Le centaure galopait aussi vite qu'il pouvait, il avait rattrapé un bon nombre des siens, les rapports envoyés par l'elfe dénommé Swann était précis ce qui facilitait le galop.
Il était maintenant en face du trou béant, le dernier rapport de l'éclaireur indiquait beaucoup d'eau mais pas d'ennemi en vue.
Après tout, une petite baignade cela ne fait pas de mal de temps en temps, en espérant qu'elle ne soit pas trop fraîche. Le centaure se laissa glisser pour arriver avec le postérieur dans l'eau, heureusement pour lui son pelage et l'eau avait amorti la chute. Lorsqu'il fut remis de ses émotions, il regarda autour de lui et au dessus de lui, le chemin retour semblait compromis ou alors peut etre en entassant des centaures et des elfes dans un système pyramidale cela pourrait être joli pensas le centaure.
Puis il vit une masse verte devant lui, il mis du temps à reconnaître mais ce n'était que l'éclaireur sylvain. Il le voyait enfin, il allait faire des compliments à ce dernier quand il entendit un plouf à coté lui. Athelia venait d'arriver, en éclaboussant le centaure au passage.
Au nombre et à l'ampleur des ploufs, deux centaures étaient descendus du ciel. Enfin du plafond. Lorsque les ondes concentriques atteignirent Swann, celui-ci retira les quelques algues sous lesquelles il se camouflait, puis se leva. Au vu du vacarme fait par les arrivants, il n'était plus trop question de rester discret, et comme la température de l'eau était plutôt glaciale, il n'en fut que plus ravi.
Le Chaman souffla sur sa main et le Sylvain se sentit pousser des ailes. Il visita l'île et la caverne de part en part, mais pas la moindre trace d'une entrée, ou plutôt d'une sortie. Il serait étonnant que les concepteurs aient ramené tout le matériel par le trou. Swann tenta de récolter un peu du minerai, mais peine perdue, cette matière était bien trop dure. Peut-être réessaierait-il plus tard en posant son équipement et en s'y prenant correctement, mais pour l'heure il fallait explorer. Une balance remplie… Remplie de quoi ?? De l'énergie ? E étant égal à mc², autant dire de la matière...
L'éclaireur tenta de déterminer ce que renfermait le creuset avant de continuer, les yeux au plafonds en quête d'un éventuel autre trou. Pour le reste, il n'y avait que de l'eau qui clapotait à perte de vue.
Si la sortie était sous-marine, ils allaient mettre beaucoup de temps à sonder toute cette étendue.
Grande Prêtresse Callicéa a écrit :Citation :HRP :Toute similarité avec un personnage ayant existé est totalement fortuite.
J'espère que la dernière phrase du RP est assez claire en terme de gameplay du pnj...... HRP: ca veut dire que le " gardien" de la masse peut nous OTS?
Après un long galop, Almeria atteignait enfin la salle qui lui permettrait de plonger dans le grand bain. A bout de force, elle ne put se précipiter dans le passage... il lui faudrait attendre demain sous la menace de l'arc du Gobelours présent. La présence de Moka et d'Aioros lui réchauffait le cœur après qu'elle ait dépassé nombre de compagnons en chemin. Ces derniers se précipiteraient surement avant elle du coup, emporté par leur élan pour la rattraper...
Le trou était proche mais résister aux coups de ce gobelourd ne serai pas de tout repos.
Heureusement pour Aioros, la troupe à la recherche de la masse perdue (masse qu'Aioros avait un temps lui aussi rêvé de perdre...enfin..) semblait être instruite des derniers sorts à la modes.
il se retourna et se senti fier de voir qu'à l'autre bout de la pièce, Alméria, le cœur valeureux de la Chevauchée, protégeait également de son corps la petite troupe des cœurs vaillants d'Ecridel.
Ces gobelourds ne sont là que pour nous ralentir !
Soyons prêt à mourir pour la déesse !
Un sourd écho de combat sembla monter du trou et résonner dans la salle, des bruits de fers, des cris... puis plus rien.
Pas d'appel depuis le bas du trou vers le haut...
Cela ne présageait rien de bon. Il fallait réagir et vite, se regrouper, répandre une aura mystique sur ceux chargés de protéger le groupe quoique si la zone était vraiment une étendue d'eau les défenses seraient aisément contournable par les assaillants...
Afin de ne pas crier et alerter qui que ce soit sur leurs intentions ou leur nombre, Almeria fit passer le mot à mi-voix:
"Regroupons-nous vite, allons vers nos compagnons,
les bruits et le silence qui s'en suit ne me dis rien qui vaille,
Hauts les Coeurs !
Pour nos Rois, Pour nos Dieux, Pour nos Familles et nos amis, Pour chacun d'entre nous,
qu'il en soit pas dit qu'on soit venu pour être spectateur/trice,
A la vie, à la mort, allons-y !"
Heureusement pour Aioros, c'est l'elfe qui pris les coups de haches à sa place grâce au mana dégagé.
Ces choses nous pourrissent l'existence, il n'y a qu'un fou qui irait se jeter dans un trou dans la gueule du loup en étant blessé !
Fichu Gob géant...
pesta-t-il, alors que le temps jouait contre eux.
Fort de voir d'autres venir, il se joint à la masse pour récupérer et préparer l'assaut.
HRP: ça veut dire que le "boss" est belliqueux envers tous le monde, c'est une chance pour nous.
Le centaure était tombé au combat, la situation était plus mal partie mais l'espoir était toujours présent. Il ne pouvait à présent rien faire pour ses camarades dans la grotte, cependant il pouvait toujours attendre les hélions à la sortie, car sortie il devait bien y avoir.
Il prit alors sa plume afin d'écrire au roi, à la grande pretresse, ainsi qu'à la Chamane
Seleron à vous trois Grande Pretresse Callicéa, Roi Mélaneus et Chamane Artéa,
la situation est critique, Nox , Athelia et moi même sommes tombés au combat, une partie des centaures et elfes sont blessés et ne peuvent pas se battre à 100%.
Le combat contre les hélions se déroulent dans une salle en contre bas d'une pente impossible à remonter. Par contre, ils devront bien ressortir, mes connaissances en magie ne sont rien à coté de ceux de notre Chamane, j'aimerai soliciter son aide afin qu'elle trouver une perturbation magique qui pourrait être le point de chute des gens enfermés dans la grotte.
Dorémi était reparti de la cité centaure, il espérait que la Chamane Artéa allait répondre à son appel. L'honneur des centaures étaient en jeu, si une centaure pouvait trouver l'endroit où il y avait une perturbation magique, cela ne pouvait être qu'elle.
Néanmoins, le centaure se doutait que le point de fuite ne serait pas facile à trouver même pour la Chamane, il gardait de l'espoir pour avoir une zone de perturbation magique.
Il envoya alors un message aux centaures et sylvains qui n'étaient pas dans la grotte afin qu'ils viennent l'aider.
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Des bruits de combat, très faibles, provenaient de la pente glissante où étaient agglutinés bon nombre de centaures. Personne n'y prêta attention avant un grand coup sur le sol, avant aux échos de bataille traditionnels.
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La chamane reçut la missive de Dorémi, et lui répondit avec les maigres informations en sa possession.
Le centaure pris la plume à cause de la nouvelle urgente qu'il reçu des centaures.
Seleron mon roi, Seleron reine Silmareïn,
le voleur de la masse a été abattu par les hélions. Nous avons échoué et le combat n'a plus lieu d'être. Si nous continuons sur notre lancé, nous allons perdre des frères et des soeurs et les hélions aussi.
Il faudrait qu'ils nous rendent la masse qui est maintenant sans pouvoir. Sinon, nous partons pour un carnage avec un avantage pour eux.
Pensez vous pouvoir user de vos pouvoir de roi et de reine afin que le combat s'arrête?
Le centaure s'arrêta devant la pente glissante. Il n'avait pas bien compris comment il pu arriver là avant la moité du groupe, mais il était là bien là. Des Sylvains et centaures en tête de groupe s'étaient déjà engouffré mais ils ne donnaient plus de signe de vie, on entendait juste des bruits de combat.
Une fois la maigre expédition plus ou moins rassemblé, nulle bruit ne sortit de l'antre... seul des ricanement d'homme et de femme. Il eu un instant de dégoût en pensant à des hélions et des hommes bêtes. Ces sales créatures avaient donc gagné? Devait il y entrer maintenant que tout était perdu? Des inconscients y allèrent mais cela ne changer guerre le raisonnement du centaure...
Puis il repensa à sa déesse, et il ressenti de la culpabilité. Il commença à se diriger vers le trou et à marmonner :
J'ai pêché ma déesse... j'ai laissé ces vermines souiller votre vénérable masse.
Oh ma déesse comment-puis, je me repentir ?
Je vous en supplie, que mon corps vous serve de martyr !
Oh ma grande déesse, guide mes pas jusqu'à la rédemption !!
Pour la Gloire d'Aletheria !!!
Et avant de se rendre compte, il était dans les rangs ennemis en train de déverser sa fureur sur une hélionne.
La masse, symbole de sa déesse devait être entre les mains des centaures, brandit par la plus valeureuse, insufflant le courage aux hommes défaillants - qui ne manquaient pas. Récupérer l'arme était sa priorité, et jamais, ô grand jamais, Deliama ne voulait la voir entre les mains d'un hélion !
Elle s'engagea à la suite d'Opale, sa petite sœur de cœur, sur la pente glissante. Après un plongeon, elle reprit pied et déchaina sa fureur sur les ennemis, criblant les hélions de ses flèches.
Non, elle n'avait aucune once de pitié pour ces êtres pathétiques, adorateur d'un violeur. Aletheria insuffle la vengeance dans le cœur de son peuple, et la Sagittaire répondit à l'appel.
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Relem vendit chèrement sa peau, mais le nombre de ses semblables fit la différence. Organisés et bien répartis sur l'ilot de sable, ils eurent raison d'un homme seul se battant au corps à corps.
L'assassin avait renié les siens au profit de la puissance, il s'était caché de ses ennemis pour comprendre l'arme bénie, il avait sans hésiter massacrer les opposants, amis comme ennemis, contestant la masse d'Aletheria. L'arme lui avait rendu cette attention avec un pouvoir très particulier.
Pourtant, il ne pouvait plus combiner cette nouvelle puissance et ses talents d'assassin. Il ne pouvait plus vaincre ceux qui autrefois se battaient à ses côtés. Il ne pouvait plus garder la masse, son trésor, son arme, sa précieuse. Il ne pouvait plus s'accrocher à la vie.
Sans un regard, Relem mourut, ses meurtriers piétinèrent son corps et le reste de son honneur pour faire face aux centaures venus perturber sa fin de vie. Jusqu'à son dernier souffle, il ne desserra pas son emprise sur la source de tout ce tumulte.
Alors que Julnar, qui avait ôté la vie de l'assassin, posa les doigts sur l'arme, de minces filets de vapeur orange ou bleu s'échappèrent de l'arme et dansèrent autour le l'hélionne. L'alternance des couleurs étaient d'une beauté stupéfiante, mais restait le privilège de la captive de ces rets de lumière. Peu à peu, le ballet se réduisit à une unique couleur, celle qui représentait l'astre solaire.
Le retour à la réalité pour Julnar fut brutal, bien qu'instinctivement elle ramassa la masse autrefois bénie. Maintenant, ce n'était qu'une coquille vidée de toute magie.
Le bruit des armes s'entrechoquant résonnait toujours dans cette cavité souterraine, et personne ne fit attention au cercle lumineux sur le sable de l'îlot. La magie dispersée avait sûrement activé ce glyphe.
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Des volutes de fumées colorées s'échappèrent du sol, et s'élevèrent dans le ciel dépassant même la bâtisse d'albâtre à côté.
Au centre de ce phénomène, un cercle magique apparut dans l'herbe.
Almeria s'était éveillée au Temple...
Ses javelots avaient fait leur office avant d'être aveuglée de longues heures sur le sable... Après avoir pris sa part dans les combats, la magie démoniaque l'avait neutralisée et quand celle-ci avait cessée, les coups s'abattirent de toutes parts finissant de la tirer de ses prières pour la conduire au Temple...
Elle put y faire acte de dévotion avant de recevoir son brassard de Pureté... puis de reprendre le chemin de la Rédemption qui la mènerait ,sans doute, loin de ses ennemis pour retrouver la paix intérieure ...
[hrp] : les évènements racontés ci-dessous faisant directement suite à la fin des aventures pour retrouver la masse, il m'a semblé opportun de les ajouter aux rp de conclusion de mes camarades centaures et elfes. Si un quelconque problème est évoqué, le texte sera supprimé[fin hrp].
La tour des mages l'avait tellement impressionné lorsqu'il était sorti du vortex trop tard et dans le groupe des retardataires, qu'Aïoros, déjà honteux d'avoir si peu favorisé ses camarades lors de la course dans l'égout pendant laquelle il refusa de s'engouffrer avant ses dits-camarades dans l'étroit goulet qui menait au danger mouillé de peur de rester coincé et que les redits-camarades restent coincés eux aussi, se trouva distrait et ne vit ce qui se passait dans son dos : un grand mâle troll d'au moins 700 pesées était sur ses sabots et s'apprêtait à l'emboutir avec violence.
le dit troll
Au vu de la situation, Aîoros fit parler son expérience des combats perdus d'avance et psalmodia toutes les prières de son répertoire (c'est à dire deux...) en bandant son arc avec ses meilleures flèches.
Les coups furent rudes et lourds mais sa nouvelle chouette armure de claire de lune ajustée à la perfection ne rompit pas et Aîoros fut lui même surpris de ne pas décéder au premier assaut.
Sortit de sa torpeur mais tout de même bien écrabouillé par la masse d'arme énoooorme du balèze mâle troll qui pour le coup semblai bien compenser quelque chose en utilisant un tel accessoire mais pas exactement ce à quoi vous pensez. Non, en fait ce qu'Aîoros comprit, mais cette version est sujette à caution, c'est que la période de rûte des grand troll mâle était commencée et que pendant cette période, nul n'est sensé ignorer que chaque être vivant croisant le chemin d'un grand troll mâle sera inlassablement exterminé s'il ne peut lui servir de femelle.
Aïoros, pour qui chacun fait comme il veut du moment que chacun fait comme il veut vraiment, ne put se résoudre et réserva ses premiers projectiles pour l'organe qui n'avait pas besoin de compensation en fait et réduisit ainsi considérablement la peur qu'il avait de son ennemi mais augmenta son agressivité au point que toute la nature s'arrêta dans la vaste plaine pour observer la bête enoooorme attaquer un Aîoros en fuite et complètement trempé de sueur.
la tête du troll après la première volée de flèches
À bonne distance, le sagittaire repris son souffle et attendit son adversaire à l'orée du petit bois.
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