Concours de RP : tome 1
#31
Citation :Arteo est un jeune centaure qui fut recueillit par les prêtresses du temple alors qu'il n'était qu'un enfant. Elles l'ont adopté et toute le voit comme leur fils. Il n'est maintenant plus un enfant et peut se débrouiller tout seul mais il est toujours en quête de nouveaux défis, de nouvelles quêtes.
Bien que les prêtresses l'aient éduqués au rudiment de la magie, au dévouement de leur déesse, elles n'ont malheureusement pas pu lui apprendre le fait de ne pas foncer tête baissée.


Depuis quelques temps, Arteo avait entendu parler d'une rumeur concernant une bâtisse au sud ouest du village centaure, les gens la disaient hantés. La rumeur disait qu'il était impossible d'y passer une nuit et une journée. Les seuls qui avaient tenus le coup étaient devenus fous. Il n'en fallait pas plus à Arteo pour voir dans la maison son prochain défi à relever. Les prêtresses voulurent l'en empêcher mais ce fut peine perdue.
Le centaure prépara un paquetage avec des bandages, une baguette, un catalyseur au cas ou, et quelques potions. Lorsqu'il alla voir une prêtresse afin de signaler son départ, cette dernière lui fit don d'un foulard.

Et qu'Aletheria te garde, mon enfant.

Le centaure quitta le temple et traversa les quartiers résidentiels, puis arriva au niveau du troisième cercle. En passant à coté de l'arène des champions, il pouvait sentir la transpiration, le sang et le sable, tout ceci était imprégné dans les murs d'enceintes. D'ailleurs si quelqu'un entrait dans l'arène, il pouvait voir le champion s'entrainait, tous les jeunes guerriers centaures rêvaient d'affronter ce guerrier connus et reconnus de tous dans la cité des centaures.
Lorsque la tour de la cité se trouvait derrière lui, Arteo savait qu'il avait bien quitté le village et s'imaginait déjà la maison hantée et les fantômes y vivant.

[Image: maison-hantee-605823148.jpg]

Tout d'un coup, un souffle froid s'abattit sur notre centaure, une sensation de malaise l'envahit. Mais celle-ci ne dura pas longtemps. Le cimetière était proche et la maison hantée aussi.
Le centaure se demandait comment il ne l'avait pas vu auparavant, pourtant on ne pouvait pas la louper mais il est vrai que le cimetière n'était pas vraiment son terrain de jeu favoris. Il ne fallait pas être malin pour établir une maison aussi proche d'un lieu aussi sinistre qu'un cimetière pensa-t-il
Enfin bon se dit le centaure, une nuit ca passe vite.

[Image: fond-ecran-maison-hantee.jpg]

La maison possédait plusieurs étages, l'air était étouffant tout autour de l'habitation ce qui ne rassurait nullement le pauvre voyageur qui s'aventurait en ces lieux. Les arbres autour du logement étaient quasiment tous morts, c'est comme si la vie avait cessé d'existé.
Lorsqu'on entrait dans la maison, on pouvait voir au fond de cette dernière une cheminée qui semblait ne plus avoir été utilisé depuis des lustres. Les fauteuils et autres outils de décorations étaient remplis de poussières, les araignées avaient depuis longtemps élus domicile.
Un escalier assez large permettait d'accéder au 2eme étage, mais Arteo préférait rester au rez de chaussée. Il ne saura donc pas ce qui habite réellement le 2eme et 3eme étage qui était, en réalité, plus une tour qu'un 3eme étage.
Tout d' un coup, la porte se ferma, les volets se mirent à claquer contre la maison, cette dernière semblait être prête à s'écrouler à tout moment, le centaure pris sa baguette à deux mains et attendait que l'ennemi, pour le moment invisible, passe à l'attaque.
Mais au lieu de ça, des voix s'élevèrent des murs.

Qui ose venir en ces lieux ?
Oui qui etes vous ?
Nous sommes des âmes égarés en quête du repos éternel et toi qui es tu petit centaure ?
Je m'appelle Arteo, je suis ici pour comprendre qui vous êtes et aussi afin de montrer ma valeur et ma bravoure à tous.

Tu viens donc ici juste pour te moquer de nous ? tu nous as pris pour des bêtes de foires ? Nous avons défendu cette ville et notre foret au prix de nos vies. Tu es aujourd'hui en vie grâce à nous.
Laisse moi te raconter notre histoire et on verra si tu continue à te moquer de nous.[/i]

Alors que tu n'étais même pas encore né, des centaures avaient décidés d'explorer les environs. Les nôtres avaient trouvés des gisements d'argent et de cristal de magie. Nous n'avions plus vu de gobelins ni de troll dans la région donc nous avons en parti déserté la capitale, afin de finir la statue que tu vois aujourd'hui au temple. Mais ces fourbes de gobelins avaient attendus que tout le monde parte afin de nous attaquer. Nous étions quelqu'un ce jour là à combattre les gobelins et les trolls. Nous pensions qu'en éliminant les gobelins, les trolls seraient alors désorientés mais malheureusement ce ne fut pas le cas. Les troll qui n'étaient alors plus domestiqués chargèrent de plus belle et nous n'avons pas eu d'autres choix que de faire une ultime attaque. Nous étions des chamans et des druides ce jour là, nous avons combinés notre puissance en une seule attaque, la foret qui nous entoure à permis ce miracle. Nous avons repoussé les trolls et gobelins mais nous sommes morts. Or un malheureux gobelin était arrivé à la fin de la bataille et a pris nos corps, ce qui nous a empeche de revenir à la vie. Seul la magie de la foret nous permet de rester ainsi.

Et toi tu oses venir nous voir en nous épiant comme des bêtes.



Maintenant tu vas payer pour les autres et pour tous ceux qui ne nous ont pas aidé, alors qu'on a sauvé le village.
C'est à ce moment que des créatures fantomatiques attaquèrent notre pauvre centaure, mais avant que les créatures atteignirent le centaure. Une lumière blanche illumina la maison. Les créatures s'évanouirent grâce à la lumière et on put entendre :
STOP.
Arrêtez âmes égarés. En tant que prêtresse du temple d'Aletheria, je vous demande pardon. Votre corps n'ayant pas été ramené, nous n'avons pu vous ramener à la vie. Votre esprit a vagabondé par notre faute, aujourd'hui je vous permets de regagner le monde des esprits et de partir en paix.

Les esprits fantomatiques reconnurent la prêtresse de par sa beauté et la blancheur de ses vêtements, ils étaient confus car bien qu'ils ne soient plus que des esprits, ils restèrent des centaures. Pour excusez de leurs actes passées, les esprits fantomatiques décidèrent de protéger chacun leur tour le sud de la cité centaure, via la maison.
Chaque saison un esprit habitera le 3eme étage et depuis cet endroit défendra la foret et la capitale centaure.
Répondre
#32
Je suis désolé d'avoir posté si tard. Bien que j'ai posté afin la fin du chrono, j'ai fait plusieurs modifs après l'heure H. Je ne sais pas si vous avez accès à mes modifications mais si ce n'est pas le cas c'était: rajout des photos , correction de fautes, changement de couleur et rajout d'une partie du 2eme paragraphe en rouge.

C'est mon 1er rp sur RA, si vous pouvez me dire ce qui ne va pas et les points pas trop mauvais.
Merci d'avance et bonne soirée.

PS: je comprend tout à fait si je ne suis pas dans le concours
Répondre
#33
il y a quelques incohérence ... relis toi l.2 : maintenant, il a presque adulte ... et l.1 la concordance des temps est bizarre ... lit a voix haute, ça te paraîtra louche Smile
mais pour un premier RP, c'est pas mal. Smile
Répondre
#34
Merci pour la remarque. J'ai modifié en conséquence il me semble.
D'ailleurs je me posais des questions à propos de la vie des centaures. Je n'ai pas vu leur longévité dans le BG. Je me doute qu'il ne vit pas aussi vieux qu'un elfe, mais quel est son espérance de vie?
Répondre
#35
Mieux vaut tard que jamais, désolé pour le retard et merci pour le rab !
Ne connaissant pas trop la constitution des troupes Holdars (armement ? Ont-il des mages ? Quelle magie, etc) je leur ai prêté des pouvoirs mi-sorciers, mi-grand mage (attaque mentale, Grand bouclier de mana, bulle de mana).

Citation :
"Là"

Cette histoire est maintenant du passé. Un passé où le chaos a triomphé, obligeant ceux qui voulaient vivre heureux a vivre caché, dans un lieu secret, perdu quelque part au milieu de nulle part.

Le nain, passant légèrement la tête au delà du tronc pour vérifier si le chemin était sûr, vit une flèche se planter a deux pouces de sa barbe rousse peignée et de ses tresses lustrées avec soin.

- Crévinthuri, le sagouin ! Il a encore ajouté des pièges sans les marquer ! Et il va encore me dire qu'il l'avait marqué, mais qu'elle aura été cachée par la mousse...

Le nain, passant légèrement la tête au delà du tronc pour vérifier si le chemin était sûr, vit une flèche se planter a deux pouces de sa barbe rousse hirsute et de ce qui restait de ses tresses lacérées par les ronces, les taillis et les pièges qu'il avait traversé entre temps.

- Crévinthuri !
- On se promène seul ? Les parages sont dangereux pour un vieux nain esseulé !

Une jeune elfe rousse semblant vêtue de feuilles, les jambes pendant d'une branche, arborait un large sourire.
Elle poussa une trille qui semblait destinée a d'autres, puis d'un bond elle fut au pied de l'arbre qui lui servait de perchoir. Se redressant de toute sa hauteur elle regarda le nain qui lui arrivait a peine a hauteur de poitrine.

- Hé bé , Andora ! T'as bien grandi dis donc, mais t'as toujours l'air aussi jeunotte...
- Eh oui... elle vient de fêter ses 520 printemps.

Le nain répondit d'air faussement courroucé a la nouvelle voix féminine qui venait de nulle part :

- Ah ben oui, c'est facile pour vous les elfes, vous êtes immortels ! Quoique...

Il eût un rictus sadique qui était un clin d'oeil non dissimulé au temps où les nains broyaient de l'elfe comme du papier mâché devant les mines au sol noyé de sang...
Il se mit en devoir de rendre sa barbe à nouveau à peu près présentable tout en poursuivant sur un ton redevenu jovial :

Quelle idée d'aller vivre dans le trou du cul d'Ecridel. 'fin bon, z'êtes si chétifs que si vous n'vous cachiez pas dans la forêt depuis tout c'temps, il y a belle lurette que vous ne seriez plus là! Moi, je viens de Karad, et je le suis encore entier, termina-t-il en tapotant son ventre.

En chemin, escorté de part et d'autre par les deux filles auxquelles il aurait eut bien du mal a mettre les bras sur les épaules, raison pour laquelle il les avaient mises ailleurs, le nain vit un élémentaliste elfe qui arrivait au à leur rencontre et le héla :

- Hééééé, Sorn ! Tu t'es jamais demandé comment ça se fs'ait qu'Andora soit rousse avec un père brun et une mère aux cheveux noirs ?
Il caressa sa barbe rousse d'un air entendu.

Lilië le bouscula de ses deux mains en riant

- Tu étais bien trop saoul ce jour là...

- Messire Broiemithril, vous recevoir est toujours un honneur
Même si parfois de nos tonneaux vous êtes la terreur.
Que nous vaut le plaisir bien trop rare de votre visite ?
Certain que vous resterez, je cours d'ores et déjà préparer le gîte !


A cette question qui lui rappela pourquoi il était là, le sourire s'éteignit sur le faciès du nain, ce qui eût un effet en cascade sur les autres visages. Il regarda tout autour de lui, comme pour vérifier que personne n'était caché dans les arbres, puis il chuchota presque :

- Je suis en mission secrète. Je suis porteur de l'ultime trace écrite qui permet d'enseigner le sort d'universalité. Si les Holdars venaient à mettre la main dessus, ce serait la fin. Enfin, ce serait encore plus rapidement la fin, parce que c'est pas rose là-bas...

- Pourquoi ne pas le détruire ? demanda innocemment Andora

- Le problème est qu'il est gravé sur une écaille de dragon. On a bien essayé à la forge, mais c'est le marteau qui a plié. Les seigneurs des runes n'ont pas eu plus de succès à l'effacer. Ils en ont par contre tiré quelques enseignement pérenne, mais le but est maintenant de faire disparaître la source du savoir.

- Je peux le voir ?
- C'est rien pour toi, gamine ! Qu'est ce que t'en ferais ?

oh, a la limite je l'utiliserai pour baigner d'amour Ecridel : paix de l'âme combiné à universalité. Tout les holdars, elfes et nains jetteraient des fleurs, fumerait du pët-ârd au coin du feu et...

- Pète-tard ?
- Il faudra que je te fasse gouter. Une plante locale pour les jeunes d'ici... enfin... moi quoi, dit-elle en regardant ses deux parents d'un air soudain gêné. Tu oublieras ta pipe avec ça !

Ils arrivèrent près de la cahute par le jardin. Il y traînait encore de nombreux outils. Lilië expliqua au nouveau venu que son époux venait de terminer une œuvre d'art. Cela semblait être un bosquet de rosiers et de buis, aux proportions certes énormes, mais sans grande autre particularité. Lilië raconta avec enthousiasme que son époux lui avait fait la surprise, à l'aide d'un sort de vol, de la découvrir d'en-haut : le bosquet avait en fait la forme d'un cœur vert ceinturé de rose.

- C'est romantique, non ? interrompit Andora
- C'est... mièvre ? répondit le nain. Plutôt que du buis, il aurait mieux fait d'y mettre une statue de dragon ornée d'or et de creuser un...
- Oh vous les nains ! Il n'y a que les cailloux que vous trouviez poétique ! Dit Lilië en s'éloignant pour aller ranger les outils.
- Ca tombe bien, les naines aussi... rétorqua le nain.

Il se dirigeaient vers l'entrée de la cabane quand soudain une ombre passa vivement sur eux.
Sorn se lança immédiatement dans l'incantation d'un esprit inaltérable, mais avant qu'il ne fit effet, il se retrouva affecté par une violente attaque mentale. Les flèches d'Andora ricochèrent sur le bouclier de mana du holdar, et le sort de pétrification, outil favori du nain, fut bloqué avec facilité par le puissant magicien. Par contre le skilithe qui lui servait de monture n'était pas aussi bon mentat, et se retrouva transformé en un bloc de pierre qui s'écrasa au milieu du jardin avec son passager. Ce dernier n'en sembla pas spécialement affecté, se relevant immédiatement avec une dextérité inouie pour un être de l'arcane. Il dépassait en hauteur tous les elfes présents. Une bulle de mana partit de ses huits doigts en direction de ses trois attaquants, les brûlant vivement et les vidant de leur substance magique.

Mais la bulle s'éteignit en même temps que son auteur. Le croc de jardinage que lui avait planté Lilië dans le dos n'y était pas étranger. Elle s'excusa auprès de sa victime pour ce coup un peu litigieux, tout en retirant l'outil dégoulinant du corps qui s'effondra dans un bruit sourd.

Le nain rassura la pauvre meurtrière en lui disant que le Holdar aurait fait pareil ou pire sans scrupule.
Contemplant le skilithe statufié, le nain, dont la barbe était plus roussie que rousse, lança a Lilië :

- Eh bien voilà, tu vois que ton jardin est beaucoup plus sexy avec une statue de dragon !
Par contre Sorn, il faudra que tu penses a mettre des pièges en l'air aussi.


- Jamais nous n'avons encore eu ici ces chevaucheurs de mort
Ils viennent là sans aucun doute pour chercher ton sort
Il me vient une petite idée pour le soustraire à leur avidité
Il deviendra lui-même la clé de de son propre mausolée.


Sorn expliqua son idée au nain, qui fut conquis. Il faut dire que c'était ça ou continuer sa route incertaine dans des contrées de plus en plus inhospitalières, traqué par les plus redoutables chasseurs d'Ecridel. Il acquiesça aussi à une demande spéciale de la part de l'élémentaliste sur la forme qu'aurait ce « tombeau » tout en prévenant

- J'garantis pas une calligraphie parfaite avec ce type de plume !

Une fois remis d'aplomb et leurs blessures dorlotées, ils mirent leur plan a exécution.

- Ta dernière utilisation.... dit le nain à l'écaille de dragon.

Le nain en appela une première fois aux puissances terrestres en lisant l'inscription runique et tout sembla soudain démultiplié.
Puis il en appela une seconde fois à la terre, lançant sur les pauvres buis qui n'avaient rien demandé un sortilège créant une anfractuosité qui découvrit leur racines, puis se hérissa aussitôt une multitude de crevasses, dont le poète élémentaliste fit jaillir de nombreux jeysers. Mais ceux-ci, au lieu de retomber au sol, semblèrent flotter comme une multitude de bulles d'eau lorsqu'il leur imposa une lévitation.
Le nain lança l'écaille haut dans le ciel, où elle fut incorporée dans l'une de ces nombreuses sphères aqueuses en suspension, et enfin il invoqua a nouveau sa mère-terre, son sort préféré pour lequel il se surpassa : pétrification, qui fit de pierre toutes les bulles d'eau.
Lorsque le charme de la lévitation fut rompu, la crevasse qui semblait sans fond fut quasiment remplie de cette caillasse.
Le nain ne put s'empêcher d'en rajouter encore une couche avec un petit sort de chute de pierre, que l'universalité mua en averse colossale d'une nouvelle multitude de cailloux.
Sorn voulut rivaliser de son plus beau jet de pierre, il en fit trois, ce qui provoqua l'hilarité générale en comparaison de ce qu'avait généré le nain.

Andora était bouche bée par le spectacle, puis enfin elle dit :
- Wow ! En quelques secondes vous avez fait un pierrier, c'est fou !

A l'aide d'une dernière lévitation, Sorn plaça la statue du skilithe sur ce qui dépassait du tas de rochers puis lança un sort de vol a tout le monde, y compris au nain qui n'avait rien demandé et tenta vainement de l'éviter, avant de partir en ronchonnant, emporté par la brise.
De ce point de vue aérien, le tas de pierre, enchâssé au centre du massif de rosier qu'avait cultivé Sorn, formait en une calligraphie elfique admirable, quoiqu'aux accents runiques, la première lettre du prénom de Lilië.

Andora ne put s'empêcher de retenir une larme d'émotion en disant :
- Oh mère, comme j'aimerais que mon futur prétendant me fasse lui aussi une telle déclaration !

tandis que le nain lui répondit :
- Je vais vomir !


On raconte que trop rapidement les Holdars revinrent, et bien que repartant quinaud, ils laissèrent derrière eux les cadavres du couple d'amoureux. La tombe de Lilië la danseuse et de Sorn Nethavisë le trouvère vint s'ajouter à la statue.
Mais il est dit qu'aujourd'hui, même bien longtemps après le départ d'Andora, après que la cahute soit tombée face aux assauts des champignons et de la mousse, le bosquet de rosier est aussi florissant qu'au premier jour, relatant a toutes les générations à venir l'amour qui unit ces deux elfes.
Il est dit aussi que dans un futur proche Ecridel allait encore entendre parler de ce lieu secret...
Répondre
#36
Merci pour l'information je vais pouvoir remodifier des parties alors.
Je pensais qu'on avait 24h de rab, mais en fait c'est 48, c'est encore mieux.
Répondre
#37
Citation :N'ayant rien vu qui l'interdise je me permet d'inclure une musique avec mon texte, si ce n'est pas autorisé, je suis navrée, supprimez là.Musique, maestro !
Résolution.


Citation :Mon ami,


Te souviens-tu des jours qui se sont enfuis ? Arrives-tu encore à dessiner un visage ? Quand la nuit te berce dans la solitude entends-tu leur voix ?

Je n'ai rien oublié. Es-tu surpris de ma missive ? Te rappelles-tu encore de moi ? Je suis sûre que tu es devenu fort et sage, tu l'étais déjà tellement dans le passé. Quand je voulais abandonner tu m'as encouragé, quand j'ai douté vous m'avez tous relevé.

Nous avons grandis, n'est-ce pas ? Dans mes fantasmes, je nous voyais toujours ensemble, vous seriez de beaux chevaliers et de puissants mages et nous serions de belles dames fières et sages. Penser qu'une chose pouvait nous séparer était insupportable. Que j'étais naïve, te dis-tu sans doute ? Je crois que je le suis encore, tu sais.

J'ai fait un voyage mon ami. Ho, ne t'en fais pas, je n'ai jamais rien dit, ils ne comprendraient pas, pas vraiment. Il m'a montré ce lieu si triste, j'ai vu les larmes s'éveiller dans ces yeux. Ce jour là, je n'ai pas osé demander.

Je me suis rappelée, je n'avais pas pleuré, pas un mot n'avait franchi mes lèvres. Je regardais le ciel, à peine troublé par les nuages. Peux-tu croire qu'ici le ciel est différent ? Il n'est semblable à nul autre, si j'avais dû imaginer un bleu radieux alors ce ciel le serait. Si j'avais pu imaginer un crépuscule plus profond alors ce ciel le serait. Si je pouvais mettre une image sur le sommeil paisible de l'enfant, ce serait ce ciel.

Je regardais cet endroit, l'herbe, les pierres, la plaine, la terre, les fleurs… je ne les voyais pas. Un visage, un sourire, des voix… Puis mon mentor se tourna vers moi. La tristesse avait quitté ses yeux, qui irradiaient de bonté et de patience à présent. Il me dit simplement« Quand tu sauras, reviens » et il me laissa seule, sans un regard, ni un geste.
Assise à même le sol, je le laissais partir. Rien n'existait pour moi. J'étais seule avec mes souvenirs. Seule depuis très longtemps.

Une nuit passa ainsi, mon ami. Tu n'oses me croire ? Je ne pensais pas non plus pouvoir le faire. Je ne me souviens pas de cette nuit : pluie, vent, étoiles ?! Envolés. J'ai eu froid, j'avais faim, je pense. Mon regard se portait d'Est en Ouest, navigant au gré de ma fantaisie, quand sur les champs glacés par le sang de milliers de morts, je recréais les chevaliers chargeant l'armée adverse avec leurs épées de bois et la confiture de fraise sur le menton. Je faisais danser les princes avec les dames dans leurs robes garnies de feuilles. Cela dura deux jours.
J'ignore encore ce qui m'éveilla un matin. La bile amère ? Les rayons du soleil ? Ce merle posé près de moi ? J'ai ouvert grand les yeux et j'ai hurlé.

« Je suis Merydwïn, enfant d'Ecridel, je serai Archimage ! Je suis Merydwïn, enfant d'Ecridel, je serai A…. »

J'ai hurlé ainsi jusqu'à m'en briser la voix. Et j'ai regardé. Mes mains gelées plongèrent dans la Terre, la boue s'enfonça dans mes ongles. Je sentis son flux calme et puissant. J'appelais mon souffle arcanique et le joignit à celui du sol. Une sensation apaisante m'envahit. Je caressais l'herbe de mes doigts. Elle était haute et vigoureuse, s'étendant à perte de vue dans la plaine. Son flux était chaotique, étrange, insaisissable. Il me résista. Je ne savais comment m'y prendre pour attraper une chose aussi mouvante et fragile.

« Quand tu sauras, reviens »

Sa voix me hantait. Alors je suis partie, j'ai cueilli les racines que je savais comestibles. J'ai cherché l'eau en suivant les crapauds. Tu te souviens, je n'étais pas douée pour faire les cabanes ? Tu aurais souri en voyant l'abri que j'avais fait. J'ai cessé de compter les heures et les jours, rien de ce que je faisais ne nécessitait la magie. Je marchais, je dormais, je regardais les animaux.

« Quand tu sauras, reviens »

A ce moment, je pensais savoir trop de chose, ho, comme mon erreur était immense. Il n'y avait rien en ce lieu dévasté par les larmes et le froid. Qu'est-ce que je pouvais savoir en venant ici ? Comment mon maitre avait-il pu abandonner une apprentie mage incapable de lancer un sort seule dans la nature ? Pourquoi cette belette s'acharnait à me suivre ? Tout ça tournait dans mon esprit le long du jour.

Une nuit, j'ai pensé que mon maitre ne me trouvant pas assez douée, voulait que je lance mon premier sort loin des regards moqueurs de la ville. Ca ne pouvait être que ça. Une épreuve destinée à me renforcer. Je devais savoir lancer un sort à mon âge. Je me suis entrainée longtemps, puisant l'énergie et le réconfort dans le vent, la terre et l'herbe me restaient fermées. Quelle déception, quels échecs … même au bout de ma dixième tentative, je n'ai réussi qu'à bruler quelques uns de mes cheveux. Je suis sûre que tu aurais réussi sans problème, ne me juge pas trop sévèrement s'il te plait. Je criais ma colère aux nuages, j'invectivais la nuit. Comme si un autre était fautif de mes faiblesses.

Je sentais les flux, les fils de mana qui parcouraient l'air, il suffisait de les saisir et les tordre assez pour changer le vent. J'essayais toutes les façons possibles, tirer, pousser, nouer, délier, caresses er… je n'ose plus penser au nombre de tentatives qu'il me fallut avant de faire lever une légère brise. Mes mains étaient lacérées par mes échecs. Ma tenue était devenue un souvenir de robe. Et sais-tu que cela ne m'a même pas dérangé ? Je te surprends un peu, non ?

Dans un petit cri d'exclamation joyeuse, je parvins, au terme de longs efforts, à créer une bourrasque. Et cette nuit là, mon mentor vint me voir. J'étais si enthousiaste de lui montrer mes progrès ! Je le gratifiais ma plus belle figure, un vent léger faisant danser l'herbe. Il regarda attentivement, et me sourit.

« Quand tu sauras, reviens » dit-il avant de me tourner le dos.

Sais-tu où ils vivent à présent ? Peut-être est-il mort sans que jamais je ne l'ai revu … je vais faire un grand voyage, oui, très bientôt je ferai ce voyage.

Il m'avait laissé le cœur au bord des lèvres, les yeux hagards, sans aucune larme pour sécher ma peine. Je m'étais trompé. Comme toujours, j'avais été naïve. Je m'étais trompé à ce croisement que nous avons pris, je croyais que mes choix ne nous sépareraient pas, je ne croyais pas pouvoir vivre sans vous.

Cette nuit là, je nous ai revus, comme à notre dernière fois. Mon père m'expliquant les batailles qui avaient eu lieu ici, les terreurs infligées par les armées Holdars.
Tu te souviens que nous avons joué après ? J'étais un vil Holdar qui vous attaquait. Mon père n'a rien dit, mais j'ai vu sa peine. Alors Elle m'est apparue de nouveaux. Elle n'a pas changé, c'est toujours une petite bâtisse avec un toit d'un blanc pâle reflétant le soleil. Les murs couleurs de perles sont maintenant brodés d'une herbe haute et vigoureuse. Dans les jardins, je vois une belette courir entre les simples et les fleurs. Et les vitraux arborent toutes les couleurs du plus vif des rouges aux plus joyeux jaunes. Même de l'extérieur, on peut sentir la bougie et le vieux parchemin somnolant tranquillement. Et l'escalier de bois où nous pourrions nous assoir pour parler, il n'a pas changé ! Je te vois déjà passer de longues heures à ranger la bibliothèque, et tout défaire le matin. Tu aurais ton écritoire au fond, au calme près de la cheminée. Il y aura peu être plus de cris et de voix joyeuses- je crois que j'avais oublié la cheminée dans mon enfance. Derrière la maison, si on monte sur la colline on peut voir les murailles de Nim Duin baignaient par la lumière de l'aube. Et il y aurait des tulipes à l'entrée avec des coussins pour étudier dehors quand il fait beau.

Je ne suis pas folle mon ami. C'était il y a plusieurs années déjà pourtant le souvenir en est aussi net que cette nuit. Le matin, j'ai pleuré. Pleuré mes amis perdus et mes amours passés, j'ai pleuré mon enfance qui était morte cette nuit. Les choix que j'allais faire amèneraient de nouvelles séparations. Cette fois je verserai des larmes pour ceux qui partent, je ne ferai plus souffrir les autres par ma naïveté.
Tu devines la suite ? Mon mentor m'attendait près de la route.

_ Tu as appris un nouveau sort ? Je suis impre…

_ Non.

J'ai jeté un dernier regard en arrière vers ce champ de bataille, vers la belette et les fleurs. J'avais aussi perdu quelque chose là-bas.

« Je serai Archimage, et ici, nous fonderons une école. »

Mon maitre n'a rien dit.

Je suis une mage à part entière à présent. Je suis une femme aussi. Cette nuit là, j'ai fait mes adieux à la petite fille. Pour beaucoup ce lieu est empreint de tristesse et d'anciennes rancunes. Pour moi, il est le plus bel endroit du monde, un lieu que vous avez béni, et un jour j'en ferai un endroit encore plus beau.


Tu viendras n'est-ce pas, mon ami.
Répondre
#38
Est ce que tu pourrais supprimer ton post à la suite de mon RP du coup?^^ Merci!
Répondre
#39
Fait
Répondre
#40
Après m'être un peu fait attendre (attention, je frappe le premier qui dit "beaucoup" o_o), je viens vous annoncer le résultat du concours de RP tome 1. Je rappelle que le vainqueur va recevoir le droit de se voir créer en collaboration avec les MJ, le lieu secret au centre de son texte.

Félicitation à tous nos candidats, la délibération fut très compliquée et on ne dit pas ça juste pour la forme. Parmi tous les concours de RP que j'ai eu l'occasion d'organiser, voici certainement celui ou, malgré le peu de textes, le niveau fut le plus haut ! Merci donc, ce fut un plaisir de vous lire Smile.

Comment ça je traine et vous n'en avez rien à faire de mon blabla? Seule le nom du vainqueur vous intéresse ou quoi? Oui? Rooooh :O Bande de vautours =/.

Bon et bien dans ce cas, au nom de l'équipe de MJ, je tiens à féliciter particulièrement celui qui fût devant les autres de quelques millimètres même pas, notre gagnant : Hiresh !

Son texte fut vraiment de peu celui qui emporta définitivement notre coeur et il aura donc droit à voir ce lieu apparaitre IG d'ici peu. Félicitation !

Et a bientot... pour le tome 2 bien sur Wink.
Répondre
#41
Bien joué au gagnant en tout cas et bon réveillon à tous.
Répondre
#42
Bravo à tous les textes, c'est vrai que le niveau était très haut.

Euh... d'ailleurs, çà mérite pas quelques encouragements sonnants et trébuchants pour les participants ?
Pour les autres concours c'était le cas me semble-t-il innocent
Répondre
#43
Ouah, ben moi j'encourage toooout les autres participants à continuer à RP, vos textes étaient tous super ! *___*
Je m'attendais tellement pas à gagner, avec le niveau qu'il y a ! O_O (ui, Hiresh c'est moi :p)

Aller, joyeux noël et n'oubliez pas que le RP cey le bien ! :p
Répondre
#44
Renard, dis moi tu es un proche de Le Loup chez les centaures. Avec Firefox ( ES) vous pourriez monter une bonne team Smile
Répondre
#45
Firefox = Renard renommé par un MJ :p
Répondre
#46
Melmoth a écrit :Bravo à tous les textes, c'est vrai que le niveau était très haut.

Euh... d'ailleurs, çà mérite pas quelques encouragements sonnants et trébuchants pour les participants ?
Pour les autres concours c'était le cas me semble-t-il innocent
Pourquoi personne ne répond ? Allez quoi, un petit geste salive
Répondre
#47
Peut-être que ça marche pas quand on demande Smile ?
Répondre
#48
Brukia a écrit :Peut-être que ça marche pas quand on demande Smile ?
Pour citer le forum MJ:
Vous ne saurez pas qui a écrit :Réclamer c'est mal. Rien du tout ! cochon
Répondre
#49
"on est jamais mieux servi que par soi même", j'crois que c'est l'occasion de tous s'autocongratuler ! Big Grin
Répondre
#50
Ajila a écrit :
Brukia a écrit :Peut-être que ça marche pas quand on demande Smile ?
Pour citer le forum MJ:
Vous ne saurez pas qui a écrit :Réclamer c'est mal. Rien du tout ! cochon
mouais, mais où est la frontière entre la demande polie et courtoise, et la réclamation ? Wink

Et moi, je n'ai pas participé, donc ... pas concerné Smile
Répondre
#51
Moi je trouvais que c'était une façon d'encourager le Rp, mais j'ai du me tromper.
Répondre
#52
Citation :Pourquoi personne ne répond ? Allez quoi, un petit geste salive
Moi quand je lis ça, je vois un smiley qui prouve que c'est dit gentiment et même peut être avec humour... donc je ne vois pas pourquoi les réponses qui lui ont été faites sont si crues.

Pour ma part, j'ai vraiment beaucoup aimé les rps, notamment celui de Renard (ou Hiresh) qui était mon préféré - sa relation complice avec sa soeur, la symbolique avec ses cheveux, l'anecdote - D'autres rps étaient tout aussi bien écrits surtout dans leur forme, avec une grande richesse de vocabulaire, mais je m'y sentais moins bien Smile
Répondre
#53
Parfois il faut savoir participer juste pour le plaisir et non pour la récompense. Même si cela encouragerait effectivement, ici, dès début, il a été précisé que seul le gagnant recevrait une récompense, il n'y avait pas de lots prévus pour les autres participants. Nous nous en tiendrons donc à cela.

Pour le tome 2, il est vrai que nous réfléchirons à des récompenses pour les participants non-vainqueurs mais pour cette fois, il faudra se contenter d'avoir écrit pour le plaisir Smile. C'est l'intention première après tout non?
Répondre


Atteindre :