[RP] Animation : Livraison spéciale
#1
Detlef Holmgeirson resta un moment indécis, face à la fenêtre de son bureau qui surplombait les allées marchandes de Bjornhill. Il portait des vêtements bien taillés d'une fourrure plus blanche et éclatante que ses cheveux décatis. Vieillir causait bien du tort à ce grand homme. Ses mains rugueuses portaient encore les traces de son passé simple, comme trappeur. Dire que son entreprise pouvait se targuer désormais de contribuer à la richesse du peuple du nord et remplissait les caisses du Jarl.
La vie d'un homme accompli aux yeux du marchand. Il maîtrisait parfaitement les sept arts et pouvait se targuer d'avoir amassé ses trésors par son travail et sa détermination. Holmgeirson n'était ni un un héritier, ni un lâche, ni un parvenu.

Pourtant, quelque chose le dérangeait. Quelque chose le maintenait derrière sa fenêtre, retenait sa respiration pour n'en faire que de grands soupirs espacés. Quelque chose le dérangeait profondément et le retenait loin de d'autres affaires.

Un transport n'arrivait pas. Une cargaison importante pour lui, sur laquelle il misait une partie de sa fortune mais surtout son honneur. Une commande spéciale pour un homme de pouvoir et qui ne saurait souffrir de nul retard.
Detlef s'inquiétait de ce retard. Les nouvelles étaient bonnes, les convoyeur avaient envoyé une lettre depuis Havard pour signaler que la marchandise était intacte, que le voyage n'avait pour embrouille qu'une malheureuse altercation avec des bandits, mais surtout qu'ils arriveraient avec un peu d'avance.
Depuis, plus rien, et un retard qui commençait à peser.

Le vieil homme se lissa la barbe dans sa réflexion. Il préférait manquer de confiance à ses marchands que de risquer de les retrouver mort, ou sans cargaison. Engager des mercenaires semblait une bonne idée, mais à qui s'adresser ? Les guildes de mercenaires actuelles se trouvaient régulièrement entachés par des scandales en ces temps troubles. La confrérie des haches ne représentait qu'un ramassis de soudards alcooliques aux yeux de Detlef et il gardait un mauvais souvenir de sa dernière confrontation avec.

Holmgeirson repensa alors aux quelques rumeurs qui courraient. Des jeunes gens travaillaient avec acharnement depuis, acceptant des tâches ingrates et difficiles de la part de diverses guildes, voir des autorités. Des noms comme Ekairos, Dolos, Sleipnir, Bock & Sigurd commençaient à se faire une réputation à force de labeur. Ces nouveaux mercenaires semblaient travailler en petit groupe.
Des souvenirs remontèrent et arrachèrent un sourire au vieil homme. Il se souvenait de cette époque où lui-même servait de main d'oeuvre au plus offrant. Il se souvenait aussi que les affiches placardées attiraient comme des mouches les aventuriers.

La marchand prit sa plume, son vélin et rédigea une sommaire annonce à destination de la place publique :
“Recherche mercenaires

Pour pistage et récupération d'une cargaison de marchandise en Ingemann. Détails à régler avec l'employeur
.
Intéressés se présenter au bâtiment de la compagnie marchande Holmgeirson. Forte prime à la clef.
Detlef Holmgeirson”

C'était court mais cela suffisait amplement. Detlef se montrait toujours généreux avec ses collaborateurs et sa réputation n'eut jamais été entaché par quelque avarice. Les différentes guildes et la confrérie des haches répondraient présents, mais l'agar savait séparer l'ivraie du bon grain. Il attendait quelque chose de jeune, motivé, et qui demande à faire ses preuves.

HRP a écrit :Présentez-vous au magasin de Björnhill pour interagir avec Detlef
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#2
Einar avait eu vent de la détresse dans laquelle se trouvait un marchand de Bjornhill. Il faut dire que le vieil homme n'avait pas ménagé sa peine en faisant placarder se affiches dans toute la capitale.... Il prit donc spontanément la direction du magasin, curieux de voir où ses pas le mèneraient et ce que les dieux lui réservaient...
Arrivé dans le magasin, il fut étonné de ne voir que très peu monde. Il pensait que lorsque l'honneur d'un Agar était en jeu, celui-ci pouvait compter sur le soutien de ses frères et soeurs.


[Image: 11.jpg]- "Salut Detlef Holmgeirson, dis moi, les Scaldes ont-ils autant changé pour que si peu répondent à ton appel? Leur soif de l'or serait-elle devenue plus forte que l'honneur de leurs frères et soeurs ?"

Sa dernière aventure, où l'un de ses frères à fuit le combat avec le butin semblait à prouver cela et cela le désespérait.

[Image: 11.jpg]- "Notre peuple a bien changé, ils n'écoutent pas assez la nature et les dieux. Leurs bourses bien pleines semblent n'être que leur seule motivation. Décidément ce monde est bien triste.
Bref, je ne suis pas là pour refaire le passé, mais bel est bien pour te prêter mon bras, il est certes pas bien musclé, mais il peut faire des miracles lorsqu'il est guidé par les dieux.

Peux-tu m'en apprendre plus sur l'affaire qui te tracasse? "


Il regarda le vieil homme qui semblait très soucieux...
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#3
Trois fiers agars entrèrent chacun à leur tour dans la boutique. Le premier présenta ses humbles salutations et annonça clairement pourquoi il venait. Detlef n'en attendait pas moins, le remercia, et lui demanda de patienter que d'autres arrivent. Cette mission était importante et le marchand souhaitait engager plusieurs mercenaires. Un autre débarqua, semblant maugréer quelque phrase incompréhensible, sans s'adresser directement à lui.
Enfin arriva un homme vêtu d'une tunique de mage, et accompagné d'un énigmatique corbeau. Il lui parla en de sages termes, quoique peut-être maladroit en face d'un marchand. Cela provoqua une joyeuse esclaffe de la part de Holmgeirson, qui lui répondit en ces termes
[Image: 91139.png]- "Ah, voilà qui est bien parlé ! Je ne m'attendais pas à trouver un véritable chaman au milieu des mercenaires que j'escomptais ! Mais permettez moi de compléter vos dires : si la soif de l'or est un mal dont doit se préserver tout homme, la fortune bien acquise et bien utilisée est une bénédiction. Ce même or qui souille le cœur des faibles et des lâches, peut acheter la hache qui tranchera les mains de ces loups et porter la justice d'Asàgerim !"

A la fin de sa diatribe, le marchand attrapa une chaise.
[Image: 91139.png]- "Je vous en prie, prenez une chaise et asseyez-vous", demanda Detlef en faisant de même, "ce qui me tracasse mérite bien de s'asseoir car ce n'est pas toujours facile à entendre. Je vais demander sur votre honneur de ne pas répéter ce que je vais vous dire, même si vous refusez de m'aider. Ceux qui ne veuillent pas si tenir peuvent encore partir, cela ne me chagrinera pas."

Detlef attendit quelques instants que les agars partent ou restent.
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#4
[Image: 142738Untitled.png]

Cela faisait désormais près de deux semaines que Morane était partie de Björnhill en direction de la corne, à la recherche de... elle n'en savait finalement trop rien...

Ce fut cependant uniquement lorsqu'elle avait quitté les gigantesques remparts de la capitale agar qu'elle avait enfin ressenti le calme qu'elle recherchait, ainsi qu'une légère jubilation. Sa quête, enfin, avançait, et elle la menait exactement là où son coeur la poussait... enfin quelque chose de nouveau. Il allait payer...

La route vers Havard était plutôt calme, du fait qu'il s'agisse du village le plus oriental, et donc le mieux protégé. Il fallait cependant deux bonnes journées de marche, à moins de disposer d'une monture, bénéfice souvent réservé à la noblesse. Ces moments à arpenter les routes étaient de loin ceux qu'elle préféraient. Dans d'autres régions, plus clémentes, des villages, et donc des auberges couvraient le territoire, marquant l'horizon de légères colonnes de fumée. Mais rien de tout ceci dans la terre glacée de l'Ingeman. Les villages étaient encore rares à cette époque, et beaucoup de refuges utilisés l'été par les bergers étaient abandonnés l'hiver, servant alors aux voyageurs comme abris d'une nuit.

Mais si le froid était pour certains un danger, parfois fatal, d'autres s'y sentaient aussi chez eux, parfois car ils étaient eux-même froids et durs comme la glace, parfois parce que le feu qui brûlait en eux valaient mille brasiers. Morane était de ces derniers et préférait donc dormir dans des abris improvisées, loin des routes et des hommes.

Mais la taverne d'Havard avait toujours eu une place particulièrement dans son coeur, ce n'en était d'ailleurs pas vraiment une, plutôt une opportunité saisie par Bawuël de transformer son immense poulailler pour accueillir des voyageurs assoiffés et affamés. Cette dernière faisait d'ailleurs figure d'exception, une naine au très fort caractère qui avait accueilli Morane lorsque... enfin, elle avait été là au bon moment et Morane ne l'oublirait jamais. C'est pourquoi, lorsque celle-ci lui demanda d'aller donner une leçon à une voisine, elle n'hésita pas et accepta sans trop savoir ce pourquoi elle s'engageait. Un regard un peu inquiet de l'aubergiste la motiva cependant à prétexter vouloir une bière pour laisser Bawuel à ses poules et en savoir un peu plus sur cette voisine, tournant vers l'aubergiste un regard interrogatif.

[Image: 100516.png] Anne, comment va ? Ça fait longtemps que tu n'est pas venu nous revoir. Tu nous manque tu sais, à ce rythme, je vais plus te garder ta bière préférée au frais.



[Image: 137.png] Bien, bien, une petite tempête de neige hier, mais j'ai pu trouver la grotte de l'Atrok à temps, j'ai eu peur, mais finalement, à peine une ptite heure après le coucher du soleil, c'était bon. Et pour la bière, tu les garde toutes au frais, me fait pas l'coup, va ! Et vu le monde qui passe, il m'en restera toujours une...

[Image: 100516.png] Ça t'aurait pas fait de mal de geler un peu, sale peste, j'ai toujours pensé que tu bougeais trop vite pour moi.



Dit-il avec un petit sourire compréhensif, avant de baisser la voix :

[Image: 100516.png] Consernant la "voisine" de la vieille, fait gaffe quand même, j'ai entendu une histoire comme quoi ils comptaient envoyer des gardes voir ce qu'il s'y passait, ça doit pas être non plus une histoire à tresser des louveteaux ce bazar.


[Image: 100568.jpg] Eh, le gros, la "vieille" t'entend et elle te met ton balai là où tu sais... enfin, dès que Gertrude voudra... pfff... bien... pfff... arrêter... pfff... de bouffer ses oeufs !!! Reviens, saleté !



Et elle partit dehors en courant et soufflant comme un buffle en plein effort, précédée par une poule tenant au bout de son bec le reste d'un oeuf qu'elle venait de pondre. Ah, les poules, l'animal le plus bête du monde si on lui demandait son avis.
Morane reposa sa chope et allait sortir quand le tavernier l'apostropha :

[Image: 100516.png] Tiens, t'as vu passer Tiorn à Bjornill, j'ai toujours pas de ses nouvelles, il était censé partir avec la caravane de Detlef et m'envoyer de la levure une fois là bas. J'ai rien reçu.


[Image: 137.png] Nop, pas vu, ni là bas, ni sur la route, c'est bizarre, ils passaient par la route principale ?



[Image: 100516.png] Route principale, lui parle pas d'ça, il en peut plus de cette route pourrie, et non, il parait que le sentier n'est plus passable avec ses mules, du coup, il comptait les guider ailleurs, il m'a pas dit, le ruisseau de la veuve, je crois, mais je mélange.


[Image: 137.png] Sans doute oui, parce que la veuve, c'est un col, et pas sur la route, mon gars...



[Image: 100516.png] Pétard, c'est l'âge, enfin, il parait que c'est Biotr, le nouvel apprenti au trou à rat d'Ermelinde qui lui a apprit, il devrait savoir.



Morane éclata de rire, la concurrence était maigre dans l'Ingeman, mais farouche, et son ami n'avait toujours pas digéré qu'Ermelinde ai gagné le prix de la "meilleure tourte du Nord" l'année dernière :

[Image: 137.png] Oh, fais pas la tête, ta tarte aux myrtilles vaut dix milles tourtes va ! Je vais aller voir la voisine de la vieille, puis je passerais à Ermelinde et j'irais voir Biotr là bas, ça m'inquiète un peu pour Tiorn, il est pas du genre à se perdre, celui-là. Tu te souviens de la fois où il avait bien bu et s'était mit dans la tête de rejoindre l'étang de Marshoukrève et de revenir, en pleine nuit de l'Aube Nouvelle ?

Une bière en entraînant une autre, elle ne partit que le lendemain à l'aube, lorsque les premiers rayons du soleil chassaient au loin les aurores boréales pour une nouvelle journée sous le timide soleil du Nord.

[Image: 33454632505451d8c9a936ad09185c338ccd4ada5qs20.png]

HRP : Si je fais intervenir trop librement les PNJs, n'hésitez pas à corriger wink
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#5
Einar s'esclaffa également en écoutant attentivement la réponse du marchand. Il avait été maladroit et il le savait...

[Image: 11.jpg]- "Pardonne moi, mais c'est la première fois que je viens à Bjorhill. Je suis un ermite, qui ère dans les montagnes du Relicanthn y trouvant tout ce dont j'ai besoin ou presque. Je n'ai pas l'habitude des convenances et je dit toujours ce que je pense. J'espère ne pas t'avoir froissé."

Acceptant la chaise que lui montrait le marchand, il se mit à l'aise, l'écoutant derechef.


[Image: 11.jpg]- "Tu peux parler sans crainte avec moi, le seul à qui je parle, c'est Forwyn et à part moi, personne ne le comprend!"

[Image: mini_599595Corbeau.jpg]- "CROAAAAA..."
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#6
L'annonce reportait un événement inquiétant : Detlef Holmgeirson était sans nouvelles de ses hommes, ni de la cargaison qu'ils transportaient. Detlef était connu pour son sérieux et cette affaire l'était donc tout autant. Yarik prenait connaissance de l'annonce. Celle-ci datait d'il y a quelques jours.

Ses compagnons de guilde [HRP : guilde en construction] lui apprirent que cette opération de secours n'avait pas encore débuté. La guilde n'était plus que l'ombre d'elle-même, depuis bien trop longtemps. Et c'était exactement le genre de mission qu'il lui fallait pour redorer son blason, remobiliser ses troupes et, élément non négligeable, renflouer un peu sa trésorerie.

Yarik arriva au lieu de rendez-vous, dans un magasin. Detlef Holmgeirson était bien là, le visage sculpté à la fois par l'inquiétude et un sourire d'hospitalité.

- Bonjour, fit simplement Yarik à l'attention du commanditaire de la mission. Il répéta la salutation aux aventuriers déjà présents. Je viens pour en savoir plus sur le travail.

Detlef Holmgeirson l'invita à prendre place et à patienter encore un peu.

- Si ça ne vous dérange pas, je finalise quelques courses. Ça sera très rapide. Sachez aussi que plusieurs de mes compagnons ont bien l'intention de répondre à votre appel. Il énuméra intérieurement des noms et ajouta : Nous serons au moins 6 !
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#7
Sa phrase fini, la porte s'ouvre faisant tinter la clochette du magasin. Entre une jeune femme aux cheveux noirs et au visage marqué de tatouages. Avant que le froid extérieur n'envahisse la pièce elle s'empresse de refermer la porte derrière elle avant d'entreprendre d'épousseter la neige de son manteau.

Ceci fait, elle scrute la salle et les personnes présentes.

- Ha, Yarik vous êtes déjà là, parfait. S'approchant du vieil homme aux riches vêtements elle continue. Bonjour Maitre Holmgeirson, je m'appelle Bryndís, je suis l'une des ses camardes. Ravie de faire votre connaissance, j'espère que notre collaboration sera profitable.
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#8
[Image: 91139.png]- "Installez-vous. Je pense que je peux m'expliquer désormais. Si vos camarades sont en retard, vous n'aurez qu'à leur résumer mes paroles."

Detlef se redressa sur sa chaise, difficilement. Bien qu'ayant encore des années devant lui, de vielles blessures le lancinaient régulièrement, souvenir cuisant d'une période de sa vie révolue.
[Image: 91139.png]- "Un de mes transports de marchandise est en retard. J'ai reçu un message depuis Havrard pour me prévenir qu'il aurait un peu d'avance. Cela fait déjà trois jours qu'il est en retard. D'ordinaire, je fais confiance à mes hommes, et un peu de retard pour remplir mes étals ne m'a jamais vraiment causé de soucis."

L'ancien marchand eut un petit sourire, c'était un semi-mensonge. Bien entendu que tout retard lui causait du soucis, autant pour la vie de ses hommes, que l'avenir de sa compagnie marchande. Sauf que cette fois-ci, la situation est différente.
[Image: 91139.png]- "Hélas ici, c'est une commande qui doit souffrir au minimum du retard, et qui doit arriver intacte. Elle n'est pas pour moi, ou pour une quelconque enchère, ma compagnie transporte le bien d'un homme, un homme important. Le commanditaire n'a pas d'importance pour vous, et je ne vous donnerai pas son identité; sachez juste que j'ai une dette d'honneur envers cette homme et que je ne saurai pas lui refuser ce service. Ce qui est important est la cargaison."

Detlef marqua une pause, fixant tour à tour chacun de ses interlocuteurs dans les yeux, comme pour sonder leurs pensées.
[Image: 91139.png]- "C'est de ce point que je vais vous demander beaucoup de discrétion. Nous sommes en conflit avec les elfes des neiges, des êtres au cœur aussi froid que la glace. Je ne sais pas ce qu'ils font dans la corne de Melfred, mais les démons et les spectres ont du corrompre leurs âmes depuis bien longtemps. Ils se montrent impitoyables envers ceux qui s'approchent de ce lieu, même pour le purifier. Les elfes d'Asteras diront que nous avons commencé ce conflit, ce n'est qu'un vulgaire mensonge. Ils refusent notre droit à débarrasser le monde d'une ancienne menace. Ils rasent les villages qu'ils jugent "trop proche" de leur frontière."

Le marchand s'emporta un peu de son discours, quelque peu énervé par toutes ces pensées. Cela ramenait à lui tous les morts, toutes les souffrances, d'un jour où il devait simplement réhabiliter un avant-poste. Holmgeirson prit la peine de se calmer avant de continuer.
[Image: 91139.png]- "Chaque elfe des neiges, homme ou femme, est un guerrier redoutable, maniant avec adresse les armes ou la magie. Ils possèdent plus d'armes enchantées que de bras pouvant en porter, des reliques qui datent d'avant le déclin des elfes. Parfois, à la fin d'une bataille, nous parvenons à leur arracher quelque chose. Bien souvent l'une de leurs précieuses armes, mais très rarement, nous faisons un prisonnier. C'est de ça qu'il est question. Nous avons prit un maître-lames et il doit être ramené à la capitale. Le destin de cet elfe ne me regarde pas. Avec un peu de chance, il aura un mort rapide, ou servira de monnaie d'échange pour négocier avec les elfes... et si sa bonne étoile lui fait défaut, il terminera misérablement sa vie. Maintenant vous savez tout. Si vous souhaitez refuser, vous en avez le droit. Si vous acceptez, je peux vous promettre la jolie somme de 1 000 pièces d'or en récompense, et un petit cadeau pour vous aider."

Detlef interpella la vendeuse du magasin, lui demandant de ramener le "cadeau" pour ses invités. Moins de deux minutes plus tard, elle déposa une petite caissette sur la table en face du marchand. Dedans, on pouvait distinguer six fioles d'un liquide rouge brillant. Probablement des potions de soin.

Citation :Vous pouvez partir du magasin et sortir de Björnhill pour commencer à enquêter, la suite d'ici peut se faire en asynchrone.
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#9
Le nettoyage avait été rapide. Par un concours de circonstances, le sorcier et son acolyte avaient précédés de très peu l'énigmatique arbalétrière, déjà aperçue dans les tunnels nains. Aussi firent-ils route ensemble pour aller voir la "mère-grand". Ce qui s'y passa n'a pas grand intérêt à être raconté : une sorcière comme les autres, diront-nous.

Toujours est-il qu'une fois de retour à Havard, l'arbalétrière -quelque chose comme Modane ou Morane- les informa qu'elle partait vers Emerlinde, avec une allusion à une caravane disparue.
Un simple échange de regard mis les deux hommes d'accord : il sera plus profitable d'aller dans l'autre sens, vers Bjornhill.

[---]

Le chemin fut plus long qu'à l'aller : la ville étant dans les hauteurs, la neige était plus entravant que de coutume. Ils prirent un peu de retard, et quelques loups les gêna, mais ils arrivèrent à bon port. Laissant son compagnon faire route vers l'école de magie, Ekairos alla directement au fameux magasin.


Étonnement compte tenu du léger retard qu'ils avaient eu, il n'y avait là que 2 ou 3 visiteurs. Il entra nonchalamment, faisant tomber un peu de neige fondue, salua d'un signe de tête et se posta à gauche de la porte. Il avait remarqué le Yarik, visiblement entré peu avant. celui-là parlerait pour eux tous, comme d'habitude...


Si il ne la connaissait pas, il jurerait qu'elle le suivait. Elle avait un don pour ça, aurait-on dit. La porte n'avait pas eu le temps de se refermer complètement qu'une femme jeune et tatouée entra à sa suite. Ekairos n'eu qu'un sourire en coin à son attention : cela suffisait.
Et de toute façon, le drôle de bonhomme mercantile commença à parler...
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#10
Arrivé le premier dans la magasin, Thorgal prit une chaise sur l'invitation de Detlef et se plaça dans un coin de la pièce pour observer les aventuriers qui entraient un à un dans l'échoppe.

Dans l'ombre, sa présence se remarquait par l'éclat bleuté des Saphirs qu'il arborait sur son équipement..
D'apparence sombre et taciturne, il n'avait pas pris pour habitude de se lier aux autres

Cependant cette annonce du marchand l'intriguait.
Le chaman du nom de Einar Hvedrung entra en compagnie de son corbeau, il ne l'avait encore jamais vu à Bjorhill. Sans doute devait il vivre en ermite, il éprouvait de la sympathie à son égard ...

Sans rien dire, le guerrier aux saphirs bleus attendait la suite des événements.
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#11
Arrivé en retard comme ses amis, Dragon se présenta au magasin et proposa ses services.
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#12
[Image: 169920Untitled.png]

La masure de la voisine se trouvait un peu plus au sud, là où l'herbe perçait de ses feuilles la légère couche de neige et où les bêtes de tout poil revenaient brouter pour les uns ou se nourrir des premiers pour les autres. Ce n'est qu'après une longue journée de marche plutôt détendue que Morane aperçut la cabane. Il se faisait tard et le soleil commençait à se tomber.

Seuls certains ignorants croyaient encore de nos jours que les elfes étaient nyctalopes mais, malheureusement pour Morane, ses pauvres yeux, quand bien même ils l'auraient été, se fermaient tout seul, et elle faillit bien chuter de sa branche en installant son hamac que seul son orgueil lui avait poussé à privilégier au matelas de jeunes pousses vertes qui lui tendaient les bras sur le plancher des vaches.

Plus tard, bercée par le hululement de loups, c'est avec un grand sourire qu'elle repensa à sa mère : "Jamais, ne jamais écouter sa flemme". Elle croyait l'entendre, et s'endormit en repensant à tous ces moments passés avec elle, heureuse, perchée à l'abri du froid et des prédateurs.

C'est au milieu de la nuit qu'elle sentit un mouvement au niveau de son ventre, ouvrant les rabas de son hamac et sortant doucement la tête en faisant attention à ne pas faire tomber ce qui était posé par dessus le hamac... un lynx, tout jeune, d'à peine quelques mois, s'était posé sur ce matelas chaud. Elle repensa aux deux lynx chassés dans la journée pour leurs peaux... ainsi allait la vie, parfois chasseur, parfois proie.

[Image: 407255Lynx.jpg]

[Image: 137.png] Toi mon petit, tu manque encore un peu de poils pour que tu m'intéresse, reste donc là tranquillement et on s'entendra bien, va...



Chuchota-elle en se demandant si c'était l'odeur de sa mère qui l'avait attirée jusqu'ici, puis se rendormi, le lendemain, plus personne, rien qu'une fraîche brise matinale.

Concernant la voisine... je crois qu'Anne préférerait vous la raconter vous même, mais, je peux vous dire que ce fut... brutal mais rapidement géré... À la Morane, en fait.

Après avoir réglé ce... problème, Morane partit sans tarder vers Emelinde, elle irait revoir Bawuël plus tard, son problème était géré, c'était le principal, maintenant, il fallait retrouver Tiorn ! Les nuits furent froides, enneigées, et les bêtes, affamées par le printemps qui avait tardé, plutôt enragées. Après avoir passé quasiment une journée à fuir un loup, Morane se résolu à avancer à marche forcée mais à écourter ses journées pour éviter leur période de chasse, et bientôt... Emelinde fut là :

[Image: 965517City.jpg]

Il ne restait plus qu'à trouver Tiorn, Morane poussa alors la porte de la taverne et se dirigea sans attendre vers le tavernier :

[Image: 137.png] Salut l'ami ! Saurais-tu me servir un hydromel et me dire où es Biotr ? Ah, et bien sûr, s'il te reste une de tes tourtes, je suis partante !



Se tournant vers l'arrière cuisine, celui-ci gueula d'une voix tonitruante :

[Image: 962986aubergiste.jpg] Fria, tu entends, la petite cherche une tourte !



Une voix encore plus tonitruante quoique féminine tonna alors dans l'auberge, trop pleine de borborygmes pour être narrée ici, mais il y était question de "Combien de fois ?" et d'un certains nombres d'expressions toutes plus fleuries les unes que les autres.

L'aubergiste se pencha alors sous le comptoir et tendit un verre à Morane en lui indiquant une place.
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#13
Bayork Dawidokzharsson errait dans la cité Agar depuis quelques temps à la recherche de menues informations à apprendre sur ses habitants et leurs coutumes… il fût surpris de voir porte close à la maison du Jarl !!!
« L'hospitalité naine est parfois curieuse, certes, mais nos portes sont ouvertes !!! » marmonnait Bayork intrigué par la capitale.
Il se souvint qu'à la suite de son aventure dans l'entrepôt de la ville il avait quelques marchandises à vendre et ainsi se délester d'un poids superflu.
Il se mit donc à la recherche d'un magasin, boutique ou autre lieu.
Il se souvint qu'une de ses connaissances Agar, prénommé Yarik, lui avait indiqué une maison sérieuse et s'y dirigea d'un pas rapide.
Il poussa la porte du lieu et entra ; « bien le bonjour marchand, je me prénomme Bayork Dawidokzharsson et suis à la recherche de piécettes en échange d'un bon bois de frêne qui pourrait servir de flèches ou d'un manche de hache bien ferme fonction du diamètre…. »
Il arrêta net ses explications, quelle vision pour la moins surprenante, un salon de thé, Yarik lui avait indiqué un salon de thé,… plusieurs personnages étaient paisiblement installés sur leurs chaises face à un homme qui leur faisait tout un discours !!! Bayork, la surprise passée, se dit que cet Agar avait une tendance pour le comique un peu trop prononcé à son goût et tout le monde connaît pourtant l'aspect non susceptible des nains !!!
Reprenant ses esprits, Bayork qui n'avait pas totalement franchi le pas de la porte regarda l'enseigne et y reconnu celle d'un marchand, mais comment diantre ses humains vivent-ils, ils font affaires autour d'une tasse d'eau chaude, les voyages forment la jeunesse lui assénait son Oncle à chacun de ses retours d'aventures… certainement que son Oncle n'était pas venus par ici…
C'est alors que Bayork observa le lieu et y vit des étals de diverses marchandises !!! Il reconnut Yarik sur une chaise au milieu des autres Agar !!!
« Que se passe-t-il donc ici Yarik ? demanda Bayork !!! Quelle est donc cette façon de faire affaire ?... »
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#14
Yarik accueillit son ami nain et lui présenta rapidement la situation.

- Tu vois, tu tombes bien. Tu as de quoi satisfaire tes envies aventureuses et lucratives.

En même temps qu'il disait cela, il pensa à l'aspect lucratif de la mission. Il y avait une question qu'il allait falloir poser à Detlef à ce sujet, pensa-t-il. Puis il poursuivit :

- Et puis, as-tu déjà vu un Elfe des neiges ?

Le regard amusé de l'Agar se ternit juste l'espace d'un instant alors qu'une pensée effleura son esprit. Je crois qu'il faut vraiment que je pose quelques questions à notre hôte, pensa-t-il encore. Il s'approcha donc du vieux négociant pour lui faire part de ses interrogations.

- Pardonnez mon indiscrétion… Mais j'ai deux questions. La première… comment dire… Je ne doute pas que vous soyez un homme fortuné, mais quand vous évoquez la récompense de 1000 pièces d'or… Vous voulez dire pour chacun des participants ?

Yarik esquissa un sourire pour apaiser par anticipation une situation qui pouvait se révéler embarrassante. En même temps, il regarda rapidement du coin de l'œil le nombre de personnes présentes dans la salle pour faire un rapide calcul dans sa tête. Le résultat de la division donnait d'un coup un peu moins d'éclat à la présentation de cette mission. Surtout que le nombre final de participants n'était pas encore connu.

- Ma seconde question est la suivante. Yarik pensait à la cargaison, au prisonnier en fait. Celui-ci pouvait bien être la cause du retard de sa propre arrivée à Bjornhill. Y avait-il eu une embuscade des Elfes des neiges pour libérer leur frère d'arme ? Ou ce dernier avait-il pu se libérer tout seul et éliminer ses geôliers ? Detlef n'avait probablement pas la réponse à cela. Mais cette dernière possibilité mettait en scène des situations désagréables dans la tête de Yarik. Oui, donc ma seconde question est : en savez-vous davantage sur l'identité de votre « cargaison ». Est-ce un simple soldat ? Un officier ? Un commandant, voire plus ?
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#15
[Image: 91139.png]- "Mille pièces d'or pour le groupe. Vous allez probablement travailler en étant une dizaine ou une quinzaine, ce qui devrait vous rapporter globalement entre 65 et 100 pièces d'or par personne. Combien vous a payé votre commanditaire pour votre dernier travail dangereux ? 30 ou 50 pièces d'or ? Oui il me semble avoir entendu que la garde payait 30 pièces d'or pour ce genre de travail. Même à 20 mercenaires, cela reste rentable. Surtout que j'offre six potions de soin en plus de ces 1 000 pièces, pour votre départ ! Je compte bien vous revoir tous en vie pour réclamer votre part !"

Le vieux marchand regarda Yarik avec un sourire. Le gamin ne perdait pas le nord, c'était certain ! Mais le marchand savait que la paye qu'il proposait était de loin bien supérieur à ce que proposait bien d'autres personnes. Detlef eut ce rire sympathique que toute personnage âgée pouvait avoir, avant d'ajouter "Une autre récompense est bien entendu ma gratitude et mon amitié.". Son sourire s'effaça lentement quand il passa à l'autre sujet.

[Image: 91139.png]- "Pour l'identité de l'elfe, je ne sais pas grand chose, et je préfère éviter de trop en savoir dessus. Je sais juste que c'est un maître d'armes plutôt doué, qu'il a défié et tué plusieurs de nos guerriers avant de ployer sous la fatigue, et qu'il était couvert de chaînes. Pour l'embuscade, cela m'étonnerai, les elfes ne s'aventurent pas si loin par chez nous."
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#16
Elle avait eu vent d'une mission pour aller dans les contrés d'Ingeman voir même jusqu'à la Corne de Melfred, des elfes des neiges, corrompu ou; et qu'importe, des elfes, elle ne lui en fallu pas plus pour ce décider à rejoindre cette horde de guerriers près à marcher pour la gloire et l'honneur de Björnhill.

Un vieux marchand avait t'elle entendu dire du nom de qu'importe une nouvelle fois, pour le clan rien importait plus que ça, la rage au ventre nous marcherons.
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#17
- Donc nous avons probablement un Maitre-Lame elfique en liberté dans la toundra. Si c'est le cas, soit il aura bénéficié d'une négligence de la part de vos hommes, soit un groupe de bandits a attaqué votre caravane en espérant tirer un bon prix de la "cargaison".

Bryndis pousse un soupir en secouant la tête. Pourchasser un Maitre-Lame habitué aux conditions rigoureuses du Nord et suffisamment habile pour défaire plusieurs guerriers malgré leur nombre n'allait pas être une partie de plaisir. Surtout s'il fallait le capturer vivant encore une fois.


- Dans tous les cas il y a de fortes chances qu'il se dirige vers l'Ouest, le temps joue contre nous. Nous pourrions nous diriger directement vers Havard pour essayer de retrouver la caravane. Mais si elle devait avoir de l'avance et a maintenant 3 jours de retard la piste riste d'être froide une fois sur place.


Tout en parlant elle farfouille dans son sac et fini par en tirer un parchemin qu'elle déroule sur la table, utilisant choppes et cruches pour maintenir les coins. Une carte de la région déployée sous leurs yeux plusieurs personnes s'approchent pour y jeter un œil.

- Si jamais un incident a eu lieu sur le trajet entre Havard et Bjornhill
. Bryndis parcours du doigt la carte pour souligner on propos. Il passera surement près d'Emelinde ou Sigvart pour rentrer dans le territoire des elfes. Si nous nous dirigeons droit sur Havard nous risquons de perdre du temps et de nous faire distancer. Mais ça implique de ne pas chercher la caravane et d'éventuels survivants et peut être rater des informations sur ce qui est arrivé.

La sorcière relève son visage tatoué et parcours du regard les visages des personnes présentes.

- Je ne pense pas qu'il soit avisé de nous séparer, s'il est aussi puissant que ce que Maitre Holmgeirson nous rapporte il va falloir être nombreux pour le capturer. Surtout si l'on a besoin de lui vivant.

Des avis?
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#18
"m'est avis qu'il faut retrouver le convoi avant toute chose, restons pragmatique... il nous faut un point de départ sûr! nous devons retracer les évènements et comprendre ce qu'il s'est passé!!!"

"qui nous dit que la caravane n'est pas prise par une tempête de neige ou autre,... et si "la cargaison" s'est fait la belle, le seul moyen de savoir si elle a eu de l'aide ou non, et son possible trajet de retour, c'est de retrouver ce convoi..."

après cette simple tirade, tout le monde aura compris que le nain faisait parti de l'aventure...

"en parlant de trajet, savez vous quel est celui emprunté par vos hommes???" demanda Bayork au marchand.
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#19
Yarik acquiesçait de la tête sur les propos de Bayork. Puis après que ce dernier avait fini sa question à destination de Detlef, Yarik en posa immédiatement deux nouvelles :

- Oui, et pouvons-nous savoir combien étaient vos hommes ? Et comment pouvons-nous les reconnaître facilement ? Je pose cette question, au cas où, malheureusement, nous aurions à découvrir des corps... sans vie.
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#20
Bock le trappiste des glaces, venait tout de sortir d'un entrepôt dangereux sans encombre.

il devait cela au groupe d'agars et de nains qui étaient présent avec lui.

Durant cette petite épreuve, il avait entendu parler les autres d'un marchand qui recherchait des mercenaires.

Bock, sur la lancée de son exploit de sortir de l'entrepôt indemne, se présenta au marchand et proposa ces services.

Le marchand l'accepta.

Dès les premières explications du marchand, Bock commençait à regretter ses paroles. Il alla à la taverne s'équiper en nourritures et boissons pour le voyage.

Lorsqu'il revînt au magasin, il entendit la fin des explications finales de Detlef.
UN ELFE DES GLACES !!!!! et maitre-lame de surcroit.

Bock réussit à cacher son appréhension proche de la peur en face de ses anciens compagnons d'aventure qu'étaient bayork, bryndis, dragon et d'autres dont il n'avait pas encore retenu le nom.

Bock le trappiste des glaces se sait moins téméraire qu'un agar pur sang, mais il n'a qu'une parole, il cacha donc ses craintes derrière une tirade dont il a le secret.

Un Elfe des glaces, je n'en ai encore jamais rencontré mais on m'a vanté leur talents guerriers.
Vous pouvez comptez sur moi pour cette mission, il nous faudra être prudent et solidaires si on se fit à leur réputation.


Enfin, j'espère qu'ils ne comptent pas trop sur moi et mes maigres capacités, sinon nous sommes très mal. se dit-il à lui-même.

Il suivit alors Bryndis, une sorcière agar qui l'avait ébloui de ses talents lors de leur dernière rencontre dans l'entrepôt déserté, qui partait en direction de havard.
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#21
L'auberge d'Emelinde était miteuse mais Morane adorait les plats, et tant qu'ils y servaient de l'hydromel, cela lui allait bien. Les morts sous leur drap, le sang et le matériel brisé, par contre...

Elle sorti donc en attendant des nouvelles de son ami, et c'est alors qu'elle aperçu Thorleif, un éclaireur accueillant à l'oeil vif. Après avoir discuté de choses et d'autres, la discussion se tourna vers Biotr et la caravane lorsqu'un feu follet vint les interrompre. La bière n'aidant pas les choses, Morane pu se sentir à peu près utile et à grand renfort de flèches et de carreaux, il ne resta bientôt de lui qu'un amas de poussière bleutée et quelques cristaux.

C'est alors qu'apparu Sighild, recouverte de bandages, s'appuyant sur une atèle mais assez svèlte pour aller rechercher les restes le temps que Morane ré-arme son arbalète.

Morane était heureuse de la voir dehors, aussi rapidement remise, prête à reprendre la route.

[Image: 137.png] J'envoie quelques nouvelles à des amis, ils devraient être content à Bjornhill de savoir quelle direction a pris la caravane, on devrait pouvoir les retrouver sur la route.


Il ne lui restait plus qu'un pigeon, elle devrait se débrouiller autrement pour la suite, en espérant qu'elle retrouve le groupe rapidement.
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#22
Après avoir perdue ses compagnons dans l'Entrepôt, la jeune femme se présente au fameux magasin pour obtenir des informations sur cette livraison spéciale.

Elle arrivera fatiguée, et surtout pas mal perturbé par l'utilisation de ses sorts , mais elle sera bien présente pour aider et suivre sa compagnie.
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#23
On posa la question de l'apparance
[Image: 91139.png]- "Vous dire que ce sont de grands et fiers agars aux cheveux blonds, bruns ou roux ne vous aidera pas beaucoup. Par contre, Le convoi est marqué de mon sceau ! Sur le bois des charrettes, comme celui des caisses de provisions et de marchandises prises en plus. Vous devriez également pouvoir trouver un journal, Erik Freerikson, le chef de l'expédition, en tient toujours un."

Detlef remercia Shaellys, lui demanda comme à tous les autres de garder sur son honneur cette affaire, et le cas échéant, lui expliqua cette histoire de maître-lames elfe capturé, et qu'elle devait retrouver le convoi, les hommes de Detlef, et la cargaison.
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#24
Suffisamment de questions avaient été posées. Suffisamment de temps avait été perdu. La troupe de combattants remercia le marchand pour les 6 potions et prit la route vers Havard.


Sur le chemin, tandis que le groupe contournait un grand lac gelé, un homme qui venait de chasser un loup regardait la troupe s'approcher de lui. Sitôt les salutations échangées, le chasseur fut questionné pour savoir s'il avait vu ou entendu quelque chose à propose de la caravane de Detlef Holmgeirson.

Tyr répondit qu'il ne savait rien, puis il ajouta aussitôt :
- Cette affaire m'intéresse, puis je me joindre à votre groupe ?

Yarik, qui fut celui qui le questionna, acquiesça immédiatement de la tête sans même demander l'avis du groupe. La récompense finale se partagerait d'autant plus, mais l'affaire était mystérieuse et ses sens lui intimaient l'extrême prudence. Il sentait un danger proche. Et à quoi servirait de l'argent à un homme mort. Il conclut :
- C'est avec plaisir que nous vous accueillons au sein de notre compagnie ! Nous prenons la route de Havard.

Tyr s'empressa de récupérer la fourrure du loup qu'il avait chassé. Puis il se mit en marche avec ses nouveaux compagnons.
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#25
Elle connaissait son nom maintenant Holmgeirson, Detlef, un homme proche du Jarl Stirling, un financier hum, mais avant tout un fier chasseur lui avait dit un garde de Björnhill, elle y était repassé en rentrant de Khazid Grom; un homme digne de confiance qui connaissait les risques où il envoyait des guerrier, des mages et autres rôdeurs de son peuple sur le terrain pensât-elle; après tout nous avons choisi de vivre ce genre d'épreuve notre instinct du nord nous le dictait, nous ne pouvons lutter contre cette rage qui nous anime, elle partie en marchant tranquillement t-elle la fier fille du clan Valbörg.
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#26
Sighild avait passé quelques journées difficiles dans une chambre poussiéreuse de l'auberge d'Emelinde, récupérant doucement mais sûrement des blessures que lui avait infligées un vieux loup solitaire qui, probablement poussé par la faim, l'avait attaquée un soir où elle bivouaquait à la lisière d'un petit bosquet. Prise à l'improviste, elle n'avait dû qu'à sa magie de pouvoir repousser l'animal, mais s'en était tirée avec de profondes morsures et beaucoup de sang perdu. Ses bras avaient été dévastés par les crocs de l'animal, et une douleur cuisante le lui rappelait en permanence. Ses aptitudes de guérison lui avaient permis de limiter les dégâts, et probablement de survivre jusqu'à la sécurité d'Emelinde, qu'elle avait atteint au cœur de la nuit.

La chance ou les dieux avaient voulu qu'un prêtre pèlerin du nom d'Harölf soit justement de passage dans le village, et dès le lendemain, ses talents conjugués à ceux de Sighild avaient permis d'accélérer considérablement le processus de guérison. La jeune femme n'en avait pas moins passé presque une semaine alitée dans la petite chambre qu'elle avait prise à l'auberge, mais elle savait d'expérience que de telles blessures auraient pu nécessiter plusieurs mois de convalescence.

Cette semaine lui avait néanmoins permis de beaucoup s'entretenir avec Harölf. Tous deux avaient échangé des connaissances accumulées au cours de leurs voyages respectifs, sur des sujets très divers. Car même si tous deux étaient de nature solitaire, chacun appréciait de pouvoir apprendre des connaissances de l'autre.

C'est au cours de l'une de ces conversations qu'Harölf lui parla d'une autre voyageuse arrivée depuis peu à Emelinde.
"Probablement une aventurière, si j'en crois sa cape de voyage et l'arbalète qu'elle porte dans le dos et qui ne la quitte jamais !" avait-il précisé.
"Elle se fait appeler Morane. Elle s'est beaucoup entretenue avec un gars d'ici. Un éclaireur, un certain Thorleif. Ils ont beaucoup discuté d'une affaire qui préoccupe visiblement pas mal de monde à Björnhill. Une caravane perdue corps et biens dans la toundra. Personne n'a l'air de savoir ce qui est arrivé, mais a priori ce n'est pas bon signe : cette caravane était sous bonne escorte !"

Il y avait bien des choses hostiles dans la toundra. Mais de nature à poser ce genre de problème ? Très peu. Et Sighild n'aimait pas ça. Elle avait rencontré Morane le lendemain matin, pour en savoir plus sur cette affaire. Puis elle avait décidé que sa guérison était suffisamment avancée pour partir avec elle. Harölf tenta bien de lui faire comprendre qu'elle avait encore besoin de repos, mais Sighild -parfaitement consciente qu'il avait raison- refusa de se plier à ses arguments. Les premiers jours de marche seraient certainement éprouvants, mais elle pourrait toujours utiliser son don pour en limiter les effets.

Elle réunit ses affaires, fit ses adieux à Harölf, et quitta Emelinde avec Morane et Thorleif. Ni eux ni elle ne savaient au devant de quoi ils allaient, mais Sighild espérait que le mauvais pressentiment que lui inspirait cette histoire était infondé.

Quand ils seraient plus éloignés du village, peut-être essaierait-elle d'interroger les esprits...
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#27
Bayork allait avoir du mal à s'y faire... après sa 1ère expérience dans la grande cité Agar, où toute porte était close, pas une simple mission à se mettre sous la dent pour passer le temps et apprendre de leurs cultures, voilà qu'il s'invite dans une expédition à la recherche d'une "cargaison" avec une origine et une fin plus que douteuse!!!! n'en déplaise à ses aïeuls, il avait fait le choix d'explorer le monde et ceci était une occasion à ne pas manquer!!!

toutefois il n'avait pas été au bout de ses surprises, une négociation d'affaires assis autour de rien... le vide, même pas une table ou poser chopines!!! un commanditaire quelque peu évasif, une prime qui fond à vu d'œil et des candidats de plus en plus nombreux,... pour sur que son Oncle Fimbur aurait eu les bourdons à traiter ainsi!!! il occulterait d'ailleurs se passage du récit à son retour à la cité de ses pairs, c'est certain, foi de nain!

qu'est ce?... un courant d'air??? non du tout, encore une coutume Agar... chacun part de son côté, à la va vite, pas le temps de discuter autour d'une bonne tablée pour savoir qui est quoi et fera quoi?!!! une technique Agar certainement, mais qui apparement à fait ses preuves puisque tout, ou presque, ce petit (douzaine) groupe s'est miraculeusement, au goût de Bayork, retrouvé au lac gelé situé au Sud Ouest de Bjornhill. Un miracle par Grungni!!!

enfin tout la compagnie était là... un peu dispersé, l'un d'entre eux isolé s'est fait entreprendre par deux fauves!!! il s'en ai sorti grâce à son sang froid et à la rapidité de ses congénères!!! ce test aura au moins permis à Bayork de vérifier l'entraide et la solidarité de ce peuple comme le lui avait expliquer Yarik précédemment!!! Bayork part soulagé sur ce point et cela à eu le mérite de disperser quelques doutes sur le sérieux de ses compagnons d'aventures.

"nous les nains sommes plus organisés et mieux préparés à la bataille rangée, c'est certain!!! c'est carré comme dit Oncle Fimbur, ça bronche pas dans les rangs,... il serait surpris ici, en tant qu'instructeur des jeunes nains à l'art du combat!!!

"quoi que ici, c'est plus un terrain de ranger que de bataillon nain..." se dit Bayork tout en regardant le dernier loup, qui avait attaqué cet Agar, tombé au sol... il balaya du regard la scène et les environs parsemés de conifères et le sol recouvert de neige! c'est à ce moment là que quelque chose l'interpella, plus au sud, entre les arbres de ce bosquet... il ne devait pas être le seul puisque d'autres du groupe s'approchaient aussi, ou alors c'était le hasard...

il était clair qu'un passage était fréquemment emprunté ici, peut être des animaux, ou pas!!!

un Agar avait entendu dire que les anciens de leur cité avaient pacifié un nid de gobelins dans les environs!!! il fallait vérifier cela, toute piste était bonne à prendre, le groupe ne pouvait pas se permettre de laisser derrière eux un doute...

pendant ce temps là, un dénommé Bock, essayait de recenser les capacités des uns et des autres, afin d'être un temps soit peu organisé, Bayork avait depuis ce personnage en estime!!! un peu d'ordre ne pouvait pas faire de mal dans le groupe!!!

je suis le plus proche! je vais reconnaître les lieux en douceur!!! dit il à ses compagnons, avec toute l'aisance d'un nain, de sa voix rocailleuse et son bardas cliquetant de métal... et non!!! ne dites surtout pas à un nain qu'il n'est pas moins bon qu'une fouine niveau discrétion, il vous en coûterait une séance de baffothérapie ou bien une beuverie dont seul les nains ont le secret, le gagnant etant celui, gueulant le plus fort sans rouler sous la table!!!

la vois est libre... souffla-t- il de la même voix douce et caverneuse que précédemment!!!
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#28
Bock entendit Bayork qui criait que la voie était libre.

Il se rappelait son nom car c'était le seul nain de l'expédition.

Comme il était lui-même le seul métis, il se dit que c'était une bonne idée de suivre Bayork qui était comme lui le seul représentant de sa race.

J'arrive Bayork, je suis juste derrière toi.

Comme l'avait indiqué son compagnon, il s'avança à sa suite et la voie était dégagée. Bock repéra même une étrange caisse qu'il inspecta avec précaution.

Nous sommes sur la bonne piste compagnons, le sceau de Detlef est apposé sur cette caisse.

A peine eut-il fini de se retourner pour voir si d'autres compagnons les avaient suivis Bayork et lui, qu'il entendit un bruit de bataille.

Bayork se faisait attaquer par un brigand !

Des BRIGANDS , nous sommes tombés dans une embuscade. Rejoignez-nous !

Ces derniers mots avait un double objectif, prévenir ses alliés de circonstance mais aussi semer le doute dans l'esprit du brigand qui pensait peut-être avoir affaire à un nain isolé.

Bock commença immédiatement à canaliser son énergie magique pour venir au secours de Bayork.
Bock se sentait pour la première fois de sa vie en confiance avant d'engager un combat grâce à l'avantage du nombre, il ne fallait surtout pas perdre cet avantage et réagir vite avant que d'autres bandits n'arrivent.
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#29
Lorsqu'il apprit les besoins de Detlef, Dolos songea que ça pouvait l'occuper. Ce ne semblait pas particulièrement intéressant, mais ça remplirait ses journées et éventuellement sa bourse. Le sorcier se dirigea néanmoins d'abord vers l'école de magie, il avait récolté au cours de ses pérégrinations quelques pièces et l'argent est fait pour être dépensé. Une fois ses emplettes réalisées, il discuta avec certains de ses confrères des dernières nouvelles, mais rien de bien folichon n'était arrivé récemment.


Dolos sortit du bâtiment, inspira profondément l'air glacé de Björnhill. Il trouvait l'intérieur trop étouffant, trop chaud, mais peu de monde affectionnait autant que lui le froid. Ses pieds s'enfoncèrent dans la neige apportant à Dolos une fraicheur agréable. Ce dernier se dirigea tranquillement en direction du point de rendez-vous fixé par Detlef, essayant de profiter de la température avant de devoir rentrer à nouveau dans la chaleur oppressante d'un magasin. Mais même dehors il ne faisait pas très froid. En ville tout est plus chaud, trop de maison, trop de monde sans doute. Quand il arriva enfin en vue de celui-ci, il aperçut que de nombreuses personnes en sortaient dont Ekairos.


Dolos s'approcha de ce dernier et se renseigna sur les informations qu'avait données Detlef. Faisant confiance à son compagnon de route, il le suivit en direction du sud. Ce fut néanmoins les autres participants de cette mission qui trouvèrent en premier une indication du passage de la caravane et les prévinrent incessamment.



Dolos pressa le pas pour rejoindre promptement ses alliés. Ceux-ci étaient aux prises avec loup et brigand et l'on pouvait déjà entendre le tumulte du combat. Dolos courut et commença à incanter, accumulant autant d'énergie magique qu'il le pouvait. À trois reprises il invoqua une sphère d'eau glacée les projeta brutalement sur un bandit. Le bougre bascula en arrière sous les chocs répétés. Le craquement des cotes brisées fit sourire Dolos. Il appréciait l'instant, il se sentait à sa place au milieu de la neige, du vent et des cris de douleurs.
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#30
Au moment d'examiner les caisses, Bock remarqua les morceaux éclatés de ce qui semblait une autre caisse, à demi enseveli sous la neige, ainsi que des traces récentes. Visiblement, des humanoïdes de diverses tailles (certains ne devaient pas être plus grands que des gobelins !) ramassaient et traînaient les caisses dans la forêt pour les ouvrir plus loin.
C'était certain, une partie de la marchandise s'était perdue ici ! Mais aucun corps gelé ou épave de charrette. Un bon signe, cela laissait une chance aux marchands de s'être réfugiés quelque part.

Réflexions interrompues par l'arrivée d'un bandit, un fou dangereux qui se jeta sur Bayork pour le dépecer et qui ne recula pas d'un pouce quand les renforts arrivèrent, mais déjà, on pouvait remarquer un petit carnet qui dépassait de ses affaires.
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