Deimos, le façonneur de la sylve.
#31
Lorsque le cri du dragon retentit et que les monstres végétales s'animèrent autour d'Eldalotë, son premier réflexe fut de battre en retraite, il n'était à son habitude de mener un combat sans y être préparé. Mais alors qu'elle rebrousser chemin pour se mettre à l'abri et réfléchir à un plan d'action, la maître-lame vit, à quelques mètres d'elle, passer en sens inverse son « frère » Cundonya.

Dans un moment qui sembla une éternité leur regard se croisa et l'elfe, d'habitude si espiègle en présence de ces camarades, perdit le sourire car elle sentit qu'une fois encore le vaillant coureur des bois allait jouer les héros en servant d'appât. Mais cette fois la situation n'était pas la même, ce n'était pas deux-trois homme-bêtes ou un clan de troll qu'il fallait affronter, il s'agissait d'aller à la rencontre d'un dragon, peut-être même un descendant de la Grande Vorkis qui aurait très mal tourné. Impuissante, la jolie guerrière lui tendit le bras en lui lançant un regard réprobateur enfin de le faire renoncer à son acte de bravoure qui le mènerait au suicide sans un plan d'action prédéfini. La seul réponse qu'elle reçût fut un sourire placide.

Puis à la défaveur des arbres, Eldalotë le perdit de vue et le temps reprit son cours normal...
Répondre
#32
Mentes tirait flèche sur flèche. Le flux d'ennemis semblait ne pas se tarir et les attaques du dragon dévastatrice. Cundonya tenait tant bien que mal la première ligne, débordant de magie tel un appât elfique pour le dragon. Mentes appuyait de son mieux les autres combattant bien que les batailles rangées ne soit pas son excellence. Il remercier Halista qu'autant de frères elfes et de centaures soit venus défendre la forêt. Le dragon était un danger, il corrompait et détruisait faune et flore. On ne pouvait tolérer sa présence, il fallait en finir ici même.
Répondre
#33
Le groupe d'elfe assisté de plusieurs centaures continuait à subir les attaques de plus en plus violentes du dragon.
Alors que la faune sauvage de la forêt s'était dispersée dans la nature, de nombreuses créatures invoquées par Deimos gisaient au sol. Mais la présence menaçante du dragon se faisait toujours sentir ...

Constatant le triste état de Cundonya, qui avait absorbé la plupart des coups Kyle tenta de lui venir en aide en invoquant un bouclier magique.
psshht
Raté. Satané magie.
Mais ce n'était peut être pas une mauvaise chose car ce dragon semblait particulièrement apprécier les ondes magiques.

Se souvenant de sa formation de ranger, Kyle délaissa provisoirement celle d'apprenti magicien (pour laquelle il n'avait malheureusement aucun talent) et s 'approcha du guerrier blessé. Il commença à nettoyer ses plaies infectées par les jets acides de Deimos, produisant un faible résultat étant donné la gravité de ses blessures.

Cela fait l'éclaireur reprit sa place non loin, essayant de distinguer le dragon à travers le feuillage de la foret.
Répondre
#34
Deimos s'apprêtait à relâcher son souffle quand Findanel libéra des spores sur son museau. Le poison ne l'affectait pas, par contre les émanations gênaient le dragon qui se mit à gigoter, cherchant un endroit où cracher le terrible contenu de ses poumons.
Cela aurait pu être vraiment jouer l'attaque du dragon à la chance et espérer qu'il relâche l'assaut dans le vide.

Sauf que malheureusement, une archère trouva de bon goût de communiquer sa position au dragon en fanfaronnant. Ce n'était pas la cible principale, qu'importe ! Une occasion pour le dragon de déverser sa colère !

L'acide ravagea une partie des troupes sylvaines en place et un pan de forêt disparu sous les flots, laissant place à une terre rongée par le malheur.

Des coups d'ailes virent à bout de l'aveuglement causé par les spores mais le sort semblait avoir irrité durablement le dragon. Son globes verts se posèrent sur la zone de destruction et lézard ailé eut un sourire malveillant digne du plus perfide des serpents. Des survivants gigotaient dans les flaques d'acides, dont les deux fanfarons.
Le moment idéal pour asseoir sa suprématie et ajouter à la dévastation. Une enchanteresse essaya tant bien que mal de s'opposer au sort du dragon, mais la conjuration échoua et elle du s'incliner, elle ainsi que tout les survivants, devant la puissance du monstre et de la nature corrompue qui se déchaînaient.

Satisfait, le dragon s'envola en créant une nouvelle bourrasque d'épines autour de lui. Le nord-ouest semblait l'attirer.
Répondre
#35
Kathell venait d'arriver sur les lieux, elle avait reçu une missive demandant de l'aide et parlant d'un mal inconnu dévorant Pelethor. Un groupe impressionnant d'elfe et de centaure était sur les lieux.

En suivant le groupe, elle vit apparaître devant ses yeux des végétaux corrompus par une magie malsaine. Elle s'approcha pour en découdre avec ces ennemis inconnus quand elle entendit le terrible cri et aperçu le.. le monstre? Jamais encore elle n'avait vu pareille créature, à la fois effrayante et fascinante. La peur la tenait et l'attitude du centaure près d'elle ne la rassurait guère.. Soudain la voix de l'elfe Cundonya la sortit de ses pensées, elle tapa sur l'épaule du centaure et lui dit :

Ressaisis toi !

Elle commença à s'approcher quand elle vit l'énorme bête s'approcher et cracher un puissant souffle. La guerrière protégea son visage à l'aide de sa main gauche mais rapidement elle sentit une brûlure insupportable. Elle sentit sa peau fondre littéralement... La douleur lui laissa échapper un cri strident et la mis à genoux.

A peine put-elle se redresser péniblement que le dragon avait disparu.. La bataille s'annonçait difficile..
Répondre
#36
"Il faut tenter".

C'est par ces mots qu'Aioros indiqua à Mentes sa participation à l'action qui serai menée dès demain...

Il réfléchissait encore mais il lui sembla que ce choix fut le bon.

Il pria silencieusement la déesse encore une fois et son cœur s'empli de joie à l'arrivée remarquée de ses compagnons de la Chevauchée Rédemptrice.

Le brave Célérophon indiquait à la déesse l'ennemi sur lequel il fallait faire s'abattre sa fureur et l'engeance vomissante d'acide sembla surprise par le coup qui venait de lui être porté.

Aioros en était certain : il fallait faire vite et bien.

Les choses étaient décidées. Lui et Mentes monteraient en première ligne dès le levé du jour.
Répondre
#37
La tension montait dans le corps gracile d'Eldalotë.

La maitre-lame attendait à l'abri que Son moment vienne. Elle attendait le moment, où assailli de toute part, le façonneur de la sylve ferait une erreur. Elle attendait le moment opportun pour lancer une charge sans qu'il ne puisse répliquer. Elle attendait en espérant que les magiciens lui lancent des enchantements au bon moment.
Elle attendait Le Moment...

Les coups et sortilèges commençaient à pleuvoir sur l'abomination écailleuse. Des signes de fatigue apparaissaient petit à petit. Il devenait de moins en moins vigilant, mais pas encore assez au goût de la guerrière. Elle patienta encore.
Puis elle vit Mentes approcher de lui avec de grand filets, elle connaissait ses talents à distance, il allait réussir à l'immobiliser efficacement.
C'était Le Moment d'agir pour Eldalotë. Elle sorti de son abri et chargea la patte arrière gauche de la bête, la partie la plus tendre de la cuisse, la partie la plus éloigné de sa grande gueule d'acide. Dans sa course, elle reçu les quelques enchantements qu'elle espérait. Elle frappa au même endroit les cinq plus grands coups qu'elle n'ait jamais donné. Une plais béante s'ouvrit sous la force brutale et répétée.
Deimos était amoindri et grandement affaibli mais c'est n'est pas pour autant que la guerrière fanfaronnait de son actes martiales, le combat était loin d'être fini.

Concentrant une grande énergie magique en son corps et son a®me, lui ayant infliger une grande douleur, Eldalotë pressentait une lourde riposte à son encontre. Au lieu de fuir, chose qui n'aurait pas servi à cause de ses puissantes ailes, elle préférait profiter de la taille de son ennemi, de la lourde blessure à sa patte et des filets pour suivre ses mouvements et rester dans l'angle mort de sa morsure dévastatrice.
Répondre
#38
Vite et bien.

Le dragon semblait être gêné par les sorts de nature pure, et à la fois affamé par les effets de bénédictions magiques.

Ni plus ni moins, il enchanta la lame de Pelytna et d'Eldalote, fières guerrières en première ligne vers le monstre.
Ensuite, le mage brûla le mana de l'intérieur du monstre avant de le ligoter légèrement avec ses propres lianes. Il se débattait et vacilla quelques peu dans les troncs d'arbres.

Des écorces vinrent ensuite s'échouer contre sa peau afin de le déstabiliser, sans succès.
Répondre
#39
Mentes et Aioros avaient accompli leur tâche.
Les filets s'étaient abattus en nombre sur le saurien maudit et il s'empêtrait dans leurs mailles.

Le signal de l'attaque finale était lancé

Aioros espérait que les filets tiendraient et que le dragon ne pourrait plus utiliser ses ailes...
Répondre
#40
Le chemin avait été long pour les jambes du jeune guerrier.

Mais grâce au regain d'énergie accordé par La Voix, il était enfin arrivé sur les lieux de la dévastation.

Au milieu de ses frères et de ses alliés, Garendil n'avait pas la fière allure d'Eldalotë ou de Pelytna; pour autant, c'est sans crainte qu'il se dirigea vers le dragon. Sa destinée l'attendait, il n'aurait pas peur. Lui, Fils de l'Ombre et de la Sylve, guidé par des forces bien plus puissantes que celles qui avaient éveillées cette créature, ne courberait pas l'échine devant cette abomination.

Son aspect était celui d'un homme serein, alors qu'il toisait le dragon du regard, mais en lui rugissait la colère de la Sylve et de l'Ombre, exaltée par la fureur de ses pairs.

Garendil avança droit sur Déimos, le prétendu "Façonneur de la sylve"...
Répondre
#41
Une impressionnante pluie de sorts, de lames et de flèches s'abattit avec fracas sur le dragon. Ses écailles se fracturaient sous l'effet des coups. Ces maudits elfes acculaient le dragon, le poussant dans ses derniers retranchements !
De nombreux filets virent entraver sa gueule et ses ailes. Le dragon pouvait toujours bouger mais incapacité dans ses actions par la tactique des peuples de la forêt de Pelethor.

Deimos devait réagir vite ! Sinon sa fin viendrait ! Manipuler la forêt était son espoir ! La lumière de ses yeux se raviva et une puissante onde de magie traversa les rangs de ses opposants, sans les endommager. Presque toute sa puissance magique passa dans l'acte et le dragon se trouvait essoufflé, fatigué, épuisé. La puissance du maléfice semblait tellement hors de la compréhension des mortels, qu'un cristal et des gemmes de nature se formèrent autour du dragon, témoignant de la formidable puissance déployée. Ses écailles chutèrent une à une, dévoilant le dragon sous sa forme la plus pure : un corps de bois animé par une magie corrompue.
Le monstre ressemblait désormais à ses grands élémentaires qui personnifient la magie, comme les esprits protecteurs de la forêt.

Rapidement, les effets du sort de Deimos se manifestèrent. La forêt entière se mit en branle, soumise par le terrible dragon. Des lianes mouvantes se détachaient des arbres, les arbres se transformaient en cogneur et une nouvelle création de Deimos s'extirpa du tapis végétal : des élémentaires corrompus de nature, à l'image de leur créature.

Satisfait, le serpent siffla un « Mourrez » et traînant la patte, essaya de s'extirper du champs de bataille. Il devait fuir et se reposer avant de revenir prendre sa vengeance.
Répondre
#42
La meute se battait avec ferveur, le roi des fauves, Cundonya, vociférait ses ordres et les elfes devenus des lions au combat, obéissaient sans broncher. L'instinct animal faisait le reste. Certains, comme Elemera restaient en arrière et exultaient leur fureur par des hurlements bestiaux, revigorant la première ligne.

Le menu fretin tombait sous les coups répétés, mais le plus gros poisson tardait à joncher le sol. Cette proie était coriace, sa chair bien résistante aux crocs, et ses pattes musclées justifiaient sa force. Deimos restait un renard pris dans les mailles des filets. La meute trouverait sa jugulaire pour y planter ses crocs. La situation tournait en leur avantage.

Mais le renard avait choisi de fuir, pour se tapir sans son terrier. Rien de tel que traquer un animal blessé. L'odeur du sang rend la chasse plus stimulante. Cette pensée fit sourire la druidesse.
Répondre
#43
La fuite du monstre avait laissé place à une déferlante de violence.
Les coups partirent de toute part et de nouveaux arbres et racines étaient atteints par la corruption deimosienne.
La mêlée qui s'ensuivit fut brutale et paniquée.
Chacun y allait de son appel aux autres, mais chacun savait que tous étaient déjà en plein combat.

Aioros parvint miraculeusement à s'en tirer avec une simple nausée due aux relents putrides des émanation provenant des flaques laissées par le dragon.

Il ramassa les restes du filet qu'il avait lancé sur la bête et le répara vite fait. (mais bien quand même)

l'amas d'écailles laissé par le dragon le dégouta tant il puait aussi il le laissa...se disant qu'un savant saurait mieux en identifier la nature que lui. Surtout, cet amas noirâtre lui semblait tellement corrompu que le toucher pouvait surement vous contaminer pour des lunes.

Quelques camarades disparurent dans les combats et ces mauvaises nouvelles donnèrent la rage nécessaire à Aioros qui participa de son mieux à la mise à mort des sbires de Deimos.


Un semblant de calme était revenu lorsqu'Aioros sentit le sol changer son son pas.
il était arrivé à la lisère du marais qui servait de refuge au misérable Deimos...

Priant Aléthéria de lui donner de nouvelles forces, Aioros se tenait prêt à foncer avec les héros qui l'accompagnaient dans la misérable grotte dont l'odeur laissait à penser que Deimos était célibataire...
Répondre
#44
La stratégie de repli de Deimos avait été payant. Ses ennemis n'avaient pas pu le poursuivre sans risquer qu'une grande partie d'entre eux ne meurent sous les attaques de la forêt corrompu.
Encore une fois le combat fut âpre mais encore une fois l'alliance elfe/centaure avait su purifier la nature.

Le combat fini, Eldalotë vit les écailles laissées par le dragon lors de sa fuite. A l'inverse d'Aioros, ses yeux se mirent à briller en les voyant:
On dit qu'une armure fabriquer à partir d'écaille de dragon offre la meilleur des protections avec un encombrement minime, le rêve de tous guerriers...Elle commença à retoucher terre: Mais bien sûr pour obtenir un tel résultat il faut trouver un artisan capable de travailler un matériau aussi noble... Elle réfléchit rapidement à qui pouvait faire ce travaille:Ça me fait mal de le dire mais dans ce domaine, les meilleurs sont les nains...peut-être aussi les Holdars.
La guerrière vit Septemorian les ramasser: Prends en soin pour le moment, elles pourraient nous être précieuse.

Puis elle suivit les traces d'Aioros et de Cundonya et arriva devant ce qui pouvait être l'antre du "façonneur de sylve": On dit qu'il est suicidaire d'entrer dans la tanière d'un dragon. On dit qu'un dragon aménage sa tanière de tel façon qu'il soit impossible de s'en échapper et qu'il est impossible de capturer son occupant. Maintenant qu'il est entrer là dedans, on pourrait peut-être prendre le temps de réfléchir à ce que nous allons faire... avant d'entrer bêtement dans la gueule du loup.
Lorsqu'il s'est envolé, il semblait être constituer de bois, peut-être devrions-nous le combattre par le feu...
Sans grande conviction: Peut-être serait-il suffisant de l'enfumer pour qu'il sorte ? Elle chercha avec un regard accusateur certaine personne: sans pour autant commettre la même erreur qu'à Eltiri. Si ça peut nous éviter d'entrer là dedans... Car comme nous décrit si subtilement Aioris...elle tourna la tête vers le centaure, le visage dépité (mais toujours aussi beau) l'odeur de "célibataire" ne fait que renforcer dans mon esprit que les histoires que l'on raconte sur antre des dragons sont vraies.
Répondre
#45
Le feu dans la forêt, à ces mots Almeria frissona se souvenant d'Eltiri...
Il lui manquait 5 javelots, son carquois était à moitié vide, il allait falloir viser juste et avec précision...
Nous sommes quelques un de la Chevauchée, vous pouvez compter sur notre découement, Cundo, Sept, Dorémi, des consignes pour la suite ?
Répondre
#46
Déimos avait fuit.

Dans ce qui se voulait être une démonstration de puissance, le dragon avait comme implosé laissant Garendil spectateur de la véritable nature de sa corruption. Déimos n'était pas plus un véritable dragon qu'un phasme n'était un alligator.

Bien que Garendil ait subodoré sa véritable nature, la puissance déployée par la bête l'intriguait au plus haut point. Et s'il s'agissait d'une simple créature, cela supposait un créateur. Mais qui pouvait bien être derrière un enchantement d'une si redoutable force?

Il en était sûr, le dragon devait être poursuivi et chassé au plus tôt, afin d'empêcher sa magie de corrompre davantage les bois environnants.

Les plus expérimentés lui permirent de comprendre la nécessité de soigner les blessés et de stopper les invocations de la bête afin de remobiliser les troupes dans le chaos ambiant. Garendil prit alors le temps de regarder autour de lui et de constater l'étendue des dégâts. Certes il fallait faire vite, mais il ne fallait clairement pas agir dans la précipitation.

Après avoir aidé tant bien que mal ses compagnons à se débarrasser d'immondes lianes mouvantes, Garendil inspecta les lieux en quête de toutes les traces de corruption laissées par Déimos et ses maléfices. Cristaux, bois divers, champignons tous étaient désormais inanimés et pourtant la magie qui les imprégnait était presque palpable.

La clé de la défaite du monstre résidait certainement dans ses origines. Une fois celles-ci déterminées à l'aide des traces qu'il avait laissé, les peuples de la forêt pourraient agir efficacement. La quête de Garendil ne faisait que commencer.

Un murmure plane dans l'Ombre.... "la bête est là.... proche.... ne perd pas sa trace.... Fils...."
Répondre
#47
La langueur quittaient peu à peu les membres d'Almeria, ses blessures se refermaient également, la magie perfide qui s'était insinuée pour engourdir ses muscles et son âme cessait de faire effet...
Almeria pu rejoindre les abords de la tanière, l'odeur pestilentielle, le sol boueux, voilà qui anannonçaient encore des moments difficiles...
Sans doute les prémices d'un combat violent, nauséeux, dangereux mais victorieux pour l'Alliance Elfico-centaurine... Il ne pouvait, devait, en être autrement., quoiqu'il en coûterait !

Tournant sur elle-même Almeria harangua ses compagnons de la Chevauchée:
"Nous sommes une poignée, quelques-uns sont absents, d'autres sont tombés mais il ne sera pas dit que la Chevauchée laisse ses alliés oeuvrer seuls, ni que nous négligeons notre chère forêt...
Hauts les coeurs !
Que nos ennemis se repentent et réparent leurs erreurs ou périssent, telle est la rédemption que nous leur offrons... et personnellement je ne parle pas le draconique alors point de salut pour Deimos..."
Répondre
#48
Coincé.
Pour des raisons que je vous laisse deviner, Aioros n'appréciait pas du tout la situation qui était la sienne.
En effet, la poursuite du dragon se déroulait maintenant dans son antre et cette bête avait creusé un étroit couloir qu'il fallait forcément emprunter.
Aioros avait eu beau faire de son mieux, il avait du mal à sortir sa carcasse de l'étroit goulet...
sont corps ne passerait pas seul cette épreuve...
Il appela derrière lui afin que quelqu'un le pousse dans l'espoir de débloquer son corps...
Pris de panique il se mit à hurler afin qu'un bon samaritain se dévoue !

Date Événement
Le 27-01 à 15h 23m 02s Aioros a utilisé Appel à l'aide sur Aioros
Répondre
#49
Almeria avait entendu l'appel de son frère d'armes. A si je pouvais l'atteindre et l'aiguilloner d'un coup de javelot ou de la pointe d'une flèche, à moins qu'une bonne ruade... (pensa-t-elle).

"Faites place compagnons, Aioros à besoin de mon aide...!"
Répondre
#50
Cundony et Aioros entrèrent les premiers dans l'antre, suivi par Eldalotë qui malgré l'absence de plan d'action ne voulait pas à nouveau perdre de vue trop longtemps son "frère".

La grotte commençait par une petite cavité exiguë où se tenait trois sbires du dragon. Cundonya et Aioros décidèrent de faire comme si de rien été et d'avancer pour laisser de la place aux autres aventuriers qui s'agglutinaient devant l'antre. Eldalotë préféra contenir les monstres le temps qu'une personne puisse entrée et les contenir à son tour.
Après ce court laps de temps, la jolie guerrière pu entendre meugler des appels au secoure. Ni une ni deux elle accouru. Elle avançait dans un long couloir encore plus exiguë que l'entrée. Une odeur à vous donner la nausée se faisait de plus en plus intense. Au bout de plusieurs dizaines de mètre, elle pu voir d'où provenait ses meuglements... Aioros était tout simplement bloqué et il s'était mit à paniquer.
Wow Wow lui cria-t-elle comme pour calmer un cheval. Je vais te sortir de là mais calme toi tout de suite ! lui dit-elle à contre cœur car le centaure était le plus gras et le plus laid qu'elle connaissait. Malgré sa force elle poussa très péniblement le sagittaire hors du goulet, ces mains peinaient à adhérer sur son corps gras et suintant de sueur. L'opération eu comme résultat, autre que le déblocage du centaure, de renforcer la nausée de l'elfette.
buah... c'est à cause de ton angoisses ou c'est tout le temps comme ça toute cette transpiration ?!

Au moins je sais d'où vient l'odeur...
murmura-t-elle, dépité, en s'essayant les mains sur sa cape.
Grai..GRÂce toi on est sur que le dragon sait qu'on est là.
Répondre
#51
"le dragon sait que nous sommes là, il nous voit par les yeux de ses sbires" dit-il d'une voix rocailleuse tant il avait utilisé son organe lors de cet épisode peu glorieux...

Cette réponse laconique et glaçante cachait mal son malaise...
Penaud il reprit ses esprits et regarda en coin ses compagnons...

Il pria pour que la déesse les protège et préféra se lancer dans une méditation solitaire.
si il remerciait secrètement l'elfe de lui avoir sauvé les miches, il s'en voulait d'avoir paniqué de cette façon.

Il vérifia son matériel ostensiblement et n'ouvrit plus la bouche de la journée...
Répondre
#52
La petite elfe, fluette et fragile, qu'était la toute jolie Nennvial, se faufilait entre les autres elfes et les centaures qui ne semblaient pas lui prêter attention. Pour tout dire, c'était tant mieux.
Elle n'aimait que trop peu attirer l'attention sur elle, et sa cible – un dragon – était tout de même plus problématique que l'obésité d'un centaure cherchant à cavaler dans un terrier draconien.
Si un dragon pouvait y passer, est-ce qu'un centaure – si gros fut-il – pouvait y rester bloqué ?
Nennvial secoua doucement la tête, oubliant rapidement cette question pour se rendre compte qu'elle avait perdu de vue Hùran, son fidèle compagnon. Elle se mordit la lèvre, inquiète, bien que des deux, elle était sans doute la plus puissante.
Il fallait dire que derrière son air ingénu et candide, la petite elfe détenait en elle toute la puissance des arcanes sans que l'on ait pu s'en douter une seconde.

Elle resta finalement accolée à un mur, reprenant son souffle. De la sueur glissait sur son front lisse et son cœur semblait battre plus fort au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de l'ignoble créature…
Serait-elle assez forte, elle qui fût un jour un tout petit geai bleu ?
Sa question resta en suspens alors que son regard se fixa sur le second cogneur qu'elle venait de frapper mais qui s'acharnait davantage sur Moka et Pelytna, toutes deux au corps à corps avec l'immonde créature.

Dans ce couloir serpentin, Nennvial se demandait si à courir comme certains le faisaient, ils ne finiraient pas par se jeter dans la gueule du monstre...
Répondre
#53
Ayant beaucoup réfléchi suite à sa mésaventure honteuse,
Aioros, décida de se sacrifier pour le groupe.
Il franchi le nouveau couloir et attaqua le groupe d'ennemis en proférant des menaces de mort.

son attaque toucha cinq sbires du dragon.

Il équipa son bouclier et se retrancha dans un coin.

Nul doute que la journée serai longue et que sa vie ne durerai pas trop longtemps.

ses compagnons pourraient profiter de son sacrifice pour nettoyer la grotte.

à moins que les guerriers présent ne vienne à sa rescousse.
Répondre
#54
Quelque chose tracassait Garendil. La poursuite du dragon dans son antre pestilentiel paraissait être la solution la plus simple... mais peut-être était-ce trop simple?

Il fallait réfléchir aux différents indices glanés sur le champ de bataille. Premièrement, Déimos n'était pas un véritable dragon, même s'il en avait l'arrogance; le dernier assaut d'Eldalotë Eärfalas avant sa retraite l'avait démontré.

Deuxièmement, ses créatures invoquées, n'étaient finalement que des marionnettes animées par la magie. Après avoir amassé leurs restes, toute trace de corruption en avait disparu, laissant place à des matières inertes. Avons-nous simplement affaire à une phytomancie particulièrement puissante?

Troisièmement, l'emploi de Sëleds, champignons qui selon leur description encyclopédique, est bien connu des érudits Elfes sylvains, ne semble pas anodine. Déimos serait-il une expérience ayant mal tournée? Un Phytomancien dérangé dont la folie l'aurait à modifier sa propre nature? Le fruit d'une rencontre hasardeuse entre une magie ancestrale et corrompue et un être particulièrement corrompu?

Seul l'avenir nous le révèlerait. Pour autant, il fallait continuer à étudier les traces de la bête afin de trouver le moyen de la vaincre.

Garde courage Fils... ne tremble pas... l'Ombre t'abritera des ténèbres... la Sylve te gardera des poisons et de la corrosion...
Répondre
#55
Une fois son coup de sang passé, Eldalotë regretta ses mots quelque peu blessant. Après tout il y avait un cœur sous tout ce gras.
Un cœur qui visiblement était blessé, ce qui avait forcé le centaure à faire un acte inconsidéré, partir seul au devant des monstres végétaux.
L'elfette au teint fluctuant réalisa que sans le vouloir, elle avait dit les mêmes méchancetés que celles qu'on lui disait dans son village d'enfance. Un profond sentiment d'empathie commençait à ce développer pour lui.
En faisant fi de son apparence, je commence à le trouver trognon, idiot mais trognon pensa-t-elle pendant que ses joues rougissantes se démarquaient de plus en plus de son visage au teint laiteux.
Puis la guerrière se ressaisit et suivit le centaure dans la cavité pleine d'ennemi sans attendre le reste du groupe.
Répondre
#56
La traversée des salles s'était plutôt bien passée pour Cundonya. Etant en première ligne, il avait pu profiter d'un espace dégagé, uniquement occupé par quelques cogneurs. Mais il entendait bien qu'à l'arrière ça ne se passait pas forcément bien.

Il attendait ses compagnons auprès d'un cogneur afin de continuer l'exploration quand il vit un Centaure courir droit devant lui comme un forcené. Un autre ne tarda pas à le suivre, galopant à vive allure.

Le guerrier se demanda si les Centaures n'avaient pas un problème avec les grottes. Surement une histoire de claustrophobie les empêchant de courir à vive allure. Cependant, il ne pouvait aller les protéger sans laisser un problème derrière lui.

Peu de temps après les renforts arrivèrent enfin pour achever le cogneur tout en procurant à Cundonya suffisamment de protection pour lui permettre de tenir la ligne face à une poignée de monstruosités.

Mais arrivé à ce qu'il estimait la meilleure position, il distingua au fond du couloir deux yeux verts étincelants de magie et de haine : Deimos les attendait. La configuration des lieux était mauvaise mais l'alliance des Sylvains et Centaures n'avait pas le choix du terrain, il fallait faire avec.

La dernière bataille s'engaga…
Répondre
#57
Au fond de la grotte, l'engeance corrompue de Vorkis sommeillait tandis que des plantes faisaient barrages. Le dragon dégénéré était lové et récupérait.
Malheureusement, il y eut un moment où il eut le temps de tout restaurer.
Malheureusement, les centaures arrivaient avec leurs grands sabots.
Malheureusement, les bruits de combat résonnaient dans cette cave.

Deimos s'éveilla de nouveau, le façonneur de la sylve se redressa, se cambra et s'appuya solidement de nouveau sur ses pattes. Le lézard de bois poussa un terrible rugissement.
Une bête acculée pouvait se montrer dangereuse... alors un dragon au fond de son antre !

Le sol convulsa et se fractura en libérant nombre de racines acérées qui empalèrent les elfes et centaures. L'instant d'après, des lianes émergèrent du sol et fouettèrent les elfes avec violence.

Ses yeux verts se posèrent sur les survivants. Étaient-ils de ces personnes qui juraient "la gloire ou la mort" ? Car le dragon saurait donner cette mort.
Répondre
#58
Garendil venait de pénétrer dans l'antre du dragon en compagnie des nombreux valeureux guerriers défenseurs de la sylve.

Alors que ce goulet d'étranglement, créé par la peur des uns et l'ambition des autres, obligeait chacun à profiter du moindre espace présent, Garendil utilisait ces instants pour étudier cette grotte façonnée à la fois par les griffes et l'acide de Déimos.

C'est à ce moment qu'un vacarme assourdissant empli la caverne, le dragon de bois s'était éveillé!

Espérant que ce bruit ne fasse pas davantage paniqué ses compagnons, en particulier les centaures mal à leur aise dans ces étroits couloirs, Garendil savait qu'il aurait sa part à jouer dans la défaite prochaine de cette abomination, dont il ne pouvait croire qu'elle soit issue de Vorkis.

L'équilibre doit être rétabli... ne faillit pas dans ta mission... l'avenir de la Sylve en dépend...
Répondre
#59

Après avoir patientée derrière les plus pressés qui se révélèrent des obstacles aux empressés moins vifs que les premiers, Almeria parvint à rejoindre l'avant de la troupe Elfico-Centaurine. Ils étaient en nombre égal aux avants postes... tout un symbole...

L'Union faisait la force et il en faudrait surement pour vaincre les suppôts et séides générés par le Dragon pour le protéger et lui laisser le temps de se soigner ainsi que fourbir un plan machiavélique qui ne manquerait pas de coûter sang et sueur aux défenseurs de la Nature.

Tandis que sa flèche renvoyait une liane en terre et que son javelot transperçait un cogneur, une petite voix se fit entendre en elle, sa compagne de toujours lui susurrait qu'un Dragon de bois ne pourrait résister longtemps au feu... qui lui avait susurré cette idée il y avait de cela quelques jours...

Répondre
#60
Grâce à la puissance des sorts Centaures, Cundonya attaqua Deimos. Il prit sa lourde flamberge en main et feinta le dragon en lui faisant croire qu'il s'approchait plus près de lui. Le coup porta et du sang acide gicla de la bête.

Alors t'as mal ?

Enervé par la colère et souhaitant accaparer son attention il abattit sa lourde lame avec violence et brutalité. Il ne faisait plus attention à son environnement et seule sa cible comptait à ses yeux. Une autre giclée d'acide fondit sur les murs.

Alors tu en veux encore ?

Hélas, le 3ème coup ne porta pas. Deimos avait surement porté son attention sur le guerrier qui lui portait coup sur coup.

Mais tu vas crever saloperie !

Cundonya était devenu fou. Ses yeux rouges inspiraient la démence. Il n'y avait plus en lui le Sylvain calme et réfléchi, seul la violence et la colère le guidait. Toute la magie qu'il avait subi et ingurgité y était surement pour quelque chose. Les pores de sa peau laissaient échapper plus d'essences magiques que de sueurs.

Au fond de lui il espérait que la bête le craigne et ne s'occupe que de lui, laissant à ses compagnons le temps d'organiser une offensive générale.
Répondre


Atteindre :