[Animations PvE] L'arme de Solaris

[Selim]

-Squiick !

Balayant l'horizon du regard, Selim répond à son acolyte :

-Je ne vois rien non plus.

D'un coup de pied, il repoussa une larve des sables qui semblait des plus intéressées par son mollet, avant de presser le pas vers une direction quelconque, totalement désorienté. Les larves pullulaient dans les environs, à tel point que les tuer n'était plus une option envisageable, aussi ne devaient-ils plus être très loin de la génitrice.

Les heures défilaient avec la course de l'incandescent oeil de Solaris à travers le ciel d'azur, en même temps que les forces de l'improbable duo qu'il formait avec Radoin. Mais de leur cible, nulle trace. Ils étaient encore loin de se douter que les proies, c'était eux.

-SQUICK ! SQUIIIIICK !

Entendant l'appel à l'aide du rat, il se retourne prestement. Et frémit d'horreur en voyant un immense ver des sables poursuivre le rat anthropomorphe, rendu encore plus minuscule par la disproportion des tailles. Mais par un miracle inexplicable, Radoin esquiva les attaques de la créature, qui tentait de l'écraser en retombant sur lui de toute sa masse.

Ne perdant pas un instant, Selim dégaine son cimeterre et se précipite à l'assaut. Prenant appui sur le corps de la créature pour bondir le plus haut possible, il plante sa lame dans les chairs du titanesque annélide. Le laen pénètre la peau du ver comme si c'était du tissu, et le jeune orphelin se laisse descendre lentement vers le sol sablonneux, au fur et à mesure que son cimeterre glisse à travers le corps de son adversaire. S'escrimant de son mieux, il tente ensuite de contrecarrer les mouvements du ver afin de le maintenir le plus longtemps possible ... soit juste ce qu'il faut pour permettre au rat de l'achever grâce à sa magie.

Haletant, il fait quelques pas, laissant l'immense créature mourir dans les derniers soubresauts de l'agonie.

-Je crois que c'est ce que nous sommes censés chasser, non ?
-Squick. Squiick squick.
-Entendu. Je me charge de ramener la preuve de notre réussite à Babylios. Ne tarde pas trop dans les environs.

S'accordant encore un bref répit, il finit par considérer de nouveau le cadavre du ver géant, rebuté à l'avance à l'idée d'en prélever un trophée en guise de preuve.

[Wycket Warrick]

La chaleur était étouffante. Et ce foutu sable. quelle idée il avait eu de participer à un tournoi dans une course dans un bac à sable disproportionné... Et quelle idée de ne pas se préparer convenablement: tout le monde sait que le repos est la base de toute expédition bien préparée ! Mais pas la boule de poils, boule de nerf, incapable de rester à rien faire, à toujours vouloir se pousser dans ses limites, alors même que le top départ était donné.

Un ourson mal léché, mal luné, mal en point sous les rayons asséchant d'un soleil de plomb. Accompagné d'un retardataire qui s'est essouflé aussi à arriver dans les temps.
Cela aurait pu être pire. La première journée rude, mais intéressante : première approche avec les vers des sables. Rien à voir avec ces vers qu'on trouve dans les souches, bien succulantes. non, celles là croquent sous la dent, faute au sable mais pas que. Trop cuite, manquant de gout, mais pas de panache. Malgré tout, les deux compèrent ne passèrent pas la nuit croulant sous la fatigue plus qu'en début de journée, ce qui était une belle surprise.

Le lendemain, ils devaient se rapprocher de l'objectif, ou les bestioles s'étaient donné le mot. Foutu vers du sable. La débauche d'énergie pour se débarrasser des sansues avait été énorme, plus qu'il n'aurait fallut. Ils en avaient pratiquement oublié l'objectif, et s'amusaient avec les vers plutot que de chercher leur génitrice, n'économisant pas l'effort.

Bien vite, le nombre leur indiquait qu'ils touchaient au but. Mais le nombre touchait aussi. Trop vite, la boule de poils semblait crouler sous le nombre, et la génétrice débusquée était bien entouré. À bout de souffle, à bout de force, il s'écroula.

il est souvent raconté dans les forêts qu'il faut perpertuer le cycle de la vie : la nature nous donne, nous nourrit. Et il lui revient qu'une fois notre fin venue, nous nourrissons à notre tour la nature : souvent les charognards lorsque notre corps sans vie est déposé aux pieds des arbres, d'autre fois le monde souterrain lorsque certains avaient choisi de rejoindre la terre. Le repas des vers.

Le désert devait aussi avoir ses règles et ses légendes. Ce soir, les vers avaient pris leur repas. Le cycle de la vie.

Le poids des erreurs. Et un acolyte devant porter un corps rongé par les vers.

[Malthael le sage]

Du sable à perte de vue. De la chaleur aussi. Encore.
Le vieux guérisseur commençait presque a regretter d'avoir accepter de venir... mais quelques échanges avec son compère lui redonnèrent l'envie d'aller de l'avant!
Comme tout guérisseur qui se respect, le vieux passe devant pour prendre les coups et éventuellement trouver la mère de toutes ces larves rencontrer. Elle doit être bien vilaine la maman dit donc. Mais ses yeux ne sont plus aussi capable que dans sa jeunesse alors le jeune passe devant pour débusquer la bête!
Quelle que heure lui suffise pour la trouver et me prévenir. La mise à mort aller pouvoir débuter!

[Miraak Dal'Vë]

Radoc ne mit pas longtemps à trouver les traces du passage d'une créature imposante. Le désert est toujours en mouvement... Mais un ver de huit mètres de large ça laisse des traces un minimum durable, même dans le désert !
La nuit était proche de tomber quand il appella Miraak à ses côtés.

« Ici ! C'est notre cible ! »



Le temps que Miraak rejoigne son compagnon, ce dernier avait déjà armé et tiré deux flèches. Miraak détacha sa lame de laen de sa lanière dans son dos et fonça sur leur cible. Un enchainement de coups étudiés fit bien vite apparaitre des blessures imposantes dans le cuir de la créature... Qui se montrait un peu moins résistante que prévu. Et compte tenu de sa taille, elle était bien moins vive que ne l'avait été la horde d'Okkoto lors des épreuves de Korri. Cette chasse était plus facile... La créature passa à l'attaque, le champion hélion parvint à éviter la plupart de ses attaques, le plus gênant étant... Un peu de sable dans les yeux. Et quelques larves collées dans son dos qui, ajoutées au poids de son armure lamellaire, rendaient épuisants chaque mouvements.

Miraak s'écarta pour que de nouvelles flèches puissent atteindre la cible quand il entendit un grondement sourd dans le lointain.

« Les cornes de chasse de Babylios. »



« Ce qui veut dire que... »



« Qu'un autre groupe est déjà venu à bout d'un ver géniteur. »



Radoc fit partir une nouvelle volée de flèches tandis que Miraak regardait en direction de Babylios, et le ver en profita pour foncer sur l'archer qui en fût bon pour quelques contusions. Miraak fonça dans le dos du ver pour lui asséner quelques coups de sa lame, ouvrant des plaies béantes dans le mastodonte. Puis il se retourna vers son compagnon.

« Ça va aller ? Tu peux tenir debout ? On rentre. Inutile de prendre plus de risques, la victoire est allée à une autre équipe et, avec de telles blessures, ce sera un jeu d'enfant pour la garde de Babylios de venir en groupe achever cette créature. Elle n'ira pas loin et ne pourra se dissimuler en perdant autant de sang. »

Radoc approuva simplement de la tête avant de prendre la direction de Babylios, le pas trainant. Miraak se plaça sous son épaule pour l'aider à marcher en direction de la ville et d'un repos bien mérité !

[Pludencre]

Lorsque les deux gagnants pénétrèrent à Babylios, une haie d'honneur composée de citoyens les mena vers le centre de la cité. Sans cesse alpagué pour des félicitations, applaudissements, offrandes de tout genre - nourriture, objet fétiche, relique bon marché et fille ainée de bonne famille - les deux compères eurent des difficultés à atteindre le le palais.

Noor accueillit avec le sourire en accueillant le groupe de Fandor et Darkvatar. Les deux assassins avaient eu raison de la mère des sables en une attaque éclair. Stratégie et rapidité d'action leur avaient permis d'être efficace. Dommage qu'il ne soit pas plus musclé comme Bélial ou Miraak... Les muscles saillants, surtout après l'effort...

La cheik'h rassembla ses esprits avant de les féliciter chaleureusement.

Je vous félicite pour cette victoire, vous avez su usez de stratégie pour venir à bout des difficultés. Vous êtes tout deux des combattants au corps-à-corps, lequel de vous deux brandira l'arme de Solaris ?

Son visage s'assombrit lorsqu'elle poursuivit.

Cette victoire a un prix. L'odeur du sang versé des femelles a mis les mâles en rogne, et ces derniers ont émergés du sol près d'une caravane revenant de Jada, toute proche de Babylios, et enragés, ils ont commencé à attaquer le convoi.

Champion, voici votre première mission : rassemblez des hommes et partez au nord-ouest (HRP : 83,28 environ) sauver les marchands. Ramenez-les sains et saufs !

Elle ordonna aux gardes de disperser la foule avant de faciliter les préparatifs du voyage du champion.

[Fandor]

Aussitôt rentré de la chasse, Fandor espérait pouvoir se reposer quelques jours, cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas fait une vraie nuit..

Mais cette chasse victorieuse lui avait donné un nouveau statut, et la Cheik'h entendait s'assurer qu'il était à la hauteur.

Des mâles maintenant, faudra se farcir toute la famille...

Votre Excellence, je me mets en route au plus vite.

Puis, se tournant vers les autres aventuriers qui rentraient peu à peu de la chasse:

Certains pensent que nous avons eu beaucoup de chance sur cette épreuve...

Miraak esquissa un grand sourire, il avait touché juste...

Voici donc une autre occasion de prouver votre valeur, tous avec moi!

Sans attendre de réponse, il pris la direction de la Porte Nord, non sans faire un détour par le Temple de Solaris pour recevoir la bénédiction des prêtres.

Pourvu qu'ils me suivent...

[Pludencre]

Il fut facile de retrouver le convoi, entre le bruit des combats et le sol légèrement instable du aux déplacements des vers des sables. Les premiers renforts arrivèrent sur place, le champion en premier - qui dut rapidement se cacher derrière les sacs de sables Miraak et Mathael - et portèrent secours au premier marchand en visu.

Deux mâles ciblèrent les nouveaux arrivants, et les premiers coups et sorts plurent sur les hélions. Mais la défense était farouche, et les monstres furent vite repoussés. Reculant, un des vers lança un cri guttural, appelant ses congénères à la rescousse.

Le marchand sauvé, bien à l'abri derrière les lignes ennemies, lança

Merci d'être venus, nous avions besoin d'aide. Ces monstruosités nous sont tombés dessus par surprise, et nous avons été dispersés. Sauvez mes compagnons, je file à Babylios !

Sans demander son reste, le marchand prit ses jambes à son cou et fila vers la capitale.

[HRP] Marchands sauvés : 1/7.

Pour sauver un marchand, l'amener sans encombre au nord est de la carte (à la sortie). Pour information, les mâles vers pullulent dans le coin, et l'appel ne présage rien de bon... pour vous

[Pludencre]

Essouflé,le marchand fit un signe de remerciement de la tête, et annonça avant de fuir

Deux de mes amis sont en fâcheuse posture, mais je ne pouvais rien faire pour les aider !

[HRP] Marchands sauvés : 2/7.

(J'espère que le défi vous plait.)

[Fandor]

Une deuxième marchand était à l'abri, mais d'autres étaient toujours encerclés.

Il fallait donc retourner dans la mêlée, mais à quel prix? La fatigue se faisait sentir sous le soleil de plomb, et les vers avaient l'avantage de pouvoir se cacher sous terre, au frais, pour mieux les surprendre.

[Fandor]

Combien de temps avait-il passé dans le désert? Il regarda le soleil qui paraissait toujours au zénith, toujours aussi brûlant...

Il avait sauvé un autre marchand, qui était maintenant entre les mains de Malthael.

Bon, celui-ci devrait survivre. Voilà, il se relève et va... Vers la caravane!!??

Hey vous là, vous voulez tous nous faire tuer?? Revenez ici!

[Pludencre]

[HRP] Marchands sauvés : 4/7.

La concentration de vers se fit de plus en plus grande autour des aventuriers. Coriaces, il était difficile d'en achever un lorsqu'un autre prenait la relève. Leur organisation était désordonnée, mais les dégâts infligés restaient lourds. On pouvait apercevoir le reste d'une jambe dans la gueule d'un des monstres.

[Pludencre]

Les deux derniers marchands filèrent sans demander leur reste devant les aventuriers formant un barrage de leur corps. Puis l'un des deux s'arrêta et, sans se retourner, lança

Vous nous avez sauvés, mais serez-vous là pour les prochaines caravanes ? Leur attaque était la première d'une longue série, ils sont déchaînés sans qu'on sache pourquoi.
Surtout le premier qui nous a frappé, il a massacré les gardes en un instant avec des grosses vagues de sables et a embourbé nos caravanes par la même occasion.

Tenez-vous loin de lui, sa violence ne connait pas de limite. A croire que les autres le craignent pour ça.

Sa phrase à peine finie, il reprit sa course.

[HRP] Marchands sauvés : 6/7.
Déjeuner pour les vers : 1/7

[Pludencre]

Les marchands étaient sauvés, enfin, presque tous, et les combattants encore présents pouvaient se battre sans surveiller leur fuite.

Mais le comportement des vers se modifia, préférant rester à distance pour bombarder de malédictions les aventuriers, ils déroulèrent le tapis rouge pour leur chef, un mâle bien plus imposant que ses congénères, et plus costaud. Il frappa le sol, tournoya sur lui-même, entrainant avec lui le sable du désert. Des vagues se formèrent et devinrent de plus en plus impressionnantes, et s'apparentaient à des tsunamis lorsqu'elle se déversèrent sur les hélions présents.

Ces derniers apprirent à leurs dépends que le sable peut être comestible.

[Camilla di Marechialo]

Des larmes pleins les yeux à cause du sable, Camilla détacha une fiole au contenu particulièrement corrosif de sa ceinture et la projeta sur le mâle dominant, qui se tordait de douleur entre les dunes. Un bête tir en cloche, mais à l'apex, les incantations de la jeune femme en appelèrent à la toute-puissance de Solaris. Les rayons du soleil au zénith heurtèrent le prisme de la fiole, pulvérisant le verre. Un millier d'éclat en fusion retombèrent sur la bête, chargés de puissance divine et d'une essence alchimique aux propriétés délétères, le transperçant de part en part et mettant fin à sa terrible agonie.

Au sommet de la dune, tandis que le sable et la poussière retombait, Camilla observait tranquillement. En un geste mystérieux, elle souffla sur son index tendu devant sa bouche, avant de se détourner.

[Pludencre]

L'imposant ver s'écroula sur le sol, terrassé par les nombreux coups des aventuriers. La désorganisation se ressentit parmi ses congénères, certains redoublant d'ardeur pour prendre sa place, d'autres s'enfouissant dans le sol sans demander leur reste.

Une fois des derniers ennemis restants vaincus, hélions et hommes-bête n'entendraient pas parler de sitôt de ces abominations des sables.

J'enlève le TP d'entrée, l'animation se clot une fois les derniers ennemis mis hors d'état de nuire.