[RP] Animation : Livraison spéciale
#31
Le brigand n'eut pas le temps de se remettre debout que Bock poursuivit, déchainant une magie léthale sur le voleur. À peine la mort avait emporté ce dernier que Bock s'avançait pour récupérer sur le malandrin tout ce qui avait de la valeur. En plus de ce léger butin, le larron possédait un carnet, source potentielle d'information précieuse. Cependant la lecture devrait attendre, un second bandit accompagné d'un loup venait de se précipiter sur le meurtrier de leur compagnon.



Mais la présence du carnet rappela à Dolos que leur mission ne se résumait pas à tuer les brigands que le groupe croiserait. Il leur fallait récupérer le plus d'information sur ce qui avait pu se passer avant que la piste ne disparaisse. Le carnet apporterait peut-être des choses utiles, ou une liste de course, mais capturer un prisonnier permettrait de compléter ou confirmer les informations obtenues. Le torturer serait sans doute une nécessité, mais une bonne âme se dévouerait bien pour cette délicate étape.



[Image: 14.jpg]- « Ne le tuez, il vaudrait mieux le capturer vivant et l'interrogez. »
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#32
Surprise par la réaction de Dolos, elle grimaça sans retenu surtout par instinct animal, faire un prisonnier, cela n'était pas dans les mœurs du clan Valbörg, enfin elle n'était pas là au nom de son clan, mais pour le bras financier du Jarl lui avait-on raconté, elle suivrait la voie du groupe, t'elle était la marche à suivre.

Fille de chasseur elle misait tout sur ces propres capacités, ces sens, la nature était son plus fidèle allié.

Elle resta muette et entreprit tout de même le combat avec ce vil brigand, la fougue de cette guerrière était impressionnante. En s'approchant de lui, elle découvrit une nouvelle caisse de la cargaison de Deltef, elle reconnaissait l'emblème du sceau, ils étaient sur la bonne piste, elle menait droit à la forêt vers l'ouest, son flair ne lui faisait jamais défaut.

Elle en informa immédiatement le reste des aventuriers ayant répondu à l'appellent d'Holmgeirson.

Un interrogatoire, repensa t'elle en pleine joute, futilité, ce mercenaire ne parlerai pas, ou dans quelques semaines, voir mourra avant pendant celui-ci, les geôles de Björnhill sont légendaires.

Et ce Bock pourrait même nous éviter de le garder en vie avec les informations qu'il y a dans ce carnet, leur commanditaire et peut-être bien plus encore mais ne misons pas sur ça pour le moment, continuons de pister, déciment elle n'était vraiment pas dans son combat aujourd'hui, .
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#33
Bock commençait à regarder le contenu du carnet à la recherche d'information quand soudain il fut assailli par un autre bandit.

Ses instincts de survivant reprirent immédiatement le dessus, il recula se mettre à l'abri derrière ses compagnons.
et se soigna vite grace à son sort de soins qu'il venait d'apprendre récemment grâce à l'enseignement d'un maitre-rune.

Elle est blanche, elle est fraîche, elle est rafraîchissante.
C'est blanche-neige, la bière revitalisante.


Il se sentit immédiatement mieux même si ses blessures n'avaient pas encore toutes cicatrisées.

Bock s'était montré trop confiant à cause du nombre important de membres de leur expédition mais cette attaque le ramena vite à la raison.
Il n'était pas encore assez aguerri pour partir en première ligne, il valait mieux qu'il reste en seconde ligne pour l'instant comme il en avait l'habitude.

Pendant qu'il récupérait encore des forces, il commença à étudier plus sérieusement le carnet, vu qu'il n'avait pas encore assez d'énergie pour se servir de sa magie.

Il feuilleta rapidement quelques pages et avertit immédiatement ses compagnons.

Il nous faut capturer le bandit vivant, le carnet est écrit avec un langage codé.
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#34
* hier *

Un petit carnet dépassait du sac à dos du bandit qui se défendait trop pour tenter de lui subtiliser .

La décision fût prise de le capturer , mais le bandit avait encore de l'énergie pour éviter d 'être acculé . Un vrai mercenaire doué dans le maniement des armes . Heureusement, personne encore du groupe ne succomba à ses attaques très précises.

*aujourd'hui *

Le brigand était essouflé , l'énergie qu'il dépensait était impressionnante . Le brigand résistait aux derniers assauts mais il avait de plus en plus de mal à ne pas se laisser encercler et capturer. Il tenta un dernier assaut contre Yarrik.
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#35
Contrairement à ce que pensait Dragon, le carnet n'était pas dans les mains du bandit, mais bien entre celles de Bock, qui à cause de la précipitation ou de l'alcool, peinait à décoder sa propre langue.

Pourtant, une lecture plus avisée l'aurait informé qu'il s'agissait du carnet de Erik Freerikson. Il y consignait pages après pages les rapports de ses voyages, des rencontres avec des bandits, des clients aigris et désagréables. Rien de bien intéressant, mais en sautant ces passages ennuyeux, Bock pouvait découvrir dans les dernières pages écrites, quelques gouttes de sang et une écriture tremblante.

"Nous avons été attaqué. Non pas par les habituels malandrins qui sévissent sur la route, mais par un homme, grand, fort et fier. Je pensais qu'il voulait rejoindre notre convoi pour aller à Björnhill, mais une fois proche, il a dégainé une arme entièrement faite de glace. Il a embroché Wilhjelm et Thorkel, ainsi que le gamin. Halvard est resté à terre pour le retenir pendant que je conduisais le chariot avec avec les blessés. Nous avons fuit vers le bois proche. Henrik a jeté quelques caisses et pansé les blessures de tout le monde. Halvard ne revient pas, et nous devons avancer, ces bois ne sont pas sûrs. Les gobelins Main-de-givre infestent de nouveau la zone et quelques bandits se sont installés il y a moins d'un mois. J'espère que les caisses vont attirer leur attention. J'ai aperçu une grotte, nous devrions nous y installer pour passer la nuit en sûreté."
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#36
Elle se disait que le Bock penchait plus du coté des Nains que des Agars avec se subtile talent d'être si souvent ivre, dans une taverne certes mais en plein combat.

Elle se ravisa lorsqu'elle le vu terminer le combat avec le brigand et le captura grâce à Anastraph qui veillait sur nous. Fier gaillard tout de même, il y a pas à dire.

Il venait maintenant enfin de nous faire part du message, la patience n'était pas son point fort il faut l'avouer, le carnet de Freerikson, le chef de la caravane attaqué.

Ces dires étaient simples et limpides, suivre les caisses en direction de la forêt qu'il avait semé avec intelligence et apparemment ils auraient réussi à s'abriter, espérons le de tout cœur. Bien trop de personne avaient péri dans cette affaire qui devenait à la fois sordide et intéressante.

Il fallait que le groupes redouble de vigilance, en plus de la faune, des brigands, on y rajoutait ces vermines du clan Main-de-givre et l'inconnue qui avait attaqué la caravane, cette arme faite de glace songea t-elle; une chose lui venait en tête, est-ce ce maudit maître lame elfe et au nom de qui agissait-il, son sang bouillonna à l'idée d'un combat avec cette être immortel!

La deuxième caisse était maintenant en sécurité, Ragnhïld l'examina et scruta les alentours à l'affut du moindre indice.
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#37
Le Sans-Os vagabondait de-ci de-là quand il avait entendu l'appel de ses amis. Le pigeon voyageur avait trouvé sa destination.

"Salops d'frangins !! Les v'là prêts à partir à l'aventoure !! Et moi qui suis là à tailler des branches dans la forêt... Si je calcule bien mon coup et que je commence à courir tout de suite. Peut-être bien... peut-être bien, oui..."

Ni une ni deux, il commença à courir pour essayer de les rattraper à temps... oh non, il ne serait pas dit qu'il n'aurait pas tout fait pour arriver avant les problèmes. Parce que, si ces frères devaient affronter un danger et qu'il n'était pas là pour les aider, il s'en voudrait longtemps...
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#38
La décision avait été prise de chercher en priorité la caravane. Une décision raisonnable de toute évidence, de nombreuses choses pouvaient avoir mal tournées et le prisonnier était peut être encore dans le coin.

Après une brève prière à Asagerim Bryndis emboita le pas au groupe qui se mit en marche dans une formation toute relative. Elle entendit même un nain présent marmonner quelques remarques sur la discipline de groupe des Agar.
Une part d'elle même se dit qu'il ronchonnait surement par principe.

De son côté Bryn était embêtée de ne voir qu'Ekairos et Yarik parmi ses compagnons, elle aurait pensé que plus se montreraient. Ils avaient désespérément besoin d'argent en ce moment et cette prime tombait à pic.
Avec un peu de chances ils arriveraient à les rattraper sur le chemin, si les choses tournent mal des renforts seraient les bienvenues.
Elle reconnu quelques visages d'une précédente expédition dans une Caverne à Karad. Au moins ils n'avaient pas à faire à un groupe d'amateurs.

Dans tous les cas le trajet jusqu'au lac fut sans histoires.

Une fois arrivé à proximité les événements s'enchainèrent rapidement. Une caisse portant le sceau de Deitlef avait été trouvé à l'entrée d'un bosquet, un repaire de gobelins.
Pourtant une fois dans la foret ce sont des bandits accompagnés de loups qui bondirent sur les aventuriers.

Une fois la surprise passée le groupe se débarrassa de ses agresseurs sans soucis, en sous nombres ils avaient surement comptés sur l'effet de surprise. Bryndis fut étonnée de voire des loups apprivoisés aux commandes de bandits, celui lui rappela un récit entendu de la bouche de son père plus jeune.

Une histoire de brigands des plaines du Sud utilisant des loups comme compagnons et ayant affrontés un jeune Ranger plusieurs années de ça. Elle ne se souvenait pas de la fin mais s'il s'agissait de la même bande ils avaient sans nul doute eu des difficultés.

La pensée de ce groupe de durs à cuir se faisant malmener par un gamin la fit sourire.

Mais elle ne saura jamais la fin de l'histoire. Pas sans son père.

Perdue dans ses pensées elle se laissa distancer par la troupe qui s'engageait plus en avant dans les bois elle entendit un cri de surprise et vit apparaitre Shaellys légèrement blessée et poursuivie par un brigand.

Le pourceau la poursuivait avec un rictus sournois au coin des lèvres, espérant certainement trouver une cible facile dans cette retardataire isolée.


- Myrin ! Par ici Shaellys !

Il allait voir de quel bois elle se ch...de quelle eau elle se gèle !


- Mmmmh, oui j'ai bien fait de ne pas dire ça à haute voix.
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#39
Le petit groupe s'aventura sur le sentier glacé. Plus loin sur ce sentier, les aventuriers pouvaient distinguer une grotte, un refuge idéal pour les marchands.

Sans compter la vile et perfide créature qui s'extirpa des bois pour se jeter sur les mercenaires avec des cris aigus. Une petit chose, armé sommairement d'un gourdin de bois, d'un bouclier primitif et de quelques morceaux de cuir en guise d'armure dont dépassait un pelage blanc digne d'un petit yéti ! Son teint brunâtre, ses yeux jaunes injectés de sang, ses piaillements énervants, tout cela permettait de la catégoriser aisément comme un gobelin !
Acclimaté au froid, la tribu Main-de-givre prospérait dans les petits bois et détroussait comme elle pouvait les marchands. Ils vivaient comme des nomades, posant leurs tentes où ils pouvaient trouver de quoi subvenir à leurs besoins avant de filer comme des rats. Ils n'en restaient pas moins des guerriers redoutables quand ils étaient acculés.
Ce qui n'était pas le cas aujourd'hui. Si la tribu Main-de-givre semblait si combative, ce n'était que pour défendre la grotte dont ils pourraient bientôt piller, quand ils seront certains que tout soit bien mort dedans.

Thorleif Ragnvaldson suivait le groupe, décochant quelques traits sur les créatures qui passaient dans sa ligne de vue. Sa spécialité n'était pas l'arc, plutôt l'arme d'hast emballé qu'il portait sur son dos, au pojt qu'on ne pouvaitqu'à peine se dire qu'il s'agissait d'une vouge.
Ce n'était pas son travail, mais il s'inquiétait de l'avancée du convoi Agar, se demandant s'il arriverait bien à destination. Il ne voulait pas l'avouer, mais l'éclaireur portait grand intérêt à ce qu'il se passait en ce moment.
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#40
La troupe de mercenaires au service de Detlef avançait plutôt convenablement. Peut-être pas assez vite, avait pensé Yarik. Si des survivants agars, cachés dans la grotte, attendaient du secours, alors le temps était compté. Leur chance de survie était mince. A vrai dire, il n'y avait probablement pas de survivants… Mais qui sait ?

Yarik avait ainsi pressé le pas. Mais quand il fut arrivé à l'entrée de la grotte, un sentiment contradictoire vint affaiblir son élan. Son regard fit demi-tour et il observa la troupe qui s'approchait. Il énumérait le nombre de ses compagnons et il s'aperçut que des amis manquaient. Alors que ses yeux fouillaient toutes les zones d'ombre à la recherche d'indices, les autres membres du groupe pénétraient dans la grotte, les uns après les autres. Puis il perçut au loin, des voix féminines entrecoupées par quelques cris de guerre et bourdonnements magiques. Bien qu'invisible, le combat n'était pas si loin.

Des survivants à secourir au fin fond d'une grotte mais en fait probablement déjà morts… De l'autre côté, des amies bien vivantes aux prises avec un ou plusieurs adversaires. Le choix fut immédiat. Yarik repartit sur ses pas en courant. La grotte sera pour plus tard. Il arriva enfin sur le lieu du combat. Ses amies Shaellys et Bryndis subissaient les assauts répétés d'un brigand. Il chargea sur ce dernier, précédé d'une hache affûtée et précise.
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#41
Bock suivait ses compagnons, plus par crainte de se retrouver seul en arrière que de partager leur soif de combat, qui avançaient trop peu prudemment à son goût dans ce sentier glacé.

C'est alors qu'ils arrivèrent en vue d'un campement isolé qui regorgeaient d'ennemis.

Mais hélas Bock sentait que son énergie magique commençait à lui faire défaut. il lui fallait prendre un peu de repos mais la situation ne s'y prêtait pas, Bayork venait de subir la première vague d'assaut et il chancelait dangereusement.

Il fallait réorganiser les troupes avant que la panique de s'en mêle.

Compagnons, Bayork a besoin de notre soutien, il nous faut rapidement réduire les effectifs ennemis, mais ne confondons pas vitesse et précipitation, il nous faut rester organisés. Un repli stratégique me semble la meilleure option.
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#42
Un peu plus à l'arrière, le brigand qui devait désormais faire face à trois Agars commençait à douter de son succès. Bien qu'il eut quasiment réussi toutes ses attaques sur Yarik, la fatigue l'envahissait en même temps qu'il recevait lui-même des coups. Un dernier coup de hache bien placé le fit chanceler et, dans un dernier sourire arrogant, il s'écrasa dans la neige.

Un de moins pensa Yarik, épuisé. Il regarda ses deux amies qui reprenaient également leur souffle. Et comme pour lui, le même sentiment de satisfaction parcourait leur visage. Puis Shaellys usa de sa magie restante pour la diffuser à travers les blessures de Yarik. Les plaies de ce dernier s'éclaircirent alors avant de se refermer. Le sang se désagrégeait. Une sensation agréable et analeptique se propageait chez l'Agar.

Rejoignons les autres ! dit-il après avoir remercié la soigneuse.

Yarik marchait en tête. Le petit groupe arriva devant la grotte. Yarik s'engouffra. L'étroit passage débouchait finalement vers un vaste sentier glacier. Devant lui au loin, il voyait déjà plusieurs de ses autres compagnons qui les avaient devancés.
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#43
Revenons quelques peu en arrière dans cette histoire...

Einar Hvedrung avançait dans la neige à la recherche de ce maudit elfe que le marchand voulait récupérer. Trop confiant sans doute, il finit par prendre tant d'avance qu'il se retrouva seul au milieu de la plaine blanchie. Enfin pas exactement seul, des loups étaient là aussi et la bave qui s'écoulait de leur gueule ne laissait présager rien de bon. Il fit bien sonner son cor pour signifier aux Agars proches (au nombre de 3) qu'il était dans une situation fâcheuse, mais aucun ne vint, pire ils se détournèrent de lui, le laissant promis à une mort certaine... Cette mort ne se fit pas attendre, un premier loup lui sauta dessus et enfonça ses crocs dans la cuisse. Il fallut un bon coup de bâton sur le crane pour le faire lâcher prise. Un autre loup saisit son bras, lui faisant par la même occasion lâcher le bâton. L'élémentaliste Agar tomba à genou, sentant la fin arriver. Il servirait de repas à la meute...



[Image: 11.jpg]- "Ô Asàgerim, dieux des dieux, père et protecteur du peuple Agar,
Je ne suis qu'un humble serviteur des dieux mais j'ai la sensation que ma quête sur cette terre n'est pas achevée. Accorde moi ta clémence, rappelle les fils de Grunnîr, que je puisse continuer à te servir et accomplir la destinée qu'est la mienne. Et si tu ne m'en juge pas digne, je me battrai jusqu'à mon dernier souffle pour que tu soies fier de moi et que tu puisse m'accueillir en ta demeure".


Einar se releva, saisit un petit couteau qu'il portait dans sa ceinture et attendit... Les loups se jetèrent à nouveau sur lui, le sang, son sang coulait à flot. Ses paupières commençaient à se fermer et sa vision se troubla laissant la place à l'ombre.

Puis se fut la lumière. Les loups avaient disparu. Einar ne reconnaissait plus les lieux. A côté de lui se trouvait d'autres Agar qu'il avaient aperçu dans la boutique du marchand de Björnhill. Il se sentait nettement mieux. Ses blessures avaient cicatrisé...
Les autres se demandaient d'où il pouvait venir et ce qui s'était passé. Lui savait... De retour à Björnhill, il irait au temple faire une offrande.

Il observa autour de lui, la bataille faisait rage. Les Agars étaient attaqués par des bandits, mais aussi des gobelins. Il fit une pause pour prier et remercier Asàgerim puis se jeta à son tour dans la bataille...
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#44
La trace de l'elfe des neiges traversait un bosquet où semble-t-il des gobelins avaient installé leur campement.
Ils étaient nombreux, certains grands et forts comme des ours, d'autres plus frêle semblait connaître, à défaut des arts de la magie, quelques rudiments. Il y avait aussi de nombreux lance-javelot.

Les cris des hommes et des bêtes fusaient, laissant transparaître la douleur, sans doute aussi la haine et peut être même la peur... qui se lisait dans les yeux globuleux de ses créatures bipèdes non humaine. Les Skaldes, eux, ne se posaient pas de questions. Ils ne ressentaient pas la peur! Il avançaient, taillant leurs ennemis de leurs haches, leurs épées, leurs pointes de flèches acérées, mais lorsqu'un tombait, il leur semblait qu'aussitôt un autre prenait sa place.

Le combat fut rude, et lorsque leur chef tomba dans une neige rougie par le sang, les gobelins survivants semblaient comme égarés, ne sachant plus quoi faire, un peu comme des enfants sans leurs parents. Dès lors, beaucoup tombèrent et tentèrent de s'enfuir.


[Image: 11.jpg]- "Mes frères Skaldes, dépêchons nous, la traque continue et chaque instant perdu ici donne à notre gibier davantage d'avance."
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#45
Pour les gobelins, c'était la débandade la plus totale. Vaincu par les mercenaires en surnombres, ceux qui se gisaient pas au sol fuyaient en hurlant pour leur vie, tandis que deux lanceurs de javelot défendaient courageusement leur vie.
Thorleif observait de loin cette agitation, tout cela n'avait que trop duré.
[Image: 91140.jpg]- "Vous n'irez pas plus loin. "

Le ton de l'agar était ferme, autoritaire, et sans équivoque. L'éclaireur ne voulait pas que le convoi de Detlef soit retrouvé, pour une bonne raison. Ragnvaldson dépréciait Stirling et tous ses alliés. A ses yeux, cette cargaison n'était qu'une prisonnière de plus pour satisfaire les vices d'un homme qui a régné que depuis trop longtemps et qui méritait d'être destitué.
[Image: 91140.jpg]- "Vous assistez un marchand d'esclave, qui ne fait qu'amener une nouvelle prise à un jarl dément. Si l'or vous motive, je peux vous payer autant voir plus que Detlef. Si l'honneur guide vos pas, il n'y en a aucun à aider des hommes qui en sont dépourvus."
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#46
Le voyage entre Emelinde et le bosquet n'avait pas été trop désagréable. En dépit de sa convalescence, Sighild avait pu suivre Thorleif et Morane sans trop de difficultés - bien qu'elle les soupçonnât de ne pas être allés aussi vite qu'ils l'auraient pu sans elle. Les soirées se déroulaient dans le campement de fortune qu'ils établissaient chaque soir, autour d'un maigre feu de camp.

Par deux fois, Sighild avait médité devant le foyer, demandant aux esprits des réponses à ses questions. Elle avait vu bien des choses dans la danse hypnotique des flammes, dont le ballet changeait continuellement, prenant des formes diverses et variées, et dont le crépitement lui chuchotait les messages des esprits.
Elle avait vu des loups de flammes chasser des cerfs de fumée, elle avait vu des guerriers et des chasseurs, des trappeurs et des pêcheurs voguant sur les flots glacés des fjords. Elle avait vu bien des choses, dont très peu en rapport avec ce qu'elle cherchait. Les esprits étaient capricieux, et préféraient offrir les visions les plus cruciales lorsque Sighild ne faisait rien pour les obtenir. Ses échecs n'entamèrent pas son moral pour autant : la patience et la tempérance était deux vertus qu'elle chérissait, et peut-être était-il préférable qu'un tel don nécessite un long apprentissage...

Sighild avait profité des veillées pour faire plus ample connaissance avec ses compagnons de voyage. Tout aussi taciturnes qu'elle, et nullement gênés par les longs silences, il n'en avaient pas moins la conversation plaisante lorsqu'ils daignaient l'engager. L'un comme l'autre semblaient avoir beaucoup parcouru les steppes du Septentrion - comme la plupart des gens qu'on pouvait rencontrer à Emelinde sans qu'ils y soient nés - et très peu les rues pavées de Björnhill.

Le trio avait fini par rejoindre l'expédition agar dépêchée depuis la capitale. Des cris et le fracas des armes qui s'entrechoquent avaient attiré leur attention alors qu'ils arrivaient à hauteur d'un petit bosquet. Leurs frères et sœurs s'affairaient à débarrasser les lieux des bandits et des gobelins qui semblaient l'infester, et les trois marcheurs s'étaient joints à eux sans hésiter une seconde.

Les combats avaient duré plusieurs heures, mais les Agars, plus nombreux et mieux organisés, avaient facilement défait les différents ennemis qu'ils avaient rencontrés. Sighild, pour sa part, avait dépensé de grandes quantités d'énergie tant pour protéger ses alliés que pour frapper ses ennemis. Trop grandes peut-être, après sa guérison récente, car lorsqu'elle frappa l'un des derniers gobelins de sa magie, elle manqua de tomber d'épuisement.

C'est avec un voile noir devant les yeux, et le son de son propre cœur résonnant à ses oreilles, qu'elle entendit la voix de Thorleif s'élever par dessus les couinements apeurés des gobelins et les cris de victoire des Agars :

"Vous n'irez pas plus loin. Vous assistez un marchand d'esclave, qui ne fait qu'amener une nouvelle prise à un jarl dément. Si l'or vous motive, je peux vous payer autant, voire plus que Detlef. Si l'honneur guide vos pas, il n'y en a aucun à aider des hommes qui en sont dépourvus."

Ses paroles frappèrent Sighild d'incompréhension. Que se passait-il ? De quoi était-il question ? Elle avait quitté Emelinde avec cet homme qui semblait avoir la tête sur les épaules, pour enquêter sur une caravane disparue. Et soudain, ce même homme parlait d'esclavagistes. Combattant sa migraine, elle s'approcha de l'éclaireur et lui souffla :

"Que voulez-vous dire Thorleif ? Et pourquoi ne pas en avoir parlé plus tôt ; sur la route depuis Emelinde par exemple ?"
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#47
La surprise était totale. Yarik ne s'attendait pas à une telle déclaration de la part de Thorleif, même si après tout, il ne connaissait pas réellement cet homme. Visiblement celui-ci en savait plus que les autres. En effet Detlef était toujours resté mystérieux à propos du destinataire de la commande. Il n'avait pas voulu révélé pour qui l'Elfe était destiné. Selon Thorleif, ce serait donc pour le Jarl. Mais comment savait-il cela ? Il n'était même pas présent au magasin lors de la présentation de la mission.

Oui. Il était évident que Thorleif disposait d'éléments inconnus des autres. Que savait-il d'autre ?
Yarik s'était approché de lui pour le questionner. Mais Sighild avait pris les devants.
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#48
[Image: 91140.jpg]- "Ce que je veux dire ? Detlef fait transporter des esclaves pour le compte du Jarl Stirling. Pourquoi ne pas en avoir parlé maintenant ? Je voulais m'assurer de l'état du convoi avant, et plus le temps passe, et plus j'ai cette sale impression que nous allons retrouver ces bandits en vie."

Il y avait un peu plus que ça, mais Thorleif ne pouvait pas en dire plus. Lui-même possédait son propre commanditaire, qui haïssait tout autant que lui Stirling.
Soudainement, la simple recherche de marchands disparus se transformait en un conflit entre deux allégeances auxquels les nains et les agars ne devaient rien pour le moment, mais qui auraient surement beaucoup à redire de l'issu de cette mission.
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#49
Bock fut surpris par les dires de Thorleif.

Ces dires commençaient à semer le doute parmi ses compagnons ainsi qu'à lui-même.

Bock n'appréciait pas particulièrement le Jarl car celui-ci avait banni sa mère "Erda la clairvoyante" à cause de son union avec son père.

Bock avait tellement été méprisé dans son enfance que toutes les actions qu'il entreprend en ce moment sont avant tout pour se faire apprécié au sein de la société qu'elle soit Agar ou Naine.

Il avait pris la décision de rejoindre cette expédition malgré le danger car cela pouvait lui permettre de redorer son image auprès du Jarl.

Mais si le Jarl faisait réellement du trafic d'esclaves, Bock ne pouvait travailler pour lui. En effet Bock avait de la compassion pour les esclaves car ceux-ci étaient comme lui méprisé par autrui.

Même si avoir de l'or lui été nécessaire pour survivre, Bock ne cherchait pas particulièrement à faire fortune et ce n'était pas le fait que Thorleif propose plus d'or que Detlef mais bien sa remarque sur l'honneur qui interloqua Bock.

Bock n'était pas un sorcier extraordinaire, à peine une moitié de nain et une moitié d'agar qui balbutiait quelques sorts, il n'avait pas non plus une grande renommée, mais il essayait toujours de se comporter de la manière la plus honorable qui soit car du fait de son passé, il apprécie tout particulièrement quand on le traite avec honneur et non pas avec le mépris habituel.

Pour l'instant, Bock était tenté de se positionner du côté de Thorleif mais sa prudence le rappela à l'ordre.
Qu'est-ce qui prouve que Thorleif dise bien la vérité, ne pourrait-il pas être celui qui ment ?

Ayant vécu en ermite dans les montagnes avec ses parents, Bock avait une vision superficielle de ceux qui se passait dans les sociétés naines et agars, il ne pouvait donc s'appuyer ses ses connaissances pour prendre position.

Il devait donc attendre de voir comment la situation évoluerait et des preuves ou événements futurs lui permettrait de faire son choix.

Thorleif !
Personnellement l'honneur à plus d'importance que l'or à mes yeux et tes paroles méritent une réflexion.
Toutefois je n'ai pas assez d'élément tangibles pour te donner une réponse rapide.

Par contre il est hors de question que je m'arrête de chercher le convoi.

Je reste persuadé que la priorité absolue c'est de retrouver ce convoi le plus rapidement possible. La décision de ce que nous devrons faire une fois le convoi retrouvé peut attendre.

En effet si le convoi de Detlef, n'est pas ce qu'il prétend être comme tu le clames, il faut aller secourir les esclaves.
Et si au contraire Detlef nous a bien dit la vérité et que des convoyeurs innocents sont réellement en danger, il faut aller les secourir également.

Le temps nous est hélas précieux et ce camps de gobelins nous a déjà beaucoup retardé.
Poursuivons notre marche en avant.
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#50
Thorleif venait de frapper un grand coup et les Agars présents étaient encore sous le choc. Que fallait-il faire, aider Thorleif ou honorer le contrat passé avec le marchand? Le choix aller être crucial et les conséquences également.

[Image: 11.jpg]- "Mes frères que voilà un cruel dilemme, nous pouvons libérer les esclaves comme le suggère Thorleif. C'est la décision qui semble en effet la plus juste. Nul ne devrait être soumis à un autre, nous Agars, qui sommes fier de notre liberté devrions le savoir mieux que quiconque.
Cependant, si nous suivons cette voix, c'est aussi celle du déshonneur. Nous avons passé un marché avec Deltef. Si lui n'a pas d'honneur, nous, nous en sommes pourvu. Ne pas respecter notre parole sera une tâche indélébile sur ce qui nous est cher.
Par ailleurs, Deltef travaille pour le Jarl, "notre chef" et tant qu'une assemblée du Ting n'aura pas choisi un autre chef, nous sommes tenu de lui obéir sous peine de devenir des loups. Alors je vous le demande mes amis, êtes vous prêt à vivre comme des loups, rejeté par tous les autres Agars? Êtes-vous prêt à vous lancer sur la voie de la rébellion?

Pour ma part, j'ai toujours vécu à l'écart des hommes, dans ma montagne. Ce que fait le Jarl ne m'importe guère et j'ai l'habitude de la solitude et de l'isolement. Aussi, je suivrai Thorleif, les esclaves ne doivent pas arriver jusque Bjornhill et si cela fait de moi un rebelle c'est que c'était la volonté Asàgerim!

Maintenant Bock a raison, pour l'instant nous devons retrouver la caravane, mais gardez à l'esprit qu'une décision importante devra être prise dans les heures qui viennent et que cette décision peut changer vos vie radicalement!."
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#51
"Je n'ai moi-même passé aucun marché avec Detlef. Voilà qui me libère par bien des aspects. Pour autant, la vraie question n'est pas encore de savoir ce que nous ne ferons pas, mais bien ce que nous ferons. Que proposez-vous Thorleif ? Nous sommes arrivés jusqu'ici en quête d'un convoi égaré : nous sommes à deux doigts de le découvrir, mais vous nous interdisez d'aller plus loin ! Très concrètement, que suggérez-vous ? J'ignore encore si je me rangerai à votre avis, même si vos paroles - sous réserve qu'elles soient fondées - font pencher mon cœur de votre côté. Mais je veux savoir ce que vous comptez faire ! Là, maintenant ! Et je pense ne pas être la seule.

Si Detlef travaille bien pour le Jarl - ce que rien ne prouve, là encore, à moins que mes frères et sœurs ici présents et venus directement de Björnhill puissent me le confirmer - vous nous demandez de faire front contre lui. De contrarier ses projets. D'aucuns verraient là de la haute trahison, à moins que cette association entre Detlef et lui soit officieuse. Vous nous demandez de nous opposer au dirigeant du peuple agar. Un homme qui n'est guère réputé pour sa clémence. Un homme qui n'a pas peur d'employer les moyens nécessaires à ses fins. Certains ici ont des proches à Björnhill, que le Jarl peut menacer pour punir leur affront. N'espérez pas fédérer qui que ce soit derrière vous sans au moins nous dire ce que vous comptez faire. Et si en plus vous avez des preuves de vos allégations, n'hésitez pas à nous en faire part."


Sighild n'aimait pas le ton qu'elle venait de prendre, mais les décisions qui seraient prises ici risquaient d'avoir des conséquences pour tous ceux qui étaient présents, voire pour tout le peuple agar. Elle s'était sentie obligée d'intervenir.

Du coin de l'oeil, elle observait les agars présents. Certains s'étaient déjà rangés à l'avis de Thorleif. Que se passerait-il si d'autres, fidèles au Jarl, décidaient de les affronter. Ou, trop peu nombreux, choisissaient d'attendre pour révéler au Jarl l'identité de ceux qui s'étaient dressés contre lui.

Malgré sa fatigue, elle puisa dans ses réserves l'énergie magique dont elle aurait besoin si une altercation devait éclater. Vers qui cette énergie serait dirigée, et à quelle fin, elle préférait ne pas encore y songer...
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#52
Encore une fois, Sighild matérialisa dans des mots toutes les interrogations qui bourdonnaient dans la tête de Yarik, toutes les questions qu'il fallait poser à Thorleif.

Yarik espérait maintenant des réponses claires, rapides et sans détour.
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#53
[Image: 91140.jpg]- "Stirling Fradjornson n'a régné que depuis bien trop longtemps et mérite d'être destitué. Il maintient les Things par la peur, prenant en otage leurs filles par son concubinage pervers.
Pour les marchands, laissez les gobelins et les bandits s'occuper d'eux. Vous n'aurez pas à vous salir les mains et c'est sans doute déjà le cas. Repartez chez vous, présentez le journal à Detlef et restez-en là, pour le moment. Viendra un jour où ce cruel Jarl et ses infâmes complices seront chassés de notre forteresse de Bjornhill. Assurez-vous d'être du bon côté à ce moment là."
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#54
A quelques uns de ses compagnons, sans que Thorleif puisse entendre , Dragon ne peut s'empêcher de dire .

" Liberté et honneur sont les seuls vertus à avoir dans la vie . Le choix de votre vie vous appartient mais jamais je ne pourrai pardonner nos attitudes si on se comporte avec lâcheté ..."

**

Thorleif entendit la fin de la conversation "...Liberté des peuples face à la barbarie et aux démons sur la Terre ."
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#55
Qui était donc réellement cette individu qui osait nous dicter notre conduite, personne ne savez rien de lui, il voulait qu'on laisse mourir des marchands quel lâcheté!

[Image: 83.jpg]-"Laissés mourir des marchands, jamais et croyez vous vraiment que l'on vous fait confiance, nous verrons la caravane de nos yeux et nous aviserons par la suite, vous pouvez vous joindre à nous, ou nous affronter, telle son vos options! Detlef nous a parlé d'un prisonnier, rien à voir avec vos dires, venez avec nous et nous éclaircirons cela ensemble."

Elle portait le nom de Valbörg, elle avait donné ça parole à Holmgeirson, plus aucun recul n'était possible depuis cette instant, le déshonneur sur le Clan Valbörg serait sacrilège pour ces ancêtres, et il était qui pour remettre en question la parole de Detlef, encore un renégat qui soutient surement le Clan Sigvald, soyons prudent.

Ragnhïld continua en compagnie d'aventuriers déterminés à éclaircir cette affaire pour le moins bien louche, tout en récupérant des rudes combats contre les brigands et gobelins Main-de-Givre qui l'avait bien éreinté malgré les sorts revigorants de ces alliés.
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#56
La réponse de Thorleif était d'autant plus décevante que Sighild était prête à le suivre. Mais l'éclaireur n'avait apparemment rien à lui proposer. Elle sentait son sang bouillir dans ses veines, et c'est d'une voix aussi sèche et glaciale que les vents qui balayent les Relicanth qu'elle répondit :

"C'est tout ? Repartir comme si de rien n'était, quitte à condamner d'éventuels survivants à une mort certaine ? C'est là votre plan ? Et vous osiez nous parler d'honneur... vous ne savez visiblement rien de l'honneur ! Si le Jarl doit tomber un jour, qu'il en soit ainsi. Il sera toujours temps de traiter ses complices comme ils le méritent. Mais ne nous demandez pas d'abandonner des membres de notre peuple dans ce bosquet glacial, en nous demandant de croire sur vos seules allégations qu'ils effectuent le sale travail du Jarl !

Peut-on seulement savoir ce que vous faîtes ici ? Vous êtes venu vous assurer que tous ceux qui étaient dans ce convoi étaient bien morts ? Vous êtes venu nous dissuader de les aider le cas échéant ? Mieux encore, vous êtes venu voir s'il était possible de finir le travail commencé par les gobelins ?

Et si vous vous souciez tant du sort du ou des esclaves de ce convoi, pourquoi ne pas partir à leur recherche ? Non Thorleif ! Je ne vous suivrai pas dans cette voie. Les dieux me jugeront pour mes actions, et je justifierai chacune d'elle sans honte et sans remord. Et s'il y a des choses dont ils pourront m'accuser, ce ne sera pas d'avoir abandonné les miens à la mort !

L'avenir me dira si les Agars que je compte aider aujourd'hui méritaient de vivre. Et s'ils doivent mourir, peut-être serai-je parmi ceux qui les tueront. Ou peut-être eux me tueront-ils, car le destin est capricieux et seuls les dieux savent ce que le futur nous réserve.

Quoi qu'il en soit, mes actes d'aujourd'hui ne m'engagent qu'aujourd'hui. Et si demain vous parvenez à chasser le Jarl, je m'assurerai, comme vous nous le suggérez, d'être du bon côté. J'ignore encore si ce sera le vôtre, le sien, un autre ou aucun d'entre eux..."


Elle s'avança vers Thorleif. Grand et musclé, il la dominait d'une bonne tête.

"Laissez-moi passer maintenant. Je vais aller dans cette grotte et porter secours à tous ceux qui s'y trouvent et qui en ont besoin. Soyez certain néanmoins, que s'il y a bien des esclaves dans cette caverne, je ferai ce qui est en mon pouvoir pour leur rendre la liberté, ou leur rendre justice le cas échéant. Si malgré tout vous voulez m'en empêcher, passez-moi donc votre lame à travers la poitrine. Mon sang sera sur vos mains, et les dieux seront témoins de votre forfait."
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#57
Les acquiescements de tête de Yarik se conclurent par sa propre prise de parole. A son tour, il s'adressa à Thorleif

J'ajoute que vos propos manquent de cohérence. Il va falloir nous en dire davantage et donner des arguments plus persuasifs. Car si je comprends vos dires, vous donnez plus de valeurs à la vie d'un prisonnier étranger, un prisonnier ennemi diront même certains, qu'à celles de plusieurs marchands Agars. Des marchands qui ignorent peut-être à qui est destiné le prisonnier et comment il sera traité… A l'inverse, vous semblez en savoir beaucoup. Je pose donc la question. Comment savez-vous que le prisonnier est destiné à être un esclave du Jarl ? Et que savez-vous de l'identité du prisonnier ? Dites-nous ce que vous savez. Car pour le moment, vos arguments ne semblent pas trouver beaucoup d'échos parmi nous !
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#58
Ce qui se déroulait en ce moment même déplaisait fortement à Thorleif.

[Image: 91140.jpg]- "Puisque vous n'acceptez pas d'entendre raison, je vais devoir vous y forcer."

Thorleif attrapa l'arme d'hast qu'il portait soigneusement sur le dos, retirant d'un coup vif le tissu qui la protégeait, découvrant une lance au fer constitué de glace. La lame traversa le ventre de Sighild avec assez de force pour la faire reculer et chuter. A l'endroit de la plaie, le sang s'était glacé, l'empêchant de s'épandre sur le sol.

[Image: 91140.jpg]- "Tu vivra gamine." maugréa Thorleif avant de beugler comme un enragé, "celui qui voudra entrer dans cette grotte devra me tuer. Je ne vous laisserai pas retrouver ces perfides marchands et leur honteuse cargaison, je ne laisserai pas le poison de leurs paroles vous tromper. Je vois clair à travers leur jeu, seul la force et l'honneur importent maintenant. Je vous laisse une dernière chance de vous ranger du bon côté."

Le guerrier attrapa le bouclier en forme de goutte qu'il portait attaché, et se mit en position de combat. Il semblait déterminé à empêcher les mercenaires d'avancer et de découvrir ce qui se tramait dans la grotte.
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#59
- "Je crains que ceci ne joue pas en faveur de votre argumentation", rétorqua simplement Yarik, empruntant un ton léger malgré la situation qui devenait dramatique. Puis il se mit en garde face à Thorleif.
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#60
Quand thorleif dégaine son épée de glace et attaqua sighild sans sommation, un souvenir frappa instantanément bock qui se rappelait parfaitement le texte du journal.

Citation :"Nous avons été attaqué. Non pas par les habituels malandrins qui sévissent sur la route, mais par un homme, grand, fort et fier. Je pensais qu'il voulait rejoindre notre convoi pour aller à Björnhill, mais une fois proche, il a dégainé une arme entièrement faite de glace. Il a embroché Wilhjelm et Thorkel, ainsi que le gamin. Halvard est resté à terre pour le retenir pendant que je conduisais le chariot avec avec les blessés. Nous avons fuit vers le bois proche. Henrik a jeté quelques caisses et pansé les blessures de tout le monde. Halvard ne revient pas, et nous devons avancer, ces bois ne sont pas sûrs. Les gobelins Main-de-givre infestent de nouveau la zone et quelques bandits se sont installés il y a moins d'un mois. J'espère que les caisses vont attirer leur attention. J'ai aperçu une grotte, nous devrions nous y installer pour passer la nuit en sûreté."
C'est donc vous qui avez attaqué le convoi en premier, le forçant à se réfugier dans ce bois dangereux.
Votre arme vous a trahi.

Vous avez employé la même technique que pour le convoi, c'est à dire nous faire croire que vous nous rejoignez pour le même but afin de mieux nous poignarder dans le dos.

J'avais bien remarqué votre attentisme durant le combat contre les gobelins, mais j'étais loin de m'imaginer ça.

Vous nous avez dit de belles paroles mais à aucun moment vous n'avez évoqué le fait que vous ayez attaqué le convoi.
Comment vous croire ?
Ma décision est prise, je vous affronterai. ce n'est pas que j'ai confiance dans le Jarl ou Detlef, mais j'en ai encore moins en vous.
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