[RP] Animation : Maldorne
#61
Les brutes décérébrées qui accompagnaient celle que l'on qualifiait encore de Dame n'avaient pas fait long feu face à la détermination et la fougue de la troupe de mercenaires requisitionnée par la garde d'Astéras.

Passant d'un adversaire à l'autre, l'elfe renaissant retrouvait les sensations qu'il avait pu éprouver lors d'un passé qui lui semblait si lointain.

Trivanielle, l'acolyte de la dame de Maldorne, était une farouche guerrière. Son influence sur son amie était sans doute une des raisons qui l'avait amenée si loin dans sa bêtise.

Profitant du sort d'Élèna visant les yeux de Valyrielle, et de l'attention ainsi détournée de son amie, Neryë réalisa une passe avec sa longue épée pour achever cette adversaire.

Citation :Le 29-07 à 21h 14m 47s Neryë Eruhen a vaincu Tivanielle [Fente]
Peut-être que la fin tragique de son amie et la fierté de son sang m'aiderait à faire la seule chose encore digne de son rang : assumer ses erreurs devant ses pairs.
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#62
Alors que la Dame de Maldorne était désormais seule, blessée et cernée par la troupe, son attitude ne laissait présager aucune reddition.

Dégolas, farfouillant à son habitude, ayant vu Dyanèse se remplir le sac des documents présents sur le bureau, jeta son dévolu sur un coffre plein de pièces...enfin plein de pièces sont de bien grands mots pour le maigre butin qu'il y trouva...une vingtaine de pièces qui ne permettraient pas au jeune guerrier de parader dans une belle armure...ni même de brandir une épée moins émoussée que la sienne.

Toutefois, après la rapine du coffre, Dégolas fut tenté de vérifier le contenu d'une des caisses qui sans doute étaient pleines de marchandises volées...il tenta d'en connaître le poids en la poussant de toute ses forces mais rien n'y fit...elle ne bougea pas . Et si elle sembla vaciller un instant, ce n'était que pour mieux narguer de son poids imposant l'ex-paysan.

Sans perdre espoir d'en découvrir le contenu, Dégolas s'attela a faire sauter les rivets celant les caisses à l'aide de sa lance utilisée comme pied de biche. Avec une effet levier comme celui-ci, nul doute qu'il découvrirai bientôt ce qui était enfermé là !
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#63
Feu et douleur. La déflagration l'avait atteinte en plein visage, changeant pour un instant son monde en un tourbillon de flammes et de souffrance. Valyrielle de Maldorne hurla.

Puis tout aussi rapidement, son aveuglement se résorba, ne laissant que l'image rémanente du flash lumineux, et une douleur cuisante sur son visage. Devant elle se tenait la responsable : une femme âgée vêtue de robes et armées d'une baguette de sorcier.

« Tu vas me payer ça, vieux débris » gronda la noble déchue, son visage fier marqué d'une large cicatrice qui s'étendait de sa joue gauche à son front, et laissant le reste de sa face rougie par une brûlure moindre.

[---]

Hélas pour Dyanese, sa recherche se révéla infructueuse, malgré l'acharnement qu'elle avait mis à la tâche. Peut être, si elle avait su qu'un autre bureau couvert de paperasses se trouvait dans la pièce dissimulée, peut être se fut elle moins concentrée sur cette nouvelle fouille.


Quant à Dégolas, bien qu'il fut étrange qu'il soit capable de voir Dyanese agir alors qu'elle se trouvait dans une autre pièce, il réussit non sans mal à faire sauter le couvercle d'une des caisses. Celle ci semblait remplie de doux tissus, les rouleaux soyeux brillant à la lumière du la pièce.
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#64
(hrp : j'avais cru qu'elle était dans la pièce dissimulée...)


Ni une ni deux, Dégolas mis le tissus dans sa besace... les marchands d'Yris ou d'Asteras lui en donneraient certainement un bon prix... ou tout du moins une bonne récompense pour leur avoir ramené leur marchandise volée...
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#65
[Image: 91137.png]
« Ca suffit ! »



Le cri avait percé le tumulte de la mêlée.

« Ca suffit, je me rends. »

Valyrielle de Maldorne, la tête haute, le regard plein de morgue, jeta un regard hautain et méprisant sur les combattants qui l'avaient cernée. Malgré la vilaine brûlure qui ornait depuis peu son visage, elle n'affichait aucune expression de douleur.

« Je n'ai aucune chance de vous battre tous, aussi piètres guerriers soyez vous individuellement. Sans parler de vos camarades au fond qui me harcèlent à coups de flèches et de magie. Alors voilà : vous avez gagné. Je suis votre prisonnière. »

D'un geste dédaigneux, la noble déchue jeta au sol sa rapière et sa dague, ainsi que son étrange arbalète. Enfin, elle défit les attaches de son armure qu'elle laissa choir à son tour, sans aucun soin.

« Vous qui parliez d'honneur, j'espère que vous en avez suffisamment pour m'accorder la reddition ? »
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#66
La fouille de la pièce arrivait à son terme sans résultats. Un long soupir s'échappa et la guerrière s'aperçut que le silence régnait dans la pièce. Avait elle trop tardé à rejoindre ses camarades ?

Elle sortit son arme de son fourreau et se précipita vers le passage dissimulé. Une nouvelle pièce apparut remplie de nombreux objets insolites et un bureau. Elfes et taliens entouraient une inconnue qui venait de jeter son arme au sol. Dyanese rangea son épée : la victoire leur était acquise. Même Elena semblait s'en réjouir - on regrette de la voir encore en vie. Les négociations allaient débuter et la jeune elfe n'ayant pas pris part au combat s'abstint de toute intervention.

On avait demandé des preuves du trafic et la capture de la châtelaine ne suffirait peut-être pas. Comme si la vieille faisait plaisir à son élève pour une gorgée d'un bon cru avant de dire le contraire. Elle se doutait qu'elle cherchait à sauver sa peau pour réfuter toute implication une fois en confiance.

Dyanese se dirigea vers le bureau pour reprendre la même technique de recherche : une lecture des documents pour sélectionner et emporter les plus intéressants (trouver des noms de receleurs, de gardes corrompus, de fournisseurs). Fouiller les tiroirs du bureau en forçant les ouvertures si nécessaire et en vérifiant la présence de double fond.

Elle relut avec attention tous les documents sélectionnés tentant de décrypter d'éventuels codes et d'établir l'étendue du réseau et les fonctions de chaque personne impliquée. Prenant un parchemin vierge, elle commença à réaliser l'organigramme du réseau de contrebande. Peut-être y-avait il un lien avec ceux des égouts ?
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#67
Ainsi donc, la Maldorne se rendait.
Ainsi donc, elle avait avoué devant témoin que "ça ne serai pas aussi facile qu'avec Tywin" (l'âne y s'terre !).
Ainsi donc, les livres de comptes issus de la bibiliothèque indiquaient de graves incohérences.
Ainsi donc, il y avait un passage vers une pièce secrète dans cette bibiliothèque.
Ainsi donc, on trouvait au fond de ce passage une troupe d'assassins et de mercenaires défendant une cargaison impressionnante de marchandises.
Ainsi donc, en fouillant les caisses de marchandises on trouvait du tissu aux reflets dorés.
Ainsi donc, cette suite d'ainsi donc suffisait amplement à Dégolas. La fouille du bureau suffirait, elle, à mettre un point final à cette investigation.

Cependant, une question taraudait mon personnage :"Qui sont tes clients ?". Aussi il la posa à la jeune noble brulée, blessée, humiliée, esseulée et bientôt ligotée.

Car si contrebande il y avait, autant connaître l'aboutissement de ces cargaisons et trouver les véritables nuisibles : surement de riches bourgeois peu enclins à payer l'impôt sur le commerce qui pourtant permettait à tout un chacun de vivre convenablement par un astucieux système de mise en commun.

"QUI ? DONNES-NOUS LES NOMS SUR LE CHAMPS !" s'égosilla Dégolas...
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#68
Sa brûlure lui faisait mal, mais elle voyait encore assez clair pour distinguer quel odieux et dégoûtant personnage se tenait devant elle.
Valyrielle de Maldorne, dans toute sa superbe, se redressa, les mains ligotées dans le dos mais le menton haut. Elle cracha alors le plus gros et le plus sublime de ses mollards sur le visage de l'horrible personnage qui vociférait sur elle quelques questions sur un ton fort peu aimable.

Elle répondit ensuite sur le même ton, avec la rage d'une lionne :

[Image: 91137.png]« Reste à ta place, nyàrro* !! »

La noble ne semblait pas apprécier être traitée comme elle l'était.
Il était vrai que chez les elfes, la hiérarchie avait un quelque chose de très important, de presque immuable. Même plus pauvre que quelques riches bourgeois, elle leur restait supérieure, de par son nom.
Son ancêtre n'avait pas tranché la tête de quelques dragons pour qu'elle se fasse ainsi crier dessus. Ni pour qu'elle en arrive là d'ailleurs.
Pauvre. Et défigurée. Elle se plaindrait devant les magistrats.

Traînant la patte et rechignant à avancer, Valyrielle termina pourtant dans le hall, entourée par ce qui semblait être son cortège.


*nyàrro = rat en elfique
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#69
Ainsi donc cette noble se pensait encore au dessus du lot.

" Tu as perdu ta noblesse, ta culpabilité ne fait aucun doute et tes crimes ne resteront pas impunis, certe tes ancêtres seront toujours respectés, mais toi, oui toi, tu a tout perdu aujourd'hui."

Dégolas était satisfait car la Maldorne semblait n'avoir que sa fierté blessée pour seul et dernier rempart.
Nul doute que le conseil des juges soutireraient les informations sur les bénéficiaires de la contrebande.
...
Néanmoins, il se jurait de faire à l'avenir regretter à ceux qui oseraient le traiter de rat.
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#70
Israfel regardait Valyrielle de Maldorne avancer, les mains ligotées, entourée par ceux qui venaient de mettre fin à sa contrebande.
Aux yeux de tous, ils avaient accompli leur mission et rendu service au gouvernement d'Asteras. Ils avaient rendu justice.
Justice… Ils avaient massacrés des dizaines de brigands, avaient saccagés un ancien manoir et avaient capturé et défiguré une noble qui, avant de devoir lutter pour sa vie, n'avait fait de mal à personne. Tout au plus avait-elle détourné quelques biens pour s'enrichir, le seul mal qu'elle ait fait étant donc d'avoir volé l'état de quelques deniers dont il n'avait même pas du remarquer l'absence.
Ce qu'ils venaient de faire en ce lieu et dans les égouts n'était rien de plus que des meurtres et de la cruauté au nom de la morale. Était-ce cela, la justice ? Devenir des criminels au nom de la morale faisait donc des gens des héros ?
Cette perspective laissait l'élémentaliste songeur. À peine cette nouvelle vie d'aventure avait-elle commencée qu'il la regrettait déjà. Il avait choisi cette voie pour venir en aide à ses pairs, pas pour devenir lui-même un criminel. Et si ils avaient rendu service au peuple aujourd'hui, cette victoire avait un goût bien amer de par la manière dont elle avait été obtenue. Israfel ne pouvait s'empêcher de se demander si, une fois dans le nord, il aurait de nouveau à employer pareilles méthodes pour venir en aide aux siens…

Il regardait la noble meurtrie et ne pouvait s'empêcher d'éprouver un peu de compassion pour sa condition.
Bien que sans le sou et s'étant engagée sur la mauvaise voie, elle restait une noble. Et si elle avait effectivement fait des actions malhonnêtes, elle n'avait pas menacé, blessé ou tué qui que ce soit — du moins pas avant de se trouver en légitime défense.
Il comptait toujours la livrer à la garde, bien sûr. Mais même en faisant abstraction de sa noblesse, une contrebandière ne méritait pas pareil traitement.

Israfel s'approcha alors de la noble et récita l'incantation d'un sort d'eau curative qu'il dirigea vers la noble. Le sort n'aurait probablement pas la puissance de faire disparaître les brûlures du visage de Valyrielle de Maldorne, mais il avait des vertus apaisantes et il devrait au moins la soulager de la cuisante douleur que la blessure devait encore lui infliger.
Comme pour lui préciser ses intentions, l'élémentaliste entama ensuite la conversation :

« Vous allez être livrée à la garde. Avec les preuves que nous avons contre vous, votre condamnation ne fait aucun doute. » dit-il d'une voix où perçait une pointe d'empathie, qui contrastait avec l'impassibilité de son visage. « Si vous acceptez de collaborer avec la garde et de leur livrer des informations utiles, ils accepteront peut-être d'être cléments lors de votre jugement et vous pourriez écoper d'une peine réduite. Ce serait dans votre intérêt, Dame de Maldorne. »
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#71
Neryë ne savait pas quoi penser. Les choses étaient peut-être trop simples, trop évidentes ou trop... mystérieuses.

Déjà la mission, le fait que la garde s'inquiète d'une taupe dans ses rangs, alors que rien dans l'organisation de la bande ou l'équipement de la troupe ne laissait envisager une organisation de plus grande envergure.

Ensuite, la Dame. Fière guerrière, son trisaieul ne l'aurait pas reniée, un tempérament de feu digne de son rang, mais une malice, une noirceur qui rendait difficile à imaginer une quelconque reddition. Neryë avait suffisamment d'expérience pour savoir que tous leurs beaux discours n'avaient pas le pouvoir de faire plier si facilement une telle détermination.

Troisièmement, le contenu des caisses. Le borgne avait bien essayé de les faire bouger mais elles étaient si lourdes...qu'est-ce qui pouvait être si imposant?

Bref beaucoup de questions auxquelles il espérait une réponse rapide.

En attendant il fallait surveiller la Dame.
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#72
Dégolas ne perdait pas le nord. Il profita du chemin du retour dans le manoir pour jeter un dernier coup d'œil et vérifier une dernière fois qu'il ne restait rien de valeur dans les chambres concomitantes au grand hall.

De prime abord elles semblaient vides, mais néanmoins il fit glisser ses doigts dans tout les coins et recoins, allant même jusqu'à soulever les matelas, y laisser de profondes entailles et inspecter les dessous de lits. Cette fouille approfondie révélerai peut-être quelque-chose... la Dame de Maldorne s'était rendue, mais elle n'avait rien livré et Dégolas commençait à soupçonner un mauvais tour.

Il voyait bien que certains de ses compagnons commençaient à regretter leur fait d'arme depuis que la Maldorne s'était retrouvée seule contre tous et avait utilisé l'arme secrète des nobles pour soumettre et abolir la volonté des moins bien nés : le mépris.

Il faudrait surveiller pendant tout le trajet vers Astéras que nul dans la troupe ne trahisse la mission et ne vienne-t-en aide à cette malandrine de haute naissance.
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#73
N'ayant rien trouvé de significatif dans les chambres, Dégolas prit part au convoyage de la contrebandière.
D'un pas rapide la troupe arriva en vue d'Astéras.
N'y tenant plus, Dégolas se mit à courir et se dépêcha d'apporter la bonne nouvelle à la patrouille qui bordait le château.

" Prévenez immédiatement le Sergent de la Garde Arafaneld que nous lui amenons, ligotée comme un rôti, celle qu'il voulait voir arraisonnée."


Ayant quelque peu distancé la troupe, Dégolas se mis en position d'attente non loin de la demeure de la reine.
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#74
« Euh, certes. »

Heureusement pour Degolas qu'il était connu que la garde avait recruté des aventuriers. Le garde le scruta de haut en bas, de bas en haut, puis encore une fois pour faire bonne mesure, avant d'afficher un air blasé et vaguement dégoûté. Puis s'en alla d'un pas tranquille, en direction des baraquements de la Garde d'Asteras.

Quelques temps plus tard, c'est bien Aranafeld qui débarqua au pas de course, avec un air affolé et une petite escorte.

[Image: 100086.png]
« J'ose espérer que le "comme un rôti" était une figure de style ?! »



Indiquant à Degolas de le suivre, il se porta au devant du cortège, où il se fit résumer la situation et examina les divers documents rapportés par le groupe.

[Image: 100086.png] « Dame Maldorne, au vu des faits, vous êtes en état d'arrestation. Les preuves contre vous semblent accablantes, mais vous aurez droit à un procès en bonne et due forme. Et vous serez traitée avec les égards qui vous sont dus d'ici là. Emmenez la, et faites quérir un soigneur pour les blessures de la Dame ! »

Valyrielle de Maldorne toisa son entourage, et, sans un mot, se plaça au milieu de la formation des gardes qui avaient suivi Aranafeld. Le contingent fit demi tour et s'éloigna, au pas cadencé, emmenant avec lui la noble déchue.

[Image: 100086.png] « Quant à vous, vous avez admirablement réussi cette mission. Capturer la Maldorne et découvrir des preuves accablantes, ainsi que toutes ces fournitures de contrebande … Joli coup, vraiment. Vous avez bien mérité une récompense supplémentaire, prenez donc cette bourse. »


Citation :HRP : 570po confiées à Elena, à partager entre vous
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#75
"Merci bien pour cette récompense et vos félicitations"
"nous sommes curieux de connaître l'issue du procès et espérons avoir connaissance des suites données à cette affaire"


Ayant prononcé ces mots, Dégolas parti d'un bon pas battre la campagne...
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#76
Voilà une affaire rondement menée.

Halko et Ossë s'étaient avérés de précieux compagnons, faisant plus que compenser par leur habileté la décrépitude du vieil elfe.

C'est néanmoins avec une certaine tristesse que Neryë voyait s'éloigner la dame de Maldorne. Il avait connu sa famille, il y a longtemps certes, mais il l'avait connu. Voir le nom d'un homme qu'il avait su apprécier traîné ainsi dans la boue sur la place publique d'Astéras le peinait profondément.

De plus, le fait qu'un famille si ancienne et influente puisse être mêlée à ce genre de trafic ne faisait que renforcer son sentiment initial. Celui ou ceux qui étaient derrière tout ça devaient avoir le bras long.

Les indices se succédaient mais le puzzle demeurait encore des plus incomplet. Il lui fallait encore trouver d'autres éléments et rester trop proche d'Astéras pouvait s'avérer dangereux, y compris pour ses compagnons.
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#77
Ce matin-là, Valyriëlle était réveillée avant même que les gardes ne frappent les barreaux de sa cellule. Elle attendait, assise sur la planche de bois attachée au mur par de grosses chaînes. Elle ne semblait pas avoir peur, elle semblait même les défier avec ce regard qui en disait aussi long sur son improbable rédemption.
Mais les magistrats savaient à quoi s'en tenir. Les Maldorne étaient des sujets de la couronne dont on connaissait le caractère jusqu'au-boutiste. Il était cependant amusant de voir que ce même trait de caractère n'avait jamais été source de critique quand les Maldorne étaient encore riches et bien vus par les autres grands nobles du royaume et par le roi elfe lui même.
A quoi servaient ces croix d'honneur, ces médailles et ces décorations si au moindre problème il n'y avait plus rien ni personne ?
Avec le silence de ses ancêtres pour seule réponse, Valyriëlle leva les yeux sur les deux matons qui venaient justement la chercher.

De l'autre côté du bâtiment, les magistrats arrivaient en silence, avec un peu de retard. Leur voiture avait été arrêtée par quelques gueux. Tous habillés selon la coutume, à savoir d'une tunique longue à l'arrière et courte au devant, laissant alors dénudée la jambe à partir du genou, symbole de pitié.
Chacun avait à sa ceinture un glaive sans fourreau.

Ils prirent place dans les sièges qui étaient placé sur une estrade, plus haute de bien vingt centimètres comparée au reste de la salle.
Derrière les magistrats se tenaient des gardes royaux, trois chevaliers et deux inquisiteurs, tous les cinq anonymes derrière un casque.

Devant les magistrats se tenait un petit bout de femme au nez fin et pointu sur lequel tenait une paire de lunettes à la monture couleur or. La greffière.
Encore devant il y avait des sièges à gauche et à droite. À gauche se tenaient les foules du demandeur. À droite, du défenseur. C'était vide, car personne n'était venu pour Valyriëlle de Maldorne.
À gauche, la salle était pleine de curieux venus se rincer l'oeil. Des journalistes de L'Echo d'Asteras préparait déjà le papier de demain. Un autre dessinait la scène à l'aquarelle, pour en garder une trace.

Dans les sièges, les cinq magistrats finirent de s'installer. Il y avait deux femmes et trois hommes. Les deux femmes étaient blondes. L'une d'elle était fleuriste à Asteras. Massiëlle Filïnen tenait en effet la boutique "Asteras Asteïr" et était connue pour sa pitié et sa douceur. L'autre femme, Elië Numild, était forgeronne. A en voir son front ridé et ses épaules robustes, on ne devinait pas tout de suite que son jugement était toujours précis et jamais déraisonnable.
Les trois hommes enfin étaient très différents.
Eärondir d'Inacel était un demi-elfe imperturbable. Persécuteur depuis plusieurs années, il se montrait souvent dur, mais c'était le métier qui l'avait rendu ainsi. Derrière ses mèches auburn avait un jour existé un petit garçon peureux.
A sa droite se trouvait l'archimage Filor Lothë, professeur de magie pure à l'académie de magie. Profondément humaniste et pédagogue, il était davantage occupé à chercher les raisons des comportements déraisonnables des elfes qu'à les châtier. Il avait ainsi gagné le surnom de "fourreau de la justice", au grand désespoir de l'apothicaire et dernier magistrat.
Melron Elaën était des cinq le plus dur en affaire. Ses cheveux noirs et ses yeux verts juraient avec une peau excessivement pâle - due à des heures d'enfermement dans son laboratoire.

Les cinq magistrats étaient en place.
La foule remplissait la salle et désormais, plus personne ne bougeait.

"Que l'on aille chercher l'accusée" demanda d'un ton posé Massiëlle.

Un garde hocha la tête et avec un second ils pénètrerent dans le dédale qu'étaient les cellules.
Chaque prisonnier était en effet enfermé sous le palais de justice en attente de son jugement. La justice elfe était particulièrement rapide, aussi ils n'attendaient en théorie pas plus de quelques jours.
Les deux gardes descendirent les escaliers jusqu'au garde qui attendait devant une grille faite de barreaux épais.
Il exécuta une légère révérence devant les deux hommes.

"Silin Dorilë et Torior Atonwylë au rapport. Nous sommes venus chercher la prisonnière Valyriëlle de Maldorne sur ordre du Tribunal."

Le garde de la porte devint soudainement livide.

"La prisonnière ... ?" Commença-t-il à balbutier, "... deux gardes sont venus la chercher pour qu'elle soit jugée il y a.... vingt minutes ?"

"Quoi ?!" Vociféra l'un d'entre eux. "C'est impossible, les magistrats viennent seulement de..."
"Il faut déclarer l'alerte ! Elle s'échappe ! C'est une évasion !"


Le garde de la porte attrapa le petit bout de corde en cuir qui permettait de faire sonner la cloche d'alerte.
En quelques secondes seulement, le Tribunal grouillait d'hommes en arme, de soldats en tout genre, mais Valyriëlle de Maldorne était déjà loin...
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#78
Fidèle lecteur et abonné à vie à la feuille de choux d'Astéras, surtout pour les petites annonces, Dégolas laissa échapper un rire nerveux et jaune lorsqu'il lut la une que les plumitifs du canard de la capitale avaient choisie. Non seulement la Maldorne s'était échappée juste avant son procès, mais en plus son évasion laissait à penser que la puissance et les ramifications de l'organisation occulte qui l'avait aidée dans cette entreprise étaient sans limite.
Dégolas regretta la façon dont il s'était comporté avec la truande. En effet, maintenant qu'elle était passée à la clandestinité, il devrai faire super gaffe à ne pas la croiser elle et ses sbires...nul doute qu'elle saurai lui faire regretter ses persiflages. Il existait, c'était désormais certain, une faction de la haute noblesse qui tirait les ficelles de cette opération.
L'angoisse montait chez ce pauvre Dégolas à mesure qu'il se remémorais ses paroles pendant la capture de Valyrielle... Il avait même été jusqu'à lui "emprunter" son armure et sa fine rapière...Lui qui n'avait jamais porté que des frusques et des armes rouillées, se trouvait à présent en possession d'un attirail digne des meilleurs guerriers...mais dieu que le prix en était lourd désormais.
Finissant ses tartines et son kawa, Dégolas finit tout de même par lire les petites annonces... : "J F Elfe Cherche J H Elfe pour Rel. Sérieuse. Pas Serieux s'abstenir."...etc.;etc...
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#79
Tout concordait, et la suite des événements serai surement aussi dangereuse qu'on pouvait l'imaginer.

Lorsqu'il s'essuya les chaussures à l'entrée de la bicoque, Dégolas n'avait pas remarqué tout de suite qu'elle était habitée. Le talien louche et encapuchonné qui vivait là dans sa crasse l'avait fait sursauter d'un :
" Il n'y a rien pour vous ici, fichez le camp ! " aussi sonore que surprenant pour quelqu'un qui vivait seul sur une île infestée de crabes géants et de créatures des abysses aussi peu cordiaux que leur nom l'indique.

Après son sursaut, Dégolas s'étant poliment essuyés les pieds du sale sable salé sillonnant les stries de ses sandales souples, il put remarquer dans le fond de la petite pièce rabougrie et mal entretenue par le malotru à l'air louche un empilement de caisses...

Mais alors, me diriez-vous, mais qu'est-ce que nous en avons à carrer de cet empilement de caisses ? Et bien voici :

Ces caisses, Dégolas en était certain, portaient toutes exactement la même marque que celle qu'il a avait d'abord trouvé avec ses compagnons dans les égout d'Astéras, puis , il en avait vu de semblables dans la cave secrète de la noble en cavale : la dame de Maldorne.

Oui, il était formel : ces caisses appartenaient à ceux qu'on appel les CONTREBANDIERS !!!

Faisant fit des protestations un peu répétitives du talien louche (et gnagnagna il n'y rien ici pour vous...et patatti fichez le camps...) Dégolas s'approcha du dit tas de caisse, et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il sentit un courant d'air provenant du dessous du dit tas de caisse !!?

Aux portes du mystère, Dégolas et ses compagnons du Pentacle Sans Débâcle allaient bientôt pénétrer dans la crique des contrebandiers...

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#80
La vache !

Dégolas venait d'achever la longue descente de l'échelle dissimulée par les caisses lorsqu'il entendit des grommellements caractéristiques d'une discussion d'hommes virils. Et en effet, deux gredins armés jusqu'aux dents, musclés comme des adeptes des compléments alimentaires et l'air froid des assassins se tenait dans le chemin qui menait à la mystérieuse cache.

Sans demander son reste, Dégolas remonta l'échelle avant d'avoir été repéré par les deux mastards.
...
Il faudrait une troupe entière pour venir à bout de ces contrebandier...hors il recompta ses compagnons, ils n'étaient que cinq en tout...

vite, il envoya une missive par corbeau voyageur au capitaine de la garde d'Astéras afin de lui indiquer la nature de sa découverte ainsi qu'une estimation de la force surprenante des ennemis de l'impôt présents dans la crique secrète des contrebandiers...
Il espérait une aide, ou au moins un appel à d'autres aventuriers pour réduire à néant le réseau de contrebande et retrouver la Maldorne...
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#81
Et ils revînrent en nombre !

Les étroites paroies de la crique des contrebandiers s'illumina subitement sous l'effet des sortilèges. Les quelques veilleurs eurent à peine le temps de réagir, que déjà, le sol sableux s'imbibait de leur sang.

L'effet de surprise donnait à la compagnie un avantage considérable, mais pour combien de temps ? L'alerte avait sûrement été donnée et nul dans la compagnie ne savait jusqu'où s'étendaient le passage secret, ni de combien d'autres ruffians il faudrait venir à bout pour extirper la Maldorne.
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#82
En effet l'alerte avait été donné.

D'autres vinrent à leur rencontre, encore et encore comme si la bande de contrebandier n'en finissait pas.

Quelle agilité pour des taliens ! se dit-il.

Pour combien de temps tenir sous ces assauts... Sans compter la chef pirate qui pointa le bout de son nez au fond.
Pour sûr qu'elle n'allait rien dévoiler sur cette organisation.

Les voleurs volés... , enfin plus pour longtemps.
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#83
De Tywin à la Maldorne, une nouvelle tête de l'hydre du crime organisé sortait de son trou.[Image: 1ybi.jpg]
Ce capitaine pirate à l'air mutin coquin n'avait rien à envier aux plus belles créature des magazines spécialisés. Cependant Dégolas ne se laissait pas troublé et les nombreux coups et carreaux d'arbalète qu'il avait reçu lui rappelaient douloureusement que sa vie était en jeu.


L'exploration de la cache n'avait pas duré longtemps avant qu'ils ne tombent sur "du gros lourd" et la dizaine d'aventuriers ayant répondu à son appel était un minimum au vu des difficultés rencontrées pour ne serait-ce qu'atteindre les ennemis dans leurs chairs. De ses armes, Dégolas perçait et entaillait, mais cela n'était que broutilles pour les bandits sérieusement endurcis. Heureusement les bon élèves de l'école de magie étaient là et faisaient regretter aux contrebandiers leurs piètres connaissance en matière d'arcanes.

La fureur des combats n'empêchait toutefois pas Dégolas de finement observer les lieux et son attention fut attirée par quelques menus détails qu'il faudrait examiner une fois la bataille remportée :

Un tonneau fermé et froid, si froid d'ailleurs que Dégolas n'y laissa traîner se doigts que quelques instants avant de ressaisir ses lames, dont le contenu serait certainement très intéressant à connaître. Egalement une caisse remplie de champignons, si l'on en croyait l'étiquette, qui ne demandait elle qu'à être vidée de son contenu.

[Image: 391i.jpg]

La cave semblait encore vaste et les combats à venir nombreux.

Les compagnons de Dégolas faisaient preuve de courage, de bon sens et surtout de solidarité.
Aucun doute, la contrebande aura prit un sacré coup après cette expédition !
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#84
Des flaques de sang dans le sable.

Le dernier contrebandier ne tarderai pas à succomber aux assauts des aventuriers.

Déjà Dégolas se sentait mieux.

[Image: 0vc9.gif]

[Image: zqfr.jpg]
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#85
Le ballet était terminé. Le corps de la pirate, si agile il y a quelques minutes encore, s'écroula lourdement à terre.
Martin Bêcheur avait été impressionné de la façon dont elle avait esquivé ses assauts et ceux des autres guerriers de son groupe, elle avait virevolté avec tant d'aisance entre leurs armes… les tailladant allègrement au passage de ses deux lames extrêmement affûtées. Malheureusement pour elle, son agilité ne lui avait été d'aucune aide contre les attaques des magiciens de son groupe.

- « Alors voilà, s'en est finit de cette fameuse Maldorne , soupira Martin Bêcheur.

- Non ce n'est pas la Maldorne ! Aussi agile était cette pirate, tu vois bien qu'il s'agit d'une talienne , lui rétorqua un de ses compagnons.

- Mais à quoi elle ressemble la Maldorne alors ? demanda Martin

- Ta mémoire flanche, rappelle-toi il y a environ 4 mois, nous l'avons capturé dans son repaire…

Martin fronça des sourcils et se concentra un moment sur ses souvenirs de cette époque. Humm, une mission importante... Aiguemirail…. Les marais et ses reptiles… La matrone de la couvée !

- Ah oui, la MATRONE, excusez-moi je n'avais pas compris, faut mieux articuler !

- M-A-L-D-O-R-N-E

- Matrone ou Maldorne, bah c'est comme vous voulez. Mais peu importe, c'est incroyable qu'on la recherche car j'étais sûr qu'elle était morte !

- Mais non, souviens toi elle a été capturée puis elle s'est échappée !

- Oh non, il faut à tout prix la retrouver et l'empêcher de pondre à nouveau !

- Humm, en effet, qui peut savoir quel nouveau trafic est-elle capable de pondre?… »
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#86
- Achevez le ou liberez-le, mais arrêtez de jouer avec !

Acculé contre le grand tonneau, le dernier contrebandier n'en menait pas large. Îvres de violence, les bretteurs faisaient durer.
L'étroit passage ressemblait plus à un étal de boucher Agar qu'à une plage de rêve. Cela avait sûrement joué dans le basculement des esprits. Un peu de calme et tout reviendrait à la normale.

En y repensant, cette bataille a eu quelque chose de fascinant. Tout le monde hurlait des instructions, des ordres au groupe et chacun faisait comme bon lui semblait. À bien y réfléchir, la victoire tenait peut-être du miracle.

Profitons que la compagnie soit occupée à terminer le dernier bandit à petit feu pour faire le point.

Premièrement, ils s'étaient probablement trompé. Cette bande était sûrement sans rapport avec la Maldorne. D'une part la célèbre malfaiteuse n'était pas là. D'autre part, ces pirates brillaient par leur pauvreté, à peine quelques piécettes dans les poches. Rien à voir avec la réputation de la bande d'Aiguemirail.Peut-être est-ce la raison du calvaire du contrebandier dont les cris m'empêchent de bien réfléchir.

Deuxièmement, il n'y aurait sûrement aucun aracanomicon, singe de jade ou baguette de nécromancient dans ce trou à rat. Comment une bande de loqueteux pareille pourrait posséder de tels artefacts. Deuxième échec.

Troisèmement, il y a après-tout encore de l'espoir pour que l'opération soit fructueuse. Il reste à explorer la crique. Qui sait ce qu'elle peut encore cacher.

- Maintenant ça suffit, vous me le mettez à mort ou c'est moi qui m'en charge
(alala quelle équipe)
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#87
droit au coeur.

Le dernier assaut de Dégolas transperça le contrebandier esseulé de part en part en passant par le myocarde. Un geyser rouge et pâteux s'échappa du trou ainsi formé ; donnant à la scène tout son charme.

il resterait certainement quelques cancrelats avec des velléités de bagarres dans le souterrain, mais ces derniers seraient exterminés s'ils jouaient les chauds.


Dégolas, ayant nettoyé ses lames sur son pantalon et les ayant remisées dans leurs fourreaux, avait les mains libres.

Ne perdant pas un instant, il s'attaqua au tonneau solidement fermé et froids afin d'en connaître le contenu. Le coutelas tribal que Mr Martin Bêcheur lui avait prêté servirait certainement à dégonder efficacement le contenant.

Si ses compagnons semblaient s'inquiéter du maigre butin, Dégolas ne perdait pas espoir et les couloirs de la cache secrète regorgeaient certainement de trésors cachés.


S'attelant à sa tache, Dégolas avait le sentiment d'avoir fait plus qu'un simple raid avec de nouveau compagnons.
Une fraternité était née, bientôt, il prendrai son courage à deux mains et proposerai à ses frères d'arme d'établir leur association de façon plus pérenne.
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#88
Rien,
Non, rien apparemment ne liait en fait cette bande à l'autre... Les contrebandiers menés par la capitaine pirate n'étaient pas liés à l'organisation de la Maldorne.

Il faudrait chercher ailleurs les complices de la noble déchue.

Dégolas senti une vague d'angoisse le saisir lorsqu'il essaya de se représenter la tâche à accomplir. Les autorité d'Astéras étaient restées silencieuses depuis la fuite rocambolesque de la prisonnière et nul dans le royaume n'avait évoqué depuis cet échec honteux de la garde.

La garde comportait certainement quelques brebis galeuses et il était incompréhensible que personne n'ait été inquiété en son sein suite à cette affaire.

Dégolas rongeait son frein et sa défiance vis à vis des "pseudos-autorités" elfiques n'en était que plus forte...
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#89
Garde confiance, Dégolas. Les mystères, comme le sage par sa réserve, se drapent toujours de silence. Il est possible que nos dirigeants partagent ton inquiétude et certain qu'ils se questionnent tout autant. Mais de là à conclure à un complot ... *un brin taquin* Je te reconnais bien là ! Mais tu n'as peut-être pas émis toutes les hypothèses et donc la bonne.
Les contrebandiers et la Maldorne ne sont pas attacher à la même tête? Le malheur qu'ils provoquent ne nous heurte pas moins, c'est ainsi qu'ils sont liés.
Continuons nos investigations à Yris. Les instances humaines seront plus loquaces, qui sait?
*Ainsi parla Zarathoustra Fébrise*
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#90
Citation :les instances humaines seront plus loquaces
"Et gnagnagna" "elles seront plus loquaces" pensa Dégolas en imitant Fébrise de façon obscène sans que ce dernier ne le remarque mais que tout un chacun pu voir avec un peu de gêne en lisant ces lignes.

Cette impression tenace que les gardes d'Yris n'étaient pas tout-blancs tout-blancs non plus lui vrillait le foie et lui crispait l'échine ; Dégolas, sans parler des frémissements glaçants de son estomac qui fleurait bon l'abcès précoce et la diarrhée des îles, nourrissait les soupçons les plus complautistes qui soient.

Non seulement les actualités, faites de morts suspectes chez les rupins et de mobilisation générales pour la boucherie chez les ronds de cuir, avaient détournées l'attention du public des graves "dysfonctionnements" ayant menés à la disparition dans une évasion aussi rocambolesque que l'intrigue du dernier épisode de "faites entrer l'excusé" de la seule personne capable de rendre des comptes sur les trafics illégaux et les contournements de la législation sur le commerces qui pourrissent depuis des décennies les finances des programmes dédiés au développement d'une société elfe plus juste, plus égalitaire et donc plus libre, mais en plus, la situation semblait aussi corrompue en Yris qu'en Astéras, car nul ici ne semblait s'être rendu compte ou ne voulait avouer qu'il savait depuis longtemps que certaines zones, pourtant ouverte au public et non dissimulées, renfermaient visiblement bien des mystères.

Non, Dégolas n'en revenanit pas de tomber une nouvelle fois sur une cache secrète.
Cette nouvelle cache était-elle une fois de plus reliée ou dirigée par l'Anti-Astéras ?

Toujours est il que Dégolas attendait maintenant ses compagnons pour passer la porte de cette nouvelle énigme qui lui était posée par la fourberie des être peuplant cette bonne vielle terre d'Andoras.

[Image: 9g1g.png]
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