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Wintil était inquiétante, tant car sa peau était aussi diaphane que celle des cadavres frais et encore beaux, que de par sa longue chevelure de fins fils noirs qui auraient pu se transformer en serpents tant ils semblaient onduler autour de son beau minois.
Elle était pourtant des plus belles et des plus saisissantes – tout comme les serpents séduisants, elle était une nouvelle preuve que le diable pouvait prendre un beau visage et une belle voix. Tout du moins, c'était ce que pensait Fantùr, en retrait derrière le petit groupe, l'œil perçant et peu rassuré.
Sur sa tignasse, la couronne brillait de milles feux, de belles pierres rutilantes de toutes les variations de vert. Elle ne semblait pas avoir rouillée dans l'eau, ce qui indiquait bien que son alliage était du plus résistant et du plus pur.
Alors que Wentë tremblotait derrière Wintil, la plus vieille prit la parole.
Sa voix sifflotait comme celle des serpents ; elle était grave et chaude et n'avait aucun accent en parlant la langue des elfes.
![[Image: 90924.png]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/90924.png) La flûte m'a été honteusement volée par un de vos... amis, à longues oreilles et à la peau rose.
Je me souviens m'être endormie sur une berge un soir où l'eau était chaude et la bise fraîche. Sous un saule pleureur au nord. Personne ne pouvait me voir, et j'ai bien cru que personne ne me verrait.
Seulement, votre race a de l'audace, et un homme est venu m'arracher des mains la flûte que je chérissais tant. Au réveil, j'en étais dépossédée. On m'avait volée mon bien. Ma flûte.
Que vous tenez en ce moment même dans les mains...
Le ton était devenu plus sombre, plus incisif sur la dernière phrase.
Son regard déjà bien sombre s'était assombri davantage, comme elle semblait faire aussitôt le rapprochement entre l'odieux voleur qu'elle avait tué sans aucun scrupule et la tireuse d'élite.
Tout ce qu'elle voulait, c'était sa flûte. Sa chère flûte.
Agacée, elle secoua la main en persiflant :
Ma couronne est un cadeau des fleuves. Le courant l'a portée jusqu'à mon berceau, et c'est la rivière, ma mère, qui m'en a coiffée.
Êtes-vous en train d'insinuer que j'aurais pu l'avoir volée ?
Un petit ricanement perça les lèvres de la créature.
Je ne suis pas comme vous, moi. Je n'arrache à personne ses biens, je ne les jalouse pas non plus. Au fond de l'eau il se repose bien trop de trésor pour que mon âme soit tâchée d'avidité.
On n'a, dans la vie, que ce que l'on veut bien nous offrir.
L'homme qui arrache à l'autre, perdra à son tour.
Fantùr cracha sur le sol à ce moment là. La créature aquatique faisait bien référence à la pauvre vie de l'elfe qui avait été dévorée. Maintenant l'elfe en avait la certitude: les traces que l'on avait trouvé sur le corps du malheureux, c'était les dents fines et aiguisées de ces deux démones aquatiques !
*******************************************
Une lettre arriva, en réponse à celle de Galadriel :
« Venta Galadriel,
Nos historiens racontent que la Couronne fut perdue après la mort de Maol't, son héritier.
On la trouva plus loin aux mains de gobelins bleues, puis bientôt dans les mains d'une guerrière haut-elfe du nom de Novy.
La Couronne a été perdue de vue depuis, et il nous est difficile de croire qu'elle ait pu finir dans les mains d'une créature vivant dans la Loreline.
Ceci étant, si c'est bien celle que vous croyez, alors il s'agit du plus grand trésor de Pelethor tout entier. »
Un sceau royal marquait la lettre, signé par le Chef des armées, la Reine et un intendant historien.
Les explications de la créature semblait tenir la route. La tireuse d'élite était decidé à lui rendre la flûte mais le message de la Reine l'avait quelque peu tourmentée . Elle devait récupérer la couronne à tout prix.
Pardonnez moi, je ne voulais pas vous offenser mais la couronne que vous détenez est un des joyaux de notre peuple. J'ai une lettre de ma reine qui l'atteste.
J'aimerai récupérer la couronne que vous détenez , cette couronne est aussi importante pour nous que la flûte pour vous .
Je vous rendrai votre flûte dans tous les cas, mais j'aimerai récupérer la couronne qui se trouve sur votre tête , car elle nous a été dérobé il y a longtemps.
J'ai un courrier de notre reine qui l'atteste, ce courrier vient juste d'arriver et vous pouvez voir que l'encre est encore récente , de plus le caché royal fait foi.
Personnellement , je ne vous veux aucun mal malgré le fait que vous ayez tué un des miens , je fais partie de la compagnie des fleurs et notre but n'est pas de chercher querelles aux créatures aquatiques.
Même si ce n'est pas le cas de tous ici.
l'elfe montra des yeux la villageoise qui venait de cracher au sol.
Vous m'avez dit que vous n'étiez pas attirée par l'avidité , j'aimerai récupérer la couronne que vous détenez , si ce n'est pas grâce à l'échange de la flûte, j'aimerai savoir comment l'obtenir afin de la remettre à mon peuple.
En signe de bonne foi, je me présente devant vous sans armes ni armure
Sur ces mots, Galadriel rangea son arc et son armure .
"Venta Wintil, je m'appelle Évangéline.
Mes amies et moi étions prêtes à vous combattre pour nous défendre avec regret, craignant de ne pas pouvoir parler avec vous. Je suis si heureuse de voir que la violence va sûrement être évitée.
La couronne que vous détenez appartenait à un personnage illustre pour les Elfes Sylvains. Alors que nous vivions avec sa perte, voilà que sa couronne nous réapparait aujourd'hui, c'est extraordinaire !
S'il vous plait, si nous pouvions la récupérer, sa valeur est inestimable pour nous, ce serait de votre part un geste d'une infinie loyauté envers notre peuple, qui vous attirera son amitié, et surtout son extrême respect.
En plus de vous rendre votre flûte, je désire que l'échange soit équitable. Nous n'avons peut-être rien en notre possession qui puisse vous intéresser ou qui pourrait vraiment compenser cette couronne que vous aimez bien, nous sommes également tellement éloignées de notre cité...
Pour vous témoigner notre bonne volonté ainsi que notre désir d'entente, y a-t-il quelque chose qu'on puisse accomplir pour vous ? Un service qu'on pourrait vous rendre, en échange ?"
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L'étrange créature aquatique plissa les yeux comme elle ne semblait pas du même avis que les elfes. Elle persifla finalement :
Je ne vous ai rien volé, moi.
Pourquoi devrais-je vous donner le plus beau de mes joyaux ? Que pourrais-je mettre à la place de cette couronne pour décorer ma chevelure ? Cela n'a rien à voir avec l'avidité. C'est vous qui êtes avides, à vouloir ma couronne quand vous avez volé ma flûte.
Je vous ai demandé de rendre ma flûte, ma très chère flûte.
Si vous ne le faites pas, vous en paierez tous ici le prix.
Wintil recula légèrement dans l'eau, l'air sombre.
Fantùr, bien derrière le groupe, cracha de nouveau au sol.
Vous dites que vous n'êtes pas avide mais vous gardez les objets qui brillent.
Vous nous traitez d'avides mais vous gardez une couronne qui n'est pas la votre, on vous a pourtant exprimé qu'elle appartenait à mon peuple. On vous a dit que nous étions prêt à l'échanger contre autre chose mais vous devez nous dire quelle ressource.
Depuis le début de la conversation, vous nous menacez à chaque fois que vous prenez la parole. Nous ne sommes pas ici pour faire justice malgré le fait que vous ayez tué un elfe sylvain sans procès. , si nous étions comme vous, avec un agissement basé sur la violence. Nous devrions aussi tué un des votre avant de vous rendre la flûte afin d'être à égalité .
Est ce vraiment ce que vous voulez ? Que tout cela finisse dans un bain de sang que vous avez commencé?
Je crains de devoir vous rendre votre flûte en 2 morceaux afin d'éviter de nouvelles attaques de votre part.
la Sylvaine recula à son tour au niveau de la plaine, puis envoya un message à la reine.
Venta ma Reine,
La créature aquatique ayant tué un elfe sylvain et qui détient notre couronne est plutôt agressive, je crains qu'elle nous rende pas la couronne et qu'elle nous attaque bientôt .
Devons nous recourir à la violence pour récupérer la couronne ?
Respectivement,
Galadriel
"Wintil, vous devez écouter la voix de la raison, la voix de la vie.
Nous ne voulons pas le plus beau de vos joyaux, nous ne voulons aucun d'entre-eux d'ailleurs.
Nous ne voulons que cette couronne impériale, car bien qu'elle orne vos cheveux aujourd'hui, elle n'est pas votre. Vous le savez.
Avec tout mon respect, une couronne comme celle-ci est un artefact qui se mérite par de hauts-faits et une noble attitude. Le fait qu'elle soit venue à vous n'est que le fruit du hasard.
Vous devez accepter de vous en séparer, vous devez la rendre.
Il est déjà témoigné en notre cité qu'elle est détenue par vous, d'autres elfes viendront bientôt avec l'intention ou l'ordre de vous l'arracher, avec votre vie. Vous êtes très puissante Wintil, mais vous ne pourrez les vaincre tous et ils y parviendront !
Nous, nous vous la demandons.
Nous sommes votre seule chance, vous devez nous la remettre !
Elle sera ainsi rapportée à Mitriath en témoignage de votre loyauté envers notre peuple, et une amitié pourra naître entre nous.
La Compagnie des Fleurs en serait heureuse, toujours.
Je vous en conjure, entendez-nous !"
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Wintil posa ses yeux sur l'elfe, et c'est avec un certain dédain qu'elle recula de nouveau, sa queue frappant du plat la surface de l'eau avec une certaine violence.
Je crois que vous n'avez aucune logique, tireuse d'élite.
Il y a ne pas être avide au point de ne pas désirer les choses des autres, et il y a ne pas être stupide.
Cette couronne est mienne depuis plus longtemps que vous ne le croyez. Je ne l'ai arraché à personne de vivant, et personne n'est jamais venu la chercher au fond du lac. Elle est donc mienne.
Vous me demandez maintenant de vous la donner quand j'aimerais la garder ?
Au nom de quoi ? D'un cadeau de respect entre nos deux peuples ? De loyauté ?
Allons, réfléchissez et ne soyez pas sottes.
Je ne veux rien que vous ayez, si ce n'est la flûte que l'on m'a volé.
Wentë, plus en arrière, se mordillait nerveusement la lèvre inférieure, de peur.
Sa sœur, en effet, semblait s'agacer de la tournure des évènements.
La sombre créature écouta alors Evangéline, dont le ton lui semblait plus sincère et moins agressif. La créature aquatique sembla réfléchir quelques longues secondes, et murmura finalement, comme si on lui arrachait ses mots de la bouche :
Je pourrais me faire une autre couronne contre celle-ci, c'est vrai.
Une à moi.
Mais pour ça, j'ai besoin de quelques pierres précieuses, ou de semi-précieuses. De quelque chose qui brille pour remplacer les joyaux de cette couronne. Si vous avez quelque chose, alors peut-être que nous pourrons nous arranger.
" ooh...une couronne confectionnée par votre propre art ? Et ornée d'éléments apportés par nous toutes ?
oh...ce serait une couronne riche de sens et de souvenirs, cela en fera la plus belle j'en suis certaine !
Elle rappellera que vous prîtes une décision de grande sagesse en ces lieux et qu'il s'agissait là, d'une bien noble attitude.
De plus, elle sera la couronne témoignant de l'Amitié de La Compagnie des Fleurs.
Voilà une merveilleuse idée !
Que vous faudrait-il Wintil, en avez-vous une idée ? Nous nous tenons toutes prêtes à partir en quête avec nos coeurs allégés."
galadriel avait entendu le discours d'Eva, ainsi que la réponse de Wintil, puis regarda dans sa besace et elle possédait les ressources demandaient par la créature.
Je possèdes des pierres précieuses, ainsi qu'une gemme de la nature si vous le souhaitez.
Vous manque-t-il d'autres ressources afin de créer votre nouvelle couronne ?
Mentes était resté longuement en retrait. L'esprit plongé dans les brumes oniriques il s'était contentés d'écouter d'une oreille discrète sans rien dire ni rien faire. En effet un agréable rêve chantant lui envelopper légèrement ses idées.
Une flûte mélodieuse jouait une lente mélodie accompagnée par les bruits de la nature. Le vent faisait bruisser les plantes et dans le lointain une rivière jouer son air à la fois imprévisible et régulière. C'était une musique à la fois douce et joyeuse mais qui n'avait pas la réflexion d'une musique elfique. C'était la musique dans son état brute, pas forcément la plus belle mais la plus naturelle. C'était reposant, une sorte d'invitation à se laisser aller et à s'endormir. Pour le rêveur cela lui rappeler ses meilleurs marche dans la forêt, les endroits à la fois inconnus et beau. Intouchés par le passage des elfes.
Mentes aimait bien Wentë, avec sa candeur d'enfant et la même fragilité apparent que Nemärie. Il regrettait qu'une personne aussi gentille ne puisse libérer sa bonté par peur de sa sœur. Pourtant ce serait délicat et dangereux de vouloir s'immiscer dans ces affaires de famille. Il était hésitant, cela lui semblait cruel d'abandonner Wentê aux mains violentes et haineuses de sa sœur. Mais comment pouvait-il intervenir.
Pour en revenir à ce qui importait désormais, c'est-à-dire récupérer la couronne de Pelethor.
Mentes s'adressa sévèrement à Wintil :
Tu dis que tu ne nous as rien fait. Certes tu ne nous as rien volées mais tu as fait bien pire. Tu as pris la vie de l'un de nos frères. Et tout cela pour une flûte. Tu nous traites d'avide quand tu es une meurtrière. Est-ce là ce que tu veux être un monstre sanguinaire haïs voire chasser par tous. Est-ce là ce que tu veux montrer à Wentë, abandonner toute sagesse pour sombrer dans la bestialité. Nous vous proposons une solution pacifiste pour résoudre ce problème. Une solution qui ne vous condamne pas vous et surtout Wentë à fuir le peuple elfe.
Je suis prêt à donner ma gemme ardente pour une couronne si c'est ce que vous voulez et surtout à oublier qu'un jour vous avez tuez sans aucune pitié. Mais en échange je demande que vous rendiez, ou donniez selon ce que vous préférez la couronne de Pelethor au peuple sylvain et surtout que désormais vous ne frapperez plus un Elfe sans avoir essayer de résoudre le problème sans morts. J'imagine que maintenant vous pouvez vous rendre compter qu'en épargnant le voleur de votre flute et en lui demandant de la rendre vous auriez gagné beaucoup de temps et de complication.
"Je t'en prie frère Mentes, adoucis le ton de tes mots envers Wintil.
Elle a maintenant choisi la voie de la paix, saluons son attitude avec notre bonne volonté.
Nous comprenons ce que tu ressens à propos de notre compatriote malheureux, mais le vol qu'il commit fut une faute.
Il sut le futur de son geste, dès qu'il l'échafauda. À ce que nous savons nul ne le força, et le drame qui nous amena en ces lieux est le fait de son propre choix.
Il avait espéré échapper à la justice de Wintil, déclenchant ainsi sa colère contre tous ceux qui, ressemblant à un Elfe Sylvain, se seraient aventuré près de la rivière.
Nous ne pouvons plus réparer, mais une paix bienvenue peut être faite en rendant son bien à Wintil, qui de plus, nous fait la grâce de nous remettre la couronne ayant appartenu à notre Empereur.
Pour l'en dédommager et en guise d'amitié, aidons la à se confectionner une coiffe vraiment digne d'elle.
Tes pierres sont plus que les bienvenues Mentes, ainsi que ta bonne compréhension et peut-être un peu d'amitié pour Wintil et Wentë."
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Wintil resta de glas devant le discours du nouvel elfe. Elle n'avait pas à répondre, car si elle avait répondu, le moindre de ses mots n'aurait été que poison, et c'était bien la dernière des choses qu'il fallait pour rompre les rapports entre les filles de la Loreline et les enfants d'Halista.
Wentë jetait encore de petits regard apeurés à sa sœur, comme si elle avait eu craint que quelque chose se passe.
Le visage de la nixe n'avait pas bronché ; elle ne se sentait pas ignoble, pas avare, pas avide non plus. Elle se sentait juste dans son bon droit.
Sa bouche s'ouvrit sur ses dents pointues comme des épines :
« Une gemme ardente et des pierres précieuses, cela suffira. Du reste, je me servirais de perles et d'algues pour me faire une couronne à ma hauteur.
Donnez, et je vous donnerais en retour... »
La créature aquatique décrocha du haut de sa tête la couronne du défunt Roi Pelethor.
Gala était contente, la situation était sur le point de s'améliorer voire d'être réglée.
Mentes venait de donner sa gemme ardente à Wintil, il ne restait plus qu'à donner la pierre précieuse et l'échange entre la flûte d'or et la couronne de Pelethor. Il ne fallait pas que Fantür y mette son grain de sel, la sylvaine regarda les autres filles de la compagnie puis regarda Fantür, elle espérait que ces dernières avaient compris qu'il fallait surveiller Fantür .
A présent, la sylvaine était au contact de la créature, elle lui donna sa pierre précieuse.
Je suis heureuse que nous ayons trouvé un point d'entente. J'espère qu'avec ces pierres et la gemme ardente vous iront.
La sylvaine sorti la flûte de sa besace afin de faire l'échange ..
Hrp: je n'ai pas la flûte dans mon inventaire donc je la donnerai par rp 
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La serpentine aquatique fixait toujours les deux elfes. Elle tendit la main, prit dans le creux de sa paume les bijoux inestimables et finalement jeta un regard à Wentë. Sa jeune soeur ne disait rien et reculait doucement dans l'eau, prête à disparaître.
Wintil finalement décrocha de sa tignasse brune et épaisse la couronne du bon roi Pelethor et la tendit à Galadriel.
Fantùr surveillait toujours d'un œil lointain la scène, avec une étrange animosité.
J'espère que plus jamais il n'y aura d'histoire entre nous.
La Loreline sera calme, dès demain...
Wintil recula à son tour, jetant un dernier regard, et finalement siffla comme un serpent comme pour dire au revoir.
Je souhaite de tout cœur aussi qu'il n'y ait plus de problèmes entre nous. Si un jour, un problème arrive à nouveau, la compagnie des fleurs sera là pour éclaircir le problème et vous aider.
La flûte n'était plus en sa possession mais à la place l'elfe possédait la couronne de Pelethor, l'elfe regardait les créatures partirent et fit un au revoir de la main, c'était certes un geste un peu idiot mais cela venait du cœur.
Lorsqu'elle passa à coté de Fantùr, elle eut quelques mots pour cette dernière.
Je suis désolé, je sais que vous vouliez venger un des vôtres, mais cette décision n'aurait engendré que de la haine, de plus, nous n'aurions peut être pas gagné ce combat.
Je pense que c'était la décision la plus sage.
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Fantùr hocha la tête d'un air sinistre quoi que noble.
Elle comprenait. Il était sûr qu'elle aurait préféré cent fois occire la vilaine créature... mais ce n'était pas de l'avis d'Halista, et encore moins en faveur du peuple elfe.
Elle haussa les épaules, le visage sombre.
Demain, tout irait mieux, dès que le village vivrait à nouveau.
Mentes regarda sans mot dire les créatures aquatique accepter le payement et rendre la couronne de Pelethor. Il gardait en lui une certaine rancœur mais surtout la peur que Wintil ne recommence à tuer. Pourtant elle semblait sincère en disant qu'il n'y aurait plus d'histoire, tellement sincère que cela sonnait faux dans sa bouche.
Il donna donc sa gemme ardente, sans aucun regret car ce n'était qu'une pierre magique sans véritable valeur. Même si elle était bien utile pour allumer un feu mais ne servait à rien de plus.
Les deux nymphes s'enfoncèrent dans l'eau et disparurent rapidement. Galadriel et les autres allaient partir vers le sud. Mentes ne se sentait pas capable de se présenter devant la reine et aller récupérer les honneurs, ce n'était pas son exploit bien au contraire. Il préférait se diriger vers le nord et s'enfoncer dans la nature.
Avant de prendre le départ, il s'adressa à Galadriel, Evangeline et les autres :
«Ce fut un honneur et une joie que de servir la même cause. Même si mon aide fût sans doute inutile voire pire, j'espère tout de même qu'en de prochaine occasion vous m'accepterez tout de même à vos côtés. Sirial»
Il était prêt à partir mais se posa d'abord pour écrire deux lettres.
la Sylvaine regarda Mentes puis lui souria.
Nous avons tous le même but qui est d'aider le peuple sylvain, certes notre vision des choses a été différente sur ce sujet. Mais la donation de votre gemme ardente a pour beaucoup contribué au retour de la couronne parmi le peuple sylvain.
Je pense que nous serons amener à nous revoir assez vite et pourquoi pas travailler ensemble.
La compagnie des fleurs atteint assez vite la cité sylvaine, après avoir dit au revoir aux créatures aquatiques. Après avoir fait un brin de toilette, les filles se présentèrent devant l'arbre royal afin de rendre compte devant la reine et lui rendre la couronne de Pelethor. A la vue de cette dernière, les gardes laissèrent passer la compagnie des fleurs. Puis s'agenouillant devant la reine.
Venta ma Reine Silmareïn,
la compagnie des fleurs se présente devant vous afin de vous rendre compte de la situation à propos de l'incident qui s'est déroulé dans un des villages se trouvant au niveau des berges de la Loreline: Fallëlumië.
Comme vous le savez déjà de par nos missives, nous avons identifié la créature coupable de l'attaque sur l'elfe sylvain. Ce sont des créatures magique et aquatiques, on pourrait les appeler les filles de la Loreline, l'une d'elle après avoir subit le vol de sa flûte d'or, et par excès de colère, a attaqué l'elfe sylvain qui se moquait d'elle ( d'après ses dires) et l'a tué.
Tuer un elfe sylvain est un acte impardonnable, mais si nous remettons cela dans son contexte, c'est comme si une créature vivante vous vole votre bien le plus précieux, il est possible que par excès de colère, on attaque et accidentellement on tue la personne.
La compagnie des fleurs a réussit à obtenir la couronne de Pelethor, en preuve de bonne foie des créatures aquatiques.
Fantùr qui est restée sur place pourra confirmer nos dires. La situation dans le village est redevenue calme et ni les créatures ni nous mêmes souhaitons qu'un problème n'arrive dans le futur.
Nos ancêtres connaissaient ces créatures et leur ont même construit une statue à leur effigie. J'espère honnêtement que les générations futurs pourront s'allier d'amitié avec ces créatures.
Galadriel s'approcha de la reine afin de lui donner la couronne de Pelethor, puis se recula et repris place parmi les siens.
Cette mission a pu être mise à bien avec l'aide de la compagnie des fleurs, ainsi qu'Elemara et de Mentes, ce dernier a donné un des éléments qui a permis d'obtenir la couronne de Pelethor. Nous avons croisé un elfe du nom de Hydro mais des lors qu'une des créatures aquatiques ait apparu, nous ne l'avons plus revu.
HRP:
Vous donnez à Reine Silmareïn gardienne de Mithriath :
1 Relique : Couronne de Pelethor
Édit: par cohérence dans le temps, j'ai positionné mon texte après celui de Mentes en lui répondant en même temps.
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La Reine Silmareïn était dans la salle du trône au moment où la Compagnie des fleurs arriva. Elle se détourna du Chef des armée avec qui elle était en grande conversation pour se concentrer sur le groupe des nouveaux arrivants. Elle hocha le menton et leur demanda de se relever une fois à genoux, avec toute la grâce et la douceur de son rang de Reine.
Elle les écouta silencieusement, avec beaucoup d'attention, avant de finalement comprendre en voyant se tendre vers elle la véritable Couronne de Pelethor, son aïeul le plus ancien. Dans sa poitrine, son cœur de Reine se réanima et battit bien fort une chamade inconnue. Sous le regard du Chef des armées, elle prit la Couronne faite d'or et d'argent, d'agates et de jade aux diverses teintes, et finalement reposa ses yeux clairs sur la Compagnie.
« Il ne semble pas de notre habitude à nous, elfe, d'oublier les dommages qui nous ont été causé. La mémoire s'accommode bien à notre longue vie, et si je serais plutôt d'avis de tenir toujours rigueur à ces créatures sous-marines de leur forfait, je ne peux contredire l'idée que la Couronne de feu Pelethor vaut bien la vie d'un voleur. »
Elle leva cette dernière Couronne et la fixa sur sa tête, fièrement, à l'endroit où jamais aucune Couronne n'avait été pausé : en l'absence de la couronne de Pelethor, son père et son grand-père avant elle avaient toujours refusé de porter une couronne qui serait indigne d'eux. Une couronne sans histoire était à leurs yeux comme un amour sans sentiment : une chose d'homme, ou de nain.
« Le Gouvernement de Pelethor – et moi même – ne pourront jamais vous remercier et d'avoir sauver Fallëlumië de la terreur dans laquelle elle était plongée, et d'avoir ramener à Mitriath la Couronne de son fondateur et du premier de ses Rois. Je ne peux vous offrir plus que je n'ai, mais je vais vous offrir le maximum que je peux. »
Le regard clair de la Reine se posa alors sur Galadriel.
« Vous êtes, sans le savoir, un héros, Galadriel de la Compagnie des fleurs. Je ne sais si c'est vous ou vos amies qui ont fait cette grande découverte, mais vous êtes celle qui me parle, alors vous aurez le droit de prendre un des trésors du peuple elfe. Je vois que vous êtes une archère, alors je pense bien que le Grand Arc des Forêts Septentrionales vous siérait à merveille. Prenez, prenez... C'est le mieux que je puisse faire, en échange du retour du Trésor de Pelethor en mes mains. »
Dès qu'elle vit le Grand Arc des Forêts Septentrionales, les yeux de la tireuse d'élite se sont mis à briller. Tout elfe sylvain connait cet arc forgé à quelques exemplaire. De plus, recevoir cet arc de la main de la Reine a une symbolique encore plus forte.
Cela devait être un des plus beaux jours de la vie de la sylvaine, cet arc est l'outil parfait pour utiliser les compétences d'une tireuse d'élite. Après avoir récupérer l'arc et s'être pincer afin d'être sur de ne pas rêver, Galadriel reprit la parole.
Héros est un terme un peu trop flatteur, je ne suis qu'une simple tireuse d'élite qui voue sa vie aux siens. J'ai grandement mené cette aventure, mais c'est aussi un travail de fond. Sans les autres membres de la compagnie des fleurs, je n'y serai pas arrivé, les filles ont toujours été derriere moi, au cas où un problème me serait arrivé. Elemara a aussi bien aidé au début de notre aventure. Et l'elfe sylvain du nom de Mentes, même si il semblait régler le problème avec moins de gentillesse a aussi participé à la réussite de notre aventure en fournissant un des éléments afin d'obtenir la couronne.
La Compagnie des fleurs est et sera toujours présente si un danger se présente dans la forêt de Pelethor ou face à un elfe sylvain.
La tireuse d'élite regarda à nouveau son arc, les larmes aux yeux.
Je vous remercie encore pour cet arc, il est superbe.
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