(anim PVP) la masse d'Aletheria
#31
Khalid était fort en retard, il s'engouffra dans le trou béant et il traversa à grand pas la salle puis passa en trombe la porte que ses compagnons avaient mis temps de temps à ouvrir. Il tenta de lancer un sort sur Miraak afin de le protéger d'une créature qu'il n'avait jamais rencontré mais il le rata car dans sa précipitation il avait oublié de reprendre son bâton de lumière. La créature ne survécu pas longtemps. Mais le temps que Khalid se rende compte que le combat était fini, tout ceux présent dans la salle avec lui avait déjà mis les voiles. Il retrouva Anwaar dans couloir suivant en compagnie de Damimuse et d'un homme bête qu'il ne connaissait pas, il faut dire que Khalid les avait peu fréquentés. Khalid hésitait quant à la direction à prendre. Un autre couloir s'ouvrait en face de lui mais il pouvait tout aussi bien suivre les trois autres.

Au moment où il allait se décider, son papa l'appela.

« Khalid vient un peu avec ton catalyseur. Il y a de la poussière de mana. »

Khalid ne fit ni une ni deux, il s'équipa de son catalyseur et son dirigea en direction de la poussière de mana. Tout en pensant que cette dernière lui serait bien utile pour se faire faire des bottes ou une coiffe de persévérance.

Il prit ensuite la direction du couloir qu'il comptait emprunter avant que son père ne crie après lui. Ce couloir regorgeait d'homme bête et d'hélions. Tous amassé près d'une nouvelle créature, en tous points identiques à celle qui se trouvait dans le couloir précédent. Khalid décida de rester un peu à l'écart et de prendre son temps pour observer la situation, se reposer et faire le point. Lorsqu'il entendit la proposition d'Anwaar il décida de suivre le mouvement.
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#32
Personne ne vint.

Il ne prendrait pas le risque d'attaquer seul deux adversaires de ce niveau dans ces couloirs si sombres.
Sans se dévoiler, Hanish dépassa les deux affreux du couloir et se précipita dans un nouveau passage.

Il se retrouva dans une petite pièce carrée flanquée de statues brisées.
Un mystérieux cristal illuminait de façon grotesque un archer gobelour à moitié endormi dans un coin de la pièce.
Il ne s'attarda pas et fila vers un nouveau couloir à l'Ouest.

L'attaque ne le surprit pas mais une certaine latence empêtra l'assassin lorsqu'il crût qu'un nouveau cauchemar tout droit sorti souvenir de Korri tenta de l'immobiliser en lui sautant dessus : une araignée géante !
Elle se replia au fond de sa toile après quelques coups de dague et ne trouva aucune brèche dans les parades de l'hélion.
Une armure rousse passa en trombe et ajouta une ligne rouge sur le dos de la bête.
Elle replia ses pattes sous elle et ne pourrait plus riposter aux derniers coups de lame qui l'achevèrent.

Accroupi contre le mur du sombre passage pour reprendre son souffle, un éclat argenté attira l'oeil de l'assassin et dévoila le trésor de l'araignée : un filon d'argent ! cela faisait si longtemps ...
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#33
C'était le chaos absolu...
pas de chef, pas d'organisation, pas de plan et ça parait dans tout les sens...littéralement.

Notre groupe s'était donc divisé pour explorer chacun à sa façon les couloirs qui s'étendaient devant nous.
Il devenait difficile de se reperer et de savoir ou chacun était mais heureusement farouk avait eu l'idée de faire un plan en recoupant les informations trouver ça et là.

A première vue tout n'était qu'une suite de long couloir mis à part deux salles, légèrement différente des autres. Celle que nous avions nommé "couloir 14" comportait une sortie qui emmenait très loin dans le dédale mais sans possibilité de revenir visiblement, peut être vallait il mieux attendre avant d'emprunter ce passage.

La seconde salle intéressante était une petite pièce carrée, contrairement aux autres couloirs celle ci contenait des éléments de décorations, brisés certes mais qui semblait dire que cet endroit était plus important que les autres. M'approchant un peu du lieu je vis que c'était d'anciennes statues, détruite depuis un moment; peut être cela était il l'oeuvre du gobeurs qui occupait les lieux.

Je n'avais aucune idée du degré d'intelligence des gobeurs et ne savaient pas si ils savaient parler mais autant tenter d'obtenir des informations sur ce lieu.Pendant que le chef de l'invictus se positionnait entre nous deux pour assurer ma défense j'engageais la conversation :

Je ne sais pas si tu nous comprend mais j'ai quelques questions pour toi.
Sais tu qui ce qui se trouve au fond du dédale? As tu vu d'autres hélions passer dans le coin récemment ou peux tu nous dire ce que représentait ses statues?


Je n'avais pas grand espoir à voir la créature communiquer mais il n'y avait rien de plus intelligent à portée et c'était le seul moyen d'avoir un peu d'informations.
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#34
En guise de réponse, le gobelours encoche une flèche et brandit son arc, en un geste des plus attendus. La direction de son regard, les mouvements de ses muscles, et bien d'autres signes subtils du même acabit trahissaient avec précision les intentions meurtrières de la bête. Signes que Selim avait appris à déceler, et qu'il lisait en cet instant avec attention, toutes ses facultés en éveil. Avec la vivacité de celui qui rattrape un verre avant qu'il ne heurte le sol dallé, il interposa son bouclier sur les trajectoires successives des flèches, les envoyant se perdre dans les ténèbres de la grotte. Avant d'entrevoir une ouverture opportune pour frapper la créature au bras de son arme, striant d'écarlate sa fourrure d'une morsure de son acier. Sans poursuivre son offensive, il tend la pointe ensanglantée vers la gorge du gobelours, lui intimant de demeurer immobile d'un regard tout aussi acéré que sa lame.

D'une voix tranquille, il déclare à l'attention des autres Hélions présents :

-Voilà qui devrait calmer cette créature suffisamment longtemps pour communiquer avec elle ... ou l'achever, selon vos préférences. Pour ma part, je vais aller de l'avant, en vous confiant son destin.
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#35
Contre toute attente, ce fut le gamin qui répondit à son appel. Selim s'avança en premier dans la salle.

« Je peux m'occuper du Gobelours en passant, mais ne tardez pas. »

Ragold et Julanr n'étaient pas loin non plus. A eux, trois ils pourraient aisément contenir l'archer. Même si Ragold avait ses lubies, on pouvait compter sur lui… tant que ses intérêts allaient dans le sens du groupe. Il ne perdit pas de temps pour encercler le monstre et tenta d'amorcer le dialogue.

De son côté, Anwaar préféra disposer du temps que lui offrait Selim pour étudier la pièce. Les plans de Farouk et ses nombreuses indications se révélaient très utiles. Le mage s'était méfiait de l'assassin, ce dernier ne faisant rien pour inspirer la sympathie. Mais il s'était montré très efficace sur le champ de bataille face aux Centaures et d'une redoutable organisation dans le labyrinthe. Aussi le mage avait-il fini par changer d'avis sur l'Ombre. Ils n'étaient peut-être pas tous fous… Hellryn et sa fiancée caractérielle en étaient un bon exemple.

« Allons, marmonna le mage, se parlant plus à soi-même qu'à l'auditoire. Deux portes identiques qui se font écho, deux gemmes rivales pour ouvrir… ooui, les couloirs semblent avoir été faits en symétrie. La même salle mais au nord… comme un miroir. Je me demande vraiment quel était le but original de cet endroit. »

Le mage commença par faire le tour des piliers brisés, il y avait eu deux statues ici, mais que représentaient-elles ? Il continua son exploration tout en marmonnant. Les Gobelours n'avaient rien fait pour entretenir l'endroit. La pièce était sale, humide et sentait le renfermé et le musc animal. Il contourna les deux statues tentant de chercher un indice quelconque sur leur nature. Il devrait peut-être examiner les murs aussi.

« Oui, oui, les murs… les assassins aiment bien disparaitre dans les murs. »


[Image: 827761sallesud.png]
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#36
Radoc et Farouk étaient partis en expédition en direction du nord, tandis que Miraak avait jugé plus sage de rejoindre le reste du groupe où ses talents de protecteur seraient les mieux utilisés.

Le couloir qui partait en direction du nord était une nouvelle fois peuplé de gobelours. Farouk et Radoc croisèrent un premier groupe composé de deux individus. Malheureusement ceux-ci ne furent pas aussi aisés à duper que les précédents. Tandis que les deux comparses tentèrent de tromper la vigilance des créatures, celles-ci s'aperçurent de la présence des hélions et les chargèrent.

L'archer décocha huit flèches en direction de Farouk qui parvint à en esquiver la moitié mais qui dû encaisser quatre douloureux traits. Heureusement, la magie qui lui avait été prodiguée quelques temps auparavant l'avait rendu plus résistant et les blessures restèrent superficielles. Radoc, lui, eu moins de chance. N'ayant pas bénéficié de protections magiques il ne pu qu'encaisser les puissants coups de hache du gobelours guerrier qui se jeta sur lui. Les deux hélions n'étaient pas en mesure de lutter seuls face à ces créatures. Aussi décidèrent-ils de rompre le combat.

Les blessures de Radoc durent le contraindre à une retraite de sûreté tandis que Farouk dû user de ses talents pour se fondre dans les ombres et ainsi semer ses poursuivants. A nouveau seul, l'assassin poursuivi son exploration en direction du nord. Rapidement il aperçu un nouveau groupe de gobelours. Derrière eux s'ouvrait un passage étroit qui descendait en pente dans les entrailles de la terre. Farouk s'approcha du passage afin de l'examiner.

[Image: 188817Capturer.jpg]

Ce passage pentu semblait glissant. S'il s'engageait dans ce boyau, Farouk n'était pas sûr de pouvoir remonter. Et il n'était encore moins sûr de ce qui l'attendait en bas. Avant de continuer, l'assassin devait aller informer le reste du groupe de sa découverte. Il devait aller chercher des renforts.

Faisant volte face, Farouk reparti d'où il était venu, évitant prudemment les gobelours présents jusqu'à rejoindre le couloir plus étroit dans lequel Miraak, Radoc et lui s'étaient retrouvés précédemment. Arrivé dans le couloir, de nouvelles têtes firent leur apparition. Il s'agissait de Selim et du groupe des Invictus qui avaient dû être envoyés en renfort par Radoc ou bien Miraak.

Farouk vint à la rencontre de Selim pour lui faire part de sa découverte. Il sorti son plan qu'il compléta toute en expliquant la situation au jeune guerrier.

Plan

Après quelques minutes de discussions, Selim et Farouk convinrent que leur groupe serait suffisant pour explorer le passage fraîchement découvert. Le reste de la troupe les rejoindraient plus tard.

L'invictus ouvrit la marche, se dirigeant d'un pas assuré en direction du nord, suivi de près par Farouk.
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#37
Hélions et Hommes-bêtes ressentirent plus intensément le conflit des puissances lunaire et solaire. Cette atmosphère à la fois oppressante et bienveillante ne les rassurait pas comme si un compte à rebours était lancé avant que tout n'explose. Éradiquer la source de ce mal semblait la seule issue...

La présence d'une menace en ce lieu ne faisait aucun doute, trop difficile à détecter à l'aide de son mana. Il fallait explorer physiquement les profondeurs du dédale. Après quelques mouvements, les étrangers commençaient à s'habituer à cette sorte d'entropie, et comprenaient que cette instabilité devait être anéantie par la force des armes.

La bataille semblait inévitable, et une question demeurait sur toute les lèvres.
La masse doit être à l'origine de ce phénomène et corrompue par son porteur. Suivant la magie responsable de sa mort, la masse recouvrira-t-elle sa puissance, ou au contraire, sera-t-elle simplement une arme magiquement inerte ?

La réponse est évidente : Débusquer au plus vite la cible.





IL avait senti la présence des étrangers, et leur hostilité. Certains dans les profondeurs étaient déjà trop proches de lui. IL détestait être dérangé, même par les siens. IL avait d'autres projets. IL garderait sa précieuse masse à tout prix. D'une voix très faible, IL siffla

[Image: 90856.jpg] Ils ne me la voleront pas....



Brandissant l'objet destructeur, il attendait de pied ferme ses ennemis, et n'aurait aucune once de pitié, préférant tuer d'un seul mouvement sa victime plutôt que lui laisser le temps de fuir.


Citation :HRP :Toute similarité avec un personnage ayant existé est totalement fortuite.

J'espère que la dernière phrase du RP est assez claire en terme de gameplay du pnj...
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#38
Encore et encore, ils se répétaient. Les coups de hache des gobelours sur le bouclier de Miraak, quand ce n'étaient leurs flèches. Désormais la majeure partie du groupe était arrivée aux abords d'un... Trou. Ce n'était ni plus ni moins que ça, un trou dans le sol relativement régulier du tunnel.
Les choses étaient claires au moins : il allait falloir sauter car c'était le seul chemin... Mais on ne reviendrait pas à Babylios par là. Miraak ne voyait pas encore l'issue de sa position, le bouche à oreille faisait son œuvre de puis les positions les plus avancées jusqu'à lui. Compte tenu de l'étroitesse des tunnels le groupe s'était allongé et divisé. Et pas toujours de façon idéalement équilibrée.

« Farouk a sauté dans le trou. Lui indiqua Radoc. Même dans ces tunnels obscurs la vue de son compagnon restait perçante.
- On ne sait pas ce qu'il y a en bas. Mais on va finir par tomber sur des ennemis plus dangereux que ces gobelours. Miraak jeta un œil du côté de Ragold et Anwaar qui cherchaient à Communiquer. Des ennemis probablement plus organisés, tels que des centaures au hasard... Il vaudrait mieux se préparer avant de descendre, on a trop couru en avant sans préparations. On a déjà eu des blessures à déplorées qui aurait dû être évitées !»

Miraak jeta un œil à son propre bras endolori. Un sort de bouclier lui aurait permis de mieux amortir les chocs, et nombreux étaient les mages capables de lancer ce sort autour de lui. Se hâter oui, mais pas foncer tête baissée !
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#39
Pas une pousse. L'odeur & le touché du bois n'existait pas dans ces couloirs. Il aurait du choisir la cueillette et la reconstruction. Là bas, il aurait eu verdure, soleil et animaux. Ici, la verdure n'existe que sur les rares pagne d'hommes bêtes; le soleil que dans les artifices hélions; les animaux... ne sont présent qu'à moitié en fait.
Le couloir puait. Il n'avait jamais connu l'air frais. C'était comme un Selim après un combat trop rapproché avec un troll, mais s'étalant sur des lieux. Nous étions coincés sous son aisselle pratiquement. Et à défaut de l'entendre beugler - en fait si, nous l'entendions toujours beugler! - c'était les râles des bestioles qui croisaient notre route, les appels des compagnons de route/fortune temporaires, les consignes qui résonnaient.
La boule de poil avançait, comblant son retard pris sur la route en provenance de Jada. Il fermait la marchait de l'Invictus, à moins que ce ne soit Poukilette qui tenait ce rôle. On aurait pu croire qu'ils faisaient la course. Dès qu'ils se reposaient de leur course, les autres repartaient.
La lame des coutelas bien aiguisée lacérait de temps à autre un gobelours ou une araignée géant, des poils volaient le plus souvent.

Le trou. Il surveillerait les arrières pendant que l'escadron infernal s'y glisserait et nettoierait la zone. Des sons sont vites remontés par l'orifice, la lutte avait débuté, le fer cognait le fer. Ce n'était pas des gobelours plus bas. Alors que dans son couloir, rien n'était à signaler, et le reste des troupes présentes occupaient bien le terrain. Il avait raté l'avant fête. Il cracha au sol, marmonna, montrant sa déception.


Yub yub !

Il était d'y aller lui aussi !
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#40
Le rat tournait autour du trou béant. Enfin, tournait autour... Il tournait surtout sur lui même façon boule de poils. D'en bas on entendait vaguement le clapotis de l'eau. Il n'aimait pas ça l'eau, le rat.
L'eau ça noyait les colonies de petits rats, l'eau ça rendait propre, l'eau ça laissait sobre.
Quel liquide de merde.


Squick ?

Hasarda t il a l'intention de ses mules qui gardaient ses richesses pour lui. Oui, un bon rat savait déléguer, il y'avait des fois ou certains objets étaient trop lourds pour ses petites pattes de rat.
Fort heureusement, l'or, le mithril et autres pierres précieuses étaient parfaitement assorties avec son pelage et faisaient de superbes bagues et pendentifs.
Et ce rat la adorait ce qui brille.


Squick Squick !

Oui parce que bon, il fallait bien aller grignoter les mollets des centaures. En plus y'avait plein de mollets sur chaque centaure, c'était un peu buffet gratuit.
Le temps de voir ses gardes du corps sauter tel des fous dans l'eau, et d'entamer le massacre. Et voila Radoin qui saute a leur suite, en se pinçant le nez pour ne pas trop boire la tasse.
Rapidement suivi d'un...


SQUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICK !

Le cri de guerre alors qu'il fait la bombe, au final, l'eau croupie d'un donjon est clairement peu différente d'une bonne eau d'égout. Et puis si les projections d'eau peuvent déstabiliser les canassons...
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#41
Anwaar était déçu … l'exploration n'avait rien donné. Sinon plus de questions et un mal de crâne épouvantable. L'endroit lui pesait. La magie était perturbée dans ce lieu.
Puis on le pressa, à droite, non à gauche car Fandor était blessé. En fait non, on le soignait. Dans la précipitation le mage ne put esquiver l'attaque de l'ennemi et c'est lui qui finit entre les mains de Malthael. Le guérisseur sithi était rudement efficace.
Quand ils se retournèrent ils étaient loin en arrière du groupe, Khalid et Dark n'étaient guère plus avancés mais le vieux soigneur ne se déplaçait plus assez vite. D'après le peu d'information qu'ils avaient, le groupe était bien en avant et avait commencé à se confronter aux Centaures ou au voleur. Ce n'était pas très clair. Anwaar se demanda pourquoi on en arrivait à combattre celui qu'on devait sauver. La situation était confuse.

Ils étaient trop exposés. Il fallait se rapprocher sans débouler inconsciemment au milieu de la bataille.

« On peut traverser rapidement le premier couloir mais si on va trop loin, il se peut qu'on tombe sur les Centaures. Soyons prêts à ce moment. Il faudrait remettre la main sur Fandor aussi, je sens que mon bouclier faiblit, et il en aura besoin prochainement. »
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#42
Fermant les yeux pour se concentrer et filtrer les bruits parasites qui l'environnaient, Selim s'accroupit au bord du boyau glissant menant vers l'inconnu des profondeurs du dédale. Tendant l'oreille, il essaya de capter un signal, n'importe lequel, en provenance de Farouk, qui s'y était engagé. Au bout d'un long moment, il releva et la tête, et les paupières, afin de croiser le regard de ses compagnons qui s'adonnaient à la même tâche. Comme s'il était en quête d'une confirmation de ses propre pensées.

Se relevant, il rengaina son cimeterre dans un chuintement métallique, tout en déclarant d'une voix calme, mais néanmoins chargée d'intensité :


-J'ai entendu plusieurs voix humaines échanger des propos et incanter des sortilèges. Mais aucune d'entre elles n'était celle de M. Mahjoub, j'en jurerais. Et dans la mesure où nulle clameur de violence n'émane d'en contrebas, je pense qu'on peut raisonnement en tirer les déductions logiques suivantes : M. Mahjoub s'est dissimulé afin d'éviter le combat, et ne s'est pas révélé à ces inconnus car il estime qu'ils lui seraient hostiles. En d'autres termes, des ennemis nous attendent en contrebas, et il ne s'agit pas de gobelours ...

Passant le bras par-dessus son épaule, il referma son poing sur la garde d'Apex, qu'il dégaina avec facilité, tant l'arme était légère. Faisant glisser son reflet sur les courbes de la lame cristalline, il poursuivit :

-Face à la mort, seul un jugement prompt permet de s'en sortir. M. Mahjoub risque d'être découvert et tué à tout instant. Je vais donc passer à l'offensive afin de tirer parti de l'effet de surprise, tant qu'il en est encore temps. Tous ceux confiants dans leurs facultés à survivre sont les bienvenus pour m'accompagner.

Laissant à ses compagnons le temps de faire leur choix, il ferma les yeux à nouveau, laissant le strerf l'envahir, et l'animer de la colère froide et maîtrisée nécessaire au déchaînement du paroxysme de sa force. Puis il s'élança lestement vers l'inconnu, en glissant avec adresse sur la pente menant vers les profondeurs. Et, tandis que la lumière de la fin du boyau se rapprochait de plus en plus vite, il laissa sa colère affluer jusqu'à sa gorge, et se muer en ce qui allait être une expectoration sonore d'une rare violence, aux antipodes du calme habituel du jeune Hélion. C'était le cri de révolte d'un orphelin face à sa destinée, qui l'avait voulu solitaire et insignifiant.
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#43
Vertcoeur s'était attardé auprès des gobelours, ces étranges créatures, pour mieux les observer et en faire une description précise à ses compagnons. Ils feraient de pitoresques personnages dans le récit de leurs aventures... Mais ils était à la traine et se pressa pour rattraper les autres.

A peine eut-il rejoint le groupe qu'il vit plusieurs d'entre eux disparaitre dans un trou à peine visible dans la pénombre ambiante. Le mouvement s'était fait sans bruit, mais quelques instants plus tard, des bruits de combats remontaient et témoignaient d'un violent affrontement.

Mais cela fut court. Très court... Vertcoeur eut à peine le temps de s'approcher du trou que déjà la lutte semblait terminée. Les autres restés dans le couloir s'étaient aussi regroupés autour du trou et lui expliquèrent la situation.

Pour le moment il était impossible de savoir ce qu'il se passait en bas... et dans le doute, le consensus semblait s'instaurer sur le fait qu'il valait mieux se regrouper et se tenir prêts dans le calme du couloir avant de se jeter dans l'ombre, en espérant que ceux en bas étaient hors de danger.

En attendant, Vertcoeur tendait ses oreilles et toute son attention vers le trou pour essayer de savoir ce qu'il se passait plus bas.
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#44
Fandor avait fini par rejoindre la cave, bien après tout le monde. Après un bref coup d'oeil à la jolie blonde qui était restée là, il s'engouffra à son tour par la porte du dédale.

Finalement son retard avait du bon, tout l'exploration avait été faite et il n'eut pas de mal à rattraper l'arrière garde de ses compagnons.

Ah Darkvatar, te voilà! Regarde ce que je t'ai ramené de Babylios!

Son jeune apprenti prit la dague avec précaution, et la dégaina. Elle paraissait normal au premier abord, mais semblait recouverte d'un fluide épais...

Une dague empoisonnée? Vous croyez que j'..

Ne l'écoutant pas, Fandor fouilla encore son sac.

J'ai failli oublier, je crois qu'on fait à peu près la même pointure...

Il lui tendit une paire de bottes qui avait visiblement parcouru le désert de Salith en long et en large.

Darkvatar n'eut pas le temps de le remercier (et Fandor n'eut pas le temps de voir la grimace qu'il faisait en fixant les bottes), un Gobelours archer surgit de l'ombre et décocha une volée de flèches en direction de Fandor.

Assez perdu de temps, il faut rattraper les autres!

Ses quelques blessures soignées par un puissant guérisseur homme-bête, il continua à s'enfoncer dans des couloirs toujours plus sombres.
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#45
L'attente se faisait longue. Beaucoup n'avaient pas patienté d'ailleurs, et il ne restait plus grand monde en haut du trou. L'homme bête avait beau être patient, il craignait que le reste du groupe n'avance et qu'il se retrouve isolé à l'arrière, inutile dans cette mission. Il lui fallait savoir ce qui se passait en bas!

Il murmura quelques sons et une chauve souris qu'il avait croisé un peu plus tôt dans la grotte arriva rapidement en voletant vers lui. Quelques échanges stridents plus tard, et en échange de quelques baies sorties de sa besace, la chauve souris s'engageait dans le trou.

Elle remonta quelques instant plus tard, saine et sauve... visiblement le reste du groupe était juste à la sortie. Mieux que ça, un homme bête en bas lui avait rapidement décrit la situation et elle pu la résumer du son mieux à Vertcoeur. Le message était un peu confus, mais visiblement, il n'y avait pas d'urgence.

Vertcoeur se rassit et sortit ses javeline pour en vérifier le tranchant et les attaches. il serai bientôt prêt à sauter.
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#46
Garder la masse pour lui, tel était son crédo. Elle avait trop d'importance à ses yeux.

Jamais ces étrangers - pourtant de son peuple - ne la toucheront... sauf leur visage avec force et sans honneur. Le premier hélion, Farouk, qui émergea de l'eau, reçut un accueil frappant. Ses coups ne firent pas tous mouche et le bougre encaissait bien. Peu à peu, d'autres le rejoignirent sur l'ile et furent des cibles privilégiées... surtout ceux en robe.
Il avait toujours aimé les mages : ils gesticulent, incantent, et ne protègent pas leurs arrières. Il se souvenait d'une comptine d'assassin : Sorcière, sorcière, prends garde à ton derrière !

Mais au loin, le nombre de plongeons ne faiblissait pas. Combien étaient-ils ? Il fallait être plus efficace et plus précis. A moins que... Il était temps de tester sa maitrise de l'arme : déchainer sa magie. Il posa les deux mains sur l'arme se concentrant sur un endroit précis dans son champ de vision. Après un court laps de temps, il frappa avec toute sa force sur le sol. De la zone ciblée, jaillirent des effluves magiques, une combinaison instable des puissances solaire et lunaire. Elles blessèrent les individus présents drainant force vitale et mana.

Fier de lui, il empoigna l'arme pour décoller les mâchoires des hélions les plus proches.

Arghhhhhhhh......

Contenir la puissance de l'arme sapait sa résistance. La cohabitation des deux magies n'était pas de tout repos, et leur libération avait affaibli son endurance. Il fallait utiliser cet effet dévastateur avec parcimonie.
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#47
Le gobelours n'avait pas répondu à mes interrogations ce qui du coup était une raison de partir, une autre raison était que le guerrier chargé de le contenir n'était plus là; me laissant donc à la merci de la bête.

Je partit donc loin, continuant à explorer ces longs couloirs, tous se ressemblaient et il semblait qu'il n'y aurait pas de fin jusqu'a ce que je retrouve une partie du groupe, amassée devant ce qui semblait être un immense trou.
Le seul chemin possible disait on, une route sans retour précisaient certains.
Il fallait envoyer quelqu'un au suicide en éclaireur. Par chance Farouk était assez fou courageux pour se porter volontaire.

Il se laissa donc glisser dans la fente et nous entendimes un léger "plouf", visiblement notre chute serait amorti.
Le temps passa... nous n'avions plus de nouvelle de notre éclaireur et je commençais à le compter comme notre première victime quand un message nous parvint. Farouk est vivant et avait aperçu plusieurs centaure non loin de lui, en restant camouflé il observait leur mouvements, parfaitement détendu ceux ci ne semblaient pas se douter que leur ennemi était juste à coté.

Il y a avait là moyen d'abattre par surprise quelques ennemis, il fallait se coordonner, réfléchir à un plan d'action, décider qui allait participer....au final toutes ses réflexions s'avérèrent inutile puisque l'invictus se jeta dans le tour comme un seul homme et attaqua les centaures qui furent pris au dépourvu.Le combat fut bref mais les cris d'agonie laissaient bien entendre quel camp avait gagné . Trois hommes chevaux étaient à terre tandis que nous n'avions pour le moment aucune perte.
La bataille était loin d'être finie bien sur mais cela eu pour effet de remonter le moral de tout notre groupe; après deux défaites contre les centaures, peut être que la première victoire était au bout.
Il était cependant trop tôt pour crier victoire, notre éclaireur venait de repérer Relem, le voleur de la masse et visiblement il ne comptait pas la redonner même à ceux de sa race et il semblait bel et bien prêt à mourir pour elle.

Il ne fallait plus hésiter à présent, la véritable bataille allait commencer.
Ainsi je décidais de me jeter dans le trou.
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#48
Un dernier regard dans le couloir, sur les compagnons, puis sur la descente. La bataille semblait fini en bas. Et donc, soit la zone était dégagée, soit il allait s'amuser.

Il est temps !

Il se jeta dans le trou pour y glisser.

Yub nuuuuuuuuuuub !!

Un bon splash! accompagna l'amerrissage de l'ourson. Autour de lui, la bande habituelle et quelques autres. D'un signe de tête envers le "Leader charismatique adulé", il se mettait en position. Prêt à receptionner l'adversaire. D'ailleurs, il tentait d'imaginer la glisse des quadrupèdes dans un boyau comme il venait de traverser. Ce n'était pas possible. Il trépigna quelques secondes comme pour appeler leur venue, il voulait voir ce spectacle!

Il barbota quelques instant, tenta de faire jaillir de l'eau entre ses pattes vers l'unique oeil de Nailah. Hum, pas réceptive à l'humour. Il s'avança vers l'ilot, prudemment, ce n'était pas à lui de guetter les mouvements du contact et ses alentours. Il ne devait pas éveiller l'animosité. Sans blague ?

Très vite, un vert fût débusqué. Ainsi, l'avant garde avait atterri sur le dos de centaures mais avait laissé filer une paire d'oreilles en pointe. Le nez frétillant pour retrouver l'odeur, il avança. En fait, il avançait bien plus en fonction des directions données que de son odorat. Foutu flotte. Il nagea un peu pour regagner un bout de sable, et tomba alors nez à nez avec un type habillé de feuillages, aux oreilles en pointe, imberbe, tentant de se creuser un trou dans le sable avec le bout de son arc. Sont fous ces Sylvains.
Bon, vu la tronche qu'il tirait, il n'était vraisemblablement pas ravi de voir arriver du monde avant qu'il n'ait fini de s'ensabler. Et alors qu'il brandissait son arc, l'ourson, par réflexe, brandit coutelas et hachette pour défaire les attaches du feuillages et griffonna sur le torse blanc et lisse du rat-taupe sylvain.
Un homme des sables se chargea de l'assommer pour en finir avec lui. Ce fut trop rapide...


Wycket avait désormais tout le temps de maudire (encore) le sable. Et de repenser à cet elfe ressemblant à un rat-taupe couvert de feuillage. Il demanderait plus tard à Radouin s'il avait de la famille éloignée à l'Est...
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#49
Des heures ! Cela faisait des heures maintenant que Miraak restait là, à tenir tête à un guerrier gobelours décidé à ne rien lâcher. Ce dernier était blessé, mais ne cessait de revenir à la charge. Et Miraak ne pouvait que le contenir, parfois pas si facilement. Derrière lui... Un petit groupe. Il n'étaient plus qu'une dizaine à attendre prêt du passage vers la caverne inondée. Ceux d'en bas envoyaient parfois de petits messages, voilà un moment qu'il n'y en avait plus eu, mais visiblement tout se passait bien.

« Bon, on va peut-être descendre nous aussi ? Après tout si les centaures n'ont toujours pas attaqué, avec notre aide les autres pourront peut-être en finir assez vite pour ne plus être dans les environs quand les fanatiques de la lune se montreront enfin ! »
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#50
Julanr en avait assez. Assez de toutes ces grottes. Pourquoi fallait-il qu'à chaque fois qu'ils étaient envoyés en mission, ce soit dans des grottes ? C'était un coup à devenir claustrophobe !
Elle sauta dans le trou, glissa sur quelques mètres et se réceptionna tant bien que mal dans l'eau. Merveilleux, elle allait finir par être malade. L'air semblait saturé par la magie, et la lumière était faible. Elle s'avança lentement, en partie parce qu'elle était gênée par la masse aquatique, mais aussi parce que l'ennemi rôdait. Outre l'assassin qui avait la masse, il y avait apparemment un sylvain qui était encore dans les parages.

Finalement, elle avait pris pied sur l'île. Le sylvain agonisait dans un coin de sable, et Relem barbotait gentiment. Il encaissait affreusement bien toutes les attaques dont il était l'objet. Et la masse semblait très intéressante... La façon dont il l'utilisait était remarquable. Mais cette combinaison de magie était affreusement dangereuse.

Il était de plus en plus mal en point. Elle prit spécialement les quelques flèches barbelées qu'elle possédait et en décocha une première qui fut esquivée... Les trois autres firent bien mouche, et la dernière mit un terme à sa vie. Julanr eut un fin sourire et s'approcha de son cadavre, observant la masse. C'est elle qui l'avait rendu folle, non ? Elle resta immobile à l'observer, jusqu'à entendre des bruits de chutes dans l'eau et les centaures arriver. Il fallait mettre la masse en sureté. Elle l'empoigna et la traîna plus loin sur la petite île, laissant les autres se charger des centaures.
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#51
Ils n'étaient plus qu'une poignée au-dessus du trou, à attendre désespérément un signal de ceux d'en bas. Les centaures allaient bien finir par se montrer, c'est certain! Oui mais quand? Le temps s'étirait au fond de ce couloir, tandis que Miraak contenait les assauts du gobelours...

Un grand cri sortit soudain Fandor de sa torpeur, puis ce fut le silence. Que s'était-il passé? Fallait-il descendre enfin?

Il tendit l'oreille quelques minutes, les mains sur les dagues. A nouveau du bruit remontait de la paroi, des éclaboussures. Ils semblaient très nombreux d'un coup en bas, à moins que...

Les centaures!! A l'attaque!

Au fur et à mesure de la descente l'odeur de poney lui emplit les narines, il s'agissait bien d'eux! Il arriva derrière 3 centaures, et commença à les charger, quand il en vit un plus isolé et déjà occupé par un homme-bête.

Parfait, c'est parti pour le rodéo

La surprise fut parfaite. Le coup de poignard fit se cabrer son ennemi, révélant ainsi son flanc. Rapide comme l'éclair, Fandor se glissa entre les pattes du centaure et lui planta sa dague en plein coeur. Une pirouette pour ne pas se faire écraser par la masse désormais inerte, et il s'éloigna du plus gros des combats.

Bien dissimulé par sa cape et ses talents d'assassin, il eut un grand sourire quand un elfe vint se positionner à 2 mètres de lui, pour récupérer de ses blessures.

Frissonnant, l'elfe cru sentir un courant d'air, mais ne vit rien. Le froid des lames, lui, était bien réel.
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#52
Relem vendit chèrement sa peau, mais le nombre de ses semblables fit la différence. Organisés et bien répartis sur l'ilot de sable, ils eurent raison d'un homme seul se battant au corps à corps.

L'assassin avait renié les siens au profit de la puissance, il s'était caché de ses ennemis pour comprendre l'arme bénie, il avait sans hésiter massacrer les opposants, amis comme ennemis, contestant la masse d'Aletheria. L'arme lui avait rendu cette attention avec un pouvoir très particulier.

Pourtant, il ne pouvait plus combiner cette nouvelle puissance et ses talents d'assassin. Il ne pouvait plus vaincre ceux qui autrefois se battaient à ses côtés. Il ne pouvait plus garder la masse, son trésor, son arme, sa précieuse. Il ne pouvait plus s'accrocher à la vie.

Sans un regard, Relem mourut, ses meurtriers piétinèrent son corps et le reste de son honneur pour faire face aux centaures venus perturber sa fin de vie. Jusqu'à son dernier souffle, il ne desserra pas son emprise sur la source de tout ce tumulte.

Alors que Julnar, qui avait ôté la vie de l'assassin, posa les doigts sur l'arme, de minces filets de vapeur orange ou bleu s'échappèrent de l'arme et dansèrent autour le l'hélionne. L'alternance des couleurs étaient d'une beauté stupéfiante, mais restait le privilège de la captive de ces rets de lumière. Peu à peu, le ballet se réduisit à une unique couleur, celle qui représentait l'astre solaire.

Le retour à la réalité pour Julnar fut brutal, bien qu'instinctivement elle ramassa la masse autrefois bénie. Maintenant, ce n'était qu'une coquille vidée de toute magie.

Le bruit des armes s'entrechoquant résonnait toujours dans cette cavité souterraine, et personne ne fit attention au cercle lumineux sur le sable de l'îlot. La magie dispersée avait sûrement activé ce glyphe.


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Des volutes de fumées colorées s'échappèrent du sol, et s'élevèrent dans le ciel dépassant même la bâtisse d'albâtre à côté.
Au centre de ce phénomène, un cercle magique apparut dans l'herbe.
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#53
L'argent en poche, l'Hélion n'eut pas à se baisser pour récupérer le butin laissé par l'insecte géant, un compagnon impatient (ou peu confiant ?) s'en étant emparé.
Fronçant les sourcils, l'assassin suivit le groupe à travers un nouveau couloir.

A l'extrémité, un trou béant dans le sol.
Entre lui et le trou, un bon groupe prêt à en découdre.
Et au milieu, deux gobelours peu amicaux.

Rapidement, une belle entente s'organise : tandis que Farouk partait en éclaireur en se précipitant dans le trou au péril de sa vie, Miraak occupait le guerrier, les autres l'amusaient, certains torturant littéralement l'archer impuissant à courte distance.

Rapide et efficace, Farouk renseigna les autres sur la situation avec un esprit de synthèse que tous lui reconnaissaient maintenant.
En bas, au milieu d'une étendue d'eau souterraine, quelques Centaures peu méfiants fanfaronnaient, bouffis d'orgueil, semblant être arrivés par un autre trou béant et aussi incapables que Farouk de revenir sur leurs pas.
Ils devraient mourir.

Il y avait aussi une île avec un gardien armé, semblait-il, d'une arme légendaire.

La tactique était claire pour tout le monde : un groupe en avant en reconnaissance et pour occuper l'assassin de l'île, l'autre en soutien prêt à intervenir pour achever l'ennemi ou contrer les centaures qui pouvaient ruer d'un moment à l'autre.

Tour à tour, la compagnie se vide dans le trou béant au sol au fur et à mesure que la situation est maîtrisée.
Les compagnons restés en haut s'occupent comme ils peuvent, taquinant les gobelours, s'entrainant aux armes ou aux sorts et se reposant, prêts à intervenir.

Hanish avait du s'assoupir.
Lorsqu'il reprit ses esprits, il ne restait que quelques compagnons alentours.
Avait-il manqué à un appel ? Pourvu que son groupe ne se soit pas fait étriller en bas !

A l'écoute, quelques bruits de pas dans l'eau, des murmures... tout semblait en ordre et on devisait sur la nouvelle stratégie.
L'ennemi était à terre, défait.

Amer, l'assassin comprit qu'il n'y avait jamais eu d'appel.
Il lui sembla que d'aucuns avaient joué un jeu entendu d'avance ou saisi une occasion de se tailler une réputation sans penser un instant de plus aux autres.
Il se demanda ce qu'il en serait dans un raid au milieu d'ennemis mortels.

Peut-être que l'item était le but de certains ? Il devrait fouiner dans les livres dans les sous-sols de Babylios.

Ce qui adviendrait au groupe ne l'importait plus et il se signa en ayant une pensée pour son ami Farouk.
Puisse-t-il avoir survécu aux combats, il saurait alors trouver son chemin dans la nuit vers une sortie de ces dédales si il en existait une.

Il cracha dans le trou et fit demi-tour.
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#54
- "Pour Solaris" cria Darkvatar

Relem mis hors d'état de nuire, la masse devenue inerte et des centaures passés de vie à trépas, la situation nous était très favorable. Cependant son métier l'avait toujours incité à la prudence. Il restait en effet quelques centaures et sylvains mais face au nombre et à la discipline des hélions et des hommes-bêtes, la solution la plus probable était pour eux la fuite et le déshonneur!

Darkvatar reparti à l'assaut. Peut être ne survivrait-il pas - il faut dire qu'il est encore très inexpérimenté - mais peut être qu'il pourra avant de partir planter sa dague dans une carotide ou deux. En effet, personne, pas même lui, n'avait oublié le massacre orchestré par les centaures et leurs alliés sur Eltiri. Il fallait donc les faire payer d'une façon ou d'une autre.

Que faire de la masse se demanda Darkvatar??? La rendre malgré tout aux centaures? Cela serait curieux d'avoir sacrifié des alliés pour finalement la rendre. On aurait alors pu leur laisser! Mais les puissants de notre monde décideront. Les hommes de courage ont fait parler l'acier, laissons les politiques finir ce travail!

Et quant à Swann, l'elfe sylvain fait prisonnier un peu plus tôt, il faudra bien statuer sur son sort. Peut être un procès à Eltiri ou encore quelques temps dans les oubliettes de Babylios ou même une mort lente, le corps enterré dans les sables brulant du désert avec seulement la tête libre, voyant les dunes progresser dans sa direction jusqu'à l'ensevelir ou peut être une quelconques bêtes du désert venir se repaître de sa viande fraiche....
J'ai même ouïe dire que l'on pourrait l'écorcher vivant et placer son cadavre devant la forêt afin de bien marquer le territoire hélion!
Mais Darkvatar espérait surtout que les Elfes sylvain fassent enfin preuve de sagesse et engagent des pourparlers pour instituer une paix entre nos peuples... mais cela n'est sans doute qu'une utopie!
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#55
Ce fut rapide. bien rapide. Alors qu'il revenait de sa chasse au rat-taupe enfeuillé, le combat avait été engagé : deux visages des sables faisaient claquer leurs lames. Et bientot, la troupe les avait rejoint.
L'homme était devenu fou, par le pouvoir de la masse ou par le peu d'air dans sa cavité, qu'importe : la mission de secours avait pris une autre tournure. Le maître hélion faisait état de son art, et s'il n'évitait tous les coups, les coups ne semblaient que peu le toucher. De petites écorchures, alors que le groupe entier maintenant dansait avec lui cette balade des lames.


Wycket resta un moment, la tête légèrement inclinée, le yeux suivant le spectacle, la main cherchant une noix dans sa besace avant de la portée à la bouche, répétant l'opération quelques fois. Jusqu'à comprendre que le Charismatique le conviait à remuer ses petites pattes et pousser quelques pas avec Relem.
Hache et coutelas, il répondit à l'appel, d'un saut vrillé, offrant sa courte lame et sa lourde hache tour à tour. L'adversaire était à bout de souffle, inapte à suivre le rythme imposé de ceux qui étaient ce matin encore les siens, et quelques sifflements mirent fin à son calvaire. Un clap de fin donné par la lourde masse s'écrasant dans l'eau.


A peine le temps de se remettre du ballet, un autre clap retenti dans l'eau. Au nord ouest, du monde venait d'arriver. L'arrière garde impatiente ? Les centaures, arrivant au compte goutte. Zut, il avait donc raté leur descente, et il lui serait pas possible d'avancer à l'embouchure pour voir arriver les suivant : un nouveau combat était maintenant engagé.

Repli... en position... Comme à l'entrainement

Quel entrainement ? Quel intérêt ? La percée centaure fut rapide, et les premières victimes furent les moins endurant après le premier combat. Mais une fois la première claque encaissée, les esprits se remettaient en marche et l'organisation, même difficile et délicate, revenait. Les centaures furent ralentis, presque maitrisés. Poukilette tomba devant les yeux de Wycket, dont le poil se hérissa et les yeux se remplirent de colère. La respiration devenait nerveuse, la retenue de plus en plus délicate.
Foncer dans le tas n'aurait servi à rien, il ne l'aurait pas sauvé. Mais que le tas vienne à lui, c'était une aubaine à ne pas rater! Ne l'avaient-ils pas remarqué ? L'avaient-ils pris pour la peluche d'un hélion égaré ? Quoiqu'il en soit, cette erreur de leur part, il ne la laissa pas passer. Une centaure fut lacérée, presque découpé. La tendre boule de poils avait encore son coutelas dans la main, il se saisit de sa hache plantée dans le sable, porta la fine lame sur les pattes avant de la bête, puis remonta le torse qui gicla avant d'asséner un coup de hache sur l'oreille. D'un bond les deux pieds en avant, il fit basculer la bête vers la Borgne. Les plaisirs les meilleurs sont ceux partagés.
Il jetait un regard haineux envers les autres centaures restant, observant les assauts de tous ses compagnons. La lutte avait du charme, les Hélions étaient sur leur terrain au milieu du sable, et savaient vraisemblablement le faire comprendre aux milices centaures qui avaient débarqué.
Le nombre d'adversaire diminuait de chaque côté. S'ils avaient percé un chemin vers l'ilot, ils se faisaient désormais troués de chaque bout par les lames et flèches affutées des hélions.
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#56
Autour de lui, les derniers combats se terminaient. La victoire de l'alliance semblait acquise. Mais il n'arrivait pas à s'en réjouir. Sa meute lui manquait et il se sentait seul...

Il se sentais seul depuis cette longue attente en haut du trou, attente d'un signal qui n'était jamais venu... On l'avait parqué dans l'arrière garde, soit. Ce n'était pas la position la plus glorieuse, mais la stratégie le requierait. Seulement, on l'avait oublié. Certains invoquaient l'urgence, l'agitation, mais il ne comprenait pas... Ils auraient pu au moins crier, prévenir. Tous étaient équipé d'une corne pour communiquer dans ce genre de situation.

Mais non, l'helion possédé était tombé et on le l'avait pas jugé utile. Alors qu'il n'attendait que ça, affûtant ses javelines en haut du trou.

Il avait appris à ses dépens les limites de la meute. Dans cette salle inondée, il n'y avait pas une meute, mais plusieurs. Et il ne faisait parti d'aucune... Il l'avait compris, mais trop tard. A l'avenir il ne s'éloignerait plus des siens. Il ne compterait plus sur des inconnus. Fallait il leur en vouloir ? Il s'était porté volontaire finalement, au nom de la solidarité de ces deux peuples. Et puis c'était des Helions après tout. Il avait pu admirer leur efficacité, mais il avait aussi découvert leur individualisme. Les quelques hommes bêtes présent l'avaient soigné quand il était blessé, mais pas un Helion n'avait dirigé sa baguette vers lui.

Tout cela l'interrogeait... Qu'est-ce qui rapprochait ces deux peuples finalement ? Quel était le mérite de cette récente action, si ce n'était être complice d'un vol ? Déjà par une fois les centaures avaient amené la guerre en Korri, à cause des Helions disaient certains... Il faudrait qu'il en parle à ses camarades, il faudrait qu'ils en discutent. Mais pour l'instant tout ce qui lui importait était de retrouver sa meute.
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#57
Noor espérait que les troupes qu'elle avait envoyées dans les dédales mèneraient leur mission à terme. Toujours est-il qu'elle avait fait le tour de la salle. Il était temps de rentrer à la capitale : Israa et sûrement d'autres personnes allaient s'inquiéter.

Le rendez-vous en cas de succès était à l'abri des regards, au sud ouest de Babylios.

[Image: 90908.png] Espérons que la perte de la masse portera un coup fatal aux centaures.
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#58
Nailah arriva la première aux alentours du point de rendez-vous qui leur avait été indiqué, ne prenant que le temps de s'acheter une gourde d'eau fraîche dans un des nombreux souks de la ville : cette traversée du désert après les rudes combats menés dans le dédale souterrain l'avait littéralement épuisée. En dépit du sang en partie Hélion qui coulait dans ses veines, la femme-louve devait se résoudre à ce triste constat : elle ne se ferait jamais totalement au climat du pays qui avait vu naître sa mère.

Chaud. Beaucoup trop chaud.

Les oreilles couvertes de fourrure grise situées au sommet de son crâne, symbole on ne peut plus criant de son totem, s'agitèrent brièvement suite à un souffle de vent chaud charriant presque autant de de sable que d'air. Elle toussa, soupira et examina les environs, les yeux plissés. La silhouette de la membre de la Main Noire se dessinait à l'horizon, dans le paysage dénudé des faubourgs de Babylios.

Il tardait à la guerrière de retrouver sa verte forêt de Korri, mais pour l'heure, il était temps de connaître le fin mot de l'histoire quant à cette masse. Ses camarades de l'Invictus comme le reste de l'alliance avaient combattu avec acharnement pour l'emporter face aux centaures et aux sylvains.

Elle s'approcha donc de Noor, la saluant d'un signe de tête.

- Les autres ne devraient pas tarder. Julanr Lahad porte la masse.
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#59
Le lieu de rendez-vous avait été fixé à la périphérie de Babylios, bien loin des fastes du palais.

Fandor avait tout juste pris le temps de changer de tenue et de se rafraîchir, avant d'être plus présentable devant la personne qui attendrait la troupe.

Ce fut d'abord Nailah qu'il aperçut, avec une certaine satisfaction. Juste avant de sortir de la grotte ils avaient combattu côte à côte et fait tomber un imposant centaure.

Puis il aperçu la mystérieuse jeune femme blonde. Il eut une impression de déjà-vu... Mais bien sûr, il l'avait dépassée en coup de vent alors qu'il s'engouffrait dans la caverne pour rattraper les autres!

J'ai bien fait de me changer on dirait...

Il s'approcha de la jeune femme, un sourire aux lèvres.

- Julanr était juste derrière moi, elle sera là d'une minute à l'autre
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#60
Après une longue traversé des plaines et du désert, Julanr était enfin de retour à Babylios. Elle aurait aimé ramené le pangolin croisé sur la route, mais le pauvre n'aurait pas été heureux en ville, et il aurait sans doute vite disparu aux mains de vils braconniers...

Mais revenons à nos Hélions. L'archère passa d'abord chez elle avant d'aller donner la masse. Elle s'était inquiétée de l'état de son mari, puisqu'il avait eu la [mal]chance de se retrouver face au maître-lame Sylvain qu'ils n'avaient pu abattre en sortant des dédales. Et voilà, qu'il était encore couvert de bandages... Elle grimaça, il en avait même à la gorge.
De part leur absence, l'état de la maison laissait à désirer, il y avait encore de la poussière partout ! Quand elle pourrait enfin se reposer, elle allait s'amuser... Et où était encore passés Khalid et Solaria ? Pour son fils, elle ne se faisait pas trop de soucis, mais sa fille... Elle soupira.
Elle profita d'être enfin chez elle pour se laver et se changer. Tandis qu'elle se prélassait quelques instants dans l'eau - enfin de l'eau propre et à la bonne température ! - Anwaar vint la trouver pour lui parler de choses importantes. Bien, le repos n'était pas encore pour tout de suite.

Après s'être changée, elle rejoignit finalement la commanditaire de leur mission en compagnie d'Anwaar. Elle jeta un coup d'œil à Fandor et Nailah et s'arrêta face à Noor. Son visage lui disait vraiment quelque chose... Même de loin d'ailleurs ! Ça ne lui rappelait pas le début de leur quête à elle, mais bien autre chose...
Elle sourit. Mais bien sûr. Tout était un peu plus compréhensible. Ou pas. Mais au moins, elle savait pourquoi elle avait le sentiment de l'avoir déjà vu. Elle s'approcha encore un peu, tenant bien la masse dans ses mains.

" Bonjour. "

Un sourire toujours présent sur ses lèvres, elle posa l'objet tant convoité devant elle.

" Les centaures n'avaient pas l'air si décidés que cela à la récupérer... "


HRP : Sur le plateau, je donnerai la masse demain, je ne pouvais pas atteindre l'endroit aujourd'hui.
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