L'étoile tombée du ciel.
Dans le temple de Fryelund, Almis Fildor avait fait préparer des chambres pour ses hôtes.

Lorsque le prêtre revint annoncer que les couches étaient prêtes, RynerLute fût le premier a se diriger vers les dortoirs, apparemment déjà très fatigué.

Almis accompagna l'arpenteuse à celle qui avait été préparée pour elle tandis que Lyanor Devonar prenait quelques minutes avant de les suivre.

La journée du lendemain n'allait pas être de tout repos, il fallait que les compères reprennent leurs forces avant cela. La conseillère du roi avait confié à RynerLute une petite bourse contenant des pièces d'or afin qu'il puisse accompagner l'arpenteuse au marché et lui acheter un équipement de voyage plus adapter.

Mais à présent, la nuit était tombée et il était temps d'aller se coucher. C'est avec appréhension qu'Almis referma la porte de la chambre de la fillette, voisine de celle de RynerLute, pour rejoindre la sienne.

- Avec ces deux la, je crains que la nuit ne soit pas si calme qu'elle ne le devrait..., dit-elle pour elle-même en soupirant et avec résignation.
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Après avoir quitté le toit de la banque, Gwendolwenn avait repris les airs avec plus de circonspection. Elle avait survolé le port, faisant un discret pied de nez au filou qui avait voulu lui extorquer une somme faramineuse pour sa coquille de noix. Il n'avait visiblement toujours pas réussi à s'en débarraser.
Puis elle pris le large, volant de-ci de-là à la recherche de l'objet convoité. Tout le monde ne ferait peut-être pas preuve du même altruisme que la jeune paria, allant braver son aversion des citées surpeuplées pour rendre à une inconnue un bien qui lui conférait une si grande puissance, et cela quand bien même elle se doutait des risques de cette action pour sa propre vie.

Lors de la fragmentation de l'entité magique qu'était l'Arpenteuse à son apparition, la sphère bleue était allée se perdre dans l'immensité de l'Océan. Grâce a sa nouvelle capacité, Gwendolwenn avait une bien meilleur vision d'ensemble de l'étendue d'eau. Mais elle avait beau se perdre elle même au dessus de l'océan, elle ne voyait rien d'autre que les ombres de nombreux animaux marins. De plus voler était très fatiguant, et elle finit par tomber dans l'eau froide, quelques instants, le temps de lancer sur sa propre personne un sortilège de lévitation, plus traditionnel mais bien moins coûteux en énergie.
C'est alors qu'elle vit la mer écumer. Son coeur se mit a battre... peut-être était-ce un élémentaire d'eau, signifiant la proximité de la sphère de magie aquatique... Forte des expériences précédentes, elle avait élaboré une stratégie. Elle avait compris grâce a un message de l'un des Compagnons et à l'observation de l'elfe au cheveux rouges qu'on ne pouvait pas ramasser le fragment de magie, il fallait devenir l'élément lui-même.
Et une idée avait germée dans son esprit : si elle pouvait prendre de vitesse le gardien de la sphère, elle jouirait des avantages de son propre élément, et pourrait le vaincre avec moins de difficultés. Peut-être même que l'absorption du fragment ferait tout simplement disparaître l'entité qu'elle avait généré. Il se pouvait même que l'élémentaire en vienne a protéger sa nouvelle maîtresse des autres aventuriers trop tentés de récupérer pour eux l'artefact subtile. Mais tout cela n'était que des spéculations plus qu'hasardeuses voire des rêveries de jeune fille. D'autant que l'écume n'était finalement pas celle d'une vile créature d'eau protégeant un trésor magique, mais provenait de celui qu'elle avait cherché en vain lors de son précédent voyage en mer !
S'approchant du serpent en marchant sur la surface écumeuse qu'il produisait, elle procéda au salut des méditantes puis lui annonça :

Bien le bonjour Maître Nael'zeran; Merci encore de votre don de vie lorsque j'ai quitté un peu prématurément le temple, grâce à vous j'ai pu récupérer bien plus vite que par n'importe quel soin, et peut-être même vous dois-je que mon enfant soit encore en vie. Je suis à la recherche d'un fragment de l'âme de l'Arpenteuse, afin de lui rendre et de l'aider à mon tour à préserver sa vie. Auriez-vous aperçu quelque fragment magique dans les parages ou a-t-il sombré a jamais au fond de l'océan ?

Le majestueux serpent géant lui répondit qu'il avait effectivement ressenti la présence du fragment, inaccessible car au fond de l'océan, mais que celui-ci ne pouvait être révélé par l'Arpenteuse.

Hé bien il ne restait plus à Gwendolwenn qu'à quérir cette dernière...
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Ryner n'arrivait pas à dormir.. A vrai dire il ne le voulait pas..
Assis devant la porte, il scrutait avec attention la bourse de pièces d'or qu'Almis lui avait donné.
En effet cette bourse devait servir à acheter tout ce que voulait l'arpenteuse.
Almis n'avait pas besoin de le dire ni de le penser.. Ryner saurait être à la hauteur de ses attentes et jamais il n'utiliserai l'argent si ce n'est pas pour l'arpenteuse.
Après tout, il avait été élevé dans le respect et l'honnêteté..

Ca fait pas mal d'argent ! dit il tout en lançant la bourse vers le haut pour ensuite la rattraper..
Son coeur avait cessé de battre la chamade depuis qu'il était dans une chambre séparé, mais dès qu'il voyait l'arpenteuse, celui-ci se remettait à battre comme une furie.
Il ne savait toujours pas.. Pourquoi se met il à battre autant ? et pourquoi chaque fois en présence de l'arpenteuse ? Qu'est ce qu'il m'arrive ? étaient les questions qu'ils se posaient à ce moment là.

RAAAAAAAAAAH !!!
dit il tout en tenant fermement ses cheveux en mains.
Puis il se calma et se dirigea vers son lit.. Il était fatigué et même s'il ne le voulait pas, ses yeux eux ne l'écouteraient pas. Et puis ça fait si longtemps qu'il n'est pas entré dans un bon lit douillet..

___________________________

Une heure passa et dans un sursaut, Ryner se réveilla de son sommeil.
C'était plus fort que lui.. Il devait voir l'arpenteuse.. La voir ? Pourquoi ? Devait il avoir une raison de la voir ?
Il bondit hors de son lit, enfila sa tunique et sa cape, mis son anneau au doigt et pris son batôn en main.
Le voila dans le couloir.. Sur la pointe des pieds, il se dirigea vers la chambre de l'arpenteuse.
-Douceeement.. dit il dans un chuchotement.. Il espérait que ni Almis ni Lyanor ne sortent à ce moment là..
Malheureusement, à peine eu-t-il prononcé ce mot que Dame Almis sortit de sa chambre à son tour.
-Que fais-tu debout à cette heure si tardive jeune homme? Et tournant devant la porte de cette jeune fille qui plus est? Ne ferais-tu pas mieux de regagner ta chambre?
Il n'eut pas le temps de répondre car au même moment, l'arpenteuse sortit à son tour.. Evitant de justesse de se cogner contre lui.. Le voilà pris en flagrant délit devant la chambre de l'arpenteuse..
Mais le pire dans tout ça, c'était qu'il ne savait pas quoi faire.. Il s'était aventuré hors de son lit.. Oui mais pourquoi ? Lui même ne pouvait pas y répondre.
-Oh salut ! Heu.. Bon..Bonj.. Bonsoir ?
Ryner montre du doigt l'arpenteuse.
-Asteïryë !
Puis il se montre du doigt.
-Ryry.
Il n'avait rien d'autre à dire.. Mais il devait trouver.. Sinon on pourrait s'y méprendre sur ses intentions..
Alors qu'il réfléchissait à ce qu'il pourrait trouver comme excuse, l'Arpenteuse illumina son visage d'un grand sourire étincelant, et prononca en montrant du doigt Ryner.
-Rrryrrry
Puis se désignant elle même, ajouta:
-A'teirryé
Il sourit suite à ces mots.. Puis il se tourna vers la grande prêtresse.
Dame Almis je n'arrive pas à dormir et je pensais aller quérir Aste.. heu l'arpenteuse pour faire ses courses maintenant.
N'attendant pas de réponses de celle-ci, il fit comprendre à l'arpenteuse de le suivre hors du temple, ce qu'elle fit immédiatement.
Une fois hors du temple, Ryner se dirigea vers l'armurerie toujours suivit de l'arpenteuse.
Des bottes, une cape, un diadème et des gants silvouplait ! dit il au vendeur.
Une fois les achats de l'arpenteuse finit, Ryner se dit qu'il lui fallait peut être un anneau.. Il se dirigea donc vers la joaillerie.
L'anneau acheté, il se dit qu'elle avait peut être faim et se dirigea donc vers l'auberge de la licorne et fit le plein de provisions.
Il décida néanmoins de se reposer à l'auberge.. toutes ces courses avaient fatigué Ryner et l'arpenteuse aussi apparemment..
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Ce fut une Arpenteuse une nouvelle fois "transformée" qui se présenta au temple, quelques heures après l'avoir quitté en compagnie de RynerLute.
Plus rien à voir avec la jeune adolescente à moitié dénudée que tout le monde connaissait la veille.
Se présentait à présent une ravissante future femme, vêtue de vêtements d'une grande banalité telle une cape de voyage ou bien de simples bottes de marche en cuir mais qui avait pour effet de ressortir des particularités physiques surnaturelles.
De plus, le diadème cerclant son front et maintenant ses cheveux vers l'arrière, dévoilait dans son intégralité son adorable visage ainsi que ses grands yeux gris.

Paraissant à la fois humaine et inhumaine, proche du divin, Asteïryë comme elle était nommée à présent, marchait à pas mesurés sur le dallage du bâtiment religieux, la tête haute, resplendissante.
Elle se dirigea vers sa protectrice, la prêtresse Almis Fildor, et lui présenta un radieux sourire.
Puis, redevenant soudain impassible, elle désigna d'un doigt fin, pâle et lumineux le Nord-Est, et prononça d'une voix neutre:
-Terrre.
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Lorsque Gwendolwenn entra dans le temple, elle constata que l'Arpenteuse avait considérablement amélioré sa diction, même si les r roulaient encore un peu longuement.
Comme elle semblait toujours préoccupée par le sphère de terre, Gwendolwenn montra l'océan en annonçant « eau ».

Puis, s'excusant pour son retard lié aux mauvaises conditions de vol, elle raconta de manière moins laconique son épopée à Ryner et a Almis, expliquant que d'après le serpent la présence de l'Arpenteuse était requise pour révéler la sphère d'eau. Elle fit aussi part du souci que poserait la présence éventuelle d'un gardien auprès de la sphère.
Puis elle conclut en demandant à la Conseillère du Roi :

- M'autorisez-vous a accompagner l'Arpenteuse dans l'océan ? Je lui prodiguerai les moyens de léviter pour qu'elle puisse se déplacer sans peine sur l'eau, ainsi que dans le mesure de mes moyens ce qu'il faut en énergie magique si le besoin s'en faisait sentir.

Et pour appuyer le sérieux de sa requête et de ses capacités, dont Almis pouvait douter au vu de son ventre qui commençait à s'arrondir, elle inonda les alentours d'un torrent de mana qui profita a toutes les personnes présentes.
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Sauron et d'autres elfes marchèrent à travers le marée, pour enfin en sortir les bottes dégueulasser par les traces de boue à l'intérieur.
Le gobelin mort à moitié brûlé laissa un doute dans leur esprit.

Ils suivirent les traces laissé, à la manière d'un jeu de piste, vers les bosquets du Nord-Est, non loin de Kromgar.

Je n'aime pas ce lieu, de plus il y a pleins de nains... Et toujours pas de flammes à l'horizon ! Pourtant avec tous ces arbres, on devrait le remarquer ?!
C'est à ne plus rien comprendre.


Le mage continua tend bien que mal à garder patience, salua d'un mouvement bref les quelques nains, apparemment sans avoir conscience qu'eux même n'aient rien vu.
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Vanal haion avait été très occupé par les attaques de la maison Fondelame ces derniers temps, il avait besoin de changer d'air.
Quand il fût auprès de ses compatriotes, à l'auberge, il ne dit mot de la soirée, il écoutait la rumeur, le bruit qui montait dans la salle...
"...une petite fille..." "...élémentaires..." "...Almis Fildor..."

Quand le gros de la populace fût couché, il s'entretint avec Elias Calessan, autour d'une tisane devant le foyer brûlant.
"A ce qu'on dit, il faudrait ramener des boules à la petite." dit Elias.
"Des boules? De laine? Pour qu'elle puisse jouer à la baballe?" lui répondit Vanal.
Ils rirent de bon coeur mais leurs esprits se dirigèrent plus avant vers l'objectif de cette discussion:
"Ils faut donc ramener le fruit du combat avec ces élémentaires à la petite?" lança Vanal
"C'est ça"
"Mais comment pouvons-nous lui faire confiance? Qui nous dis que lorsqu'elle aura de nouveau tous ses pouvoirs et ne nous détruira pas tous?"
"Nous ne pouvons pas."
"Almis Fildor la protège, c'est peut-être un signe, soupira Vanal, nous l'aiderons aussi. Qu'en dis-tu?"
"C'est moi qui étais ici pour te convaincre et pas l'inverse, dois-je te le rappeler?"
"Que veux-tu? La tisane t'endort à une vitesse..."
Ils rirent de nouveau et allèrent se coucher.
"Nous verrons cela demain matin, avec nos frères, dit Vanal en tapotant l'épaule de son camarade, mais pour l'instant, au lit! Je suis fourbu."

Vanal, allongé dans son lit, réfléchissait.
Il faut localiser les derniers élementaires, les détruires, récupérer ces globes d'énergie, les rapporter à la fillette. C'est simple.
J'enverrai une missive à RynerLute demain.

Il s'endormit quelques minutes plus tard
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Alors qu'Almis enfilait ses sandales de marche afin de partir avec l'arpenteuse et son escorte à la recherche du porteur de la sphère de terre, une messager royal poussa les portes du temple.

Le souffle court, il venait apparemment de courir.

- Venntaï, Dame Almis Fildor. Je suis désolé de vous interrompre dans vos préparatifs mais je suis porteur d'un message du roi de la plus haute importance.

Puis, en s'avançant dans la pièce, il tendit un parchemin roulé et scellé par le cachet royal d'Osirwë.

La grande prêtresse l'ouvrir, parcouru rapidement le texte des yeux et s'adressa aux personnes à ses cotés qui la regardaient désormais silencieusement.

- Notre roi est malade. Gravement.

Le silence se prolonge, des yeux s'ouvrent ébahis.

- Il me fait quérir à son chevet afin de tenter de le soigner. Ses médecins personnels sont apparemment dépassés par la situation. Je vais donc utiliser tout mon pouvoir pour le guérir si Fryelund le veut. Il me sera donc impossible vous accompagner en territoire nain. Vous devrez vous débrouiller sans moi... A vous, représentants de la Flèche d'Argent, je sais que le roi vous a mandaté pour servir d'escorte à Asteiryë. Je compte donc sur vous pour assurer sa protection en mon absence.

Se tournant vers Ajila au fond de la pièce et en lui tendant la missive :

- Il y a une note pour toi mon amie.

Méditant une prière, une pluie fine se mit à tomber dans le temple.

- Sirial à vous. Et que cette eau bénie vous porte loin.
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Après son séjour en milieu forestier, Galiena revint à la cour royale. C'était déplaisant pour elle d'être en zone urbaine, mais elle le devait, pour l'arpenteuse, incarnation de Dame Nature.

Elle restait distante, observant avec attention les actions de chaque personne. Le message pour Ajila de la part d'Almis la surprit tout autant que la marque d"affection entre les deux elfes. Galiena ne connaissait pas cela. Pourtant cette scène ne la lassa pas indifférente : un léger picotement exprimant une envie, un désir... Etait-ce de la jalousie ? Peut-être qu'au fond d'elle même, elle recherchait de la compagnie. Ce sentiment la boulversait, elle qui cherchait à éviter ses semblables.

Tonton Ours et sa Mère lui avait prodigué beaucoup d'amour, et de leçons. Tous deux étaient partis laissant un vide qu'elle avait cherché à combler en communiant avec la Nature. Aujourd'hui pensa-t-elle, ce dévouement envers Dame Nature n'était peut-être plus suffisant. Etait-ce une épreuve, la raison poussant Galiena à suivre l'arpenteuse ?

Galiena se sentit perdue. Elle suivrait la jeune fille.
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Un message venait de parvenir à Cuthalion, il émanait du maitre de sa guilde. Ce message demandait de protéger la jeune Asteiryë. Cuthalion venait de rejoindre le Grand Temple, un peu contre son gré. Il venait en effet d'être traitreusement envoyé dans le royaume des rêves par 3 ignobles nains unis pour le chasser. Il était tout prêt d' Asteiryë et n'avait pas d'objectif précis en tête actuellement. Il suivrait donc la jeune arpenteuse et lui apporterait toute la protection qu'il pourrait.

Il n'avait aucune instruction plus précise et attendrait donc des indications lui indiquant ce qu'il conviendrait de faire.
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"Le roi nous avait demandé de la protéger, mais de qui? De quoi? Aucune information ne transparaissait, c'était une brume diplomatique, un brouillard monstrueux, se disait Vanal en marchant vers le point de rendez-vous, nous nous devons d'être prêts et réactifs, j'ai mis tout le monde sur le coup, s'il y a un traquenard, ça va barder, si un moustique se décidait à piquer la fillette, il serait pourfendu trois pas avant."

Soudain, son pied se prit dans une racine, Vanal tomba, étonné, puis rit de lui-même, enleva la poussière de sa tunique et repris ses esprit en même temps que sa route.
"Il va falloir arrêter d'avoir la tête dans les nuages pendant l'escorte, cela pourrait bien nous jouer des tours..."
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Il était l'heure de partir.

L'Arpenteuse avait affiché un grand sourire à l'adresse de la prêtresse pour saluer son départ, départ qu'elle ne comprit pas et qui l'a prise quelques secondes au dépourvu... avant que l'appel du fragment de magie de la terre la ramena à l'ordre.
Asteïryë observa de son regard gris les personnes présentes dans le temple autour d'elle, visiblement près à la suivre, pour des raisons qu'elle ignorât également mais qui la laissait indifférente.
Elle adressa également à tout un grand sourire chaleureux et étincelant.
Puis sortit à grands pas du majestueux bâtiment.

Ceci fait, elle se laissa guider par son instinct vers le Nord, et sortit de la ville... non sans un dernier regard à la grande et splendide cité haut-elfe, qu'elle n'avait vu ainsi que de sa précédente forme.
Elle resta quelques minutes immobile, ébahie et émerveillée... Avant de reprendre son chemin, avec une impassibilité froide et une profonde détermination.

Terrre.
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Ehluine revenait a Asteras après être partie a la recherche de pierres précieuses. Elle avait en effet besoin d'argent pour s'acheter un arc digne de ce nom, le sien étant presque en fin de vie. Elle avait eu de la chance et sa bourse contenait 2 petits joyaux dont elle espérait pouvoir obtenir un bon prix. Alors qu'elle arrivait en ville, elle aperçut un groupe d'elfe qui quittait la ville en direction du nord. Après avoir demande autour d'elle, elle appris qu'une fillette était arrivée en ville avec de grands pouvoirs magiques et qu'elle était maintenant partie a la recherche d'une pierre de terre.

Tout en marchant en direction du groupe, Ehluine se demandait s'il s'agissait du fragment de terre qu'elle avait aperçu près de Karad lorsque avait voulu aider un groupe de nain se battant contre un élémentaire de terre.

Elle pressa le pas, elle aurait sûrement des réponses a ses interrogations lorsqu'elle aurait rejoint le groupe.
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Voilà à présent plusieurs jours que l'Arpenteuse était partie d'Asteras avec son escorte.
Asteïryë marcha à un rythme considérable malgré sa faible constitution physique.
Le voyage s'était déroulé pour le moment sans encombres... Néanmoins, l'air semblait incompréhensible ment se refroidir de jour en jour.
Pour ajouter à ce phénomène inexplicable et inquiétant, ceux qui furent de tour de garde durant les nuits précédentes afin de surveiller le bivouac purent apercevoir presque imperceptiblement et à plusieurs reprises des mouvements dans les ombres... Cependant, en allant sur les lieux, ils ne trouvèrent rien, ni traces de pas ou de passage. La seule chose qui purent remarquer était l'herbe, glacée, comme morte à certains endroits.
Et pour ne rien arranger, l'Arpenteuse adoptait depuis peu un comportement étrange.
De ses yeux gris, elle scrutait constamment les environs avec une impassibilité et une dureté froides voir inquiétantes, comme pouvant percer les secrets de l'invisible.

Elle garda ce comportement durant la grande totalité du trajet, quand un nain rejoignit l'escorte.
Depuis qu'elle avait changé de forme et qu'elle prêtait une plus grande attention aux choses qui l'entourait et qu'elle comprenait à présent de mieux en mieux, Asteïryë voyait pour la première fois un représentant du peuple des montagnes.

Intriguée, elle observa Silthrim, portant alternativement son regard sur les elfes et le maître des runes, n'arrivant pas à comprendre pourquoi un individu était si différent par rapport à ceux qu'elle avait rencontré jusqu'à ce jour... Un individu qui au passage, faisait pratiquement sa taille, ce qui inconsciemment lui plu, ressentant depuis peu une certaine douleur physique dans la nuque, à force de tordre la tête pour regarder ses compagnons de voyage.
Au bout de quelques minutes d'une minutieuse observation, elle sourit chaleureusement au nain, puis reprit sa route... Pour découvrir d'autre elfes, dont un était blessé, couvert de blessures d'où coulait un étrange liquide rougeâtre, qui stupéfia de surprise et d'incompréhension l'Arpenteuse.
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Silthrim voyait pour la première fois l'être dont on avait tant parlé chez lui. Elle avait amené avec elle des puissances dangereuses comme l'élémentaire qui était arrivé à quelques pas de la capitale dans les montagnes. Il avait causé de nombreuses blessures et quelques morts. Une amie de Silthrim avait failli y laisser la vie... Depuis, la cause de l'Arpenteuse comme on l'appelait toujours plus au nord était peu défendue...
Silthrim, grâce à ses amis chez les elfes avait put joindre l'escorte. Il l'avait fait par pure curiosité et il espérait aussi qu'étant le premier nain que verrait Asteïryë, il lui donnerait une bonne impression de sa race... Après avoir saluer Ryner Lute qu'il avait déjà rencontré il y a longtemps, il alla vers le milieu de l'escorte où se trouvait une jeune fille qui n'était visiblement pas d'ici... Elle ressemblait aux elfes mais était beaucoup plus petite ce qui le réjouit étrangement. De plus elle dégageait une impression de puissance et de danger que le maitre des runes choisit de laisser de coté pour le moment...
Selon les critères des nains, elle n'était pas très jolie... Trop maigre. Il se retint de lui donner le reste de ses réserves de bières et de jambon. Une personne aussi puissante magiquement ne doit pas être ivre. Et certains elfes semblaient déjà le regarder de travers...
En arrivant à coté d'elle il dit d'une voix mal assurée:

- Euh... Bonjour mademoiselle. Vous me comprenez?


Asteïryë lui répondit par un sourire chaleureux et un difficile " Bon'ourrr "... Silthrim sourit légèrement à sa réponse. L'attention de l'Arpenteuse sembla soudainement se reporter sur un elfe blessé...
Il y avait quelques nains de la maison Fondelame plus au nord. Le mot d'ordre chez eux était de tuer les elfes rencontrés et trois d'entre eux étaient partis pour tuer une elfe particulièrement agressive. Normalement, le nombre d'elfe dans l'escorte devrait les dissuader d'attaquer...
Il ne voulait pas se battre contre d'autres représentant de son peuple... En fait, il ne voulait pas se battre du tout.
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Un petit groupe de nain se promenait dans les forêts du Nord d'Ecridel, de retour d'une expédition jusqu'à la Table des Géants. Certains chargés de bûches, de sacs de minerai, de baies ou de champignons, les nains sifflotaient en se dirigeant paisiblement vers l'Est, quand ils virent approcher plusieurs elfes de la Flèche d'Argent. A la lisière de la forêt, Conain s'arrêta pour les regarder approcher.

Ils étaient nombreux, marchant visiblement d'un pas décidé mais pas belliqueux, jusqu'à ce que soudain, l'un des mages de la Flèche d'Argent concentrant de puissantes énergies n'envoient une forte bourrasque vers le pauvre Conain qui se retrouva les quatre fers en l'air.

Hein ? Et tu oses te prétendre diplomate ? C'était quoi cette bourrasque ? Alerte ! Les elfes attaquent !

A cela, l'elfe pas du tout repentant tenta de convaincre Conain qu'il s'agissait d'un qui pro quo, mais que s'il dégageait, ils seraient quitte. Dans le cas contraire, il serait foudroyé par on ne sait quelle puissante magie.

Ah ouep ? Un qui pro quo ? On va voir qui prend quoi dans les dents et ce qu'il reste de ton arrogance d'ici peu. Mes amis, montrons à ces bonshommes qu'on ne s'attaque pas à un nain impunément ! Rhaaaaaaaa !

Chargeant le capitaine des elfes, son marteau dans les airs, il ne fut devancé que par une volée de carreaux et parvient à lui défoncer le crâne. Il montre ensuite RynerLute du doigt.

C'est lui, là dernière, qui se croit drôle avec ses coups de vents !

Ses compagnons, tout aussi énervés que Conain, s'élancèrent à sa suite.
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Après de longs jours de marches, de plus en plus de nains se montraient.. Au début il s'agissait de pacifistes mais plus le convoi s'avançait et plus il y'avait de nains ennemis..
L'un d'eux s'approcha de trop près du convoi et pour le faire fuir, Ryner lui envoya une bourrasque. Mécontent,celui ci se mit à jacasser comme une poule affamée.
Alerte !! Les elfes attaquent!!
La ferme nain.. Ryner tenta de calmer ses ardeurs en lui disant que c'était un quiproquo mais à la fin et ayant plus que marre, il lui dit que c'était en effet un geste offensif mais qu'il l'avait cherché en s'approchant de trop près.. et que si il s'en allait, ils leurs laisseraient la vie sauve.

Comme un couard, Conain s'enfuit à pas de course et alla chez ses amis quérir de l'aide.
Ryner observait l'arpenteuse mais au même moment, 4 flèches vinrent s'abattre sur lui... Le voilà à l'agonie.. Il ne lui restait que peu de temps et ils les utilisèrent pour faire passer un message à Lyanor qui n'était pas loin de lui.. Quelques secondes après, une épée vint s'abattre sur lui.. C'était le coup de grâce.. Mais avant de mourir et dans un dernier élan il dit ceci:
Je..Je te confie l'arpenteuse..

Il n'espérait qu'une seule chose, que l'arpenteuse arrive saine et sauve jusqu'à sa destination..
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Idylis assistait a la scène mais elle ne pu rien faire. La vengeance ne peut être le seul mot d'ordre. Elle sait que Ryner a parcouru le chemin avec l'arpenteuse depuis le début. En plein combat elle s'agenouilla près de la dépouille de Ryner, elle ferma ses yeux encore ouvert et lui murmura a l'oreille : " Repose en paix mon ami, je reprend les flambeau avec nos frères " . La douleur de la perte d'Elias et de Ryner ne fut pas une douleur comme les autres. Les elfes présent autour d'elle ont surement pu entendre ces quelques mots presque inaudibles sortir de sa bouche juste avant de s'élancer aux combat avec une rage sans égale : " Massacre"
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Veunain en avait plein les bottes (-de marche, et bien usées, il rêvait de ce jour où il pourrait s'offrir celles si confortable de messager et frimer lui aussi en gambadant tel un cerf majestueux), ça faisait deux bonnes semaines que leur petite troupe arpentait Ecridel à la recherche de la Table des Géants et le retour avait ça de plus pénible que l'aller qu'il manquait cruellement de l'excitation de l'aventure.
Malheureusement pour ses vieux os, une chiée d'elfes vint bientôt renverser cet état de fait.

Sur les coups de midi, après les premières passes d'arme, il prit le temps d'écrire dans son livre chéri.




Citation :...De géants nous n'en avions pas croisé l'ombre d'un poil de cul et j'en fus fort aise : tout ce qui culmine à plus d'un mètre cinquante devrait être haché menu pour le diner ou le plaisir. Ainsi est faite dame nature.
Nous étions donc en train de rebrousser chemin, rêvant de tavernes kharadiennes et de leurs serveuses peu farouches lorsque nous reçûmes message de ses chers gars des la Maison Fondelame. Des fils de troncs arrivaient en masse dans nos contrées et croiseraient probablement notre route.
La suite est d'une joyeuse banalité et ne surprit personne. Je ne sais même pas qui aura lancé la première attaque (mais je suppute que ce soit eux, ils tirent loin et nous voient arriver d'encore plus) et au fond cela n'a que peu d'importance. La bataille était lancée, le sang avait coulé, nous allions encore nous fatiguer à élaguer ces mauvaises herbes.


Je ne sais pas ce qui me prit, je suppose que c'est dû à une poussée de flemme mais j'utilisai le mot de "diplomatie" auprès de mes camarades pour ne pas passer pour la plus grosse fiotte des environs, car je décidai de leur envoyer un message. Si la guerre pouvait attendre qu'on ait le ventre plein, les pieds propre et les bourses vides, ça ne serait pas un mal.
Voici copie de ce que je leur écrivis. Que mes ancêtres puissent me pardonner.


Ô toi qui lira ceci, si ton sang arrive à grimper jusqu'à ta tête, tu considéreras mes pattes de mouches au lieu de te torcher avec.
Nous avons cru comprendre que vous vous dirigiez vers nos montagnes. NOS montagnes. A nous. Et n'importe quel artichaut saurait que cette perspective nous est aussi plaisante qu'une bière éventée (mais pour les deux du fond : c'est non !).
Alors au lieu de se mettre sur la gueule -ce qu'on fera avec plaisir hein, comprenons-nous bien- je vous propose un co..com...combat...arf, vraiment, c'est pas facile à écrire,
...
un compromis.


Oui, oh, hein, ca va, me prenez pas pour une pleureuse pour autant. Et puis d'abord c'est la chose raisonnable à faire, il parait. C'est la sagesse qui parle. Me prenez pas de (plus) haut (que votre déformation ne vous l'oblige). Non mais je m'en fiche, vous pensez quoi ? Et j'ai pas à me justifier d'abord ! J'assume.
Ouais ouais...


Bref. Voilà la chose :
Vous nous filez la gamine là, avec sa laisse, sa couche, son bol d'eau et tout le tralala, et nous on l'emmène visiter nos contrées là où elle veut aller. Parce qu'il parait que c'est important pour vous comme pour nous.
Ensuite on vous la ramène, le pelage brossé et l'oeil tendre ; on est pas des bêtes, on va en prendre soin.
Et pour que vous nous chiez pas une lame d'asteras, on autorise exceptionnellement 5 (CINQ!) d'entre vous à nous accompagner s'ils veulent s'assurer qu'on la vende pas comme femme de chambre.


En attendant votre réponse, je ne peux pas promettre que ça ne continue pas à s'écharper, vous savez comment sont les jeunes.

Bien à vous,

Veunain.

Ami des petites filles de tout horizon.
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Ehluine dépassa l'arpenteuse, elle n'avait pas encore eu le temps de lui parler, mais cela attendrait car il semblait qu'a l'avant du groupe, des altercations avaient éclatées.

Arrivant sur place, elle cria a tous autour d'elle pour se faire entendre:

Baissez vos armes, elfes et nains! Nous sommes la pour présenter l'arpenteuse au peuple nain.

Elle s'était fait entendre, elle continua sur un ton moins fort.

Veunain, nous sommes un groupe d'environ une dizaine d'elfes, et sûrement que si nous allons dans la cite de Karad, nous pourrons suivre vos conditions et designer un plus petit groupe pour rencontrer vos officiels. Pour le moment, j'aurai esperer que le groupe pourrait rester un peu plus longtemps, pour la securite de l'arpenteuse

Pour finir, j'ajoute - et c'est important! - que l'arpenteuse n'est ni une elfe, ni une naine, donc ne la considérez pas comme elfe avec ce que cela implique.
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Conain lève le nez d'au dessus de son bouclier, reconnaissant une elfe qu'il a déjà croisée à quelques reprises.

Tiens, je vous connais, vous. J'avais préféré notre dernière rencontre: si j'avais de la boue jusqu'aux aisselles, je n'avais pas eu à subir la magie de votre peuple.

Que ce soit clair, nous, on a rien contre le fait que l'arpenteuse vienne sur nos terres, ni à la limite que des elfes non belliqueux l'accompagnent.

Mais vous devrez bien admettre que le comportement des vôtres n'est pas des plus cavalier. "Oh, tel nain s'approche un peu trop - sachant que si je vois bien, c'est plutôt votre cortège qui s'approche de nous que l'inverse - on va l'intimider, le violenter ou l'éliminer pour être sur que le voyage se passe sans problème". Et c'est avec cette mentalité là que vous désirez entrer sur nos terres, voire peut-être dans Karad ? Chaque fois que vous approcherez d'un nain - et ca arrivera surement souvent à mesure que vous progressez vers l'Est -, vous pourrez le traiter comme bon vous semble ? J'ai déjà failli atterrir dans un buisson d'ortie un peu plus tôt, alors n'y poussons pas bobonne.

Bon, je sais bien que vous n'êtes pas tous comme cela, et nos précédentes rencontres avaient été des plus civilisées. Mais vous devrez bien l'admettre, certains parmi vous ont montré maintes fois par le passé et viennent de prouver à nouveau qu'ils sont un danger pour le Peuple Nain, et nous ne pourrons les laisser passer. Nous savons tous de qui l'on parle: la Flèche d'Argent. Pour peu qu'ils croisent un nain figurant sur leur Liste Noire - un concept visant à se donner bonne conscience ? - ils feront fit de tout le pacifisme affiché par votre groupe, car leurs 'règles' leurs imposeront d'agir ainsi. Mieux vaut prévenir que guérir: eux n'ont rien à faire chez nous. Qu'ils s'arrêtent ici, les nains qui renforceront votre escorte compenseront la chose et au moins, nous pourrons avancer paisiblement.
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Ress regarda la scène silencieusement. Il méditait les récent évènements. Puis finalement il prit parole.
-J'aime bien cette hypocrisie qui règne dans l'air. Les elfes n'ont guère envie de traiter avec les nains, et inversement... Hormis nos amis les compagnons. Pourtant, nous négocions pour cette fillette et j'ai un doute... Oui, après tout, pourquoi prendre des risques et mourir pour une fillette... sacrifier plusieurs dizaines de vies pour une seule... Oui, elle est "malade". Mais j'ai comme l'impression que le fait qu'elle soit arpenteuse y est pour beaucoup. Les mages meurent d'envie d'étudier ses secrets, et les autres guerriers espèrent certainement gratter un jouet magique. Pour également, la peur et une dernière once agissent pour se donner bonne conscience...
Ce qui m'amène à une question... Quel est la politique des nains envers l'arpenteuse? Lui donner gracieusement le fragment de magie qu'elle souhaite? Cela serait vraiment merveilleux. Mais je dois vous avouer, je suis un peu paranoïaque de nature, et très curieux... Néanmoins, je pense que si l'honore des nains n'usurpe pas sa réputation, le fait de jurer, même à des elfes, devrait nous mettre en confiance... Et suffira de preuve de votre bonne foi.
Quand aux flèches d'argent, je partage votre avis, ils ne peuvent pas décemment aller à Karad la grande. Dans tous les cas, le peuple nain les exécutera s'ils foulent le sol de pierre de votre capital.
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Citation :Mais vous devrez bien admettre que le comportement des vôtres n'est pas des plus cavalier
Ehluine réfléchit a la remarque de Conain.
-Je suis tout a fait d'accord avec cela, le geste était inconsidéré, mais nous devrions pour le moment arrêter toute attaque. Dites nous le nom des elfes que vous ne voulez pas voir sur vos terres parmi les elfes présents. Ils n'auront qu'a rester ici pendant que nous continuons notre route avec vous.
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Idylis s'avança au devant des siens et se mis entre les deux armées qui semblaient déjà ne plus être enclin a se battre. Ils avaient enfin constaté dans les deux camps que l'Arpenteuse devait arrivé jusqu'à sa destination au plus vite.

" Gens de tout peuple, un message important est parvenu jusqu'ici , il provient d'Asteras "

Les nains attentifs au déroulement du combat aperçurent très vite au milieu des archers elfes l'un des messagers d'Asteras qui s'avança hâtivement.
Il ouvrit l'enveloppe et en retira un parchemin, puis il prit la parole.

"Membre de la Flèche d'Argent, nos intérêts ne sont pas l'affrontement et la bataille, nous devons protéger l'Arpenteuse et la mener la où elle le souhaite, et ce au plus vite, cette mission nous à était donnée par le roi, et je doute qu'il veuille que cela se passe dans le sang, ne le décevons pas.[L'homme se retourna et s'adressa au nains ]. Nous ne sommes pas vos ennemis et acceptons de cessez le combat à la condition que tous les elfes qui le désirent puissent s'acquitter de cette mission jusqu'au bout. Je m'engage personnellement à ce qu'aucun membres de la flèche d'argent ne s'en prenne à un nain, qu'il soit de la maison Fondelame ou non, si tant est que cet accord soit réciproque. Nous ne nuirons pas au projet commun qui nous lie et a aucune autre personne de votre race.
Si tous les protagoniste sont prêt à cessez le combat, alors la Flèche d'Argent s'engage à ranger ses armes.

Elias Calessan, commandant de la Flèche d'Argent "

Le messager ayant fini, Idylis prit la parole.

"Elias est mort et je parle en son nom, il a écrit cette lettre au cas ou les choses tournaient mal. Une trêve serait bénéfique pour nos deux peuples, les membres de la flèche d'argent veulent continuer leur route, parcourons là ensemble. Vous n'avez aucune crainte à avoir de nous, s'il vous plait noble nains, veuillez accepter. "

Elle attendit une réponse mais Veunain ne semblait pas se démarquer des rangs, elle ne savait même pas si il était présent sur le champs de bataille, elle resta la sans bouger dans l'attente d'une réponse de l'un des chef ou de Veunain lui-même.
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Asteïryë s'avança au milieu des combattants, perturbée par le bruit des combats, de cet étrange liquide toujours inconnu qui taché l'herbe de la plaine, par ces lueurs mouvantes dont certains s'affaiblissaient et disparaissaient... dont celle de RynerLute.

L'Arpenteuse était en proie à une terrible incompréhension et terreur.
Depuis le début, l'elfe avait été à ses côtés, restant toujours auprès d'elle.
L'enfant magique avait fini par s'habituer à la présence du jeune homme, une présence qui était devenu rassurante.
Mais à présent, son protecteur n'était plus là, et avec lui avait disparu ses repères.
La peur l'empoignant peu à peu, et jeta des regards affolés autour d'elle, pour retrouver l'elfe souriant.
Mais c'était inutile.

Alors, prit par un grand désarroi, l'Arpenteuse fixa le sol, avec un regard vide, en état de choc, ayant perdu ses repères.
Soudain, elle frissonna.
Il faisait froid.
Trop froid.

L'état dans lequel elle se trouvait empêcha Asteïryë de voir venir l'attaque et de s'y préparer.
Ses défenses mentales éclatèrent, et son mana commença à être drainé impitoyablement par des créatures ténébreuses et spectrales tout droit venu des enfers, qui venaient d'apparaître dans un éclair fulgurant et noir, pour s'inviter à la bataille, en quête de repas grandiose...
Et le plat principal était l'Arpenteuse.
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-Ah, enfin! Pas que les relations diplomatiques m'ennuient... mais un peu d'adrénaline est toujours bienvenue.
Une première flèche fusa.
-Consistant pour des créatures immatériels
Une seconde.
-Sympathiques comme bestioles.
Une troisième.
-Bon, c'est pas tout, y a pas un mage pour restaurer le mana de la petite? Et éventuellement, que quelqu'un la colle hors de portée de ces trucs.
Et une quatrième.
-Elfes, nains, je crois que c'est encore le moment de prouver que quand il s'agit de frapper un ennemie commun, tout le monde est d'accord.
Ress subit une projectile arcanique en reculant.
-Tiens, ça riposte ces machins, je vais devoir faire attention, en plus...
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Aldaron, obéissant simplement aux ordres donnés, venait d'envoyer une flèche à un nain comme sommation. Et il se trouvait auprès de l'Arpenteuse au moment où les spectres apparurent.
Voyant l'état de choc d'Asteïryë, il s'agenouilla près d'elle malgré l'approche des créatures spectrales. Il commença à lui parler en lui prenant la main.

Il faut que tu viennes avec moi, tu es en danger ici. Je sais où retrouver Ryner Lute.

Aldaron fit quelques pas vers le sud-ouest et cria :

Je vous charge des spectres mes amis.

Puis il se retourna vers l'Arpenteuse en attente qu'elle le suive, une légère lueur d'inquiétude dans le regard.
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Le dialogue s'était installé entre les elfes et les nains, et les combats perdaient peu à peu un peu en intensité. Jusqu'à l'apparition de créatures démoniaques.

Vos conditions telles que présentées sont inacceptables, elfe, mais en discuter pourra attendre.

Conain se tourne vers ses compagnons.

Je doute qu'il soit dans l'intérêt de ces terres de voir mourir la petite fille. L'affront a été lavé et un massacre ne nous apporterait pas grand chose de plus. Cessons de nous en prendre aux elfes pour l'instant pour nous occuper de ces... choses.
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Galiena suivait l'arpenteuse. Rynerlute, qui avait eu la décence de se présenter à elle avait disparu.

Dame Nature était en proie au désarroi, et ces spectres la menaçait. Elle ne savait que faire pour réconforter l'adolescente : les relations sociales n'étaient pas son fort. Alors, comme le disait parfois Tonton ours, une bonne chasse vaut mieux qu'un long discours !

Elle observa les ombres qui se mouvaient devant elle. La magie était à l'oeuvre. Alors, elle usa d'une botte secrète de tonton ours, et fit mouche.
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A peine eu-t-il été ramené au temple de Frienlund que la vie se réinséra en Ryner... Il ne s'était jamais senti aussi vivant et content de l'être.. Avant il n'avait pas peur de mourir.. Jamais.. Mais cette expérience lui a ouvert les yeux.. Et même s'il n'est resté que peu de temps dans le monde des rêves, l'absence d'âme et le silence que regorge ce monde était insupportable... Enfin silence ? C'est vite dit.. N'est ce pas Adgar ?

Il voulut sortir du temple immédiatement mais une prêtresse l'attrapa par le bras et l'obligea de rester plus longtemps pour quelque soins futiles selon lui.. Elle lui proposa également de se reposer au temple mais Ryner ne pouvait pas.. Il devait rejoindre le convoi.. C'était vitale !
Une fois hors d'Asteras, il reçut une missive lui expliquant l'état actuel des choses.. L'arpenteuse était désemparée... Apparemment à cause de sa mort.. Cela flattait en quelque sorte Ryner tout en l'inquiétant au plus haut point. De même des ombres avaient surgit.. Ryner s'en voulait.. Il ne s'en voulait pas d'avoir attaqué un nain qui s'approchait trop du convoi mais plutôt d'être mort. Il n'aurait pas du mourir ! Il aurait du résister ! Enlever les flèches de son corps et continuer ! Tenter de réparer les choses par diplomatie ! Ou même continuer le combat.. Tout était solution.. du moment qu'il ne mourrait pas.. Pour l'arpenteuse.
C'était de sa faute et il le savait.. Mais il tenterai de réparer tout ça ! Peut être qu'elle se calmera lorsqu'elle le reverra.. Il fallait essayer.. De plus si c'est pour le bien de l'arpenteuse, il pardonnera à ses assassins et tentera de dialoguer avec eux.
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