Un endroit encore calme... et neutre.

[Pludencre]

La Loreline fait office de frontière entre les territoires sylvains et hélions non loin de Gario et de Fea Aldön. Endroit particulièrement paisible et étroitement surveillé par les deux peuples en guerre froide, on peut découvrir si on s'attarde sur les berges, des cadres enchanteurs.

Le bruit de l'eau se heurtant au barrage naturel est une douce mélodie qui incite le repos ou la méditation. D'ailleurs l'herbe verdoyante et douce procure un matelas confortable pour une sieste après un repas copieux. Et si le soleil devient gênant, le plafond végétal créé par la forêt environnante vous protège des rayons solaires. Il est même possible de faire de l'exercice avec la traversée du cours d'eau en sautillant de pierre en pierre.

Bref, un endroit calme et serein, sauf si on y met des hélions et des elfes sylvains à couteaux tirés.

HRP : Ouverture du sujet pour les actions RP lors de l'échange sur les berges de la Loreline.

[Belial]

Le tigre bleu arriva dans cet endroit calme et paisible.

Il utilisa ses Sens aiguisés et sa Vue perçante afin d'avoir une vision suffisamment précise de la situation.
Toutes éventualités devaient être prises en compte, les événements prochains seraient d'une grande importance.



Il se posta prêt du gué pour rester attentif aux moindres mouvements, et remarqua le centaure Dorémi présent de l'autre coté de la Loreline.

La présence d'un centaure le laissa perplexe, jusqu'à présent seul les elfes semblaient être à l'initiative de cet échange ..

[Dorémi]

Dorémi semblait être arrivé en premier sur le point de rendez vous, il avait arpenter sa partie de la berge afin de vérifier si aucune bête ni ennemi n'y était, puis il vit arriver Belial et Selim qui furent surpris de sa présence.
Il était surprenant d'être aussi proche d'un hélion et d'un homme bête sans qu'il y ait un combat. Le centaure avait rangé sa lance et son attitude est aussi calme que celle de l'eau afin de bien montrer qu'il était là pour l'échange et non un éventuel combat. Après avoir entendu la remarque des gens de l'autre rive, l'émissaire essaya de détendre l'atmosphère.



Seleron à vous deux,
Comment ça, je ne suis pas un sylvain, j'ai pourtant les oreilles un peu pointues, on m'aurait donc menti toute ma vie ?
J'espère que l'échange se passera bien, la couleur du Sorlin me plaît bien en bleu, il faudrait éviter de le faire passer au rouge.

[Miraak Dal'Vë]

Miraak approcha à son tour du petit chemin de pierres qui semblait prédestiné à être un lieu de paix et de discussion, en plein centre de la Loreline. D'un autre côté, si on en venait aux armes ce serait catastrophique... Un espace si réduit...
Il se plaça aux côtés de Belial tandis qu'il sentait plus qu'il n'entendait le conseiller Malik qui les suivait tout en restant légèrement en retrait. C'était mieux ainsi, le temps que les sylvains n'arrivent... D'ailleurs, un elfe ne tarda pas à approcher.

Cet elfe avait fier allure et Miraak ne pensait pas l'avoir jamais croisé. Il devait s'agir d'un dignitaire de Mitriath, sans doute le représentant de la reine annoncé.

« Bonjour Dorémi. Bonjour messire elfe, pourrions nous nous enquérir de votre identité ? J'imagine que le reste de votre délégation est proche ? »

Miraak s'efforça de garder sa main d'épée le plus loin possible du pommeau de son cimeterre. Mais il avait fait le choix de le garder sur lui finalement. Il ne pouvait pas risquer la vie du conseiller, surtout si des centaures étaient conviés à l'échange...

[Almeria]

Almeria était enfin arrivée au lieu de rendez-vous...
Le cadre était un endroit paisible et buccolique et ses compagnons du moment se tenait près d'un guet. En s'approchant elle découvrit la présence d'une partie des diplomates adverses... Miraak, Selim, Belial, des adversaires qu'elle connaissait ou dont elle avait entendu parler...
Malgré tout il fallait rester détendue...
Elle garda donc son sourire sur les lèvres, ses mains devant elle et ses javelots au fourreau, en attendant la suite des évènements évènements...

"Séléron à tous !"

[Alba Flèchelune]

Les tensions étaient palpables, mais Eriador s'y attendait. Il fallait dire qu'ils avaient là, entre leurs mains, la possibilité d'améliorer la suite des choses, ou de les empirer à jamais. Le chef des armées sylvaines comprenait bien que cette journée serait un jour différent des autres quel qu'en fut l'issue.
Il s'approcha de trois pas, droit dans son armure. Si sa main droite tenait fermement un petit paquet d'herbes, sa main gauche restait serrée sur la garde de son épée enfoncée dans un fourreau de cuir.
On n'avait jamais trop confiance.

« Ven'maël Conseiller Malik » commença le sylvain « je suis Eriador Melehtë, chef des armées de la Reine Silmareïn et responsable de la délégation aujourd'hui. Pas de long discours, nos deux peuples veulent sans doute en finir au plus vite et au mieux. Je propose donc de rendre le prisonnier Malachim. Une fois qu'il aura atteint le rivage, nous vous demanderons la Masse. Une fois que le champion Aegon l'aura en main, je vous donnerais personnellement les herbes que vos alchimistes hélions ont récoltées ainsi que la gelée de reine qui a été retrouvé sur leur site de recherche. Je ne doute pas que ces deux mélangés puissent guérir n'importe quel mal en Ecridel. Une fois fait, chacun regagnera dans le calme sa patrie, et cet échange sera clos et parfait. » Il marqua une pause, avant de rajouter : « Si vous n'y voyez aucun inconvénient, bien sûr. »

Le Chef des armées se tût alors. Son regard était fixe et sans peur. Il aurait aimé que les choses ne soient pas aussi compliquées, mais il y avait des choses dans la vie que l'on ne commande pas.

[Selim]

-J'en vois un, pour ma part.

Les mots avaient fusé, mordants comme le vent du désert, mais non pas de la bouche du conseiller. Sans laisser à quiconque le loisir de l'interrompre, Selim poursuit, tout en désignant de l'index certains centaures présents.

-Cette druidesse se nomme Athelia. L'émissaire en retrait est connu sous le nom mélodieux de Dorémi. Et je pense que le champion centaure n'est plus à présenter. Ces trois-là ont toutefois, en dépit de leurs disparités apparentes, un point commun des plus intéressants eu égard à la situation présente : tous ont été vaincus par votre humble serviteur.

Se tournant vers le conseiller, il conclut d'un ton narquois :

-Aussi, je vous invite, estimé Conseiller, à pondérer la question suivante : à quoi bon négocier ... ce que l'on peut aisément prendre ?

[Alba Flèchelune]

Un petit sourire amusé fendit le visage du bon Eriador. Ses yeux ne trompaient pas ; il n'avait pas cillé une seule seconde à ce qui aurait pu mettre à l'eau tant d'efforts et tant de mots. Sa mission était simple et il comptait la remplir jusqu'au bout. Ce ne serait pas la première fois qu'il aurait du sang sur les mains ; il n'était, pour ainsi dire, plus vraiment à ça près.

« Ce que vous pensez pouvoir prendre – jeune homme.
Je ne connais ni votre nom, ni votre prénom. Je ne sais rien de vous, si ce n'est que vous êtes un hélion. Je ne doute pas de votre capacité à frapper ni à encaisser, mais je doute que votre désir soit d'entrer si jeune dans la tombe. » Il jeta un regard au Conseiller Malik, le visage impassible, quoi qu'il était soudainement plus dur. « Si vous faites un seul mouvement qui pourrait me laisser croire que vous en voulez à nos vies, il n'y aura ici d'échange que de sang et je ne vous donnerais qu'une chose : la tête du prisonnier.
Si c'est que vous voulez, alors faites le savoir maintenant. J'ai d'autres choses à faire, bien plus importantes, que de soigner vos gueux. »

Le ton était désormais cassant.
Le Chef des armées se tenait bien droit, le visage froid vis à vis de telles attitudes.

[Eldritch]

« Maturi dryuu jauk. » annonça Eldritch en entrant sur le lieu de l'échange. La phrase était annoncée avec force mais sur un ton neutre, non pas pour annoncer une sentence, mais ce que pensait le loup de cet échange. L'annonce la présence des centaures confirmait cette idée latente.

Le jeune s'approcha un peu, tout en restant en retrait. Cet échange n'était pas le sien mais celui des hélions. Lui observait la scène et jugeait, imaginant ce qui pouvait se passer. En bien comme en mal.
« Nemeao Roanturi, Nemeao Laranve. Mea pujaka ? » lâcha Eldritch sur un ton sarcastique, ponctuant la fin de sa phrase avec un sourire carnassier. Sa Inyato n'était pas là pour le tempérer et le rassurer de sa présence, alors si cela dégénérait, les vivants danseraient une nouvelle fois avec les morts.

Eriador Melehtë s'approcha pour représenter le parti elfe sylvain de l'échange, tandis que Malik faisait de même pour les hélions. Il dicta ses règles pour l'échange, bien entendu, le dernier mot revenait aux elfes sylvains. « On écrit les règles à son avantage quand on peut » songea l'homme aux cheveux d'argents.
Puisque l'heure semblait aux présentations, il se plia à la scène :
« Nemeao Eriador Melehtë Opa Pelethor'o'Kerr. Inya Eta Wattarimbe Eldritch 'Atsendrarr. Nous sommes présents avec votre précieuse masse. Je n'ai pas à redire sur votre méthode d'échange, si ce n'est que seul l'honneur vous engage à céder vos remèdes.
Par contre, un point qui me chagrine, c'est votre provocation d'amener des centaures brûleurs de villages à une rencontre diplomatique. La présence du Champion est encore explicable, mais celle de fanatiques incapables de parlementer me semble hors de propos, menaçante et insultante.»
Le loup désigna de la tête quelques âmes bien connus par leurs habitudes avec le feu.

D'une oreille distraite, il prêta attention à Selim qui parlait de prendre les armes et les plantes. Il grogna « Atsa Jukkro » à son encontre.

[Alba Flèchelune]

Le chef des armées ne cilla pas. Son visage impassible – aux traits fins et sylvains – ne s'empourpra d'aucune couleur. Il resta neutre, comme un homme n'ayant rien à perdre, et rien à y gagner vraiment.

« Il est peut-être paradoxale d'inviter des brûleurs et des fanatiques, mais il me semble que votre réputation – Seigneur de guerre – n'est plus à faire. On vous a vu attaquer Naël'Kaldora, de même que beaucoup attesteront dans mes rangs sans doute avoir déjà croisé la moitié de vos hommes au front, pour la simple et bonne raison que les autorités ont choisi les représentants de leur peuple, les chefs de clan et du reste, des personnalités… atypiques.»

Son regard se fixa sur le jeune homme-bête qui venait de s'éloigner au sud, portant une fourrure blanche de loup.

« Nous avons tous du sang sur les mains, mais nous ne sommes pas là pour ressortir les blessures et les affronts de nos peuples respectifs. En parler ne ferait que raviver les flammes de la colère car l'un comme l'autre, nous nous sentons dans notre bon droit et l'autre ne comprendrait pas.
Pour ma part, je ne cautionne rien de tout ça, car comme tous les hommes de la guerre, je sais ce qu'elle coûte, et je paierais cent fois le prix pour l'éviter.
Le choix est peut-être fort regrettable, mais nous sommes tous là en toute bonne foi » ses yeux passèrent sur Selim « et peut-être que l'honneur prévaudra sur les rancœurs… ne dit-on pas que le Klah est plus important que tout chez vous autres ? »

[Selim]

Jetant des coups d'oeil furtifs à droite et à gauche, comme s'il était à la recherche de celui à qui Eriador s'adressait, Selim finit par réaliser qu'il s'agit bel et bien de lui. Soucieux de ne pas mourir incompris, il rétorque d'un ton insouciant :

-Avant que l'on ne s'entretue gaiement, je tiens à préciser une chose, M. Eriador : je n'ai absolument aucune animosité envers qui que ce soit. Je suis ici uniquement par le truchement de circonstances fortuites, et je n'ai d'autre dessein que de ... vivre des choses intéressantes. Plus intéressantes que ce qui se prépare du moins, à savoir la pantomime roide découlant de la présence de manches à balais en cette partie spécifique de l'anatomie où la radiance de Solaris ne brille jamais.

S'inclinant en une génuflexion qui pouvait potentiellement renfermer une certaine forme de respect, il achève en ces termes :

-Aussi, pour être tout à fait honnête avec vous, si cela ne tenait qu'à moi, je me ferai un plaisir que de vous offrir de bon coeur cette masse ... en tant que lot de consolation après vous avoir dûment défait, il va sans dire.

[Miraak Dal'Vë]

« Selim... »



Miraak observa le hélion qui s'était placé derrière lui. Il était issus du bas-peuple, rien d'un diplomate. Et s'il avait eut un l'enseignement d'un maître capable et fait depuis la preuve de ses talents de combattant et de meneur d'homme, il n'était certainement pas le compagnon idéal dans le cas présent.
Le conseiller Malik ne semblait pas pressé de réagir, il semblait étudier la situation. Mais était allé vers le représentant sylvain, il accomplirait sa mission s'il le pouvait. Miraak prit le partis de faire tout ce qu'il pouvait pour régler les choses selon le bon vouloir des dirigeants de Babylios. Même s'il devait être le seul avec le conseiller dans ce cas.

« Chef des armées, je suis Miraak Dal'Vë, chef de l'Ordre de Solaris. Je suppose que vous avez dû avoir des rapports sur mon organisation, mais rien ici ne la concerne alors venons en directement aux faits.
Un accord a été négocié par ceux que nous représentons ici. Vous êtes ici avec un otage et des objets à échanger contre la masse. Il me semble plus logique de commencer par procéder à un échange des objets et de garder la libération de votre otage pour la fin. »


Miraak jeta un regard au conseiller Malik qui se contentait de le regarder en retour, sans intervenir.

« Confiez nous vos herbes et recettes et nous vous rendrons la masse, faisant confiance à votre honneur pour relâcher l'otage ensuite.
Un otage ne vaut pas la masse mais restera un atout entre vos mains après avoir confié ces herbes, Malachim est un brave dont nous souhaiterions éviter un trépas inutile. Mais nous ne saurions dire la même chose après vous avoir confié la masse contre Malachim, qui n'a pas la valeur de la masse aux yeux de nos autorités et qui donnerait sa vie sans hésiter plutôt que de vous permettre de récupérer la masse seulement contre lui, car c'est là son devoir. »


Miraak risqua un nouveau regard en direction de Selim. Pourvu qu'il se tienne tranquille encore un moment...

[Dorémi]

Dorémi ne comprenait pas qui dirigeait les opérations cotés Hélions, chacun prenait la parole au gré du vent. Au moins côté centaures et sylvains, le chef des armées sylvaines parlait et les centaures et sylvains patientaient en attendant le retour de la masse.
Bien que la remarque de Miraak le fit sourire, il préféra ne rien dire et s'approcha de Malachim.


J'espère que vous allez voir le soleil se coucher ce soir et que les vôtres ne vous sacrifieront pas comme semble l'entendre Miraak.

[Cundonya Lungumaitë]

Cundonya fit quelques pas en direction de Eriador et lui dit à voix basse

Pardonnez moi, mais je me permet d'intervenir dans cette échange, connaissant un peu les énergumènes en face.

Puis se tournant vers l'autre groupe

Conseiller Malik, nous sommes assez surpris dont la façon se déroule cette échange. J'avais entendu parler de l'importance de la hiérarchie de votre Peuple. Est-ce que le dénommé Selim a plus de pouvoir que vous, pour pouvoir s'adresser ainsi et proposer un bain de sang ?

Cundonya avait dit ces mots calmement en regardant le conseiller et Selim. Espérant que le premier se sente piqué par l'intervention du second.

Maitre Mirrak, vos intentions sont louables, mais nous avons bien vu que depuis ces derniers échange de courrier, que la vie de Malachin ne valait rien à vos yeux. Seul vous importe les produits de guérison que nous possédons et que votre peuple à déjà cherché à nous voler. Et au vu de l'ambiance de votre partie, nous resterons fermes sur la façon dont doit se dérouler l'échange.

Si nous pouvions éviter de parler d'autres choses et procéder à un échange dans le calme. Je tiens à vous rappeler que de nous dépendra l'avenir de nos Peuples : la paix ou la guerre.

Il y avait autre chose qui génait le guerrier, le groupe en face se composait de 5 personnes. Soit les hélions ne savaient pas compter, ce dont il doutait. Soit des assassins étaient cachés dans le coin, ce qui était beaucoup plus probable.

[Maeric Llandrin]

Il devait se faire vieux. cela faisait si longtemps qu'il servait son vieil ami et Babylios, mais Malik avait été plus rapide à réagir par le passé. Prendre le temps d'analyser la situation ne lui ressemblait pas. Et dans le cas présent, elle ne lui plaisait pas tellement.

« Ces gens ont été conviés non pour leurs armes mais pour leur rôle maître-elfe, justement. Car nous ne sommes pas ici pour nous battre n'est-ce pas ? Bien qu'un peu bavards, il semble juste qu'ils expriment leurs avis. Cette masse a une grande valeur et Babylios en est consciente. Des actes d'importance ont été faits au nom de sa récupération, comme ceux qui ont mené cet homme, ce Malachim, à tomber entre les mains de votre reine. »


« Des négociations ont été menées en haut lieux, il nous revient aujourd'hui de les achever. Je dois rejoindre le point de vu de ce jeune hélion, les herbes et vos recettes d'anti-poison me semblent être le vrai fruit de cette négociation et devraient nous être confiés en premier. Il n'est pas envisageable de procéder à un tel échange sans nous être assurés de ce qui a été promis. Je confierai alors la masse à votre "champion d'Aletheria", puisque j'imagine qu'il est ici pour cela. Et enfin le capitaine de Gario, qui n'a rien fait pour mériter de croupir dans vos prisons, pourra ensuite être libéré. Si l'un des membres de mon escorte devait être responsable de la mort inutile de ce dernier ce serait fâcheux pour sa réputation à Babylios... »

[Var'Staën]

Voilà plusieurs jours que Var'Staën découvrait le désert, et il n'aimait pas. Pas du tout. Trop sec, trop chaud... Comment ses frères et soeurs peuvent-ils supporter ce climat ?
Ce fut donc un grand soulagement quand il vit la Loreline et le lieu de l'échange : un beau coin de verdure, avec de l'eau à côté, sans soleil... Le pied !

Il arriva avec Belial et Selim, et les Elfes n'étaient pas encore là. Il en profita donc pour examiner la berge... Et mettre les pieds dans l'eau, savourant la fraîcheur du liquide transparent, et écouter les joyeux oiseaux qui peuplaient les arbres alentours.


Mais ils n'étaient malheureusement pas venus pour ça, et le reste des participants ne tardèrent pas à arriver. Le drôle d'Homme-loup resta néanmoins sur le bord de l'eau. Il n'y avait pas de quoi s'affoler après tout, pour une fois qu'ils n'étaient pas là pour leur tirer dessus...
Quelques petits oiseaux allaient d'arbres en arbres, et de temps en temps chuchotaient à son oreille le nom des arrivants. Il se releva sur un coude quand on lui donna le nom d'Athelia Keldorra. Il pu donc voir l'ensemble de la délégation. Lui qui n'était quasiment jamais dehors, il ne voyait qu'une tête inconnue... Celle du "chef des armées sylvaines".
Il commença à se relever nonchalamment lorsque les différents protagonistes se mirent à parler. Mais resta délicatement sur le côté. Après tout, il n'était qu'invité à une délégation qui ne le regardait qu'à moitié... Ce qui ne l'empêcha pas de sourire en écoutant l'Elfe. Même lui savait que l'ordre des échanges allait être l'attention principale. Et ne s'annonçait pas simple...

... Et encore moins simple quand il entendit l'Hélion enturbanné prendre la parole. C'était donc cela, le "stupéfait silence" dans lequel il avait prévu "d'assister à nos prouesses et exploits" ? Décidément un drôle de personnage, qu'il n'était pas bon d'avoir dans une mission diplomatique... Var'Staën avait fini de se lever, et si l'on en jugeait de la pique lancée par Selim, il ne faisait pas bon de rester sur le bord de l'eau. Aussi, il se décida, toujours muet, à reculer sous l'ombre d'un arbre, toujours accompagné des petits oiseaux. Mais néanmoins en sentant parfaitement le regard de l'Elfe-aux-deux-lames. Atypique ? Ouais, surement, ça, surement... Il ne lui jeta qu'un semblant de regard amusé, inclinant sa tête sur le côté.

Une fois adossé à un chêne, il chuchota un petit mot à un rouge-gorge présent sur son épaule, puis fixa des yeux la centaure qui se tenait à l'écart. Athelia Keldorra, quelle druide es-tu donc ?

Quoi qu'il en soit, le petit volatile voleta jusqu'à l'équidé et lui répéta les mots à l'oreille, et la druidesse pu comprendre :
- "Seleron, comme l'on dit chez vous. Si cela vous intéresse, l'on dit Nemeao chez moi. Nemeao senda earundalia, Bonjour soeur gardienne de vie. Je ne vous ai pas vu souvent, et le peu qui viens à moi n'est pas très digne de notre Ordre druidique. Mais qu'en est-il vraiment ? Je vous propose un petit rendez-vous, vous me tiendrez à voir des actualités de Pelethor. Mais malheureusement, je crains que les discutions présentes ne gêne la tranquillité de ce beau lieu... N'est-ce pas votre avis ? Regardez-moi cette belle eau cristalline...
Puisqu'ils ne sont pas d'accord sur l'ordre des échanges, que diriez-vous de représenter à deux l'ordre druidique, comme gardien neutre des herbes pendant l'échange de la masse contre malachim ?"

[Cundonya Lungumaitë]

Cundonya fit de nouveau un geste révérencieux au général Sylvain afin qu'il lui accorde la parole

Maitre Malik, cela fait plaisir d'entendre le son de votre voix plutôt que celle de votre plume, où vous excellez sur ce dernier point.

Il est important de noter un certain point dans cet échange. Les Centaures et les hélions s'affrontent depuis longtemps, en fait depuis le premier jour, sur un sujet très délicat, la religion. Vous possédez un de leur objet sacré et vous souffrez d'un mal incurable qui ne ravage pas encore l'ensemble de votre population.

Quant au peuple Sylvain, il propose que chacun soit satisfait. Les Centaures en récupérant la Masse Sacré et les responsables hélions en étant soignés. Vous comprendrez donc aisément que nous sommes ici pour intercéder auprès de Peuples pour que tout se passe au mieux. Nous offrons nos services aux 2 participants sans aucunes rétributions.

Dans ce cas, vous comprendrez que nous avons valeur d'intermédiaire neutre et que nous souhaitons donc que l'échange se passe suivant des conditions qui nous semble acceptable et tout à fait justifié.

Si cela vous pose problème, nous pouvons annuler cet accord. Nous rentrerons chez nous avec nos produits. Les Centaures n'auront pas leur Masse, ce qui est moins gênant puisque vous pouvez constater que le nouveau Champion possède d'or et déjà un objet symbole de sa position. Quant à vous, il ne vous restera plus qu'à rentrer à babylios et à expliquer à vos chefs la raison pour laquelle vous n'avez pas réussi à rapporter les biens nécessaires pour les soins d'une personne d'importance.

Il me semble que si cet échange devenait un échec, vous auriez beaucoup plus à y perdre. Sachant que nous nous priverions pas d'un courrier de notre Reine auprès de votre Cheikh afin de lui décrire précisément l'échec de cette négociation.

Je tiens à remercier les gens de votre peuple que j'ai rencontré dernièrement. Miraak à qui j'ai proposé de travailler sur cet échange il y a plusieurs mois mais ne semblait pas comprendre son importance et Farouk Al Mahjoub, chef de la guilde du conclave des ombres, que je remercie pour les présents qu'il nous a offert ainsi que pour son aide sur la compréhension des us et coutumes de votre peuple.

Nous partageons une frontière depuis quelques temps et nous apprenons l'un de l'autre. Nous vous savons expert dans tout ce qui concerne le commerce et les négociations. Cependant, vous pouvez constater que nous apprenons vite auprès de vos semblables et que sur cet échange précis nous sommes les plus à même de décider de la façon de procéder puisque nous sommes les intermédiaires organisateurs de cette réunion.

Comme je l'ai déjà précisé avant, je vous remercie de ne pas parler du passé car sinon nous pouvons rester ici encore des heures. Nous pouvons donc commencer cet échange dès que celui qui porte la Masse viendra la porter au Champion Centaure. Sinon nous pouvons nous quitter sur le champs. C'est simple, c'est oui ou non.

Le sylvain avait abreuvé de parole l ‘émissaire hélion qui semblait être un ancien fin négociateur. Il avait fait exprès de parler sans cesse, contrairement à leurs habitudes, afin de le déstabiliser.

De toute façon, chaque mot qu'il avait dit été vrai. Les sylvains faisait au mieux pour éviter la guerre. Si les hélions la voulait, elle commencerait ici.

[Athelia Keldorra]

Athelia arriva sur le lieu de l'échange, saluant chaleureusement ses compagnons et alliés, froidement les hélions et hommes bêtes. En apercevant certains hélions, un frisson lui parcouru l'échine et elle dû se contrôler pour ne pas se métamorphoser et commencer à disséminer leurs morceaux par monts et par vaux.

Mais elle n'était pas venue pour jouter de sa langue, bavarder avec les hélions, et montrer qui avait le plus d'orgueil, la plus grosse masse ou les plus gros furoncles.

"Vanité, orgueil futile, salive gaspillée et temps perdu. Je ne me suis pas déplacée pour parader mais pour servir mon peuple, pour finaliser les négociations entre les autorités sylvaines et héliones.

Aegon, Champion Centaure, pouvez vous confirmer qu'il s'agit bien de la masse qui vous est destinée ?"

Après ces brèves paroles, elle regarda Var'Staën et ajouta.

"Druide homme loup, seleron. Nous n'avons pas encore eu l'occasion de discuter pacifiquement. Vous pouvez vous approcher de moi, armes rangées, si vous voulez échanger un instant, entre druides."

[Belial]

Aux saluts de Dorémi et Almeria, Belial répondit par un hochement de tête respectueux.

Puis il resta en retrait des discussions qui suivirent, tachant d'étudier au mieux le groupe qui composait la délégation.
Ces personnages lui semblait tout à fait redoutables, mais la combinaison de leurs forces respectives serait très certainement d'une toute autre ampleur...

Il fut assez impressionné par la carrure d'Aegon Dragmire. Depuis la dernière fois qu'il l'avait vu, il portait un magnifique casque d'argent .. et de nouvelles cicatrices, arborées comme des trophées.
Véritable champion pour son peuple, le tigre s'en demanda même s'il était vraiment judicieux de compléter sa puissance en y incluant la masse ..
Meme inerte, il aurait une aura encore plus importante pour galvaniser son peuple sur un champs de bataille. Que ferait Eldritch fasse à une telle force de la nature, s'il devait à l'affronter en combat singulier .. champion contre champion ..

Les interventions fusèrent de part et d'autre, et Belial se rendit à l'évidence : la vindicte et l'agressivité demeurait seulement au sein de sa propre délégation.
Les propos de Miraak Dal'Vë, tentèrent de tempérer le fougueux Selim qui depuis l'annonce de sa participation avait une attitude que l'on pouvait qualifier d'hostile..

Après le discours fleuve du sylvain Cundonya Lungumaitë et la demande d'Athelia Keldorra, il se décida à sortir de son silence :

Nemeao, je me présente à vous, je suis Belial chef de guilde et nouveau membre du Conseil des Sages.
Vous pouvez faire confiance au conseiller Malik, mais l'authentification de la masse par votre champion est en effet une étape indispensable pour la suite.

Puis il tacha de prendre une ton assez neutre

Maintenant nous ne pouvons que constater qu'il demeure un point de friction sur l'ordre dont devrait se composer cet échange . Peut être qu'un simple moyen pourrait régler ce contre temps : que diriez vous d'une passe d'arme entre vous Messire Eriador, et ce jeune fougueux Helion dont l'habileté à l'épée est aussi aiguisée que sa langue ?

Belial observa Selim, voilà un moyen qui lui permettrait de se défouler comme il l'avait manifesté et de montrer sa supériorité .. et s'il devait à apprendre une leçon d'escrime, ou d'humilité, qui d'autre que le chef des armée pour la lui donner ? ..

Si cette idée vous convient, vous pouvez définir les termes de la passe d'arme. Le vainqueur déterminerait l'ordre de l'échange et tout ceci prendrait fin..

[Maeric Llandrin]

Un elfe peu avare de paroles. Voilà qui sortait de l'ordinaire, Malik avait toujours connu le peuple sylvain comme un groupe d'elfes pour le moins silencieux et posés. Celui-ci était... Différent. Il devait avoir eu une expérience intéressante pour évoluer ainsi.

Avant qu'il ne trouve à répondre, l'échange avait prit une autre tournure. Un duel ? Entre le commandant sylvain et un membre de son escorte ? Le sage Belial connaissait-il seulement la réputation de Eriador Melehtë ? Cet elfe avait une longue, très longue expérience de l'art de la guerre. Il était plus que douteux qu'un hélion seul soit de taille à rivaliser avec son habilité à la danse des lames.
Cependant, si les elfes se montraient si butés quand à la conduite à tenir, peut-être que leur donner l'impression de maitriser les choses pourrait avoir un effet bénéfique...

« Ma foi, Selim, vous qui vous montrez si volontaire qu'en dites vous ? Une petite joute au premier sang ? Avec votre permission bien sûr, commandant Melehtë. »


Il sourit dans sa barbe. Il ne doutait guère de la confiance en ses capacités du sylvain.

[Miraak Dal'Vë]

Miraak se déplaça légèrement pour prendre place de l'autre côté du conseiller, le couvrant au mieux avec Belial tandis que Selim avait reculé lors que les discussions prenaient un ton plus diplomatique. Il évalua quelque peu le terrain, histoire d'étudier la situation stratégique au mieux pour les hélions si un duel devait avoir lieux.

« La diplomatie par les armes, voilà qui est bien ironique... » Se dit-il tout bas.

[Dorémi]

Dorémi venait de recevoir une missive et en informant le chef des armées.
vous le savez sûrement mais un rassemblement d'une quinzaine d'Hélions et d'hommes bêtes ont été vu au sud de la Loreline, il se pourrait que tout ceci n'ait pour but que de gagner du temps si nous devons combattre à vingt contre sept, le combat risque d'être différent.
Dans le cas où vous faites une passe d'arme, puis je proposer de laisser les herbes à Cundonya Lungumaitë, histoire que les plantes ne se prennent pas de coups inutiles.

[Almeria]

Almeria qui avait pris garde à rester en retrait pour que ses faits et gestes soient mal interprétés et puissent servir d'excuses à une quelconque agression sentait la tension perdurer...
Elle était venue pour assister à un échange et craignait que tout se termine en un bain ee sang stérile dont la mauvaise foi de certains alimenterait encore les contentieux existants.
Aux aguets, elle préférait rester à distance le sourire aux lèvres et les mains libres... En attendant, elle fit un pas pour faire face à l'émissaire, alors que Miraak venait de faire mouvement et se poster de façon à se placer de part et d'autre de l'émissaire elfe avec Belial...

[Adraste de Sid'Alteh]

A quoi bon négocier ... ce que l'on peut aisément prendre ?

Une question rhétorique frappe avec force la roue du karma. Et la roue tourne ... tourne ... tourne... Combien de missives échangées secrètement les avaient menés à cet instant? Combien d'arrangements, de préparations fébriles, les courses poursuites ...

Et en contrebas, les berges de la Loreline. Le vent frais fouettait son visage à elle, pendant que sous terre, ses frères crapahutaient dans la fange et les humeurs fétides, prêts à bondir.

Il était temps.

Et d'un coup de sabot, la voila qui se met à dévaler la pente, dévaler la pente dans un assaut furieux, arc en main, la rage au ventre.

Ils voulaient NEGOCIER?
Une masse contre la vie du peuple hélion entier? Contre le sauvetage de ce peuple de sauvages, de fourbes et de violeurs? JAMAIS. La mort de l'ancien champion n'avait elle aucun sens?

Et c'est brûlant d'une sainte rage qu'Adraste de Sid'Alteh fit son apparition sur les berges de la Loreline, pendant qu'Erymeus s'extirpait des profondeurs de la terre dans le même cri de guerre.

"NOUS NE NÉGOCIERONS PAS AVEC DES TERRORISTES!"

Et dans un instant long comme une éternité et court comme une respiration, le conseiller Hélion connut les joies de l'acuponcture centaure, et la douloureuse mort qui va avec.

[Erymeus]

L'attente avait été longue, et contrastait avec la rapidité des opérations. En un instant l'hélion s'écroula lourdement sur le sol, criblé de flèches et de javelots. Ni une, ni deux, le centaure slaloma entre la délégation d'hélions médusés par ce qui venait de se passer, et se positionna au-dessus du corps encore chaud du dénommé Malik, recherchant frénétiquement la masse.

[Cundonya Lungumaitë]

L'action avait été soudaine et rapide. Il fallait agir vite

Eriador, fuyez ! Nous nous chargeons de couvrir votre retraite.

Tout était fini. La guerre viendrait avec son lot de haine et de souffrance.

[Pludencre]

L'elfe avait rongé son frein, attendant le moment propice. Les hélions ne méritaient pas le respect, mais la mort. En particulier pour avoir fouler le sol de Mitriath.

Lorsqu'Eyrimeus s'élança hors de la cachette, l'elfe sylvain le suivit. Ce dernier chargea Malik, mais l'elfe avait un autre but, tuer ce capitaine qui narguait son peuple en sortant de Mitriath sur ses deux pieds. Quel laxisme de la part de Silmareïn !

Trouvant sa cible, il décocha une flèche dans sa direction déchainant toute sa rage.

Meurs, perfide Hélion, Tu as sali nos terres par ta présence !

[Eldritch]

En situation de combat, un facteur essentiel pour la victoire est l'initiative. Le Seigneur de guerre dégaina un magnifique cimeterre bleuté, quelques étincelles parcoururent la lame. « Parfait » songea-t-il, se concentrant sur ce qu'il devait faire.

Eldritch s'élança vers les centaures, la fureur lui intimant de massacrer les tueurs, mais son sens tactique lui ordonnait de priver et de gêner le soutien magique possible. Hurlant avec rage, le loup alla abattre sa lame sur la cible qu'il jugeait la plus fragile mais également la plus redoutable : une enchanteresse sylvaine peu protégée. Deux coups s'enchaînèrent mais pas assez pour l'éliminer alors qu'elle fuyait.

En plein milieu des ennemis, Eldritch les défia du regard, dévoilant ses crocs.
« Traitres ! », vociféra le loup empourpré par la colère, « c'est dont là tout le klah des centaures ? »

[Almeria]

[justify][b]"Traîtrise...

Voilà ou nous mène la folie de certaines, l'ambassade diplomatique va finir en bain de sang...
Moi qui suit restée à l'écart et tranquille, e voici ciblée.

Eldricht, pourquoi attaquer ceux qui ont tout fait pour ne pas envenimer les choses et tenir la parole donnée ?

Décidément la folie des uns cause me malheur des autres... ! "

[Eldritch]

« Pourquoi attaquer ? » rétorqua Eldritch avec violence. Le loup pointa son sabre vers Almeria, grognant à son encontre.

« Vous laissez ces centaures venir et croulant sous les bénédictions de vos mages ! Vous nous pensez aveugles ou stupides ? » Eldritch jeta un regard à Adraste qui beuglait des idioties au nom de la lune et Erymeus qui fouillait le corps du défunt Malik.

Le loup baissa son arme un instant, soufflant et récupéra après sa tirade, scrutant le champs de bataille, là où les haines et les tensions se cristallisaient.
« Vous souhaitez prouver votre honneur ? Jetez la tête de ces traîtres à nos pieds et nous consentirons à ranger les armes. »