Deimos, le façonneur de la sylve.
#1
La guerre rageait au sud, en escarmouches maladroites et sanglantes.
Pendant ce temps, Deimos faisait son petit bonhomme de chemin.

L'étrange animal – oh ! - déposait ici et là quelques champignons, quelques fleurs. Sur son passage, toute la nature s'affolait et changeait. Il vibrait autour de l'étrange bête comme des ondes de nature puissantes. Et personne n'était là pour le voir.
Etait-il seulement possible de le voir, lui qui avait la peau verte et les yeux émeraude ? Qui pouvait se targuer d'admirer son travail de façonneur de la nature elle-même ?

Personne.

Personne n'était là.

Et dans le fond, Deimos préférait. Cela rendait encore plus beau son petit cortège de champignons.
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#2
Quelqu'un avait repéré que la nature changeait après être entré en communion avec celle-ci...

Des Sëleds... Ces champignons qui expulsent vers vous des spores toxiques.

Nomin avait repéré ces plantes et déjà rencontré dans la cave des herbes folles.
L'Enchanteur Stillak les avaient prévenu: ces plantes sont à l'origine du Mal et il fallait soit boire un Sérum et être immunisé, soit prier pour ne pas tomber "trop" malade et les exterminer avant.

Qu'importe, il brandit sa branche en direction de l'un d'eux et le fit éclater en un rien de temps: ces champignons sont à la fois difficile à trouver en forêt profonde, et extrêmement fragile.

Créons plus de potions, de philtre, de sérum... Et revenons traquer ces champignons toxiques: la Nature nous le rendra bien. dit-il vers Darwi et ses semblables.
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#3
Elemara avait parcouru les étendues boisées et dresser la carte du royaume telle l'araignée tissant sa toile. Elle avait rencontré des centaures, un couple d'elfes, et les avait accompagnés dans leur pérégrination. Ses compagnons acceptaient son silence et ses rugissements.

Un retour à la capitale pour parfaire sa formation de druide avait été nécessaire, et maintenant l'oisillon était devenu un aigle, volant de ses propres ailes. Toutefois, tout chasseur éprouve ses capacités en trouvant une proie à sa portée. Et dans ce domaine, la druidesse estimait n'avoir rien à se mettre sous le croc.

Lorsque les rumeurs d'une invasion de Seleds parvinrent à ses grandes oreilles de loup, l'elfe sut que le temps était enfin arrivé. La traque avait enfin commencée. Ses griffes acérées pouvaient enfin être utiles.

Elemara se dirigea d'un pas soutenu vers les seleds, qu'elle avait aperçus au nord de Mitriath.
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#4
La petite Mulasse fut finalement confiée au brave Aioros, celui qui retourne au temple dès que possible, et celui qui lui montrait à la jeune centaure comment bien écarter les branches pour marcher en Pelethor lorsque les rumeurs parvinrent à ses oreilles.
Les quelques elfes croisés au confins des détours retords avaient l'air si contrariés par ce qui se passait qu'Aioros faillit les confondre avec un couple d'aristos haut-elfe. Ce qui montrait bien à ses yeux l'importance que revêtait leur mission.

Se sachant responsable d'une frêle existence, Aioros ne mit cependant pas plus d'un car de crseconde à se résoudre à vérifier de ses yeux la véracité de la croyance commune qui voulait que lorsqu'un elfe court déterminé vers un point précis, il y a fort à parier que l'aventure arrive au galop.

Ne perdant pas des yeux la t'iote Aioros s'enfonçait dans les profondeurs de la foret et lui montrait les choses à prendre et celles à laisser.
Les coffres regorgeaient déjà de tant de choses que recueillir plus serait une insulte à la déesse.

Satisfait du semblant de précepteur qu'il croyait être, Aioros ne vit même pas que la petite parlait déjà avec la foret...
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#5
Garendil avait remarqué ces changements dans l'ombre... peut-être ces champignons étaient-ils la raison de son récent éveil?

Nomin, qui l'avait pris sous son aile alors qu'il errait perdu dans les rues de Mitriath, les appelait des Sëleds et semblait profondément les craindre.

Mais les champignons ne sont-ils pas les enfants de l'ombre et de la forêt? Garendil ne pouvait croire que de l'union de ces deux forces puisse naître quelque chose de profondément malsain.

Il fallait enquêter sur ce phénomène ce qui serait le début de sa quête, mais pour cela il faudrait s'enfoncer profondément dans la forêt et dans son ombre...
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#6
Suivre la piste de ces Sëleds s'avérait des plus fastidieux pour l'inexpérimenté Garendil.

Sorti de la quiétude qu'offrait Mitriath, ses sens encore peu aiguisés ne lui permettait pas toujours de discerner la nature profonde des choses...

C'est ainsi, qu'après avoir découvert ses premiers cèpes [Image: 202.jpg], il confia à ses aînés ne pas bien comprendre la nature de cette quête. Ces fameux Sëleds n'étaient-ils que légende, et ce mystérieux Deimos qu'un être à l'aura positive sur la forêt?

Mieux que par des mots, Pelytna la guerrière lui fit la démonstration du risque encouru par l'expérience.

Elle lui transmis une amanite [Image: 201.jpg] dont Garendil perçu immédiatement la dangerosité. Ainsi la nature et l'ombre enfantaient parfois la maladie et la mort. Ce constat fut pour lui des plus troublants. Peut-être la nature devait-elle être protégée d'elle-même?

Ses aînés posèrent sur Garendil un regard attendri, il lui faudrait parfaire son expérience de la forêt pour comprendre ce que l'ombre voulait lui révéler en le mettant sur la trace de Deimos et des Sëleds.
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#7
En poursuivant ses investigations, Aioros se rendit compte qu'il passait à coté d'une plante qui semblait ne pas coller avec le reste du terrain... en se retournant plusieurs fois il en aperçu d'autre et en compta 5 dans son champs de vision.

il fit signe à chacun et leurs explicat ce qu'il avait vu au sein de cette foret...

aussi il demanda à chacun de ramasser la plante se trouvant le plus proche ...

il pria la déesse et s'apréta à découvrir ce que ces plantes étaient...

Incroyable !!

une race inconnue de champignons !!!

des seleds, selon l'étiquette qu'ils portaient !!


Aioros lança l'alerte et réclama à ce que chacun ramasse vite ces petits champi ...


Le 11-01 à 19h 57m 30s Aioros a ramassé des objets 1 Sëled
Le 11-01 à 20h 00m 39s Aioros a utilisé Appel à l'aide sur Aioros


Aioros, observa avec attention les petits champipis en espérant que ses camarade elfes et centaures réunis fassent de même...

ce faisant il poursuivit son inspection des plantes suspectes et en trouva deux autres.

" le reste est à l'est mes frères !" cria-t-il a l'attention des valeureux guerrier désormais à ses cotés.
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#8
Voilà plusieurs lunes que Garendil déambulait dans la forêt à la recherche des Sëleds, il avait bien aperçu des plantes étranges mais n'avait su ou pu les cueillir...

HRP: j'ai vraiment essayé de les cueillir mais je n'ai pas réussi!! Sad

Peut-être était-il trop tôt pour qu'il puisse se fondre pleinement dans les traces de Deimos. L'ombre savait se montrer patiente, peut-être attendait-elle du sylvestre une expérience accrue du monde avant de lui confier de plus grandes tâches?
C'est ainsi que Garendil poursuivit son chemin laissant de plus sages êtres interpréter les signes de la nature.
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#9
Ayant eu vent des difficultés de Garendil pour se pencher et ramasser les seleds, Aioros redoubla d'efforts et ramassa sont 4e champi.
Il montra de façon gracieuse la méthode au jeune novice qui sembla comprendre comment faire...
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#10
Plusieurs jours auparavant dans la capitale des Sylvains, les Quendis souhaitant le rester et la Compagnie des Fleurs se mirent d'accord sur leur union. La sagesse devant l'adversité, aussi bien naturelle que celle de l'extérieur, les amena à sceller leur regroupement. Se connaissant depuis suffisamment longtemps et connaissant les atouts et faiblesses de chacun d'entre eux, ils pensèrent que la fusion de leur membre permettrait de protéger et servir encore mieux leur Peuple.

Lorsqu'Aioros signala un besoin urgent d'aide, ils étaient déjà dispersés dans la Sylve. Décidant d'accourir face à ce nouveau danger potentiel, chacun de leur côté commença à faire route dans sa direction.

Par chance, Cundonya arriva dans les premiers devant le Centaures. Celui-ci était en train de ramasser un champignon que le guerrier avait déjà vu auparavant dans les grottes, un seled. Etonné de les voir en pleine Nature, il demanda aux Centaures de lui montrer tous ceux qu'il avait ramassés. Etonné par leur taille, car il n'y avait pas aussi longtemps que le Sylvain était passé par là et n'avait pas remarqué la présence de ces champignons, il conclut qu'ils avaient dû être « déposés » par une entité. N'étant pas certain de ces réflexions, il préféra demander à un druide ou à un enchanteur ce qu'il en pensait car ils étaient les plus proches de la Nature et de ces choses « magiques ».

Cependant, il demanda de nouveau à Aioros, quels champignons il avait ramassé afin de déterminer s'il y avait une direction quelconque qu'ils pourraient suivre par rapport à leur taille. Les plus grands étant sans doute les premiers à avoir été déposé.
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#11
Deimos poursuivait son chemin. La nature se mêlait, s'emmêlait et se démêlait dans un ballet fascinant et hypnotique. Les plantes vivaient sous son influence. Les racines s'extirpèrent et se joignirent au cortège, les lianes quittaient les arbres pour virevolter avec grâce dans les airs et fouetter les nuages de spores en suspension.
Les champignons continuaient de pousser au pied des arbres centenaires et millénaires de la forêt.

Les elfes locaux en nommèrent cette étrange créature "Deimos, le façonneur de la sylve" et les débats et rumeurs se faisaient légions à son compte. Lutin colérique ? Farfadet farceur ? Esprit maléfique ? Korrigan -Korrigan se suffisant à lui même pour décrire la fourberie et la malice de cette race- ?
On parlait, on racontait, on divaguait ! On le décrivait à fantaisie ! Tantôt grand humanoïde pâle et nimbé d'épines, parfois lézard couvert de mousses et de champignons, de temps en temps forme indécise de feuilles dont deux orbes vertes faisaient offices d'yeux, et souvent monstre de branchages aux ailes démesurées et à la gueule suintant de poison !
Les tavernes et auberges n'étaient pas de bonnes sources d'informations. Deimos filait entre tous ceux qui le pourchassaient et demeurait invisible.

Cundonya s'intéressa aux sëleds ramassés par le sagittaire Aioros. Si la mémoire du centaure se montrait exemplaire en cet instant, alors l'archer pouvait indiquer que les plus gros champignons bordaient la rivière et les plus petits remontaient vers le nord.
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#12
Non coutumier de ces phénomènes et de leurs explications, Garendil s'abreuvait de la sagesse des plus anciens.

Jamais il n'aurait pensé approcher de si près ces être magnifiques et puissants, et encore moins leur parler. Fasciné par ce que la nature avait produit de plus beau, il s'inclina d'un respect mêlée de crainte devant Aioros et ses conseils emprunts de sagesse.
Si le centaure lui avait permis de comprendre une chose, c'était bien sa petitesse en force et en connaissance.

Prenant conseil auprès de certains des siens parmi les plus sages, il comprit qu'il devrait parfaire sa connaissance de la sylve et de l'ombre avant de pister les créatures mythiques de la forêt. Ces derniers eurent la bonté de l'accompagner dans ce périple, conscients de l'importance de son éveil... si la forêt était encore trop grande, des ténèbres plus profonds lui enseigneraient peut-être de quoi étaient tissés les fils de son destin.

Les Siècles se hâtent, l'obscurité progresse, un murmure dans l'ombre indique que cette époque est bientôt révolue, Garendil sera-t-il prêt à temps pour affronter l'épreuve qui les attend tous?
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#13
Aioros, galopait en tout sens et ramassait ce qu'il pouvait...

Après avoir indiqué la direction du chnord à ses frères sylvains, il décida de se présenter rapidement face à l'herboriste bien connu de la capitale elfe.

Peut-être ce grand personnage saura-t-il tirer profit des toxines émises par les seleds...

Entre deux renvois, Aioros s'efforçait de se presser... à chaque pas pourtant, son esprit s'embrumait en même temps que son estomac se vidait....
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#14
Grâce à l'information de l'archer Centaure, Cundonya et quelques Quendis commencèrent à remonter la piste vers le nord. Les traces de Seleds étaient assez marquées et ils comprirent rapidement que quelques Sylvains étaient surement passés par là peu de temps auparavant. Bientôt, ils ne virent plus de morceaux de champignons. Mais le plus dérangeant, c'est que les bruits des animaux commençaient à se faire de plus en plus rare au fur et à mesure de leur avancé.

Leur décision de progresser lentement et en silence leur évita le pire. En effet, à quelques mètres du guerrier, quelques créatures glissaient sur le sol, s'apprêtant à dévorer leur prochaine proie, c'est-à-dire les Sylvains. Ces lianes et ronces mouvantes semblaient très toxiques et leur peau, si l'on pouvait parler ainsi, semblait être constitué d'un bois solide. Elles dépassaient d'une tête Cundonya.

Ce dernier se demanda si la Nature avait vraiment donnée naissance à ce genre de végétaux. En tout cas, le fait de le découvrir en si grand nombre et déjà si puissant laissait présager le pire pour la vie dans la Forêt. Sa sœur Findanel lui demanda s'il lui était possible d'en immobiliser une car elle souhaitait vivement l'étudier. Ce à quoi répondit l'une des « branches » du végétal en s'écrasant non loin d'elle et pulvérisa une souche. La retraite semblait impossible car ils se déplaçaient, alors Cundonya se mit devant afin de leur faire face tout en espérant que le nécessaire soit fait pour que les renforts arrivent rapidement.
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#15
Garendil et ses compagnons avaient sous-estimé la menace qui planait sur la forêt, sur leur forêt.

L'interprétation des signes lui avait pourtant semblé des plus claires, enquêter sur les Sëleds exigeait une connaissance bien supérieure à la sienne. Mais lorsqu'il pensa l'avoir enfin trouvée, la nature se fit l'écho d'un terrible malheur s'abattant sur la sylve aux portes de Mitriath.

Les ténèbres et leur héraut s'étaient enfin révélés. Le temps de la réflexion et de l'apprentissage était révolu, il fallait désormais passer à l'action.

Garendil compte sur l'ombre et sa sublime gardienne, Trëbor Calimas, pour le guider, comme elles l'ont toujours fait; guider ses pas, bien sûr, et s'il le fallait guider ses lames.
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#16
Les Sylvains et quelques Centaures avaient répondu à l'appel. Ils étaient venus défendre leur Forêt contre... contre quoi en fait ? Bien entendu, on pouvait citer les seleds et les lianes monstrueuses. Mais ces choses n'étaient que des créations de ce petit être mystérieux qui se baladait dans la Forêt.

Par chance ils étaient tombés les premiers sur les lianes. Cundonya imagina le pire si elles étaient arrivées dans un village sans défense. Déjà qu'avec une bonne dizaine de guerriers, archers et mages expérimentés le combat avait été long et difficile.

Que cherchait donc ce fameux Deimos ? Est-ce un parasite ou est-ce que lui nous considére comme tel ?

Cundonya entra en communion avec la Nature afin de déceler les incohérences des environs. Avec ses talents de coureur des bois il continua la piste qui semblait s'enfoncer dans la Forêt.
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#17
Accroché aux basques de Cundonya, Findanel savait qu'elle aurait ce dont elle avait besoin pour étudier ces nouveaux intrus.

Les morceaux de champignons et de lianes étaient éparpillés par terre, dessinant aux yeux de la jeune elfe les tumultes de rude combat. Même si il était toujours plus intéressant d'étudier des spécimens vivant, l'enchanteresse prit une profonde inspiration, la mort était depuis longtemps son amie, il suffisait de se concentrer un peu plus pour retrouver les empruntes des esprits.

Comment un champignon cavernicole pouvait se retrouver à l'air libre ? Comment de simples lianes pouvaient devenir carnivores et faire la taille d'un cheval ?

Par ses talents, et avec l'aide d'une fleur de mana, la jeune enchanteresse étudia ces créatures pour comprendre les trames et mystiques qui naissaient.

Alors que les combats s'éloignaient au fur et à mesure que les agressifs végétaux perdaient du terrain, les yeux révulsés, Findanel se figea. Ses cheveux, tels les feuilles d'une plante animale, dansaient sous une brise qui semblait avoir accepté d'ignorer le reste de la forêt.
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#18
Après la découverte de nombreux sëleds poussant à la lumière du jour, chose déjà très surprenant, le cortège d'elfe et de centaure n'était pas au bout de sa surprise, il tomba sur des amas de lianes pouvant se mouvoir tout seul. Ces monstruosités végétales procédaient de la même façon que les araignées géants, c'est à dire l'élimination de toutes traces de vie environnante. Par le biais de liane pourvues de crochet et d'un poison neurotoxique elles tentèrent d'étreindre plusieurs elfes. Le combat pour leur éradication fut âpre mais rapide, on ne déclara qu'une ou deux personnes présentant des symptômes d'asphyxie légère et de problème de contrôle musculaire.

La menace ainsi éliminée, le cortège reprit la route mais très vite tout le monde se rendit compte que plus aucunes traces du passage du façonneur de la sylve n'étaient visibles, sentant que les aventuriers se rapprochaient, avait-il créé ces lianes pour empêcher leur progression et facilité ça fuite ?
La décision fut prise de se séparer et de balayer la plus large zone possible afin de retrouver sa trace.

Le mystère de la présence d'un tel être restait encore entier...
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#19
On le suivait ! On saccageait ses champignons ! On mutilait ses lianes ! On saccageait son œuvre !

Inimaginable ! Intolérable ! Impardonnable !


Cundonya remontait difficilement la piste de l'étrange créature qui sévissait. Difficilement car l'être semblait faire avec la nature et se déplaçait plus facilement qu'un coureur des bois ou un enchanteur elfe. Suivre un fantôme aurait été plus simple.
Pourtant, quelque chose attira l'attention du guerrier.
Une flaque, une flaque verdâtre d'où émanait une odeur nauséabonde. Le forestier n'eut qu'à lancer une brindille ou une feuille dans cette poisse pour se rendre compte de ses effets : de l'acide.
Findanel de son côté, analysait la flore corrompue pour comprendre. C'était une magie profane de très haut rang, bien au delà des connaissances de son peuple mais certainement pas d'origine spirituelle comme la magie des dryades ou d'Halista. C'était quelque chose de pervers et qui déformait la matière comme l'alchimie des hélions. Sauf que ce n'était pas de l'alchimie, c'était bien au delà de la magie de ces humains primitifs.
C'était choquant et quoique pouvait être Deimos, cela ne pouvait pas être une chose « bonne ».

Un cri arracha les deux elfes à leur concentration. Un cri qui n'avait pas été entendu depuis quelques siècles en Ecridel.

Deimos était furieux, sa magie infusait les lieux autour de lui. La nature dégénérait rapidement et de nouvelles créatures sortaient des arbres.
Deimos inspira et déplia en grand ses ailes épineuses pour souffler en direction de ses poursuivants.
Les arbres sur le passage dépérirent rapidement et la canopée disparue laissait enfin voir cet ennemi.

[Image: 90995.png]
Deimos, le façonneur de la sylve

Un dragon, on croyait le dernier dragon corrompu mort depuis longtemps, depuis l'avènement de l'ère des hommes. Visiblement dans l'ère de la renaissance, au moins un se dressait en ce monde, prêt à répandre son odieuse corruption.
Les yeux de la bête luisaient d'un vert éclatant, tandis que les ailes étendues comme des voiles macabres, le monstre prit son envol.
Deimos s'était trouvé un nouvel amusement.

HRP a écrit :A lire, merci. ange
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#20
Les aventuriers restèrent médusés devant l'apparition de Deimos.

Un grand dragon laissait le plus brave interdit, alors un spécialement corrompu et qui représentait la quintessence de l'anti-nature laissa un goût amer et fit dresser les cheveux de tous ceux qui pouvait voir la scène. Sans compter sur la horde de seleds, lianes et cogneurs qui apparaissaient un peu partout.

La première victime de cette horreur fût Vylkine qui n'eut pas même le temps de décocher la moindre flèche. Ceux qui recherchaient Deimos au nord reçurent une flopée d'une partie des connaissances maléfiques que ce maudit dragon connaissait.

Ils étaient pris par surprise. La colère du maudit, et de son armée, pouvaient les écraser en moins de temps qu'il ne faut pour réciter ses prières. Il fallait absolument gagner du temps afin de s'organiser et réfléchir à une stratégie.

Sa sœur Findanel comprit dans son regard ce qu'elle devait faire. Alors que les sorts fusaient de son être, le guerrier s'avança rapidement vers les premières lignes afin de se retrouver au centre de la mêlée d'horreur. D'une voie puissante il s'adressa au dragon

Deimos, tu n'es qu'un parasite comme ceux que tu as créé ! La Nature ne peut accepter une telle abjection ! Viens rencontrer ceux qui vont défaire la corruption !

Le fait d'avoir hurler lui donna un peu de courage. Car il rendait bien compte qu'il avait commis une erreur monumentale. Une erreur personnelle certes, mais peut-être un avantage pour tous les siens. Celui de pouvoir réfléchir et agir.
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#21
Elemara avait parcouru la forêt près de la capitale, rencontrer des braconniers, mais aucun, aussi puissant soit-il, méritait une traque. Elle planterai ses crocs dans leurs gorges plus tard.

L'appel du sang était plus fort, il fallait trouver une proie d'intérêt plus grand. Elle s'élança, et s'aperçut que d'autres elfes l'entouraient, certains plus résistants bien plus en avant. La meute était là, et convergeait vers une proie commune. La chasse était lancée.

Deimos s'était révélé au grand jour, et avait rugi en guise de provocation. Tel le lion, il donnait sûrement des coups de pattes dans le vide, intimidant ses adversaires.

Un guerrier, Cundonya, s'avançait en tête guidant la meute. Tous fondraient sur la même proie.

La chasse ne manquait pas de piquant. Elemara s'en léchait les babines.
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#22
Une flamme d'énergie verte s'allumait, une délicieuse source de mana pour Deimos. Cela gesticulait et criait mais qu'importe, ce n'était que son prochain repas.
Cundonya comprit rapidement l'utilité de l'acide quand il aperçut le dragon s'avancer, la gueule dégoulinante de liquide verdâtre. Dans le règne animale, certaines espèces utilisaient parfois des poisons et autres substances pour attendrir les chaires avant de les dévorer. Encerclé par les parasités créés par le dragon, Cundonya ne put s'enfuir alors que sa peau fondait et que son armure se dissolvait. La chaire à vif par endroit, Deimos planta ses crocs dans le coureur des bois, enfonçant son armure et lui arrachant une partie des enchantements qui le protégeaient.
Un bouchée délicieuse pour l'engeance corrompue.

Tournant la tête, la créature perçut les nombres elfes et centaures qui rôdaient autour de son cercle. Deimos n'avait pas le temps de sa gaver et s'envola de nouveau en soulevant un nuage d'épines.


Face à cette engeance, de nombreux animaux préférèrent déguerpirent pour se mettre en sûreté. Les saurotarques si fiers et territoriaux se replièrent plus en profondeur dans leurs marais, priant leurs dieux que cette tragédie passe.
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#23
Garendil avançait à marche forcée entre les arbres, mais ses muscles encore tendres ne parvenaient à suivre le rythme des guerriers plus expérimentés qui le guidaient.

Essoufflé il s'arrêta le long d'une sente ajourée, laissant ses compagnons le distancer. Alors qu'il lui semblait pouvoir enfin profiter quelque peu de ce repos procuré par l'ombre et la sylve, un vertige le saisit soudain.

Les arbres autour de lui semblaient se tordre en un mouvement macabre, les bruits de la forêt lui parvenaient plus distinctement que jamais et leur écho l'engourdi profondément. Alors qu'il s'enfonçait dans sa torpeur, et que la réalité se transformait autour de lui en cauchemar, il entendit une voix.

Viens, approche, n'aie pas peur.

Garendil ne maîtrisait plus ses muscles, mais son esprit pouvait se tendre vers cette voix... une lumière parue! Aveuglante, splendide, puissante!

Naïarë'n delfas, le jour est arrivé. Celui pour les peuples de la forêt de prouver leur valeur.
Vas, cours rejoindre tes semblables le destin de votre terre se joue aujourd'hui.
Ne trembles pas, ne faiblis pas, les ténèbres n'ont aucun pouvoir sur moi, et moi je serai avec toi.


Brusquement Garendil se réveilla. Ce songe qui lui avait paru si réel, et avoir duré plusieurs heures, semblait n'avoir en fait duré que quelques secondes... pourtant son énergie était renouvelée et ses forces lui paraissaient décuplées!

Un cri atroce se fit entendre dans la forêt.

Garendil démêlerait le sens de cette vision plus tard, il lui fallait rejoindre les siens... et le faire au plus vite.
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#24
Findanel rêvait de sorts cumulés pendant que son frère brûlait littéralement.
Cela équivalait pour des guerriers à frapper sur une seule et même blessure pour l élargir.
Elle se remémorera peut être une technique qui pourrait ressembler à une telle attaque...

Peut être. ..
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#25
Almeria avait chevauché sans relâche pour rejoindre ceux qui luttaient pour sauver la forêt... enfin elle touchait au but... des bruits lui parvenaient mais elle ne voyait pas encore les ennemis qui tapis dans l'ombre des arbres menaçaient elfes et centaures...
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#26
Ayant en vain demandé à l'herboriste son avis sur les séleds, Aioros suivi le mouvement vers le nord et rejoignait à peine ses frères sylvains lorsqu'il entendit :

le cri


Les sphincters bien accrochés, Aioros ne se laissa pas envahir par la peur lorsque le hurlement de Démios fit trembler les feuilles de toute part. Il s'avança, entama la prière sagittaire qui le reliait à son carquois, et assombrit le ciel d'une pluie de flèches barbelées.
Cette bataille ne faisait que débuter et d'expérience il économisa son souffle. Il pria la déesse de lui accorder son pouvoir et suffisamment de force pour réduire à néant la bête.

Il s'en remit alors Artea et pria de plus belle. Le prochain assaut sera décisif.

La colère du Ladon corrompu n'impressionnait plus votre serviteur, AIoros.
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#27
L'attaque du dragon sur Cundonya avait été sanglante et très acidulée. Par chance il avait survécu. Mais les chairs à vif et l'inversion de magie bénéfique en maléfique le rendait plus facile à défaire face aux sbires du corrompu. Cogneurs, seleds et lianes s'en donnèrent à coeur joie. Mais il restait encore du souffle au sylvain et il para nombre de coup tout en rendant la pareille à ses ennemis.

Pendant ce temps, ses compagnons tuaient et percaient les défenses de la horde. Car il fallait en premier lieu s'en occuper avant de penser à tenter une action sur Deimos.

Hélas, ce dernier, bien plus rapide que n'importe quel Centaure fondit sur le guerrier qui était seul en première ligne. La fureur, la brutalité, la violence et la haine frappèrent chacune leur tour puis s'en retournèrent à leur place, sûr de leur victoire.

Un corps s'extirpa du maelström de feuilles, broussailles et branches. Le sylvain était une plaie béante mais vivante. Il fallait croire que la Nature l'avait protégé du dragon. Il se remit debout en crachant du sang car deux cogneurs tentaient d'achever le travail de leur maître, mais sans succès.

Soudain, une vague de puissance lunaire déferla en lui. Septemorian, émissaire des esprits, trouva sans doute que Cundonya faisait un bon appât à dragon. Cela permit à ce dernier de narguer Deimos

Alors tu n'es pas capable de terrasser un être de la Nature ? Arrête de fuir et viens donc goûter à ta défaite.
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#28
Le coureur des bois faisait face avec vaillance à la corruption, combattant avec toutes ses forces. Chaque coup était décisif, chaque parade était une chance supplémentaire de survie. On infusait Cundonya de magie pour le sauver mais malheureusement, aux yeux de Deimos, cela ne faisait que le rendre plus appétissant.
La bénédiction d'Aletheria avait renforcé les énergies bénéfiques de Cundonya et diminué les énergies négatives. Aux yeux du dragon, l'elfe ressemblait à une immense boule d'énergie prête à être croqué.

[Image: giphy.gif]
Un cousin Agar de Cundonya.


Sauf que cela bougeait et gesticulait, que cela frappait et parait, et que cela narguait. Un gros morceau à écraser comme une noix pour profiter de la chaire juteuse et savoureuse à l'intérieure.
[Image: 90995.png]« Vermissssseau » siffla le dragon d'une voix serpentine, une langue de vipère glissa entre ses dents lors de l'annonce

Les maléfices faiblissaient ? Qu'importe ! Deimos comptait leur faire savourer une petite spécialité. Le dragon planta ses griffes dans le sol et déploya magistralement ses ailes d'épines.
Il inspirait avec force, embrasant l'air de ses poumons de magie.

Dans l'assemblée, nombres d'elfes pouvaient trembler et paniquer. De toutes les armes mortelles dont pouvaient se targuer les dragons, une marquait les esprits et les récits par sa puissance et sa violence.
Le souffle du dragon, et Cundonya en était la cible privilégiée.
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#29
"Si seulement ce satané dragon pouvait nous laisser un peu de répit..."

Findanel était terrifiée, condamnée à regarder son frère souffrir... Son regard scrutant les environs, elle cherchait une idée, n'importe quoi aurait suffis en ce moment de désespoir.

Son regard tomba sur les restes d'un de ces fameux seled, leur nature corrompue n'avait rien à faire ici. Tout comme ce dragon d'ailleurs. Leurs pouvoir asphyxiant inspira, contre toute attente, l'enchanteresse.

Elle s'approcha du monstre aillé en tentant de ne pas attirer son attention, il lui fallait être à proximité afin d'obtenir le maximum de précision. Heureusement, cundonya n'avait pas son pareil pour attirer vers lui les regards et les cri de l'immonde bête.

"tu aimes les spores toxiques,alors sniffe moi ça. .." se dit elle en soufflant le sort inspiré par les champignons en direction des yeux de l'immonde créature, tout en espérant l'aveugler .
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#30
Galadriel avait entendu l'appel de Cun, elle accouru aussi vite que possible en achevant les lianes et cogneurs agonisants sur son chemin. Enfin elle voyait la gigantesque créature , elle refixa alors son heaume de vue précise et rafistola son armure, même si c'était un dragon maudit, une Sylvaine se doit d'être présentable.
Lorsqu'elle vit le dragon ouvrir ses ailes et gonfler sa poitrine , la tireuse d'élite lui décocha une salve afin d'attirer son attention.


Monsieur le dragon, que vous avez de grandes griffes.
Que vous avez de belles dents
Que vous avez une grande queue.

sur ces dernières paroles, la Sylvaine se demandait vraiment quelles conneries elle était entrain de sortir, une voix dans sa tête lui demandait si elle voulait vraiment en finir avec la vie.
Puis la Sylvaine se lit sur le côté du dragon, prête pour le combattre tout en se murmurant.


Je suis immortelle, il ne peut rien m'arriver.
Je suis immortelle...



et une petite voix lui répondant dans sa tête
lorsque le dragon t'aura croqué et mis en morceau, pas sur que tu sois toujours immortelle.
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