La rumeur des combats parvenait jusqu'à Nibelung, cris de fureurs et de douleurs.
Le nain accéléra encre le pas, il voyait déjà refluer les premiers elfes vers la foret.
Rhaaaa, les elfes ont encore merdé et ca nous r'tombe encore dessus. Je ne sais pas quel coup pendable ils ont fait a cette bestiole mais ca d'vait pas être plus fameux que c'qui y ont fait à nos pères quand on était v'nu les aider.
En plus, v'la qu'ils détalent aux premiers coups !
c'est encore les nains qui vont d'voir nettoyer leur merdier
Kdashkani avait attendu la nuit au milieu des aventuriers réunis autour de la table des géants. La tension devenait de plus en plus palpable autour d'elle au fur et à mesure que la nuit avançait. Enfin, à l'heure dite, l'heure où seuls les cris de la chouette troublent le silence nocturne, l'heure où seule la lueur des étoiles et de la lune dispersent par moments les ombres de la nuit, la voix du korrigan retentit de nouveau près de la table de pierre.
La guerrière se raidit en entendant les paroles du petit être. Comme elle l'avait pressenti, il y avait bien embrouille sous roche et elle se demandait à quoi ressemblait la créature évoquée par le korrigan.
Elle n'eut pas à attendre longtemps. Une violente secousse fit trembler le sol tandis qu'émergeait le Thana Da Niluan, arrosant de flammes les aventuriers autour de lui. Kdashkani vit avec horreur ses amis disparaître sous les gerbes de feu. Alors qu'elle tentait de se précipiter à leur secours, elle sentit des racines monter le long de ses jambes, entravant ses pas et entaillant sa chair en de multiples endroits. Un éclat de rire sur sa droite dévoila l'auteur de cette farce : le korrigan lui lança un regard moqueur avant de s'éloigner prestement de la scène pour disparaître dans un bosquet.
Kdashkani évalua la situation. Les aventuriers elfes et nains qui entouraient le monstre de feu semblaient blessés mais la plupart étaient manifestement encore en état de combattre. Elle vit avec soulagement Irkedask abattre ses haches sur le Thana Da Niluan et Elhuine lui décocher une flèche : eux au moins avaient survécu aux traits de feu de la créature. Kdashkani tenta de se dégager des racines qui s'accrochaient à elle et qui continuaient à meurtrir son corps. Peut-être pouvait-elle les couper ? Tandis, qu'elle s'apprêtait à trancher ces entraves indésirables, la guerrière se rendit compte que les blessures ne provenaient plus des racines, mais de l'épée d'un elfe qui se trouvait à côté d'elle. Kdaskani l'interpella :
Par Thana, on ne pourrait pas laisser de côté ses chamailleries pour s'occuper du danger qui nous menace ?
Désignant d'un signe de tête le Thana, elle ajouta :
Tu ne crois pas qu'il y a plus utile et plus intelligent à faire ?
Legerement en retrait de la scene, Felix vit son commandant subir la colere enflammee du Thana Da Niluhan. Son sang ne fit qu'un tour. Il arma son arbalete et decocha deux carreaux sur le monstre.
- Lache mon commandant, vil et immonde creature !
Un des deux traits se perdit dans le champs de bataille, heureusement sans toucher personne mais le second toucha sa cible en plein coeur. Le Thana Da Niluhan emit une sorte de grognement d'outre-tombe dans son mouvement de recul.
Alors que ce dernier se retournait vers l'auteur de ce tir, Felix rechargeait deja son arbalete, pret a achever la bete pour la gloire de la Fleche d'Argent...
Fragorn était resté une bonne partie de la journée sur son arbre, observant avec intérêt et défiance la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il regarda Ehluine poser des questions au petit être.
"La seule personne qui soit sensée ici..." Songea l'elfe sombre.
Puis le Korrigan avait reprit sa lugubre litanie, annonçant pour la mi-nuit la fin de son énigme. Le cœur de Fragorn battait à tout rompre. L'elfe savait très bien que quelque chose de terrible se préparait, mais sa curiosité l'empêchait de fuir comme lui ordonnait son bon sens.
La nuit venue, Fragorn descendit discrètement de son arbre. Le plus silencieusement possible, il s'approcha de la table des géants.
"Que d'aventuriers!" Souffla l'elfe en observant tous les guerriers et mages, Nains ou Elfes, regroupés là.
La plupart étaient réveillés, attendant l'heure de vérité. Quelques uns étaient parvenus à s'endormit, mais leur sommeil était très agité. Et le Korrigan, lui, était toujours là, gambadant entre les aventuriers, lançant quelques maléfices mineures par endroit, sans aucune logique. Il était réellement fou! Quelques uns tentèrent de l'attraper, mais c'était peine perdue: le plus agile des Elfes n'aurait pu rivaliser avec tant de vitesse et de dextérité.
Une profonde appréhension s'était emparée du cœur de chacun. La peur et l'inquiétude étaient aisément décelable chez la plupart des individus présents.
Puis, soudain, le Korrigan monta sur la Table, et récita sa dernière complainte funèbre. Fragorn était subjugué, et malgré la menace évidente que décelaient les paroles du petit être, il ne pensa même pas à se mettre à l'abri.
Soudain, le sol trembla et se fissura, et une immense créature de feu parut, à quelques mètres seulement de l'Elfe. Celui fut arrosé par les flammes, et ce ne fut qu'en mobilisant toute ses ressources psychologiques et physiques qu'il parvint à ne pas tomber dans l'inconscience. Alors, furieux, il dégaina son espadon et, de toute ses forces, imitant les autres guerriers présents, il frappa la bête qui émit un léger grognement, tandis qu'une magie puissante renvoyait à Fragorn la force qu'il avait mit dans son attaque.
Fragorn se releva, plusieurs mètres plus loin. Il n'avait rien pu prévoir; la bête ne lui en avait pas laissé le temps. Sa peau et ses vêtements roussis, l'elfe comprit que, par un maléfice qu'il ne connaissait pas, le monstre lui avait renvoyé une partie de son coup, ce qui l'avait projeté en arrière.
Très affaiblit, l'Elfe poussa un cri de rage: cette humiliation serait vengée! Empoignant solidement son arme, il s'apprêta à charger à nouveau la bête déjà assaillie par maints combattants.
Barbe Banche était venu à la table des géant pour la gloire, les combats et la fortune, le Korrigan exaucée son caprice en lançant sa quête, réunissant moult aventuriers et avec à la clé un grand trésor.
Dès qu'il arriva sur les lieux, les flèches fusées et les armes entrechoquées, un vrai combat pouvait alors débuter à son grand bonheur. Et le sang aller couler à flot...
Après de nombreux échange, il vu le soit disant Korrigan que tout le monde parlé, le korrigan s'approcha de lui puis repartit et pour finalement disparaître d'un coup! Intrigué il se dirigea vers sa dernière position, et machinalement donna des coups de hache à un des archers qui lui avait alourdi son bouclier avec ses flèches.
Le korrigan avait évincé sa rage meurtrière et bien qu'il eu envie de trancher en deux les elfes qu'ils restaient, il se retenu. C'est peut être aussi à cause la présence de nain des compagnons d'Ecridel, il pensa que le Thain aurait eu vent de ses dérapages... Il se mis en tête de suivre le Korrigan, ce qui a eu le don d'énerver ce dernier et du fait draina l'énergie de Barbe Blanche. Barbe blanche reprenant son souffle, Korrgan lui balança une bague à ses pieds et par avidité Barbe Blanche la ramassa mais ce n'était qu'une diversion, il vit trop tard la créature incantant un sort et soudain un nuage de poison entoura les deux personnages. Il en sorti suffoquant et jurant que la prochaine fois que insignifiante créature s'approcherait de lui, il la couperait en deux. Il voulu mettre la bague mais eu un sursaut de réflexion contrant sa cupidité, il décida de l'accrocher a cou et dès que tout ceci serait terminé, il la ferait examiné par un maitre des runes ou un érudit qui lui certifiait qu'elle ne contient pas de malédiction... Il vu la silhouette du korrigan s'enfuir vers l'ouest et décida donc de la poursuivre pour se venger...
Lorsque soudain au plus noir de la nuit, une énorme grondement résonnait dans le sol. Une flamme surgit des entrailles de la terre. Laissant apparaître un 'élémentaire de feu à forme humanoïde... Ce monstre déchaina les enfers en brulant tout ce qu'il l'entouré, Barbe Blanche apprécia ce spectacle, un grand feu de Saint-Jean avec des cris d'elfes agonisant et brulant vif qui vont avec, que demander de plus? Le Thana le regarda mais Barbe Blanche contra sa volonté qui etait bien plus faible que celle du Korrgan. Il il vu l'opportunité d'assouvir cet recherche de reconnaissance et se lança dans se brasier, malgré le fatigue. Il faisait chaud, très chaud mais cela n'arretra pas un nain en soif de gloire, il porta de nombreux coup à cette torche 'humaine ' mais un moment il remarqua que son armure commençait à rougir et que les lanières en cuir le commençaient à le bruler, il se désengagea du combat et couru vers le lac avoisinant pour se refroidir les fesses, la vapeur l'entouré.
Mécontent il cria: « viens par là sale démon que je te fende le crâne! »
Quatre nouvelles flèches d'Ehluine se plantèrent dans le corps de la créature, et se consumèrent rapidement. Mais la créature semblait déjà diminuer en forces, les attaques devaient avoir un effet.
Autour du monstre en flamme, plusieurs nains étaient déjà au contact. Ces nains n'avaient pas froid aux yeux! pensa-t'elle.
Un anneau de flamme jaillit de la créature. Ehluine cria a Thrain, Irkedask et Gwendolwenn de reculer, car l'elfe et les deux nains venaient de recevoir ces flammes de plein fouet et semblaient touchés.
Agdar était proche de la bataille et avança d'autant plus vite pour aider à abattre cette vile créature :
"bon, On va épargner les elfes pour cette fois ... mais c'est uniquement pour stopper cette menace pour nos races ... le korrigan ne perd rien pour attendre ! "
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Chacun des coups reçus par le Thana Da Niluhan semblait lui arracher un bout de lui-même.
Des braises, des flammèches parcouraient les armes utilisées contre lui, brûlaient les armures de ses attaquants, se répandaient sur le sol en calcinant la terre et les végétaux.
Alors qu'il était visible que le corps de l'élémentaire se disloquait peu à peu, il sembla tout à coup retrouver sa vivacité, il redevenait plus dense, le noyau au cœur du brasier redevenait perceptible.
Tous les combattants purent percevoir le petit tourbillon de racines, de brindilles, d'herbes et d'oxygène qui se précipitait sur le Thana Da Niluhan, le régénérant et lui rendant sa puissance et sa combativité.
A l'autre bout du tourbillon, le petit être difforme était à nouveau visible et tentait de fournir à l'esprit de feu l'énergie dont il avait besoin pour poursuivre sa funeste tache...
Face au regain de puissance manifeste de l' être de lave , Erizzet se demanda si le meilleur moyen de le détruire était réellement l'acier. Cela paraissait peu vraisemblable qu'un être constitué de feu et de lave puisse être très vulnérable à ce type d'attaque. Quand à la magie, il semblait ne pas être dépourvu d'un certain pouvoir en ce domaine.
De plus, l'intervention du korrigan pourrait sans aucun problème se reproduire dans peu de temps, et, étant donné que ce petit être était insaisissable, il fallait trouver un autre moyen de contrôler la bête.
La créature semblant avoir un corps tangible et physique, pourquoi ne pas pour une fois utiliser intelligemment la grande puissance des nains et pousser la bête à grands coups de hache et de marteau vers le lac tout proche, ainsi que certains l'avait déjà suggéré. Nul feu n'a jamais résisté à l'eau, et il n'y a à priori pas de raison particulière que celui-ci face exception à la règle.
Erizzet cria donc aux nains et aux elfes qui semblaient vouloir se battre au contact de former un arc de cercle qui repousserait le Thana Di Niluhan dans l'eau pour, enfin, éteindre le feu, sans plus de subtilité.
agdar arrivai enfin au combat :
"Si ces maudis elfes ne m'avais pas attaqué lors de la quête de cet ignoble personnage, j'aurais pu mes joindre plus tôt à la bataille.
Bon, en attendant il y a un élémentaire de feu à poutrer, et un affreux gugus à châtier ! "
Déjà un nain et un elfe étaient tombées sous les attaques de la monstruosité...
Un moment avant, Ehluine avait hésité, en voyant réapparaitre le Korrigan a sa droite, a aller l'assommer pour qu'il arrête d'intervenir, mais le monstre redoublant d'énergie a ce moment-la, elle avait préféré concentrer ses efforts sur celui-ci. Les flammes sortaient de lui comme créées de nulle part, et tournoyaient autour, laissant au sol un énorme cercle calciné dont il était le centre.
Tout prêt de Thana, Gwendolwenn essayait tant bien que mal de s'approcher pour lui lancer quelque sort. Elle est complètement folle, se dit-elle. Pourquoi elle s'approche au lieu de rester loin et laisser les guerriers en armure au contact?
Elle devait porter secours a son amie, attirer cette brute de ce coté. Elle s'approcha et fit de grands signe des bras au monstre de feu pour qu'il la remarque. Elle ne savait pas si cela aurait un effet, ses réactions étaient imprévisibles.
...
Trop tard. Elle vit avec effroi Gwendolwenn tomber par terre. Il lui semblait que c'était le Korrigan qui lui avait mis le dernier coup. Ce Korrigan allait payer! Elle qui pensait encore a trouver un moyen pour l'assommer et lui épargner la vengeance des autres, cette fois c'était trop.
On pouvait entendre les clameurs de la bataille depuis l'orée de la forêt.
Il fallait aller vite, tous les gens d'Ecridel étaient nécessaires.
Chaque renfort pouvait être décisif pour cette bataille titanesque.
Doublant un nain, qui se déplaçait à la vitesse d'une tortue asthmatique, j'arrivai enfin sur les lieux.
Il fallait avoir le cœur bien accroché pour voir la bête, où plutôt un torrent de flamme.
Quand au Korrigan il dansait et sautillait sur place, lançant sort et malédiction au passage.
Elias, le chef de la guilde d'argent, était tombé sur les coups du monstre.
Son courage et sa détermination nous avait permis d'affaiblir cette maudite créature et nous permettre enfin d'avoir l'espoir de l'anéantir.
Quand aux nains, leur cupidité légendaire laissait place à la peur et à l'égoïsme.
Certain d'entre eux fuyait le combat et démoralisait les preux en hurlant « fuyez pauvres fous ».
La bataille faisait toujours rage près de la table des géants. Les hurlements de douleur des combattants en flammes se mêlaient au grondement terrifiant du Thana, l'odeur de chair brûlée rendait l'atmosphère irrespirable et une immonde fumée noire obscurcissait la zone de combat.
Malgré l'horreur de la scène, elfes et nains, pour une fois au coude à coude, combattaient avec ardeur. Epées et haches transperçaient l'être de feu, tandis qu'une pluie de flèches s'abattait sur lui, s'enflammant à son contact. Chaque coup arrachait au Thana des crépitements furieux, et, malgré l'aide que lui apportait le korrigan, la créature faiblissait.
L'élémentaire n'avait cependant pas dit son dernier mot : des langues de flammes jaillirent autour de lui, répandant terreur et désolation dans les rangs des combattants. Kdashkani eut juste le temps de se couvrir le visage avant de sentir sa chair brûler sous son armure. Lorsque elle rouvrit les yeux, plusieurs corps jonchait le sol, certains tentant de ramper hors de portée du Thana.
Kdashkani tenta de s'élancer vers la créature mais elle fut prise de vertiges.
Par Grungar, encore un maléfice de ce maudit korrigan !
Alors qu'elle tournait la tête dans la direction de Korr'gan, la guerrière vit Gwendolwenn s'effondrer à ses pieds. L'elfe était méconnaissable, la peau noircie et racornie et le corps emprisonné dans une gangue de racines et de plantes carbonisées.
Kdashkani poussa un hurlement de rage et chargea le Thana Da Nihulan.
Au loin, des cris retentissaient. Vanal savait que ses frères tombaient un à un face à un monstre.
Il n'était plus très loin, il voyait un torrent de flammes s'animer et combattre ses alliées comme ses ennemis.
En chemin, il croisa un nain avec une longue barbe très blanche, celui-là même qui l'avait renvoyé auprès des guérisseur et l'avait donc empêché de participé au combat.
"Retourne auprès de tes dieux, cria-t-il avant de décocher une volée de flèches, ma vengeance s'applique sur toi pauvre nain, mais aussi sur cette bête immonde qui va tâter de mon ardeur! Elle vient de tuer Elias, je le voit d'ici! Elle va me le payer!"
Il fonça vers la bête avec une rage qui ne lui était pas commune.
Gwendolwenn, Gwendolwenn, Gwendolwenn... Les larmes coulaient sur le visage d'Ehluine. Elle voulait faire payer au Korrigan, mais ne voyait pas celui-ci dans son champ de vision. Beaucoup de guerriers tournaient autour du monstre de flammes, se battant terriblement et peut-être que le Korrigan était caché dans cette masse?
Retournant son attention sur le Thana Da Niluhan, elle vit que celui-ci était presque a terre, ce qui la décida a continuer a le prendre pour cible. Sur ses joues, les larmes séchaient vite par la chaleur qu'il dégageait. Elle engagea une première flèche dans son arc.
Gwendolwenn...
La flèche atteignit le corps du monstre. ll tenait toujours.
Gwendolwenn...
Sa deuxième flèche suivit la première au même endroit dans la masse du monstre.
Gwendolwenn...
Sa troisième flèche suivit, presque guidée par le trajet des deux premières qui se consumaient déjà dans le corps du monstre.
Gwendolwenn...
Une autre de ses flèches l'atteignit. Cette fois, les flammes du monstre vacillèrent.
Gwendolwenn...
Lorsque sa dernière flèche toucha le monstre, un anneau de flammes, bien moins puissant que les précédents, fut projeté autour de lui et passa sur tous les combattants, puis le monstre s'écroula sur le sol calciné.
Gwen...
Ehluine se précipita en direction de son amie sur le sol.
Enfin fini....
Le monstre avait été plus que coriace, à un moment sans doute aurait il pu l'emporter...si le korrigan avait continué à l'aider au lieu de s'enfuir.
Venait l'heure du premier bilan à présent; deux des notres avaient péri, sans doute quelques nains aussi mais ca ne valait pas la peine de les compter.
Il restait encore un quinzaine de combattant, tous plus ou moins en forme.
Certains nains étaient particulièrement mal en point.....et que devions nous faire à ce propos?
Fallait il laisser le korrigan s'enfuir et se concentrer sur les nains ou continuer a faire cause commune.
Le bruit d'une fleche sifflant dans l'air donna la réponse..... un nain a la barbe couleur de neige venait de mourir.
Apperement certains elfes avaient déja choisi le nouvel ennemi.
Elle arriva prêt du monstre gisant parmi des racines a moitié calcinées. Ehluine savait ou Gwendolwenn se trouvait lorsqu'elle avait voulu se reculer mais avait été entravée par des racines créées par le Korrigan. De son bâton, elle poussa des morceaux de racines et s'attendait a trouver le corps de son amie, mais rien. Aucune trace d'elle !
Elle regarda autour, déjà les autres étaient occupées a chercher le Korrigan. Elle donna des coups rageurs dans les racines et apercut un morceau d'étoffe bleu déchiré couvert de suie noire qu'elle ramassa. Elle tenait dans sa main tout ce qu'il restait de l'elfe mage. Un morceau de tissu rendu noir par la rancœur d'un esprit fourbe et la haine d'une force de la nature destructrice.
La puissance de la bête diminuait à vue d'œil. Elfes et nains l'assaillaient de toute parts. Finalement, la bête s'effondra, et le brasier qui brûlait en lui s'éteignit. Mais Numitor ne voyait nul part le Korrigan, il s'était probablement enfui.
Kdashkani assena deux violents coups de hache sur l'élémentaire, l'esprit empli de hargne et le cœur de fureur, mais la créature tenait toujours bon. C'est alors qu'une salve de flèches siffla à ses oreilles, transperçant la créature qui s'effondra sur elle-même dans un ultime crépitement.
La guerrière n'osait crier victoire, mais il fallait se rendre à l'évidence : les flammes qui dansaient près d'elle ne possédaient aucun signe de vie surnaturelle. Elle poussa un soupir de soulagement et chercha du regard l'archer qui avait renvoyé le Thana Da Niluhan vers d'autres plans. Kdashkani eut la bonne surprise de constater qu'il s'agissait d'un compagnon d'Ecridel, Elhuine. Elle lui adressa un sourire fatigué mais cette dernière se précipita vers elle, ou plutôt à côté d'elle, là où Gwendolwen était tombée. Il n'y avait aucune trace du corps de leur amie, seul un morceau d'étoffe ramassé par Elhuine indiquait qu'elle s'était bien tenue là.
Mais quel est ce nouveau maléfice ? Où est-donc passé le corps ? Il n'a pas pu se consumer entièrement, ce n'est pas possible !
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14-02-2011, 20:01:44
(Modification du message : 14-02-2011, 20:13:44 par Grundel.)
Il ne restait rien du corps de la créature de feu.
Seules quelques flammèches se propageaient sur le sol, brûlant les herbes séchées par la présence du Thana Da Niluhan.
La flèche d'Ehluine fut consumée par les dernières énergies de l'esprit des temps anciens.
Les guerriers rassemblés autour de leur adversaire purent voir les flammes se rassembler sur elles-mêmes, puis disparaître rapidement, dans un dernier éclat de chaleur et de lumière.
Le Korrigan avait lui-aussi disparu.
Bien que certaines informations circulaient entre les combattants sur son éventuelle localisation, aucune ne pût être vérifiée.
Probablement le petit être était-il retourné à sa vie d'antan, satisfait de sa vengeance.
Pourtant, les derniers vers de sa complainte résonnaient encore dans l'esprit de Grundel, s'éloignant à grand pas du lieu de la bataille.
Mais si d'aventure tu me lis,
Apprends que moi aussi je vis.
Je te fais promesse, aujourd'hui,
A toi, toi qui a survécu :
Tu as un Korrigan au ...
Quelle en était la signification ?
Se pourrait-il que le petit être considérait sa vengeance comme inachevée ?
Que les survivants de la bataille étaient susceptibles de le rencontrer à nouveau au détour d'un chemin ?
Grundel décida que cette affaire, en ce qui le concernait, ne s'arrêtait pas là.
Il lui fallait obtenir plus d'informations sur le petit peuple et les Korrigans en particulier.
La grande bibliothèque de Karad Zirkomen lui permettrait d'en apprendre un peu plus...
Cela lui prendrait probablement beaucoup de temps, mais du temps, maintenant, il en avait.
En attendant, c'était une première.
Des nains et des elfes rassemblés, réunis en tant qu'alliés contre un adversaire commun.
Ce qui était apparemment un moyen de faire couler le sang était devenu un événement majeur dans l'histoire, encore courte, des deux plus anciennes races d'Ecridel.
Après la bataille de Karad Zirkomen, il faudrait citer la Complainte du Korrigan comme ce qui avait réuni une partie des deux peuples en guerre.
Quelles que soient la teneur des rumeurs qui ne manqueront pas de circuler parmi la populace, quoi qu'en disent les guerriers elfes ou nains présents, dont les récits se feront certainement de moins en moins objectifs avec le temps, c'était bien l'oubli, même temporaire, des rancœurs du passé qui avait permis de vaincre l'être de feu issu du chaos originel.
Ehluine se tourna vers Kdashkani. Aucune idée de ce qu'il a pu se produire, lui dit-elle la voix presque éteinte.
Autour d'eux, des flèches fusaient. Déjà les combats entre elfes et nains reprenaient.
Nous n'avons pas le temps d'y réfléchir pour le moment. Kdashkani, Irkedask, sortons de cet endroit pour ne pas être pris dans ce conflit imbécile.
De l'autre côté du combat, Erizzet entendait des cris et des bruits de combat. Ainsi, le korrigan n'avait pas entièrement échoué, non content de tuer un certain nombre d'aventurier, il avait bien compris que rassembler en un même lieu des civilisations si différentes ne pourraient finir qu'en bain de sang.
Il y avait certes eu une trêve tacite entre les deux parties durant l'attaque du monstre mais cela était désormais fini. Déjà le combat, qui avait commencé depuis des temps immémoriaux reprenait, il n'était pas près de cesser.
Erizzet ne pouvait certes pas vraiment supporter la présence des nains dans les terres elfiques, en train de détruire et raser les villages pour gagner quelques pièces ou tout simplement pour le plaisir du combat, mais c'était différent ici, il s'agissait pour la plupart de braves guerriers qui les avaient aidé à vaincre une créature qu'ils n'auraient su dominer seuls. Vraiment, il ne comprenait pas ses confrères et ce combat.
Les compagnons d'Ecridel, une nouvelle alliance entre les races n'y prenait toutefois pas part, eux seuls avaient donc compris que cela ne faisait que le jeu du korrigan, quand les elfes et les nains comprendraient-ils donc qu'ensemble ils étaient plus fort... Sa vengeance n'était certainement pas prêt d'être terminée. Il fallait en aviser les autorités au plus vite, sinon la situation pouvait dégénérer.
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