(event) La fête de l'Amitié
#31
Elle tenta d'esquisser un sourire pour répondre à celui du corbeau lorsqu'il lui répondit mais elle ne pu dessiner sur son visage qu'une sorte de grimace quelque peu risible.

Evenisse semblait chagriner à l'idée de louper le meilleur de la fête, elle continuait a retenir Quoth par la manche comme pour retarder son départ mais cette dernière était bien décidé à ne pas resté et Eve ne voulais pas encore être éloigne de sa guilde.



Evy lacha donc prise et trainassait derrière elle quelques peu renfrogné et boudeuse devant le peu d'intérêt que lui montrait sa chef, elle en jalouserait presque yummi.
Il est vrai que la fête lui aurait plu, a condition de la partager avec ses camarades, ceci dit les festivités étaient quelques peu gaché, comment pouvait-on parler de fête de l'amitié et annoncer une guerre. Ces maudit centaures et elfes avait même gacher ça.

Ils le paierons c'est certain!

Eve s'éloigna donc, suivant à quelques pas de distance Quoth et Yummi au plus grand plaisir d'ambre... car si Evenisse appréciait toutes ces festivité, ce n'était pas le cas de cette ombre qui préférait rester à l'écart de toutes ces convenances.
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#32
Il n'y avait pas eu un tel rassemblement d'helion et d'homme bete depuis bien ĺongtemps, même le siege de gario ou l'attaque d'elitri n'avaient pas su rassembler un tel groupe.

il faut croire que les défaites finissent par rassembler.

L'humeur se voulait joyeuse en un tel événement mais chacun savait qu'il y avait bien plus important qu'une simple fête. Toutes les guildes etaient surtout venu pour voir l'avenement d'un nouveau chef de guerre et d'un nouveau sage. Tout cela était bien plus politique que festif et même si les hélions ne pouvaient postuler nous étions tous la pour voir qui conseillerait ou dirigerait les hommes betes contre nos ennemis.

chacun évitait de laisser transparaitre ses émotions mais chaque fois qu'un candidat se présentait un léger silence s' installait. J'aurai volontiers lancer une série de pari sur le nom du futur sage ou chef de guerre mais je doutais que mes camarades soient d'humeur...les gens ont souvent du mal a comprendre qu'on peut tirer et faire du profit de bon nombre de situations.


Quoi qu'il arrive cet evenement changerait nos histoires, en se réunissant sous un seul chef les sithi deviendraient plus reactif' plus organisé et donc plus fort.
Le souci était de trouver quelqu'un avec la force et le charisme nécessaire. ...et je n'en avais pas encore rencontré chez nos alliés.
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#33
Zeusie était en pleine réflexion sur son spectacle de jonglage.

Qu'allait-elle bien pouvoir bien présenter à cette fête pour que celui-ci s'inscrive dans l'esprit de la fête.

En effet cette année, l'esprit de la fête était embrouillée par des rumeurs d'une guerre vengeresse suite à l'attaque de Gario et les discussions allaient bon train entre les différentes factions.

L'air était donc loin d'être aussi joyeux que les précédentes éditions.

Zeusie était même légèrement choquée qu'on parle de guerre, de vengeance et tout simplement de sang lors d'une fête de l'amitié, même si elle comprenait la situation et le ressentiment que certains pouvaient avoir.

Comment dans ce cas-là présenter un spectacle qui retiendrait l'attention et apporterait la joie dans Eltiri sans occulter les pertes récentes subies par les uns et les autres lors de l'escarmouche sur Gario ?


Zeusie, se remémora les événements de Gario qu'ils soient bon et mauvais et commençait à trouver un embryon d'idée pour son spectacle.

Elle sortit à l'extérieur d'Eltiri pour trouver un peu de calme afin de finaliser celui-ci.
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#34
Var'Staën s'était donc écarté du cercle créé autour de l'Arbre, et sortit de son sac un parchemin, puis se mot à écrire.

Ce ne fut pas très long, et aussitôt ayant terminé, il commença un lent tour d'Eltiri, longeant les palissades, ruminant les paroles prononcées par le Conseil, et, quoi que cela ne fut pas forcément visible au premier coup d'œil, faisant bien attention à tendre l'oreille aux réactions et prises de parole de la foule.

Il commença sa ronde, et, petit à petit, au fil des avis publiques de gens de toute sorte, un par un, quelques animaux vinrent vers le druide, semblèrent discuter avec lui, et repartirent aussi tôt, qui en volant vers l'est, qui vers le sud, qui en gambadant vers l'Arbre, qui vers des ruines de l'est d'Eltiri... Quoi de plus normal que quelques oiseaux, un rat ou encore un chat viennent s'enquérir de l'état d'un de leurs protecteurs ?

Puis, les animaux ne vinrent plus, et il prit un air plus serein. Il était environ à la moitié de sa ronde quand il vit Tyrgal dit Couronne d'épine et Raev le lion, à l'écart, sur sa route. Il se remémora leur choix face au conseil, et se dirigea alors sur eux, pas pressé le moins du monde et sifflotant un air que l'on pourrait qualifier de triste et joyeux à la fois, si cela pouvait être possible.

Quand il les croisa, il s'arrêta de siffloter, et dit :
- "Et maintenant, qu'allez-vous donc faire ?
Voudriez-vous faire un bout de chemin avec moi ?"


Sans attendre leur réponse, il continua son chemin d'un pas lent et s'efforçant de paraître calme, malgré une tristesse et une colère contenues. Sans siffloter, cette fois.
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#35
Depuis quelques temps, le vautour agissait étrangement.
Oh pour beaucoup, il avait toujours agi étrangement, submergé par son totem, mais ceux qui l'avaient un peu côtoyé pouvaient en attester : Krys'a était anormalement étrange !

Le torse gonflé, légèrement rougeâtre, il évoluait fièrement entre les convives de la nouvelle Eltiri.
Parfois l'un d'eux récoltait sans raison, un claquement de bec provocateur.
Et, s'il suivait les préoccupants sujets de la fête de l' "Amitié", le vautour n'en manifestait rien. Ni appréhension, ni joie, ni peine, non. La mort n'était que la fin d'un cycle, celui de la vie, et lui l'honorait plus que beaucoup ici, pour d'alimentaires raisons certes : son affection irrationnelle du faisandé.
Autant se repaître de destructeurs sylvains ou équidés que d'animaux à leurs places dans l'équilibre du monde et de la chaine alimentaire.

Quand Dhos, du Souffle-rêve, le rejoignit, lui masquant involontairement l'alléchante vision d'une sage rapace. Il feula, cracha, et siffla... avant d'envisager escalader l'arbre flamboyant.
La brindille enflammée avait bien grandi ! En effeuillant quelques hautes branches, cela assurerait une confortable nidification pour la descendance à laquelle il aspirait présentement et plus immédiatement une vue imprenable sur la scène.
Mais le regard inquiet puis désapprobateur de Dhos mit un terme à ses projets d'escalade. Pour l'heure du moins...
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#36
Festivités, déclaration de guerre… Amours, haines. Tellement d'extrêmes écartèlent les esprits déjà bien tourmentés.
Qu'importe ! Erki se sent comme un organe de Korri. Et si les siens ou ses alliés décident d'aller par-delà les prairies et les rivières, pour raser ce qui se trouve en territoire ennemi, qu'importe ! Il ne les en empêchera pas. Il est vrai que ces satanés Centaures et Sylvains ne recherchent apparemment ni paix ni repos.

En tout cas, toute cette agitation guerrière n'enflammera pas l'Homme-Bête qu'il est, aussi insignifiant soit-il. L'enfant de Korri recherche le bonheur dans sa forêt et pour sa forêt. Il n'arrive pas à savoir si la torche rédemptrice qui brûlera les ennemis est un bien ou un mal pour son peuple. Mais de toute façon, rien ne pourra l'obliger à aller combattre loin de chez lui. Il verra bien ce qu'il jugera nécessaire de faire en temps voulu. Et une place au Conseil de Jada n'est d'ailleurs pas ce qu'il recherche.

Mais en attendant, il était surtout venu pour participer au bonheur festif annoncé. Alors avec l'insouciance d'un enfant, il se laisse bercer par l'appel des artistes. Posant son sac dans un coin, et à quelques dizaines de pas de l'arbre d'or, il commence des jongleries… avec tous types d'objets, même les moins appropriés…

[Image: 259094vue2014110323h00erki.png]
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#37
Émerveillement, joie, anticipation et excitation se muaient par vagues successives dans l'esprit du jeune guérisseur.

Une victoire militaire, une reconstruction, une vie plus vivace que jamais grâce aux sacrifices consentis. Que d'exaltation pour une jeune âme naïve comme Dhos. Assez naïf pour s'interposer entre entre un chasseur et sa cible. Sous l'agressivité de l'homme-bête l'euphorie est passée.

Krys'a est décidément bien incompréhensible, jamais encore Dhos n'avait côtoyé de Kori aussi immergé avec son totem. Pour tous dire il en était même un peu jaloux, surtout depuis qu'Estelia lui avait exprimé son dédain pour les actions menées ici même en son nom. Au moins jamais un totem ne l'aurait abandonné.
Mais la leçon a portée ses fruits et....
Interrompant ses pensées il fustige du regard Krys'a qui semble vouloir escalader l'arbre flamboyant.


- Descends de là tu vas te faire mal, viens plutôt m'aider à déballer mes affaires j'ai mis la main sur des marionnettes qui devraient te plaire.

Se faisant il desserre les courroies de son sac et farfouille dedans.


- J'ai décidé de faire un petit spectacle et j'ai même une marionnette de toi, regarde.

Espérant attirer l'attention du volatile et de l'intéresser à autre chose qu'Estelia-sait-quoi Dhos agite et secoue une marionnette représentant un vautour au plumage mordoré et à la collerette imposante armé d'un arc dans une serre et d'une flèche dans l'autre.
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#38
Les événements récents avaient un peu démoralisé les troupes militaires, aucun commandant n'était disposé à défendre Gario suite à la mésaventure de Malachin. De plus, l'état de santé du dirigeant hélion était au centre des rumeurs de Babylios. Il fallait rebondir et la fête à Eltiri tombait à point nommé.

Noor annonça au conseiller Malik qu'elle se rendrait à Eltiri, en qualité de représentante du gouvernement hélion. Ce dernier tenta de la dissuader, prétextant la dangerosité du voyage mais cette dernière répliqua que l'absence d'une personne influente aux festivités serait un manque de politesse, voir une parjure envers l'alliance avec les hommes-bêtes.

Contre toute attente, Noor privilégia un groupe réduit à une armada pour se rendre sur les lieux de la fête, offrant plus de mobilité et de discrétion. C'est épuisée par le voyage que l'hélionne pénétra dans Eltiri. Noor s'arrêta sur le pont à l'entrée et observa la ville. La nouvelle cité n'avait rien de comparable avec l'ancienne et redorait admirablement bien le blason des adorateurs de Wismo et d'Estelia. La défense était renforcée avec les barrières végétales et les douves, permettant aussi d'étouffer rapidement les débuts d'incendie.

Le brouhaha régnant dans la ville la tira de sa contemplation. Elle inspira profondément avant de se tourner vers sa garde personnelle - une seule personne.

[Image: 90908.png]Allons-y. Reste dans mon ombre et ne t'éloigne pas trop de moi, s'il te plait.



Il fut difficile de se frayer un chemin vers les dirigeants du peuple allié, mais bien des hélions ayant fait le déplacement la reconnurent et s'écartèrent sur son passage. Avec un profond respect, elle saluanles représentants des hautes instances.

[Image: 90908.png] Nemeao Alba, membres du conseil,

Je me prénomme Noor, et je suis mandaté par le Cheik'h pour le représenter aux festivités de votre peuple, et nous vous remercions pour l'invitation. Je ne peux m'empêcher d'admirer le travail réalisé ici, et la nouvelle défense répondra avec brio aux menaces extérieures.

Noor ajouta silencieusement même pyromanes, mais la douleur était encore trop récente pour en parler ouvertement. Elle ajouta, allant droit au but.

[Image: 90908.png]Les événements récents ne sont qu'affronts que nous devons oublier, et j'espère que ce moment de liesse vous permettra de trouver la voie de la sagesse pour répondre à cela.


Elle s'inclina silencieusement pour ponctuer son discours. Pour elle, la voie des armes semblait la seule issue.
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#39
Peu de temps avant l'arrivée de Noor, la Sage parle avec Selina...

La Sage du temple de Jada écouta attentivement le peu de mots qu'avait à lui apporter la jeune fille devant elle. Selina était son nom, et comme nombre de guérisseurs, elle ne pouvait véritablement comprendre les raisons qui avaient poussé Unama a voté pour la guerre. Son vote avait été bien sûr décisif et à contre courant de ce qu'on aurait attendu d'elle. Tyrgal le premier avait été surpris par la décision de la Sage.
Fallait-il pour autant qu'elle soit à contre courant de la pensée d'Estalia ? Un petit sourire s'inscrivit sur les lèvres de la Sage, quoi qu'il fut trop léger pour être vraiment perceptible.

[Image: 90962.png]« Estalia nous apprends beaucoup plus qu'on ne le croit.
Beaucoup plus que la plus part des guérisseurs ne pensent. »


La Grande Guérisseuse repoussa derrière son oreille une mèche de cheveux blanche comme la neige, marque du passé plus que de sa vieillesse, car bien que déjà avancée dans l'âge, Unama était radieuse.

[Image: 90962.png]« Les esprits simplets pensent qu'Estalia se résume à la vie et au maintien de cette dernière par le soin, mais Estalia représente bien plus que cela.
Elle est le cycle de la vie, faisant don de la vie comme elle décide de le reprendre. Elle est aussi celle qui ramène en son sein les âmes des morts et les chérie. Elle est créatrice, bien sûr, mais peut aussi bien être destructrice.
Elle n'est pas pour rien celle qui accompagne Wismo dans Korri : ils sont à deux les figures intactes de la loi naturelle, celle qui veut qu'il faut chasser pour manger, qu'un jour de chasseur l'on passera à chassé, et qu'enfin, la vie est un grand cycle où tous à sa place, et où nul n'est supérieur à un autre. »


Un petit silence s'imposa sur les lèvre d'Unama alors qu'elle jetait un regard à l'assemblée sous le grand arbre flamboyant.

[Image: 90962.png]« Estalia ne pardonne pas certaines choses cependant. Elle a ce pouvoir régalien qui lui permet de donner la mort. Dans certains cas, Wismo accepte que l'homme prenne ce pouvoir à son tour, c'est notamment le cas quand deux archidruides se battent à la manière des grands fauves pour son territoire.
Mais il est interdit à un homme de jouer avec les esprits, d'emprisonner la mort ou de dévorer les cœurs, car ils sont le don d'Estalia et son tribut quand vient la toute fin. »


La guérisseuse reposa ses yeux sur la guérisseuse, d'un regard aussi bien perçant que clair.

[Image: 90962.png]« Est ce qu'il y a un meilleur choix ? Oui, la paix.
Mais la paix, les centaures l'ont refusé il y a bien des lunes de cela, quand leur fanatisme les a poussé à rompre la paix naturelle avec les hélions. Ils ont brisé l'amitié qui auraient pu les unir. Ils s'en sont pris à nous, car nous étions les amis de ces hommes – mais plus que des amis, nous sommes leurs frères de sang.

Est ce qu'il y a un meilleur choix alors ? Non. Les centaures se sont donnés des droits qui n'étaient pas les leurs. Ils ont piétiné les pousses de la vie dans nos forêts, et avec l'aide des elfes sylvains, ont mis le feu à la nature qui longtemps a pleuré son sol de cendre. Ils n'ont pas mis en ruine nos possessions, dont ni Estalia, ni Wismo n'ont cure, mais ils se sont donnés des droits que l'on réserve seulement à Estalia. Elle seule met le feu quand elle le pense nécessaire afin de tapisser le sol de cendre pour une meilleure récolte. Elle seule a le droit.

Afin que ce genre de chose n'arrive plus jamais, il faut se donner le droit du fauve et défendre son territoire. Il n'est pas question de conquérir le leur, mais il faut leur faire comprendre une bonne fois pour toute que si notre déesse donne la vie, elle peut aussi bien donner la mort, et que Wismo contemple d'un œil attendri nos chasses.

Estalia ne peut être de nouveau bafouée, car aucun enfant au monde ne laisserait sa mère ainsi insulter. Ces hommes-chevaux sont nourris par la haine et la rancœur habite leur cœur. Il s'agit de ces sentiments qui corrompent les esprits. Même si nous proposions la paix, ils continueraient leurs attaques sur nos frères hélions. Nous ne pouvons pas nous replier une nouvelle fois sur nous, nous terrer dans la forêt. Si Estalia les a mené un jour à nous, bien avant les autres, si le voile de magie a été levé sur nos forêts et nous a conduit à l'homme du désert, c'était bien pour nous prouver qu'ils étaient les plus proches de nous.

A l'heure du combat, nul homme n'abandonnerait son frère. Si les centaures continuent leur folie destructrice, alors il est l'heure de sonner l'hallali, non pas par haine, par colère ou par rancœur, mais pour faire fuir la bête sombre dans leurs cœurs.

Il ne faut pas prendre cette guerre pour une boucherie, mais comme l'espoir de ramener la paix par les armes. Ne dit-on pas que celui qui veut la paix doit se préparer à la guerre ? Nous n'avons pas déterrer la hache de guerre, mais nous tenterons par tous les moyens de l'enfoncer si profondément dans le sol que nul homme ne pourra l'y en sortir. »


La guérisseuse se tut finalement, laissant le temps à la jeune fille de comprendre cette pensée tissée par l'expérience de la vie.
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#40
La Sage Alba avait écouté et entendu Hanish, et son sourire s'était fait doucement amusé. La jeune femme releva en effet la tête, avec toute la fierté qu'un rapace pouvait avoir, et répondit sur un ton quelque peu léger pour une nouvelle aussi grave :

[Image: 90785.gif]« Pensez-vous que nous avons peur de mourir, fils du désert ? »

Il y eut un silence dans l'assemblée, comme à chaque fois qu'Alba pouvait parler. Ce n'était pourtant pas du Conseil la plus ancienne ou celle à la voix la plus portante, mais c'était devenu un habitude que d'écouter la Grande Dame parlait.

[Image: 90785.gif]« Nous naissons et nous mourrons tous égaux dans cette forêt. La vie, comme la mort, fait partie inhérente de notre chemin. La toute fin ne nous effraie pas : celui qui donne la mort doit s'attendre à la recevoir un jour.
Cependant, je peux comprendre votre incertitude quant à notre décision. Beaucoup pensent ici que cela ne servira à rien, que c'est une folie... mais il faut avoir le bec assez long pour voir plus loin que les yeux d'un homme : nous ne faisons pas cela pour nous même, mais pour cette génération future.
Nous ne souhaitons qu'aucun de nos enfants ne vivent dans le sang et la colère, et pourtant certains de nos bambins vivent déjà sans père et sans mère, sans clan même, car les assauts répétés ne font pas que des blessés.
Ne me demandez pas si je suis prête à donner ma vie pour mon peuple, ou pour Korri elle-même. Je suis prête à souffrir cent ans si cela peut permettre à cette forêt d'être de nouveau paisible. »


La Sage reposa finalement son regard sur l'attroupement qui avait rejoint la Sage Reda.

[Image: 90785.gif]« Que chaque homme bête énonce son nom haut et fort et à quel rôle il se présente. Nous voterons ensuite.

Quand cela sera fait, nous ferons honneur à notre invitée... »


Alba eut un léger signe de tête vis à vis de Noor, l'envoyée de Babylios.

[Image: 90785.gif]« Nemeao. »


Citation :HRP : Envoyez moi en MP votre candidature simple : pseudo, rôle pour lequel vous postulez. Merci !
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#41
Il y avait des voix fortes pour répondre à ses questions. Mais ces voix n'apportaient finalement que peu de réponses. Les sages expliquaient quelque peu les raisons de leur choix... Cela au moins répondait à des interrogations. Interrogations quand aux raisons réelles de déclarer la guerre.
"La guerre pour la paix", ou "La paix par la guerre" Miraak avait lu ces termes plusieurs fois dans les livres d'histoire de la bibliothèque de Babylios. Ce ne serait pas une première qu'une telle motivation pour partir à la guerre. Mais comme par le passé, le résultat ne serait sans doute pas celui attendu. Même en cas de victoire. Les homme-bêtes étaient puissants à leur façon, des chasseurs d'élite de nature. Mais la guerre, qu'en savaient-ils ?

L'arrivée de Noor tira Miraak de ses pensées. Encore elle, décidément. Il s'écarta pour la laisser passer avec une révérence, mais choisit de la suivre pour prendre une fois encore la parole avant que, par sa bouche, le gouvernement hélion n'annonce son choix. Un choix qui apparaissait comme une évidence.

- J'ai entendu. J'ai entendu des cris de colère, certains ici en sont arrivés à un point qu'ils ne savent plus voir l'innocence chez leurs ennemis. N'oubliez pas que les centaures et les sylvains ne sont pas tous des guerriers fanatiques. Ils ont des familles de civils dans leurs cités qui ne veulent que vivre selon leurs coutumes. Et des guerriers qui suivent les ordres sans les approuver par sentiment de devoir.
Avez-vous oublié ce jeune centaure, Naras, qui nous a prévenu de l'attaque sur Gario par crise de conscience ?
Une crise de conscience qui, de là part d'un hélion dans le même contexte, aurait conduit à une exécution publique, pensa t-il.

Il tourna son regard vers Hanish.

- Je me dois de marquer mon accord avec les conseillers sur ce point. Nos ennemis sont fiers et nous les avons découvert extrêmement matérialistes. En témoigne leur insistance à tenter de récupérer leur masse sacrée. S'ils sont attaqués, ils combattront. Les centaures, nos plus terribles adversaires sans doute, ne sacrifieront jamais des terres ou des biens pour obtenir la victoire. Ils n'attaqueront pas nos demeures si nos guerriers sont sous leurs murs.
C'est d'ailleurs sans doute là, en jouant sur cette faiblesse, une des clefs stratégique à employer pour les vaincre.


Miraak se retourna ensuite vers le reste de l'assemblée.

- Bien sûr nous sommes obligés de réagir à ces mouvements fanatiques qui ont pris le dessus chez ces peuples qui sont désormais ouvertement nos ennemis. Ils marchent sur nos coutumes, nos cultures et même désormais nos vies. Nous ne pouvons nous laisser faire.
Alors certes, il va falloir réagir. Mais si c'est la guerre que vous déclarez, vous devrez fixer les limites que nous ne devront pas dépasser. Si vous déclarez la guerre, il faut aussi décider de l'objectif à atteindre. Car le guerre totale, cela peu signifier la destruction totale de ces cultures ennemies. Cela peu signifier le feu sur Pelethor.

Si nous attaquons leurs demeures, leurs civilisations à leur base... Nous ne vaudront pas mieux que ceux que nous condamnons. Nous devons convaincre centaures et sylvains d'accepter nos différences, probablement par la force. C'est ainsi que peut naitre la paix que vous dites rechercher. Mais en quoi une guerre aidera t-elle à cela ?


Miraak soupira, puis dit une dernière phrase, principalement destinée à Noor.
J'ai fondé l'Ordre de Solaris pour défendre et servir les hélions. Si notre gouvernement de Babylios l'ordonne, je serai le premier au contact de l'ennemi. Mais je ne veux pas mourir avec la vengeance pour seul guide.
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#42
Comme prévue, beaucoup de chose était dévoilé et d'autre encore le seront. Il était étrange d'être au milieu de festivité tout en étant à l'Aube d'un renouveau pour le peuple des hommes-bêtes. En effet, deux personnes aller être choisi pour orienter notre peuple vers la bonne direction, vers son salut. Et cela semblait tellement déplacer qu'un tel événement est lieu en plein milieu de festivité, à moins que ça ne soit l'inverse....
Quoiqu'il se dise dorénavant, la guerre serait lancer, il fallait donc trouver un meneur et un...conseiller.

Je me demande qu'elle tache sera la plus ardue...*pensa le vieux guérisseur*

*Malthael s'avança d'un pas*
Je me présente également pour le titre de Sage.
*Il regarda la foule*
Nous manquons cruellement de "poids" dans cette univers qui nous entoure, je crains qu'à force de vouloir vivre sur nous même dans la forêt de Korri, nous nous fassions oublier des autres peuples de cette Terre.

Bien sur, nos amis hélions savent que nous sommes ici
*fait un signe de tête en direction de la dénommer Noor* mais les centaures et les sylvains ne savent pas qui nous sommes ni ne s'y intéresse d'ailleurs....

Nous nous devons d'être une nation forte, un peuple fort car c'est le seul véritable moyen de ne plus vivre une Eltiri....
La crainte que nous devons inspirer passera d'abord par les armes, c'est un fait. La peur passera par les mots car c'est là que réside la tranquillité que nous souhaitons, que nous espérons pour nos familles.
Le vrai pouvoir ne vient pas de nos bras mais de nos têtes, et c'est ici que se gagnera la guerre!
*ponctua le sage en désigna sa tête d'un doigt décharner.*

Car nous la gagnerons cette guerre, il n'y a pas d'autre issue pour nous... fini le guérisseur sur un ton doux et triste.

Il eut une pensée pour sa guilde qui sembler être sortie d'Eltiri, un sourire n'acquit sur ses lèvres à celle-ci , c'est Quoquoth qui va être contente.... elle sera peut être enfin débarrasser du vieux radoteur que je suis... et pourra continuer sa quête....
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#43
Tout le monde donnait son avis sur la guerre, plutôt que d'admettre que c'était ainsi et de passer aux festivités. Plutôt que de se concentrer sur la joie et l'amusement, les aventuriers et héros préféraient tergiverser et s'entendre à la discorde.
Une discussion attira néanmoins l'oreille de l'homme-bête, celle de son amie avec la doyenne des guérisseuses. Le jeune homme s'approcha prestement des disciples d'Estalia et écouta attentivement le discours d'Unama.

La déesse de la vie qui donnait la mort ? Dans les souvenirs d'Eldritch se souvint avoir mit en lumière ce point avec Selina, après tout les guérisseurs apprenaient également à ouvrir les blessures. Quelque part cela le rassurait et le confortait dans l'idée que certains guérisseurs de moindre rang se fourvoyait en se focalisant que la vie. Ils se faisaient hérauts d'une déesse en ignorant une part de ses principes, la vie est un cycle et la mort n'est pas une fin.
Ainsi Estalia ne s'incommoderait pas de cette guerre, comme celles du passé.

Dans le même temps, Alba demanda aux hommes-bêtes d'annoncer leur nom et leur, peut-être, futur rôle. Le loup préféra se plier à la demande de la dame de justice et réitéra ses engagements d'une voix calme.

-Eldritch, Seigneur de guerre.

Le jeune loup s'en retourna ensuite auprès de son amie et, intrigué par la grande guérisseuse et les volonté de leur déesse, posa une courte question mais empli de sens pour le guerrier.

-Nemeao Barrom'Alia, un non-guérisseur peut-il avoir sa destiné tracée par Estalia et non Wismo ?
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#44
Intrigué par la marionnette à son effigie, le vautour se recroquevilla et la saisit de ses longues serres crochues. Il la scrutait minutieusement, quand il aperçut celle de Blanchette, l'alpha, aussi plongea t'il son regard de froid rapace dans les yeux de Dhos et... sourit ?!!
Mais son amusement fut rapidement interrompu.

La diatribe de la Lieuse-de-vie semblait méduser l'assemblée, lui fut soudainement horrifié et s'exclama, malgré ses cordes vocales défaillantesde vautour, quelque chose qui ressemblait à :


« Koâ ?! Koâ pas miamiam koeur ?! »

Indigné, déjà se relevait-il, jetant au sol sa marionnette, et s'apprêtait à l'interrompre, sauf l'intervention rabroueuse de Dhos.
Aussi, se recroquevilla t'il, patient et immobile, comme à la chasse. Et, les yeux plissés, attendit son tour.

Mais la sage rapace reprit la parole, et sa colère s'évanouit subitement.
Hypnotisé, il ne la lâchait pas du regard, détaillait chacun de ses gestes, chacune de ses expressions, de ses mots... quoiqu'il s'attarda involontairement sur certains, qui suscitèrent chez le vautour de surprenants "hululements".


...tous égaux...bec assez long...mmm...génération future...kwiiiriiit...nos enfants...kwiiiriiit...nos bambins...KWIRIT.
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#45
Le discours de la Sage lieuse-de-vie ne l'avait pas surpris le moins du monde. Le félin qu'il était s'efforçait de dialoguer avec la Nature, cherchant des signes de la présence Estalia dans la flore et la faune de sa grande forêt. Cependant les messages que laissait la déesse de la Vie était mystérieux et parfois dénuer de logique.

Le lion argenté vivait sa foi de manière empirique avec une dévotion sans faille, ce qui l'amenait à se questionner sur la volonté de celle qui donne et reprend.

Même en étant grandi de ses expériences passées, il avait des doutes sur la signification de la folie des Gnolls ou de l'attaque vengeresse des Ents lors de la reconstruction d'Eltiri.

Thrall regardait le vautour de son unique tentant déchiffrer les croassements du rapace ce qui n'était pas chose facile. Ces quelques mots résonnaient dans sa boîte crânienne.

Son choix était fait et rien ni personne ne le ferait changer d'avis.

Il leva sa hache en l'air et prit la parole :

-Frères, Sœurs et alliés, je suis peut-être fière mais je n'ai pas l'arrogance pour me présenter à l'un de ces postes. Je n'ai pas la sagesse requise et je n'arrive pas à garder une totale maîtrise sur le champ de bataille.
Sachez néanmoins que mes dagues et ma hache sont d'ores et déjà au service du prochain Seigneur de guerre.


Il continua sur un ton plus hargneux:

-Les centaures et les elfes ne nous connaissent pas et c'est surement pour cette raison, qu'ils se donnent le droit de venir et d'incendier les avant-poste de notre alliance. Montrons leurs notre habilité aux combats afin qu'ils comprennent que nous méritons notre place dans ce monde.

Le grand fauve passa sa patte dans sa crinière hirsute afin de la rendre plus convenable et poursuivi :

-De grandes personnes que j'estime sont contre cette guerre et je comprends leurs positions. Mais je ne peux pas tourner le dos au Conseil, il en va de mon honneur. Les deux choses que j'ai appris ici bas sont que le temps passé avant d'entrer dans le monde de esprits est toujours trop court et que préserver son honneur durant cette période permet de garantir une vie sans regrets.

Certaines personnes dans l'assemblée le regardaient d'un air dubitatif, Thrall n'avait pas l'adresse pour s'exprimer face à pareil auditoire puis il conclut :

-Puisse Estalia me guider dans la vie comme dans la mort et si c'est la mort qui m'attend dans cette guerre, alors c'est le dessin que la Grande déesse aura tracé pour moi.

Le lion abaissa son armure fruit de la collaboration entre ennemis. Puis il ouvrit la gueule laissant apparaître la totalité de ses crocs et émit rugissement titanesque empli d'une détermination absolue pour clore son discours. Rien à voir avec le miaulement qui était sensé effrayer l'ent qu'il avait combattu des mois auparavant au même endroit.
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#46
'une main pour la caresse et l'autre pour la gifle ' se murmura baba à lui même ... 'terriblement réducteur, nous n'avons pas reçu les même enseignements' ... grommela t il ... 'quel honneur peut-il y avoir à la guerre ? il ne s'agit pas d'une chasse pour nourrir la tribu ..si encore on bouffait les elfes et les centaures, je dis pas, mais là ...'

La prestation d'Alba était néanmoins impressionnante ' On aurait du l'embaucher au souffle-rêve celle-ci, wahouuu ! quel charisme ! ... pas étonnant que l'autre rapace de chrysaéitos soit hypnotisé .. ',

Mais imaginer un instant que la mort pouvait supplanter le miracle de la vie, c'était de la folie ! Se prononcer en faveur de la guerre en galvanisant le potentiel courroux vengeur d'Estalia devant une foule qui pleurait encore ses morts, au beau milieu du village où parfois l'odeur de la cendre humide flottait encore, à l'endroit même où bon nombre de guérisseurs furent maudits par la divine déesse de la miséricorde pour ne pas avoir su entendre la douleur des innocents massacrés ..
C'était jeter de l'huile sur le feu !! une narration résolument pas sage du tout, ..
Raev et Thyrgall qui s'étaient clairement positionnés pour la paix n'en gagnaient que plus en respect aux yeux du vieux guérisseur; Quand aux membres décrépits du conseil, ils ne resteraient pas longtemps à leur place si ils avaient la soif du sang .. Comme un vieux mâle gorille qui pour imposer son statut se mettait à mordre sa progéniture arrivée en age de le défier : c'était l'incarnation même du déclin du pouvoir !

Malgré lui Baba ne pu réprimer un coup de colère qu'il clamât haut et fort :

" Cet arbre d'or majestueux, béni par Estalia elle-même ! Cela vous inspire le sang et la mort à vous !? Vous y trouvez le symbole évident de la vengeance ? Citez moi un seul animal qui fait la guerre et fait couler le sang par honneur ou vengeance et vous aurez mon attention !
En attendant vous me faites honte !
Des années pour apprendre à vivre, et cela trouve l'équivalent aux yeux de certains au laps de temps qui apporte la mort dans un geste d'aveuglement haineux !? Des années contre une poignée de secondes : un équilibre !? vraiment !? et vous trouvez encore le moyen d'argumenter sur une telle ineptie !?
Allez donc ! Mais allez donc !!! Traversez les plaines pour vous comporter comme des bêtes en Pelethor si il vous chante, ce sera sans moi !! Quand vous comprendrez qu'il y a plus de raison et de courage à la paix qu'à la guerre, nous reparlerons !! En attendant je vous parlerai comme a de vulgaires animaux : OuuuGRAAA ! HOUH OUH ! OUGRAA hhhhh GAAAaaaBaBa OUGRAAAAHaH !!! "


avant de s'en aller vers ses compagnons du souffle-rêve en imitant un grand singe, roulant, sautillant et se claquant les mains par dessus la tête ...
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#47
Le lion argenté secoua la tête en signe de mécontentement, il attendit que le vieux guérisseur est achevé sa dernière phrase, puis il le suivit et lui répondit avec un ton serin :

-L'animal fait parfois preuve de plus d'humanité que l'homme. Tu ne m'a pas compris Baba et je comprends, je n'est pas le talent du loup qui dialogue avec la lune des heures durant. Dans cette affaire, la vengeance ne me guide pas et j'espère que jamais elle ne m'accompagnera. J'ai un exemple qui illustre un peu mieux mes propos.

Il reprit son souffle tout en caressant ses fines moustaches et continua :

-Certaines proies dans le règne animal réussissent à montrer à leurs prédateurs à quel point elles sont dangereuses sans pour autant les attaquer. Je pense à la grenouille vénéneuse de Korri, elle met en garde son agresseur grâce à ses couleurs intensément vives. Malheureusement je ne vois le moyen d'utiliser cette défense pour être craint de nos assaillants et d'éviter que le sang ne soit versé.

Ses propres paroles le laissaient songeur, il ne trouvait plus ses mots et termina en s'adressant à la foule :

-Je sais que dans certaines situations il est préférable d'attendre ou de ne rien faire. Mais ne pas agir serait une preuve de faiblesse or lorsque je regarde autour de ce magnifique arbre, je peux sentir la force qui émane de chacun d'entre vous.

Quel choix avons nous ?



Thrall avait trop parlé à son gout mais il avait au moins réussit à délivrer sa pensé profonde et de mémoire de félin c'était bien la première fois.

Il retourna aux côtés du petit Urys qui s'amusait à générer une minuscule tornade entre ses mains, le fauve pencha la tête afin d'observer de plus près la maîtrise quasi parfaite du garçon. Un sourire s'esquissa sur les babines du lion.
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#48
Le rôdeur n'avait pas envie de débattre en public avec la Sage. Il était las des discours. Beaucoup trop de discours sur des actes, déraisonnables à son goût.
Mais les actes ne tarderaient pas.

Il s'avança de nouveau dans la lumière des feux, à quelques pas devant la Flèchelune.
S'inclinant par respect, encore une fois la main sur le coeur, il parle bas, pour que seuls les plus proches puissent entendre et pour ne pas risquer un affront, ni pour l'un ni pour l'autre :

Mmmh...

Vous avez fait votre choix, je suis sur que la mort potentielle et la peur qui l'accompagne obligatoirement, ou qui devrait le faire, n'a en rien fait de l'ombre à votre courage.
Et la protection de vos enfants, fusse-t-elle aléatoire, est pour le moins un objectif juste et respectable.

Je suis moi-même pour faire payer l'insolence de nos ennemis, mais comme je vous l'ai laissé entendre, il est d'autres voies plus discrètes qu'un combat frontal à l'issue incertaine.
J'ai cependant peu d'espoir de vous convaincre, aussi ne vais-je pas insister.

Mes quelques compagnons et moi-même, qui avons tenté de vous alerter de nos intentions chacun à notre façon, sans pourtant pouvoir vous informer avec plus de précision, ne pouvons pas reculer.

Pour l'accomplissement de notre mission, il nous faut donc prendre en compte que votre action devra servir la notre indirectement, et à défaut d'y être pleinement intégrée et de servir nos plans à façon.
Nous nous adapterons à votre progression, même si cette action non coordonnée n'est pas des plus efficace.

Que les Ombres guident vos pas.


Saluant une fois de plus en silence, l'assassin se retourne vers la pénombre et ajoute dans une brève pause avant de disparaître "Faites beaucoup de bruit".
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#49
Les discours se succédaient, et les avis étaient clairement partagés.
Belial eu un sourire en entendant l'intervention de Thrall, il avait toujours senti en lui un être tourné vers la réflexion et la remise en question, sans pour autant arriver à les exprimer facilement.
Pour qu'il le connaissait, c'était assez exceptionnel de voir ce qu'il avait réussi à faire en public.

Citation :RP d'un Inconnu :

Un petit ronronnement. Puis le frottement typique des chats contre la jambe. Le jeune félidé gris poussa un petit miaulement, jusqu'à ce que l'Homme-tigre lui prête attention.
Puis le chaton miaula encore, posa un petit rouleau aux pieds de Belial, et se faufila d'un bon entre la multitude de jambes de la foule, disparaissant rapidement de sa vue.

Le message était court et précis, écrit en Korriowa comme seul un homme-bête peut le faire
Belial lut attentivement la missive, son contenu était bien mystérieux.. Il releva la tête pour essayer de scruter la foule , mais il était impossible d'arriver à réunir le moindre indice sur l'identité de son auteur.

Lentement, il s'approcha de l'arbre flamboyant rayonnant comme un soleil.
Le tigre bleu y posa la main sur le tronc , scrutant à nouveau la foule du regard..

Il resta ainsi quelques minutes puis se dirigea vers la Sage Reda Hurlerage.
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#50
Beaucoup de discussions et peu de festivités. ...comme prévu.

On pouvait sentir la tension monter légèrement au fur et à mesure que les avis s' exprimaient. Chose étonnante, certains n'avaient pas envie de partir en guerre, bien sur ils ne proposaient pas vraiment d'alternative mais leur voix commencaient à trouver écho parmis la population.

Peut être était il temps de relancer une vieille idée....


Camarade des deux races.
Certains d' entre vous restent contre l'idée d'affronter les sylvains et les centaures mais y a il réellement un autre choix?
Les fanatiques nous tueront chaque fois qu'ils nous verront, les ignorer n'est hélas pas possible. Le simple fait que nous existions est un crime à leur yeux. ..il s'agit de riposter ou mourir ni plus ni moins


Mon regard se tourna un instant vers Belial le tigre bleu, si les rumeurs concernant son expedition chez les centaure étaient vrai il devrait comprendre plus que les autres que les centaures ne négocient jamais.


Les équidés ont réussi à nous vaincre non pas parce qu'ils sont plus fort mais bien parcequ'ils sont plus soudés et plus organisé. C'est notre manque de cohésion qui est notre faiblesse.
Cette fête est l'occasion de resserer nos liens, de nous rassembler sous une même baniére et pour cela nous avons besoin d'un symbole fort.

C'est pour cela que nous devons créer une arme spéciale que brandira le chef de guerre. Cette arme c'est la masse que nous avons dérobé aux centaures....reforgeons la masse avec la compétence de nos deux peuple.

A chaque combat ce symbole galvanisera nos troupes et semera le doute dans le coeur de nos ennemis, il rappelera à tous que nous les avons déjà vaincu et que nous pouvons le refaire.
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#51
Miraak ne pu se retenir de réagir immédiatement.

- Vous proposez de reforger la masse d'Aletheria ? Mais... Ce métal a t-il quelque chose de particulier ? Nos forgerons l'ont examiné j'imagine. Mais nous n'en avons eu aucune nouvelle depuis que nous l'avons confiée aux nobles.

Les rites étranges des centaures ne font pas de cette arme autre chose que du métal brut et peut-être de moindre qualité que nos alliages traditionnels. Nous n'en tirerions sans doute pas une arme exceptionnelle, en revanche nous perdrions assurément un moyen de pression sur nos rivaux.

Comme je l'ai dis plus tôt, les centaures se sont avérés très matérialistes. Au moins pour leurs objets sacrés. Utiliser cette masse à laquelle ils tiennent pour les manœuvrer, cela me semble intéressant. La reforger risque de nous priver d'un avantage tactique sans se montrer utile par ailleurs.

Une arme forgée de concert par les meilleurs artisans hélions et homme-bêtes me semblerait un bien meilleur symbole de l'union de nos peuples à la guerre... Si l'on en arrive là.
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#52
Darvatar avait écouté très attentivement ceux qui s'étaient exprimés. Lui même ne le souhaitait pas. Il y avait ici beaucoup d'hommes plus expérimentés et plus sages que lui. Néanmoins, quand vint le tour de son capitaine, Miraak, chef de l'Ordre de Solaris, il ne put s'empêcher de faire un rictus. Il n'était pas d'accord avec lui. La masse est une arme qu'il nous faut utiliser dans la guerre à venir pensait-il.

Il devait parler, il devait dire le fond de sa pensée, au risque d'être exclus de l'ordre, il le savait bien, d'autant que ses activités habituelles le conduisaient souvent loin de la vie communautaire qu'il devait avoir. Lorsque son capitaine se dirigea vers les autres membres de l'Ordre, Darkvatar se leva et passa devant lui, glissant discrètement un "veuillez m'excuser pour mon insubordination mon Capitaine" puis il prit la parole, voyant que personne d'autre n'avait l'intention de parler.

-"Mon capitaine, je ne partage pas cet avis.

Malgré votre volonté de paix et le premier pas fait pour une négociation, vous avez bien vu que Centaures et Sylvains n'ont jamais voulu le retour de leur relique. La masse n'a pas pu être échangé, il faut donc qu'elle qu'on l'utilise à notre avantage!

Une arme sacrée des centaures reforgée par les hélions et les hommes-bêtes serait un symbole puissant!

Un symbole de l'union entre nos deux peuples, hommes bêtes et hélions. Comme vous l'avez évoqué, il montrera à nos ennemis que nous sommes plus soudés et déterminés que jamais.

Mais aussi un symbole d'impuissance de la déesse de la lune et de son peuple centaure, impuissance à protéger cette arme pourtant sainte, impuissance à éviter sa destruction, impuissance face à la Force de Wismo, la Vie d'EStalia et la Lumière divine de Solaris.

Nos prêtres et nos alchimistes pourraient en faire une arme redoutable. Imaginez maintenant les centaures décimés par une arme issue de leur relique sacré. Quel affront pour eux d'être confronté à l'impuissance de leur déesse, quelle honte pour eux d'être confronté à leurs échecs dans la protection et la récupération de leur précieuse relique. Je pense que cela peut leur porter un coup au moral qui n'est pas négligeable. Certes certains seront remontés comme jamais, mais une fois ceux là tués, les autres ne pourront que fuir le combat et admettre leur défaite.


Alors et seulement alors il nous faudra faire preuve de clémence et de pardon afin qu'un jour, un rapprochement entre nos nations ennemies puisse se faire".


Darkvatar se tourna vers le conseil des Sages et vers Noor, Grande conseillère de Thufir Jabbar, cheikh' des Hélions.

-"Hommes-bêtes, Hélions

Nous sommes à un carrefour de notre histoire et si l'on veut que cette histoire continue de s'écrire, si nous voulons écrire cette histoire nous même plutôt qu'en laisser le soin à d'autres, il nous faut partir en guerre. Et à la guerre, pour gagner, il nous faut des atouts. La masse en est un, il faut donc l'utiliser!

Enfin, cette guerre, comme l'a déjà expliqué mon ami et confrère Hanish, ne peut se faire de manière traditionnelle. Les centaures et les Sylvains sont très organisés et ont des aptitudes naturelles au combat là où les nôtres sont à la paix. Il nous faut nous faire violence. Mais il nous faut aussi mener cette guerre avec intelligence. L'affrontement brutale en plaine et en forêt est risqué. Nous pouvons aussi agir dans l'ombre. La préparation, n'en doutez pas, sera primordiale pour que la victoire soit notre.

Tout cela, je le sais bien, ne sont que des mots. Il n'en reste pas moins que la guerre est inévitable. Il ne s'agit pas ici, de savoir si nous partirons en guerre, il s'agit de savoir comment allons nous nous organiser afin de remporter une guerre qui a déjà commencé, à Eltiri d'abord puis à Gario ensuite.


Il scruta la foule et les personnalités présentes pendant quelques seconde. Lui qui n'aimait pas s'exprimer en public...
Puis il retourna s'assoir près des autres membres de son ordre.

Il ne put s'empêcher une nouvelle fois de s'excuser auprès des membres de l'Ordre de Solaris. Lui qui pourtant avait été formé à exécuter froidement les tâches qu'on lui confiait, toujours dans l'ombre et la solitude, ne pouvait s'empêcher de ressentir un certain malaise. Des remords se demanda-t-il? Ou simplement un sentiment de malaise parce qu'il s'est mis devant la Lumière là ou son instinct le pousse dans l'ombre protectrice et bienveillante?

Il se rassit, et rabattant sa capuche afin de retrouver la sérénité de l'anonymat qu'il aimait tant, il attendit en silence que tout le monde se soit exprimé.
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#53
La Grande Guérisseuse posa ses yeux sur le jeune homme qui se présentait devant elle, un totem Loup, et peut être le futur Seigneur de guerre. Allait-il avoir les épaules assez robustes pour cela ? Unama eut un petit sourire amusé à sa question, avant de répondre de la façon la plus légère du monde :

[Image: 90962.png]« On naît tous d'un père et d'une mère, et aux deux nous sommes liés, à différents degrés cela est vrai, mais nos liens sont aussi forts qu'ils sont indestructibles. Je ressemble sans doute à ce que ma Mère a voulu que je sois - car je suis élue d'Estalia. Mais qui suis-je pour réfuter tout ce dont j'hérite de Wismo, même si je n'ai pas les oreilles d'un chat, les griffes d'un loup ou les plumes d'un aigle ? Si vous êtes mes frères et mes sœurs, alors je suis aussi fille de Wismo. Alors oui, toi aussi tu es lié aux deux, inexorablement. »

Sur ce, elle reposa son regard sur la discussion et l'éclat de colère de ce fameux Baba Ouba dont elle ne savait rien si ce n'était qu'il portait, tout comme elle, la très vénérable robe de guérisseur. Elle croisa les bras d'un air austère, le regard sombre. S'il y avait de petits esprits trop crédules ou trop peu ouvragés pour comprendre là où elle voulait en venir, alors il n'était d'aucun besoin de les instruire plus que cela. Des couards, voilà ce que ça ferait. Au mieux, de la chaire à canon.


Atawoko, quant à elle, a priori furieuse après le discours du vieux sage, ne répondit tout de même pas. Sa gueule était tordue, déformée par la hargne. Un si petit corps pouvait se montrer plus nerveux que n'importe lequel. A la vérité, Atawoko était peut être même la plus hardie du Conseil, bien loin devant Reda.


La Louve était quelque peu en retrait, attendant le silence pour les votes quand Belial se dirigea vers elle. Elle releva vers lui son regard ambré, l'air toujours aussi arrogant, à l'image du totem Loup qu'elle arborait fièrement par deux oreilles grisées pointant entre ses mèches de cheveux de blé.
Elle fixait Belial comme si elle attendait quelque chose, un mot, une demande...


Alba, elle, tout comme Denthe, était concentré sur le discours dans la fosse. Elle se pinça la lèvre à la fin du discours d'un des hommes de l'Ordre, et finalement reprit de sa voix portante mais toujours aussi calme :

[Image: 90785.gif]« Il est vrai que nous ne sommes pas comme eux. Il n'est pas nécessaire de leur faire affront, quand bien même ils ont piétiné nos terres et brûler les cadeaux de notre déesse.
Vous avez déjà en votre possession une Masse qui à leur yeux vaut plus que des vies. Profitez de cette avantage, mais ne le gaspillez pas devant leurs yeux.

Nous pouvons, oui, forger une arme qui, à l'image de notre alliance, serait indestructible et tranchante. Une arme qui allierait la légèreté de nos armes mais la force des vôtres, tout cela béni par l'instinct animal de Wismo et la précision de votre alchimie.
A n'en pas douter, ce serait un avantage que de brandir, nous aussi, une arme à notre image, symbole et étendard de notre puissance. L'intimidation est une chose de la nature que nous avons souvent observés et qui toujours effraie.

Nous devons resserrer nos liens, nous devons faire preuve d'intelligence là où ils ne seront que désespoir. »


Le regard de la Flèchelune se posa sur Eldritch. Elle leva vers lui sa main, ouverte, sans animosité.

[Image: 90785.gif]« Eldritch, tu t'es proposé pour être le nouveau Seigneur de Guerre.
Dans peu de temps, une guerre va éclater, des hommes et des femmes vont mourir de chaque côté de la frontière. Tu auras la mission de protéger Korri au péril de ton existence, au prix de ton sang et de tes larmes. Tu n'auras pour seul but à présent que d'être l'homme qui amène les autres à la victoire.
Alors dis-moi, Eldritch, tes épaules sont-elles forgées dans un acier assez résistant pour que tu résistes à la colère de la Lune, toi qui la chante ?

Si tu acceptes cette mission, ce but, alors tu seras dès aujourd'hui le nouveau Seigneur de Guerre de Korri. »


La jeune femme attendit la réponse du Loup et finalement se retourna vers l'attroupement épais de civils et de futurs héros. Elle reprit d'une voix plus portante encore :

[Image: 90785.gif]« Si Eldritch est le nouveau Seigneur de Guerre, il nous manque toujours un homme aux épaules robustes qui portera avec le Conseil les décisions futures.
Que ceux qui votent pour Belial lèvent la main... »
Denthe passa en revue les mains levées et les compta, l'oeil assuré « que ceux qui votent pour Malthael lèvent la main... »

Et le compte fut fait pour départager les deux.

Citation :Le lien du sondage : http://strawpoll.me/2957299
Je vous fais CONFIANCE pour ne pas être trop exigeante sur ce vote. Toute personne HB et hélionne peut voter, mais par pitié, je ne voudrais aucune triche qui viserait à favoriser l'un ou l'autre des participants.
Ne m'obligez pas à accompagner le vote par un RP systématique et obligatoire pour le valider.
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#54
Miraak sourit aux paroles de Darkvatar. Il le laissa finir son discours avant de lui répondre calmement.

- Mon ami, tu comprends mal mes paroles. Je n'ai nullement dis qu'il ne fallait pas se servir de l'avantage que représente la possession de la masse. Je réfléchis simplement plus avant.

L'obtention de cette masse pour les hélions s'est faite dans le sang. Le sang d'une expédition d'envoyés de Babylios pour la récupérer dont aucun n'est revenu. Le sang du champion centaure. Le sang enfin des combattants des deux camps venus la récupérer dans les affreux tunnels que bien des hommes et femmes ici ont connus.

La reforger pour en faire une arme utile à notre cause nous apporterai quoi ? Voilà la question.
Récupérer l'acier de cette masse et le reforger simplement nous donnerai une arme de qualité mineure. Moindre que les lames qu'un maître artisan compétente obtiendra d'un acier neuf. D'où ma question, le métal de cette masse a t-il quelque chose de remarquable qui justifie cet effort ?

Pourquoi donc se poser tant de questions et ne pas briser cette masse qui ne représente rien à nos yeux ? Mais parce qu'elle représente quelque chose pour les centaures justement. Contrairement à ce que tu pense Darkvatar, les centaures veulent la récupérer. Une démarche sylvaine a été faite en ce sens qui n'a pas aboutis, pas dépassé le stade de la discussion sur le champ de bataille par manque évident de volonté. Mais ensuite l'attaque sur Gario a été annoncée comme motivée par la volonté de récupérer cette masse.
Alors certes les centaures ont fait preuve d'un jugement étonnamment mauvais, témoignant du manque de connaissance de notre société, en pensant que prendre un otage leur rendrait la masse. Mais ils n'en ont pas moins organisé une attaque de grande ampleur pour elle. Cela témoigne de leur attachement à cet artefact sacré pour eux.


Miraak fît une courte pause, pour reprendre son souffle et pour laisser à l'assistance le temps d'assimiler ses propos. Dans l'intervalle, Alba avait pris la parole.

- Oui, une arme créée par nos deux peuples servirait nos intérêts. Mais la masse d'Aletheria peut nous servir stratégiquement. Je vois déjà des possibilités pour distraire ou diviser nos ennemis en l'agitant comme il faut. Si le travail de son acier n'apporte rien à l'arme que nous souhaiterions créer il serait assez vain de la fondre.

Je suis convaincu que l'artisanat des hommes-bêtes pourrait donner la poignée la plus extraordinaire qui soit avec leur maitrise du ciselage des minéraux tels que l'ambre. Quand à nos forgerons la maitrise de la création du laen leur donne la capacité de créer une lame exceptionnelle... Sans parler des possibilités d'enchantements que la maitrise des éléments de la vie et du soleil nous ouvrent.

Il s'agit d'étudier cela, de ne pas agir précipitamment.
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#55
Alors que les conversations sur l'utilisation de la masse vont bon train Ragold et Darkavatar sont tous les deux atteints en pleine tête à l'arrière du crâne par un lancé bien ajusté de marionnettes.

- Non mais ho ça va pas bien bande de débiles?!

Un guérisseur furibond s'approchait avec le visage rouge de colère et le souffle court.

- C'est bien beau de dire des anneries mais encore faudrait-il être un âne pour les dire. Et à ce que je vois z'avez pas de totem de l'âne non?... Ouais je me disais aussi.

- Déjà que des gars de chez vous sont allés piqué cette masse chez les centaures, allez savoir pourquoi d'ailleurs, vous parlez maintenant de la détruire? Faut être marteau quoi!


Arrivé à leuir niveau il se penche pour récupérer ses marionnettes, l'une d'elle représente une hélionne caparaçonnées et l'autre une jeune fille sombre portant deux dagues.

- Je disais donc : non seulement vous provoquez des fanatiques, je me passe de vous féliciter d'ailleurs, mais en plus vous voulez les radicaliser? Pasque ouais c'est ça qui nous attends hein si vous fondez la masse. Là on a leurs guerriers sur le dos et ça fait déjà mal. Mais si la masse est détruite, cassée, fondue, modifiée ou je ne sais quoi, alors là c'est TOUT les centaures qui vont nous descendre sur le râble c'est moi qui vous le dit. Les vieux, les jeunes, les faibles, même ceux qui ne veulent pas de cette guerre.


Il prends une pause pour démêler un fil de la marionnette guerrière.


- Et ouais hein on dit "ho les fanatiques , "ho les vilains va-t-en guerre", mais si Gario est encore debout c'est en partie grâce à l'avertissement d'un centaure. Et qui c'est qui le dit ça? Hein? Hein?

Il se rapproche pour agiter un doigt menaçant sous le nez de Darkavatar.

- Vous voulez que je vous dise? Vous faites ça et la prochaine fois y aura pas d'avertissement, rien. Ils seront sur nous avant qu'on puisse dire "ouf". Et à quoi elle servira votre nouvelle arme? A creuser des tombes peut être? On voit bien là un militaire, tous dans le pantalon, rien dans la tête

Il se tourne vers Ragold en secouant tristement la tête.

- Franchement j'attendais mieux de toi. Moi qui pensais te donner le rôle principal dans le spectacle de nos aventures, le rôle d'un sage et puissant érudit. Un SAGE quoi.
Le plus sage dans le coin c'est encore lui là


Une main se tends brusquement vers Miraak, agitant dans sa direction la marionnette d'enfant.

- Lui il a compris que à la fin il faudra une paix, que l'extinction d'un côté n'est pas possible. Qu'il ne le faut pas. Que à un moment ou à un autre il faudra la paix, à notre avantage ou au leur. Et à ce moment faudra avoir des cartes à négocier.

Il tente de mettre un taquet à Darkavatar qui intercepte son geste. Les deux hommes se fixent du regard. Puis Dhos, réalisant la différence de carrure, renonce à son geste agressif et se dégage doucement, tout doucement, comme pour ne pas énerver un prédateur aux aguets.
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#56
La fête de l'Amitié. Comme beaucoup d'autres, Farouk y était venu, attiré par les rumeurs qui planaient autour de cet événement. Rumeurs de renouveau au sein du conseil, rumeurs de changement à la tête de l'armée de ses alliés, rumeurs d'une annonce importante qui affecterait leur alliance dans son ensemble.

Dès le début des festivités, le conseil avait annoncé la couleur en confirmant les rumeurs qui avaient pu circuler jusqu'à présent. La guerre était donc déclarée. Pourtant, alors que les discutions auraient dès lors dû se concentrer autour de l'élection d'un nouveau chef de guerre et d'un nouveau membre du conseil ainsi que sur l'organisation à mettre en place pour préparer au mieux la guerre à venir, les débats prirent une toute autre tournure. Certains y allaient de leur avis sur le bien fondé de cette guerre, d'autres confirmaient qu'il ne s'agissait pas d'un choix mais d'une nécessité. Quelques hélions se permettaient même d'intervenir pour donner leur avis sur un choix qui n'était pas le leur.

N'avaient-ils donc rien compris de ce que la sage Flèchelune leur avait dit ? La décision était prise, pourquoi certains se permettaient-ils de remettre en cause la décision du conseil qui était censé les représenter ? Farouk ne comprenait décidément pas l'organisation qui régissait le peuple des fils d'Estalia et de Wismo. Lui se garda bien de prendre part à ces débats. Il n'avait d'ailleurs aucune raison de le faire : il n'était qu'un hélion venu assister aux annonces de ses alliés. Un spectateur de ce spectacle qui tournait à la farce.

Il y avait pourtant bien une autre raison à sa venue en ces lieux. A cette pensée, le regard de Farouk se posa tour à tour sur Hanish et sur Darkvatar. Eux avaient bien tenté de les avertir, se dit-il. En vain ! Il n'était pourtant pas coutume d'entendre ces deux là prendre la parole en place publique. Ne fallait-il donc pas tendre l'oreille lorsqu'un muet venait à parler ? Certes, ils n'avaient pas été explicites sur ce qu'ils attendaient des personnalités présentes. Ils ne pouvaient décemment pas en révéler d'avantage. Mais les messages distribués au cours de la cérémonie – que ce fusse par oral ou par écrit – aurait pu attiser la curiosité de chacun. Il n'en paraissait rien.

Le regard de Farouk se porta à présent tour à tour en direction des dirigeants des principales guildes encore présents. Il aperçu Miraak, Belial, Barouf et Selim. Les autres étaient soit déjà partis, soit n'étaient tout simplement pas venus. Qu'importe, se dit-il, s'ils n'avaient pas su écouter ce qu'ils avaient à dire, ils participeraient malgré eux à cette opération. Ils partiraient en guerre et cela suffirait. Tout du moins c'est ce qu'il espérait. Il regarda à présent en direction de la conseillère Noor.

Encore fallait-il que les dirigeants de Babylios autorisent cette opération, pensa-t-il. Farouk n'aimait pas dépendre ainsi de ces gens. Ces "puissants". Lui préférait agir seul, dans l'ombre et en silence. Mais s'il avait l'habitude de transgresser les règles, l'assassin devait parfois se plier à certaines d'entre elles. En particulier lorsque la portée de ses actions était susceptible d'impacter deux peuples dans leur ensemble.

Farouk se tourna en direction de la porte d'Eltiri. Pour lui, la fête était terminée. Il avait vu ce qu'il avait à voir et entendu ce qu'il avait à entendre. Ce qui restait n'était plus que formalité et il en serait informé en temps voulu.
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#57
Le sérieux de la fête se faisait trop long. Regarder chacun paraitre se faisait ennuyeux, et surtout, il méconnaissait nombre d'eux. Bien sûr, il avait combattu aux cotés de nombreux au cours de chacune des dernières batailles contre l'autre côté de la plaine. Mais il n'y voyait aucun qu'il était prêt à suivre dans la bataille.
Un mal de crâne le saisit presque en se remémorant ces batailles, le charabia, les avis à tout va, les doutes et folie des uns et des autres. Impossible de se souvenir quelles instructions ils avaient suivi jusqu'à la victoire, si ce n'est celles qu'il laissait retomber ou se faire au sein même de l'Invictus.

L'hésitation s'estompait. Finalement, il ne dirait rien, il continuerait simplement sa route avec les siens, mêlant ce qui lui paraissait le meilleur accord des deux races, l'équilibre qu'ensemble ils avaient atteint et qui à ses yeux faisait leur force.

Ce fut d'ailleurs à ce moment là qu'arriva Lyanna. Un regard suffit aux deux pour s'écarter un peu du monde et de l'agitation ambiante. La fête de l'amitié dans ce qu'elle a de meilleur, allait démarrer pour eux !
Arc bandé, lame aiguisée. Un craquement, un claquement. Le monde autour avait presque disparu autour d'eux. Il n'était qu'un décor, quasi quelconque, dans leur exercice, leurs mouvements tant de fois répétés, toujours autant apprécié. Une flamme éternel, insaisissable, insatiable.
Entre petits cris, rires, lit d'herbe froissée, feuilles soufflées dans l'effort. L'Helionne et la Bête s'adonnait à l'un des plus plaisants passes-temps. Celui qui faisait d'eux des complices à tout moment. Celui qui faisaient d'eux un seul lorsque le cor résonnait et que le champs de bataille se dressait devant eux.
L'entrainement continuel, l'apprentissage perpétuel, le défi permanent, le surpassement constant de soi !
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#58
Hanish posa une main gantée sur l'épaule de Farouk.

Il demeura ainsi plusieurs minutes, comme si ses pensées pouvaient passer à son compagnon sans qu'il ait à s'exprimer.
Mais cela ne se pouvait se faire, d'après les légendes, que parmi les hommes-bêtes ayant acquis un degré de conscience et une puissance magique extrêmes, et peu semblaient aujourd'hui disposés à cela.
Quoi qu'il en soit, il n'était plus le temps de deviser là dessus.
Il n'était plus le temps de deviser sur rien du tout par ailleurs.
Du moins dans cette vie...

Il parla doucement à l'oreille de son ami :

Des choses importantes se décident ici, sans que nous n'ayons voix au chapitre, tu t'en rends compte.
D'autres sont décidées et ne peuvent être remises, comme tu le sais déjà.
D'autres encore, d'une extrême importance pour notre Maison, se feront jour bientôt, et même à toi je ne puis t'en dire plus sur l'instant.
Tu devras d'ici peu te soumettre à nos règles ancestrales et depuis si longtemps oubliées.
Je ne pourrai pas t'épauler sur cette autre mission, mais je te sais assez fort pour renouer avec le passé glorieux des Ombres.

Je dois prendre un chemin ombreux avant de vous rejoindre, et peut-être ne se reverra-t-on qu'au dénouement de notre mission.
Il est probable que ce sera la dernière fois que nous nous reverrons en cet Âge.
Quoi qu'il advienne, ne t'opposes pas à mon destin, il est intimement lié aux Ombres.

Tu seras alors le dernier dépositaire de nos valeurs, et il te faudra faire le nécessaire pour qu'elles ne disparaissent pas à jamais, même si un long sommeil s'annonce pour le Conclave des Ombres.

Mais les Ombres ne peuvent pas mourir tant que demeure la lumière de Solaris !

Après cette quête des plus périlleuse, car c'est ce qui t'attend n'en doutes pas, tu pourras lire toutes les réponses aux questions qui assaillent ton esprit dans un billet que j'ai laissé à ton attention à ton chevet dans notre repaire de Babylios.

Je connais ton sens du devoir, aussi je pars l'esprit apaisé.

Que les Ombres guident tes pas.


Serrant légèrement l'épaule de son ami, il s'éloigna dans la nuit en direction des portes d'Eltiri sans se retourner.
Jamais il ne reverrait l'arbre flamboyant.
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#59
La défense de Gario avait été des plus éprouvantes, et il aurait aimé se reposer... Mais il n'y avait pas de temps pour le repos, une grande fête se préparait pour célébrer la renaissance d'Eltiri. Et d'après les rumeurs la guerre succéderait à la fête, et avec elle la possibilité de se venger des attaques subies.

Fandor ne pouvait pas se rendre immédiatement à Eltiri, il devait d'abord se procurer de rares ressources pour se forger une nouvelle arme pour une mission des plus secrètes...

Une fois son arme forgée il sortit de Jada et mis le cap sur le nord est, quand un mouvement furtif entre les arbres attira son attention.

Qui va là?

Il eût à peine le temps de finir sa phrase qu'une volée de flèche s'abattit sur lui. Il put en esquiver deux, mais deux autres se fichèrent dans son bras gauche. Pas de doute, c'était un elfe!

Il voulu répliquer, voyant là l'occasion d'étrenner sa nouvelle orbe d'acide, mais l'elfe avait déjà filé. Etait-ce l'éclaireur d'un groupe venu troubler la fête de l'amitié? Il fallait foncer à Eltiri au plus vite.

Fandor arriva enfin devant l'arbre flamboyant, taché de boue et de son propre sang. Les discussions avaient l'air agitées, loin de l'esprit d'une fête de l'amitié... Malheureusement ce n'était pas lui qui allait améliorer l'ambiance.

Les elfes, ils sont aux portes de Jada! L'heure n'est plus aux palabres, l'ennemi vient vous défier au plus profond de votre forêt!

Pour appuyer ses dires, il arracha une flèche de son bras et la jeta au pied de l'arbre... Puis s'effondra, extenué.
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#60
Le regard peçant de ses pupilles brun carmin troubla le tigre. Il n'arrivait pas à définir cette sensation, mais tout dans la personne de Reda le désorientait.. A commencer par sa robe Tisse-Nuit, très semblable à celle d'un guérisseur, elle possédait tous les avantages, mais sa couleur était plus sombre, comme bleu de nuit. Quelques perles et plumes claires la rendait moins austère.

Sa coiffe de chamane était composée du haut du crâne d'un loup et d'un long tissu de lin piqué d'une multitude impressionnante de plumes rouges, blanches et violettes.

Son Harpon Croc-de-Lune était réputé comme l'un des plus dangereux, car sa lame était légèrement dentée, comme pour imiter les dents d'un loup.
Ce harpon ne tranche pas mais il mâche littéralement ses ennemis, et arrache la peau sans jamais la couper proprement..

Guérisseuse , Chamane , Guerrière ? Qu'elle était la vraie nature de ses compétences ?.. se pouvait il qu'elle maîtrise la complexité de toutes ces disciplines ?
Jamais il n'avait encore rencontré une personne aussi singulière.

[Image: 64.png]
Nemeao, je me présente devant vous car j'ai l'espoir que vous pourrez me porter assistance...
Je suis sous l'emprise d'un sortilège puissant dont seul l'Esprit ancien Gwainahir pourrait me délivrer.
Je remarque que votre baton pourrait etre lié à cet esprit. Je souhaiterais dans ce cas avoir la permission de me rendre sur le domaine du Kerr'o'Yawo afin de poursuivre ma quête, le moment venu...
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