14-11-2015, 18:53:32
Introduction du scénario final
J'ai reçu une lettre de la Grande Prêtresse. Elle y indique qu'ils en auront bientôt terminé avec la forge. Bientôt, ils voudront faire la guerre, ma Reine prononça calmement le haut général Eriador, plié en deux en une révérence élégante quoi qu'un peu brute.
Assise sur son trône, la blonde Silmareïn restait peu loquace. Elle jeta un regard ennuyé à son ami et fidèle protecteur et eut une moue ennuyée, déformant son minois adorable en quelque chose d'encore plus adorable - c'était du moins ce qu'en pensait Eriador.
Est-ce que…
Je me porte bien Eriador, ne vous inquiétez pas inutilement coupa t-elle sans douceur, je suis juste ennuyée. Durant votre absence, les gardes ont ramené de la frontière ouest un espion de la main noire qui se serait pris dans les filets de notre troupe d'élite. Pas d'inquiétudes : l'homme n'a pas eu le temps de sourciller qu'il était déjà traîné par les pieds jusqu'ici, il n'a pas eu le plaisir de dire ou de faire grand chose, mais tout de même, cette situation devient de plus en plus gênante.
Vous êtes ennuyée car vous avez arrêté un espion ? se moqua gentiment le chef des armées.
Non. Ça m'ennuie, car il portait un message important, Eriador.
Un long silence s'installa dans la salle du trône. La jeune reine jetait de petits regards furtifs. Elle ne semblait pas craindre pour sa vie, pourtant une épée de Damoclès chancelait au dessus de sa nuque blanche depuis le début des affrontements. Comment faisait-elle, elle, une si frêle et fragile Dame ? Eriador se demandait toujours, et cela avait forgé en lui une certaine admiration vis à vis de la souveraine. Son sang royal n'était sans doute pas étranger à un caractère aussi posé.
Il portait un message inquiétant. Ils parlent de guerre, oui, mais surtout de grande bataille finale. Cet espion était venu pour compter nos troupes, nos hommes disponibles. Ils veulent submerger nos forêts, la brûler pour nous en faire sortir, pour mieux nous massacrer dans la plaine. Je ne comprends pas… murmura la jeune reine, ses yeux clairs croisant les pupilles vives de son général des armées, ... comment peut-on en arriver à avoir tant de haine ?
Demandez aux centaures, ma Reine souffla tout bas l'elfe sylvain.
Elle lui jeta un drôle de regard et finalement se redressa légèrement, un air profondément ennuyé peignait son beau visage.
Il faut prévenir le roi Miléüs. Envoyez quelqu'un, et je veux que l'on renforce nos rondes autour des frontières. Qu'aucun membre de la main noire, qu'aucun sauvage de Jada ou quoi que ce soit ne passe ces arbres. Qu'on les abatte à vue. S'ils veulent la guerre, qu'ils viennent. Nous irons jusqu'aux ruines de Cassandor s'ils le veulent, et nous leur prouveront que nos flèches sont plus rapides et plus perçantes que leurs ridicules harpons.
J'irais ma Reine prononça simplement Eriador, frappant son cœur de son poing en gage de promesse. La visage de la blonde se rembrunit :
Faites attention à vous, Eriador. La couronne ne saurait perdre un homme aussi inestimable que vous. Un petit silence. Je ne saurais le supporter également.
Le général releva ses yeux sur la jeune femme et eut un sourire en coin qui se voulait rassurant.
Vous croyez bien trop en moi pour que vous déçoive, ma Reine.
J'ai reçu une lettre de la Grande Prêtresse. Elle y indique qu'ils en auront bientôt terminé avec la forge. Bientôt, ils voudront faire la guerre, ma Reine prononça calmement le haut général Eriador, plié en deux en une révérence élégante quoi qu'un peu brute.
Assise sur son trône, la blonde Silmareïn restait peu loquace. Elle jeta un regard ennuyé à son ami et fidèle protecteur et eut une moue ennuyée, déformant son minois adorable en quelque chose d'encore plus adorable - c'était du moins ce qu'en pensait Eriador.
Est-ce que…
Je me porte bien Eriador, ne vous inquiétez pas inutilement coupa t-elle sans douceur, je suis juste ennuyée. Durant votre absence, les gardes ont ramené de la frontière ouest un espion de la main noire qui se serait pris dans les filets de notre troupe d'élite. Pas d'inquiétudes : l'homme n'a pas eu le temps de sourciller qu'il était déjà traîné par les pieds jusqu'ici, il n'a pas eu le plaisir de dire ou de faire grand chose, mais tout de même, cette situation devient de plus en plus gênante.
Vous êtes ennuyée car vous avez arrêté un espion ? se moqua gentiment le chef des armées.
Non. Ça m'ennuie, car il portait un message important, Eriador.
Un long silence s'installa dans la salle du trône. La jeune reine jetait de petits regards furtifs. Elle ne semblait pas craindre pour sa vie, pourtant une épée de Damoclès chancelait au dessus de sa nuque blanche depuis le début des affrontements. Comment faisait-elle, elle, une si frêle et fragile Dame ? Eriador se demandait toujours, et cela avait forgé en lui une certaine admiration vis à vis de la souveraine. Son sang royal n'était sans doute pas étranger à un caractère aussi posé.
Il portait un message inquiétant. Ils parlent de guerre, oui, mais surtout de grande bataille finale. Cet espion était venu pour compter nos troupes, nos hommes disponibles. Ils veulent submerger nos forêts, la brûler pour nous en faire sortir, pour mieux nous massacrer dans la plaine. Je ne comprends pas… murmura la jeune reine, ses yeux clairs croisant les pupilles vives de son général des armées, ... comment peut-on en arriver à avoir tant de haine ?
Demandez aux centaures, ma Reine souffla tout bas l'elfe sylvain.
Elle lui jeta un drôle de regard et finalement se redressa légèrement, un air profondément ennuyé peignait son beau visage.
Il faut prévenir le roi Miléüs. Envoyez quelqu'un, et je veux que l'on renforce nos rondes autour des frontières. Qu'aucun membre de la main noire, qu'aucun sauvage de Jada ou quoi que ce soit ne passe ces arbres. Qu'on les abatte à vue. S'ils veulent la guerre, qu'ils viennent. Nous irons jusqu'aux ruines de Cassandor s'ils le veulent, et nous leur prouveront que nos flèches sont plus rapides et plus perçantes que leurs ridicules harpons.
J'irais ma Reine prononça simplement Eriador, frappant son cœur de son poing en gage de promesse. La visage de la blonde se rembrunit :
Faites attention à vous, Eriador. La couronne ne saurait perdre un homme aussi inestimable que vous. Un petit silence. Je ne saurais le supporter également.
Le général releva ses yeux sur la jeune femme et eut un sourire en coin qui se voulait rassurant.
Vous croyez bien trop en moi pour que vous déçoive, ma Reine.