Promenons-nous, dans les bois…
#31
Les haut-elfes ne purent savourer bien longtemps leur victoire: Concentré sur le premier Holdar et par ses illusions, ils ne purent remarquer l'arrivé rapide d'un second skilithe. Le skilithe se posa et un cavalier en descendit. Un autre Holdar, lourdement armé cette fois ci. Il murmura quelques mots dans sa langue à son monture, sur un ton presque affectif. Mais la langue holdar était une mélopée funèbre aux oreilles elfiques. Le skilithe s'envola pour se placer majestueusement sur la muraille. Le guerrier holdar s'en prit rapidement à Eliondir qui sous le coup de lame, trépassa. Le holdar ajouta quelques mots:
-Celui ci paye pour mon camarade.
Avant de se diriger vers Daenariel et de lui porter un dernier coup, toujours accompagné d'un discours:
-Celle ci paye pour notre Skilithe.
Le Holdar se dirigea vers le corps inerte de son "ami" et le ramassa en prononçant quelques mots dans sa langue. Avant d'annoncer de nouveau, en commun.
-Partez, fuyez! Misérables elfes. Vous payez votre arrogance, il paye la sienne. Restez plus longtemps et vous aurez à affronter nombres d'entre nous.

Au loin, d'autres skilithes arrivaient... Rien de bon.
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#32
RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

C'en était trop. Combien d'arrogants petits guerriers de paille leur enverrait on pour tenter d'avoir leurs têtes? Combien périraient sur leurs lames pour avoir une petite chance d'arracher la vie à un des frères de l'Elendäe? Un seul? Des dizaines? Des centaines? Peu importait. Daenariel et Eliondir étaient morts, et l'affront ne se réglerait que dans une bonne vieille boucherie à l'ancienne.

Découper des gens en morceaux, c'était un peu le boulot de Lynnantheya. Et elle n'appréciait ni qu'on lui vole son boulot, ni le genre du nouvel arrivant. L'énorme espadon elfique couvert de sang de lézard volant s'abattit en un sifflement sur le nouveau venu.

*Klonk*

Pas splash, pas schlack, juste klonk. Un espadon plus grand qu'un elfe, qui ricoche sur une armure plus solide qu'est grande la lâcheté d'un sylvain, ça a de quoi décourager. A peine la puissance du choc fit elle trembler le guerrier armuré.
... La puissance du choc? Faisant fi de toute technique, la guerrière concentra tout ses efforts sur le principe de la FORCE PURE. Les coups suivants ébranlèrent plus efficacement son ennemi.

VOUS EN VOULEZ ENCORE?

Il était probable qu'une horde de tueurs psychotiques risquaient de débarquer au dos de leurs montures de mort. Mais ça, Lynnantheya-Sëann n'en avait cure. La notion de retraite stratégique lui avait toujours semblé floue, et ses camarades trouveraient le temps de reculer pendant qu'elle s'"amuserait" un peu.
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#33
-Dommage.
Des skilithes supplémentaires débarquèrent
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#34
Arretez cette folie.
Vos camarades sont morts, vous ne pouvez plus rien faire.

Un nouvel ennemi vient d'arriver et il en arrivera d'autres. Combien pourrez vous en tuer? Ils finiront toujours par revenir et vous tomberez un par un.

Beaucoup d'entre nous sont fatigués et ont du mal a lancer des sorts, nous sommes trop près des frontières ennemis et trop groupés pour être efficace


A peine avait elle dit ca que déjà des Skilithes se posaient et entamaient le carnage.

Mettez de coté votre orgueil et écoutez pour une fois les conseils d'un non-elendae.
La bataille est déjà perdue, ne créez pas plus de pertes que ca.


Il fallait se rendre à l'évidence, la mission était un échec.
Il restait à voir combien de pertes tout cela allait il causer.
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#35
L'espadon de Lynn para une frappe du guerrier avec facilité. Un regard narquois se posa sur le tueur, alors que son opposante le toisait de toute sa taille. D'accord, le Holdar faisait deux mètres, mais on pouvait toujours essayer.

C'est tout ce que tu sais fai...

Et un lézard géant de s'abattre sur la championne, la clouant au sol. Le ciel s'assombrit de nouvelles ailes funestes. Dans la cohue de griffes et d'ailes, une pensée étrange lui agita l'esprit.
... Est ce que des friandises en forme de skilithes seraient apprécié des enfants elfes? Y'avait du concept. Une galette, du sucre fondu ou autre, et on commencerait toujours par leur arracher la tête pour les manger.

La douleur, ça vous fait toujours un peu divaguer.
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#36
"Un Holdar ça va, c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

Datant des premières années de l'ère du Déclin, cette vieille citation d'un philosophe haut elfe dont le nom s'était perdu avec le temps convenait parfaitement à la situation, songeait Elwing.

Lynnantheya avait beau être une combattante d'exception, elle ne faisait guère illusion sur sa survie face aux nouveaux ennemis qui déferlaient maintenant depuis les cieux. Ne quittant pas des yeux le combat de sa soeur d'arme, la guerrière à la chevelure argentée ajusta machinalement ses gantelets de cuir, comme partagée entre l'idée d'aller la rejoindre dans la mêlée... et autre chose.

Avisant la dirigeante d'Elendäe à ses côtés, elle se contenta finalement d'un laconique :

- Kalina, je l'assomme et on se replie ?
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#37
Trop loin. Décidément, Amatixë était parti un peu trop loin, et revenait trop lentement vers les autres. Beaucoup trop lentement. Tout ce qu'il avait pu voir de loin, c'était des silhouettes. Celle de Daenariel voler puis tomber, suivit d'un Holdar sur son skilithe.
Le reste, au sol, ça lui était caché par les arbres qui se trouvaient là.
Mais le jeuen guerrier avait bien compris la situation, et lorsqu'il arriva sur les lieux, il ne trouva que certaines personnes qui se demandaient que faire, d'autres qui reculaient, d'autres qui demandaient la retraite, des blessés... Et des corps inertes. Troublé quelques instants, Amatixë reprit son sans-froid et s'avança directement vers le Holdar, puis se plaça devant eux. Il s'adressa aux elfes près de lui :

Vous feriez peut-être mieux de partir... Avant qu'on ne meurt tous. Je reste ici pour vous laisser un peu de temps.

Il n'avait certes aucune idée de ce qui s'était dit précédemment, mais s'il pouvait offrir sa vie pour en sauver d'autres, il le ferait. Il se doutait bien qu'il ferait pas long feu face à ces ennemis et avec son inexpérience.
Au moins aurait-il servi à quelque chose pendant cette mission.
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#38
_Messire Telm ! Vous êtes fous ?
On ne se bat pas avec un cure-dent contre des Holdars armés jusqu'aux dents, repliez-vous donc, voyons !
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#39
Irulan était content d'elle-même, son premier engagement avait été fructueux : une guerrière allégée d'un peu de ses malédictions, un lézard immobilisé, affaibli, et à la vulnérabilité augmentée grâce à deux sorts lancés avec brio, le tout en restant assez loin du front pour ne pas souffrir des affres du combat.

Chouette, chouette, chouHÉÉ !!

Un hodar avait débarqué sans crier gare et tué deux elfes. Pas les plus vaillants, d'ailleurs : à vaincre sans péril, et caetera.

Un combat s'engagea alors en première ligne, et tout à coup, Irulan ressentit une grande douleur au flanc : trois lézards venaient de fondre sur le groupe, sortant de nulle part, l'un d'entre eux l'ayant prise pour cible. Soit qu'il ait voulu venger son acolyte, soit qu'il ait pensé qu'elle était plus faible, ou juste qu'elle était en position favorable pour une attaque en piqué. Griffe-griffe-mordre, la triple attaque avait été douloureuse.

Et bien, puisque on avait parlé de retraite, on ne me le dira pas deux fois ...
Irulan se prépara alors à lancer quelques sorts pour faciliter sa fuite.
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#40
Eryel était arrivé en vue de la muraille. La plaine a ses pieds exhibait encore les stigmates du combat récent. Un Skilithe se tenait majestueusement devant l'attroupement haut-elfe. Ce monstre ailé avait quelques instants plus tôt attaqué l'Arcantiste Irulan.

La stratégie à adopter était encore en proie à l'hésitation. Tenir la position ? Se retirer ?
Eryel s'était malgré tout rapproché prudemment du Skilithe pour être à bonne portée de tir. Il avait tendu son arc, une flèche était prête à fondre sur la cible. Mais il attendit. Etait-il nécessaire d'échauffer les esprits des Holdars si une retraite devait avoir lieu ? Il attendit…
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#41
Le Skilithe porta à nouveau ses griffes sur l'Elfe Irulan. Cet acte débloqua le statut quo dans l'esprit d'Eryel. Ce dernier se devait de protéger les blessés elfes pendant leur retraite.

La corde fut libérée d'entre ses doigts et catapulta la flèche dont la trajectoire était excellente. Mais c'était sans compté l'agilité de la cible. Le Skilithe, adroit malgré son imposante silhouette, manoeuvra et esquiva l'attaque.

Eryel campa sur ses positions, se préparant pour d'autres tirs.

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#42
Oui Elwing, c'est probablement ce qu'il y a de mieux à faire.

La guerrière au teint cuivré n'avait décidément pas toujours sa tête, une fois que l'affrontement commençait. Malheureusement, sa réponse parvient trop tard, et des skilithes déchiquetaient déjà le corps sans vie de Lynnantheya.

Les ordres restent les mêmes: tous en arrière, vers le Nord-Ouest. L'Holdar ne semble pas plus désireux que cela de nous exterminer, nous sommes sans doute pour lui ce que les rats des égouts d'Asteras sont pour nous: pas grand chose de plus qu'un divertissement éphémère.

Cessez de les attaquer, utilisez vos sorts de vitesses et de protection pour faciliter votre retraite. Evitez de géner vos frères en vous déplaçant. Soutenez vos frères s'ils trainent la patte. Mais n'essayez pas de jouer au héros pour tuer des Skilithes, ces ennemis ont eu raison de bien des armées avant nous, en tuer n'en fera que revenir plus d'autres.


Marchant à reculons pour surveiller les combats, Kalina s'enfonça peu à peu dans le petit bois en lançant encore quelques sorts sur les autres membres de l'expédition.
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#43
Des bruits, ou des cris, au loin la sortirent de ses rêvasseries. Elle s'en était arrêté à ramasser de cette délicate poussière qui résonnait avec son Être, oubliant - encore - ses directives. Tête en l'air, Itarillë se remit en route, incantant quelques mots pour se sentir plus légère et foncer vers ses compagnons, la tête pleine de questions sur ces cris.

elle arriva vite devant une falaise, croisant quelques Arcantistes qui courraient dans tous les sens, sauf le sien. Guidée par les vents - du moins ce qu'elle pensait - elle continuait d'avancer, vers le Sud désormais, longeant la falaise, tentant de comprendre la cohue qu'elle croisait. Elle était enfin de retour, enfin, pas encore de retour parmi ses compagnons, mais de retour dans la réalité de ce monde.
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#44
Un peu plus tôt ...

Et voilà, un dernier point une dernière goute d'encre et j'arrive à la fin de mon carnet. Amatixë se paie ma tête depuis tout à l'heure, je crois que ça l'amuse de me voir me contorsionner dans tous les sens pour écrire. Puisque que c'est comme ça je ne lui pincerai plus jamais les fesses, nah !

Mais je n'ai pas le temps de me poser des questions, Irulan est grièvement blessée, son retour à Asteras devient urgent, heureusement que Kandral semble vouloir l'accompagner. J'espère que les choses iront bien pour elle, son joli teint de porcelaine est brouillé par la douleur et ses beaux cheveux de neiges ressemblent à des fétus de paille. Je m'en veux un peu de ne pas pouvoir l'accompagner, il nous faut finir cette mission au plus vite. Seul Fryelund sait ce qui se prépare derrière ces murs.

A quelque chose malheur est bon, ce carnet ne m'est plus utile, Irulan le ramènera à dame Ajila ainsi que les notes d'Aïevon, s'il retrouve là où il les a mis. Deux point de vue valent mieux qu'un. Je pourrais racheter un autre carnet à Nim Duin et envoyer un pigeon messager de l'avant-poste.
Autant qu'Aïevon aille vers le Sud, ainsi nous nous partagerons les notes. Je remarque aussi qu'Oragie s'est proposée spontanément de le protéger l'accompagner. J'espère qu'ils ne feront pas de bêtise avec les Elendaë.

Trêve de bavardage, je remets mon carnet à ma jolie petite Irulan et l'embrasse doucement sur le front, faudrait pas l'abimer d'avantage. Les deux autres ont déjà filé vers le Sud, de toute manière ce n'est pas dans leurs habitudes de dire au revoir.

Amatixë et Eledhwen sont déjà partis devant, je m'empresse de les rejoindre, Isilgath traine les pieds en ronchonnant mais je ne m'inquiètes pas pour lui, dès qu'il entendra des bruits de combat, on le verra arriver prestement.
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#45
***Comme redouté des ombres menaçantes fondirent sur le groupe alors qu'il n'en était qu'a se réorganiser. Un holdar prit pied à coté de la dépouille de son semblable puis ôta la vie à ces bourreaux tandis que les griffes acérées des skilithes qui l'accompagnaient tailladait la première ligne. Silence fut l'un de ceux qui purent goûter aux terribles assauts des montures holdar, il parvint à lui échapper, bien aidé par la retraiter chaotique des elfes, les instinct reptiliens du skilithe le poussant aux carnage plus qu'a l'exécution méthodique.

A présent à l'abri des bois le calme était revenu et le holdar ne semblait vouloir donner la chasse. La mage banda alors ses blessures avant de rejoindre ces compagnons.***
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#46
Des Gardes Frontaliers Faucons étaient arrivés, gardes d'élite d'Asteras. Ils calmèrent les esprits les plus échaudés et ordonnèrent la retraite. La mission n'était pas une guerre ouverte contre les Holdars… En tout cas, ce n'était pas la mission d'aujourd'hui. L'unité expéditionnaire haut-elfe recula et se scinda en plusieurs petits groupes.

Eryel faisait partie du groupe qui se destinait à l'exploration vers le nord du camp Holdar. D'autres découvertes les y attendaient peut-être, même si la route semblait plus sûre que pour le groupe qui avait pris la direction du sud. Le sud regorgeait de dangereux marécages. Tandis qu'au nord, l'avant-poste haut-elfe Nim-Duin pouvait conclure plus confortablement leur itinéraire.
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#47
Après l'humilitation la défaite contre les holdar le groupe avait s'était retiré pour panser ses blessures et penser à un autre plan.
D'un accord quasi commun il avait été décidé de se séparer en deux factions, l'une allant vers le sud, l'autre vers l'est.

Le groupe du sud était composé de beaucoup de membres...beaucoup trop en fait.
La mission de discrétion était on ne peut plus mal parti puisque le groupe se devait d'avancer dans un étroit défilé de peur de ne pas finir dans les marais en compagnie des moustiques.
Et cela se passait presque bien si on fermait les yeux sur les rencontres inattendues avec toute la faune locale, sur l'odeur qui régnait en ces lieux et sur le fait qu'une douzaine de personne ne peuvent passer dans un endroit prévu pour une sans se bousculer.

Nous avions donc la moitié de l'expédition se trainant derrière ( y compris ce foutu Aievon qui aurais déjà du arrivé depuis des jours) essayant tant bien que mal de passer sans se cogner contre un moustique ou contre un autre membre du groupe.
On pouvait cependant dégager quelque chose de positif :
Nous venions de découvrir un volcan, particulièrement actif au vu de la lave et des nuages de cendres qui s'en échappaient.

Pourquoi les holdars avaient ils revendiqué cette partie du territoire?
Un volcan ne contient pas de ressources à exploiter et il n'offre aucun avantage particulier...sauf si quelque chose d'intéressant se trouvait en son coeur.

Chère dame Nelïnd un volcan se trouve au sud est sur le territoire holdar.Il est étrange que les holdars aient choisi de s'installer si près d'une chose aussi dangereuse. Je pense qu'il serait bon de s'en approcher discretement et de voir les mystères qu'il recèle.
Je crois me souvenir que vous possédez un sort qui nous permettrait d'y accéder sans aucun problème.
Il serait bon de nous trouver un nouvel éclaireur.
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#48
Peu de gens eurent l'air convaincus par la proposition d'Oragie d'envoyer un éclaireur par les airs. De plus, un holdar chevauchant un skilithe volait au dessus des crêtes, sans doute pour narguer les elfes, mais surtout pour les surveiller. Le groupe était resté trop grand pour passer inaperçu, mais au moins on pouvait espérer que les Holdars les laissent tranquille si les elfes ne donnaient pas de signe d'envahir leur territoire.

On a vu ce que donnait le vol l'autre fois, je doute qu'on ait envie de retenter l'expérience. Enfin si vous êtes volontaire, libre à vous.

A mon avis, nous ferions mieux d'examiner les environs. Des coulées de laves qui se seraient refroidies ont peut-être pu ouvrir des voies qui mèneraient jusqu'au volcan, nous donnant ainsi une voie d'accès plus simple que la muraille.

Nous devrions explorer les marais aux alentours pour voir si nous trouvons quelque chose de ce genre, même si cela ne sera sans doute pas facile à repérer, à distance.


Ainsi, la petite troupe se dispersa peu à peu pour parcourir les tréfonds boueux des marais de Ténagos. Les moustiques s'étaient déjà faits voir, mais il était sûr que les eaux croupissantes recelaient des dangers bien plus grands encore.
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#49
Il allait donc falloir mouiller sa chemise. Pire, trainer ses vêtements en s'enfonçant dans des marais putrides dont les souillures ne pardonnaient pas, même lavées à quarante degrés.

Daenariel avançait lentement, prenant bien soin de ne pas s'enfoncer plus que de nécessaire dans la vase qui lui arrivait aux genoux, tatillonnant à chaque pas à la recherche d'un éventuel dénivelé soudain qui ficherait en l'air sa garde robe et la maîtrise de son réflexe pharyngé.
Puis une ombre passa au dessus d'elle et pendant un instant la peur l'accabla.

*Skilithe*
L'image de la mort ailée lui grillaa le cortex et par un réflexe de survie, elle plongea tête la première dans la boue, les oeufs de moustiques et les déjections multiples de Fryelund sait quoi. Elle resta en apnée le plus longtemps qu'elle put, fermant les yeux et pensant très très fort "si je ne le vois pas il ne me voit pas, si je ne le vois pas il ne me voit pas, si je ne le vois pas..." jusqu'à ce que ses poumons soient sur le point d'exploser. Elle sortit la tête des marais, tremblotant comme une feuille. Sans doute pour moitié à cause du froid.

Le Skilithe était toujours là mais ne semblait guère se soucier d'elle. L'éclaireuse se calma à grands renforts de prières et scruta les alentours pour s'assurer que personne n'avait remarqué son comportement peu chevaleresque, mais elle avait pris trop d'avance sur le groupe pour qu'ils aient pu la voir. Au sud, il eut un mouvement : une abomination approchait.

Daenariel déglutit. La chose l'avait vue. La chose bipède à la peau de crocodile et aux pouces opposés. Ca avait même des armes. Ca devait donc être pourvu d'une sorte d'intelligence. Peut-être qu'ils pourraient s'en faire des alliés ?
Sauf que ça l'avait vue paniquer. Ca l'avait vue et si ça savait parler... L'elfe se saisit de son arbalète.

La chasse au lézard était ouverte.
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#50
Elle y était. En arrivant, elle les salua rapidement, de rapides excuses pour son retard, et comme pour se faire pardonner, une incantation sur un moustique disproportionné qui taquinait un compagnon. Sur le coup, cela lui parut presque normal, mais une fois l'euphorie de retrouver ses amis, elle prit conscience de la taille du moustique qu'elle venait de mettre à terre.

Euh... Mais ... mouss... euh ... c'était quoi ça ?!?!

Elle jeta alors un oeil plus attentif aux alentours, pour découvrir le paysage marécageux auquel elle n'avait prêté attention encore. La vue de l'eau l'apaisa. Désormais plus calme, elle laissa le silence prendre la place de ses agitations. Elle écoutait désormais les discutions, et se mit rapidement dans une des deux patrouilles. Elle irait vers l'Ouest, sous le commandement de Elwing.
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#51
Aïevon s'approche du groupe, haletant et quelque peu sanguinolent.
"Elfes, il y a une entrée de temple à l'Ouest, peut-être devrions nous y jeter un coup d'œil en rentrant?"
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#52
Les Saurotarques s'étaient révélés plus coriaces que de simples lézards de cirque. Daenariel s'était pris un javelot dans la cuisse au début du combat et était passée à deux doigts de s'évanouir dans la boue. L'adrénaline du combat l'avait maintenue sur ses deux jambes et elle avait chargé les saurotarques avec ses compagnons. Comment cette sous-race osait-elle s'en prendre à des hauts elfes ? La punition avait été à la hauteur de l'insulte : parents comme enfants avaient été passés par la fil de l'épée.

Lorsqu'Aïevon revint de son échappée, Daenariel venait d'extraire un de ses carreaux de la carcasse d'un sautorarque qui ne devait pas avoir plus de quinze étés.

"Parfait, allons voir cela".
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#53
Un instant ! Le temple est dangereux, si j'en crois certains écrits des elfes de l'Ere antique que j'ai consulté, il a déjà été visité, et est, selon leurs observations, peuplé de créatures dangereuses : Des crocodiles, des gobelins, des rats géants, et même une colonie d'araignées géantes, dirigées par une gigantesque et très dangereuse araignée. Il faut nous préparer, et bander vos blessures auparavant Daenariel. Ah... Oh ! Mon livre mentionne aussi que les aventuriers ont combattu une redoutable liche dans les catacombes du temple, laquelle a d'ailleurs pris la vie d'une demi-douzaine d'elfes à elle seule durant le combat, avant d'expirer, si je puis dire ainsi.
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#54
Aïevon venait à peine de se diriger vers le temple qu'il avait récemment découvert lorsque qu'il tomba nez à nez avec un crocodile géant des marais.
Le crocodile était près, trop près. Il entrouvrit sa gueule,sortant ses crocs acérés pour passer à table.
Une puissante distorsion de l'air dirigée à son encontre le fit vite déchanté, le crocodile recula prudemment de quelques pieds.
"Meurs ! Vile créature" cria Aievon. Un courant de magie passa dans ses mains, il tentât d'invoquer un éclair, mais retomba, épuisé, dans la boue des marais. Il faut dire que sa course dans les marais l'avait bien fatigué, et le crocodile qui l'avait attaqué près du vieux temple, peut-être d'ailleurs que c'était ce même crocodile qu'il avait à présent en face de lui, l'avait considérablement affaibli.
Voyant sa proie maintenant à terre, le crocodile se mit à reconsidérer son repas, et s'approcha en ouvrant sa gueule immense pour faire un bon repas.
"Hey ! Au secours ! Quelqu'un peut-il m'aider ? Tuez cette sale bête, bon sang !"
Deux carreaux, répondant à son appel, vinrent se ficher dans la gorge du crocodile, prestement tirés par Daenariel-Syndra.
"Merci, Daenariel, sans vous, cette infâme bête m'aurait achevé, je vous dois une fière chandelle"
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#55
La traversée des marais continuait avec son lot de rencontre inattendues... moustiques, crocodile et même lézard.
Rien ne semblait pouvoir entraver la progression du groupe... groupe qui semblait fondre en taille a vue d'oeil.

Nous étions plus d'une dizaine a la base, pourquoi n'en voyais je plus que 4 ou 5?

Et finalement les marais avaient pris fin, laissant la place à une plaine bien moins salissante et dangereuse; le problème étant que je retrouvais presque seule avec Nelind.

Dame Nelind nous avons un souci je crois, nous avons perdu toute l'escorte en franchissant les marais. Je crois qu'ils sont partis vers une destination à l'opposé de la notre.Voudriez vous utilisez le sort qui permet de voler afin que je m'élève et voit si d'autres ne sont pas loin?

Ce qu'elle fit.

Une paire d'elle poussa dans le dos d'Oragie.Doucement elle s'éleva dans le ciel, savourant cette sensation nouvelle.Après avoir pris suffisamment de hauteur elle scruta à l'ouest espérant voir au moins deux ou trois membres du groupe; il ne restait qu'une mage de l'elendae.

Bien au moins quelqu'un les avait suivi...
Cela ne dura pas, Oragie vit que la mage elle aussi tournait les talons pour partir vers l'ouest.


Nous sommes seules... que faisons nous?
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#56
La plupart du groupe de tête avait presque atteint l'extrémité du marais, mais à l'arrière, une clameur terrifiante retentit, suivi de bruits d'armes, de sorts et de claquements inquiétants.

Kalina fit rapidement demi-tour pour voir si ses frères avaient besoin de soutien, pour voir parmi Lynnantheya parmi les joncs, de la boue jusqu'à la taille... et le monstre le plus grand qu'elle ait jamais vu à côté de celle-ci : une Hydre des Marais.

Elle avait du être dérangée par le groupe et n'appréciait visiblement pas la chose. Même avec leurs prouesses, les maîtres lames avaient du mal à éviter les six têtes. Après un moment de battement, les elfes s'organisèrent pour faire face. Les sorts, les carreaux, les coups pleuvaient frappant souvent l'hydre et lui infligeant quelques blessures, mais cela ne semblait pas handicaper la bête plus que des piqûres de moustiques géants, auquel elle était sûrement habituée.

Peut-être vaudrait-il mieux éviter cette bête. Nous nous sommes déjà éloignés pas mal du volcan, j'ai quelques doutes que nous trouvions plus loin un passage qui remonte jusque là.
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#57
Évitant la fange boueuse des marais putréfiés qui s'étendait à perte de vue, mais encore plus sa faune aussi bigarrée qu'agressive, Lynnantheya suivait ses frères d'armes dans leur repli stratégique, furieuse.
Reculer face à l'adversité n'avait jamais été sa tasse de thé, mais force lui avait été de constater qu'une hydre était une créature plutôt basses de fronts et aux têtes plutôt dures. Et toujours pas de traces d'une éventuel passage vers le volcan aperçu par le groupe.

Plantant son espadon dans le sol à l'orée d'une petite forêt, résolue à attendre ses compagnons avant d'aller plus loin, la guerrière jeta un dernier regard vers le marais.
De la boue, de l'eau, des roseaux, un temple. Rien à signaler.

...

Un temple? ... Mais oui, le frontispice en ruine et les quelques colonnades qui tenaient encore debout au milieu de l'enfer humide désignaient clairement l'existence d'un passage. Vers le volcan ou vers d'autres dangers plus périlleux encore.

Tout n'était donc pas perdu.
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#58
***Le périple à travers les marais avait été long et pénible. Plusieurs fois le mage avait rongé son frein, lorsque par fatigue certains s'était arrêtés sur la corniche dont l'étroitesse interdisait un passage de concert. Las des cette situation beaucoup se résignaient à évoluer dans les eaux saumâtres en contrebas, à la lutte directe avec les moustiques et autre reptiliens géants. Les jours s'enchainèrent sur le même ton, celui d'un safari aussi macabre que désorganisé.

Au moment ou la faune semblait avoir abdiqué, un monstre à six têtes émergea de la gâtine. Les elfes déchaînèrent leurs talents sur l'hydre sans que celle-ci ne semble en souffrir. Comme pour punir les intrus de leur entêtement le monstre arracha la vie d'un assaillant alors même que le groupe se retirait par dépit. Le talion était d'autant plus sévère que toute tentative de vengeance était vaine.

L'ensemble de la troupe s'était installé sur un ilot boisé qui, tout comme ces occupants, toisait les marais environnants. De cette position privilégiée Lynna repéra les vestiges de ce semblait avoir été autrefois un temple. Le repli fut décidé à la tombée de la nuit, les organismes étaient marqués par cet environnement malsain et le risque d'attirer l'attention d'une nouvelle hydre en s'enfonçant plus profondément dans les marais était trop grand.
Silence partit un peu avant l'aube, préférant le calme et la fraîcheur de la nuit comme compagnons. A la mi-journée il fut rejoins par Naïel, ramenant avec elle de tristes nouvelles ; l'hydre avait attaqué le camp juste avant l'aube, emportant deux autres vies et pourchassant le reste des elfes présent. L'Elendaë avait trouvé un ennemi, une cible, un objectif…un jour ils viendraient réclamer chacune des six têtes…***
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#59
Le vent était avec les elfes, et les moustiques perdirent rapidement leurs envols pour s'écraser violemment sur le sol marécageux. Un sol marécageux qui recouvrait jusqu'aux genoux des ... quatre! compagnons.

Les autres sont-ils tous passés par l'autre chemin?

Et voilà, ils avaient eu maintenant la discrétion tant voulue. Mais pour peu de temps. Bientot, le rassemblement fut demander, et chacun des deux équipes se retrouva. Quelle déroute avait pu donc amené la grande troupe à faire marche arrière et rejoindre l'autre chemin ? Leur campement avait été attaqué par un monstre aux têtes innombrables. Une ou deux têtes avaient été ramenées, pendant qu'ils se rendirent compte que la suite du chemin ne menait à rien.
Le repli était ordonné, Asteras reverrait bientot ses Enfants.
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