Pour la mémoire de nos Frères

[Séléné]

La Grande Prêtresse avait raccompagné des elfes jusqu'au petit village d'Entha'Kaldora. Sur le trajet, elle avait appris à connaître des elfes qui démontraient que la guerre n'était pas la seule relation possible avec les habitants de Mitriath. Sur le chemin du retour, elle envoya quelques messages au temple d'Aletheria. Le lendemain, une prêtresse lut cette missive sur la place publique de la capitale.

Moi, Grande Prêtresse d'Aletheria, rentre à Nael'Kaldora sous peu. Maintenant que les tensions entre elfes sylvains et les enfants de la Lune se sont calmées, vient le moment d'honorer nos morts. C'est pourquoi, lorsque je rentrerai, j'aimerai que des Centaures, qui veulent servir leur mère et ses desseins se présentent pour aller chercher les corps de leurs frères et sœurs disparus dans ce village. Que leurs corps soient ramenés, lavés de leur sang et, lors d'une Lune pleine, nous pourrons honorer les rites funéraires et permettre à leurs esprits de reposer en paix, par la grâce d'Aletheria.

Puis, elle rentra dans l'enceinte du temple, sans rien ajouter.

[Séléné]

Rentrée à Nael'Kaldora, la Grande Prêtresse apprit que nul centaure ne s'était proposé pour récupérer les corps des centaures, morts dans d'affreuses circonstances. C'est, peinée, qu'elle se présenta elle-même devant les citoyens.

Seleron à tous. Je croyais que nous étions un peuple soudé mais visiblement, non... Nul d'entre vous n'a accepté ou s'est proposé pour récupérer les corps de nos frères. Nul d'entre vous ne veut permettre à leur âme de s'en aller en paix et d'être éclairés à jamais par la lueur de notre déesse. Cela m'attriste. Je relance une dernière fois mon appel pour aller récupérer les corps des habitants du petit village proche du territoire de Mitriath.

[Afiralia]

Afiralia était confuse et profondément honteuse.
Avec tous les événements qui s'étaient passés ses derniers jours (la délégation elfique, son "accident" magique, son entrée dans l'Irih Aletheria, le vol des livres de magie par un elfe), elle s'en voulait violemment d'avoir oublier un pariel évènement.

Et malgré son désir puissant de suivre les membres de sa guilde vers l'aventure, son sens du devoir était le plus fort, aussi avait-elle décidé de faire demi-tour et de revenir à la cité à toute allure, en priant la déesse que le groupe ne soit pas parti sans elle, car alors jamais elle ne se pardonnerait pour avoir manqué à l'appel de la Grande prêtresse, et donc de la Lune elle-même.

[Esus Orl'fenn]

Parti explorer la chaîne des Relicanth depuis presque une semaine, Esus avais le sang glacé, non pas par le froid mordant du grand nord à haut altitude mais par l'annonce de le Grande Prêtresse sur le fait que personne ne se soit proposé pour récupérer les dépouilles de nos frères morts par la faute des elfes.
Sa mission d'exploration n'était pas tout à fait fini mais si personne ne se fessai connaître au près de la Prêtresse pour récupérer les corps se serai lui qui irai personnellement.

[Afiralia]

Afiralia déboula dans le temple, essoufflée, faillant glisser sur le dallage éclatant et s'étaler de tout son long devant la magnifie statue d'argent érigée en l'honneur de sa déesse.

Elle soupira de soulagement en apercevant la Grande Prêtresse. Visiblement, le groupe n'était pas déjà parti, elle avait donc encore une chance d'accomplir son devoir de fille d'Aletheria.
Elle s'étonna de ne voir personne à part les prêtresses, mais décida de reporter cette question à plus tard.

Rouge par l'effort et la honte, elle tenta tant bien que mal de récupérer son souffle et d'essayer d'arranger ses cheveux afin de se donner une allure un minimum convenable avant d'aller se présenter à la Grande Prêtresse... Sans succès.
Agacée de ses échecs répétitifs, elle décida d'abandonner, puis prenant une grande inspiration s'approcha de la splendide femme centaure qui incarnait la présence de la déesse au sein de la ville.

La druidesse était que plus intimidée, tant elle admirait cette femme, qu'elle considérait comme l'être le plus proche de la Lune... Et en ressentait également une certaine jalousie.

Chassant cette dernière, elle s'inclina très respectueusement devant la Grande Prêtresse, et bégéyant, tenta d'articuler les mots suivants tout en gardant les yeux rivés au sol, tant son repsect était grand:
-Se-Seleron Gr-Grande Prêtresse, je me no-nomme Afi-fi-firalia, de l'Ir-r-rih Aletheria.
Je me pré-présente à vous pour-pour répondre à votre appel et aller cher-chercher les corps de nos frères et so-oeurs.
Je vous pr-pr... prie de me laisser me joindre au grou-grooupe chargé de cette no-noble mission.

Se maudissant intérieurement de son incapacité à prononcer un discours compréhensible, et se mordant la lèvre inférieur devant son impuissance, et arriva néanmoins à ajouter avec moins de tremblements dans la voix:

Un autre membre de ma guilde, nommé Le Loup, devr-vrait également nous re-rejoindre très bientôt, et j'aimer-rais que nous attendions son arr-arrivée avant de partir, si cela ne vous-vous dérange pas...

Afiralia garda la tête baissée, attendant la réponse de la Prêtresse.

[Allart]

Allart venait justement de rentrer à la capitale pour porter à la connaissance du Roi qu'il venait d'être attaqué par un sylvain de la délégation.

Le centaure apprit qu'une cérémonie funéraire allait être donnée en la mémoire des centaures tués. Allart avait eu plus de chances et il trouvait normal d'honorer leur mémoire.

Entrant dans le temple et se courbant, il offra ses services à la Grande Prêtresse.

[Esus Orl'fenn]

En attendant que des personnes puissent avoir le temps de répondre à l'appel de la Grande Prêtresse pour aller récupérer les corps de nos frères et sœurs défunts, Esus et quelques-uns des Crindurs avaient continué l'exploration des hautes montagnes du nord. Après une journée de marche supplémentaire ils purent voir, sur certains affleurements de roche, de toutes petites veines d'argent, trop petites pour être exploité, mais à mesure qu'ils avançaient le nombre et la taille de ces veines grandissaient, jusqu'à qu'ils puissent voir l'entrée d'une petite grotte, surement était-elle utilisé autrefois pour l'extraction du métal lunaire par les nains.

Puis Esus apprit qu'enfin des centaures de la guilde Irih Aletheria c'étaient proposé pour aller dans le village détruit par les elfes, cela réchauffât enfin le cœur du centaure et le soulageât d'un lourd fardeau car le village était à plusieurs semaines de sa position actuelle, les corps auraient eu le temps d'atteindre une décomposition avancée.
Esus n'avait pas pour autant arrêté de penser aux défunts et à la cérémonie de leur inhumation, il pouvait encore se rendre utile. Si nous voulions que la cérémonie soit digne de ce nom il fallait de l'argent en assez grande quantité, or tout le monde sait que nos réserves en argent se font de moins en moins grandes depuis que les gobelins se sont installés dans les collines où nous extrayons notre argent. Si lui et ces camarades allaient explorer la mine découverte et pouvaient en extraire de l'argent cela permettrai de faire une cérémonie dans les règles et de décorer les tombes pour faciliter le voyage de leur esprit jusqu'aux côtés de notre Mère.

[Le Loup]

Le Loup avait entendu l'appel de la Grande prêtresse.
Il ne comprenait pas. Il y avait quelques temps déjà, en présence de la délégation Elfique, il avait proposé au Roi de s'occuper des corps des Centaures assassinés mais il n'avait pas eu de réponse. Il en avait déduit (à tort apparemment) que les gardes feraient le nécessaire et était parti en exploration avec sa guilde.
Mais, même s'il ne comprenait pas, il ne pouvait ignorer un appel de la Grande Prêtresse.
Il n'hésita pas une seconde et utilisa sa pierre de pouvoir pour rentrer en ville au plus tôt et se dirigea vers le temple où Afiralia devait l'attendre......

[Le Loup]

S'étant regroupés et n'ayant pas reçu d'instructions supplémentaire de la Grande Prêtresse, Allart, Afiralia et Le Loup se préparèrent à partir vers le village.

[Esus Orl'fenn]

Après quelques jours de marche supplémentaires, le groupe de centaure arriva enfin en bas de la vallée où se trouvé la mine d'argent. Les minerais n'étaient plus très loin.
Mais une fois à l'intérieur le groupe se fit attaquer par des bêtes souterraines, des Krytchr et des Chauve-Souris des Glaces, communes dans ce genre de mine abandonnée. Enfin pas si abandonné que ça, en effet notre plus gros problème venait d'arriver, des nains alertés par le combat firent leur apparition, nous bloquant le passage et disant que ces tunnel était très dangereux et que les étrangers devaient avoir l'autorisation du propriétaire de la mine, le seigneur Lognar.
Les crindurs ne voulaient pas d'altercation avec les nains, ils s'arrêtèrent alors à l'entrée d'un tunnel et envoyèrent un message à ce Lognar, espérant qu'il donne son autorisation en échange de leurs services pour sécuriser sa mine.
Surveillé par les nains, le groupe commença alors une longue période d'attente dans l'espoir de pouvoir resortir de la mine, le sac rempli d'argent.

[Esus Orl'fenn]

La réponse ne se fit pas attendre si longtemps que le centaure ne le pensais. Le propriétaire avait déjà répondu positivement à la requête d'Esus, mais sous condition. La condition était que temps que la mine ne serai pas vidée de toutes ces créatures destructrices.
Esus continuai alors de correspondre avec le Seigneur Nain afin de ramener à temps l'argent pour la cérémonie. Il se demandait donc où en était la Grande Prêtresse ? de combien de temps il disposait pour ramener les minerai ?

[Esus Orl'fenn]

La mission dans la mine avait été fatal à Esus, il avait reçu plusieurs coups violents de la part d'une chauve-sourie dominante. Mais la grande Aletheria, par sa grâce et voyant qu'il était mort pour le salut de l'esprit de plusieurs de ses filles et fils, renvoya Esus dans le monde des vivants, dans le grand temple d'Aletheria à Naël'Kaldora.
Esus, encore comateux, écarquilla les yeux et vit l'une des prêtresse au dessus de lui, lui prodiguant les soins nécessaires à sa convalescence. C'est alors qu'il se débattit légèrement, encore endolori par ses blessures, et commença à dire à la prêtresses qui s'occupait de lui:
Laissez moi, je ne mérite pas la cadeau qu'Aletheria m'a fait, j'ai échoué dans ma mission, je n'ai pas réussi à ramener l'argent que j'avais promis pour l'enterrement des notre et maintenant que je suis là le nain n'honora pas sa promesse ou il ne nous les fera parvenir bien trop tard.
Sur ces mots Esus tourna la tête d'un coté et de l'autre, cherchant quelqu'un du regard:
Où est la grande prêtresse ? Elle et nos frères ne sont pas encore revenus ? peut être ai-je le temps dans ce cas d'aller dans les collines en récupérer, je dois partir sans tarder.

A peine pouvait-il se remettre sur ces quatre pattes qu'Esus se prosterna quelques secondes devant l'autel d'Aletheria
Je ne gâcherai pas la deuxième chance que vous m'avez accordé. Je mettrai tout en œuvre pour ramener l'argent nécessaire à enterrer mes frères et mes sœurs dignement avant qu'il ne soit trop tard.
Il sorti ensuite précipitamment du temple et pris la direction de la sorti Est des la ville en quête de minerai d'argent.

Mais à peine avait-il fait quelques mètres qu'un messager s'approcha de lui:
Ah vous voilà enfin, cela fait maintenant quelque temps que je vous cherche. Un dénommé Lognar Craggensson m'a demandé de vos faire parvenir ce billet.
Esus prit le billet et commença sa lecture, après quelques secondes Esus devint beaucoup plus apaisé, Aletheria était encore et toujours à ses cotés. Le message disait que Lognar avait envoyé, en direction de Naël'Kaldora, les minerai d'argent qu'il avait gagné en nettoyant la mine du nain. L'argent arriverai surement à temps pour l'enterrement et cela ravissait son cœur.

[Le Loup]

L'expédition arrivait aux abords de la ville. Les curieux avaient pu voir que, sur les trois centaures partis, seuls deux étaient de retour... Ils étaient accompagnés de trois Sœurs du Silence et ils tiraient deux chariots alors qu'ils n'étaient partis qu'avec un seul.

Ceux qui les virent en premier se précipitèrent afin de leur demander ce qui leur était arrivé, pourquoi n'étaient ils que deux à revenir, pourquoi deux chariots, pourquoi........

Afiralia et Allart, soutenus par les Sœurs, expliquèrent que les premières informations iraient à la Grande Prêtresse et au Roi. Le reste des Centaures serait tenu informé rapidement des évènements de leur voyage..........

[HRP]Afin de gagner un peu de temps, je commence à recopier notre RP ici. Tant que la Grande prêtresse n'a pas été rencontrée, vous n'êtes pas au courant des tenants et aboutissants de l'affaire. J'indiquerais lorsque j'aurais terminé de recopier le RP afin de vous laisser, éventuellement réagir.[HRP]

[Le Loup]

Séléné :

Ainsi donc, ils étaient trois centaures à avoir changé leurs plans pour se diriger vers les terres elfiques pour récupérer les corps de leurs frères centaures. C'était peu, mais la Grande Prêtresse jugea que c'était suffisant. Un petit groupe n'allait pas risquer de créer des désordres chez les elfes. Il fallait encore qu'elle peaufine les derniers détails vis à vis des autorités elfiques mais le matériel était déjà prêt. Une charrette tirée par une paire de boeufs attendait patiemment. Elle s'approcha des centaures et leurs donna les dernières indications.

Le village perdu se situe un peu à l'est de Mitriath. Normalement des elfes vous attendront pour vous escorter mais il faut encore que je règle ce problème. Cette charrette va permettre le rapatriement des corps mais avant des les ramener, il faudra les nettoyer et les enduire de ce baume qui ralentira leur... pourrissement. Qu'Aletheria vous guide.

C'est alors que Démoléon se présenta à son tour.

Pour ma part, c'est une autre affaire qui m'amène. Je suis très intéressé par le sort de nos frères mais cela fait aussi trop longtemps que nous ne nous sommes pas dirigés vers le sud de la forêt de Kaldora. Le Roi Thereus désire que vous nous fassiez un rapport de votre voyage, pour que l'on puisse noter s'il y a des chemins intéressants et si nous avons quelque chose à craindre.

Ainsi, ils étaient donc prêts. Prêts à partir en territoire ennemi.

[Le Loup]

Allart :

Allart vérifia son matériel. Le centaure était prêt. L'idée que sa sécurité dépende d'elfes qui avaient trahi leur parole en venant à la capitale centaure ne l'enchantait guère mais le centaure était habitué aux risques.

Ce petit groupe de centaures allaient montrer ce que c'était avoir de l'honneur et du respect.

Allart s'attela à la charette mais de façon à pouvoir rapidement s'en libérer en cas de danger et se mis en route...

[Le Loup]

Afiralia :

Comptez sur nous pour accomplir pleinement et efficacement notre mission, Grande Prêtresse et Champion Démoléon.

Nous partons sur le champ afin d'arriver au plus tôt au village.

Sé Sé, Grande Prêtresse, Capitaine.

[Le Loup]

Le Loup :

Le Loup était prêt, les deux missions confiées étaient probablement dangereuses et le groupe bien faible pour entrer en territoire elfique. D'autant plus que ses compagnons n'avaient, à priori, pas que de bons sentiments vis à vis des Elfes. Il allait falloir gérer.

Mais le peuple Centaure avait besoin que ces missions réussissent et c'était un honneur que de servir le Roi et la Grande Prêtresse.

Le Loup se mit en route plein de confiance et avec la farouche volonté de réussir.Aletheria veillerait sur eux.

"Comptez sur nous ! Les corps de nos frères seront ramenés et traités avec tout le respect qui leur est dû. Nous ferons aussi notre rapport au Roi."

Ainsi donc, les dés étaient jetés. Il espérait que les Elfes les aideraient. Il avait écrit à Selena, en qui il avait toute confiance, afin de la prévenir de leur venue. Par contre, si Ulsiel Istaril se trouvait sur leur route, c'était un Elfe mort.

[Le Loup]

Le Loup :

Le voyage venait de débuter, il étaient sortis de la ville. Leur but était d'aller vers le village le plus vite possible en évitant les mauvaises rencontres, afin de ne pas prendre le risque de faire échouer la mission.

Il leur fallait avant tout éviter la grotte dite de l'aigle.

La route n'était pas très sûre Le Loup avait dû faire un détour afin d'essayer d'éviter un feu follet et il avait été contraint de tuer une vipère.

Rien de bien méchant pour le moment mais il fallait rester vigilants.

[Le Loup]

Allart :

Allart avait rattrapé ses deux camarades. Comme l'avait proposé Le Loup, il lui passa la charrette afin que le guerrier puisse être à prêt en cas de besoin.

[Le Loup]

Le Loup :

La progression se poursuivait sans encombres. Le Loup avait hésité à ralentir pour attendre ses amis, mais, visiblement, ils se déplaçaient plus vite que lui. Il ne servirait donc à rien, si ce n'est de les ralentir pour la suite, de lever le sabot.

Il était entré dans la partie la plus profonde de la forêt. Ils n'en sortiraient pas avant d'apercevoir la rivière Loreline.

Il allait falloir redoubler de prudence : la visibilité était limitée et l'on ne savait jamais ce qui pouvait se cacher dans ces sombres sous bois.......

Afiralia et Allart avaient brusquement changé de direction : ils allaient droit sur le feux follet.

Le Loup hésita, il ne pouvait pas poursuivre seul et il ne pouvait pas se permettre de perdre un de ses compagnons.

Il se précipita pour leur porter secours. Le feux follet était devant eux, il avait déjà subit des attaques. Il fallait l'achever.

[Le Loup]

Allart :

Allart suivait Afiralia , Le Loup étant en tête. Il chechait un guet pour traverser la rivière et déboucha là où les centaures avaient creusé un canal pour amener l'eau dans la grotte de l'oiseau de feu. Le groupe avait longer la rivière bien plus que prévu. Un feu follet était visible à quelques distances mais ne semblait pas bouger.

S'il ignorait le groupe, les centaures en feraient de même. Sinon, ce n'éait pas le premier feu follet a goûter au fer ou à la magie centaure...

Le feu follet étant déjà blessé, si on peut dire pour ce genre de créature et Allart décida tout de même d'éliminer l'éliminer. Il porta trois attaques qui touchèrent au but. Le feu follet n'était plus qu'une flammèche vacillante...

[Le Loup]

Le Loup :

Le feu follet n'était plus, il n'y avait pas eu de blessés dans le troupe.

Ce détour leur avait fait perdre une journée mais c'était peut être un mal pour un bien : ils allaient pouvoir progresser dans une partie moins dense de la forêt et, donc, aller plus vite.

Les 3 Centaures étaient maintenant ensembles et ils allaient pouvoir se rapprocher du territoire revendiqué par les Elfes en groupe.

Ils laissaient derrière eux le Puits des Esprits sans y être entrés. Il fallait aller vite, les corps de leurs semblables n'allaient pas attendre indéfiniment...

Ils poursuivaient leur chemin et arrivaient à la source de la rivière Loreline.

Soudain, Le Loup aperçut un feu follet glacial.

Il l'attaqua sans hésitation. Sa première attaque, une colonne de flammes, fut un échec car elle fut parée par le feu follet. Par contre, il eut plus de chance avec la seconde, un éclair. Le feu follet paraissait affaibli. Ses compagnons n'auraient aucun mal à l'achever.

Le Loup pestait : encore une contrariété qui allait les retarder dans leur mission........

[Le Loup]

Allart :

Allart chargea le feu follet qui ne pu éviter son attaque. Le centaure en profita pour lui jouer une petite feinte qui porta également.

A la limite de son champ de vision, Allart vit un second feu follet... Le centaure espérait qu'il ne se regrouperait pas trop vite.

[Le Loup]

Le Loup :

Les attaques combinées des trois Centaures avait permises de détruire le feu follet. Malheureusement, la forêt regorgeait de ce type de monstruosités.
Une rapide discussion amena les trois amis à la conclusion suivante : s'ils voulaient réussir leurs missions, ils devaient accélérer.
Décision fut donc prise d'avancer le plus vite possible vers le village des bûcherons sans attaquer les feux follets.
Ils n'étaient d'ailleurs plus très loin de leur but.

Ils étaient désormais tout proches de l'endroit indiqué par la Grande Prêtresse. Il allait falloir redoubler de prudence.
Le Loup s'adressa à ses compagnons :

"Amis, nous touchons au but de notre voyage et nous devrions, sous peu, rencontrer des Elfes qui ne seront pas forcément amicaux avec nous.
Pour la réussite de nos missions nous devons absolument vivre et, donc, ne pas provoquer les Sylvains.
Tant que nous serons à leur merci, je vous conjure d'être respectueux envers eux et de ne pas montrer vos éventuels ressentiments.
Nous devrons probablement négocier et les convaincre de nous laisser poursuivre notre route.
Il va falloir agir en douceur.
A nous de montrer que nous sommes dignes de la confiance que le Roi et la Grande Prêtresse ont placée en nous."

[Le Loup]

Allart :

Allart écouta avec attention les recommandations de Le Loup. Il était clair qu'Allart bouillait intérieurement de plonger son épée dans les entrailles de chaque elfe sylvain qu'il croiserait mais il n'était pas suicidaire.

C'était un petit groupe, non une armée et les centaures avaient une mission à accomplir. Allart conserverait son désir de vengeance au plus profond de lui-même. Pour l'instant.

"Très bien Le Loup, tu as entièrement raison. Voyons comment les sylvains vont se comporter à notre égards."

[Le Loup]

Le Loup :

Ils y étaient ! Du moins, Allart s'était suffisamment rapproché du point indiqué par la Grande Prêtresse pour apercevoir le lieux où ils étaient censés se rendre dans un premier temps : le chemin forestier. Le Loup, qui était plus lent que ses compagnons, ne découvrirait les lieux que le lendemain.

Les paroles d'Allart avaient rassurées Le Loup. Il fallait espérer que Afiralia fasse preuve de la même sagesse, mais il n'y avait pas lieu de s'inquiéter à priori : les trois compagnons étaient conscients de l'importance de leurs missions pour le peuple Centaure.

Ce qui perturbait Le Loup, par contre, c'était que la Grande Prêtresse leur avait, avant leur départ, parlé de protection. Rien ne laissait présager, à cet instant, qu'une quelconque protection des Elfes avait été mise en place. Ceux ci les observaient ils, peut être, déjà, depuis un moment. La plus grande prudence s'imposait !

[Le Loup]

Afiralia :

Afiralia resta silencieuse une grande partie du voyage, comme faisant déjà le deuil de ses frères et soeurs.
La tension montait alors qu'ils s'approchaient de plus en plus de leur objectif.
Quand elle apercut le passage forestier qui était censé les mener au villageou gisaient les corps des centaures massacrés, la druidesse eu du mal à cacher son malaise, comme le prouvait sa manie de plus en plus accentuée de manipuler entre ses doigts son pendentif pendant autour de son cou, agitée.

Elle avait entendu les paroles de Le Loup, et même si au fond d'elle, elle les trouvait sages et réfléchies, son ressentimment envers les elfes sylvains était fort et bien présent... Aussi tenta d'elle de respirer profondément afin de se calmer, et prit une décision.
Si jamais ils devaient rencontrer des elfes sylvains, elle restera en retrait et silencieuse afin de ne pas causer de problèmes, ses compagnons étant sans doute de meilleurs diplomates qu'elle.

C'est donc avec un peu plus d'assurance qu'Afiralia s'negagea sur le chemin à la suite du chaman.

[Le Loup]

Le Loup :

A l'approche du village, les trois Centaures s'étaient tendus. Le ressentiment envers les Elfes avait tendance à prendre le dessus. De plus, ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils allaient trouver sur place.

Le Loup hésita un bon moment, fit appel à Aletheria, puis se décida à pénétrer dans ce qu'il supposait être un charnier.

La surprise le submergea :

- dès l'entrée du village étaient alignées des tombes Sylvaines. Jusqu'à présent il n'avait pensé qu'aux bûcherons exterminés, mais de nombreux Elfes avaient perdus la vie ici. Qui étaient ils ? Avaient ils participé à l'extermination ? Le loup, contre toute attente, eut une pensée émue pour ces vies perdues.
- il aperçut aussi, un peu plus loin, les corps des Centaures décédés. Les Elfes en avaient pris soin. Il les avaient regroupés et avaient eu la délicatesse de les couvrir d'un drap blanc, dans l'attente, probablement, de la délégation Centaure.
- Enfin, il vit une Elfe qui, visiblement, semblait les attendre.

Très secoué par ce qu'il venait de découvrir, Le Loup se tourna vers l'Elfe et lui dit ceci :

"Noble représentante du peuple Sylvain,

Je suis Le Loup et mes compagnons s'appellent Afiralia et Allart.

Notre Grande Prêtresse nous a confié la mission de ramener les corps de nos disparus à Naël'Kaldora.

Pouvons nous, s'il vous plaît, commencer dès à présent à nettoyer les corps ? Nous souhaiterions aussi votre autorisation afin de regarder, dans le village, si nous pouvons trouver des effets personnels des bûcherons afin de la rapporter à leurs familles.

Nous vous remercions d'avoir pris soin des corps de nos compagnons et d'avoir veillé sur eux jusqu'à ce jour."

Le Loup ne connaissait pas l'état d'esprit de l'Elfe, il se tût afin de lui donner l'occasion de répondre à sa demande. Et puis, dans les circonstances présentes, il n'avait, pour le moment, rien à ajouter.
Il espérait seulement avoir été suffisamment courtois pour ne pas vexer la sensibilité de l'Elfe et, probablement, de ses compagnons qui devaient observer la scène, invisibles.

Alneor Alda Maika :

Envoyés du peuple de la Lune,

Je vous souhaite la bienvenue en ces jours de deuil. Nous avons fait préparer les corps ne sachant pas quels étaient les rites funéraires appropriés.

Vous pouvez bien entendu disposer des corps et des effets de leur précédents possesseurs, nous avons laissé les habitations telles qu'elles après le combat, vous pouvez là aussi y entrer et ramener ce que vous désirez, vous êtes et resterez ici chez vous.

Je puis vous assurer que notre peuple partage votre deuil et se joins à votre douleur.

Je dois cependant aussi vous avertir qu'il serait... inapproprié de vous approcher plus avant des frontières de notre royaume.

Je reste ici, auriez besoin d'une quelconque aide, n'hésitez pas.

Allart :

Allart s'inclina devant la représentante du peuple sylvain.

Salutation Dame.

Le centaure approcha alors leur charette afin de charger avec précaution les corps des bucherons lorsqu'ils auront été nettoyés et préparés pour le voyage de retour.

Afiralia :

Afiralia dédaigna l'aide de l'elfe, l'ignorant totalement, afin d'aider Allart à charger les corps nettoyés dans le chariot.

Cependant, elle ne put s'empêcher d'exprimer une sourde colère envers les sylvains pour avoir oser toucher aux corps des leurs, même si leur intention était louable... Cependant, elle était persuadée que le peuple de la forêt tentait de dissimuler leurs vidérables intentions derrière ces "délicates" attentions... Elle devrait rester prudente.

Le Loup :

Madame,

Nous tenons à vous remercier de l'attention que vous avez apportée aux nôtre.

Nous vous prions, par ailleurs, d'accepter nos sincères condoléances pour la mort des vôtres.

Merci pour votre proposition, nous n'hésiterons pas si nous avons besoin d'aide.

Dès l'accord donné par l'Elfe, Le Loup se dirigea vers les corps afin de commencer à les nettoyer.
Il faudrait ensuite les enduire du baume fourni par la Grande Prêtresse.

L'atmosphère était lourde, Afiralia avait du mal à se contenir et Le Loup avait senti des menaces dans la voix de la Sylvaine.

La mission confiée par le Roi n'allait pas être une partie de plaisir. Il allait falloir être persuasif pour convaincre les Elfes de les laisser continuer vers Mitriath...........

En attendant, il fallait s'occuper des corps, et vite. Il se mit au travail avec ardeur.

[Le Loup]

Alneor Alda Maika :

L'odeur, voilà ce qui frappait immédiatement : les corps étaient restés longtemps, trop longtemps à l'air libre, et malgré la magie elfique, leur décomposition était déjà bien avancée.

De plus, les centaures commençait à prendre la mesure du massacre, ce n'était pas trois ou quatre corps qui se tenaient devant eux, mais une douzaine. Il allait être plus difficile que prévu de tous les ramener à Naël'Kaldora.

Pendant ce temps, la prêtresse, au visage impassible, attendait, assise sur une souche.

[Le Loup]

Afiralia :

L'odeur, une odeur nauséabonde et putride frappa Afiralia avec une telle puissance qu'une nausée soudaine la prit, aussi dut-elle s'éloigner précipitamment afin de prendre l'air et se sentir mieux avant de mener à bien sa tâche.

Alors que, appuyée à un arbre, elle tenta désespérément de retrouver la totalité de ses moyens, aspirant de grandes bouffées d'air frais, elle aperçu la soigneuse, tranquillement assise sur une souche, comme observant confortablement un spectacle ennuyant et sans intérêt...
Le visage de la druidesse se durcit, ses poings se serrèrent, alors que son animosité envers l'elfe se faisait plus forte.
Elle avait raison, depuis le début... Les elfes se fichaient royalement de leur sort, ce qu'il comptait pour eux c'était leur extermination et leur domination totale de la forêt.
Méprisables prétentieux individus...

Jetant un regard ardent à la soigneuse, la druidesse se redressa, puis, avec un visage aussi froid que l'acier retourna auprès des corps, tentant d'ignorer l'odeur, et maugréant de sombres pensées envers le peuple elfique.