi, mais encore une fois, croyez-vous qu'il en est ainsi de tous vos frères, nous en avons déjà discuté, mais des barrières nous séparent, et ce n'est pas parce que vous voulez les voir disparaître que c'est le cas de tous chez vous comme chez nous. Seule une vraie connaissance et communication entre nos deux peuples pourra créer des ponts d'où votre présence ici, qui, certes, m'a permis d'améliorer mon expression dans votre langue, mais réponds à un plan plus... durable. je ne puis changer la manière dont nos races se voient, mais j'espère pouvoir initier les premiers pas d'une meilleure compréhension. Quand à rentrer chez vous, libre à vous, mais je pense que si vous voulez poursuivre votre but, il pourrait être plus avisé de suivre mes frères dans leur mission, où vous devriez d'ailleurs pouvoir retrouver les vôtres.

Si nos races sont voués à se faire confiance, ce ne sera pas par la décision d'un roitelet, mais par l'histoire commune et coopérative qu'auront nos peuples.

Mon rôle est de protéger mon peuple, pas de lui imposer mes idées, tout au plus puis-je lui en proposer, y êtes-vous prêt ?


Ah oui, si vous sentez prêts à discuter avec nos frères présents, je pense qu'ils seront ouverts à la discussion, ignorant pour l'instant la raison de votre présence.
Le Loup :
Citation :Le Loup rejoignit le roi auprès de la table. Il l'écouta puis pris la parole :

"Vos paroles et vos actes sont sages et je ne peux me ranger qu'à vos conclusions.

Vous parlez de vérité, je pense que nous nous comprenons sur ce point.

Concernant la confiance, la aussi vous avez raison. Je ne peux bien sûr pas répondre de tous les centaures et j'en connais qui n'ont qu'une idée en tête, occire le plus de sylvains possible. J'en connais d'autres qui, même s'ils ne souhaite pas la mort des elfes sylvains, veulent la mort de ceux qui ont tué ou attaqué des centaures ainsi que celui qui a volé notre précieux livre. Moi même, si je dois faire un choix, un jour prochain, je choisirais le camps de mon peuple.

Mais mon plus grand désir est de faire en sorte que ce jour ne puisse pas arriver, et c'est pour cela que je suis ici. Je ne peux pas, à moi tout seul, faire tomber les barrières qui existent entre nos deux peuples. J'ai besoin de votre aide et de l'aide de quelques représentants de votre peuple en plus de celle de mon roi et de la grande prêtresse. L'histoire commune et coopérative ne pourra avoir lieu que si des roitelets tentent d'éclairer le chemin des peuples.

Je crois que je suis prêt à vous suivre.

Je vais accompagner vos frères dans la mission, en espérant faire évoluer les visions de chacun sur les autres.

Je souhaite, bien sûr, parler à vos frères présents. C'est d'ailleurs le seul moyen pour qu'ils me laissent les accompagner... Mais j'ai l'impression qu'ils nous ont laissés à présent.

Oh ! Et une idée saugrenue m'a traversé la tête récemment : j'ai rencontré au sein de le délégation qui s'est rendue auprès de mon roi, des membres du Clan des Roses. Ils m'ont paru ouverts. Je me demandais si je serais autorisé à contacter Selena Draghronce afin de rejoindre sa guilde.

Et, enfin, une faveur, s'il vous plait : avant de partir, si vous pouviez m'autoriser à passer chez un marchand afin d'étoffer un peu mon accoutrement, ce serait formidable. Je ne suis pa riche mais, dans des contrées hostiles, le moindre détail peut sauver la vie."


Le Loup appréciait le roi Nernuel Orn. Il pourrait sûrement faire beaucoup si ce personnage le soutenait. Sa sagesse était fantastique.
Alneor Alda Maika :

Citation :Bien entendu, je n'y vois pas de problème, du moins pour un passage en boutique, pour ce qui est de la guilde, s'ils vous acceptent en leur sein... nous en reparlerons. Allez maintenant, et, j'espère vous revoir... et vivant qui plus est Wink.
Le Loup :

Citation :Le Loup avait bien compris la dernière phrase du roi : l'entretien était terminé.
Cependant, il souhaitait encore lui dire deux ou trois choses :

"Roi Orn,

Avant de partir, je souhaitait encore vous entretenir quelque peu.

Tout d'abord vous informer que j'ai envoyé une missive à Selena Draghronce afin d'intégrer la guilde du Clan des Roses. J'attends sa réponse mais je lui ai spécifié qu'il me faudrait votre accord avant d'intégrer la guilde si tant est que je sois accepté.

Je voulais aussi vous informer que je vais envoyer une missive à l Grande Prêtresse ainsi qu'à Arteo afin de les tenir informés de ma situation, de mes actions et de mes choix.

Enfin, et même si je n'ai rien à vous dire à ce sujet, je ne pourrais vivre tranquillement sans vous avoir supplié de reprendre contact avec Thereus afin de tout faire pour construire la paix entre nos deux peuples, si différents mais si complémentaires.

Je vais rejoindre le village maintenant. J'espère aussi vous revoir... et dans un moment où la suspicion n'existera plus entre nous.

Veillez bien sur votre peuple et sur notre forêt."


Sur ces mots Le Loup s'éloigna pour écrire ses missives. A l'une et à l'autre, il relata ses aventures depuis qu'il avait quitté ses amis Afiralia et Allart, puis il termina chaque missive par des mots plus personnels.

A la Grande Prêtresse tout d'abord, il fit une description des plus détaillées de tout ce qu'il avait vu à Mitriath, ne manquant pas de s'extasier sur la beauté de la ville. Puis il termina sa missive ainsi :

"J'avais déjà fait parvenir un plis à notre roi mais elle a dû s'égarer et je n'ai pas reçu de réponse. Je n'ai donc pas pu transmettre un éventuel message officiel au roi Orn. Je continue à tenter d'œuvrer pour la paix et, pour cela, j'ai demandé à intégrer le Clan des Roses, dirigé par Selena Draghronce, la sylvaine de la délégation que vous aviez soignée et avec qui vous aviez longuement discuté. Elle a l'air de souhaiter la paix autant que moi et je pense, qu'ensembles, avec votre aide et celles de nos souverains, nous pourrons, faire aboutir une paix durable et un réel respect entre nos peuples.
N'hésitez pas à rapporter cette missive à notre roi.
Très respectueusement,
Le Loup"


La fin du plis pour Arteo était un peu différente. Il fallait lui explique pourquoi il souhaitait changer de guilde :

"Enfin, cher Arteo, je vous informe que j'ai demandé à intégrer la guilde du Clan des Roses.
Soyez certain que je n'ai nul envie de quitter l'Irih Aletheria, mais je dois poursuivre mon chemin vers la paix, et je pense que le meilleur moyen d'y arriver est de partager beaucoup plus avec les sylvains afin qu'un jour prochain nos deux peuples en viennent à se respecter et à s'apprécier.
Je n'ai, à cette heure, pas reçu de réponse de Selena Draghronce mais ne manquerais pas de vous tenir informé.
Comme c'est vous qui m'avez poussé à devenir "ambassadeur" auprès du peuple sylvain, je sais que vous comprendrez ma démarche.
A très bientôt,
Le Loup"
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#57
Le Loup :

Citation :Surprise ! A la sortie du village, ils sont la. Selena Draghronce aussi.

[Image: 20120421.png]

Le Loup s'avance, intimidé, ne sachant que dire.
Il tente un rapprochement en apportant la Faveur d'Aletheria à Eärendil Celebrian qui parait fatigué.
Il se dandine d'une patte sur l'autre en attendant un geste amical ou hostile. Il est tétanisé par l'ampleur de sa tâche.
Citation :Nobles Elfes Sylvain,

Je me présente à vous après avoir échangé avec votre roi. Celui ci m'a autorisé à vous accompagner dans votre mission au village des démonistes.

Il va sans dire que, si vous n'acceptez pas ma présence, je ferais demi tour.

Pour me présenter, je suis, comme vous le voyez, un centaure. Je suis habité par le désir de créer puis maintenir la paix entre nos deux peuples afin de nous unir contre les forces mauvaises qui menacent notre vie quotidienne ainsi que notre forêt. Je tente pour cela de faire partager un respect mutuel qui nous permettra dans l'avenir, je l'espère, de fonder une amitié durable.
Selena Draghronce, ici présente, devrait pouvoir vous confirmer que je n'ai pas d'intentions belliqueuses à votre égard.

Après avoir récupéré les corps des centaures morts au village des bûcherons, j'ai décidé de me rendre dans votre capitale afin d'y rencontrer votre roi et de lui présenter ma vision. Il m'a reçu et nous avons pu échanger nos points de vue. Ayant, je pense, réussi à le convaincre de ma bonne foi, il m'a autorisé à me joindre à vous si vous en êtes d'accord.

J'ai de bonnes compétences pour soigner les maux ainsi que pour redonner de l'énergie à ceux d'entre vous qui pourraient en avoir besoin. Mais je sais aussi me battre si les circonstances l'exigent : le cadavre du bandit, à vos pieds, en est la preuve.

Je m'engage, enfin, à ne pas attaquer un elfe sylvain tant que celui ci n'aura pas été à l'origine d'une agression gratuite envers un centaure. Si cela devait arriver, et avant de défendre vaillamment le représentant de mon peuple, je ferais tout pour faire cesser la bataille sans effusion de sang supplémentaire avant de me ranger du côté de l'agressé, non sans avoir prévenu à l'avance.

Dans l'espoir d'une réponse positive, je suis prêt à répondre à vos questions.
Renard :
Citation :Le roux ne pouvait s'empêcher de dévisager ce centaure comme si c'était la première fois qu'il en voyait un... Une seconde... Ha, si. C'était bien la première qu'il en voyait un. En tout cas celui ci avait l'air amical. Tout du moins l'était-il vis a vis des elfes syvains, songea-t-il en jetant un coup d'oeil au cadavre du bandit. Il avait trouvé plus fort que lui et ça lui avait couté la vie.

-Pour ma part je dois avouer que je n'ai jamais vu de membre de votre peuple... Fit-il en s'approchant de lui, curieux. Et je suis plutôt content d'avoir affaire à quelqu'un d'aussi pacifique que vous ! Ajouta-t-il en riant.Et puisque l'heure en est aux présentations... Je me nomme Liska, mais vous pouvez m'appeller Renard. Ou autrement, c'est comme vous voulez ! Par contre je crois que vous ne nous avez pas donné notre nom...

Il s'arrêta là, sondeant soudain à la foule de questions qu'il avait envie de poser au centaure. Certaines était stupides et triviales. "Comment ça fait de marcher avec les quatre jambes d'un cheval ? A quoi ressemble votre capitale ? Vous vous ressemblez tous ?" D'autres par contres, étaient peut être moins idiotes. Il se demandait entre autres si les autres centaures étaient aussi bien disposés et si il serait possible de s'allier sans heurts avec eux contre les démonistes, et les Elendaë... Mais étrangement, les questions les plus bêtes étaient celles qu'il préférait et qui lui venaient le plus facilement en tête. "Ha, arrête, t'es trop curieux !" se morigéna-t-il intérieurement... Plus tard, les questions stupides.
Le Loup :

Citation :Enchanté, Renard.

Oh, je suis désolé, je me nomme Le Loup, nous sommes presque cousins. Je pensais m'être présenté. Un oubli regrettable.
Selena Draghronce :

Citation :Selena fit un petit geste de la main au centaure.
-Bonjour Le loup! Je suis heureuse de te revoir! Comment te porte tu? Et comment se porte Arteo? Et la Grande prêtresse? Ne t'inquiète pas, tu ne fera pas demi-tour: le clan te veut bien à nos côtés(Il a juste besoin d'un peu de temps pour t'adopter et faire de toi un vrai membre de notre groupe) et les hérauts sont vraiment cool! Je regrette un peu que Nivalis soit pas là pour représenter sa guilde, mais Liska est tout de même présent! Tiens d'ailleurs, vu que Renard posait la question...
Selena prit une voix un peu plus forte.
-Je vous présente à tous Le Loup! Un chamane centaure. Il est très gentil et il lance d'excellent sorts défensifs. D'ailleurs, maintenant Le Loup m'a prouvé qu'il était également capable d'envoyer quelques bonnes vagues pour terrasser un ennemi gênant!
Le Loup :

Citation :Heureux de te revoir également. Je me porte très bien après les bons soins de votre roi.
Pour ce qui concerne Arteo et la Grande Prêtresse, je n'ai pas de nouvelles depuis un moment, je leur ai envoyé une missive hier et j'attends leur réponse.
Aux dernières nouvelles Arteo était dans les montagnes du nord afin de combattre un monstre avec la plupart des membres de l'Irih Aletheria.
La Grande Prêtresse, quand à elle, attendait les corps de nos bûcherons morts. Ils ont dû arriver en ville maintenant...

Je suis ravi de vous rencontrer, toutes et tous. C'est un soulagement que de voir des visages avenants.

Grâce à votre roi et à votre professeur de magie, j'ai pu faire quelques progrès au niveau de la magie des éléments, je suis Emissaire des esprits maintenant. Je peux effectivement être agressif si mes amis sont en danger mais je préfère de loin le soutien aux combattants.

Je n'imaginais pas être adopté si vite, simplement ne pas me faire repousser afin d'avoir un peu de temps pour prouver ma bonne foi et mon désir d'unification.

Merci de m'accueillir. Je ne vous décevrais pas.
Citation :Après une rapide discussion avec les sylvains, et aidé par Selena, Le Loup est accepté dans le groupe. Rien n'est gagné pour autant......

[Image: 20120422.png]
Citation :Le Loup commençait à être rassuré : deux des guildes des elfes sylvains annonçaient aux hauts elfes qu'il fallait le considérer comme l'un des leurs.

Peut être que, au final, ses efforts n'allaient pas être vains.

Le moral renforcé, il se promit de poursuivre ses efforts jusqu'au bout quoi qu'il lui en coûte.

[Image: 201204222.png]
Séléné :

Citation :La Grande Prêtresse parcourut rapidement la missive de Le Loup. Enfin des nouvelles. Il allait bien, n'était pas blessé et semblait avoir noué contact avec les elfes sylvains. Même plus que des contacts... Il voulait rejoindre un groupe elfe. Elle était ravie. Mais le Roi n'allait peut-être pas penser la même chose. Elle devait voir Thereus. En ces temps troublés, s'il avait reçu un pli de Mithriat, il l'aurait mis de côté, ne jugeant pas comme important ce genre de nouvelles alors que les démons menaçaient Ecridel.

Majesté, dit-elle en rentrant dans le palais. Auriez-vous reçu un message de Mithriat ? Le Loup m'a contacté et m'a signalé vous avoir contacté.

Thereus soupira et fouilla dans un petit tas de lettres... non prioritaires à ces yeux.

Oui, j'ai bien un message de Mithriat, mais c'est une écriture elfique dessus. Il va donc bien ? demanda-t-il, en décachetant l'enveloppe.

Citation :"Je souhaite profiter de mon séjour pour tenter de rapprocher nos peuples. A l'heure actuelle, n'ayant aucun mandat de votre part, je ne peux parler qu'en mon nom.
M'autorisez vous à poursuivre ? Souhaitez vous que ma visite revête un caractère plus officiel et que j'aie un rôle de représentant de notre peuple ? Souhaitez vous que je parle en votre nom ? Quels sont les messages que vous souhaitez, éventuellement, que je transmette ? Avez vous d'autres souhaits ou exigences ?
Je fais, actuellement, tout mon possible pour que mon séjour ne pose de problème à aucun des deux peuples. Cela m'est d'autant plus facile que les elfes sont un peuple cultivé et qui aime la forêt autant que nous, bien que de façon différente.

Pouvez vous rassurer mes compagnons lorsque vous les verrez, s'il vous plaît ? J'imagine qu'ils se demandent si je suis toujours en vie.

Je vous transmets mes respects et ma loyauté les plus sincères.

Le Loup"

Ainsi, au lieu d'envoyer un espion, nous avons peut-être envoyé un diplomate... pourquoi pas ? C'est peut-être une solution, mais il y a des affronts que nous ne pouvons tolérer. Ne serait-ce pas l'un des vôtres, ce centaure ? Il parle comme vous, prêtresse. Il veut la paix entre nos peuples. Mais ce que je peux simplement voir, c'est une tolérance. Il faudrait que je contacte l'ensemble des centaures pour avoir leurs avis avant de m'atteler à une telle démarche.


Il sortit du papier et écrivit une missive rapide.

Citation :Seleron, Le Loup. Votre volonté de créer un climat de paix n'est peut-être pas une mauvaise chose. Vous parlez comme certaines de mes conseillèrent qui prônent le calme et la tempérance. Je vais donc demander à l'ensemble du peuple centaure s'il est prêt à accepter une certaine tolérance. Il y a cependant des points qu'on ne peut laisser passer.
Aucune réelle alliance ne peut ressortir des discussions. Nous ne pouvons totalement nous fier aux elfes. Ils ont bafoué la déesse et les règles de diplomatie. C'est pourquoi, si nous ne pouvons obtenir réparation par une action discrète, je demande aux dirigeants de Mithriat réparation et condamnation des elfes qui ont commis de tels méfaits. Les modalités de la punition seront discutées entre leur roi et moi-même.
L'établissement de frontières nettes devra être établi et approuvé par la majorité des citoyens de nos deux peuples. Une fois ces frontières établies, si vous réussissez, il y aura des mesures à prendre vis à vis des habitants de nos deux cités qui pénètrent dans nos territoires respectifs.
Il y aura sûrement d'autres points à mettre en place.
Par cette lettre et cette signature, et avec la bénédiction d'Aletheria, représentée par la Grande Prêtresse ici présente, je fais de vous le diplomate centaure, envoyé à Mithriat.
Qu'Aletheria veille sur vous.

Thereus
La Grande Prêtresse approuva la lettre et apposa sa signature. Etait-ce un cadeau empoisonné ? Le futur seul le dirait.
Répondre
#58
Le Loup :

Citation :Le Loup lut la missive une première fois. Il fut désemparé : le roi l'envoyait à une mort certaine.

Reprenant la missive après s'être calmé, il la relut posément et en tira des points positifs :

- certaines conseillères allaient, semblait il, dans le même sens que lui,
- le roi était prêt à faire un pas, petit certes, mais un pas en direction des sylvains,
- il était nommé "diplomate envoyé à Mithriat".

Que voulait dire ce titre ? Devait il se rendre à la capitale elfe sur le champs ? Il devait réfléchir avant d'agir.

Par contre, il se devait de répondre immédiatement à son roi. Il écrivit donc une courte missive :

"Majesté,
C'est avec une grande fierté que j'accepte la mission que vous me confiez. C'est un grand honneur et je ferais tout pour en être digne.
Je vais prendre contact avec le roi Orn au plus tôt afin de lui faire connaître vos intentions.
Je reste votre dévoué serviteur.
Respectueusement,
Le Loup"


La missive envoyée, il se mit à réfléchir aussi vite qu'il en était capable. Devait il poursuivre vers les cavernes afin de se rapprocher encore du peuple sylvain ou fallait il qu'il galope vers Mithriat afin de rencontrer au plus tôt le roi Orn ? Ne sachant quelle décision prendre (il avait, en fait, un peu peur de se retrouver en présence du roi maintenant qu'il savait qui il était. Et il se sentait bien au milieu des elfes marchant vers la bataille), il se décida à écrire une deuxième missive, pour le roi Orn cette fois :

"Majesté,
Je viens de recevoir une missive du roi Thereus.
Celui ci me nomme "diplomate centaure, envoyé à Mithriat".
Il me fait part de son accord pour assouplir sa vision vis à vis du peuple sylvain.
Il y met, par contre, des conditions dont je dois m'entretenir avec vous.
Je peux me rendre, si vous le souhaitez, au lieu qui vous conviendra, ou, si vous préférez, nous pouvons poursuivre par la voie épistolaire. Cette dernière présentant l'inconvénient de prendre du temps et de permettre des interprétations parfois catastrophiques sur le sens réel de ce qui est écrit.
Je me tiens à votre disposition.
Respectueusement,
Le Loup"


Cette deuxième missive envoyée, Le Loup s'abandonna à l'ampleur de sa tâche et s'endormit. L'aube apporterait son flot de solutions.
Citation :Le Loup se tourna vers ses nouveaux amis. Il ne pouvait leur cacher la nouvelle. D'autant qu'il n'était plus sûr de rester très longtemps avec eux.

"Mes amis,
Je viens de recevoir une missive du roi Thereus qui me nomme "diplomate centaure, envoyé à Mithriat".
Le contenu de cette missive est réservée, en priorité au roi Orn. Aussi, je ne vous en dévoilerais, pour le moment, pas la teneur.
Je vous informe que je viens d'envoyer une missive à votre roi afin de savoir s'il préfère me rencontrer ou procéder par messages.
Je serais sincèrement désolé si je devais être amené à vous quitter mais il est des missions que l'on ne peut pas refuser, surtout lorsqu'on les a cherchées.
Un long chemin reste encore à parcourir avant d'arriver à une confiance, un respect et une amitié sincères entre nos deux peuples, mais je veux y croire et nous y arriverons."


A peine avait il prononcé ces paroles qu'il s'endormit jusqu'au matin.
Arellwarn :
Citation :Le message du centaure m'est parvenu, et c'est d'une oreille attentive que j'ai enregistré ses mots. Au fil du deuxième jour, il a cru bon de nous avertir que son Roi le nommait diplomate. Cela devrait-il me rassurer ? Il est probable. Il lui a même été envoyé une missive de son dirigeant qui devrait arriver entre les mains du Roi Orn…

Je ne suis pas ou si, justement, je suis du genre méfiant, je ne peux m'empêcher de penser que finalement tout ceci semble bien ambigu. Pourquoi le Roi Thereus, n'a-t ‘il tout simplement pas envoyer la missive directement au Roi Orn ? Combien, même, Je suppose que ce Loup, n'est pas le seul Centaure digne de confiance. Pourquoi alors, envoyer un mot à celui qui nous escorte, pour qu'ensuite celui-ci si besoin est doive s'éclipser afin de remettre personnellement ce message a Fea Aldëon ? Sont-ils tous si compliqué chez les Centaure ? Pourquoi faire simple, quand on peut faire compliquer ? C'est parfois à se demander.

Non, finalement, je vais décider que ce dénommé Loup est quelque peu suspect, il ne tient qu'à lui de démontrer le contraire. C'est trop facile. Il est possible que je me trompe, mais pour l'heure je préfère rester sur mes gardes.

***

Un autre jour est passé, pour le moment, aucune autre nouvelle, peut-être que d'ici le crépuscule, alors, les choses prendront un autre contexte. J'hésite un instant … En l'état actuel des choses, il est possible que je ne sois pas de taille à pouvoir exposer mon point de vue. Il faut dire, c'est bien la première fois que je m'affilie à une mission de ce genre. Mais je crois tout de même qu'il va me falloir délier mes lèvres.

« Excusez-moi Centaure, Savez-vous déjà si vous devez faire demi-tour pour quérir les paroles du Roi Orn personnellement ? Je préfère vous demander, pas que je me retrouve au dépourvu, si soudainement vous disparaissiez. »
Le Loup :

Citation :Le Loup éclata de rire en entendant les paroles de Arellwarn.

"A cette heure, je n'ai rien reçu. Mais je vous promet de vous prévenir avant de m'éclipser si je devais être amené à le faire.
Je comprends votre froideur, mais, si je vous ai informés c'était uniquement pour la raison suivante : je tente de m'intégrer à un groupe dont je ne connais pas le fonctionnement et j'essaie simplement de faire en sorte que mes faits et gestes ne soient pas mal interprétés.
Qu'auriez vous dit (ou pensé) si, ayant averti que je vous accompagnais, j'étais parti sans prévenir et sans en donner la raison ? Cela aurait été quelque peu discourtois me semble t il."
Renard :

Citation :-Pour ma part, je trouve ça très courtois de votre part, je comprends pourquoi vous êtes choisis comme diplotame.fit le roux avec un sourire. J'espère néanmoins que vous n'aurez pas à nous quitter trop vite.
Arellwarn :
Citation :Sait-il seulement, qu'il n'est pas le seul à essayer … Je ne préfère même pas aller au bout de ma pensée, car finalement, je sais pertinemment ou tout cela va me mener. Pour finir, c'est un soupir qui s'échappe de ma bouche. Cependant je rajoute tout de même une phrase.

"Heureuse que de constater que cela vous fasse rire. Je crois que vous n'avez pas saisi le sens de mes paroles. C'est souvent ainsi, je ne vous en tiendrai donc pas rigueur. Et je dirais donc, que vous avez sans doute raison."

Je termine par un hochement de tête à l'encontre de l'étranger.

Bien, au moins, je sais ou mes pas me mènent, c'est une bonne chose en l'heure actuelle.
Le Loup :
Citation :"Je vous prie de bien vouloir m'excuser si je n'ai pas compris le sens de vos paroles.
Voyez vous, je ne connais pas votre culture et c'est ce genre de malentendu que j'essaie d'éviter en annonçant et tentant d'expliquer à l'avance ce que je vais faire ou dire.
Pour votre information, Alneor Alda Maika a répondu à ma missive et me conseille de poursuivre ma route avec vous.
Je poursuivrais mes pourparlers avec elle et votre oi par la voie épistolaire.
Je vous présente encore une fois mes excuses."


Ca y était, il avait commis un impair mais il n'avait pas compris pourquoi. Il lui faudrait encore beaucoup de temps pour comprendre le subtilités des elfes sylvains. Mais il s'y était préparé et il poursuivrait ses efforts autant qu'il le fallait.

"Au fait, si l'un d'entre vous a besoin de soins, est fatigué ou a besoin de mana, n'hésitez pas à faire appel à moi. Je ne vois pas tout..."
Répondre
#59
Alneor Alda Maika :

Citation :Lorsque la missive arriva au palais, le roi était, comme souvent... absent. La missive traitant apparement de relations diplomatiques, elle fut apportée à Alneor Alda Maïka qui fut quelque peu surprise :

Salutations,

Le Roi Orn n'étant actuellement pas présent à Mitriath, il serait préférable que cet échange ait lieu par voie épistolaire.

Vous avez par ailleurs toutes mes félicitations pour votre nomination,

Que les esprits vous gardent,

Alneor Alda Maïka
Le Loup :

Citation :Le Loup pensa : avec les elfes, au moins, ça ne traîne pas. Si le roi ne lit pas il y a quelqu'un pour le faire..... Mais il s'en voulu tout de suite, de quel droit pouvait il se permettre de juger le roi Thereus ? Mais la n'était pas la question, il fallait répondre au plus tôt à Alnor Alda Maika.

Il l'avait rencontrée lorsqu'elle avait accompagné la délégation de sylvains. Elle avait une grande autorité et paraissait être sage et avisée. Sans sa présence, la délégation aurait tourné au bain de sang.

"Noble dame,

Je vous remercie pour votre réponse.

Je vais essayer de retracer la pensée du roi Thereus tout en y apportant les éclaircissements que je penserais nécessaires.

Si quelque chose vous choque, n'en prenez pas ombrage et indiquez le moi : il est possible que je me sois mal exprimé.

Vous étiez présente en notre palais, avec la délégation de votre peuple. Aussi, vous avez pu sentir la tension qui régnait à ce moment la.

Si le roi Orn ne vous en a pas parlé, je vous informe que je suis venu en votre capitale pour parler de paix entre nos deux peuples. Ceci en mon nom et sans l'accord de mon roi. Le fait qu'il m'ait nommé diplomate nous indique que sa vision des relations entre sylvains et centaures est en train d'évoluer. Où, tout du moins, qu'il laisse une chance plus grande à la paix que lorsque vous êtes venue le rencontrer.

Le roi Thereus, dans sa missive, m'indique que je parle comme certaines de ses conseillères. Une bonne chose de mon point de vue, car cela prouve que d'autres centaures souhaitent la paix avec les elfes sylvains.

Voici pour les points positifs et qui prouvent que la vision des centaures sur le peuple sylvain est en train d'évoluer. Pour les points qui peuvent mettre un frein au rapprochement et qui doivent être discutés et tranchés entre les deux rois, soit directement, soit par mon intermédiaire, les voici :

- Après le massacre du village de bûcherons, le vol d'un livre sacré durant votre délégation et l'attaque gratuite, par l'un des membres de la délégation, d'un centaure, le roi Thereus reste sur ses gardes et n'accordera pas facilement sa confiance. Il en va de même du roi Orn à notre égard d'ailleurs.
- Il n'est donc pas question, pour le moment, de parler d'alliance mais d'accord bilatéraux.
- Le roi Thereus exige la punition des elfes qui ont commis le vol (déesse bafouée) et l'attaque (règles de la diplomatie ignorées). Il est prêt à discuter avec le roi Orn des modalités de la punition.

Voici pour ce qui est des pré requis à une poursuite des discussions. Je développerais la suite des demandes de mon roi si nous pouvons, déjà, nous entendre sur les points décrits plus haut.

Avec tout mon respect,
Le Loup"


Il avait tenté d'y mettre les formes, de faire passer le message de son roi, et de rester honnête, ce qui lui avait bien servi jusqu'à présent.

Il n'avait plus qu'à attendre, dans l'angoisse, la réponse du peuple sylvain.

En parlant d'angoisse, il arrivait à la grotte :

[Image: 20120423p.png]
Arellwarn :

Citation :Les excuses qu'il profère me font sourire. Même qu'il tente de se justifier, il n'a pas lieu de le faire, cependant, j'apprécie tout de même les efforts qu'il fournit. Je l'avoue, il est probable, non, il est plus que certain que j'aime à chercher la petite bête.

" Je vous remercie pour votre réponse Centaure. Et entre-nous, vous n'avez pas à vous excusez plus d'une fois. "

Il redouble de prévenance. Nous voilà donc assuré de parcourir le reste du chemin sans la moindre encombre...

J'y ferai part, si toutefois, je me retrouverais au seuil de mes possibilités...
Le Loup :

Citation :"Bien compris, Arellwarn. Allons, maintenant."
Citation :Ca y était :il était entré dans la grotte.
La caverne était très obscure et remplie de nains et de sylvains qui se pressaient pour rattraper l'avant garde haut elfe.

Il n'avait pas reçu de réponse à la missive envoyée à Alnor Alda Maika. C'était logique, il n'y avait qu'une journée qu'elle avait été envoyée. Par contre, ce qui l'inquiétait, c'était qu'il n'était pas sûr que la réponse, une fois envoyée, lui parvienne, dans ces cavernes. Il verrait bien, pour le moment, il fallait avancer.

[Image: 20120424.png]
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#60
Se dirigeant vers le goulot, au bout de la grotte, Le Loup se retourna pour observer qui le suivait. Qu'elle ne fut pas sa surprise en apercevant Afiralia :

[Image: 20120428.png]

"Bonjour Afiralia, comment vas tu ? Et Allart ? Je suis heureux de te revoir."

Se tournant vers les Elfes :

"Mes amis, je vous présente Afiralia. Nous étions ensembles pour récupérer les corps de nos bûcherons.
Afiralia, je te présente Selena Draghronce, Yava, Aryalis An'dolan. Ils m'ont accepté dans leur groupe pour venir ici."
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Atteindre :