Meutre à Naël'Kaldora

[Darkvatar]

L'elfe n'y était pas étranger... cette phrase fit tiquer Naerwen Medlinya, mais son visage n'en exprima nul trace. Au contraire, il prit également un petit sourire et inclina la tête en signe de respect.

"C'est finement joué, et je ne puis que m'incliner devant ce plan très bien huilé."



Il marqua une courte pause pour réfléchir puis continua:


"S'ils font la guerre aux hélions et si on peut leur faire confiance, pourquoi pas? Apporter un soutien militaire n'est jamais négligeable et en temps de guerre, cela pourrait même se révéler un atout indéniable. Néanmoins, je ne ferai rien de cela sans votre assentiment. Peut être avez vous d'autres plans auxquels nous devrions prendre part?"

Naerwen Medlinya rangea soigneusement le nom d'Alnùr dans un coin de sa mémoire. Un jour, il devra payer sa traitrise et il sera là pour lui trancher la gorge et apporter sa tête à qui de droit...



Nous agissons en fonction des événements et aucun projet de grande ampleur est en court. Vous pourriez prendre contact avec nos espions dans les capitales si vous souhaitez vous rendre utile.



" Je souhaite effectivement me rendre utile et bouger un peu n'est pas pour me déplaire. Si prendre contact avec nos espions peut servir nos idéaux, je le ferai avec plaisir et célérité. Qui dois-je rencontrer et où?"


Naerwen Medlinya était satisfait de la tournure des événements. Sa mission allait enfin entrer dans le vif du sujet. Il n'avait pas été facile de convaincre Alnùr et d'ailleurs il devrait continuer de s'en méfier, c'est un renard comme il l'a souligné lui même avec son intervention sur l'échec des négociations entre Elfes sylvains et Hélions.

Il savait que pour la réussite de cette mission, les détails seraient important. Il avait donc bien observé Alnùr, sa manière de s'exprimer, courte et toujours vers l'essentiel, mais aussi sa façon de se déplacer, d'un pas léger comme le vent, comme si ses pieds ne faisait qu'effleurer le tapis de feuilles et d'herbes de la forêt. Tout cela, il devait l'apprendre ou tout du moins apprendre à l'imiter le mieux possible s'il voulait pouvoir mener sa mission à bien car si pour la plupart des personnes ce ne sont que des détails, ce sont des détails qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort. Il ne le savait que trop bien, c'était là l'essence même de sa profession: se fondre dans la masse, puis frapper au moment le plus opportun.



L'elfe sourit et réfléchit un moment avant de répondre.

Nos contacts sauront vous rencontrer le moment venu. Attendre à l'auberge de Nael ou Mitriath avec l'anneau à votre doigt suffit. Mais ne vous méprenez pas, vous proposez, mes contacts disposent.


Un léger rire ponctua sa phrase.



"Alors nous nous dirigerons vers Naël'Kaldora! Je voudrai en apprendre plus sur cette chevauchée rédemptrice et s'ils sont digne de confiance, leur proposer une action qui pourrait bien jouer un rôle dans la guerre contre les hélions! Nous partons immédiatement car la route est longue et la guerre déjà en cours. Merci de nous avoir accueilli et guidé sur le chemin que doit suivre tout elfe qui se respecte."

Naerwen Medlinya vérifia si son sac avait les provisions nécessaire la longue traversée de Pelethor car Naël'Kaldora est loin, très loin. Il faudra sans doute de nombreuses lunes. Puis après un dernier regard pour ses camarades afin de vérifier s'ils étaient prêts, s'enfonça dans la forêt...



Ambre ne dit mot quand "l'équipe" ressortie de la cachette. Elle suivait Darkvatar comme cela était convenu mais son oeil affuté était toujours en recherche de trésors. Elle vit un cristal non loin mais ses compagnons n'était apparemment pas d'humeur a trainasser pour le récupérer, le lassant a celui assez brave pour vouloir affronter gobelins et trolls. En revanche elle récupéra furtivement un fleur qui trainait non loin il ne lui restait plus qu'a récupérer des ressources simple pour se constituer un stock de philtre en prévision des futurs combats.

Mais son Oeil portait une tout autre attention, elle n'était pas là par bonté et service, il y avait plusieurs intérêt de toute sorte mais la principale était de mettre la main sur l'arc légendaire digne des meilleurs fabricant elfique. Malgré tout le mépris qu'elle avait pour ces gens, elle se devait de leur reconnaitre un certain talent, et non des moindres, dans la conception des arcs. Elle fut d'ailleurs étonné de l'arc qu'on lui avait passé pour la mission, elle espérait avoir la chance de tâter une arme de qualité et pourtant il se rapprochait à quelques chose près de son arc composite... En plus jolie cela dit et avec une conception assez intéressante.

Toujours est-il qu'elle espérait pouvoir faire main basse sur une arme de ces fameuses arme mais ce ne serait certainement pas par la force car visiblement ses camarades semblaient avoir omit de lui dégoter des munitions.

[Darkvatar]

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Le chemin vers la ville centaure
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Le groupe prenait enfin la direction de Naël, mais Ambre était à la traine. Ce corps qui n'était pas le sien la gênait. Alors qu'elle hâtait le pas pour rattraper ses camarades, un individu l'interpelait:

- Venta noble guerrière!

Je vois que vous êtes toute dédiée au pistage de nos ennemis, sauriez-vous m'indiquer si certains sont présents dans ces bois afin de leur faire gouter au tranchant de mes lames?

- Venta, Répéta l'archère hésitante. L'homme l'avait coupé dans sa lancée. Prise au dépourvu elle scuta la zone rapidement sans prendre la peine de soutenir le regard de son interlocuteur.


Qu'elle paradoxe songea l'Archère , un rictus aux lèvres, si seulement cette elfe pouvait s'imaginer qu'il avait devant lui un de ses ennemis.
Afin de ne pas attirer la suspicion sur elle, Ambre se décida à formuler une réponse plutôt concise.

- Je vous ferais part avec joie d'éventuels avancés ennemis si j'en croise.



Finit-elle pas dire avant d'ajouter.


- A ce propos vous avez six loups ainsi qu'une araignée à proximité. Je vous déconseille de prolonger par le nord mais je vous invite a emprunter la zone par l'EST ou par l'OUEST.

J'étais en route pour acheter des munitions car je suis à sec, mais mon groupe n'a pas pris la peine de s'arrêter en ville. Je ne peux donc, hélas, pas vous aider dans l'immédiat.

Soyez prudent (/b]

L'archère le salua d'un signe de tête tout en appréciant l'ironie de la situation.


[b]-Merc..



L'elfe avait à peine eu le temps d'esquisser un remerciement que l'archère avait disparu, au moins se dit-il, les sylvains malgré la guerre n'avait pas perdu de leur subtilité.




La forêt, quel lieu insolite et peuplé d'étranges créatures... Depuis que nous avons quitté Alnùr avec la ferme intention de nous rendre à Naël'Kaldora, nous n'avons vu qu'un seul paysage, celui de Pelthor. Nous y avons croisé des animaux aux couleurs vives, certains rampants, d'autres volants. Nous avons même croisé des elfes. Mais toujours vers Naël'Kaldora nous avancions, sans jamais nous arrêter. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui manquait. Nous avons trouvé nombre de ressources de grandes valeurs, de quoi motiver une guerre en bon et du forme. Mais toujours nous avancions, parfois difficilement tant la forêt pouvait se montrait épaisse, parfois plus facilement, lorsque nous traversions des clairières.

Ce n'est qu'après de nombreux jours de marche, qu'enfin, nous vîmes la cité chevaline. Non sans une certaine appréhension, la ville était massivement gardée, nous entrâmes afin d'en découvrir ses secrets. il fallait tout observer et surtout bien retenir. De telles informations pouvaient valoir leur pesant d'or dans une guerre.

Une chose nous frappa, les maisons, toutes faites de bois, étaient démesurées, à l'image de l'égo de leurs habitants. Toutes les installations semblaient construites autour d'un vaste bâtiment, le Temple de la déesse de la Lune. Chose surprenant, à côté du temple, se trouvait une petite étendue d'eau au centre de laquelle se trouvait un nain forgeron. Au Nord se trouvait le Palais et sans doute dans son sous-sol, un prisonnier de grande valeur que nous pourrions tenter de libérer... L'information bien qu'ancienne était de bonne main, elle venait de Belial qui avait eu l'occasion de fréquenter ces geôles. Un peu à l'écart de la cité, au Sud, se dressait un espace dont une partie était fortifié. Il s'agissait d'un cimetière dédié à la déesse Lune. Une crypte était ouverte mais où menait-elle??? Il faudrait éclaircir ce point également.

Une attaque de la cité semblait assez facilement réalisable. Tout étant de bois, un bon feu suffirait à raser ces étables. Néanmoins, il fallait bien l'admettre, de cette cité s'échappait une certaine aura, une certaine beauté.

Il fallait maintenant trouver l'auberge, celle-là même ou nous devrions trouver nos contacts...

Après avoir le tour de la cité, il trouva enfin l'auberge tant recherchée. il entra, y trouva une table de libre et commanda à boire et à manger. Cette randonnée lui avait ouvert l'appétit.



Pendant ce temps là, Ambre s'adossa au bar tandis que ses compagnons s'installa autours des tables occupant discrètement tout l'espace pour éviter d'éveiller les soupçons.


Que faisait-elle ici?

C'était la question qu'elle se posait tout en sirotant son verre. Ses talents ne lui servaient à rien du fait qu'elle était déjà camouflé part son déguisement ridicule.

Devoir sourire à tout ces gens lui devenait de plus en plus insupportable surtout que pendant ce temps là, la guerre faisait rage et elle avait envie d'y participer activement, d'autant plus que le dernier conflit elle était une des première à être tombé.
Elle n'avait même pas pu visiter la cité sylvaine, ce qui l'aurait grandement intéressé ne serait-ce que pour y glaner l'arc tant convoité. Et tout ça pour quoi?! Une malheureuse tête de la pseudo chef de la chevauchée.

Pour Ambre, Almeria n'était qu'un "bonhomme de paille". Un quadrupède tellement absorbé pas son fanatisme qu'elle semble vouer pour sa déesse qu'elle en devient aveugle de plus sa crédulité en fait la figure parfaite pour avoir un pion a la tête d'une guilde alors que c'est d'autres individus qui tire les ficelle en coulisse.
Le plus navrant c'est que, pour avoir discuté avec elle, Almeria est une personne tête qui crois en ses mensonges au point de vouloir en faire une réalité. Mais faut-il la blâmer sachant qu'il y a de grande chance qu'elle soit manipulée?!
Les vrais dangers sont Erymeus, Adraste, et leur toutou Priscilla ainsi que Dorémi un centaure qui traine souvent dans tous les mauvais coups. Ces maillons forts de cette guilde semblent s'en être éloigner laissant à la tête de cette guilde la très manipulable Almeria et leur monstre de foire Aioros qui était très proche de ce groupe. Mais ont-ils vraiment quitté la guilde? Il est très étrange qu'un cirque abandonne leur animaux, tout comme il est étrange qu'une bête ne parte pas avec leur maitre.
C'est ce ressenti qui fait qu'Ambre reste persuadée que cette guilde enfume son monde pour mieux œuvre dans l'illégalité tout en ayant un pied dans les bonnes grâces de leur peuples et de leurs dirigeants.
Il se peut qu'Almeria soit au courant de tout ce petit stratagème tout comme il se peut qu'elle ne le soit pas. Toujours est-il que faire tomber la tête d'un "bonhomme de paille" ne nuit pas aux vrais responsables puisqu'il s'agit la de la fonction principale du "pantin"... Et pour le peu que les principaux acteurs qui composait la chevauchée rédemptrice auraient réellement quitté la guilde cette vengeance sur les membres les moins actifs serait insignifiante. Les Vrais têtes à couper étaient celle d'Adraste et de Doremi voir même d'Erymeus, Ambre en était persuadée.

Perdu dans ses songes Ambre Rala à voix basse:

- Pas d'arc, pas de fautif, et en plus il faut que j'ai le cul visser sur une chaise. La poisse!

[Darkvatar]

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L'auberge
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Daelin, un elfe sylvain, bien vêtu et d'allure distinguée pénétra dans l'auberge et héla l'aubergiste. Ce dernier lui indiqua une table dans un endroit reculé, et une serveuse vint poser sur la table victuaille et boisson. Un habitué des lieux.

L'elfe remercia le tenancier d'un signe de la tête et s'approcha de la table d'un pas lent, profitant de ce moment pour dévisager les clients. Le groupe de quatre elfes attira son attention, et après un examen minutieux, il se permit un sourire.

Il s'attabla et avant d'entamer son repas, défit ses gants avec grâce. Un anneau anodin pour certains, signe pour d'autre ornait son doigt. Il prit son repas laissant toujours ses mains en évidence.

Confortablement installé sur son siège, il sirota sa boisson, sa traditionnelle pause digestive.

Au vue de son anneau, c'était sans doute le fameux contact qu'attendait Darvatar, mais alors que chacun se toisait attendant le moment opportun pour s'installer et commencer les négociations, Aioros, un centaure membre de la chevauchée rédemptrice fit irruption.


Les triplettes de la taverne de la lune avaient, il est rare, beaucoup de boulot en ce moment et se cogner l'Aioros en plus du rush les avaient un peu échaudées. Après un repas arrosé et copieux comme vous vous en doutez, Aioros se permit d'élever la voix en direction de Daelin :

- Je te souhaite la bienvenue dans l'auberge de la lune.

Ce sont tes hommes qui égaillent ces lieux ?

en tout cas levons nos verres à notre alliance !


Sur ce il commande une tournée générale (que les aubergistes dédaignent à servir tellement le sagittaire les accables de travail)...

Aioros, en habitué s'etait permit de faire le service dans la taverne. Cependant il aligna la monnaie comme il se doit et servit l'intégralité des membres présent en ces lieux et lèva son verre...

[Darkvatar]

L'elfe eut un regard surpris mais remercia le centaure par un sourire sincère. Il répondit très aimablement au centaure.

- Plusieurs elfes dans une auberge centaure ne signifient pas qu'il y a un chef !

Je suis membre du conseil centaure, chargé des affaires diplomatiques liées à l'alliance, et je transmets les décisions à ma reine.

Souvent au contact des centaures, il m'arrive de chercher la compagnie des miens, n'en vous déplaise.


- ne m'en déplais pas du tout au contraire il est normal que tu t'enquérisse des nouvelles de ton pays.

mais qui donc sont ces jeunes gens bien fait qui trouvent refuge dans cette auberge s'ils ne sont pas ta suite ?

trinquera tu avec moi ?


On pouvait dire que ce "Gros" tombait à pique puisque c'était une opportunité majeure pour la mission que s'était Dark le conseiller Daelin était presque devenu un élément insignifiant du décor tellement le corpulent centaure s'accaparait la conversation facilitant ainsi leur approche, c'est ce moment précis que choisit Darkvatar pour intervenir:

"Venta Fils de Trëbor Calimas,

C'est avec plaisir que nous trinquerons avec vous."

Naerwen Medlinya saisit la liqueur de Patate que le centaure imberbe lui avait fait servir. Il n'avait pas l'habitude de se genre de boisson, préférant les mets plus délicats et surtout moins fort, mais il but sans sourciller afin de ne pas paraître grossier. Il avait encore tant de chose à apprendre sur cette culture dont il avait tant entendu parlé...

"Je me nomme Naerwen Medlinya. Qui dois-je remercier pour cet accueil chaleureux?"



"Remerciez Aléthéria, remerciez Alista, mais ne me remerciez pas.
En ces temps troublés il est bon de se savoir bien entourés, et votre présence en ces lieu symbolise le renouveau des peuples de la foret sacrée. Les souillures du Façonneur maudit ainsi que les provocations grossières de nos ennemis communs ne nous ont rendus que trop sérieux. Aujourd'hui chacun est affairé, chacun est débordé par ses devoirs, pressé par les événements dramatiques qui s'enchainent. Cependant rendons hommage à nos déesses, rendons hommage à nos rois et reines !! la lune nous protège et la foret nous nourrit."

Le teint rougit par ce qu'il appelait d'habitude son "patator"mais qu'en présence d'étrangers il ne nomma pas, l'esprit envolé par son lyrisme un brin enjoué si ce n'est passionné, Aioros, se ressaisi après un silence un peu étrange et déclara :

d'abord jovial:

"encore un pti mon grand ?"



puis carément aviné:


"les tripllettes !! à boire pour tout le monde et pas la piquette habituelle ! Ajoutez ça surr l'ardoise du sagittaire Aioros !"



puis il ajouta en souriant généreusement à l'assemblée:

"pour vous servir".





Tsùnsã, s'écarta discrètement du centaure ce qui mit forcement d'avantage de distance entre Daelin et elle.
Sans dire mot elle salua, en levant son verre, l'elfe et le centaure à l'imposante allure. Mettant ainsi en valeur le cadeau d'Alnur.

L'arrivé d'Aioros justifiais le fait que Tsùnsã s'éloigne sans que cela éveille de suspicion. Mais la vrai raison était tout autre. Pour le bien du groupe il valait mieux qu'elle reste silencieuse et tête baissé, aussi elle choisi de continuer à faire profil bas.

[Darkvatar]

Saluant Naerwen d'un hochement de tête et se resservant pas plus haut que le bord, Aioros déclara en regardant Tsùnsà droit dans les yeux (pas facile vu son accoutrement):

"Nsoyez pas timides, sachez que ce qui se passe dans l'auberge de la Lune reste dans l'auberge de la Lune, les triplettes sont des tombes, et même si elles n'ont pas l'air, elle connaissent et gardent les secrets de tout un chacun, elles savent que leur commerce dépend de leur discrétion et chacun ici sait une chose qu'il faut que vous sachiez aussi si vous êtes amenez à rester parmi nous : la vie est faite de haut et de bas, aussi il existe à Nael le Temple sacré d'Alétheria, qui nous permet de nous élever au dessus des bêtes, mais également cette taverne qui nous permet de soigner nos cœurs lorsqu'Ecridel et ses dangers nous rappellent notre pauvre condition."

puis il ajouta l'intention des quatre guerriers :


"Par ailleurs permettez moi de vous demander l'objet de votre présence à Nael, vous semblez un groupe fort et aguerri, parés pour l'action, vous ne semblez pas être des touriste. Aussi permettez moi de vous aider du mieux que je pourrai, du moins si vous avez besoin d'aide ou de conseil."

S'étant resservi eu début de ce paragraphe, Aioros revida son verre de patator en écoutant les réponses qu'il attendait ; (edit) et l'une des triplette s'approcha alors de lui et dit : (hrp: c'est possible ?)




"Excusez là fier guerrier, mais Tsùnsà n'est pas d'un naturel très bavard. Nous venons d'un petit village, loin au Sud-Est et lorsque nous avons entendu parler de la guerre, nous avons décidé de prendre la route afin d'y apporter notre contribution. Nous aurions pu aller vers Mitriath, mais nous n'étions pas d'accord avec la politique de la cours, trop permissive vis à vis des Hélions. Nous avons donc décidé de prendre la route pour Naël'Kaldhora afin d'y rencontrer ceux dont des voyageurs nous narraient les exploits contre les fils du soleil. Il s'agit d'Adraste l'impulsive ou d'Alméria la sanglante pour ne citer qu'elles. Les voyageurs nous expliquaient qu'elles étaient de fières et puissantes guerrières, sans pitié pour les hérétiques hélions et je dois dire que cela me plait beaucoup! On nous a parlé également d'une grande troupe de guerriers dont ils faisaient parti, mais le nom m'échappe. Vous les connaissez surement non?

Et maintenant que j'y pense, je vous vois couvert de blessures récentes. Etiez vous à la guerre? Comment se déroule-t-elle?"

Naerwen Medlinya avait il est vrai beaucoup de questions à poser, mais il devait comprendre la situation avant... de se confier plus en avant avec Aioros. Etait-il l'un de ceux qu'il cherchait? Etait-il digne de confiance? Seul le temps, l'observation et la réflexion pourrait apporter une réponse qu'il espérait positive.


D'abord silencieux, Aioros s'accorda un instant de réflexion, il pris une grande respiration et se concentra sur les quatre elfes. Chaque détails de leurs effets furent scrutés. Plus particulièrement Tsùnsà allez savoir pourquoi.

Aioros est passé de Détendu à Attentif

Bien que chacun fut différent un détail précis attira rapidement l'attention de centaure et il répondit un peu trop froidement malgré son sourire :

"Que de questions mon brave, je vais tenter d'y répondre.

D'abord, si tu cherche de l'hélion à châtier, je ne saurais que trop te conseiller de prendre la route du sud. Ils ne se sont plus aventuré en nos terres depuis la rédemption d'Eltiri. Ceux qui nous ont causé le plus de tord sont les bettes hommes. (EDIT) lorsque vous dite permissive, qu'entendez vous par là ?"


un frisson le parcouru, l'évocation de ses ennemi l'énervait et le terrifiait à la fois.

"Ensuite, effectivement je reviens de la guerre et mes blessures ne sont que celle d'un imbécile que je fus. Un bon conseil si vous y allez : ne vous séparez jamais les uns des autres."

"Il se pourrait que je puisse vous aider dans vos démarches. Tout le monde se parle d'égal à égal chez les centaures, et même si nos rangs peuvent varier, je suis certain d'être écouté si je sais exactement de quoi il retourne.

Il se pourrait aussi que je préfère connaître votre vraie histoire et non cette petite fable de petit village. Non, vous avez l'air de tout sauf de petit villageois déboussolés par le jeux politique. Non décidément.

Si vous commenciez par me donner le nom de votre ordre ou de votre clan ?

Vos chevalières sont singulières je n'en ai jamais vu de telles... soyez rassurez je ne suis ni un indic ni une poucave, encore moins une balance qu'un rapporteur d'Eltiri.
D'ailleurs je ne saurais que trop vous recommander la prudence. Un officiel elfe se trouve dans l'auberge et si ce que vous dite est vrais, vous êtes des réfractaires.

Sinon pour ce qui est de la Chevauchées Rédemptrice,d'Alméria ou d'Adraste, que leurs voulez vous ?

(hrp : Aioros essaye de la jouer fine en ne se déclarant pas membre de la chevauchée...)

[Darkvatar]

L'attitude du Centaure dérangea Tsùnsã, si l'alcool vendu ici rendait les gens si irrespectueux, alors elle cesserait d'en consommer et le tavernier perdrait une éventuelle cliente. Ce qui était dommage car l'Archère appréciait l'agencement de la salle.

Elle était pourtant si tranquille avant la venue de ce guerrier, sans compter que ce joyeux drille ressemblait plus à un alcoolique à la recherche d'un auditoire. Comment était-il possible, dans ces conditions, de faire confiance à un inconnu. Naerwen semblait pourtant croire que cet homme pouvait les aider dans leur entreprise.

Tsùnsã décida de passer un message se voulant discret à son ami. Pour cela elle fit un signe en passant sa main plusieurs fois devant sa gorge. Non pas qu'il fallait couper la tête du centaure, mais qu'elle était d'avis de stopper cette discussion qui ne déboucherait à rien mise a part renseigner un soulard trop curieux.

Le regard insistant d'Aioros sur la tenue légère de l'elfe eut pour effet d'énerver l'archère qui se crispa sur son verre et préféra s'éloigner de bar.
Ce n'était pas la première fois qu'elle endurait cela et ce ne sera certainement pas la dernière mais elle ne pu s'empêcher de faire part de son mécontentement.

"Pour quelqu'un qui déteste les "bêtes", il est ironique de se comporter comme tel! Je ne suis pas un paysage qu'on admire la bouche ouverte. Je vous prierais donc de poser votre regard insistant ailleurs."


Elle se tournait vers une des fenêtres de l'auberge, la guerre faisait rage et elle n'y était pas, mais elle espérait bien rattraper ce retard et repousser ces assaillants trop confiant et téméraire.



Habitué à effarouchement féminin en sa présence, Aioros ne pris pas plus mal que ça la remarque de l'elfette. Il répondit simplement : [/i]

"Je vous l'ai dit : ce qui se passe dans l'auberge de la lune reste dans l'auberge de la lune. Ne vous vexez pas ainsi."

Allez, pour me faire pardonner je peux vous dire une chose : J'en suis. Heu, de la chevauchée Rédemptrice je veux dire."


Tsùnsã avait poussé assez facilement le centaure à avouer, trop peut-être facilement d'ailleurs. Dans ce jeu de dupe qui était le Dindon de la farce?

Ce gros semblait suspicieux, il était trop attentif ce comportement ne loupa pas à l'éclaireuse qui le gardait, imperceptiblement, à l'oeil.

Pour l'instant son regard d'aigle était incroyablement bien maitrisé malgré la référence sur Eltiri et sur les hommes bêtes.
Coïncidence ou volonté de la faire sortir de ses gonds? Ambre ne savait trop que penser mais resta sur ses gardes tout en jouant un rôle plutôt bien maitriser. Mais elle ne devait pas trop en faire c'est pour cette raison qu'elle intervenait très rarement.

Elle fit en sorte de cacher tous les traits qui pourrait lui révéler sa véritable identité de ne dévoiler aucune de ses compétence, mais ses talent d'éclaireuse n'était pas pour autant en sommeil. Elle se servit de ses capacités innées pour épier les moindres gestes, la moindre goutte de sueur, même si l'individu était de naturel "suintant", bref le moindre indice qui pouvait révéler que leur couverture avait été déjouée.
Elle se racla la gorge une série de fois, après avoir bue une gorgé. Pour ceux extérieur du groupe cela ne signifiait rien de plus qu'une personne ayant légèrement bu de travers mais pour ses compagnons, cela réclamait une plus grande prudence. Plus précisément, ça leurs spécifiaient qu'ils étaient surveillé.


Au fond de la salle, Daelin resta en retrait, observant méticuleusement ses compatriotes et le centaure jovial. La discussion ne manquait pas d'intérêt et le diplomate préféra, pour l'instant, rester silencieux.


Tsùnsã soupira devant la légèreté de l'individu. Elle n'appréciait pas la manière dont le centaure la dévisageait.

"Voyez plutôt cela comme une mise en garde".



Et même le dos tourné, elle pouvait encore sentir ce regard insistant posé sur elle, ce qui avait le don de l'irriter. Que diable avait-il à les examiner de la sorte, pensait-elle?

L'ambiance devenait de plus en plus pesante mais une révélation assez inattendue vint bouleverser cet état de chose...

En effet, Aioros venait de confirmer son appartenance à la célèbre Chevauchée Rédemptrice. Naerwen Medlinya à ces mots fit un signe de tête pour marquer le respect que le centaure méritait pour avoir participé à tant de haut-faits.

Aioros est bien un nom que je connaissais, mais j'avais besoin d'entendre cette confirmation. Aussi, je ne tournerai pas autour du pot. Nous sommes à la recherche d'un petit groupe de personnes déterminées et talentueuses pour un mission périlleuse mais aux conséquences importantes. Le succès de cette mission pourrait changer le déroulement de la guerre en votre faveur, mais sachez cependant qu'il y aura des concessions à faire. Si je tiens tant à ce que cela soit la chevauchée Rédemptrice qui la fasse, c'est parce que je sais que cette mission est faite pour elle. Elle vous apportera gloire et vengeance car il s'agit bien de se battre contre les fils de la Lumière, ceux-là même que vous abhorrez, et de leur porter un coup rude! J'ai bien pensé à proposer cette action à mes compatriotes mais comme vous le savez, ils sont divisés et je ne souhaite pas attiser les braises et les diviser davantage.

Naerwen Meldlinya s'était exprimé longuement, ce qu'il n'avait pas pour habitude, mais il était satisfait. Il en avait dit suffisamment tout en réservant l'essentiel des informations pour la chef de la Chevauchée.

Allez chercher votre chef, Alméria. Je ne parlerai des détails de cette mission qu'à elle et à personne d'autre.



L'elfe héla l'une des triplettes et demanda à ce qu'elle remplisse le verre d'Aioros de liqueur de patate.

Mais avant que vous ne partiez, buvons encore un peu et parlez moi de la guerre. J'ai hâte d'en apprendre plus sur les dernières manœuvres. Les dernières nouvelles qui sont en ma possession font état d'une retraite des bêtes et des hélions vers le Sud. Il faut dire que le voyage jusque Naël'Khaldora s'est fait s'en rencontrer âmes qui vivent...

[Darkvatar]

Assez satisfait de l'effet de sa révélation, Aioros n'en demeurait pas moins légèrement méfiant vis à vis de ce groupe qui tenait à rester mystérieux.
Hormis la pudibonderie de Tsùnsà, Aioros trouvait ces gens-ci très sympathiques. Le patator n'était pourtant pas réputé pour être un bon conseillé.



Je suis surpris que mon nom te soit familier. En effet à côté de bien de mes frères de la chevauchée je ne suis certainement pas un guerrier de grande valeur. Ma présence ainsi que ma convalescence passée en ces lieux en sont bien la preuve. Non, je ne suis pas le héros que vous semblez croire. Admirer Alméria ou Adraste est bien normal ; en revanche je vous serai gréés de ne pas m'attribuer autant de déférence.
Serte j'ai participé activement aux hauts faits de la Chevauchée, cependant je dois ma vie à mes compagnons et mon respect pour eux dépasse toute ma fierté de combattre avec eux.

Votre proposition reste mystérieuse et vous n'avez pas répondu à mes questions, notamment sur votre groupe, lié semble-t-il par l'anneau que vous portez tous.
Vous vous doutez bien que ne puis vous donner plus de détail ni mettre la sécurité des membres de la Chevauchée en danger.

Contacter Alméria sera facile, si seulement vous étiez moins secrets j'aurai déjà fait le nécessaire pour qu'elle vous rencontre.

vidant le nouveau verre qui lui avait été servit, Aioros poursuivit :




Pour ce qui est de la guerre, je ne sais quoi vous dire si ce n'est que les ennemis de la forêt sacrée sont aux porte d'Enta et qu'ils nous sont supérieurs en nombre, en armes, en tactiques. Nous sommes au bord du gouffre.
Vous dîtes savoir comment affaiblir nos ennemis. Je brûle de connaître votre plan.
Naerwen, fais moi confiance et nos peuples seront victorieux.

L'alcool aidant, Aioros sentait bien qu'il était en train de peut-être trop en dire, cependant, l'alcool aidant, il sentait aussi que son interlocuteur commençait à lui faire confiance...




Les propos d'Aioros se voulaient rassurant, mais l'Archère semblait déçu. Si l'ennemi était au bord du gouffre elle regrettait d'autant plus de ne pas avoir participé à cette débâcle.

Ambre crevait d'envie de partir combattre ce qui servait sa cause puisque dans le contexte actuel leurs ennemi pourrait croire a une envie pressente de taper de l'hélion ou des "bêtes" alors que c'était tout l'inverse.
Si les centaures et les elfes semblaient si faible c'était le moment idéale pour se venger de la souffrance que ces gens avait semé. Après tout ce sont eux qui on voulu cette guerre il ce ne serait que justice de leur faire récolter ce qu'ils avaient semés....quitte à les exterminer pour de bon!


Daelin vit pendant l'échange avec Aioros que Tsunsä rongeait son frein. Fallait-il se débarrasser du centaure pour discuter à l'abri des oreilles indiscrètes ?

Ces elfes semblaient avoir des points importants à communiquer. Pourtant les paroles du chef n'allaient pas dans ce sens. Le silence semblait la meilleure des réponses, pour l'instant.


"Au bord du gouffre" marmonna Tsùnsã



Elle serra le point, regrettant d'autant plus de ne pas être sur place.



De son côté, Naerwen Medlinya avait été surpris par l'image que le centaure avait de lui même.

"Tu as une piètre image de toi mon ami. Tu es un guerrier et si tu ne savais pas te défendre, tu n'aurais jamais été digne de faire partie de la Chevauchée Rédemptrice. Tu dis que tu dois la vie à tes compagnons, mais tu oublies qu'ils te sont aussi redevables car leur vie, ils la doivent à ton sacrifice lors de la bataille. Ne soit pas si humble, mais au contraire, fier de ce que tu fais et de ce que tu es! Cependant, comme tel est ton désir, je serai moins révérencieux."

L'elfe sourit et posa la main sur l'épaule du centaure afin de l'inviter à se resservir en liqueur. Il saisit son verre et but une petite gorgée de ce liquide de feu dont il avait peu l'habitude. La chaleur irradiait son torse à mesure que le liquide descendait le long de son œsophage. Une fois l'effet passé, il reprit:

"Mais revenons-en à ma proposition. Elle reste mystérieuse car elle n'entre pas dans le canal diplomatique habituel. C'est une mission que je mène à titre personnel, mais les gains pour nos deux peuples peuvent être intéressants... et pour la Chevauchée, c'est une page d'histoire que vous pourriez ouvrir!"

Il prit quelques seconde de réflexion avant de poursuivre...

"Je peux comprendre la méfiance que tu as envers moi mais je ne peux me permettre d'en dire davantage sauf peut être que cela concerne la cité du désert. Tu devras te contenter de cela et si cela ne te suffit pas, je partirai à la recherche d'autres guerriers, moins réputés et compétents mais sans doute moins suspicieux envers un allié.

Ah et en ce qui concerne mon anneau, et bien c'est un anneau comme beaucoup d'autres, sauf qu'il est finement ciselé, à la manière elfique."


Tes paroles m'ont convaincues. Je court prévenir mes camarades. Attendez quelques temps chez les triplettes. Lorsque nous nous reverrons Alméria sera là. Je compte sur toi pour lui faire bon accueil.


sur ces mots Aioros quitta la taverne et retourna sur le front malgré ses blessures.

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(Almeria entre précipitamment dans l'auberge et salut les occupant avant de s'adresser aux clients elfes présents)...

"Mon compagnon Aioros m'a mandé de venir vous rencontrer pour prendre connaissances de nouvelles importantes pour nos deux peuples.

En quoi la Chevauchée pourrait être utile à notre Alliance autrement qu'en prenant part au front actuel ?

Si il y a urgence je vous écoute et suis prête à mobiliser mon groupe, sinon veuillez vous joindre à nous pour combattre et nous palabrerons après la victoire..."

(Puis Almeria prend place et attend la ou les réponses à venir).



Aioros était de retour en ville. Ravis de retrouver Alméria et l'incroyable Mr Nox au comptoir de l'auberge de la Lune.

Ils allaient enfin savoir de quoi il retournait.

Une question le taraudait cependant alors qu'il s'apprêtait à commander une nouvelle tournée générale :

mais où était donc passé Mr Naerwen Medlinya ?

L'elfe bavard avait quitté les lieux et son absence n'était pas prévue.

Il s'adressa donc à Tsùnsà en ces termes :

Tsùnsa, j'avais demandé à Naerween de nous attendre ici afin qu'il puisse parler à la grande Alméria. Or de toute évidence il a quitté l'auberge. Peux-tu me dire s'il va revenir bientôt ? Ou-bien es-tu toi même au fait des détails de son plan ?

Accoladant vigoureusement ses camarades de la Chevauchée, Aioros héla tout de même les serveuses et offrit à Mr Nox et Alméria une rasade de patator... (Aioros est un peu obsessionnel direz-vous...peut-être)...



Tsùnsã, n'avait pas quitté sa place de la fenêtre. Vu la guerre qui faisait rage dehors il était improbable que le guerrier trouve son chef si rapidement et pourtant.
Aioros ne paraissait pas pleinement rassuré lors de son départ, la présence d'un centaure non prévu était-elle un signe de méfiance ou bien s'agissait-il d'un autre de leur membre?

L'archère n'était point troublée par la présence d'un nouveau venu mais d'avantage surprise par la rapidité des centaures mais surtout par la disparition soudaine de son compagnon.
Pensive, elle ne l'avait pas vu sortir et elle ne comptait pas se substituer à lui lors des négociations.

Elle salua respectueusement les nouveaux arrivants puis répondit à la question d'Aioros.

"N'ayez crainte, Naerwen ne devrais pas tarder à revenir, nous ne pensions pas que vous trouveriez votre chef si rapidement, je pense donc que mon compagnon est allé se dégourdir les jambes; à moins qu'il évacue cette alcool qu'il n'a pas l'habitude de boire."


Elle lança une bourse sur le comptoir

"En l'attendant, servez-vous! Nous savons l'urgence de la situation et nous ne comptons pas vous retenir alors que vous pourrez nettement être utile sur le front."


Elle se retourna de nouveau vers la fenêtre.

"Et croyez-moi, il me tarde de prendre place dans cette guerre!"




Apercevant Naerwen entrer dans l'auberge, Aioros fut rassuré et le salua d'un signe de tête, préférant laisser parler Alméria





"Séléron Naerwen Medlinya,

J'ai plaisir à vous rencontrer, vous avez éveillé ma curiosité au travers des propos tenus auprès d'Aioros.

J'ai donc quitté mes compagnons sur le front pour venir vous rencontrer au plus vite. Pouvez vous m'en dire plus sur l'affaire dans laquelle vous souhaiteriez que la Chevauchée prenne part ?

Souhaitez vous que nous prenions place à l'une des tables libres ?"

L'elfe venait de rentrer dans la taverne. Il n'aimait pas rester longtemps enfermé entre quatre murs. L'air et la liberté lui plaisait temps!
Néanmoins il dut se résoudre à retourner à la taverne afin de voir si Aioros avait réussi à joindre son capitaine. Quel ne fut pas sa surprise de découvrir tant de centaures dans ce établissement qu'il avait quitté vide. Il reconnut Aioros et bien entendu Alméria qui se tenait à côté de lui. Il se dirigea donc vers cette dernière afin d'engager cette affaire qui lui tenait temps à cœur...

Venta Delfas,

Je fais enfin la connaissance de celle qui dirige cette troupe renommée qu'est la Chevauchée rédemptrice. Vous avez raison, allons nous assoir à l'écart.

Naerwen Medlinya regarda la salle et trouva une table libre au fond de la taverne, un endroit parfait pour discuter tranquillement et surtout à l'écart des oreilles indiscrètes. En passant devant le comptoir, il commanda 2 flasques de liqueur de patate, boisson qu'apparemment Aioros aimait particulièrement et cela afin de faire comprendre à tous qu'il ne souhaitait parler qu'à Alméria!

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Naerwen Medlinya attendit qu'Alméria la réjoigne à la table.

"Bien maintenant entrons dans le vif du sujet. Comme vous l'a sans doute expliqué Aioros, j'ai un travail à vous proposer. Ce travail est dangereux mais pourrait marquer un tournant capital dans le conflit qui nous oppose aux hélions et aux bêtes de l'Ouest. Cependant, pareille mission ne peut rester secrète, il nous faut l'accord de votre roi, c'est pourquoi je compte sur vous pour m'obtenir une audience afin de lui exposer en détail le plan en espérant qu'il accepte."

Naerwen baissa le ton de sa voix et regarda autour de lui afin que personne ne puisse entendre ce qu'il allait dire. Les informations qu'il s'apprêtait à divulguer en partie étaient très sensibles...

"Je vais commencer par vous dire quelque chose de désagréable mais je vous demande de m'écouter jusqu'au bout. J'ai un ami hélion. Nous nous sommes rencontrés à l'orée du territoire elfique alors qu'il souhaitait visiter Pelethor. Le combat fut long et difficile mais après de nombreuses passes d'armes nous avons été forcé de reconnaître que nous étions de force égale et l'hélion a accepté de faire demi-tour. Mais intrigué par notre duel, il est revenu quelques jours plus tard, nous avons longuement parlé et même sympathisé. Ce dont je vous parle date de plusieurs mois déjà. Le temps a passé, nous nous sommes croisés à plusieurs reprises et nous avons de fil en aiguille appris à mieux nous connaître et à nous apprécier.

Je conçois que cela soit pour vous quelque chose d'impossible au regard du crime de Solaris, crime que portent tous ses protégés, les hélions. Et pourtant...
Il y a quelques semaines, un peu avant l'échange infructueux sur les rives de la Loreline, il m'a contacté afin de m'expliquer que son ordre était en train de préparer un vaste projet. Je ne connais pas les détails de ce plan, mais le ton employé était alarmant, un peu comme s'il voulait me protéger d'un danger futur. Avec la guerre actuelle, ce danger prend maintenant tout son sens! Nous avions prévus de nous rencontrer très vite afin de parler de cette affaire mais avant, il disait vouloir en apprendre plus. Et curieusement il n'est pas venu à notre rendez-vous. J'ai appris par mes contacts dans la cité du désert qu'il avait été arrêté et enfermé dans les geôles du palais du calife. De ce que je connais des lois hélionnes, donner des informations capitales est passible de la peine de mort et je ne peux pas me résoudre à laisser mon ami mourir ainsi d'autant plus qu'il était sur le point de nous aider.

Jusqu'ici, vous devez vous demander en quoi cela vous concerne?"

Naerwen Medlinya scruta la réaction de la centaure. Il savait que parler des hélions, encore plus en ce moment n'était pas une bonne idée. C'était pourtant nécessaire afin qu'elle comprenne la raison de la mission à venir, si elle l'acceptait. Après quelques secondes, il ne voulait pas qu'Alméria ne le coupe dans son récit, il reprit:

"Là où cela devient intéressant, c'est que je sais comment pénétrer dans le palais! En libérant mon ami, nous pourrons connaître les plans et les stratégies de nos ennemis dans les moindres détails ce qui nous permettrait au moins de souffler un peu et au mieux de prendre un ascendant décisif sur eux.

Mais il y a mieux! Si vous libérer mon ami, vous aurez aussi accès à tout le palais... et donc à Chaki Alwat, suzeraine du royaume hélion. La capturer ou la tuer porterait un coup si dur aux hélions qu'ils ne s'en relèveraient pas. Pour les elfes, c'est assurer la sécurité de la frontière Sud. Pour les Centaures, c'est venger l'affront qu'a subi Aletheria en soumettant les protégés du soleil!

Comprenez vous maintenant pourquoi je ne pouvais en parler à n'importe qui et pourquoi il nous faut exposer ce projet au roi afin d'en avoir son assentiment?

Vous devez également comprendre que ce projet n'est pas officiel. mon peuple et ma souveraine ne sont pas au courant. Mes motivations sont avant tout personnelles mais les bénéfices sont nombreux et tout le monde pourrait en profiter.

M'aideriez vous en me permettant d'obtenir une audience royale et surtout en acceptant d'être le fer de lance de cette opération?"

L'elfe avait beaucoup parlé, il avait la gorge sèche. Il saisit sa flasque de liqueur et en but une gorgée. Puis il regarda la centaure, guettant la moindre réaction de sa part, le moindre signe d'assentiment.

Almeria répondit d'une voix douce et à peine audible...

"Ce projet pourrait être utile mais sa réussite me semble hasardeuse. Toutefois si nos autorités y consente je suis prête à m'y engager corps et âme et proposerai aux membres de la Chevauchée d'y prendre part.
Je peux vous présenter au Roi si vous le souhaitez, mais pourquoi cacher ce projet à vos autorités ?"
En route vers le Palais, la guerre fait rage et je ne souhaite pas m'attarder...

"La mission n'est pas hasardeuse, elle est risquée mais les gains sont énormes en cas de succès. Cela serait un coup mortel porté au moral de l'ennemi!
Néanmoins pour que ce projet ait une chance de réussir, il nécessitera de la prudence et de la discrétion. Plus cette "expédition" sera nombreuse, plus elle aura de chance d'échouer. Il faudra donc choisir vos frères d'armes avec soin.

En outre, vous avez soulevé un point important, celui de cacher mon projet à ma reine. La réponse est double. D'une part la cours n'est pas encline à faire la guerre. Elle la subit plus qu'autre chose. D'autre part, cette mission a pour moi un côté personnel, comme je l'ai déjà expliqué, et en pleine guerre, sauver un "ennemi" n'aurait je pense pas permis d'obtenir de la cours ce que je voulais. En revanche je connais la haine farouche que vous avez envers les hélions et je sais aussi que la cible que vous pourriez atteindre vaut largement la vie d'un seul hélion!

Ais-je éclairci les derniers points d'ombres où avez vous d'autres points à soulever?"

Naerwen Medlinya pris quelques seconde pour observer la salle. Personne n'avait pu entendre sa conversation, personne à part les deux intéressés.

"Si vous n'avez pas d'autres questions, j'aimerai en effet obtenir une audience auprès du roi afin de lui présenter le projet et qu'il nous donne son autorisation de le mener à bien! Il pourrait également nous fournir l'équipement nécessaire à la mission."

[Darkvatar]

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La rencontre du Roi au Palais
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Almeria arriva la première devant Mélanéus, rejointe peu de temps après par l'émissaire elfe. Elle s'inclina devant le Roi puis elle prit la parole:

" Mon Roi,
L'émissaire elfe que voici voudrait vous entretenir d'une affaire pétilleuse mais aux éventuelles conséquences politique non négligeable.
Elle m'a exposé sa requête mais je ne puis prendre part à ce projet sans votre volonté de m'y voir m'impliquer avec les miens..."

Puis elle se tourna vers l'émissaire auprès de laquelle elle s'étonna de voir entrer ses acolytes en ces lieux...Elle se dirigea vers eux...

"Veuillez sortir de ce Palais le temps de l'entrevue je vous prie."




Le roi écouta avec intérêt Alméria, qui savait dévouée pour son peuple. Un elfe se présenta derrière elle, au moment où la centauresse expliquait la raison de sa venue. Un signe de la main et les gardes laissèrent passer l'intrus, suivi de ses acolytes.

Le roi fronça les sourcils, on parlait d'un émissaire, pas plusieurs. En ces moments de trouble, le doute était permis, et il préféra que deux gardes se postent au fond de la salle. Même s'il accordait toute sa confiance en Almeria, ce n'était pas le cas pour les inconnus elfes, surtout que la reine ne l'avait pas informé de cette entrevue.

Seleron Almeria.

Que me vaut cette étrange visite, non convenue avec la reine Silmareïn ? Je ne doute pas sur le bien fondé de la mission, et votre amorce m'a intrigué, mais un émissaire suffit à me l'expliquer.

Dois-je congédier mes conseillers pour un comité plus restreint ?

"Mon Roi, Répondit Almeria

Plaise à votre Majesté que vos fidèles et avisés conseillers écoutent et puissent vous aider si besoin à évaluer les propos de votre visiteur sylvestre.

Pour ma part je raccompagne à la porte ses acolytes et me tiens à votre disposition si vous le jugez utile."

Puis plus bas à l'intention seule du Roi

"Sinon je prendrai part à l'autre projet qui se dessine avec Callicéa, et ce, avec votre approbation."

Puis Almeria se posta devant les acolytes, entre eux et le Roi, et leur indiqua la Grande porte derrière eux...

[Darkvatar]

Tsùnsã était froissée par le ton autoritaire de la Centaure.

Cela faisait plusieurs lunes qu'elle avait parcourue les plaines et les forets pour au final se faire congédier sans autre forme de procès.

Naerwen et Almeria avaient conversé à l'écart du groupe si bien que l'archère, intriguée par le départ de son compagnon avait décidé de le suivre d'autant plus que les informations qu'il désirait transmettre aux centaures pouvaient lui couter la vie si ses mots n'étaient pas bien tournés.
Il y avait trop de garde et de centaure pour plier aux exigences du leader de la chevauchée qui se tenait, avec aplomb, devant elle. Devant une telle stature, Tsùnsã fit deux pas en arrière mais ne tourna pas les talons. Elle désigna du regard les forces en présence afin de faire prendre conscience à ses hôtes de la grande majorité centaurine de cette entrevue.

Tsùnsã pencha la tête sur la droite afin d'avoir un vue directe sur son compagnon

"Naer-----"



Elle semblait inquiète de le laissez seul et voulait avoir son approbation avant de se plier à toute exigences.




Almeria sentait les réticences des alliés elfes à sortir... Aussi s'adressa-t-elle à eux directement et à haute voix:

Compagnons de Naer,
Votre ami m'a demandé de le conduire et présenter à mon Roi et, sans sollicitation préalable, vous êtes entrés à notre suite dans le Palais.
Je doute que cela eut été bien perçu Si les rôles étaient inversés. En outre, vous semblez tendus pour ne pas dire sur vos gardes alors que c'est vous qui êtes venus à nous...
Je vous le redemande en toute sympathie mais non sans fermeté, quitter le Palais durant l'entretien!



Naerwen Medlinya se tenait devant le roi des Centaures. Afin de lui marquer le respect du à son rang, il s'inclina devant le Roi Mélaneus. Puis se relevant, il prit la parole:

"Majesté, c'est pour moi un grand honneur que vous me faites en acceptant de me recevoir. Comme vous l'a sans doute déjà dit la chef de la très redoutée Chevauchée Rédemptrice, je souhaiterai obtenir votre accord et votre soutien pour mener une action périlleuse, au cœur même des terres ennemies."

Prenant un ton plus triste... il poursuivit

Cette action a été pensée et réfléchie par mes amis et moi même. Il me semble donc quelque peu injuste d'être le seul à avoir l'honneur d'être présenté à votre majesté. Néanmoins, si tel est votre volonté...


Naerwen Medlinya attendit la réaction du roi. Peut être accepterait-il que ses amis soient présents lors de cette audience qui marquerait l'histoire d'Andoras, celle durant laquelle une grande décision changerait le cours de la guerre, comme il l'avait expliqué à Alméria...



Votre loyauté est indéfectible et vos choix sont réfléchis. Faites donc comme bon vous semblera, Almeria.

Quant au elfes, Naerwen, je ne doute pas de la valeur de vos compagnons, et je suis assez intelligent pour comprendre que votre idée a émergé de votre groupe. Toutefois, un seul porte-parole suffit, et je garderai à l'esprit que c'est une décision commune.

Vous saurez transmettre mes propos à vos compagnons.

[Darkvatar]

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La prise d'Otage
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Daelin ne bougeait pas, aussi Almeria le bouscula quelque peu tout en l'invitant a bien vouloir le suivre pour rejoindre ses compagnons et aller prendre un verre à la taverne pendant que son compagnon exposerait leur projet au Roi Centaure.
Elle ne put l'aider à franchir le seuil de la porte... Elle l'a franchit et s'adressa aux trois elfes qui campaient litétralement devant les portes du Palais:

"Chers Alliés,

Laissons dont votre compagnon exposé Votre projet à Mon Roi et allons faire plus amples connaissances devant un verre, je ne doute pas qu'un garde ou votre compagnon nous avertirons lors de la fin de l'entrevue.
Votre compagnon Daelin ne semble guère réactif, je l'ai tiré vers la sortie pour qu'il se joigne à nous mais visiblement il ne tenait pas à franchir le seuil de la porte du Palais. Pouvez vous l'en convaincre.

Je dois vous dire que si il ne quitte pas le Palais rapidement, pour ma part je ne pourrai ni ne demanderai aux miens de participer à Votre projet car je douterai alors de la confiance que vous nous accordez et donc de la confiance que je peux placer dans vos dires et projets... Il ne s'agit pas pour moi de défiance mais bien de confiance et de respect à témoigner à mon Roi.

Je rentre pour veiller sur votre Compagnon, aidez le à sortir mais il ne peut se maintenir dans le Palais alors que le Roi Mélanéus a demandé à s'entretenir avec un seul d'entre vous..."

Almeria entra de nouveau dans le Palais, se posta entre Daelin et le Roi, ainsi que l'émissaire elfe,et s'adressa à haute voix à lui:

"Daelin,
vous me semblez harassé, je vous ai donc accompagné jusqu'au seuil de la porte mais veuillez le franchir seul dans les meilleurs délais pour permettre à Votre compagnon d'exposer Votre projet à mon Roi. Vos autres compagnons vous attendent déjà à l'extérieur."

"Il sera fait comme le désire sa Majesté."



Naerwen Medlinya se retourna vers ses compagnons et leur fit un signe de tête positif pour signifier que c'était le bon moment. Il fallait agir car bientôt les portes du palais se refermeraient. Tous se précipitèrent vers le roi, il était leur salut, leur seule chance de survie, l'une de leur cible également. Voyant les elfes se précipiter vers lui, il comprit. Il ne bougeait pas tout à fait comme des elfes, c'était difficile à déceler mais il avait compris!

Un hélion !



Naerwen Medlinya, qui était le plus proche frappa le roi à plusieurs reprises dans les jambes afin d'empêcher une quelconque fuite. Les gardes médusés n'avaient pu que constater la situation. Ils s'emparèrent de leurs lames et se jetèrent sur Naerwen Medlinya. Quelques coups d'épées bien placé, une flèche également reçu d'Alméria suffirent à l'envoyer dans le monde des rêves...

Mais il n'était pas seul et ses compagnons après s'être débarrassés des gardes maitrisèrent le roi en lui plaçant une lame sous la gorge.

"PERSONNE NE BOUGE OU LE ROI EST MORT. Vous allez tous déposer vos armes par terre, très lentement. Celui qui bouge trop vite ou tente une bêtise sera responsable du bain de sang ainsi que de régicide. Ne tester pas notre détermination, elle est sans faille et la mort ne nous fait pas peur!".



Le roi ne put que se résigner à baisser les armes, et les nombreuses blessures reçues témoignaient de son incapacité à continuer le combat.

Baissez les armes. Nous ne pouvons pas vaincre. Tuer une tête dirigeante et une autre repousse ! Votre assaut est vain.



Néanmoins Almeria refusa d'obtempérer. Elle fut froidement exécutée. Une pluie de dagues de lancer fusèrent dans sa direction et se plantèrent dans son corps qui tomba, inanimé, sur le dalage froid du palais.

L'un des assassins fit quelques pas et retira une étoile de lancer du corps agonisant d'Alémria. Il se retourna et montra les lames acérées couvertes de sang aux centaures présents.

Cette centaure a sciemment refusée d'obtempérer, mettant ainsi la vie de son roi en danger. Je vous conseille à présent à tous de coopérer, il en va de vos vies et de celle de votre roi. A la prochaine tentative irréfléchie de votre part nous mettrons nos menaces à exécution !



Arafinwë marqua une pause en fixant ses interlocuteurs afin de s'assurer que tous avaient bien compris le sérieux de ses menaces.

"Roi Melaneus, dîtes à vos hommes de fermer les portes du palais puis de jeter leurs armes dans un coin de la salle. Mes hommes vont les récupérer. Elles vous seront rendus, vous avez ma parole."



Le couteau sous la gorge devint plus menaçant, et le roi n'eut d'autre choix que relayer les ordres des hélions. il opina de la tête comme il put, et les gardes s'exécutèrent. Après avoir condamner les portes, ils se tassèrent dans un coin.

- Roi Melaneus, entendez vous privilégier votre vie au dépend de l'honneur des enfants d'Aletheria ? Lanca Tagaclop qui ne pouvait concevoir qu'un roi digne de son rang ne préfère mourir en brave plutôt que de se rendre. Médusé il porte lentement la main à sa garde


- Je vous conjure mon roi de faire le choix de la bravoure. De vaillants guerriers sont postés juste derrière cette porte. Vous serez vengé dignement. Ne vous laissez pas humilier de la sorte !
Un mot de vous et ces chiens idolateurs du soleil sont abattus ! De grâce mon roi, ne me demandez pas de désarmer !


- Quant-à vous fils de rien, vous êtes déjà perdus. Mille supplices vous attendent, votre agonie vous paraitra longue comme mille vies




A quoi sert dont une garde si ce n'est pas pour protéger son roi?

Allez savoir pourquoi cela ne me surprends pas?! Face à des bruleurs de foret fanatique et bourré d'orgueil c'est même presque une évidence. cela cacherait-il un début de mutinerie que cette assaut à fait ressortir?

Je te conseil de garder tes menaces tu pourrais aussi le regretter si un combats venait à éclater.



Se tournant vers le Roi Ambre eue presque de la compassion. Qu'il devait être dur de régner et de diriger un peuple quant en remerciement pour les bons et loyaux service, ce dernier lui demandait de mourir pour satisfaire un orgueil. Il fallait croire que la peine de la perte de sa chef était plus grande que hypothétique perte de son roi.

Le roi s'adressa à Tagaclop.

L'heure n'est pas à la bravoure, toute action serait inutile et suicidaire. Ces fourbes hélions ont l'avantage, et nous ne pouvons reprendre le dessus sans y perdre la vie.

Obéïssez, je ne souhaite pas avoir aussi votre sang sur les mains.



En silence, Tagaclop jetta ses armes au sol ( en faisant quand même attention à ce que le fourreau de sa flamberge tombe sur les orteils de Farouk Al Mahjoub. C'est qu'il y a des petits os sensibles là-dedans).

Prévenez la garde à l'extérieur de ne pas intervenir, et de vaquer à leurs occupations. Quel est votre but, vils chiens ?



Arafinwë reprit d'un ton ferme.

Nous sommes des Hélions. Notre présence ici à pour but de vous faire comprendre que nous pouvons intervenir partout, y compris au cœur même de votre puissance. Toute guerre contre nous est vaine. Vous n'y gagneriez que mort et désolation. Vous avez fait échoué une négociation, un échange qui devait permettre de préserver la paix. Ce faisant vous avez amené la guerre sur Andoras, tout cela à cause du fanatisme de certains membres de votre peuple, à cause de votre satanée prêtresse. Arrêtez d'écouter la haine qu'elle fait croitre dans vos cœurs et dirigez votre peuple avec raison et non avec une passion destructrice!!!



Ambre avait enfin reprit sa silhouette moins dénudé. Elle qui, lors des échanges avec Almeria l'avait vu comme une fanatique suffisamment crédule pour croire en ses mensonges et qui devait sans doute toujours être de connivence avec ses anciens compagnons avait depuis peu des doutes.
Elle s'était montré crédible lorsque ses anciens compagnons avait fait échouer les négociations près de la lorreline.
Ceci dit Alnùr, qui semblait être en grande partie responsable des échecs des négociations pouvait laisser à penser qu'Almeria pouvait jouer les personnes faussement indigné afin de discrédité sa guilde. La chevauchée était elle dirigé par un "homme de paille", ses anciens membres étaient-ils ceux qui dirigeaient dans l'ombre cette guilde qui jadis leur appartenait.
Ambre aurait bien aimé en avoir le cœur net, mais l'entêtement de celle qui était maintenant à la tête de la guilde rendit cette chose impossible.
De rage l'archère ôta la bague d'Alnùr et la lança sur le corps agonisant de la centaure.

- Peste soit tu! Maudite centaure! Ainsi je ne saurais pas si tes propos était perfide ou sincère. Tu salueras Alnùr, le responsable des échecs des négociations qui était semble t'il de connivence avec le reste de votre groupe!

L'oeil d'Evenisse s'éclaira, Ambre semblait emplit de colère!

- Car ton groupe.... n'a jamais été vraiment dissous, c'est bien ça! Les propos que tu as dit ce jour là et qui m'on été rapportés ont failli me convaincre.
Quand a toi Daelin, si tu t'en sort indemne... Dit à Alnùr que toi et ton groupe le paieront tôt ou tard! Vous vous joué de votre reine et de l'ensemble des dirigeants comme des mercenaires, vous apprendrez a vos dépends que ce n'est pas sans conséquence.

Almeria était en train de sombrer, mais suffisamment lucide pour comprendre, si tant est qu'elle n'était pas déjà au courant, que d'autres force en présence avait joué contre la volonté de certains de ses alliés qui tenaient au bon déroulement des négociations.






Quelques heures plus tard...

Lorsque Alméria se réveilla au temple, elle découvrit un petit anneau, il ressemblait à une bague... D'oú provenait-elle ?
Se remémorant son trépas récent, elle se vit glissant dans les limbes et l'un de ses assaillants lui jeter quelque chose... Se pouvait-il que ce soit cela?
Les professeurs de magie pourrait peut-être lui apprendre de quoi il s'agissait, elle leur rendit donc visite puisque leur école était proche...

Puis elle se résolut à retourner au Palais, bien qu'elle ne fut pas en état de se battre

A l'intérieur du palais, on put entendre une voix, celle d'Almeria, qui s'élevait de l'extérieur à l'intention des vils et fourbes hélions:

"Libérez immédiatement le Roi et ses conseillers, y compris daelin, et sortez sans arme si vous voulez quitter nos terres sur vos pieds..."

[Darkvatar]

Almeria chargea un jeune centaure de placarder les affiches qu'elle venait d'écrire en attendant l'éventuelle réponse des professeurs de Magie:

La Chevauchée paye pour la tête
de chacun des assaillants du Roi au Palais:
150 Pièces d'Or par Tête
Signée Almeria

Fulminant de rage et un peu essoufflé par son sprint, Aioros débarquait en plein drame.

Vénère jusqu'à la moelle, il hurlait des brailleries insensées dont chacun pouvait sentir les effluves mais qu'en revanche chacun par définition ne comprenait pas.

...

toutefois et malgré le vacarme panique de la capitale silencieuse, il perçu une odeur d'écrevisse provenant du palais.

ça sent l'homme bête !! les hélions ne sont pas seuls !!

Lisant une pancarte placardée sur un mur, Aioros, maintenant enroué, endurcit son cœur et laissa éclater sa colère.




- Tien y'a ton amoureux ! Ironisa Farouk



Ambre s'était rapprochée d'une des fenêtres barricadées et aperçu le centaure qui lui tournait autours.


- Il tombe bien, s'exclama l'Archère.
Tiens mon gros ! Lui lanca-elle après avoir ouvert un interstice qu'elle referma aussitôt.... Je n'ai pas l'habitude de boire a une fausse amitié, l'hypocrisie n'est pas mon fort !

Un fiole d'essence de patate roula aux pieds d'Aioros.



- Je ne pense pas que tu aurais aimé partager ce verre si tu avais su qui j'étais, je ne t'ai donc pas fait cette insulte en trinquant avec toi...
...Merci quand même rajouta-t-elle avec un sourire carnassier.


- Quant à toi Almeria, ton hypocrisie est aussi grande que ta bêtise ! Pense-tu qu'on va te croire quant tu dis qu'on quitterait vos terre sur nos pieds alors que tu veux payer pour faire tomber notre tête. Pensais tu que mes yeux ne verrais pas les petites affichettes sur la maison d'en face ?!


Ambre eut un rire diabolique, la mort ne semblait pas l'inquiéter et comme pour apporter du crédit a ce ressenti elle continua dans sa lancé !


- Payer pour une tête que tout le monde chez vous et chez vos alliés rêverait de prendre est aussi inutile que de donner à boire a un mort. De par votre nature, vous aurez tenté de la prendre même sans ça, d'autant que nous somme en guerre.


Il était évidant de nos jours qu'un centaure croisant un homme bête ne pourrait pas se faire sans que du sang s'écoule. Aux yeux d'ambre, l'effort d'Almeria était plus par colère et frustration que par réel utilité.

Elle se tourna vers ses camarades

- Je crois qu'il va falloir tuer le Roi ! vous vous rendez compte… 150Po SEULEMENT pour notre tête …. Ce n'est pas chère payer ! En plus de s'être retrouvé mourante à cause de son entêtement, on va en plus alléger sa bourse malgré nous. Je crois qu'elle aime se faire mal les gars… Les centaures sont des sadiques, je crois qu'on ne les comprendrais jamais. Par contre il semblerait de coutume chez eux de prendre les autres pour des imbéciles et c'est très désagréable.

[Darkvatar]

Almeria s'approcha de la fenêtre tout en se méfiant et se plaçant hors de portée de tir...Puis elle s'exprima avec fougue:

Décidément vous êtes stupides et pensez que nous le sommes en retour...

Si vous ne vous rendez pas, et ne libérez pas immédiatement le Roi et ses conseillers, on vous mettra à mort !

Si vous vous rendez je vous escorterai moi-même et comme ce que je fais je peux le défaire alors j'annulerai l'offre des affiches !

Il vous reste peu de temps pour accepter cette offre, donc libérez les otages et rendez vous !

Sachez que nous ne reconnaissons pas l'autorité d'un Roi menacé et mis à l'agonie, nous ne nous sentons donc pas tenus par des demandes ou ordres venant d'un homme menacé et agonisant !

Un petit point encore...
Vous vous en prenez à moi alors que l'incendiaire d'Eltiri n'est pas votre serviteur et que j'ai longtemps erré suite à ce fol incendie.
L'échec de l'échange voilà encore quelque chose qui m'est attribué injustement...
J'étais là à chaque fois car je me bats pour Aletheria et mon Roi!


Evenisse avait fait le choix de dialoguer avec les centaures qui les assiégeaient. Une perte de temps pour Farouk qui détourna le regard de son amie.

L'assassin porta son regard vers les différents centaures présents dans la salle du trône. Tous avaient obéis et déposé les armes. Y compris ce jeune centaure arrogant.

Farouk se tourna vers le roi Mélaneus.

Bien. Continuez à coopérer ainsi et vous aurez la vie sauve.

A présent, j'ai entendu dire qu'un hélion était détenu dans les geôles de ce palais. Conduisez-nous y.

Il porta son regard méfiant en direction des gardes rassemblés dans un coin.

Que votre escorte ouvre la voie, je ne veux plus voir personne dans cette pièce. Mais que cela soit bien clair : à la première tentative de votre part, nous n'hésiterons pas à faire à nouveau couler le sang !

[Darkvatar]

Les mots de la centaure avait stoppé net l'Archère dans son déplacement.

Etait-elle réellement stupide ou au contraire très intelligente. Le choix des phrases qu'elle venait de dire était posé avec perfection.

Et si elle avait toujours été sincère ?!


La seul réponse qu'obtenait Amelia fut un long silence qui pouvait laissez à pensé que les propos de la chef de la chevauchée avait fait mouche….A moins que la pièce était vide.

Mais la deuxième hypothèse n'était pas le cas, Ambre secoua la tête comme pour chasser cette idée saugrenue… Les centaures étaient passé maitre en mensonge, leur faire confiance ne pouvait aboutir qu'a une mort certaine. Il y avait toujours une fourberie cachée, et Ambre voyait bien la chef de la chevauchée reconduire le groupe puis lâcher ses « chiens » par la suite… voir même la les envoyer dans un piège.
Tagaclop en était un exemple concret au vu des propos qu'il ne cessait de tenir défiant ainsi l'assaillant au risque de faire tuer son roi.

La question d'Ambre n'avait toujours pas de réponse mais une opportunité de la connaitre s'était ouvert a elle.

Celle qui était passé chef s'inventait elle une réalité, quitte a vivre dans le mensonge, ou vivait-elle a l'excès ses émotions ?!

Mais l'heure n'était pas aux petites interrogations personnel, Ambre avait été engagé pas les hélions pour des raisons qu'elle n'avait pas vraiment cherché à comprendre mais qui peu a peu prenaient un sens.

Elle s'ecarta donc apres l'intervention de Farouk tandis que Tagaclop ne pu se retenir de réagir



- Hem, décidément votre plan si bien huilé s'effrite. Peut-être aurait-il fallu prévoir cette étape avant d'immobiliser notre roi en le frappant aux genoux. Mon roi, parviendrez-vous à marcher ?
Quant-à vous hélions, allez donc chercher votre confrère d'infamie, il y a de la place pour tous sur notre gibet. Vous ne faites que condamner l'un de votre de plus.

[Darkvatar]

Ces temps étaient décidément très troubles, les malheurs enchainaient à une vitesse folle. Eldalotë Eärfalas Redigea une missive à l'attention d'Almeria

Je suis désolé Almeria

J'aurai aimé pouvoir vous donnez mon aide mais comme vous avez pu le constater par le message de notre reine une autre affaire touchant de plus près notre peuple m'appelle.
Je vous prie toutefois de garder ma requête à l'esprit, la capture de Farouk vous sera bien plus bénéfique que sa mort.

Eldalotë espérait sincèrement que ces mots suffiraient à garder Farouk en vie

[Darkvatar]

Une mission pour sauver l'hélionne capturée. Cela avait-il un sens, à moins que...

Je coopérai, mais pourquoi sauver la prisonnière ? Nous avons capturé plusieurs des vôtres sans que vous cherchiez à les libérer ?

A-t-elle une valeur particulière ?

Le roi avançait lentement, ses blessures le faisait souffrir.



Pendant ce temps, aussi discrètement que possible... Almeria jette un oeil par la fenétre pour voir ce qui se passe à l'intérieur, inventorie le nombre de fenêtre, puis les occulte.

Almeria avait été déçue par le Roi, ses conseillers et les gardes.
Voilà que même la Grande Prêtresse était aux abonnées absente.
Almeria portait les stigmates de la vilénie et fourberie de leurs ennemis et elle ne faisait rien pour le soulager.
Il y avait quelque de suspect dans tout cela, Almeria se tourna vers Aletheria..




Une voix stridente résonna dans le palais, que le roi reconnut sans mal comme étant celle de la grande prêtresse.

Aucune issue n'est possible, aucun repli stratégique n'est possible !

Rendez-vous !





Les gardes avaient quitté la pièce en direction des cachots et le roi Mélaneus en prenait à son tour la direction, suivi de près par Tagaclop. Pourtant, l'un des protagonistes présent ne semblait pas se sentir concerné par les ordres énoncés par l'assassin.

Farouk se tourna vers Daelin.

Je crois avoir dit que je ne voulais voir personne rester dans cette pièce. Cela vaut également pour vous ambassadeur. Le fait que vous et le groupe de traîtres auquel vous appartenez nous ai aidé dans l'accomplissement de notre mission ne vous octroie aucun statut particulier. Je vous prie donc de suivre le roi et sa garde sans plus tarder.

A moins que vous ne souhaitiez que je n'en révèle d'avantage à vos alliés sur votre compte...


Daelin obéit silencieusement à l'hélion. Le roi regarda l'émissaire sylvain le précéder dans le passage menant aux cachots avec suspicion. Il profita de ce petit intermède pour souffler un peu et questionner de nouveau l'assassin.

Quatre personnes pour sauver une hélionne, vous m'annoncez qu'elle a de la valeur à vos yeux... ou serait-ce le contenu de ses informations qu'elle a craché ?

[Darkvatar]

Le capitaine la garde vit descendre la chamane et l'émissaire sylvain, précédés des deux gardes désarmés. Interloqué, il lança à la cantonade avant de se mettre en position défensive. Le sagittaire derrière lui imita ses mouvements.

Que s'est-il passé là-haut ?






On ne discute pas et on descend tous !
Après vous donnerez les clés du cachots.
Je reste juste derrière vous au cas ou vous voudriez vous enfuir n'oubliez pas.


Bien qu'elle mit d'accord avec ses compagnons pour effectuer des tours de ronde pour éviter les mauvaises surprises lorsqu'ils seront en bas. Ambre occulta, à son tour, toute les fenêtres, mais de son coté, de sorte que personne ne puisse s'imaginer que la salle était momentanément vide.
Les fenêtre étant déjà occulté par la centaure, personne ne pouvait être en mesure de voir qu'il en était fait de même de l'intérieur.

L'archère précéda le Roi afin de s'assurer que les gardes ne tentent pas une action stupide avec ceux qu'elle avait vu lorsqu'elle était descendue discrètement jeter un oeil aux cachots

Entendant la remarque du Roi qui descendait les marches Elle ne pu s'empêcher de réagir à voix basse.


S'il ne s'agissait que de ça!



Elle même ne savait pas toute les raisons qui avaient poussés les Hélions à venir jusqu'ici... Mais elle avait un message à passer depuis bien trop longtemps et cette mission, quasi suicidaire était une bonne opportunité.

Au passage, le Roi venait de donner une info précieuse, qu'avait pu dire cette prisonnière et pourquoi était elle retenu ici.

[Darkvatar]

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Le début d'une révolte mais la Fin d'un Règne
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Aucune réponse à sa question. Un silence qui en disait long.

Le capitaine de la garde a les clés du cachot, vous lui demanderez vous-même.

Docilement, il reprit sa lente marche vers le cachot. Une pensée pour ce hall bien vide, des années à écouter les conseillers, les suppliques de la grande prêtresse, les revendications des citoyens. Ce lieu avait connu tant d'évènements, de sacre, de deuil, de naissance, et pourtant il était debout, infatigable, prêt à accueillir un nouveau fait majeur de la société centaure.

Un bruit se fit entendre, et des zébrures apparurent sur la porte du palais. Le mobilier entassé tint bon, mais le sifflement très léger indiquait une autre attaque, de l'acide sûrement. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que La barricade de fortune ne cède.

Quelques instants avant que la porte ne vole en éclat,
Quelques instants avant qu'il ne passe de vie à trépas.

Si quatre ennemis avaient organisé une mission pour extrader une prisonnière, c'est que la vie de la prisonnière avait plus d'importance que la sienne. L'hélionne ne devait pas être libérée. Bien qu'il était agonisant, sa vie était la seule monnaie d'échange des hélions. Il cria du mieux qu'il put.

Centaures, rebellez-vous, l'hélionne ne doit pas être libérée !



Il joua des coudes pour se libérer de l'emprise de l'assassin. La lame de l'assassin laissa des trainées rouges sur son cou. La porte céderait en même temps que sa vie.

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Evenisse avait précédé le roi dans les cachots, et répondit avec assurance aux gardes, leur sommant de déposer leur armes et de donner les clés des cellules ou le roi y passait. Le ton employé n'incita pas les gardes à se révolter, le grabuge entendu un peu plus tôt les avait inquiétés.

Ils déposèrent les armes sans broncher, et le capitaine s'approcha lorsque le cri du roi se fit entendre. Les paroles restaient incompréhensibles, mais le ton semblait être à la révolte.




Ainsi le roi avait-il choisi la mort. En se rebellant ainsi et en exhortant ses hommes à se rebeller, Mélaneus avait précipité sa fin. Les hélions n'avaient désormais que peu de temps avant que les portes ne cèdent et que les gardes récupèrent leurs armes. Il fallait tirer le maximum de leur avantage temporaire tant qu'ils le pouvaient encore.

Farouk se précipita en direction des geôles. Il planta une dague dans le cœur du roi des centaures puis laissa son corps gisant derrière lui. Arrivé dans les geôles, l'assassin attaqua un sagittaire désarmé.

La mission ne s'était pas déroulée comme cela était prévu. L'objectif avait désormais changé : il fallait faire le plus de victime possible.

Prendre le plus de vie avant de perdre la sienne.



Finalement Melaneus avait choisi de finir en brave. Il méritait bien que l'on lève le fer en sa mémoire. Tagaclop bondit sur ses lames et chargea tête baissée sur le premier hélion en vue ...

Ses camarades de la chevauchée n'étaient plus loin, s'ils n'arrivaient pas à temps pour lui sauver la mise, au moins le vengeraient-il lui aussi.

[Darkvatar]

Ambre avait cru entendre un bruit étrange... une éclaireuse se devait d'avoir l'ouïe fine. Elle commença à monter les marche quant le Roi se rebella.

Redescendant aussi sec pour maitriser la situation elle se figea un instant quant elle vit les deux hélions se faire signe.

C'était la fin! Ils en avaient décidé ainsi sans même la concerter. Après tout pourquoi sentir le besoin de demander un avis à une personne qui à accepter de suivre un groupe avec si peu d'information?!

La colère montait, ca se voyait dans le regard d'Ambre. Les gardes eurent un moment d'hésitation...faute de chef sans doute... Mais la vengeance serait bientôt présente dans leur esprit ce que Farouk et Djoul avaient bien comprit puisqu'ils s'étaient aussitôt attaqués au sagittaire ignorant l'autre membre de la chevauché.

Ambre jeta un regard réprobateur à Farouk,

- Vous venez d'en faire un martyr! Vous croyez qu'un message aura un impact sur un mort! Ne parlons pas du peuple qui n'aura en tête que leurs versions des faits et leur vengeance!



Ambre aurait préférer un Roi traumatisé mais vivant qu'un Roi mort. Il était trop tard pour quoi que ce soit maintenant. L'assaut était imminent et puisqu'il fallait mourrir autant faire le plus de dégat avant de rendre l'âme. Elle décocha donc plusieurs flèches sur le Sagittaire puis s'agenouilla près du Roi agonisant tandis que les gardes se précipitaient sur leurs armes.
Posant sa main sur sa blessure afin qu'il ne se vide pas de son sang elle s'adressa au mourant.



- Je ne sais pas ce qu'a pu vous dire cette prisonnière, je ne sais pas l'importance qu'elle à pour vous mais être privé de liberté c'est un acte pire que la mort.
Mais vous avez la cruauté dans le sang, votre peuple est venu rasez mon village, tuant tout les hommes bêtes sur son passage et brulant la forêt. J'ai tenté d'avoir des réponses, mais outre la vantardise des vôtres je n'ai vu presque personne compatir pour le crime qui avait été fait...et orchestré par un Druide.
Vos exactions et votre indifférence son les causes de ma présence en ces lieux... Vous et tout vos dirigeant son responsable de ce qui ce passe en ce moment, Tout comme l'a été les anciens membres de la chevauchée, ceux de la Kataïhl'Ubah et quelques centaures sans guilde comme Doremi par exemple.

Vous avez réveillé des gens que vous auriez du laisser dans leur belle forêt, vous et votre peuple, êtes la causes de tout ce qui est en train de se passer.... Et vous êtes un idiot! Pourquoi avoir peur que l'helionne puisse s'échapper alors que la bâtisse est encerclée? Vous venez de signer un bain de sang donc vous être la première victime. Et quitte à mourir je ne peux pas laisser ce bâtiment dans cette état, j'ai un message à faire passer.

Vu le coup mortel de Farouk, le Roi allait périr, aucun soin n'était assez efficace, même un soigneur homme bête ne pourrait pas l'aider, elle en était convaincu. Elle Roula quand même son petit haut elfe qui avait tant fait saliver Aioros, qu'elle plaça sur la blessure et déposa la main du roi dessus.
Sans doute parce qu'un dirigeant d'un peuple ne mérite pas de mourir indignement. Après tout elle n'était pas comme ces sauvages à quatre pattes.

Ambre remonta les marches croisant Tagaclop qui tenta de l'attaquer sans succès. Décidément ce jeune téméraire usait de sa chance. C'était une cible facile et il aurait été judicieux pour finir en bain de sang de commencer par lui mais Ambre avait une autre idée en tête. Les bâtisses étaient en bois et le toit semblait être une matière encore plus inflammable.

Elle espérait enrouler ses flèches enflammé de tissu puis les imbiber de combustible afin de mettre le feu au plafond et causer une épaisse fumée pour couvrir leur fuite sans pour autant incendier leur foret mais malheureusement, pour l'archère le palais était l'un des bâtiments de la capitale comprenant le plus d'éléments en pierre, avec le temple. Et les parties qu'elle avait pu explorer jusque là ne ressemblaient pas à un paradis pour pyromane, puisque s'il y avait des tentures et des étoffes, aucun liquide inflammable n'était en vue. Il faudrait plus qu'une flèche pour réellement mettre le feu au bâtiment.


Dans les geôles, les gardes restants répondaient à l'appel de leur souverain, attrapant la première arme à disposition ou improvisant au besoin.

La porte s'enfonçait de plus en plus sous les assauts de l'extérieur. Des fentes laissaient désormais passer quelques rais lumineux, et elles allaient en s'agrandissant.

[Darkvatar]

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La fuite... "Et si l'un d'entre nous pouvait survivre"
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Voyant les fissures s'agrandirent Almeria redoubla de ruades sur les portes...
La centauresse piafait d'impatience...


Enfin, l'acharnement des centaures et de leurs alliés finit par payer : dans un fracas assourdissant, la large porte et la barricade qui la renforçait cédèrent.




Le groupe emmener par Darkvatar avait décider, au dernier moment, que la victoire n'en serait que plus savoureuse si un de leur membre arrivait à se soustraire du regards de ses ennemis pour arriver sans encombre chez lui.
Motivé par cette idée aussi invraisemblable qu'alléchante les comparses avaient décidés de se diviser dans toutes les directions lorsque la barricade de fortune éclatera.


La porte du palais avait fini par cédé et rapidement les centaures envahirent le palais. Ce furent d'abord quelques gardent qui se jetèrent sur Evenisse pour l'encercler. Puis vinrent les guerriers centaures de la chevauchée rédemptrice, Aioros à leur tête. L'immonde créature lança un filet sur Farouk pour tenter d'entraver ses gestes. L'assassin, affaibli par ses récents combats contre les gardes du palais ne pu esquiver la toile qui s'abattit lourdement sur lui.

Farouk lutta pour s'extraire de ce pétrin, jouant des dagues pour trancher les mailles de ce piège mortel. Mais tandis qu'il s'efforçait à recouvrer sa liberté, l'assassin ne pu esquiver les traits vengeurs du sagittaire qui ne semblait visiblement pas vouloir faire de prisonnier.

A l'issue de moults efforts et au prix de la douleur, l'assassin parvint néanmoins à se substituer à cette captivité forcée qu'on lui avait imposée. Profitant de la cohue des centaures tentant de se frayer un chemin pour être les premiers à obtenir l'honneur d'abattre un régicide, l'assassin fit preuve de toute son agilité pour se frayer un chemin vers l'extérieur. Le pauvre hère n'était pour autant pas tirer d'affaire. Les assiégeants du palais n'allaient évidemment pas laisser cet intrus s'en tirer à si bon compte.

Après plusieurs galipettes et nombre de feintes dans le but d'esquiver et de duper ses adversaires, l'assassin couru du plus vite qu'il le pu en direction de la sortie est de la ville. Malheureusement pour lui, ses talents de dissimulation n'avaient pas réussis à tous les duper. Si les centaures, balourds et lents d'esprit s'étaient facilement laissés avoir, ce ne fut pas le cas d'un elfe.

Galadriel était en effet parvenu à suivre l'assassin dans sa fuite et le harcelait à présent de plusieurs traits. Si la cible mouvante rendait le tir imprécis, l'état physique de Farouk ne lui parvint pas à parer l'ensemble des projectiles et certains vinrent encore aggraver son état. Rapidement, les deux combattants arrivèrent à la sortie de la ville. Là, deux gardes en faction se trouvaient en travers de leur chemin.

Farouk s'immobilisa alors, tentant d'analyser au mieux la situation. S'il parvenait à atteindre le couvert de la forêt il pourrait probablement s'y camoufler. L'exercice s'avèrerait cependant ardu car il devait tout d'abord semer son poursuivant.

D'un pas assuré, il se remit subitement en mouvement. Il fonça en direction des gardes et fit une roulade pour les dépasser en évitant le combat. Laissant les deux lourdauds entre lui et Galadriel, il s'élança sans se retourner, espérant que les gardes surpris, constitueraient une barrière suffisante pour entraver la course de l'elfe.

Après de longues minutes de courses, l'assassin se permit finalement une pause. Plus personne ne semblait à ses trousses, il semblait désormais être en sécurité. Pour l'instant. La poursuite était terminée mais la battue allait à présent commencer.

L'assassin repensa à ses compagnons. Il les avait abandonné à leur sort comme convenu. Chacun devait tenter sa chance de son côté, pariant que les centaures ne pourraient tous les poursuivre. Farouk espérait qu'ils parviendraient à survivre. Leur mission ne s'était pas déroulée comme prévue mais elle s'avérait néanmoins être un succès. Le roi avait été assassiné ainsi que la chef de la chevauchée rédemptrice. Si à présent un seul d'entre eux pouvait en réchapper ce serait une écrasante victoire et un coup décisif au moral de leurs ennemis : pouvoir pénétrer la capitale centaure, assassiner leur roi et quitter les lieux en vie, quelle honte ce serait !

Mais pour le moment, Farouk ne devait penser qu'à sa seule survie. Il aurait suffisamment à faire pour y parvenir.

[Darkvatar]

Il fallait le voir pour le croire...

Voir ce grand sot de Farouk sauter a travers la porte qui venait tout juste d'être enfoncée, jouant des coudes pour se frayer un passage.

Décidément les centaures n'étaient pas très futés, Ambre s'attendait à un arc de cercle en formation serré avec des gros balaises qui serait entré pour encaisser les coups tandis que les autres attendraient pour les empêcher de fuir, mais au lieux de ca les assaillant était très dispersé, laissant l'opportunité à leur ennemis de passer. Il n'y à que le gros balaise qui était de la partie puisque Aioros avait surgit en même temps que les gardes.

Seul ce dernier avait eu le courage d'entrer pour prendre les coups, les autres avaient laissé faire les gardes de Naël'Kaldora.
Ambre ne gâcha pas ses flèches sur eux, elle esquiva beaucoup d'attaque mais ne pu toute les eviter, bouscula un des garde qui lavait bloqué et profita de l'énorme confusion presque invraisemblable pour s'extirper.
C'était incompréhensible, elle n'en croyait pas ses yeux affutés. Elle pouvait se soustraire à ses ennemis! Si elle éprouvait de l'émotion à l' instant présent elle en aurait pleuré.

Il fallait maintenant fuir, l'adrénaline remonté à block, l'archère se précipita plein nord. Présumant de ses talents d'archère, elle se précipita vers la palissade pour l'escalader mais les coups des gardes avaient fait beaucoup plus de dégâts qu'il ne pouvait lui sembler.
Touché à la jambe et à l'aine sa tentative resta veine et tout ce qu'elle laissa c'est une grosse trainé de sang.
Longeant la palissade, sa vue commençait a se troubler au point ou elle se demanda si les lames de ses ennemie n'avait pas été enduite de poison paralysant qui l'obligea a camper dans ce village plus longtemps qu'elle ne l'aurait voulu.
Se sentant acculé elle n'eut d'autre choix de se camoufler pour survivre. Mais sa cachette ne ferait pas illusion longtemps, et elle le savait. ce n'était qu'une question de temps avant que sa dissimulation ne touche à sa fin. Elle vit Moka passer, puis Naash, puis Tagaclop... elle surprit même une discutions entre le membre de la chevauchée et un de ses comparse répondant apparemment au doux nom de Mulasse. Une fois l'échange fini entre ses deux homme, le dénommé Tagaclop se retira et laissa son ami a la merci de l'archère qui banda son arc pour achever sa proie dans un baroud d'honneur.
Mais le regard juvénile de ce centaure la fit douter. Peut être devrait elle opter pour la mort de leur grande prêtresse qui était aussi dans sa portée... à moins qu'elle ne juge que trop de sang avait coulé et que le siens devrait être le dernier de cette tragédie.

Toujours est-il qu'elle se ravisa et ne pris même pas la peine de se soigner.... elle essaya même de se reposer un peu.
C'était une réaction anormal, sa vue et ses talents lui aurait permis pourtant un retour sans encombre, mais la lame du garde semblait avoir eut un effet indésirable non prévu, mais après tout leur mission n'avait-elle pas comporté que des imprévus?

Adossé au bois qui composait cette grande tour, l'arc posé sur sa poitrine, elle ferma les yeux un petit instant sous la douce musique de la débâcle centaurine. Bientôt ils auront ce qu'ils cherchent... bientôt ils s'en réjouiront d'avoir abattu un des assassins du Roi car a leur yeux c'est ce qu'elle sera, même si aucune de ses flèches avait contribué à sa perte. Et que dire de ces elfes et centaure qui auront croisés la route d'Ambre sans le savoir, ces derniers ne saurons jamais l'indulgence de l'archère a leur égard. Il était amusant de voir que ses traqueurs pouvaient être traqués et déplaisant d'épargner des gens qui cherchent à vous tuer... Mais la vie est cruelle et injuste et Ambre était bien placée pour le savoir.

Ce qui se passait actuellement lui donnait l'image d'une fourmilière... une intrus à bord et c'est la panique totale. L'intrus fini toujours par être maitrisé mais l'excitation de ses fourmis perdurent encore pendant longtemps...et c'est ce qu'ils avaient fait. Donné un coup de pieds dans la fourmilière!

[Darkvatar]

Le palais était étrangement vide et silencieux. De ce silence qui précède ou succède une tempête. En l'occurrence la tempête avait déjà eu lieu. Le roi était mort et plus personne n'avait plus rien à faire dans ce palais. D'autant que les régicides étaient en fuite et que la moitié de la ville était à leurs trousses. L'autre moitié se barricadant probablement chez soi trop effrayé par ce qu'il pourrait leur arriver s'ils venaient à croiser leur chemin.

Seuls trois gardes se trouvaient encore dans la salle du trône. Le corps du roi avait disparu, probablement emmené par ses sujets pour être préparer à la cérémonie à venir. Les soldats présents étaient distraits et l'assassin n'eu aucun mal à se soustraire à leur attention. D'un pas silencieux Farouk se dirigea une nouvelle fois vers les cachots. En bas se trouvaient un des gardes personnels du roi, la chamane Artéa et l'ambassadeur Daelin. L'endroit était exigu et il ne serait pas possible de tromper la vigilance des centaures en ce lieu.

Qu'importe, Farouk n'en n'aurait pas besoin.

D'un pas vif, l'assassin se précipita dans le couloir longeant les geôles. Il passa devant le premier garde, ne lui laissant aucune chance de réagir et vint porter trois coups de taillades à la chamane présente. La centauresse ne pu esquiver les lames glaciales, et des gerbes de sang frais vinrent rapidement recouvrir le sang séché laissé par les récents affrontements. Artea était blessée mais les assauts de l'assassin n'étaient pas parvenus à lui ôter la vie. Sous le coup de la douleur, la centauresse se cabra puis - sans attendre son reste - la chamane galopa hors du cachot.

Le garde se tournait à présent vers Farouk. Bandant son arc long en direction de l'assassin, il lui intima l'ordre de se rendre. Farouk l'ignora. Il porta son regard en direction de Daelin, prostré dans un coin derrière Farouk. L'elfe ne constituait visiblement pas une menace. Les lames qu'il portait à sa ceinture devaient tout juste être là pour compléter sa parure. Sûrement ne savait-il même pas les manier.
Farouk eu une moue de dégoût en direction de l'ambassadeur. Son peuple aurait-il un jour connaissance de sa traîtrise ? Qu'importe. Il avait servi les intérêts de Farouk et de son groupe, bien que ce fut à ses dépends. Il aurait droit à la vie sauve.

Farouk se tourna à présent vers la cellule de Dylia. L'assassin n'avait jamais eu vent de son existence avant qu'il n'arrive à Naël'Kaldora. Il n'avait nulle idée de qui il pouvait bien s'agir ni pour quelle raison cette hélione se trouvait là. Malheureusement pour elle, Farouk et son groupe l'avaient impliquée dans leur mission en demandant au roi de les mener jusqu'à elle. Il ne s'agissait alors que d'une diversion mais eux l'avaient interprété différemment.

L'assassin ne pouvait se permettre de laisser cette hélione souffrir de ses actions. Il sorti une dague de lancer de son plastron et la jeta aux pieds de l'hélione.

- Je ne puis t'aider mais tu as le droit de pouvoir décider de ton propre sort. Je ne sais ce que tu as pu endurer jusqu'à présent mais saches que si tu reste, ce sera pire.

Sur ces mots lâchés d'une voix grave et froide, l'assassin détourna son regard de la prisonnière pour le reporter en direction du garde. Les renforts seront bientôt là, alertés par la miraculée partie sonnée l'alerte.

Droit, figé comme une statue, Farouk attendait son destin.



L'hélionne suivit du regard la trajectoire de la dague jusqu'à ses pieds, impassible. Lorsque l'arme fut immobile, elle se redressa et hocha la tête l'assassin en guise de remerciement tout en virevoltant ses mains devant elle. Les arabesques exécutées très précisément ne ressemblaient à aucune arcane magique et aucun langage des signes usuel.

Elle s'arrêta un instant, guettant un signe de compréhension sur le visage de Farouk. Après un court laps de temps, elle hocha la tête, prit la dague, et l'enfonça sans hésitation dans la poitrine.

La prisonnière sourit de toutes ses dents maculées de sang, avant de s'écrouler sans vie sur le sol.



Le capitaine de la garde tenta d'intervenir en chargeant l'assassin. Il cria de toutes ses forces

Rendez-vous, fils de chien, ou mourrez sous ma lame !

Un hélion est ici, gardes, ramenez-vous ou vous subirez ma colère !

Profitant de la confusion, la chamane blessée par l'assassin se glissa vers la sortie, laissant la place à un garde frais comme un gard(on). Il attaqua l'assassin, le mettant mal.

Sa vie semblait ne tenir qu'à un fil.

Déposez les armes, ou je vous exécute.



Farouk était épuisé. Il était parvenu à se débarrasser sans mal du premier garde mais deux autres étaient rapidement arrivés en renfort. Parmi eux le capitaine de la garde personnelle du roi. Même le recours à une potion de dernier recours n'avait pu permettre d'inverser l'issue du combat. La fin était proche, l'assassin le savait.

Le capitaine exhorta l'hélion à déposer les armes. Farouk eu alors une pensée pour cette prisonnière qu'il venait d'aider à se libérer. La pauvre femme ne semblait plus avoir aucun autre espoir que la lame qu'il lui offrit. Il était hors de question que l'assassin finisse de la même manière. Il n'attendrait pas que quelqu'un vienne le libérer. Il le ferait lui même.

Il serra plus fort ses dagues et reparti à la charge du capitaine.

Vainement.



La persévérance finit par payer et le capitaine eut raison de l'hélion. Dans son regard se lisait la colère, celle d'avoir perdu un roi.

[Darkvatar]

Ambre s'éveilla doucement.... L'œil hagard et la bouche pâteuse. Une douleur lancinante du coté droit la fit froncé les sourcils. C'est a ce moment la qu'elle reprit conscience du danger.

Dormir en territoire ennemi n'était pas des plus conseillé, et encore moins dans la demeure de ceux qui voudrait sa tête pour avoir participé au régicide.
Le palpitant semblait lui aussi s'être réveillé, elle regarda furtivement sur les cotés puis entre les planche. Elle n'avait pas du dormir drop longtemps puisque les gens ne semblaient pas avoir bougé. Un garde s'était approché du dénommé Mulasse l'occupant un instant tandis qu'un autre faisait le planton à l'entré.
La grande prêtresse était toujours à porté de tir et semblait occupé à diriger les gardes qui s'étaient assemblé autours du palais. L'archère trouvait étrange de voir les gardes ré-encerclé le palais, pensaient-ils trouver encore des ennemis caché à l'intérieur? Il aurait été plus judicieux, selon elle, de fouiller la ville et ses extérieurs mais qu'importe, leurs stupidités était l'atout essentielle pour tenter une sortie.
Si seulement Ambre ne s'était pas assoupie, elle pu apercevoir vu son compagnon Farouk entré dans le palais expliquant ainsi le regroupement armée près de ce dernier. Son groupe s'était éclaté pour maximiser les chances de survie et elle était persuader d'être la dernier sur place....Il etait donc grand temps de partir à son tour.

Elle sortie sa gourde d'eau et mouilla le tissu qui avait fait corps avec la plaie pour pouvoir le décoller et nettoyer l'infection. Elle n'était pas guérisseuse et n'avais pas le temps de se soigner correctement, elle aurait souhaité pouvoir penser ses blessures mais l'opportunité de quitter sa cachette de fortune ne se représentera pas.
Elle était effectivement encerclée, un garde de la prison, deux gardes de la ville, la grande prêtresse et le centaure mulasse. Son camouflage encore actif (HRP Camoufflage de 11+1 d'armure) elle longea la première tour passant juste devant le garde de la prison puis passa juste au pied de la seconde. Mulasse et le garde semblait s'occuper mutuellement tandis que l'autre garde lui tournait le dos.

- La ma belle ça va être serré! Se marmonna-telle à elle même.

Audacieuse dirait certains, folle dirait d'autres, inconsciente voire même chanceuse, ou les quartes à la fois surement! Toujours est-il qu'Ambre s'avança a demi accroupie et a pas de loup vers un des gardes. Souffrant en silence de cette position qui tirait sur sa blessure, l'archère posa la main droite sur la palissade rugueuse elle continua de la longer alors que son camouflage ne faisait à peine illusion. Elle se trouvait maintenant dans le dos du premier garde, priant afin qu'il ne décide pas subitement de se retourné elle toisa maintenant le groupe de deux hommes. Elle attendit le moment le plus propice et hâta silencieusement le pas en longeant toujours la palissade en bois laissant par moment plusieurs traces qui s'estompait mais dont on pouvait y distinguer qu'une main ensanglanté avait trouvé appui ici.

Une fois ses soldats passés elle continua sa route, se sentant a bonne distance elle se retourna afin d'y détecter une quelconque réaction ennemie qui l'inciterait à fuir a tout jambe ou non. C'est alors qu'elle remarqua les traces, mais il était trop tard pour nettoyer derrière son passage sans compter qu'il se trouvait a une position assez basse de la clôture, il ne restait plus qu'a espérer que ces centaure haut sur pattes ne se décide pas à cueillir des pâquerettes!

Ambre s'éloigna de la barrière en laissant le moins de traces possible et se camoufla de nouveau en lisière de la forêt bordant le village.
Les bois étant dense elle ne savait donc pas ce qui l'attendait à l'extérieur elle préféra donc récolter de quoi faire de nouveau camouflage qui pourrait lui permettre de se substituer à la vue de ses ennemis qui l'attendais peux être dans juste derrière cette végétation drue que même un regard perçant et aiguisé ne pouvait percer.

[Darkvatar]

Alors qu'elle examinait sa blessure elle perçu du coin de l'oeil Mulasse se diriger droit vers elle. Celui qu'elle avait croisé l'avait sans doute repérer! Il ne restait plus qu'a prier pour que son camouflage tienne le coup.
Ce dernier passa à quatre mètre d'elle sans pour autant remarquer sa présence, elle attendit qu'il continue son chemin pour souffler mais il ne fallait pas trainer car il était probable que ce guerrier la cherchait et qu'il en ameute d'autre.
En sortant elle aperçu d'ailleurs Ehk'uus, un centaure de la Kataïhl'Ubah, à quelques mètre a peine de la ville.

Tout au Nord-Est, près d'un passage, elle distingua de nouveau Mulasse accompagné de deux elfes, Gilthanas et Vindicare. Peut-être pensaient-ils qu'elle avait emprunté l'étrange passage à moins que le déplacement du centaure ne soit qu'un concourt de circonstance..... Qui aurait pu lui couter la vie.

La suite ne semblait pas lui donner de fil à retordre, l'absence d'ennemi dans la Forêt lui facilitait grandement la tache, mais si les ennemis n'étaient pas la cela sous-entendait qu'ils étaient ailleurs. Cette idée commençait à l'inquiéter car il y avait de grande chance qu'ils préparent une fourberie.... une attaque sur Babylios, ou pire encore, sur Jada!

Il fallait qu'elle se dépêche à rentrer. Pouvant maintenant envoyer des messages elle rédigea une lettre pour s'enquérir de la situation actuelle.

[Darkvatar]

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Et l'invisible rentra chez elle
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L'histoire diffère de celui qui la raconte, certain donc prétendront qu'elle à eue de la chance, mais de son coté elle savait pertinemment que certaines cibles qu'elle à croisé aurait pu mourir de sa main sans pouvoir réagir.

Moka était une sylvaine passé maitre en ce qui concerne d'achever lâchement ses victimes. Ambre avait déjà eue sa tête mais pouvait l'avoir de nouveau. Elle était la a se rafraichir dans l'eau du sorlin comme une femme faussement innocente, ça en était même trop facile!
Elle était loin de l'égaler, preuve en est la traqueuse émérite aux cheveux de jade avait débusqué une proie qui avait tendance à se faire passé pour une chasseuse. Mais Ambre devait retourner à Jada et venger Djoul n'aurait servie a rien si derrière les compagnons avec qui Moka trainait était la pour l'achever l'archère.
Cette perspicacité ne tarda pas à se démontrer quant elle aperçu Aegon non loin.

Peu de temps après ce fut au tour de Cheyrion d'apparaitre mais ce pauvre aveugle passa son chemin sans rien voir. Aegon venait de repartir vers le Nord-Ouest en longeant le Sorlin quand Galadriel pointa le bout de son nez. Un elfe pressé, presque sifflotant tellement facile a abattre..tout comme l'était Naras qu'elle préféra ignorer.

Mais ses compagnons lui avaient demandés de survivre jusqu'a la ville, ce qu'elle fit un peu a contre coeur. Mais d'autres impératifs plus importants que ces menus fretins se dessinaient à l'horizon.



Quand elle foula le Sol de Jada, elle eut un petit sourire narquois, une pensé pour ses compagnons tombé et la satisfaction d'une mission réussi, bien qu'elle aurait espérer un autre débouché car selon elle, les vrais fautifs n'avait pas été puni. Mais très vite elle passa a autre chose.

[Darkvatar]

Peu à peu les membres du groupe se retrouvèrent à Babylios. Deux de ses confrères avaient pris une route rapide, celle du temps et la belle Evenisse avait réussi à se dissimuler et rentrer sans encombre par ses propres moyens.

Darkvatar se rendit dans les jardins du palais dans lesquels Chaki Alwat, suzeraine des hélions, aimait se promener lorsque ses obligations lui en laissaient le temps. Après avoir arpenté une partie des jardins, il l'a trouva enfin, accompagée comme il se doit par sa garde personnelle. Il fit quelques pas mais en prenant soin de ne pas s'approcher trop prés. Qui était-il lui par rapport à sa souveraine? Il posa les genoux à terre, mis ses mains sur ses cuisses bien en évidence et inclina la tête en signe de respect.

"Votre majesté, la mission a été faite selon vos désirs. La chef de la chevauchée rédemptrice est morte sous nos coups tout comme le roi des centaures Melaneus. Nous avons découvert également une hélione dans les geoles du palais, mais ne pouvant pas s'enfuir, elle s'est résolue à trouver une autre sortie, plus honorable. Elle s'est donnée la mort afin que les informations qu'elle possédait ne tombent pas entre de mauvaises mains."

Il se tut ensuite attendant à genoux la parole de sa souveraine.

FIN DE L'HISTOIRE