Après s'être perdus puis égarés dans les tréfonds de la foret dît de Péléthor, Aioros et ses camarades croisèrent la route d'une druide sylvaine nommée Linuviel Finduilas qui leur indiqua rapidement la présence de l'assassin du roi non loin du petit groupe.Mal caché dans un buisson sans feuilles, l'hélion fut rapidement blessé et rendu impotent par la petite troupe. Néanmoins Aioros essaya d'interroger le barabre :
Farouk était certes en mauvaise posture.
Une elfe et deux centaures ne sont jamais une rencontre agréable pour un hélion solitaire. D'autant plus lorsque cette rencontre se déroule si loin en territoire hostile.
Après lui avoir décoché trois traits, l'un des centaures - une grosse boule de graisse répondant au nom d'Aioros - s'adressa à lui.
- Farouk, dis moi ou il se trouve et je ferai un geste.
L'assassin semblait surpris par cette question. il ne s'attendait pas à ce que sa découverte donne naissance à une discution. A dire vrai, il ne s'attendait guère à autre chose qu'une mise à mort en bonne et due forme.
Quoi qu'il en soit ce début de conversation était providentielle pour l'assassin. Elle lui permettrait de gagner un peu de temps, de reprendre des forces et pourquoi pas lui permettre de s'enfuir.
Farouk racla sa gorge, cracha une gerbe de sang et se redressa de la posture la plus fière que ses forces lui permettaient en son état pour répondre au centaure.
- Je ne vois pas de qui tu parles centaure. Je serais ravi de pouvoir t'aider à coopérer si toutefois je connaissais le nom de la personne recherchée.
En attendant la réponse à sa question, Farouk en profita pour extraire lentement une fiole de sa tunique. Ses gestes étaient prudents et lents afin de ne pas provoquer ses agresseurs. Il porta la potion à sa bouche et la bu d'un trait.
Aioros toisait le rejeton de Solaris de la tête aux pieds pendant qu'il essayait de soigner ses lourdes blessures.
Puis il répondit :
"Je parle de celui qui vous a mis en contact avec le diplomate elfe Daelin : Alnur !
Et d'ailleur puisque tu parle une langue civilisée, comment vous êtes -vous transformés en elfes ?"
Deux nouvelles attaques venaient de frapper l'hélion et un nouvel assaillant centaure venait de faire son apparition. L'assassin accueilli d'une grimace la douleur que lui causa cette magie primitive.
- Je suis prêt à coopérer, je te l'ai dis. Je connais cet Alnur et je peux t'indiquer son repère. Je connais également nombre de réponses aux questions que tu dois probablement te poser. Mais tout cela, je ne le ferais pas gratuitement. Le prix de mes renseignement, tu t'en doute probablement, sera ma vie. Je porte une grande importance à celle-ci et je souhaiterais la conserver.
Farouk marqua à nouveau une pause, observant la réaction du centaure. Après quelques instants, il reprit.
- Es-tu prêt à payer ce prix ?
- De tes réponses dépendra ma décision. Les orphelins qui m'accompagnent te laisseront en paix si tu parles maintenant. répondit Aioros.
Un rictus se dessina sur le visage de Farouk.
Le centaure n'avait aucune intention de laisser l'hélion repartir en vie, cela semblait évident. Il ne cherchait qu'à soutirer le plus d'information possible de son ennemi avant de l'abattre. Dans ces conditions, l'assassin n'avait aucune intention de collaborer.
- Je crains que cela ne fonctionne pas comme cela. Je peux vous mener à Alnur, cela je peux vous l'assurer. Je peux également répondre à vos questions en chemin en signe de ma bonne foi. Cependant si je parle maintenant, en l'absence d'engagement de votre part, et si je vous livre les informations dont je dispose, quelle aura alors la valeur de ma vie à vos yeux ? Aucune, je le crains.
Je dois donc obtenir de votre part votre parole que vous et que vos compagnons me laisseront repartir libre et en vie. Je ne me contenterais pas d'un "peut-être" ni d'un "nous verrons". Je me contenterais de votre parole, cela est peu mais cela fera l'affaire.
Comme à son habitude, Farouk marqua une pause avant de conclure.
- Si vous n'êtes pas prêts à échanger ma vie contre celle d'Alnur alors tuez moi sur le champ. Je vous souhaiterais alors bonne chance pour retrouver cet elfe fêlon seul. Vous en aurez besoin !
une fois de plus Aioros se confrontait à un être retord et veule....Il fit un prière en direction de la lune et s'adressa derechef au séide solaire :
" Petit malin. Tu pense que sauver ta peau est un meilleur sort que la mort ?
Sache que si je ne met pas fin à tes jours, tu pourrira dans nos geole. Sache que la famine qui touche mon peuple ne nous permetra pas de te nourrir convenablement. Sache également que nous ne pardonons pas ton crime.
Seul ton honneur est en jeu. Ta vie, si tu appel ta triste existence ainsi, est déjà finie."
" Parle et j'honorerai ta mémoire malgré tes crimes !"
Après un silence pesant, Aioros perdit patience et affuta ses javelots afin de montrer au maître assassin qu'il allait bientôt l'achever.
Farouk s'exprima dans un rale :
- Si je comprend bien, que je parle ou que je me taise, mon sort est scellé. Vous comprendrez donc que je n'ai guère d'intérêt à vous aider. Je vais donc tenter ma chance et je vous souhaite bon courage pour trouver le félon que vous recherchez. Je doute cependant que cela ne soit possible sans mon aide.
Bonne chance, donc.
Il était trop tard, Aioros venant de lui transpercer le corps à sept reprises.
HRP : Merci à toi Farouk. Même si Aioros à perdu patience, "merci pour ce moment".