Expédition
#61
Kdashkani se fraya sans peine un chemin au milieu des rochers éboulés. Le passage avait été bien déblayé par les autres membres de l'expédition arrivés avant elle. Une odeur désagréable se mêlait à celle de la poussière, de plus en plus prenante : la puanteur des corps en décomposition. Kdashkani eut un haut le cœur.

- Mais que s'est-il passé ici ?

Elle eut à peine le temps de finir sa phrase que des bruits de combat retentirent plus loin dans la caverne. Un archer près d'elle décocha une flèche, mais sa cible était cachée par les blocs de pierre.

- Mais qu'est-ce qui se passe ?

La jeune guerrière pressa le pas et déboucha enfin dans la partie de l'atelier où se trouvaient les autres nains. Un énorme ver était en train de disparaître dans le sol, au milieu d'un charnier constitué des membres de l'expédition de Gligir Plonge-Mestal. Kdashkani reprit son souffle avant de s'avancer pour affronter elle aussi l'énorme bête.
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#62
Le silence revint dans l'atelier d'exploitation. La poussière du combat retomba au sol alors que les filons d'argents reluisaient de nouveau comme de la nacre à la lumière des torches.

Le gros cristal de mana qui se trouvait au centre de la caverne avait été épargné par les mineurs. Il n'était pas laid, loin de là, et sa lumière permettait d'allumer moins de torches pour y voir clair. La deuxième raison était que le cristal de mana est un matériau très dur, que les mineurs n'auraient de toute manière pu extraire sans un équipement plus adapté et beaucoup de travail.

Alors que Gligir tentait de faire revenir un semblant d'ordre chez les nains, après les réactions de la bataille, le sol trembla de nouveau. La roche sous le cristal de mana se souleva, et on pu voir la tête du ver ainsi que ses crocs acérés sortir du sol. Il souleva le cristal de mana jusqu'à plusieurs mètres de hauteur et tout d'un coup, ouvrit son ignoble gueule. Tout le monde pouvait voir ses crocs énormes suintants de poison. Le gros rocher auquel était encore collé le cristal passa dans la gueule de la bête dans un crissement insupportable. Elle l'avala comme si de rien n'était et retomba sur le sol, faisant sauter les pierres et la poussières sous le poids de son énorme corps.

Le ver se mit alors à luire d'une lumière bleuté, fonçant vers les nains les plus proches.
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#63
Kdashkani fut saisie d'horreur en voyant la monstrueuse créature jaillir de terre et exhiber sa large gueule dardée de crocs manifestement empoisonnés. Le sifflement d'une flèche la ramena instantanément à la réalité du combat. Tandis que les archers lardaient la bête de traits, les guerriers peinaient à entamer le monstrueux animal : leurs haches ripaient sur la peau dure comme la pierre.

La caverne résonnait des cris d'encouragement et des ahanements des combattants, des sifflements du ver et du choc des armes. Comme si ce vacarme ne suffisait pas à exprimer la rage et la colère sévissant en ce lieu, des pierres se décrochèrent du plafond et s'abattirent sur la bête dans un fracas assourdissant.

Mais la jeune guerrière n'entendait plus que les battements de son cœur qui martelaient ses tempes : les vétérans s'étaient éloignés de la bête, blessés ou fatigués, lui ouvrant la voie vers son premier combat. Brandissant son arme, elle se rua sur l'animal et lui assena un énorme (pensait-elle) coup de hache. Une douleur fulgurante parcourut son bras lorsque l'arme s'abattit sur la bête : rien, pas une entaille, comme si elle avait frappé la paroi de la mine. Le ver tourna la tête vers elle et esquiva sa deuxième attaque. Les crocs luisants approchaient... Kdashkani fit un pas en arrière au moment où un nain au crane ras lui criait
"Recule !", tout en enfonçant sa pique dans le flanc du monstre.

Le ver se retourna vers Borin, au grand soulagement de la jeune guerrière.
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#64
'spèces de grands malades !
Mais qu'est-ce qu'on fout là ?
Quand j'pense que j'pourrais êt'dans une taverne une ribaude sur les g'noux et une chope à la main !

Mais, mais c'est Kdash que j'vois là-bas en train d'cogner ?
Par les cornes d'Garak peau d'Ours, mais il va la bouffer l'ver luisant !

Touche pas à Kdash, la grosse nouille où j'te transforme en vermicelles !
Rhhhhhhaaaaaaaaa....

Tout à sa colère mais encore largement hors de portée de combat, Irkedask courut vers le ver en décrochant ses deux haches et en poussant un hurlement, plus pour se donner du courage que dans le but de terrifier le monstrueux animal...
Tout en courant vers son adversaire, il se demandait ce qui pouvait bien faire briller ainsi le ver des cavernes.
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#65
Rhaaaa quelle sale bête ,

Mais, elle devrait être morte depuis le temps qu'on tape dessus!!!

Borïn qui avait vu la scène, jeta un coup d'oeil rapide autour de lui et poussa un soupir de soulagement en notant l'absence d'autres structures de cristaux de mana.
Mais rapidement, un frison lui parcouru l'échine en pensant aux nombreux filons d'argent présent dans la pièce.
Il se repris et fonça sur la bête.
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#66
...aaaaaaaaaa !
Le cri d'Irkedask s'interrompit au moment où ses deux haches s'abattirent sur le cou du gigantesque animal.
Il sentit les chairs profondément tranchées par les lames parfaitement entretenues.

Enfoncées jusqu'à la garde, les deux haches avaient du, par chance, toucher un organe vital.
Dans un frémissement le grand ver s'affaissa sur le sol et... disparut.
Irkedask lança un regard triomphant à son amie, préférant croire que sa force et sa vigueur avait eu raison de leur adversaire, plutôt que de constater qu'il avait eu de la chance d'avoir frappé au bon moment, l'animal agonisant des coups reçus par ses nombreux adversaires, dont certains bien plus expérimentés et plus dangereux qu'Irkedask lui-même...

Essuyant les lames souillées sur ses pantalons, Irkedask s'intéressa aux nombreux nains, fatigués par le combat qu'ils menaient depuis longtemps.
Salut compagnons ! Désolé du r'tard, mais maint'nant c'est fini, nous sommes vainqueurs !
Ça pour sûr il brille pu l'ver luisant.
D'ailleurs, vous aviez d'jà vu un ver d'cett'taille avec c'te lumière autour ?
C'est courant ça dans l'coin ?


S'apercevant soudain que Kdashkani vacillait et que ses blessures présentaient une allure inquiétante, il s'enquit :
Y-a-t-il un soigneur dans l'coin ?
Ya la p'tiote qu'a du mal là !
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#67
Le ver s'écroula dans un énorme fracas alors qu'Irkedask le frappait. Il manqua d'écraser un nain dans sa chute, comme pour l'emporter avec lui dans sa mort. Son corps s'arrêta de luire et redevint gris alors que ses entrailles, un liquide visqueux moitié blanchâtre moitié transparent, s'écoulait lentement sur le sol par ses multiples plaies.

Les morts étaient vengés. Signir et Gligir demandèrent à tous de s'arrêter pour les graver à jamais dans leur mémoire, pour ne pas oublier leur sacrifice pour le peuple nain.

- Nous n'oublierons pas nos camarades, nos frères tombés en cet endroit obscur, dans les profondeurs de la Terre. A vous, je vous demande de faire vivre leur légende, pour que leur sacrifice ne soit pas oublié.
Il marque une pause.
Signir déclara alors froidement :
- Vous nous avez sauvé de cet endroit où nous serions restés enfermés à tout jamais, et vous avez aussi sauvé nos compagnons qui auront droit à des sépultures décentes. Et plus important, vous avez aussi sauvé leur place dans la mémoire du peuple nain. Nous ne seront pas la compagnie qui est allé au fond de la mine de la Veine d'Argent sans jamais en revenir, mais nous seront la compagnie qui a triomphé du Ver de Pierre et qui a offert une nouvelle richesse au peuple nain. Et c'est sans doute ce que les morts auraient voulu.
Pour vous récompenser de votre courage, je vous autorise à récupérer leurs armes et leurs armures. Ces objets doivent servir aux vivants, c'est pourquoi ils ne seront pas mis en Terre avec. Partagez vous équitablement ces objets en faisant honneur à leur mémoire, puis aidez nous à les enterrer dans la partie ouest de la mine.
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#68
Kdashkani avait assisté sans y croire à la charge de son compagnon d'entrainement, qui avait entraîné la chute de la gigantesque bête.

- C'est pas possible !

La jeune guerrière en était restée bouche bée, avant de se laisser aller au soulagement qui lui procurait la mort du ver.
Elle était repartie à la charge avant l'irruption d'Irkedask aux côtés des autres nains plus aguerris, elle avait frappé par deux fois la peau froide et dure de l'animal, sans jamais parvenir à l'entailler. La bête, dans un dernier sursaut, lui avait infligé sa terrible morsure et Kdashkani se sentait épuisée et fiévreuse, sans parler de la douleur lancinante qui lui parcourait le dos, à l'endroit de sa blessure. Elle posa sa tête sur ses genoux pour reposer son corps endolori.


Deux voix graves percent le voile cotonneux qui entoure la guerrière. De quoi parlent-elles ? Kdashkani essaie de se concentrer pour comprendre leurs paroles.


...nos frères tombés ... légende ... sacrifice ... oublié.
... sauvé de cet endroit ... sauvé nos compagnons ... sépultures décentes ... mémoire du peuple nain ... compagnie ... de la Veine d'Argent ... triomphé du Ver de Pierre ... richesse ...

Le voile cotonneux semble se déchirer comme par enchantement alors que Signir termine son discours. En lorgnant une belle hache double à ses pieds, Kdashkani se dit que ce n'est vraiment pas le moment de se laisser aller...
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#69
Le monstre était vaincu et aucun autre Nain n'était tombé sous ses coups...

Ce jour était un grand jour pour le peuple Nain; ceux tombés en ce lieu ne s'étaient pas sacrifiés en vain; ils seraient célébrés comme il se devait et Gligir tenu un discours qui allait en ce sens...


" Nous vous suivons, Maître Gligir, chacun de nos frères tombés ici sera honoré comme il se doit... Ouvrez la marche pour nous indiquer le lieu que vous avez choisis pour leur repos éternel !"

Grôkh s'approcha d'un mineur qui gisait tout proche; s'agenouillant il pria Thuri afin qu'il l'accepte en sa demeure; puis, il souleva délicatement le corps et vint se poster derrière Gilgir, pour la marche funéraire; se recueillant en silence en mémoire de ce frère Nain mort pour la gloire de son peuple...
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#70
Grumph...
Des filons partout, des armes, des boucliers, des armures, ayant appartenu aux mineurs travaillant dans la mine.
Et nous, les guerriers honorab'on s'précipite d'ssus pour avoir la plus brillante, la plus tranchante, l'anneau magique de j'sais pas qui dont l'nanillon p't'êt s'rait content d'l'avoir, en souv'nir d'son papa.
Après tout c'est pas comme si on était à l'aut'bout du monde.
L'village est à deux pas...

Cadeaux ou pas c't'équip'ment il est pas à moi.
Et j'aime pas la façon dont ça s'fait.
J'suis pas un marchand d'poisson, moi, j'suis un guerrier.

Irkedask rassembla ses affaires, les siennes, déposa sur une des tombes le baton d'sorcier et le bouclier qu'il avait ramassé.
Il lança un regard appuyé d'un léger mouvement de tête à Kdashkani et se mit en route vers la sortie de la mine.


J'suis p't'êt'pas pu riche ni mieux équipé, mais j'sais c'que j'suis, c'est d'jà bien comme première aventure, se dit-il...
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#71
Kraïna était encore en train de soigner ses blessures. Elle était restée muette face au carnage, n'émettant qu'un bruit lorsqu'elle avait été frappée par le ver. Il Fallait enterrer ces morts. Leur construire dans le plus beau granite des sépultures décentes. Sortant de son sac des vêtements, elle déchira le tissu, essayant tant bien que mal d'en faire des linceuls. Elle honora les morts comme on le lui avait appris durant sa formation. Puis elle ajouta quelques paroles sur la situation présente.

Frères nains, vous ne serez pas oubliés. Vous avez été courageux, fier et vous vous êtes battus avec Honneur. Que Karad vous honore comme elle le doit. Rejoignez vos ancêtres en paix, celui qui vous a torturés n'est plus.

Puis se tournant vers Irkedask, Kraïna ajouta.

Vous faites ce que vous voulez. Je comprends votre point de vue. Mais moi, je serai honorée de me battre avec les armes de ces valeureux nains. Aidez moi, s'il vous plaît à porter leur corps.
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#72
Kdashkani commençait à se sentir mieux, ses mouvements provoquaient une douleur moins vive ce qui lui laissait penser que les effets du poison étaient en train de s'estomper. Seule la blessure dans son dos continuait à la faire souffrir, mais la douleur était largement supportable et cicatriserait certainement assez rapidement.

Elle rangea dans son sac les armes qu'elle avait trouvées dans la caverne et avisa un cadavre à ses pieds. Suivant le mouvement initié par Grôkh, elle le chargea sur son épaule et réprima avec peine une grimace de dégoût lorsque l'odeur de son fardeau lui chatouilla les narines. Rapidement, elle franchit l'éboulis et s'arrêta un peu en retrait, attendant le reste de la troupe.


Maître Gligir, je suis aussi prête à vous suivre pour accompagner vos compagnons jusqu'à leur dernière demeure.

Elle ajouta dans un murmure, fronçant les narines :

Et ne tardons pas trop, par Thana !
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#73
Irkedask en marchant réfléchissait à sa dernière diatribe et aux paroles de Kraïna.
Décidément ses humeurs changeantes et colériques ne le quittaient pas.
Ça l'avait déjà desservi de part le passé et s'il n'y faisait pas attention ça le desservirait encore, lui avait dit son maître d'armes.


Au fond elle a raison.
J'suis juste en colère d'voir qu'certains n'disent rien mais s'font plaisir d'une façon qu'j'aime pas.
Et j'm'emballe, se dit-il...

Il tendit à Kraïna le baton de sorcier qu'elle convoitait et reçut malgré lui la hache double qui, il faut bien l'avouer, lui faisait tout de même envie.
Tiens, qu'y-a-t-il de gravé sur la garde ?
Un dragon noir stylisé (un Y aux courbes élégantes représentant un dragon les ailes déployées) sur une lune argentée...

Joli symbole.
Je me demande à quel mineur ou guerrier appartenait cette hache.
Avait-il de la famille ? Ce blason a-t-il une histoire ?

Irkedask se saisit d'un corps ensanglanté, saisi déjà par l'odeur du cadavre, et suivit Kdashkani, qui ne lui avait même pas accordé un regard...
Grmlgrml...
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#74
Gligir et Signir rejoignirent les Nains dans l'atelier; chacun, avait dans leurs bras le corps d'un de leurs frères tombés sous les coups puissants et dévastateurs du Ver de pierre...

Grôkh se rangea sur le côté et vint s'aligner avec ses camarades pour que le Maitre Nain et son acolyte puissent sortir de la caverne...

A leur passage, Grôkh inclina respectueusement la tête en signe de dévotion pour ces deux héros Nains; l'endroit était calme et le silence qui venait de tomber dans l'atelier propice au recueillement...
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#75
Gligir et Signir aidèrent à enterrer les morts. Il construisirent une stèle sur laquelle ils inscrivirent :
Citation :Ici sont tombés de valeureux guerriers morts dans l'honneur. Que leur souvenir perdure.
Puis ils ramassèrent leurs affaires et partirent. Ils informèrent les nains qu'ils allaient à Karad Zirkomen, faire un rapport au Thaïn.
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#76
Irkedask déposa le corps du guerrier ensanglanté avec plus de délicatesse que l'on aurait pu s'y attendre de la part d'un nain de sa constitution.
Il dressa avec soin un petit monticule de pierre, appelé Khain au sein de son peuple (tumulus chez les humains).
Il attacha de l'importance à ce que le khain du nain qu'il avait porté jusqu'ici soit beau, pour que l'on sache que celui qui reposait là était un nain valeureux.

Cela signifiait la fin de cette aventure.
Irkedask n'était d'ailleurs pas satisfait par l'achèvement de cette histoire.
Il espérait que les gens qui un jour le placeraient sous un khain comme celui-ci, le feraient avec plus de cœur et moins d'empressement.

Retirant son armure, posant ses haches et ses sacs sur le sol à côté de lui, Irkedask prit le soin de recommander l'âme des morts à chacun des Dieux veillant sur son peuple.
Thuri pour la guérison des blessures de l'âme.
Haul pour aider à repousser les assauts des créatures mauvaises rencontrées au cours du dernier voyage.
Grungar pour que les morts lui offrent leurs rancœurs afin de partir l'âme légère.
Thana, aussi mystérieuse que la mort, pour qu'elle guide et réconforte les âmes égarées.

Ensuite, avec des gestes lents empreints de respect à l'égard de ce site maintenant consacré, il réunit ses affaires et silencieusement se remit en route.
Au gré des conversations partagées entre les aventuriers présents dans la mine, Irkedask avait décidé de retourner à la capitale et de placer ses haches au service du Thaïn.
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#77
Nibelung était mécontent, comme assez souvent ces derniers temps.

Il s'en retournait vers la cité, lentement, le cœur lourd, empli d'amertume.

Des créatures inconnues apparaissaient dans les mines anciennes, encore un nain valeureux était tombé; la menace des elfes se faisait chaque jours plus précise, les filons se raréfiaient et il se disait même que le Thain faisait les honneurs de la cité a des elfes et s apprêtait à partager avec eux les secrets des runes.

Noirs étaient les nuages qui s amoncelaient sur son peuple
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#78
Laissant les deux derniers survivants de l'expédition derrière lui, qui à leur tour, abandonnaient la funeste galerie, Oghren se dirigeait vers la cité qu'il avait quitté depuis trop longtemps. La vue des corps déchiquetés et la fureur surnaturelle du ver resteraient à jamais gravés dans ses souvenirs.

- A qui se fier se fier si même la montagne se retourne contre nous? grommela t'il.

Oghren n'avait jamais entendu parler de ces créatures qui hantaient manifestement les galeries creusés par les nains au cours du temps.
Sa joie de vivre habituelle semblait avoir été enterré en même temps que les nains défunts, et son humeur ne s'améliora pas quand il appris des nouvelles de la surface. Des elfes avaient osés demander une audience en ville et pire encore, le Thain avait répondu favorablement à leur requête... Cela était incompréhensible pour Oghren, après l'intrusion dans la cité d'un des leurs, il pensait que le Thain aurait durci sa position vis à vis de ces misérables cueilleurs de pissenlits qui étaient apparemment venus sans cadeaux venant de leur civilisation pour le peuple nain mais s'apprêtait à s'emparer en toute impunité des secrets des runes naines.
En tout cas, Oghren avait une certitude, cette décision ne fessait pas l'unanimité et cela fragilisait surement le Thain face au parlement.
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Atteindre :