L'étoile tombée du ciel.
hrp : rédaction en cours.
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Ehluine sortit son arc, et sûrement a la surprise des elfes et nains présents, visa ... un elfe, un membre des flèches d'argent! Celui-ci, Isaldur, s'écroula a terre, chose facile car il était déjà mourant. Il venait de lancer des sorts sur Grom, un nain qu'elle avait rencontrée lors de leur ancienne visite lors de la mission des ombres a Karad.

Ehluine ne supportait plus l'arrogance de certains de ceux qu'elle devait appeler ses frères de sang. Ils étaient la pour soi-disant protéger l'arpenteuse, mais a la vue du premier nain passant, ils déclenchaient des hostilités, elle n'appelait pas ça la "protéger" mais plutôt lui ramener du danger.

Elle décocha ensuite deux flèches sur le spectre qui tentait de rejoindre l'arpenteuse, puis cria autour d'elle dans le tumulte de la bataille:

Ma prochaine flèche sera pour les NAINS autour de moi qui continueraient a attaquer des ELFES !

Elle appuyait de la voix les noms des races qu'elle employait.

Et ma flèche suivante pour les ELFES qui continueraient a attaquer les NAINS!

Quand comprendrez vous que nos deux races ne sont pas ennemies? Et que vous créez vous même ce danger? Flèches d'argent, êtes vous la pour protéger l'arpenteuse ou bien pour exterminer du nain? Messieurs nains, êtes vous la pour défendre vos terres ou bien exterminer de l'elfe?

Si vous le voulez, elfes comme nains, tirez tous sur moi et tuez moi, et considérez ainsi votre affront lavé. Et plus important, commencez a réfléchir a la seule chose important ici, comment aider l'arpenteuse.

Ehluine était prête a recevoir la furie des flèches d'argent après son geste, mais elle espérait que ceux-ci commenceraient a réfléchir a ce qu'ils considéraient en général comme un ennemi des elfes. Et elle espérait aussi que les nains présents feraient de même.
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-Ehluine, je comprends et approuve votre geste. Mais quand vous aurez fini votre crise d'adolescente, pourriez vous s'il vous plait.
Ress désigna la masse noir lévitant non loin de l'arpenteuse, puis parla avec véhémence.
-VOUS OCCUPER DE CE MACHIN. J'ai pas envie d'y passer pour votre caprice. Flèche d'argent, même remarque: Débarrassez vous de ce truc, puis occupez vous d'Ehluine après. Si vous commencez de nouveau à vous frapper comme des abrutis, je vous achève après le combat, Kapish?
Visiblement, Ress était énervé par les actes qui se tramaient sous son nez.
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Vanal avançait vers le bruit des combats, il croisait ses frères blessé en lignes arrières, il vit un puissant éclair sombre dans le ciel d'Ecridel. L'injustice de la Mort l'avait frappé, sans raisons. Une naine avait tenté une escarmouche, affaiblissant Vanal puis un gros nain barbu l'attaqua à l'arc, Vanal n'avait même pas tiré de flèches sur eux! Il avait retenu ses hommes à Kromgar pour éviter le bain de sang et c'est ainsi qu'il était remercié? La rage montait en lui, mais il se devait de continuer de marcher et de se calmer...
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Hilary ewilan sortait tout juste d'Asteras. Elle avait parcouru quelques lieues en direction du village voisin. Alors qu'elle resserrait ses bottes de marche pour marquer une courte pause, des voix se firent entendre non loin. Derrière les bosquets, des paroles mêlées les unes autres s'affrontaient dans l'hystérie.

Des bribes de phrase comme " Débarrassez-vous de ce truc ", " ..à vous frapper comme des abrutis " parvinrent aux oreilles de l'elfe. Elle savait les elfes suffisants mais pas à ce point. L'elfe qui s'était exprimé en dernier devait avoir une opinion avantageuse de lui-même. Il avait enjoint les personnes présentes, semblait-il, d'achever une créature ou une chose maléfique. Cependant, la femme qui avait pris la parole peu avant, avait produit un discours censé dans une détermination des plus fortes. D'après elle, les nains et les elfes avaient tout intérêt à s'entendre l'espace d'une mission auprès de l'Arpenteuse. S'entêter d'un combat alors que l'heure était à l'union des forces était absurde.

Aussi, il y avait eu assez de morts. Hilary avait vu passer d'innombrables elfes blessés et fatigués, parmi lesquels le chef de la Flèche d'Argent. Bien sûr, elle n'avait pas éprouvé une once de compassion mais la situation lui avait paru farfelue. Pourquoi diantre retourner sur le champ de bataille dans cet état sanglant?
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Alors qu'il était en marche vers le lieu de sa mort, un messager vint à Ryner lui expliquant les derniers événements. Il était déja au courant de tout sauf d'une chose..
En effet.. Ehluine une compagnon d'Ecridel venait d'abattre froidement Isaldur..
Le messager lui expliqua qu'Isaldur au bord de l'agonie tentait de protéger l'arpenteuse lorsqu'une flèche l'atteignit le tuant sur le coup.. Sous prétexte qu'il fallait arrêter de combattre..
Ryner était totalement d'accord.. Il fallait arrêter de se battre et avec du recul, il se dit que son geste envers Conain était une erreur.. et pourquoi pas s'excuser ? Mais là c'était autre chose.. Ehluine venait de faire la même erreur que lui ! C'était inadmissible.. Tuer le plus mal en point d'entre eux avait été la réponse d'Ehluine.. Une lâcheté sans pareille
Comment ose-t-elle ? Hypocrite ! Tu veux arrêter les combats mais tu te permet de tuer ! Puis il se calma.. s'énerver ne lui apporterai rien..
Ryner en voulait à Ehluine.. Il lui en voulait énormément mais il s'en voulait à lui encore plus.. Tout ça était de sa faute ! A lui ! A Ryner !
Il était résolu à tout arrêter ! Le cas d'Ehluine serait à débattre plus tard.. Bien qu'il portait un rancoeur envers elle suite à la mort de son frère d'arme Isaldur et qu'il y'aurait surement des conséquences par la suite.. Pour le moment il fallait sauvez l'arpenteuse !

Ryner sortit de sa sacoche un pot d'encre et un bout de papier sur lequel il écrivit :
Citation :Mes amis de la Flèche d'Argent ! Je vous en conjure.. Arrêtez vous battre avec les nains.. Battez vous mains dans la main contre ceux qui mettent en danger l'arpenteuse.
J'ai commencé les hostilités et je m'en veux aujourd'hui.. Ne rendez pas cela plus douloureux que ça ne l'est déjà..
La mort d'Isaldur est regrettable et inadmissible mais l'heure n'est pas à la vengeance !
Je reviens du monde des morts et je tenterai de calmer l'arpenteuse à mon retour mais pour le moment.. Résistez le temps que j'arrive ! Je vous en conjure.
Puis il remit la lettre au messager qui fila à toute allure vers le lieu de sa mort.
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Décidément, cette ranger abattant des elfes était vraiment étrange. Pour un semblant d'ordre, elle n'hésitait pas à tuer le plus faible. Curieuse façon d'éprouver sa force.

Dame Nature a sous sa coupe des animaux geignards, sans pitié, et se repaîtrant des blessés. Elle les a appelés hyènes. Cette pensée la fit sourire, Elhuine en avait tous les attraits.

Comme à son habitude, Galiena ne broncha pas, et resta à distance. Tel un renard protégeant sa portée -l'arpenteuse- elle resta sur le qui-vive, sans chercher à déclancher les hostilités.
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Erizzet, après une marche acharnée vers la route de l'arpenteuse, atteint enfin la compagnie d'aventuriers. La pagaille semblait être le maître mot de la situation... des elfes, des nains, des spectres, tous tirant sur tous.
L'arpenteuse semblait perdue, la mort de Ryner Lute, n'y était sans doute pas pour rien.

Un autre évènement quelque peu étrange fut aussi la réaction d'Elhuine, à peine arrivé, l'éclaireur la vit tirer un train fatal vers Isaldur, déjà bien blessé par les combats précédents.

Pour Erizzet, la règle était simple, les gens pouvaient se faire la guerre, mais il ne pouvaient en aucun cas massacrer des innocents sans raison.

Les fondelames et les flèches d'argent pouvaient donc se battre, mais quiconque tenterait de tuer un elfe ou un nain qui n'ai rien à faire dans ce combat pourrait désormais se trouver être sa prochaine cible, une fois que ces stupides spectres auraient disparu.

Quand à l'acte d'Elhuine, Erizzet avait beaucoup de peine à le comprendre, on ne pouvait pas ainsi tuer une personne agonisante pour en faire un argument de rhétorique. Les gens sont donc bien étranges.
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Le spectre disparu sans ménagement sous les coups nains et elfes. Il était "mort", si une telle appellation pouvait se mériter d'une créature comme celle ci.
Ress semblait de nouveau détendu, commençant à faire quelques étirements. néanmoins, il se ressaisit assez vite.
-Ah oui... les nains...
Il s'arrêta, pour reprendre une attitude normal.
-Bon, je crois bien que nous soyons dans une situation délicate. Les nains cherchent à frapper les elfes, les elfes à cogner les nains et notre amie Elhuine frappe tout les nains et elfes qui se tapent dessus. Et en plus, la petite arpenteuse a peur car elle a perdue son protecteur attitré, Ryner, le diplomate qui aime les négociations musclées.
Il marqua une pause
-Commençons par le commencement.
Ress s'approcha de l'arpenteuse, s'agenouilla et prit un sourire légèrement faux.
-Je sais pas si tu va comprendre, mais bon...
Il inspira avant d'articuler soigneusement.
-Ryner lute... Ryne'lute... bref... RynerLute va revenir, mais il faut l'attendre. Il est à Asteras. Par la.
Ress désigna la direction de la ville blanche.
-Je vais lui envoyer un message pour le rassurer.
Ress se releva et s'éloigna, puis sortit le parchemin qu'il gardait pour sa correspondance personnelle, une petite bouteille d'encre en verre et une plume d'oie.
Il écrivit rapidement un message, avant de profiter du fait qu'un messager envoyé par Ryner soit présent.
Citation :A l'adresse de Ryner Lute.

Crétin!
Tu as de la chance, Asteïryë n'est pas blessé physique.
Et dépêche toi de revenir, elle est affectée par ta stupide mort.

Ress
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Autour d'elle, l'incompréhension se lisait après son acte, surtout dans les yeux des elfes. Si elle avait visé un elfe agonisant et non juste tiré une flèche sur un elfe en bonne sante, c'était avec deux buts.

Le premier, écarter un elfe qui participait aux attaques non réfléchies sur les nains. Elle se rappelait même que cet elfe avait lancé une attaque magique a peine en présence du cocon magique qui était maintenant devenu l'arpenteuse.

Son deuxième but était de faire réagir les elfes et nains présents, et seul un acte choquant pouvait avoir cet effet. Maintenant si cela allait résoudre une situation qui de toute façon était mal partie, elle ne le savait pas.
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Après avoir été attaquer par les elfes des flèches d'argent sans raison valable. Grom, comme d'autres nains s'était vengé. Désormais il fallais réfléchire à la suite des évènements, que se soit pour les elfes ou les nains.

Après que les Spectres soit mort Grom baissa sa hache pour pouvoir parler aux personnes autour de lui:

Essayons de trouver une entente moins tranchante pour l'Arpenteuse.
J'aimerais déjà savoir où vous comptez allez avec elle et ce que vous comptez faire précissement.
J'ai cru comprendre que vous aviez des ordres de votre roi pour l'escorter, seulement comprenez bien que tout les elfes ici présent ne pourrons pas continuer d'avancer.


Êtes vous donc prêt a faire une trève le temps de décider du future de l'arpenteuse ?

Grom resta sur ses gardes en attendant une réponse et s'apprete a reculer doucement pour ne pas paraitre agressif.
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Le messager arriva à toute allure vers Ryner avec une nouvelle lettre. Cela irrita Ryner qui se demandait comment celui ci faisait pour faire tant d'allées retours en si peu de temps alors que Ryner peinait à faire l'allée

Citation :A l'adresse de Ress,

Je comprend.. J'arrive au plus vite !

A l'adresse des nains,

Sachez que je comprend le fait que vous ne vouliez pas que des elfes viennent sur votre territoire..
Mais laissez moi au moins venir.. Rien que moi et ceux que vous aurez choisis..
Je m'explique.. Les ombres sont venus car je suis mort.. Si je ne suis pas aux cotés de l'arpenteuse, je n'ose imaginer ce qu'il va se passer..
Pour son bien je dois venir.. D'autres ombres ou pire pourraient resurgir..! Cela est dans vos intérêts..
Au moindre faux pas vous pourrez m'abattre.. et vous pourrez si vous le désirez me mettre sous haute surveillance..
J'espère que votre sagesse saura dicter la bonne solution pour le bien de l'arpenteuse.

Note: Je suis désolé d'avoir commencé les hostilités.. Veillez me pardonner.. Je sais reconnaitre mes erreurs et là j'en ai fait une.
Il remit la lettre au messager qui une nouvelle fois irrita Ryner par sa vitesse..

Dernière modification par RynerLute (Aujourd'hui 16:05:12)
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Alors que Grom proposait une trêve, et que les tensions se calmaient, que les nains semblaient écouter enfin ce qu'elle avait a dire, un guerrier elfe qu'elle connaissait pour avoir fait voyage avec lui, apparut et donnant 5 ou 6 coups au nain, le mis a terre.

Incroyable, se dit-elle
Son peuple ne pourrait jamais faire la paix avec les nains si les réactions étaient toujours les même.
Que fallait-il qu'elle fasse pour arrêter les combats? Tuer un autre elfe?


Ehluine fut a nouveau prise de dégoût. Qu'au moins elle éloigne l'arpenteuse de cet endroit ou tout le monde était pris de folie et ou le sang coulait sans fin. Elle s'approcha d'Asteïryë, baissant son arc, et lui proposa de la suivre dans la foret au nord pour sortir de la zone du combat.
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Faible, impuissante, bouleversée, Asteïryë tomba à genoux.
Les lueurs représentant la vie autour d'elle disparaissant à une allure folle.
Même si les spectres avaient disparu, elle tremblait toujours.
Son esprit et son mana avaient été fortement agressés par les créatures, laissant des marques profondes et qui ne peuvent être refermées.
Son souffle se fit plus saccadé.
Sa peau plus pâle.
La lumière qu'elle diffusait continuellement faiblissait.

C'est donc au milieu des combats que la lueur représentant l'Arpenteuse s'affaiblissait, lentement mais inexorablement.
Dans un ultime effort, leva un doigt mince et tremblant désignant l'Est, et souffla avec une grande difficulté, la seule chose qui pouvait lui sauver la vie:
-...Terrre...

Puis elle s'effondra, à la limite de l'inconscience.
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On est pas sorti de l'auberge... laissa échapper Veunain.
Et il prit un instant pour réfléchir à la stupidité de cette expression. Parce que justement, si, ils étaient sortis de l'auberge, et c'est bien là que les emmerdements commençaient : sur le pas de la porte de l'aventure. Si tout le monde restait bien gentiment chez soi à picoler, Ecridel serait un monde merveilleux où il ferait bon vivre et vomir. Mais non, trop de choses à faire, pas assez d'auberge.

Il essaya de s'exprimer assez fort pour que des elfes l'entendent.

Hey, ouvrez vos grandes oreilles la haut !
Vous voyez bien qu'on s'échine également à débiter ces spectres. On veut tous la même chose, y'a juste les détails qui diffèrent.
Vous devez rentrer en territoire nain, pensez-bien que si vous le faites par la force vous serez encore là dans deux lunes.


Plus de dérapage, ou on dansera tous ici jusqu'à la mort.
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Ehluine, lâchant son arc, se précipita vers Asteïryë lorsque celle-ci tomba au sol. Elle la prit dans ses bras, et lui relevant la tête, lui versa quelques gouttes d'eau depuis sa gourde dans le creux de ses lèvres.

Dame des étoiles, dame des étoiles, revenez a nous. Reprenez courage, Rynerlute est sur la route, et les nains ont accepté que vous alliez chez eux chercher la sphère de terre.

Elle attendait de voir si Asteïryë réagirait a ses paroles, et si elle ne le faisait pas, son intention était de la porter jusqu'à Karad s'il le fallait.
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Lyanor, fatigué par le voyage, avait assisté aux combats sans y prendre part. Il ne désirait pas prendre part aux combats, et l'Arpenteuse ne semblait pas être la cible des hostilités.

Après une soudaine baisse de la température, des spectres surgirent de l'obscurité et se mirent à attaquer l'Arpenteuse Asteïryë et quelques autres personnes, dont lui-même.
L'apparition des spectres eu cependant des conséquences inattendues : Nains et Elfes cessèrent de se battre entre eux pour combattre les spectres. Cela avait déjà eu lieu auparavant, mais jamais aussi rapidement, ce qui étonnait un peu le mage Elfe.

Une fois les esprits renvoyés dans les limbes, la violence cessa aussi soudainement qu'elle avait commencé. Tout le monde semblait vouloir arriver à une trêve et des négociations étaient en court.

Après avoir glissé son avis sur la question, le mage s'approcha de l'Arpenteuse, qui avait perdu connaissance. L'agression des fantômes avait visiblement blessé l'Arpenteuse plus sérieusement qu'il ne le pensait.
Inquiet, Lyanor commença à puiser dans ses dernières forces afin de régénérer celles d'Asteïryë. Vu son état, cependant, son sort allait surement nécessiter une incantation plus longue qu'à l'ordinaire avant d'être effectif. N'étant pas soigneur, il ne pouvait guère faire mieux...
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Les ombres avaient disparu. La coalition temporaire entre nains et elfes avait eu raison des spectres. Mais l'épuisement avait gagné l'arpenteuse.

Galiena s'approcha de l'adolescente, et sortit de sa besace quelques herbes, cherchant à la réanimer. Trop de monde, pensa-t-elle. Toute cette agitation devait l'affaiblir.

Le combat avait à peine cessé que déjà les querelles raciales reprenaient. Elle se moqua des discordes, elle continuerait à accompagner sa protégée, à distance, lui laissant le soin de respirer.
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Grom n'eu pas le temps d'attendre une réponse que déjà Deledir enfonçais ses lames dans son corps a de multiples reprises jusqu'à ce que Grom s'écroule, mort...

Grom espéra que Grungar lui accorde le droit de revenir pour se venger.
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L'arpenteuse était très pale. Ehluine se tourna vers les nains et elfes présents.

Quelqu'un a t'il un large tissu? Nous pourrions porter a plusieurs l'arpenteuse vers Karad et l'amener ainsi a celui qui contient la sphère de terre.

Autour d'elle, nains et elfes discutaient, tant bien que mal, et les nains avaient acquiescé pour une liste de cinq elfes qui pourraient escorter l'arpenteuse. Ehluine, bien que concentrée sur Asteïryë, entendit malgré tout les noms : Dael'nabar, Aldaron, Idylis, Errizet et Ryner Lute
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Conain avait quelque peu tâté du spectre et se tenait maintenant à proximité du petit corps, prêt à s'interposer contre de nouvelles attaques.

Ne crains rien petite fille, les nains te veillent.

A Elhuine.

En effet, je doute que les soins que nous pouvons lui conférer soient fort efficaces, mais nous pouvons essayer de porter la petite vers l'Est, j'imagine qu'elle ne pèse pas bien lourd. Ma cape vous semble-t-elle assez grande pour être utilisée pour cela ? Si c'est le cas, elle est à disposition.
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Ehluine remercia Conain d'un acquiescement et avec sa cape et la sienne, confectionna une large pièce de tissu en les nouant ensemble. Celle-ci était assez grande pour envelopper l'arpenteuse. Après qu'elle eut passé le tout autour de son corps, elle attrapa un des coins du tissu. Conain serait sûrement partant pour l'aider a la porter. Elle tendit a Conain l'autre bout pour lui proposer de l'aider a porter le corps inanimé de l'adolescente et attendit la réaction du nain.
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Le nain regarde l'elfe fabriquer tant bien que mal une forme de civière.

Joli, cela devrait pouvoir marcher.

Il attrape le bout de cape qu'elle lui tend et le passe par dessus son épaule, s'assurant qu'il est bien fixé. Un spectacle comique probablement, que de voir une sorte de hamac en pente entre les deux individus. Même si elle parait un peu bancale, la solution semble solide. Couvrant à moitié la jeune fille de son bouclier, le Gardien semble satisfait.

Voila qui est paré. Essayons de tenir ça un peu droit... c'est à dire... euh... à ma hauteur quoi. Et puis, t'as des bien grandes jambes, mais n'en profites pas pour marcher trop vite, hein !
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Ehluine sourit a Conain, puis prit le tissu du coté de la civière en tissu proche de la tête d'Asteïryë. Elle fut surprise par le poids, qui finalement n'était pas très lourd, et porta son coin a hauteur de torse, ce qui mettait l'arpenteuse inclinée et évitait que le sang ne lui monte a la tête.

En route. Finissez vos discussions sur quels elfes peuvent passer et suivez nous, Rynerlute nous rejoindra bien assez vite. Mais pour le moment, il faut se presser pour que l'arpenteuse ne reste pas la sans soin.
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"Laisse moi passer nain !" Grabuge coupa la route a Idylis
"Je suis mandaté pour accompagner l'arpenteuse, je dois l'aider"

Grabuge s'écarta, il avait eu raison car les tensions récentes entre les deux peuples faisait qu'il fallait se méfier de tout le monde.

"Je te remercie." Idylis s'approcha alors de l'arpenteuse , elle salua Conin et Ehluine, la présence de l'arpenteuse faisait disparaitre toute les tensions entre les trois compagnons qui démarraient une quête commune avec les leurs qui étaient encore en retrait. Il fallait peut être voir la un signe avant coureur d'espoir de rapprochement des deux peuples, mais pour l'instant, les idées étaient mises de coté, la santé de l'arpenteuse passé avant tout.

Idylis demanda a Conin et Ehluine si elle pouvait porter les sacs pour alléger les deux acolytes qui avaient fait preuve d'extrêmement de sagesse pour s'allier et emmener l'arpenteuse vers sa destination.

Conin semblait hésiter, sans doute avait-il peur qu'Idylis lui vole des objets, en attendant une réponse, elle commença a chanter l'une des chansons de ses contrés que les paysans avaient l'habitude de chanter lorsque les enfants ont peur le soir et que son père lui chantait lorsqu'il était vivant. Son chant était doux et aspirait a la paix, il racontait les exploits des ancêtres, le commencement du monde, de la nature et la paix entre nains et elfes qui dans une époque très ancienne faisait régner la justice et le bien etre sur les contrés d'Andoras.

"

Ai ! laurië lantar lassi súrinen,
yéni únótimë ve rámar aldaron !
Yéni ve lintë yuldar avánier
mi oromardi lissë-miruvóreva
Andúnë pella, Vardo tellumar
nu luini yassen tintilar i eleni
ómaryo airetári-lírinen.
Sí man i yulma nin enquantuva ?
An sí Tintallë Varda Oiolossëo
ve fanyar máryat Elentári ortanë
ar ilyë tier undulávë lumbulë
ar sindanóriello caita mornië
i falmalinnar imbë met, ar hísië
untúpa Calaciryo míri oialë.
Sí vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar !
Namárië ! Nai hiruvalyë Valimar !
Nai elyë hiruva ! Namárië !

"

Ces chansons ne pouvaient qu'apaiser les humeurs, le voyage serait long, mais les peuples qui marchaient cote à cote ne pouvait que raviver la flamme dans le cœur d'Idylis car le monde qu'elle souhaitait été a cette image.
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hrp:Source de la chanson ( ne pas regarder la traduction svp ) : http://jeuderoles.forumactif.com/t757-de...ts-elfique
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Galiena observa le manège d'Elhuine et de Conain. La voix de sa mère résonna dans sa tête. Une traitresse et un nain s'occupant de la civière, n'est-ce-pas un peu dangeureux ? Méfie-toi, ne refais pas mes erreurs ! Reste à distance, sur tes gardes et observe les alentours, les nains et cette elfe. Elle a peut-être déjà rejoint l'autre camp, feignant le contraire. Elle fit un signe discret de la tête, asquiesçant ces paroles.

Aucune de ses herbes était en mesure d'aider l'incarnation de Dame Nature. Les nains rustres et barbares, ne connaissaient rien à l'herboristerie. Comment comptaient-ils l'aider ? Pourquoi limiter l'escorte ?

C'est pourtant clair, ma fille. Une embuscade ! Ce Ryner vendra sa peau pour la sauver, tu peux te fier à lui. Aldaron, Idylis, Errizet n'ont pas encore prouvé leur loyauté, laisse-leur le bénéfice du doute.

Pourtant, selon les dires des barbus, le Thain possédait une relique pour l'arpenteuse. Il était là pour l'aider.

Mais s'il tenait vraiment à sauver cette fillette, il aurait fait l'affort de venir à sa rencontre !

Sa mère avait encore une fois raison. Mais elle n'avait pas le choix. L'état de l'arpenteuse empirait. Elle devait l'aider, quitte à y perdre la vie.
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Ehluine confia son arc et son sac, lourd de deux livres de magie, a IDylis, et la remercia de la tête.
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Ryner venait de dépasser Tilador.. Il ne s'était pas encore remis de ses blessures mais il devait y arriver... Par tout les moyens...
Malheureusement on ne peut pas dire que cela portait ses fruits.. Exténué, à bout de souffle.. Blessure du au flèches encore apparente et encore ouverte eurent raisons de lui par moment.. et il n'était pas rare qu'il tombe à terre..
Ce qui ralentissait considérablement sa marche ou plutôt sa course vers l'Arpenteuse.

Une nouvelle fois il tomba.. Cette fois-ci la tête sur un rocher.. Des larmes perlèrent sur ses joues..
Non pas à cause de la douleur.. Mais plutôt...Il s'en voulait de ne pas être assez rapide et d'être blessé autant..
Puis déterminé, il se releva, la main sur la poitrine encore meurtrie marchant ou plutôt zigzagant vers son objectif..
Puis il pressa le pas de plus en plus déterminé.. Le voilà qui court ! Mais qui une nouvelle fois tomba..
Il réitéra le même geste se relevant une nouvelle fois avec peine. Puis dans un élan de sureté et par on ne sait quelle magie, il couru et couru.. Rien ne pouvait l'arrêter..
Les blessures furent oublié et il courait comme avant son accident. Si on ne savait pas ce qu'il lui était arrivé, on pourrait se dire que ce gamin était surexcité..
Malgré le fait qu'il aille déjà vite, il voulait encore plus de vitesse ! Plus de vitesse ! Plus de vitesse ! Pour l'arpenteuse !
Ne calculant pas ses efforts, ne faisant pas attention à ses blessures.. Il courait et courait... Rien ne pourrait l'arrêter jusqu'à ce qu'il retrouve enfin l'arpenteuse.
En effet.. Les dernières nouvelles n'étaient guère rassurante..
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Dans les appartements royaux, Almis continuait de prodiguer ses soins les plus puissants à son roi. L'état de ce dernier ne s'était guère amélioré mais semblait s'être au moins stabilisé.
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La nuit tombait et le petit groupe progressait encore. L'arpenteuse, ballottée entre les deux capes en tissu par Conain et Ehluine, était toujours inconsciente. Elle semblait cependant moins mal en point, et Ehluine vérifiait régulièrement sa respiration. Dans le groupe, ceux qui le pouvaient lui lançaient des protections ou des soins sommaires.

La nuit se faisant plus sombre, il devenait dangereux, surtout pour le transport de l'arpenteuse, de continuer ainsi a tâtons. Conain et Ehluine, presque d'une intuition commune, s'arrêtèrent et a l'abri d'un groupe de chêne au milieu des plaines, déposèrent Asteïryë sur un tapis d'herbe, toujours enveloppée dans les deux capes.

Alors que le groupe s'apprêtait a monter le camp pour la nuit, car de toute façon ni Karad ni Kromgar ne pouvaient être atteint avant le jour, Ehluine partit dans le bosquet de chêne pour récupérer du bois pour faire un feu.

Depuis qu'il y avait eu un accord sur quels elfes pourraient accompagner l'arpenteuse, les membres du groupe avaient peu parlé. La tension avait été palpable lors de leur marche, tension générée par les affrontements entre nains et elfes, mais aussi par l'acte d'Ehluine que les elfes du groupe considéraient sûrement comme une traîtrise a leur race. Seul le chant d'Idylis avait égayé leur progression.

Alors qu'elle revenait vers le groupe avec les branches de chêne qu'elle avait récoltées, elle espérait que les elfes et nains du groupe pourraient profiter de cet arrêt pour discuter calmement des actions a prendre pour l'arpenteuse.
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Atteindre :