(anim #2) Sur les berges de la Loreline.
#1
Sur les berges de la Loreline.

[Image: Tx7kVRX.jpg]

Au petit matin d'un jour de beau soleil, sur les berges de la Loreline, une odeur se répandait.
Il faisait encore trop tôt pour distinguer clairement à travers les joncs l'origine du parfum macabre. Les lavandières sortaient du petit village, les grands bacs de linge sous le bras, se dirigeant vers l'amont du fleuve. Mitriath était bien loin au sud, mais ce n'était pas inquiétant, car même loin de la capitale, le petit coin de forêt n'avait jamais connu que la quiétude accordée aux enfants d'Halista. Un pêcheur passait au loin, pagayant dans l'eau claire du fleuve.

La Loreline faisait vivre bon nombre de personne du village de Fallëlumië, que ce fusse les pêcheurs, les chasseurs ou encore les champs voisins. Il y faisait bon d'y vivre, bon d'y grandir, et pourtant, ce matin là, une odeur indescriptible dérangeait les rares habitants.

En s'approchant davantage du bord, entre les joncs, il y avait un homme étendu là, l'air livide, la peua blanchie par l'eau. Il avait été consciencieusement posé là par quelques mains habiles, les bras croisés sur son torse. On avait rongé ses membres inférieurs et sous le tissu de ses vêtements on devinait que son torse avait été la proie de quelques coups de crocs aux dents acérées. Du sang avait coulé, mais n'était pas resté sur ses plaies. Mort dans l'eau, au fond peut être, par des animaux étranges à première vue.
Un pécheur le ramena au village, et la prêtresse lui donna rapidement les derniers sacrements tant son corps était en miette et qu'on ne pourrait rien en retirer si ce n'est des vers et du pus. On le mit en terre et une note fut envoyée à Mitriath. Les pécheurs et les lavandières refusèrent de repartir sur les berges tout pendant qu'on ne mettrait pas la main sur l'étrange créature qui avait tué l'elfe retrouvé.

Un message accroché sur le panneau de Mitriath indiquait ainsi qu'une chasse à la bête était ouverte aux plus prompts des aventuriers sylvains et qu'elle serait récompensée. La rumeur circula jusque chez les centaures. Dans Naël'Kaldora, la rumeur faisait ainsi rage : quelle étrange créature avait dévoré le malheureux ?
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#2
Hydro entendit la rumeur. N'ayant rien de mieux à faire, il décida d'y aller.
Mais pas pour le moment, ce serait trop risqué dans mon état, songea-t-il. Si il a été retrouvé près de l'eau plein de morsures, c'est peut être un coup des sautoraques. il deviennent de plus en plus agressifs ces temps-ci.
Après avoir rempli sa gourde dans l'eau d'un petit ruisseau alimentant la Loreline, il installa son campement et vit s'approcher un coureur des bois.

- Hola Mentes ! Que viens-tu donc faire par ici par les temps qui courent ?
L'autre ne répondit pas et s'en alla.
- Et on me demande d'être poli, après, hein.Grommela-t-il.
Il s'étendit sur sa couverture à même le sol et, épuisé, s'endormit comme un loirs. Bien qu'il faisait doux, il y avait beaucoup de vent et l'air été assez frais pour un moi de Juin, aussi, Hydro se réveilla à plusieurs reprises mais se rendormit rapidement.

Au petit matin, il remballa son paquetage léger après avoir dîné d'un bol de lait et d'une sorte de pain aux céréales appelé weetabix° inventé par un boulanger sylvain. Ce pain pas très nourrissant le fit rester sur sa faim, et Hydro se permit de s'arrêter au midi pour manger deux bons lapins avec des patates coupées en cubes et cuites à la poêle.
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#3
Botaniste en herbe, la petite Elemara, longeait la Loreline au nord de Mitriath toute guillerette. Elle appréciait le grand air de la forêt, le contact de la nature, et surtout l'absence de paroles.

Loin de l'oppression citadine, la druidesse parcourait les étendues boisées, à la recherche d'ingrédients pour ses recettes, et d'indices pour une affaire qui l'avait alertée. Un cadavre mutilé exposé à la vue de tous.

Quel étrange animal parmi la faune de Pelethor pouvait faire preuve d'autant de cruauté ? Chasser pour se nourrir, se battre pour défendre son territoire et protéger ses petits, affronter pour affirmer sa suprématie, voilà des situations qu'un animal est susceptible de produire. Mais tuer sans procès et déplacer sa victime pour qu'elle soit découverte, voilà des mœurs trop étranges pour être naturels.

Et la druidesse refusait une accusation de la faune sans fondements. Elle serait l'avocate du monde animal.
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#4
Les problèmes ne viennent jamais seul. L'adage se vérifier une fois de plus, un meurtre étrange avait eu lieu sur les bords de la Loreline et des hélions reprenaient leur sordide affaire. Ce dernier problème inquiéter grandement Mentes. Non pas pour ce qu'il était en soi mais pour les conséquences qui allait suivre. Quel que soit le résultat de l'affaire les tensions entre Centaure et hélions seront grandement accentués. Comme en plus certains de ses compagnons se mêlerait au centaure, un pas de plus serait fait vers la violence et la souffrance.

Pourtant ce n'est pas dans cette direction que le mènerait ses pas. Il n'avait pas l'espoir de pouvoir enrayer l'immense machine qu'était la marche à la guerre mais n'y apporterait pas la moindre contribution. Il marcherait donc vers le nord pour y enquêter avec ses frères sur l'étrange meurtre qui y avait eu lieu.


Ses compagnons habituels de route Nomin, Darwi et Pelytna avaient décidé de prendre une autre direction. Ils épauleraient le peuple des fanatiques dans leur mission. Il ne craignait pas d'être seul, probablement bon nombre d'autre sylvain le rejoindrait pour ramener la paix et la tranquillité toute relative de Pelethor. L'événement provoquer pas mal de remous mais Mentes n'était pas tellement surpris. La chasse était naturel, et qu'un animal laisse la moitié d'un corps était malheureux mais rien de tellement inquiétant. La seul chose quelque peu dérangeante et la présence d'un prédateur inconnu. Cela pouvait perturber l'équilibre de la forêt et si cette dernière s'adapterait sans problème, rien n'empêcher de découvrir de prêt ce qui c'étais passer.

Mentes remontait silencieusement le cours de la Loreline, il finit par arriver dans le petit village dont il avait oublié le nom. Il le traversa sans parler, sans aller questionner les villageois. D'autre le ferait, il n'avait pas envie d'entendre les villageois déclarer leur peur. Peut-être un peu plus tard.

Il finit par arriver devant une tombe récente, sans doute celle du malheureux. Il accorda une pensée au malheureux et surtout à sa famille. Un peu plus loin une splendide statue, d'un bleue à la fois profond et brillant qui attraper sans difficulté l'œil et l'esprit de Mentes.

Ce dernier se plongea dans son monde intérieur. Nul n'aurait pu dire s'il était pensif ou totalement coupée du reste du monde.
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#5
Galadriel avait du rentrée fissa à la cité afin de séquiper. Un monstre pouvant découper un elfe sylvain en deux n'était vraiment pas une idée qui enchantée la jeune elfe, surtout que sa compagnie n'était pas avec elle.
La jeune tireuse d'élite sorti de la cité et commença à remonter la Loreline afin de trouver d'éventuelles indices.
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#6
Tel un rapace guettant sa proie, Elemara remontait le cours d'eau examinant chaque recoin, buisson à la recherche d'un quelconque indice. Elle ne savait pas ce qu'elle devait trouver, mais cette promenade au grand air loin de toute civilisation lui plaisait beaucoup.

Le village qu'elle avait quitté un peu plus tôt semblait désert, ou simplement peu ouvert aux étrangers, et cette vie recluse semblable aux taupes convenait à la druidesse : pas besoin d'initier de conversation. D'un autre côté, la peur du grand méchant loup criant "J'ai vos dents !" les forçait peut-être à vivre cloîtré ?

Elemara maudit son ânerie, elle aurait du interroger les villageois plutôt que de pavaner le long du fleuve sans aucune idée de ce qu'elle devait chercher ou de ce qu'il l'attendait. Espérons que d'autres ne seront pas aussi âne qu'elle !

Au moins, en attendant, ses fouilles lui permettaient de s'imprégner de la faune des berges de la Loreline. Loin d'être un chien marquant son territoire, elle se familiarisa avec les lieux en ajoutant un repérage.

Tenter d'apprivoiser un animal local serait d'une grande utilité dans ses recherches... Sous réserve d'avoir le temps.
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#7
Après plusieurs jours de marche, Galadriel tomba sur un village sur les berges de la Loreline. L'atmosphère y était calme mais en traversant le village, la jeune tireuse d'élite s'arrêta au niveau d'un tombe. Cette dernière était simple, mais pleine de sens, à l'image du peuple sylvain.
Un arbre y a été planté, symbolisant à la fois l'accomplissement d'une union à la nature et l'espoir d'une vie qui grandit alors qu'une autre s'éteint.

Quelques pas plus loin, une immense et impressionnante statue de mambre faisait face à la Loreline. L'édifice représentait une femme tenant une harpe. Ses traits sont fins et magnifiques. Elle possède une longue queue de poisson recouverte d'écailles. Il est écrit sur la plaque: "Loreline, Douce Mère.


[Image: 140616040309597021.png]

L'immense statue impressionnée la sylvaine mais pas seulement, il y avait quelque chose d'hypnotisant dans la statue, la jeune tireuse d'élite aurait tellement voulu entendre cette femme au corps de poisson jouer de la musique. Cette femme serait elle l'esprit qui protège l'endroit ou alors une personnification de la déesse Halista.
L'effroi saisit la sylvaine lorsqu'elle se rendit compte que cet esprit avait surement du combattre le monstre, peut être était elle blessée.
Des rumeurs circulaient à propos d'Hélions qui avaient capturés des animaux de la forêt afin de les pervertir et tenter des expériences sur ces derniers. Serait ce encore une de leur manœuvre machiavélique, ils auraient réussis à pervertir des pauvres et innocents animaux marins afin qu'ils attaquent les elfes sylvains. Si c'était le cas, la sylvaine jura sur sa vie et sur son carquois que les hélions n'en sortiraient pas indemne.
La vision de la femme avec sa harpe hantait l'esprit de la Brüseine, elle devait en savoir plus à son sujet et se mit à la recherche d'habitant dans ce village.


Après quelques temps, elle tomba sur un habitant, elle espérait que ce dernier aurait des réponses à ses questions


Venta,
Je suis Galadriel et je suis une jeune tireuse d'élite venant de Mithriat. J'aimerai savoir qui est cette personne que vous avez sculptés dans le marbre. Est ce l'esprit qui protège la Loreline ou est ce la représentation de notre Déesse? A Mithriat, nous ne la représentons pas ainsi, mais votre représentation est très belle.
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#8
Bleu, ce rêve-ci était bleu. D'un bleu à la fois profond et soyeux, doux et chaud. Mentes se sentait léger, léger comme une plume et avait l'impression de s'envoler tel une feuille d'automne portée par le vent. Durant un instant son environnement devint plus sombre mais presque aussitôt il fut éclairé d'une douce lumière inégale. Des taches de lumière dansaient tout autour de lui, modulant ce bleu parfait en une myriade de délice visuel.

Le rêveur était hors de tout, hors de l'espace et du temps, hors de la pesante réalité et des soucis de tous les jours mais aussi hors du bonheur. Ce rêve était étrangement perturbant, rien n'y était négatif mais il n'était pas pour autant positif. Après une éternité à les observer, le jeu des marques scintillantes était devenu lassant.

Mentes était reposé, et prêt à aller plus loin. Alors il se laissa tomber et plongea plus profondément dans sa rêverie. Il passa du bleu, au rouge, au jaune puis à l'ocre, il coulait dans un océan de couleurs et de souvenirs de rêve passé. Les couleurs défilaient de plus en plus vite devant lui mais le kaléidoscope de couleur s'arrêta brusquement. Le rêveur était revenu à son point de départ, au fond de son océan d'un bleu si unique. Il y eu soudain un minuscule changement devant ses yeux. Quelque chose avait changé, ce n'était plus un sol immaculé qui se trouvait devant lui. La chose qui se trouvait devant lui pivota. Pivota avec une lenteur qu'on croirait impossible. Tellement lentement que le temps semblait s'être figer. Mais le temps s'accéléras tranquillement et Mentes fit bientôt face à une superbe statue. D'un bleu plus sombre et moins contrasté que le reste du rêve, la statue imposait le respect. Elle représentait une femme vêtue d'une robe tenant une harpe dans ses mains.

Alors que le rêveur s'agenouiller devant l'incarnation de son rêve des rêves. La statue se mit à bouger, aussi lentement qu'elle avait pivoté au début puis de plus en plus rapidement. Elle avait une noblesse et une douceur que n'avais j'avais vu le rêveur. Sa lenteur ne faisait que la rendre plus majestueuse encore. Sa robe se mit à scintiller lentement, quelque éclat de lumière par-ci puis par-là quand elle se mit à ondoyer puis à changer de couleur toujours en lenteur et en douceur. De bleu sombre elle devint violette puis d'un rouge plus sombre qu'une lune de sang et enfin d'un carmin qui détonnait avec le reste du rêve. .

Alors que les courants marins agitaient la robe, la déesse onirique se leva et posa sa harpe.

Mentes n'était pas pressé, mais dans une extase calme car il se trouvait au voisinage de son rêve de toujours. Puis une pensée traversa son esprit, quel était son désir le plus profond, Nemärie ou l'onirisme qu'il avait toujours cherché. Il n'avait qu'à peine commencé à y réfléchir que la statue se mit à parler.

"Nous nous reverrons. " dit-elle d'une voix douce et mélodieuse avec une expression de désappointement sur le visage.

Mentes se réveilla, paisible et à la fois en colère devant la statue réel. Il se leva tranquillement, contenant sa rage et sa déceptions pour la place libre à la sérénité qui l'envelopper désormais. Il se tourna lentement vers l'elfe archère qui était également venue voire la statue. Elle portait un solide plastron sylvestre, et semblait intrigué par la statue. Cela devait être également une aventurière venue pour cette sombre histoire de meurtre. Mentes se rappela soudainement qu'il avait déjà rencontré et combattu à ses côtés.

"Vennta, j'imagine que vous êtes également venus à propos des rumeurs qui sont arrivés à notre belle capitale. Je suis arrivé il y a un petit moment et je suis déjà allé faire un tour sur la berge pour voir si il n'y avait pas de trace de quoi que ce soit d'anormal."

En effet Mentes avait commencé par longer la rive, en observant si il ne pouvait pas trouver un cadavre animal présentant les mêmes blessures ou des traces laissés par un animal inhabituel. Bien qu'il fût un bon chasseur ses talents avaient ses limites. Ils regrettaient qu'un druide ne soit pas présent pour aller se renseigner auprès des animaux. Ce genre de pouvoir devait être bien pratique.
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#9
Dans le petit village de Fallëlumië ne subsistait plus beaucoup d'âmes. Beaucoup était partit à l'annonce de l'animal dans les parages, de peur d'être emporté dans les tréfonds. Il fallait dire qu'ici, il n'y avait pas beaucoup de guerriers, seulement des lavandières et des pêcheurs. Seulement ça.

Pourtant, Fantùr, elle, n'était pas partit. Malgré son air d'homme et son nez tordu sur le milieu, la jeune femme avait un air fier et imposant. Large d'épaules, blonde comme les blés et haute comme un archer de la garde de la reine lui même, elle arriva d'un air nonchalant vers l'étrange attroupement autour de la statut.

La première à lui parlait fut une elfe plutôt jeune, visiblement une archère, ou tout du moins ce qui y ressemblait. Fantùr l'écouta et répondit d'une voix forte et tonnante, pleine de force, ce qui correspondait bien au physique de la jeune femme, fort et abrupt :

[Image: 90234.png]« Ahah, Ventaa Galadriel.
Tu t'demandes qui c'est c'te bonne femme ? »


En jetant un œil derrière Fantùr, le marbre bleuté avait été sculpté en une magnifique jeune femme à la longue queue de poisson. La représentation n'était qu'une personnification de la rivière pour eux, les humbles pêcheurs de Fallëlumië qui toute l'année vivait de la pêche et de l'eau.

[Image: 90234.png]« C'n'est pas Halista, mais c'est pas non plus une déesse.
En fait... C'est plus une sorte de tradition dans l'coin. Tout l'monde pense que la Loreline est un esprit qui, comme les arbres, les fleurs et les animaux, a une âme et une vie.
Le village où vous êtes, Fallëlumië, c'est un p'tit village. On vit loin d'la ville, on vit toute l'année sur la rivière. On y lave not' linge, on y puise notre eau, et on y pêche essentiellement pour manger et vendre sur les marchés de Mitriath.
En fait, on vit uniquement sur la Loreline, et les quelques cochons de la ferme du père Goriöt.
C't'une façon d'lui dire merci, dans l'fond... 'fin, c'était. »


Fantùr eut un sourire amical et à la fois doux en jetant un regard sur la statut qui semblait plus vraie que vraie. Très rapidement pourtant, son air se retrouva sombre, voir même amer. La tristesse ou la rancœur, que sais-je, venait d'emplir son cœur.

[Image: 90234.png]« M'enfin, depuis l'attaque sur les berges, vous savez, plus personne ne vient poser de fleurs ici.
On l'a r'trouvé sur la berge, les flancs éclatés par quelques morsures. Des longues dents. On a pensé à des loups, à des ours, mais c'était soit trop fin, soit y en avait trop... et au final, la prêtresse a décidé d'l'enterrer avec les sacrements parce qu'il commençait sacrément à sentir.
D'puis, le village est désert. Ils ont pas voulu rester. Ils ont trop peur. Ils disent que l'eau est hanté, qu'la Loreline n'est plus commode, qu'elle ne se laissera plus faire.
Y disent que la nuit, des êtres sortent de l'eau pour agripper les passants et les attirer au fond.
Et forcément, y a personne pour aider... »


Fantùr haussa les épaules avec un air morose, soupirant alors dans un dernier crachat de mot :

[Image: 90234.png]« Vous feriez mieux d'pas rester dans l'coin pour le coup.
A part moi, ici, y a personne. Y a plus grand chose à faire j'imagine... »


Personne, c'était bien le mot.
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#10
Trop de monde...

La druidesse recula, préférant laisser les autres mener le dialogue avec la vieille chouette. Avec son nez tordu, et sa cape couvrant son visage, elle ressemblait plus un corbeau, avec la sagesse d'un hibou. Curieux mélange de volatiles, estimait Elemara.

Écoutant d'une oreille distraite la conversation, elle observa avec un œil de lynx la statue de la Loreline. Quelle étrange représentation, et surtout quel association divine ! Moitié femme et moitié poisson, moitié humaine et moitié animal, un pont entre sa nature et ses convictions, la druidesse était émerveillée. Puisse Halista lui accorder un jour ce privilège.

Mais l'heure n'était pas à s'incliner devant le chef de meute, il fallait trouver des indices, et comme la vieille, elle savait que les animaux n'étaient pas responsable. Ours et loup manquaient de subtilité, et trop grossier pour être l'œuvre de félins sadiques.
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#11
La sylvaine écouta attentivement la sylvaine, elle se sentait triste pour cette femme car elle était tout seule, tout le village était parti et un monstre rodait.

J'ai fait le chemin depuis la cité afin de vous venir en aide, je ne ferai pas demi tour avant d'avoir trouvé l'immonde créature qui a attaqué un des notres. Nous avons déjà eu des démêlés avec des créatures de la foret qui ont dévastés un village sans raisons, il s'est avéré que les coupables étaient des hélions qui expérimentés certaines choses affreuses sur les abeilles de la foret de Pelethor.
Je ne serais pas surpris que ces derniers soient encore à l'œuvre avec cette attaque. Je vais faire un tour d'inspection au niveau de la rive afin de voir si le monstre n'est pas à nouveau dans le coin.

Après la fin de son discours, la jeune tireuse d'élite se dirigea au niveau de la tombe afin d'y déposer une fleur, puis se dirigea vers la statue afin d'y déposer du lin.

HRP: désolé de mon retard amen

Avant de faire le rp, je suis montée à l'extrémité nord du fleuve est ce que cela valide le fait que j'ai exploré la rive ou dois je le refaire?
Le 20-06 à 07h 38m 35s Galadriel s'est déplacé en X=21 et Y=48 dans Les berges de la Loreline
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#12
Des questions, plein de questions, trop de question voletaient dans le crâne d'Hydro.

Comment ce fait-ce que le corps ai était allongé sur la berge les mains croisées sur le ventre, alors que les blessures sont celles faites d'ordinaires par un animal ? Animal qui aurait mangé le corps, et l'aurait caché, non pas exposé sur les berges de la Loreline. Et si c'est un animal, une bête féroce, pourquoi n'a-t-elle pas agit plutôt ? Y a-t-il d'autres créatures comme elle ? Quel lien y a avait-il entre la statue et l'homme, et entre la statue et la bête ? L'homme avait t-il blasphémé sur le lieu de culte et une créature faisant office de prêtre l'avait châtiée ? La statue était-t-elle vraiment une statue ou une quelconque magie l'avait-elle rendue vivante certains soirs d'été ? Qu'avait donc fait l'homme avant de mourir ?

Telles était les questions qui troublaient l'esprit du jeune ranger. Des questions, qui, d'ailleurs empêchaient Hydro de trouver le sommeil. Il était en vue du village, mais n'y serait pas avant un jour. il devrait encore passer une nuit couché dans l'herbe à tourner et retourner la question dans sa tête au lieu de profiter du bon lit douillet d'une auberge.
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#13
Une elfe s'était chargée de répondre à la vieille chouette, et d'autres sylvains rejoignait les alentours de la statue. Le dernier accusait sans fondement un animal. Quelle langue de serpent !
Le rassemblement discutait sur la marche à suivre et cela piétinait. Hélas, pas comme une charge de rhinocéros, plutôt du sur place... Elle pesta intérieurement comme une hyène, elle n'aurait jamais dû revenir au village.

Trop de monde, pensa Elemara. J'étouffe.

Il était temps pour elle de retourner vers les contrées boisées, pour humer l'air des bois, tel un ours à la recherche de son miel. La druidesse prit une forme qu'elle trouvait plus accommodante pour l'exploration. Peu d'êtres civilisés accordaient de l'importance pour les animaux, et pourtant c'était des bonnes sources d'information.

Peut-être qu'apprivoiser un résident local aiderait ? se dit elle mentalement.

Restait à trouver un membre de sa race à proximité du village. Cette recherche serait plutôt difficile, car ses congénères fuyaient la présence humaine, même s'il s'agissait d'elfes. Donc, autant trouver la reine des abeilles dans une ruche !
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#14
La jeune tireuse d'élite retourna vers Fantùr après avoir exploré le rivage, mais on expédition fut vaine.
Elle se mit alors à contempler la statue, puis tourna autour afin de vérifier si la créature ou autres être immonde n'avait pas tenté de s'en prendre à la magnifique sculpture.
Apres son inspection minutieuse de la sculpture et parce que la patience n'était pas vraiment pas une vertu féminine, la jeune sylvaine se dirigea dans l'eau, afin de trouver le monstre.



Voyons voir ce qui se cache dans cette eau.
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#15
Hydro avait finalement fait un détour. N'ayant pas plus que ça envie de se retrouver en face d'un monstre tueur dont personne ne connait les faiblesses ne l'enchantait guère. Le ranger décida donc de s'attaquer à une espèce de bestiole arbresque avec son arc sans lui faire grand mal..

Il avait entendu dire que le cadavre avait été retrouvé près de l'eau, et qu'il montré toutes les traces d'un corps ayant passé la nuit dans l'eau. Il inspecta donc l'eau mais en restant à bonne distance au cas ou un monstre en surgirait pour le happer et l'entraîner vers des fonds marins obscurs. Il se permettait cela car son ennemi était sur l'autre rive et que celui-ci n'était pas très affecté par la salve décochée. Le ranger vit de loin la charmante chamane centauresse Priscilla. Celle-ci semblait fatiguée, mais en seul morceau. La jeune centauresse étant trop loin pour jacter avec lui.

Hydro regarda l'eau du fleuve s'écouler lentement sous les frondaisons de la sylve. Les poissons dansaient la gigue dans l'eau et les oiseaux pépiaient du haut des hautes branches couvertes d'un manteau vert de feuillage bruissant dans le vent.
[Image: black_forest_germany-Nature_Wallpapers_medium.jpg]

Mais Hydro ne se laissa pas duper par ce paysage enchanteur, le mal rôdait tout près, il le sentait. Une bête maléfique animée d'intentions malveillantes était aux aguets, se préparant à prendre en embuscade le premier venu qui s'écarterai du groupe. Mais un animal seul, aussi intelligent soit-il ne peut haïr un peuple tout entier sans le connaitre. Le monstre féroce devait donc être contrôlé par un puissant sorcier, ou mage. Or, au même moment, de sombres lamentations étaient entendues en provenance de la Tour des mages. Quelle coïncidence ! Mais n'ayant aucune preuve, Hydro ne se lança pas dans de telles hypothèses.

En arrivant devant la splendide statue érigée en honneur à la Loreline, Hydro vit le petit attroupement se reposer sans aucunes précautions. Si une créature puissante était dans les parages, il fallait prendre des mesures draconiennes, non pas se prélasser en attendant que les villageois exilés reviennent. Le jeune ranger pensa soudain à quelque chose en voyant les masures inoccupées ni par les elfes, ni par les bêtes.

Si nous trouvions la maison du jeune homme mort, et que nous la fouillons de fond en comble, peut être trouverons-nous des indices, c'est ma foie fort logique, se dit-il. Il alla donc poser quelques questions à Fantur, la jeune elfe restée dans son village natal pour d'inexplicables raisons.

- Bien le bonjour, mademoiselle ! Puis-je vous poser quelques questions, je vous prie ?
- 'jour ! Qu'est-ce vous voulez encore ?
- J'aimerais savoir pour quelles raisons vous êtes restée dans votre village alors que tous les autres elfes sont partis et quelle maison appartenait au défunt pêcheur, s'il-vous sied de me répondre.
- Vous allez bientôt le savoir, mais reposez-vous donc avant cela, car je vois que vous êtes épuisé.
- A tantôt mademoiselle.


Le voyage avait en effet été éreintant, et ne voyant aucune auberge dans le coin, il fit ce qu'il reprochait aux autres, il s'endormit à même le sol pour récupérer des derniers événements.
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#16
Un ours curieux approcha de la druidesse.
Ses grands yeux sombres observaient la divine créature de son espèce et sa gueule, baveuse, n'indiquait pas exactement ce à quoi il pensait sur le moment – aurait il fallu qu'il pense en premier lieu.
L'ours observa quelques instants l'ourse, et finalement se détourna sans un mot, pour plonger sa lourde patte dans la rivière froide et en extirpait un gros goujon.
L'animal ne semblait pas particulièrement affolé ni inquiété. Les lieux étaient tranquilles, tout du moins en apparence...



Quand Galadriel approcha de l'eau, le calme plat. Aucune vaguelette, aucun bruit sordide... seulement de l'eau, coulant et ruisselant. Le parterre de saphir semblait calme, jusqu'à que quelque chose bouge au fond de l'eau.
Un poisson ? Non. Des cheveux. Cela avait des cheveux.
Ou des écailles ? Il était difficile de l'apercevoir, même de l'imaginer. Ç'aurait très bien pu être un noyé comme un poisson-chat.
Il était apparu quelques secondes à peine, et avait disparu en laissant une onde silencieuse sur la surface de la rivière.
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#17
L'elfe ressenti une présence dans le lac, mais la tireuse d'élite ne put percevoir si la présence était menaçante ou non.
Si c'était le monstre, ce dernier l'aurait sans doute attaquer, peut être étais ce la femme à queue de poisson de la statue.
Galadriel voulait en avoir le cœur tête, elle mis de coté son arc et sortit un pot de miel qu'elle avait obtenu avec les abeilles, l'elfe avait refusé de tuer les abeilles à l'époque, elle espérait ne pas utiliser son arc contre la créature qui se trouvait dans l'eau.
Elle sortit son pot de miel et l'ouvra afin que l'odeur se répande au niveau de son emplacement, la créature serait elle attirée par cette savourante odeur, puis elle dispersa des baies au niveau de l'eau, si la créature avait une petite faim, au lieu de lui grignoter la jambe, elle pourrait toujours manger les baies.
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#18
Désormais ils étaient un petit nombre à avoir rejoint le village pour découvrir l'auteur de meurtre étrange. Mais ils n'avancer pas pour autant sur la résolution de ces mystères. Ils disposaient de peu d'indice, sans doute trop peu pour découvrir ce qui était derrière ce meurtre mais ils pouvaient déjà éliminer certaine possibilité.

Mentes excluait l'acte d'un animal terrestre, ce dernier n'aurait pas laissé la moitié du corps sur place. Il aurait plutôt mangé tout d'un coup ou si il ne pouvait pas, ramener le corps jusqu'à sa tanière. Ce n'était pas impossible mais très peu probable surtout que le corps était en partie dans l'eau et qu'il aurait laissé des traces. Un animal purement marin était à exclure car il n'aurait pas pu aller dévorer un cadavre partiellement dans sur terre car il devait être relativement imposant et donc bloquer par le manque de fond.

Il restait bien la possibilité d'un animal amphibien. Mentes avait également des doutes sur cette possibilité. Il ne connaissait aucun animal capable de réaliser cet acte. Certes l'être inconnu aurait pu remonter ou descendre le fleuve. Dans le premier cas c'était surprenant car il aurait dû remonter de très loin pour qu'il lui soit inconnu, et donc aurait était vraisemblablement aperçu ou actif plus en aval. Si il provenait de l'amont, il pouvait être descendu des Falaises grises qui lui était inconnu mais là encore nouveaux problème. Comment un animal amphibien pourrait-il survivre dans des montagnes l'hiver quand l'eau gelait rendant difficile le passage entre la terre et l'eau.

Mentes ne pouvait pas exclure de manière certaine un animal mais il en doutait beaucoup. Il restait l'hypothèse d'un monstre. Une espèce plus ou moins consciente et inconnu. Ou bien oublié de tous… Une idée traversa l'esprit de Mentes : et si il s'agissait d'un dragon. Certes ils étaient censés avoir disparus mais ils étaient suffisamment intelligent et puissant pour s'être caché ou venir de loin. Un dragon pouvait expliquer bien chose. C'était une hypothèse valable si l'on excluait sa discrétion surprenante mais il ne pouvait être sûr de rien.
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#19
La druidesse fut surprise de la réaction de l'ours, l'ignorant superbement. Montrer sa puissance, tourner autour, offrir à manger, ou d'autres attitudes plus directes étaient les réactions en temps normal, mais celle-ci sortait de l'ordinaire. Tout aussi étrange qu'une licorne, pensa Elemara.

Et cette gueule baveuse... telle une hyène affamée devant son futur repas. Cela ne ressemblait en rien aux mœurs des ours : il ne semblait pas dans son état normal.

Elle se posa près des berges de la Loreline pour s'accorder un moment de réflexion. Les yeux fixés sur l'écoulement calme de la rivière, elle rassembla ses idées. Un détail qui avait échappé à ses yeux de lynx lui revint en mémoire. Ses prunelles sombres, une différence notable, qui pouvait justifier son étrange comportement.

Mais, non d'un canard déplumé, qu'est-ce qui a bien pu perturber ce plantigrade ? Elle se doutait que l'animal n'était pas le seul touché de la région : d'autres devaient avoir les mêmes symptômes. La forêt n'avait de particulier dans cette zone en dehors de la rivière.

On jette pas les cadavres dans l'eau comme un chien qui enterre ses os... Peut-être est-ce la rivière qui a happé la vie de ce fermier ? Cela pourra justifier le comportement de la faune, venant régulièrement s'abreuver.

Cette eau, d'apparence calme, renfermait-elle un terrible secret ?
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#20
Quand les baies flottaient à la surface de l'eau, roulaient sur les vaguelettes, cela attira l'attention de ce qui habitait les profondeurs. Sans un mot et sans même pointer le bout de son museau, la créature approcha sa main – car c'était bel et bien une main humaine, blanche comme la lune et avec ses ongles longs – et attrapa une baie, plus une autre... et disparut finalement, quand toutes les baies furent mangées.
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#21
Hydro avait aperçu les ondulations des eux calmes de ce passage du fleuve. Il avait aussi entraperçu une peau claire, blanche, de la couleur d'un cadavre. Hélas pour lui, le ou la propriétaire de l'appendice de couleur blanche était parti(e). Une main. Ça ressemblait à une main. Mais qu'est-ce qui vivait sous l'eau et qui avait des mains ? Était-ce la créature qui avait agressé le pêcheur ? Si oui, pourquoi c'était-elle contentée de baies et non d'un cuisseau de Galadriel ? La créature, la "chose", avait donc un régime et frugivore, et carnivore, et en sus de cela, vivait dans les profondeurs d'un fleuve au cours d'eau calme et profond. Ce n'était donc pas un dragon, comme le pensait Mentes. Peut être que la créature meurtrière et celle-ci était bien deux entités distinctes, ou bien si c'était une seule et même horreur, alors ce devait être une créature non répertoriée.

Hydro refusa de s'approcher de l'eau, quand soudain, une pensée traversa son esprit à une vitesse fulgurante. Elemara, la jeune druidesse qui les avait rejoins, avait dit que l'ours avait une attitude anormale, peut être à cause de l'eau qu'il buvait. Et si la main appartenait à une personne qui vivait avant sur les berges de la Loreline, et qui désormais hantait les profondeur de la rivière. Le pêcheur avait peut être subit le même sort. Petit à petit, les événements apparaissaient dans l'ordre chronologique dans l'esprit du ranger.
Le pêcheur serait parti avec sa barque et un ou une camarade sur les eaux de la Loreline. Puis pour une raison inconnue, la barque se serait renversée, aurait coulé ou aurait été emportée par le courant. Le ou la camarade avait peut être tué le pêcheur et envoyé dans les abîmes de la rivière. Puis il ou elle serait tombé(e) à son tour et se serait changé(e) en monstre. Le monstre aurait retrouvé le corps , aurait commencé à le manger, puis au nom de quelques vieux souvenirs de camaraderie l'aurait finalement déposé sur la berge et lui aurait croisé les mains sur le ventre. Puis, cette créature aurait ensuite attendue jusqu'à voir les baies que Galadriel avait déposées sur l'eau, et les auraient mangées.

Hydro pensait que c'était probable, mais on n'obtient pas la vérité en pensant, mais en cherchant. Il se mit alors en route vers les berges, tentant d'apercevoir une main ou une parcelle de peau blanchâtre, en vain. Il réessayerait le lendemain.
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#22
Galadriel avait vu les baies disparaitre les unes après les autres, il y avait donc une créature craintive dans l'eau. Peut être étais ce la créature de la statue. La curiosité était plus forte que tout, la sylvaine réitéra la technique de la baie mais ce coup ci en gardant en plus quelques baies dans sa main droite ouverte et en mettant du miel dans sa main gauche.


HRP: attitude attentive + Examiner les alentours afin de bien percevoir la créature.
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#23
"Peut-être que notre jeune Amalia peut user de ses étonnants dons pour éclairer notre voie !


Chère petite Amalia, fais ce que tu n'oses tenter depuis quelques jours.

Sois rassurée, je suis certaine que tu vas réussir; car tu as l'âme et le coeur d'une princesse protectrice des forêts (le caractère parfois...), tu es l'Amie des animaux qui ne peuvent pas se défendre, tu sais interpréter leurs attitudes et tu sais même leur parler.
Une foule de petits témoins a dû assister à ce qu'il s'est passé ici, nous te prions de bien vouloir leur demander.


Nous avons confiance, c'est en ton honneur que notre compagnie est la Compagnie des Fleurs. Tu vas réussir !"
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#24
"D'accord Éva, je ferrai de mon mieux.

Mais j'aime pas qu'on me voit, alors je dois aller un peu plus loin là-bas pour la tranquillité."

Agenouillée yeux clos dans le sous-bois, attentive aux signes, aux sensations, paumes accueillantes trournées vers le ciel.

"...venez à moi petits amis...soyez en paix...personne ne vous veut de mal ici...votre quiétude a été troublée en ces lieux, venez me raconter...rapportez-moi...montrez-moi...les indices dissimulés à mes yeux...venez à moi sans crainte petits habitants de la forêt..."
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#25
Un lapin, aussi minuscule que ridiculement maigre, s'approcha de la jolie Amalia.
Ses grandes oreilles cachaient un regard sombre mais sans haine. L'animal déposa alors quelques baies qu'il avait semblé tenir contre lui devant elle. Il l'observa quelques instants, et finalement prit le partit de fuir sans un mot, en quelques bonds souples et rapides.


Du côté de la rivière, deux jeunes femmes tentaient de nager dans l'eau.
Pourtant la rivière était profonde et les eaux, si elles étaient calmes, étaient pleines de tumultes. De grands lézards auraient bien pu sortir la tête de l'eau et venir mordre dans les chairs des femmes.

Au lieu de ça, une petite tête brune aux grands yeux clairs passa la frontière de l'eau. Son front émergea le premier, suivit de ses yeux sombres sans pupille. Sa peau était blanche comme du lait, trop pâle et trop clair pour être humaine.
Enfin, à la place de dents, il n'y avait que de toutes petites incisives fines et pointues, semblables à des dents de crocodiles en plus fragiles.

La créature observa tantôt Galadriel, tantôt Elemara, et tendit la main vers une baie, dans un silence religieux. Son air était curieux ; elle semblait jeune et naïve, car c'était bien d'une créature au physique féminin dont on parlait.
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#26
La jeune Sylvaine s'approchait de la jeune femme sans faire de grands mouvements afin que cette dernière ne prenne pas peur, lorsqu'elle fut à son contact, elle lui donna directement des baies et quelques morilles.
La jeune femme ne semblait pas bien grande et possédait une poitrine plus importante que celle de la tireuse d'élite.
Galadriel en était sure, c'était la femme de la statue, enfin sa représentation, mais elle n'osait pas regarder ses jambes afin de savoir si c'étaient des jambes ou des nageoires que la jeune femme possédait.
Elle s'adressa alors à la jeune femme.


Venta,
je suis Galadriel et toi?
Tu aimes bien les baies, on dirait.

Sur ces mots l'elfette sourit et se recula un peu afin de ne pas oppresser cette femme avec cette jolie frimousse.
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#27

L'elfe était impatiente de découvrir la jeune femme mais cette dernière prenait son temps à répondre à ses questions. Gala tenta alors une approche différente, elle sorti de son inventaire une gemme de la nature avec de magnifique reflet vert, en espérant que la vue de la gemme dénoue la langue de la jolie étrangère .
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#28
La jeune Wentë observait de ses grands yeux sombres la jeune elfe. Si elle prit le temps de déguster les quelques baies, les quelques morilles, et un peu de miel pour couronner le tout – avec un air bien sûr fortement gourmand – elle ne répondit pas à ses questions.
Sa voix semblait bloqué, ou bien était-ce tout simplement un refus de sa part d'ouvrir sa gueule dentée ?

Alors que la jeune elfe sortait du fin fond de sa poche une gemme de nature, la jeune fille s'approcha doucement, semblant attirer par l'objet. Ce n'était pas sa valeur qui la rendait ainsi ; uniquement le fait que la gemme brillait et que sa couleur, somme toute, était jolie.

Wentë resta longuement hors de l'eau, et sa peau pâle se mit à bleuir au fur et à mesure, si bien qu'elle plongea quelques secondes, et en ressortit, mais cette fois-ci, elle semblait plus proche de Galadriel encore.

Elle tendit sa main, avec un petit rire d'enfant, mais son geste se figea dans l'espace.
Son visage soudain prit peur et elle recula finalement ses doigts, jetant un air affolé à l'elfe.

« Vous venez me voler ? C'est... c'est comme ça que vous nous appâtez ? »

Son air était troublé. Jamais la petite chose ne semblait avoir eu aussi peur.
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#29
La jeune créature commençait enfin à s'approcher mais elle pris peur tout d'un coup. L'elfe fut surprise de sa réaction, de plus elle commençait à avoir un peu de mal à nager avec son armure, elle décida qu'il était temps de l'enlever car la créature ne semblait vraiment pas être méchante, mais elle craignait que la jeune femme prenne encore plus peur.



Non, non je ne vous vole rien, nous ne vous volons rien. Mes agissement ne sont nullement fourbes, et je vous le prouve en enlevant mon armure, je suis dès à présent sans armes et sans armures.
Je ne vous veux aucun mal, qu'Halista m'en sois témoin.
Pourquoi avez vous réagit ainsi, j'ai trouvé cette gemme sur un tréant dans une cave non loin d'ici, un tréant allait tuer mes amies, je n'ai pas eu d'autres choix que de le mettre à terre, mais ce dernier n'est pas mort, il a juste été sonné assez longtemps pour que mes amies survivent.
Je vous donne cette gemme vu que vous semblez l'aimer.


Sur ces mots, la jeune tireuse d'élite mis la gemme sur sa main, avec la paume en direction de l'eau, afin de montrer que ce n'était pas un piège.
Nous sommes ici car une personne a été attaqué et on a retrouvé son corps à moitié découpé, nous sommes venus faire une enquête. Et Maintenant je crains pour votre sécurité, car si quelqu'un a pu attaquer un elfe sylvain, vous êtes peut être aussi en danger.
Nous savons que les hélions sont déjà venu dans la forêt afin de capturer des animaux et d'y pratiquer des expériences, je crains qu'ils aient recommencés.



HRP: j'ai enlevé mon armure et j'ai donné la gemme à la demoiselle.
Par contre, j'ai donné un œuf en chocolat par erreur ( est ce que je pourrai le récupérer s'il vous plait Smile )
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#30
Elemara tentait toujours d'élaborer un raisonnement justifiant le comportement de l'ours. Le bruit des éclaboussures lorsque la créature plongea arracha l'elfe à sa rêverie, elle s'aperçut enfin qu'elle était observée par la petite tête brune. Si le regard de la créature n'avait rien à voir avec celui d'un lion devant une gazelle, la druidesse fixa les remous de l'eau, en alerte. Peu de temps s'écoula avant qu'un bras émerge de l'eau pour récolter les baies près de la rive, avant de nouveau disparaître. Et le processus se répéta.

Le manège livré par la créature aquatique fut interrompu par une étrangère. Cherchant à entrer en contact, Galadriel fit don de baies avec des intentions pacifiques, avant d'entamer le dialogue. Le partage de nourriture est un lien fort dans la meute, et symbolise la venue d'un nouveau membre dans la bande, à condition qu'il se plie aux règles. Et dans les règles figurait le partage d'information.

Toutefois, la druidesse fut surprise de la réaction de la fille de l'eau. Sur la défensive, elle répondit avec un ton apeuré, - ce qu'il semblait du moins - et se sentait agressée. Le comportement ne présentait aucune ambiguïté : les elfes apparaissaient comme des prédateurs pour elle. Cette déduction semblait étrange, car la statue dans le village lui ressemblait en apparence. Aucun animal n'a d'égard pour sa pitance, si ce n'est celui de remplir la panse. Inversement, les elfes ne faisaient pas partie de son régime alimentaire.

Qu'est-ce qui a bien pu troubler cet écosystème, au point d'effrayer la naïade et d'assassiner des pêcheurs ?

Un prédateur plus puissant... plus intelligent... semant volontairement le trouble dans la région...

La vengeance est un animal qui se mange froid, pensa l'elfe.
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