Un endroit encore calme... et neutre.
#31
Je ne peux te maudire Eldricht mais voici ma réponse... !

(joignant le geste à la parole Almeria envoya un javelot sur le parleur maléfique)
Répondre
#32
Sans manifester de surprise particulière, Selim regarde avec nonchalance Malik se faire embrocher à outrance, et s'effondrer dans l'eau. Faisant quelques pas vers le Conseiller tombé, il savoure la disparition du sourire condescendant dont il l'avait gratifié quelques instants auparavant, sans faire le moindre geste pour l'aider. Puis il pose un genou à terre, comme pour se délecter de son agonie, et lui susurre d'une voix vibrante de cynisme :

-Comme vous pouvez le constater, cher Conseiller, la notion de "premier sang" est fort relative d'une culture à une autre. A présent, ayez l'amabilité d'expirer en silence, et puisse l'onde charrier au loin et votre carcasse et votre stupidité.

Se relevant, il balaye ensuite du regard ce qui était désormais devenu un champ de bataille, laissant à ceux de son camp tout le loisir d'agir avec leur inefficacité habituelle. Et une fois Belial hors de vue, il reprend la parole pour s'adresser aux autres membres de la délégation, d'un ton empreint de mépris :

-Chers "amis", vous aviez le choix entre le déshonneur et la défaite. J'ai fait de mon mieux pour vous convaincre de faire le premier choix, et de payer le prix de la victoire, quel qu'il soit. Mais dans votre arrogance aveugle, vous avez préféré m'ignorer et faire le choix opposé. Puisse donc votre défaite être la plus honorable qui soit !

Croisant le regard d'Erymeus, qui s'était entre-temps rapproché pour récupérer la masse sur le corps de Malik, il lui adresse un signe de tête qu'il fallait bien qualifier de respectueux.

-Félicitations pour ce coup d'éclat. La masse est à vous, je pense que vous l'avez amplement méritée.

Sans esquisser le moindre geste pour s'opposer à la récupération de l'artefact pour lequel il s'était pourtant battu dans le passé, Selim se contente de tourner des talons, et de s'éloigner tranquillement.
Répondre
#33
Julanr s'était postée non loin de là, comme plusieurs autres membres de leur alliance. Comme si tout le monde savait que cela se passerait mal... Elle patientait, Hurimo à la main, fixant la direction de l'échange "diplomatique". Elle ne pouvait s'approcher plus, et s'était nerveusement qu'elle attendait un retour.

Peut-être aurait-elle préféré de ne pas en recevoir un comme celui-ci. Les éclats de voix, les cris de rage qui lui parvenaient ne faisaient pas bonne augure. Il ne lui fallut pas un instant de plus pour partir au pas de course vers les combats, indiquant d'un geste aux membres de l'Ordre de la suivre.

En arrivant sur place, elle ne mit pas bien longtemps pour comprendre ce qu'il s'était passé. Le corps du conseiller résumait d'ailleurs assez bien la situation... Elle tira quelques flèches en direction d'un archer Elfe inconnu situé sur leur berge avant de remarquer que Selim se rapprochait d'elle et semblait... Partir ?
Elle banda son arc une fois de plus mais ne décocha pas sa flèche tout de suite, visant le "grand" chef de l'Invictus, sans cillé.

"Tu te courbes face à des traitres ? Tu fuis ? Tu n'es qu'un lâche..."

Son bras ne tremblait pas, elle fixait le jeune homme d'un air encore plus froid que d'habitude, si tant est que ce fut possible.
Répondre
#34
Alors que tout semblait se préciser, que l'espoir était permis, tout était partis en vrille d'un seul coup. Encore cette Adraste. Avisant Des gens de la Main Noire dont certain visages connus d'une part et Julanr guidant une partie de l'Ordre d'une autre, Miraak se jeta dans les flots de la Loreline pour rejoindre Malachim, isolé au milieu des rangs des centaures.

[Image: 67.jpg]« Tuez les traîtres ! Épargnez les émissaires ! » Si possible, se dit-il...
Répondre
#35
Sur les berges de la Loreline, il y avait le silence et la paix. Une douce harmonie, fragile. La tension était perceptible.
Deux grands yeux d'or méditaient en silence, dissimulés dans le vague et l'obscurité. Ils étaient loin de la scène, mais de là, le vent portait les paroles de chacun, et c'était d'autant plus des affronts que certains mots prononcés méritaient au moins la mort.
Mais les yeux d'or ne cillèrent pas. Pas une seule fois.

Les yeux clairs d'Eriador, quant à eux, s'ouvrirent comme deux grandes amandes étonnés. Ils se fixèrent sur une centaurine à la robe blanche qui venait soudainement d'arriver, la crinière au vent, criant une ineptie.
Les coups tombèrent, et le corps du Conseiller Malik retomba sur le sol dans une mare de sang, se tenant le torse sans plus rien pouvoir faire que se voir vider de son sang. Un cri perça le silence – celui de Malachim, qui venait de se déchaîner devant la mort d'un membre de l'élite de Babylios, un homme qu'il aurait protégé au péril de sa propre vie.
[Image: 90826.png]« Je ne fuirais pas sans vous tous ! » cria Eriador.
Les choses allèrent très vite, si vite que personne ne comprit vraiment ce qui se passait.

Un homme-loup passa les barrages et attaqua vivement derrière les troupes. Une centaurine intervint, en vain. Les choses dégénéraient. Ce serait bientôt un bain de sang. Un bain de sang stupide, mais un bain de sang qui venait de signer quelque chose.
Alors que Selim tentait de fuir, les yeux d'or s'allumèrent et sortir de l'ombre.

Une démarche toute féline, un sens de la répartie mais surtout – surtout – un sourire sournois fendant son visage, Israa se planta là, au milieu de tout le monde.
Son père n'était déjà plus. Le sang ayant fusé entre ses veines jusqu'au sol, il ne restait du vieil homme qu'une charpie de chair et d'os percée par quelques javelots que certains appeleraient divins, que d'autres n'appelleraient pas du tout.

L'assassine eut un petit ricanement.

[Image: 90853.gif]« Ainsi, vous montrez votre vrai visage. » Le regard du chef des armées sylvaines se fixa sur l'assassine ; le visage impassible devint soudainement pâle comme il la reconnût. « Vous montrez là qu'aucune paix n'est possible entre vos hommes-chevaux et notre peuple. J'arrive trop tard pour sauver mon père, mais je n'arrive pas trop tard pour le venger.
Ce soir, Aletheria pleurera toutes les larmes de son corps sur vos cadavres souillés ! Et je la ferais davantage pleurer quand vos maisons brûleront ! »


Ses mots étaient crachés, de haine.
Comme elle disait ces mots, une alchimiste passa derrière elle et leva la main…
Répondre
#36
Croisant le regard de Julanr, Selim le soutient sans ciller, avant de lui décocher des traits d'un autre genre :

Ne sachant m'avouer vaincu
Ni plier sous la déférence,
Si je me courbe en révérence,
C'est pour vous mieux montrer mon …

Il laisse le vent emporter poliment l'ultime syllabe, avant de poursuivre en prose :

-Pour le reste, je préfère dire que je me contente de partir d'une situation où ma présence est indésirable. Mais libre à toi de formuler cela à ta guise, cela m'indiffère au plus haut point.

Il feint de repartir avant de se raviser et d'ajouter, d'un ton quelque peu provocant :

-Attends ... ne me dis pas que je vais te manquer quand même ?
Répondre
#37
Adraste et une partie des miséreux venaient de faire aborder les négociations, maintenant que le mal était fait. Il fallait prendre les armes et combattre encore et encore.
Un drôle d'homme bête arriva au contact du centaure et lui lança un cri de guerre qui eut pour effet de déstabiliser l'émissaire des esprits, puis commença à frapper l'enchanteur sylvain à coté de lui.
Un second champion arriva au contact du prisonnier centaure, sentant venir le coup du cri de guerre, l'émissaire pris ces distances avec le champion, mais ce dernier semblait juste vouloir se coller au prisonnier afin de le protéger.
A peine le temps d'admirer le rassemblement autour du prisonnier qu'une tempête de sable s'abattit au milieu du front, les mages hélions n'ont pas tarder à venir.
Grâce à l'aide d'Almeria, Dorémi se rapprocha du prisonnier afin de lui lancer une fissure, puis murmura à l'hélion.


Désolé, mais n'ayant pas eu de consigne pour ta survie ou ta fin, pour le moment je préfère que tu restes ici.
Puis s'adressant à l'homme bête.
Ton totem c'est bien le loup, alors couchez panier. Désolé pour la parte que vous avez eu.
Répondre
#38
L'annonce était tombée de nul part. Comme un parfum de décision prise au milieu de trop de bouteilles de piquettes, ce genre de réflexion qui n'en ai pas, ces fausses méditations que l'on fait derrière un gros chène, feuilles de babanier à la main prêtes à l'emploi.

Et les interrogations de Slim était le parfait reflet de notre groupe : était-ce une blague ou vraiment sérieux ? Le flux qui avait rejoint Gario indiquait qu'il n'y avait pas de blague.
Bien sûr que le groupe aurait son escorte officieuse, à distance qu'il le fallait. Et contrairement à certains, au sein des rangs de l'Invictus, il ne faisait aucun doute qu'il en serait de même en face.
L'art de la patience. C'était de cela dont il s'agissait en cet instant. Patienter et ne pas faire le premier faux-pas. Savoir attendre, observer la fourberie pour être dans la légitimité.
En fait, il était un autre art, plus subtil. i subtil que personne ne s'y attendait. Savoir attendre, mais pas trop, éviter l'excès, éviter que ça ne dérape trop au point de perdre ses appuis.

C'était raté parait-il. La face cachée de la lune était donc celle de la fourberie. Pas un cor ne sonna le danger pourtant. C'était l'oreille tendu - et les poils dégagés - qu'il fallait interpréter le scénario.

Attendre le signal de Slim était chiant au final. Pour tous. Attendre Slim, c'est supporter les couinements de son voisin pendant qu'il mange son fromage, c'est compter les pas en rond de sa voisine, c'est supporter le ronflement de celui qui trouve amusant de jouer les cervidés...
Bon Slim, envoie ton paté de sable, ou je ne sais quel signe, j'ai la fourrure qui prend la racine...
Répondre
#39
Malachim attendait patiemment tandis que son destin se jouait dans les pourparlers. Plus que tout autre il était conscient que même si il était un guerrier reconnu, il n'avait pas suffisamment de valeur pour être échangé contre la masse. Tout le monde devait l'avoir compris, il n'était qu'un pion pour minimiser l'importance des herbes.

Lorsque les centaures lancèrent leur attaque éclair sur les émissaires hélions le chaos s'abattit. Un centaure incanta un sortilège pour l'empêcher de s'enfuir, et Malachim tomba dans la fissure ou il réfléchit un instant. L'échec des négociations le rendait inutile auprès des sylvains ; s'il retombait dans leurs mains, il ne vivrait pas longtemps. Les mains liés et sans la moindre arme il ne pouvait combattre, la seul option restante était la fuite. S'extirpant tant bien que mal du trou ou il était, il se précipita dans l'eau et rejoint l'autre rive tant bien que mal. Il ne pouvait que courir et prier Solaris pour survivre. Malachim enrageait de ne pouvoir s'attaquer aux elfes et aux centaures qu'il l'avait capturé. Il lui faudrait attendre pour pouvoir prendre sa revanche sur ses anciens geôliers.
Répondre
#40
La maître archère observa encore Selim un instant après sa tirade, puis décocha sa flèche... Qui siffla aux oreilles de l'Hélion et alla toucher l'archer Sylvain placé plus loin dans la même direction, guidée par la magie. Elle tourna à nouveau son regard vers le jeune homme.

" Tu ne mérites même pas que je t'accorde une flèche... "

Elle se détourna et courut vers Malachim qui s'était jeté à l'eau et traversait tant bien que mal la rivière. Elle l'attrapa et le hissa jusque sur la berge en jetant un rapide coup d'œil pour voir si l'autre avait bel et bien détaler.

Voyant qu'il se trouvait toujours là et la regardait, elle s'approcha en soupirant et lui murmura quelque chose.
Répondre
#41
Mais qu'est ce qu'il fout ce canasson putaaaaasseuh !?

On la dit forgée par la déesse. Coeur d'étoile et tresses en lins, forme brute aux doux reflets d'argent, elle impose un respect lattant à tout pieux qui la contemple. Belle dans sa simplicité, imposante sinon majestueuse, c'est dans un étrange silence de plomb qu'elle repose au milieu du tumulte de la bataille, prête à s'offrir à celui qui la clamera. Délicate, indestructible, tellement si nue. Une enfant millénaire liant le ciel aux plaines d'ici bas.

Il n'y arrivera pas.
pensa-t-elle. Il n'en est pas digne... et il le sait.

Les quatre fers plantés au beau milieu du passage entre les deux rives, Erymeus était penché au dessus du conseiller des sables. Du sang s'écoulait encore de son cadavre entre les pierres de la berge, formant un faisceau de fines trainées rouges qui finissaient par colorer le cours d'eau sur quelques mètres avant de s'estomper, arbre éphémère enraciné dans le coeur d'un homme.
Impossible de le voir de là où elle se tenait mais Priscilla imagina son regard embué, presque vacillant. Car elle était là, juste là, devant lui, à pas deux, tellement proche qu'il lui suffirait de tendre le bras, et quelques doigts, et tout le mal qu'ils s'étaient donnés depuis des lunes et des lunes, depuis qu'Adraste avait craché sa foi au visage de Nael'Keldora, serait enfin récompensé. Leur vie reprendrait le sens qu'on leur avait volé.
Alors qu'attendait-il ?

Erymeus le Tabanide, comme piqué à vif - ou lâche? le gueux !- laguait, figé sur le gué du guet-apens. De longues secondes passèrent avant qu'un vent familier ne vienne envelopper ses jambes qui finirent enfin par bouger et regagner la terre ferme, les mains désespéramment vides.

La baguette encore tendue vers lui, Priscilla le fusillait de son regard le plus noir.

S'il ouvre la bouche...
ruminait-elle intérieurement Mais qu'il ose, QU'IL OSE seulement ! et je lui détraque sa matrone la proste. Non, elle ne lui laisserait pas l'outrecuidance de s'excuser. Elle ne le supporterait pas.

Ta gueule lui lança-t-elle au visage avant de lui tourner le dos, et de murmurer
Ta gueule, c'est magique.
Répondre
#42
Nul n'est en mesure d'entendre les mots que lui murmure Julanr, mais ils font défiler plusieurs expressions sur le visage de Selim, avant de s'arrêter sur un regard circonspect, comme s'il la découvrait sous un jour nouveau. D'un ton songeur, il répond :

-Pour le bien de l'Ordre, tu devrais en prendre la tête, définitivement.

Puis il glisse sa mains sous sa cape, en quête de son cor de ralliement. Juste avant de le faire résonner par-delà la distance les séparant du reste de l'Invictus, il ajoute :

-Je suis un fieffé imbécile de croire un seul mot de ce que tu m'as dit ... mais après tout, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, n'est-ce pas ? Oh, et j'ajoute que je ne réponds plus de rien une fois que mes compagnons seront lâchés ...

Tandis que le son du cor se répercute en s'amenuisant dans le lointain, il glisse la main dans son dos et en dégaine son cimeterre, d'une légèreté toujours aussi surprenante en main. Se concentrant un bref instant, il vide toute pensée de son esprit, pour ne laisser la place qu'à la colère froide et méthodique du strerf. Et se dirige d'un pas inquiétant vers le mort en sursis qu'était Aegon ...
Répondre
#43
Malachim, débarrassé de ses entraves, avait sauté dans les flots pour en être repêché de l'autre côté par Julanr. Miraak fût bousculé et subit bien quelques assauts... Mais rien de sérieux. Rien qui ne lui fasse plus que des égratignures. Le capitaine en sécurité, ou pas loin il se retourna vers les centaures et sylvains qui n'avaient pas encore pris la poudre d'escampette et, chargeant au milieu de leurs rangs il laissa exploser sa rage en un cri.

[Image: 67.jpg]« Pour l'Ordre ! Pour l'honneur ! »


L'échange était fichu, mais on retiendrai au moins que les sacrilèges auront fui la queue entre les jambes si tôt leur forfaiture accomplie. Laissant leur champion dans une marre de sang.
Répondre
#44
La rage au ventre, l'écume aux lèvres, Almeria qui couvrait le repli d'Eriador eu vent de la mise à mort d'Aegon...
Puis, après avoir vu Adraste surgir de nulle part avec quelques acolytes pour faire échouer l'échange diplomatique, La Sénéchale de la Chevauchée constata que son ancienne membre fuyait les lieux en abandonnant les retardataires à leur sort... pourtant elle avait crié sus à l'ennemi en intervenant...

Almeria ne put retenir un cri de rage immédiatement suivi de mots rageurs...

"Adraste tu as fait échouer la récupération de la Masse, provoqué la mort de Notre Champion et désavoué la Parole donnée par la Reine, livre toi aux autorités et cesse de te proclamer fidèle d'Aletheria...
Priscilla, Erymeus, repentez-vous ou soyez maudits... !


puis apercevant Kaelderya non loin de là, elle ajouta:

Kael, ne me dit pas que tu as pris également part à cette forfaiture ?"
Répondre
#45
Ca sent l'arnaque sur les berges...

Les bruits émanant des berges laissaient présager que les négociations avaient échoué comme en pouvait en témoigner la fuite d'Eriador et de quelques membres de la délégations.

Allons faire un tour sur les berges d'habitude si accueillantes... se murmurait-il ne sachant pas ce qui l'attendait par delà.

Du sang, des cris, tout ce qui était pourtant si détestable aux sens de l'elfe, il se devait d'aider les siens au moins le temps de laisser paraître un éventuel repli et pourquoi pas, de se prendre pour un mage fou en quête de soif et de souffrance.

Les hommes étaient là, attendant le repli de Malachim; les centaures et elfes quand à eux patientait tout comme Nomin.

Eilendul était là bien caché. Nomin lui fit un petit signe pour lui signifier que Malachim était probablement hors de portée à présent, qu'il fallait plutôt se débarrasser des imprudents aussi fou que lui qui avait franchi la limite des berges.

Il y en avait bien un avec son magnifique bouclier et sa carapace de tortue. Nomin ne lui prêta pas plus attention.

Il annonça solennellement et aussi fièrement qu'un elfe aurait pu le faire:

Je suis ici pour vous mettre en déroute. Reculer sinon... il brandit son bâton... vous finirez comme lui !

Pas sûr que la menace eut de l'impact... Sauf pour Eldritch qui sentait un odeur pestilentielle après les sortilèges.
Répondre
#46
Evenisse n'était pas sur place, pourtant tout lui avait été rapporté.

Elle détestait Selim, son arrogance, son orgueil, sa vanité, sa prétention...Cet homme sachant manier le verbe aussi bien que sa lame en faisait un individu imbu de lui même, présomptueux et exécrable.

Le monde était peuplé de ce genre de personnalité, mais les plus énervant de tous était ceux qui pouvait, de part leur état de service, prétendre au titre. Et à ce petit jeu il n'y avait rien à redire.

Il était évident qu'une embuscade aurait eut lieu par l'une ou l'autre armée.. Une évidence même qui surprit ambre! Pourquoi les siens ne semblait pas s'y attendre? Pourquoi seul Selim semblait y voir une évidence?

Ce peuple à toujours été fourbe... Les Elfes mènent la négociation et la présence de centaures bien connus pour leurs sournoiseries et leur gout du sang se pointe pour négocier. Rien que la présence de Dorémi aurait suffit pour faire échouer les négociations mais apparemment l'alliance n'avait pas jugé la menace suffisamment sérieuse. Que faudra t'il qu'il se passe pour que les noms connu de tous soit cataloguer une bonne fois pour toute comme personne indigne de confiance!

Dommage qu'elle n'était pas la pour apprécier le fameux " à quoi bon négocier ... ce que l'on peut aisément prendre"... le seul reproche qu'elle aurait à lui faire était ne n'avoir pas apporté d'actes à ses propos contrairement aux centaures bien connu de la chevauchée rédemptrice.

Ambre comprenait même parfaitement la réaction de Sélim, sans doute aurait-elle eu la même volonté que lui de partir et laisser l'ennemie fuir avec la masse surtout sachant la négligence de ses alliés alors que c'était parfaitement prévisible au vu des ennemis présent.
Répondre
#47
En arrivant sur la rive de la Loreline, Thrall croisa Malachim, le pauvre était totalement désorienté.
Le chef de la Garnison quittait les lieux.
Thrall entra dans la Loreline, il se retourna vers le mal en point, tournant le dos aux dangers.

Sur un ton empli d'interrogation, il s'adressa à Malachim :

Ton séjour dans les geôles centaures t'as fait oublier le sens des mots force et honneur?

Regarde ce que j'ai pour toi.


Le grand fauve passa ses pattes dans son dos et il en sortit deux énormes hachoirs et les posa contre le rocher à côté de lui.
Le félin continua d'une voix empathique afin d'encourager le mal mené :

Je peux comprendre que le traitement que tu as reçu, te dissuade peu-être d'aller au combat. Mais j'ai un petit présent pour te donner du cœur à l'ouvrage.

Aussitôt Thrall s'exécuta et trifouilla sa crinière hirsute comme si elle grouillait de parasites. Délicatement il extirpa de sa masse capillaire une petite fiole. Le liquide présent dans le récipient dégageait une couleur rouge orangé d'une intensité inégalable même la lave en fusion était moins éclatante. Minutieusement, Thrall pris le temps de caler la potion sur le rocher.

La sérénité du lion était déconcertante, il adressa une dernière phrase à Malachim pour le galvaniser :

J'espère te voir de l'autre côté du Loreline, tu pourras au moins affronter ton destin en homme libre.
Répondre
#48
Julanr passa sa main dans ses cheveux pour remettre ses quelques mèches volantes en arrière, puis elle soupira. Finalement, c'était l'autre camp qui semblait en déroute. Elle avait décoché quelques flèches en direction d'un mage Elfe sur la rive opposée. Mais elle n'était plus tellement concentrée sur les adversaires. Ceux-ci préférant la fuite, elle ne serait pas de ceux qui leur courraient après.

Sitôt sa dernière flèche tirée, elle se tourna vers le cadavre du conseiller qui flottait encore à la surface de l'eau, bloqué contre un roc du gué, ne pouvant aller plus loin. Bien pâle était son corps exsangue. Son sang s'était depuis de longues minutes perdu au fil de l'eau. Elle attrapa les pans trempés des vêtements du mort et entreprit de le tirer jusqu'à la berge.

Elle jeta un rapide coup d'œil aux combattants présents, puis se pencha et ferma enfin les yeux du vieil homme, soupirant à nouveau. Plus le temps passait, plus les "ententes" entre les peuples se dégradaient et plus le conflit était présent. La guerre était bien là.
Répondre
#49
Les évênements suivaient pourtant un cours plutot favorable.. L'échange allait pouvoir se faire et Selim aurait même eu l'occasion de montrer sa supériorité militaire devant ses adversaires sans que cela n'engage des répercussions ou représailles ..

L'intervention de fanatiques aura suffit pour annuler cette réunion importante.

Tout alla très vite, visiblement bien préparés ils frappèrent avec force et la puissance de sorts de soutiens magiques.
Belial ne put rien faire pour aider Malik, occupé par une série d'attaques du Sylvain Cundonya Lungumaitë ainsi que de celles d'Adraste..
Esquivant une flèche qui lui aurait été fatale, le tigre n'eut de choix que de reculer pour aller prévenir les siens postés pret de la rivière et attendant le retour de la délégation et la fin de l'échange.

[Image: 64.png]
Trahison ! des renégats ont tués le conseiller Malik, nous ne devons pas laisser ce crime impuni !


Ses compagnons lui prodigèrent de puissantes incantations magiques pour restaurer ses forces, et Belial retourna sans plus attendre sur les berges de la Loreline ..

Il put voir Julanr Lahad qui avait hissé Malachim sur la berge, Aegon s'était avancé de l'autre coté de la berge et se tenait maintenant pret de lui.

Belial s'interposa entre les deux personnages et porta assistance à Malachim en lui donnant une armure alchimique afin qu'il puisse etre moins vulnérable.

[Image: 64.png]
Tenez prenez ceci, je l'avais en réserve pour votre conseillé. Elle lui était destiné si les choses tournaient mal, mais je n'ai pas pu agir et je le regrette ..

Malachim s'éloigna de façon visiblement désorienté et choqué.

Dans le chaos qui régnait maintenant en ces lieux, il vit arriver Selim et Naila.. l'hélion faisait tournoyer son Apex et se dirigea vers le champion centaure, de façon menaçante..

En un éclair il lui asséna un enchainement d'une rare vitesse et d'une grande précision.. Voilà donc pourquoi il était aussi certain de lui pendant les négociations, cela n'était pas de la fanfaronade ...
Avec une telle botte secrête il aurait très bien pu déstabiliser peut être le commandant Melehtë , mais cela ne se saura jamais par la faute de l'intervention des renégats.

Les coups se succédèrent ne laissant aucune chance à Aegon qui périt de la main de Naila.. celle ci devait l'avoir visiblement vaincu de nombreuses fois pour connaitre aussi bien les points faibles de sa cible .

Les morts se succédèrent. Après un tel acte de félonie, la justice devait être légitimement rendue .. Malheureusement, tout comme son archétype, celle ci pouvait demeurer aveugle et ne pas faire de discernement dans ses victimes..
Répondre
#50
Les cris et la fureur de la bataille avaient résonné à travers la forêt jusqu'à Mitriath.

Alors que Garendil était venu se reposer à l'ombre des immenses arbres de la cité émeraude, les habitants des lieux se préparaient à la guerre.

L'échange pacifique, prévu par son altesse, avait tourné au pugilat et les rumeurs allaient bon train. Les uns disaient que les Hélions avaient attaqué les premiers, d'autres que des rebelles centaurins avaient livré le premier sang (il entendit même circuler le nom d'Adraste de Sid'Alteh; elle s'était montrée si aimable à son égard lors de leur rencontre fortuite en forêt qu'il ne pouvait croire à sa culpabilité, ou du moins en sa responsabilité).

Il lui faudrait vérifier par lui-même. Décidément, l'ombre semblait se jouer de Garendil comme jamais auparavant depuis qu'il avait accepter sa mission.

Mais la paix devait régner et la lumière briller et pour se faire, il fallait mettre fin à la folie de ces êtres, plus certainement "à la masse" qu'il ne l'avait de prime abord imaginé...
Répondre
#51
Cundonya venait de tomber, ainsi qu'Athelia. Le nombre de sylvain et de centaure sur la berge pouvait de compter sur les doigts d'une main et si cela continuait ainsi, cela allait de compter sur un sabot.
Les assaillants foncèrent vers Dorémi tel des Gobelins courant vers une proie isolé.
Lorsque les coups frappèrent le centaure, ce dernier avait le sourire aux lèvres .

Même si je dois tomber aujourd'hui, je la fais le sourire aux lèvres car je connais le mal qui ronge votre dirigeant et je sais que vous ne pourrez jamais soigner ce qu'il a ni lui, ni les suivants.
Profitez bien du combat d'aujourd'hui et de cette victoire dans la défaite.
Répondre
#52
Malachim s'adressa aux deux Hommes-bêtes, qui lui avaient proposé potion et armure.

«[b]J'apprécie vos cadeaux, mais je crains que participer aux combats ne soit une erreur pour moi. Je n'ai pas oublié le sens de force et honneur, ni celui de stupidité ; je ne serais qu'un poids si j'intervenais.
Et je vous ferais parvenir votre armure dès que je serais rentré à Babylios faire mon rapport. [/b ] »
Répondre
#53

Miraak leva une dernière fois son cimeterre de laen... Et Athelia Keldorra s'effondra. La victoire au goût amère de l'échec.

Ils étaient venus ici avec espoir, et cet espoir s'était évaporé... Par la faute de ces mêmes centaures criminels qu'il avait eu la faiblesse d'épargner en demandant aux siens de les laisser fuir dans Pelethor. Peut-être auraient-ils dû entrer dans la forêt, y mettre le feu peut-être ?! Pour le bien que cela leur avait fait de réagir avec raison !

Non. Il lui fallait se calmer. Il n'était pas cette Adraste fanatique. Le plus important pour le moment, c'était d'achever leur triste mission. Rapporter la masse que dans leur trahison ces centaures n'avaient même pas été capables d'emporter avec eux. Ramener le conseiller Malik dans sa dernière demeure.
La vengeance attendra encore un peu. Miraak tourna son regard vers Julanr, elle avait déjà repêché le corps du conseiller et s'appliquait à lui rendre les derniers hommages. Sans doute Israa, une fois sa colère calmée, la rejoindrait-elle.

[Image: 67.jpg]« Rentrons ! »

Répondre
#54
Au départ de la délégation de Fea Aldeon, Cundonya avait donné une instruction aux Quendi au cas où quelque chose se passerai mal, ce dont tous les Quendi redoutés mais ils avaient bon espoir, un espoir d'entente entre les peuples, un espoir de paix durable même.
Mais après quelques jours, il en était autrement, Cundonya fut obligé de lancer le signal de rassemblement...

Le signale a été lancé, une Guerre s'annonce...et tous les peuples du Sud d'Ecridel en souffrirons...

Eldalotê se dirigea alors vers la Loreline l'air blême et travaillé. Elle savait que l'appel de Cundonya réduisait à néant l'espoir de paix qu'il avait su si difficilement insuffler.

A proximité du fleuve, la guerrière rencontra plusieurs elfes et centaures qui se dirigeaient dans la même direction qu'elle, mise à part une centaure du nom d'Adraste qui allait à toute allure en sens opposé.
Tiens, c'est bizarre, connaissant son goût prononcé pour le sang des hélions elle devrait plutôt nous suivre, pour une fois qu'elle a une raison légitime pour y goû...
C'est là que l'elfe comprit la situation. Son sang commença à bouillonner en elle. L'échec des négociations, le risque de guerre ouvert devaient certainement être imputés à cette fanatique.
Quand je pense qu'elle faisait partie des aspirants Champions alors qu'elle prend un malin plaisir à bafouer les valeurs du Chapion: respect des lois ancestrales, honneur guerrier, sagesse du combat...
Cette jument mal débourrée doit mourir pour le bien de tous !


Lors qu'elle était en train de tourner le dos à la bataille pour partir à la poursuite d'Adraste, elle entendit Galadriel lui crier: Les hommes-bêtes font un massacre, ils tuent les autres un par un, Tika vient d'y passer.

Une nouvelle fois, Eldalotë fit volte-face, elle ne pouvait laisser faire impunément ceux qui, comme Adraste, ne recherchaient que le sang. Le cas de la centaure devait attendre, les siens avaient plus besoin d'elle.

La première bête que la maitre-lame rencontra fut Thrall, il venait de tuer en un instant Tika et restait là, souriant ostensiblement, fier de son massacre aveugle.
Ta soif de sang est trop grande Thrall, au même titre qu'Adraste tu n'as rien à faire dans monde, il en va de la paix des peuples.
Répondre
#55
Le cor sonna. Enfin. Sans surprise. Quelque chose avait pris une tournure inattendue. Slim avait-il perdu sa sagesse dans l'eau et cédé à l'envie d'une tunique pure crin de centaure ? Où alors les censylvains avaient-ils agit comme nous l'imaginions ?
Le temps n'était pas à la réflexion, mais à l'action. Les réponses attendraient le coucher du soleil, quand l'astre donnerait une couleur rougeâtre aux reflets de l'eau. À moins que nous le devancions dans la tache.

La boule de poil courut de ses petites pattes, pour se faire stopper net par un bras. Patience, encore. Comme s'il n'avait pas assez patienter ! Chacun de deux camps s'était replié de son côté de l'eau. Un silence de mort pesait dans l'air, chaque groupe se faisait face, attendant presque le signe de faiblesse qui remettrait en marche l'élan du combat.
La truffe remuait, ça sentait quand même fort dans le coin. Patience... C'est pas que c'était agaçant, mais la patience n'était pas le fort de l'ourson. Il avait envie d'action, de jouer avec ces non-animaux-et-non-hommes. Patience... et le bruit de l'eau coulant qui lui pressait la vessie. Patience... mais pas trop, il alla dans les buissons se soulager. Et bien sûr, c'est là que les assauts furent lancés !
Foutu flotte, il avait presque tout raté, mais se lança de l'autre côté plein d'entrain, reniflant la trace du crin, recherchant l'hybride maudit qui semblait rester encore dans le coin.
Une vieille connaissance. Et encore une fois, il avait le rôle du soigneur qui ne voyait d'autres solutions que de mettre fin aux souffrances. Une jour, la souffrance de l'esprit aurait sa cure, en attendant, il fallait que le sang cesse de couler, il fallait que sang soit entièrement écoulé.
Répondre
#56
Thrall avait assisté impuissant à la déroute de son frère Granite. Encore un sentiment de faiblesse qui venait le tirailler. Encore, encore et encore…

Il n'y a pas d'adjectif pour décrire la fierté d'un lion.

Thrall quitta la délégation de négociation qui était finalement devenu une unité militaire et se dissimula dans un bosquet non loin de la Loreline.

Le choc était brutal, pour la première fois depuis des lunes, la puissance de son anneau qui lui permettait de maintenir sa transformation s'estompa. Une larme glissa sur sa peau d'homme, sa musculature imposante ne permettait pas de combler sa tunique, ses armes étaient difficile à porter.

Thrall n'eut pas le temps de pleurer son frère qu'il entendit les galops d'un centaure en caparaçon. Sa haine bouillonnait, toutes ses peines s'évaporaient au fur et à mesure que sa rage le consumait.

Des craquements atroces émanaient du bosquet qui avait l'air si paisible. Toute son ossature se modifiait, son bouche s'allongea pour laisser place à une gueule armée de crocs, ses ongles étaient devenu des griffes tranchantes. Tout son épiderme était recouvert d'un pelage blanc nacré. Sa tête était ornée d'une crinière d'un blanc incomparable.

Lorsqu'il reprit conscience tous ses capacités et ses sens étaient décuplés. Sa mutation l'avait totalement changé à l'exception de son désir de vengeance que le harcelait, ce manque devait être comblé au plus vite.

Les hurlements de douleur qu'il avait poussées lors de sa métamorphose avaient forcement alerté les renforts centaures et sylvains. Mais le lion argenté ne réfléchissait plus, il était animé par une vengeance aveugle et implacable.

Le grand fauve bondit de sa cachette et émit un rugissement tonitruant afin d'avertir que le Roi des animaux allait remettre de l'ordre dans le règne animal.
Répondre
#57
Le "roi des animaux" n'était plus et le règne animal ne s'en porterait que mieux...
Un nouveau homme-bête sortit des fourrés, un nouveau prétendant au titre ? Celui-ci fit un petit état des lieux, tournant en rond comme s'il cherchait quelqu'un.
Eldalotë l'exhorta de repartir: Scytale, ne verses pas le sang à ton tour...Repars chez toi !
La bête fit fi de sa demande et lança une javeline sur Linuë.
Des larmes de colère coulèrent sur le délicat visage de la guerrière.
Vous ne comprendrez donc pas que ceux vous cherchez sont parti depuis longtemps ? Repartez chez vous et nous vous livrerons les coupables de se fiasco !
Répondre
#58
Aussitôt sorti de sa cache, le lion argenté tomba né à né avec une centaure qui lui porta les premiers coups, l'insolant lion esquivait ses attaques afin de percer la garde de la guerrière. Pendant ce lapse de temps, le fauve remarqua que derrière le corps imposant du centaure se cachait une archère elfe. Le choix de la cible était clair, l'animal déversa sa rage sur sa proie.

Le faite de voir sa victoire tombée au sol rassasia la bête dans sa quête de brutalité.
Il leva la tête et compris qu'il était seul face aux renforts ennemi.

L'affront n'allait pas rester impuni et tous attaquèrent pour tenter de canaliser l'appétit vorace du fauve.

Galadriel l'elfe qui l'avait épargné, il y a longtemps, ne témoignait aucune gratitude à l'égard de cet animal enragé. Tous voyez en lui, la folie que la haine peut engendrer. Les mages firent appel à la nature pour dissiper tant de colère. Toute la flore environnante voulait sa mort mais la peur avait fui le corps du lion, seule la défaite de ses adversaires comptait.

Dans le nuage de spores qui l'entourait, il crut apercevoir Cheryion décocher des flèches dans sa direction lorsque celles-ci pénétrèrent sa chair, son doute disparu.

Le Roi des animaux n'avait plus rien de majestueux, son pelage était imbibé de sang, sa chair était meurtrie de toutes parts et sa belle crinière était en charpie. Malgré une détermination sans faille le félin ne put atteindre le moindre de ses assaillants.

« Au fond c'était peut-être la seule solution pour mettre fin au mal qui me ronge » murmura l'animal agonisant.

Voyant son bourreau arrivé, Thrall esquissa un sourire à peine perceptible.Par le passé, il avait espionné son frère dialogué avec les nombreux esprits de Korri et avait pleinement conscience que cette vie n'était qu'un rite de passage vers des sphères qui le dépassait.

Le Roi des animaux rassembla le semblant d'énergie et rugit devant l'assemblée qui le regardait périr :

« Force et Honneur »

Puis les yeux écarquillés, il regarda la guerrière le libérer en lui pourtant le coup de Grace.
Répondre
#59

Miraak avait remis les pieds sur les berges sud de la Loreline pour faire face à Athelia. Celle-ci vaincue, il avait pu voir les derniers sylvains et centaures tomber sur l'autre berge. Les blessures laissées par les javelots que lui avait décoché Adraste avant sa fuite étaient déjà refermées, le champion hélion pouvait presque reprendre son allure habituelle.
Il se retourna pour rejoindre le corps du vieux conseiller Malik.

Le conseiller était là, les yeux fermé. Son sang s'étant déversé dans le court du fleuve, son corps ne baignait pas dedans. Mais l'état de sa robe laissait très visibles les plaies béantes laissées par les attaques mortelles des traîtres. Des prêtresses de Solaris arrivaient déjà pour le transporter, et Miraak interpella les membres de l'Ordre qui l'entouraient.

[Image: 67.jpg]« Rassemblement ! Nous rentrons à Babylios en escorte du conseiller Malik ! »


Julanr, qui avait tout juste traversé le fleuve, fût la première à répondre. Malak'a, Viraj et Olendyl suivraient vite, et Radoc et Jenjïn arrivaient déjà du sud. Trop tard pour les combats, mais juste au bon moment pour cette dernière tâche dans cette mission... Avant les prochaines.

Détournant un instant le regard des prêtresses qui s'attelaient à mettre le corps du conseiller sur une civière, Miraak enfonça ses mains dans le court des eaux et en retira... La maudite masse d'Aletheria. Le combat étant fini, il était temps de s'occuper d'elle aussi. L'accrochant à sa ceinture, Miraak se tourna vers le sud.

[Image: 67.jpg]« En route ! »

Répondre
#60
Garendil était venu jusque là pour comprendre. Comprendre le pourquoi d'une guerre, mais surtout son comment.

Alors qu'il avait croisé le général Eriador Melehtë qui battait la retraite, il s'était avancé jusqu'aux première lignes où la bataille faisait rage.

Malgré son inexpérience, il perçut certains signes qui ne trompaient pas. L'agitation ambiante n'était pas celle d'une simple bataille rangée, mais plutôt celle d'une rixe entre personnes dont l'honneur avait été bafoué.

Il avait vu des Hommes-Bêtes, pour la première fois de sa jeune existence, se ruer contre des elfes et des centaures en dépit de tout bon sens. Animées par une rage ancestrales, ces bêtes, magnifiques et terrifiantes, s'étaient finalement muées en de vulgaires êtres humains sous les coups des guerriers sylvains et centaurins. Ce processus était des plus horribles à contempler, des parties leurs corps majestueux se tordaient dans une forme de douleur infinie alors qu'elles reprenaient forme humaine sous l'impact des coups de lames précis d'Eldalotë.

Vorkis aurait-elle voulue cela? S'il s'agissait encore d'une forme de corruption engendrée d'Edros, Garendil devait enquêter.
Répondre


Atteindre :