Gario
#31
Sa cape du désert commençant à roussir a force d'étouffer des flammes avec, Zeusie retourna à la fontaine pour la refaire tremper afin de l'humidifier à nouveau.

Nulle doute que cette cape devra être jetée à la fin, car elle a déjà bien souffert.

Mais cela ne la préoccupe guère, l'important est de s'occuper de l'incendie par tout les moyens.

Elle profita néanmoins de temps de trempage pour se rafraîchir elle-même en buvant l'eau de la fontaine.

Aussitôt sa cape de nouveau imbibée avec suffisamment d'eau , Zeusie repartit s'occuper du feu d'un autre bâtiment avec toujours la même énergie mais commençait à ressentir les premiers effets de la fatigue.

Qu'à cela ne tienne à peine arriver au pied du bâtiment, elle se remit à étouffer les flammes à l'aide de sa cape pour contenir l'incendie avant qu'il ne devienne incontrôlable.
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#32
Après plusieurs heures de dure labeur a étouffé le plus possible de flammes, Zeusie commença à faiblir à vue d'œil.


Elle s'arrêta donc quelques instant pour reprendre son souffle.

Elle vit alors que si son effort n'avait pas été vain, il restait encore beaucoup de travail à faire pour sauver Gario.


Elle s'assit sur le sable et vit que sa belle cape du désert était maintenant dans un état lamentable et qu'il lui faudrait surement en trouver une autre de remplacement car celle-ci ressemble plus à un groupement de lambeaux qu'à une cape digne de ce nom.


Zeusie pris donc conscience qu'il lui serait impossible de continuer à combattre le feu de cette manière.

Malgré l'urgence de la situation elle réussit (grâce à ses compétences de concentration de chasseresse) à se concentrer et à réfléchir posément à une autre solution.


C'est alors qu'un vieux souvenir lui revint en mémoire :

C'était il y a bien longtemps, quand elle allait retrouver son ami sorcier Lololabricot à la bibliothèque du savoir.
Lors de l'une de ses visites elle avait pu assister à une démonstration d'invocation d'eau de la part d'un grand maître sorcier.
A l'époque elle avait été tellement fascinée par ce prodige qu'elle avait observée la démonstration avec la plus grande des attentions.

Elle se rappela également avoir discuté avec ce grand maître et qu'il lui avait dis que ce sort ne nécessitait pas forcément un niveau avancée dans les arcanes de la magie et qu'une novice comme elle avait toutes les compétences pour l'apprendre.

Le grand maître avait apprécié l'implication de Zeusie dans cette discussion et lui avait proposé de lui apprendre ce sort à l'occasion s'il arrivait à se libérer de certaines de ses obligations.
Malheureusement, 2 jours plus tard le grand maître succomba de vieillesse et ne put jamais enseigné ce sort à Zeusie.


Zeusie tenta de fouiller plus précisément dans sa mémoire afin de se remémorer la démonstration du sort pour essayer de le reproduire de mémoire.

Malgré son excellente mémoire, tous ses efforts furent vains et elle ne réussit pas à reproduire le sort.

Au bout de 15 minutes de tentatives infructueuses, Zeusie leva les yeux au ciel et s'exclama:

- Solaris, Oh Grand Solaris, puisses-tu entendre mes prières, aides-moi à retrouver cet épisode de ma vie afin de sauver Gario de la destruction.
- Solaris, Oh Vénéré Solaris, guides-moi


Zeusie répéta cette prière pendant encore 5 minutes le temps de reprendre des forces.


C'est alors qu'une idée lui vient, a défaut de pouvoir amener de l'eau magiquement, elle pouvait le faire physiquement.

Elle retourna alors à coté de la fontaine, et juste avant de finir sa pause, elle lança un appel à l'aide.

- Venez m'aidez à creuser des tranchées pour amener l'eau de la fontaine au pied des bâtiments.

Sans attendre de réponse, elle équipa sa pioche et commença à creuser.
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#33
Avant de sortir du village, Cundonya pris le temps d'écrire une missive. La forme n'était pas très en regard de la personne à qui il l'adressait. Mais il n'avait pas le temps de faire mieux. Il la lança à Attonoro qui l'envoya par son aigle droit vers la capitale Sylvaine.

Citation :Ma Reine

2 Centaures, Alméria et Dorémi, vont arriver en vos murs pour y déposer le capitaine de la garde de Gario. C'est un otage de valeur avec lequel nous espérons le retour de la Masse Sacré d'Argent des Centaures.
Nous nous replions vers le village de Féa.

Cundonya
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#34
Extrait des mémoires de Miraak Dal'Vë, fondateur et dirigeant de l'Ordre de Solaris

J'ai marché quelque peu hors de Babylios aujourd'hui. Je peux de nouveau marcher normalement, même si je ne dois pas trop me fatiguer. Les combats font encore rage au loin et des messagers apportent qui apportent régulièrement des nouvelles du front au conseil. J'ai pu intercepter certains. Les nouvelles sont mitigées.

Les centaures ont déclenché un incendie dans Gario. Encore le feu, comme prévu ils ne respectent pas les constructions d'autres civilisations que la leur. Toutefois les troupes de la coalition des hélions et homme-bêtes reprenant rapidement du terrain des combattants ont pu rapidement s'attaquer aux incendies. Il est probable que les dégâts seront très limités. S'il n'y a que quelques habitations ou magasins à reconstruire, alors le conseil pourra sans mal estimer que la défense aura été une victoire. Sous-estimant les enseignements des combats évidement... Nos ennemis ont montré leur force, il faut trouver quelque chose pour la juguler à l'avenir... Ou la briser s'il le faut vraiment.

Par ailleurs j'ai finalement eu des nouvelles de Malachim. Il est vivant mais prisonnier. Chose plus étrange, nos ennemis auraient semble-il envoyé une des conditions à sa libération. Qu'espère t-il donc tirer en échange de la vie d'un soldat de Babylios ? Le sort d'un jeune issu de la plus basse noblesse de Babylios aurait sans doute plus ému le conseil que celui de Malachim. A moins qu'il n'ait un peu de sang noble ? Je ne connais pas son nom de famille, mais vu comment les gardes s'adressaient à lui ce serait étonnant...
Non, vraiment, comme cet elfe qui s'est adressé à moi il y a quelques mois nos ennemis ne semblent rien comprendre de la société humaine. Leurs soldats ont moins d'importance que le menu de leur dîner pour la plupart des membres du conseil.

Ces sauvages n'apprennent rien. J'ose espérer qu'ils avaient un autre objectif que de s'en retourner avec le premier hélion qu'ils arriveraient à capturer... Tout ce sang versé pour rien.

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#35
La bataille faisait rage, les flèches fusaient entre les gerbes de flammes qui s'entrelaçaient autour de cris de douleurs inhumains, et les combattants faisaient fi des blessures pour tenter de porter des coups plus meurtriers les uns que les autres.
Au milieu de ce carnage, voltigeant entre les cadavres, semant son visqueux sang dans des éclaboussures tout sauf appétissantes, Chao Hu chantonnaient et citait son grand père avec une dose de cynisme gore qui donneraient envie de vomir au plus grand des orduriers. Elle n'avait que faire de la douleur qui la traversait raillarde, de part en part. Il fallait qu'elle continue de faire ce pour quoi elle vivait : Honorer sa dague.


"Ze vais tous vous défoncer, ze vais ssier dans votre bousse que vous pourrez trop même plus parler et que vous aller trop vous n'étouffer en reguertant que votre maman elle ait pas eu un gros coup dans le ventre pour que ça la fasse navorter !"

Elle se moquait éperdument du garde, même si elle ne le montrait pas. Il était trop faible pour se défendre seul, alors il méritait de mourir dans les pires souffrances. Si l'on veut être un homme du Cheikh, il faut savoir être valeureux dans toute circonstance. Et puis, de toute manière, il n'avait pas grand chose à raconter...
La petite Pinheht s'engouffra dans la bataille, son coeur à l'ouvrage et celui de ses ennemis à portée de dague.
Silencieuse, meurtrière, elle ne vivait que pour le sadisme.


"Rafout', comme qu'y dit papy, on n'est pas dans la muqueuse sans que les poules manzent de la tourelle, t'as pas de verveine, spèce de nicotine !"
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#36
Après les efforts répétés de Zeusie dont la fatigue se faisait sentir après les premières tranchées, l'eau s'écoula naturellement jusqu'à l'emplacement du second feu et ce dernier s'éteignit, noyé par la fontaine.

Plus aucun feu ne subsistait à Gario qui était, enfin, sauvé des flammes.
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#37
La reine Silmareïn avait eu vent du projet des Lungumaitë, mené de concert avec les centaures. Ses éclaireurs lui avaient rapporté que la mission semblait être couronnée de succès. Le message de Cundonya (écrit sans respect du protocole) confirmait cette victoire. Elle ordonna à un garde de préparer la "chambre" pour un ennemi de marque. Elle dicta à un messager la réponse au guerrier.

Citation :Cundonya,

Nous allons préparer la cellule pour notre "invité". J'attends un rapport détaillé des événements qui se sont déroulés à Gario. Votre présence est requise pour l'interrogatoire de l'hélion ainsi que celle d'un centaure.

Nous parlerons en privé de nos exigences. Le roi centaure sera prévenu de l'arrivée du prisonnier.

Je vous félicite pour cette victoire.

Reine Silmareïn.
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#38
L'avant-poste était sauvé, les efforts des hélions et des hommes-bêtes payaient : Gario n'avait pas prit feu et seul l'auberge était endommagé, les centaures et les elfes se repliaient en subissant des pertes au moins aussi importantes que celles engendrées par l'assaut meurtrier des peuples de Pelethor.

Ombre au tableau, le destin du capitaine Malachim capturé et emmené loin du désert. Déjà, les autorités de Babylios discutaient de la valeur du garde. Quel prix avait une vie dans cette guerre ?
Les plus humains se préparaient à négocier et à céder pour certaines exigences, d'autres renfermaient leurs cœurs, ne voulant pas céder au chantage et à la terreur des chevaux et des longues oreilles. Au même instant, ces mêmes ravisseurs se réalisaient que cette homme ne vaudrait certainement pas la mythique masse d'Aletheria et que leur action semblait vaine en apparence.
L'attaque n'était néanmoins pas dépourvue de réaction; la volonté de brûler Gario rouvrait des blessures, celles provoquées par Eltiri. La haine emplissait les pensées des hommes-bêtes et des hélions.

A la nouvelle Eltiri, la fête de l'amitié se préparait. Hommes et femmes venaient participer à cette double célébration : leur alliance et la renaissance du village.
On pouvait cependant se douter que les derniers événements alimenteraient nombres de conversations. La fête de l'amitié paraissait d'avance se teinter de colère, de mépris, de remords et des envies de vengeance.
L'alcool aidant, nul doute qu'une décision serait prise en ce temps et en ce lieu.

En attendant, L'avant-poste Gario était défendu.

Citation :Fin de l'attaque de Gario, plus de restriction sur les convalescences.
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