Un campement de bandit
#31
Aegon aperçu la lumière de la sortie de la caverne et se dirigea vers elle.

Il susurra :« Enfin, je commençais à en avoir marre de ces sales araignées puantes. »

Son groupe et lui découvrirent le cadavre d'un nain mutilées et froid, un diplomate de toute vraisemblance, était-ce la personne qui devait rencontrer notre champion? Et le sang à l'entrée de la grotte à qui était-il? Au nain ou à l'assaillant ? Et avait on tuée celui-ci en même temps que notre champion ou bien avant… Tant de question… Encore une fois le manque d'information sur la mission laissa planer encore des mystères sur la scène qu'il vit.

Il sorti enfin de cette grotte qui était grotesque, humide et mal éclairée. Et il comprit que ce périple dans cette grotte ne les avait avancés à rien, à part de faire part de la mort de l'émissaire nain à son peuple. Et il retourna à la recherche d'indices… Autant rechercher une aiguille dans son fourrage de foin.

Il commença à désespéré lorsque soudain un elfe sylvain apparut devant leur yeux, leur donnant des informations sur les bandits de la région. Même si le repos a était de courte durée il fut content de ne pas pourrir plus longtemps dans cette forêt.

A la l'orée du camp, trois groupes furent organisée rapidement et sans aucune contestation pour encerclé le camp de malfrat. Aegon se dirigea vers la porte nord en prenant attention de rester dans la forêt et à ne pas se faire repérer… Contrairement à d'autres centaures qui plus impétueux et imprudents, donnèrent l'alerte au camp ennemi.

Et alors les tentes du camp ennemi dégueuler un flot d'individu continu. Il s'avança un peu devant ceci pour protéger son escouade. Et c'est alors qu'une dizaine de massier le chargea. Aegon essaya de tous les contenir mais ce fut peine perdue, il recula petit à petit sous le torrent de coups qui le visèrent jusqu'à qu'il soit presque encerclé, et si cela n'était pas suffisant, des archers ennemis planqué dans leur satané camp faisaient pleuvoir une pluie de flèche sur lui. Il avala une potion pour gagner un peu de temps à son groupe…

Il savait qu'il n'allait pas tenir plus longtemps, c'est alors qu'il commença à prier Aletheria. Et par un miracle ou coïncidence, quelques instant plus tard, un cor de chasse résonna dans le camp et la moitié des scélérats firent une retraite. C'était une bonne nouvelle car cela voulait dire qu'un autre groupe de centaure s'en sortait mieux que le sien et ceci lui redonna espoir.
Il était toujours en vie, et remercia les prêtresses d'avoir béni son armure qui lui avait sauvé la vie. Mais le combat n'était pas encore finie, ils restaient encore des bandits devant lui, mais cette fois ci le nombre d'ennemi était gérable et ne recula plus d'un sabot. Le vent tourna en faveur des centaures les bandits perdirent un à un leur hommes et les centaures ne subissait plus aucune perte. Ils avancèrent petit à petit.

Quand soudain, l'air était devenue très sec et une violente tempête de sable s'abattit sur son groupe… dans les bois, et la supercherie lui éclata au visage : ce camp était contrôlé par ces infâmes hélions.

Aegon sentit son armure s'alourdir, elle qui l'avait sauvé mainte fois était maintenant un poids mort, et la cécité lui prendre ses yeux mais ceci n'allait pas le décourager pour faire la peau de ce maudit enfant du soleil. Il chargea l'humanoïde qui se révélait être une femme, de toutes façon pour Aegon cela ne changeais rien, un bon hélion et un hélion mort…
Après un long combat ses camarades russisèrent à la maitriser en la capturant dans un filet, rendant le mage ennemi inoffensif et ceci fit sortir Aegon de sa folie guerrière. Il comprit qu'il fallait malheureusement capturer ce mage du soleil.

Quand il vit la mage reprendre un peu de ses forces, il se dirigea vers elle. Il lui planta son sabot droit sur une de ses nombreuses plaies avec un sourire sadique tout en lui disant:

«Ne compte même partir, même dans tes rêves les plus fous. Et j'en serai heureux de poursuivre tes souffrances…»

Il se rendit compte de la disparition de Dorémi, un des trois mages centaures dont Nox et Shymella qui lui avaient permis de supporté les coups ennemies. Où était-il passé ?
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#32
Opale pénétra à nouveau dans la grotte abritant les établis et tables de travail alchimiste.
Le bruit de la corne de ses sabots entrechoquant le sol à chacun de ses pas résonnait dans la cavité naturelle que le silence est le calme avaient à présent investis.
Plus d'araignées vénéneuses.
Plus d'amas de centaures fébriles et agités.
Elle était seule. Du moins le semblait-il.

Depuis son départ de Naël'Kaldora en compagnie des autres membres de la guilde, elle n'avait dit mot. Cependant cela n'avait rien d'étonnant étant donné l'habituel mutisme qui scellait ses lèvres.
Jusqu'à présent, elle s'était contentée de suivre le troupeau, apportant son aide en fille attentionnée de la déesse, guérissant les blessures et plaies et attaquant sauratoraques, arachnides et autres bêtes hostiles se dressant sur leur chemin, entravant ainsi l'accomplissement de la volonté de la déesse.
Malgré les difficultés, ils avaient réussi à surmonter les obstacles en minimisant les pertes et les blessés.
Mais au moment d'attaquer le camp, les choses commençaient à tourner en leur défaveur.
Quelques membres de la Kataïhl'Ubah tombèrent, inconscient, sous les flèches et les coups répétés des bandits.
Les autres accusèrent les attaques et frôlèrent de peu le même sort, voir la mort. Elle faisait partie de ceux-là… Cependant, elle avait survécu, et reprenait à présent peu à peu de ses blessures. Aletheria ne l'appelait pas encore à ses côtés. Elle avait encore de nombreuses choses à accomplir.
Beaucoup de missives s'échangeaient entre les différents groupes, ainsi même si le sien avait décidé de battre en retraite pour surveiller les alentours du camp au cas où certains bandits chercheraient à s'enfuir, elle avait pu prendre connaissance de l'avancée des deux autres groupes avant de s'éloigner : ils avaient pénétré dans l'enceinte du camp où se déroulait à présent une terrible et féroce bataille, qui tournait peu à peu en faveur des enfants de la Lune.
Cependant malgré ces bonnes nouvelles, un point noir demeurait : il n'y avait pour le moment encore aucune trace de la masse.
Pour la jeune chaman, une chose était sûre : elle ne se trouvait pas dans le camp. Peut-être d'ailleurs se dirigeait-elle à cet instant précis vers le Sud. Vers le bastion des enfants de l'astre colérique.
Ils savaient à présent que les rejetons du dieu colérique et solaire avaient manigancé tout ceci. Nul doute que c'étaient ces derniers qui étaient en possession de la masse, un des symboles de leur peuple, objet béni par la main d'Aletheria même.

Malheureusement se diriger vers la cité de ces êtres cupides et malsains ne suffiraient, elle le savait : ils manquaient des réponses. Beaucoup de réponses. Et elle ne comptait pas attendre qu'elle vienne d'elles seules en tardant : elle irait elle-même les cherchait, et c'est ce qu'elle s'apprêtait à faire.

Après s'être assurée qu'Athelia et Deliama soient en sûreté et récupèrent plus rapidement à l'aide des bienfaits de la magie des esprits de l'eau, puis se détourna d'elle pour s'orienter vers la grotte.
Ils ne pouvaient pas leur laisser pareil bien aussi sacré que la masse.
C'était inacceptable et inconcevable.
Il fallait agir.
Maintenant.

Une fois ses yeux habitués aux ténèbres ambiants, Opale s'approcha de la paroi minérale la plus proche, et y apposa lentement la paume de ses deux mains de manière à ce que chaque millimètre de peau de sa paume soit en contact avec la surface rugueuse et glaciale.

Puis elle ferma les yeux, et ralentit peu à peu sa respiration.
Respirer et vivre au même rythme que cette terre.
Elle voulait s'immerger dans les ténèbres ambiantes.
S'imprégner de la froideur et de la dureté de la roche.
Se noyer dans le silence des entrailles de la terre.
Alors et après de nombreuses minutes, elle commença à réciter d'une voix posée, calme et mélodieuse :

Ô esprit de la terre,
Ancêtre millénaire,
Gardien éternel,
Imperturbable sentinelle,
En ces lieux se sont passés des événements,
Et ont été commis des actes malveillants :
Nombre de sacrilèges et outrages à cette terre,
Et par son biais, à notre inestimable Mère.
Toi qui voit et entend chaque chose se passant dans ton sein,
Montre-moi, je t'en prie, les dessins,
Des êtres odieux qui ont comploté en cet endroit,
Puis indique-moi la voie,
Pour punir les fautifs et coupables,
Afin que je puisse venger notre déesse vénérable,
Aletheria.


Terminant sur ce dernier mot prononcé avec la plus grande déférence qu'il soit, elle se tut, et immobile telle la pierre et respirant à peine, mobilisant au maximum sa concentration ouvrir autant qu'elle le pouvait son esprit dans l'attente d'une réponse de celui qu'elel venait d'appeler.
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#33

Almeria avait vu les archers tomber les uns après les autres. Elle s'élança et envoya un javelot sur le bandit restant mais Ehk uus l imita peu après et acheva le brigand avant qu elle ait pu envoyer un second javelot...
Les yeux révulsés de colère contenue, la rage au cœur elle se détourna du cadavre pour aller voir la magicienne maintenant qu il n y avait plus d'ennemi...

Elle susurra à sa prisonnière... tout en la fouillant consciencieusement:

''Vois, vos hommes de mains sont morts, tes amis également, votre mission aura portée un préjudice conséquent aux miens mais te voilà à notre merci, parle et j abrège tes souffrances... sinon le supplice te semblera interminable...
Dis moi, quel était votre but, où est l'arme du Champion ?
Je te laisse réfléchir quelques minutes puis je te reposerai la question, sans réponse je prendrai d'autres dispositions...''


Puis, Almeria confia un billet écrit rapidement pour Callicéa et le Roi.
Elle sollicitait une escorte pour la prisonnière et éventuellement un soigneur pour aider à remettre tous les combattants sur pieds. Scratie fut chargée de livrer les messages...

Ensuite elle se tourna vers Aegon, Emeraude, Nox et Shymella qui étaient proches d'elle:

''Pendant que je discute avec mademoiselle, vous fouillez les râteliers d'armes et les tentes ?''

Enfin, avec des yeux vicieux et un sourire carnassier elle s'adressa à Dylia dans un soupir fatigué:

''Alors quelles sont les réponses à mes questions ?''

Tout en disant cela, elle enroule la malheureuse dans un nouveau filet...

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#34
Le centaure était revenu bruler au temple, les prêtresses lui avaient fait les premiers bandages mais leurs têtes étaient ailleurs. Tout le monde pensait au champion, son corps reposait actuellement dans le temple.
Des que les blessures les plus graves étaient en cours de guérison, le chaman écrivit un message au roi et à la grande prêtresse .


Seleron à vous grande prêtresse et roi Mélaneus.
Nous avons fait prisonnier un bandit, je pense qu'il serait utile qu'une escorte de sagittaire ramène le bandit hélion à la cité. Les hélions n'hésitent pas à tuer les leurs afin qu'il ne parle pas.

Sé Sé.
Dorémi
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#35
Les sylvains sont des maîtres de l'absence de traces dans les régions boisées. Athelia eut bien des difficultés à trouver une quelconque piste menant à l'éclaireur. Des heures de recherche, et d'observation, et rien qui puissent donner l'illusion d'une direction. Leurs capacités en forêt ne sont pas une légende.

La centauresse s'apprêtait à abandonner lorsqu'elle tomba sur un arc sylvain brisé. Ces elfes des bois ne se séparent jamais de leur arc : si le propriétaire est l'éclaireur, alors cela n'augure rien de bon... Elle fouilla désespérément les environs à la recherche d'un autre objet ou pire, un corps.

En vain. L'elfe semblait avoir disparu.


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Lorsqu'Opale eut terminé sa prière, le silence fut sa seule réponse. Rien n'indiquait que sa demande ait été entendue. Pourtant, près d'une table d'alchimie, les restes des araignées se mirent à luire. Lorsqu'elle s'approcha, elle s'aperçut que la source lumineuse était un parchemin encore cacheté, bien enfoui sur l'amoncellement de pattes, mandibules et autres morceaux arachnéens.

On aurait pu fouillé bien des heures sans le découvrir. Même les propriétaires devaient l'avoir oublié sous cette pile d'immondices.

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Les centaures bombardaient de questions la mage qui resta muette. Elle avait appris à supporter torture, interrogatoire musclé, ou autre pression morale, et elle n'avait jamais bronché. Alors, ce n'est pas devant ces bourreaux novices qu'elle allait trahir les siens.

Elle eut un petit sourire narquois. En les provoquant, elle espérait qu'ils abrègent ses souffrances.

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Akar agonisait, mais son visage était empreint de colère. Il n'avait pas failli à sa mission, et pourtant, il était là, entouré d'ennemis, à attendre que le poison - d'un de ses compagnons - fasse effet. Cette trahison, restait, au sens propre comme au figuré, en travers de la gorge.

Alors, lorsque la centauresse s'approcha pour le questionner, il ne put s'empêcher de cracher le morceau. Ses paroles furent entrecoupées de grimace de douleur.

[Image: 90856.jpg] Tuer le champion... Voler la masse et la ramener à Babylios... Mais... difficile.... aide des bandits... diversion ...

Sommes de la Main Noire.... Notre, chef, Relem ....a fuit ..... avec l'arme.... Il obéit.... quelqu'un.... connait pas...



Il blêmit, la mort ne tarderai pas à l'accueillir.

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A peine eut-il fini de lire la missive de Dorémi que le roi rédigeait sa réponse.

Citation :Seleron,

Je dépêche une troupe de gardes royaux pour ramener la prisonnière. Ils devraient vous rejoindre d'ici deux jours. Gardez-là en vie, ses propos, affranchis de tout mensonge seront capitaux.

Roi Melenaus
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#36

Devant l'insolence de la magicienne, Almeria pris un soin tout particulier à appuyer délicatement sur les plaies, les unes après les autres, puis elle se fit un devoir de les panser et d'attendre une éventuelle réponse...

"Tu as tord de t'entêter, au lieu d'abréger tes souffrances je vais attendre les sagittaires et te confier aux bourreaux de notre Roi qui sauront te faire parler tout prenant beaucoup de plaisir à te tourmenter...

Je te laisse une dernière chance, parle et j'abrégerais tes souffrances !"

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#37
Athelia ramassa les morceaux de l'arc brisé, et se dirigea vers le campement, soignant au passage quelques centaures, de son mieux. Il restait quelques bandits à achever, et aida ses compagnons dans cette tâche.

Une fois son champ de vision dégagé, Athelia laissa les autres centaures s'occuper des prisonniers, et des interrogatoires. Puis elle se dirigea vers la tente des chefs, avec précaution. Elle savait que Dorémi en était sorti "bien cuit" et ne voulait pas subir le même sort.

Elle commença par inspecter le bureau, bougeant les objets de loin avec un baton avant de s'en saisir. Puis elle jeta un oeil, prudent, au coffre, qui semblait comme calciné.
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#38
La mage prenait les menaces de la centauresse à la légère, et cela avait le don d'énerver ses bourreau. Pourvu que l'un d'entre eux commette un impair, et je serai délivré, pensa Dylia.

Mais l'archère insistait lourdement, en décrivant les futurs interrogatoires orchestrés par les Sagittaires. Pourtant, elle ne broncha pas. Elle était rodé à ce genre d'épreuves. Son moral tiendrait. Elle ne put s'empêcher de répondre, dans une langue centaure approximative :

[Image: 90854.jpg] Vous ne saurez rien, peu importe vos tentatives d'intimidation !
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#39

"Il ne s'agit pas d'intimidation mais juste d'un avertissement, tu ne pourras pas me dire que tu n'avais pas été prévenue... je te laisse aux bons soins d'Ehk uss... moi je m'en vais achever les bandits qui pourraient agoniser dans un coin ou quelques bêtes sauvages pour me faire un bon repas..."

Almeria laissa Ehk uus veiller sur Dylia et descendit vers l'entrée sud-ouest pour indiquer la position de la prisonnière aux troupes qui ne manqueraient pas d'arriver sous peu. Arrivant près de l'entrée elle y aperçut Nox...

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#40
Athelia continuait à explorer la tente des chefs, avec prudence, gardant une distance de sécurité entre elle et tous les objets qu'elle déplaçait, se rapprochant seulement quand ceux ci semblaient inoffensifs. Lors d'une pause dans ses recherches, elle s'approcha de dylia, qui parlait manifestement trop : dylia essayait d'énerver les centaures pour qu'ils abrègent ses souffrances. En vainc, son agonie n'était pas prête de se terminer : la masse n'avait pas encore été retrouvée, et Athelia refusait de laisser s'échapper leur dernière piste.

Athelia vérifia la solidité de ses liens, qu'elle ne pouvait fuir, et la délesta de tous ses objets de valeur. Elle en profita pour vérifier si dylia ne transportait aucune missive, lettre, ou autre parchemin. Ce faisant, elle ne se rabaissa pas à adresser la parole à l'hélionne. La druidesse aimait parler avec les bêtes ou avec les centaures, et même avec certains elfes sylvains, surtout les druides. Mais elle avait horreur de la voix des hélions. Devoir l'épargner était une torture, mais c'était pour la bonne cause. Ainsi elle ne lui adressa point la parole. Une fois l'hélionne détroussée, Athelia se rendit auprès des autres hélions morts dans le camp, afin de les fouiller et détrousser à leur tour. L'un d'eux portait peut être un message qui pourrait leur être utile, ou un objet de valeur, à revendre au plus offrant. Elle avait cependant peu d'espoir de retrouver la masse.

Après ces inspections, Athelia retourna fouiller la tente.
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#41

Passant le temps dans l'attente de l'escorte royale, Almeria fit un inventaire de ce que son sac contenait. Se faisant elle découvrit son cahier intime de jeune centaure. Elle l'ouvrit et ajouta la date du jour avant d'y inscrire quelques mots:

A peine arrivé en ville une affiche avait attirée mon attention. On était sans nouvelle du Champion. Je suis aussitôt partie à sa recherche avec quelques jeunes compagnons, Eurybie, Célérophon, Emeraude et Myrna. Cette dernière nous abandonna sans explication après quelques jours. Nous prîmes la route de l'orient, vers l'ancien autel du lac.
D'autres centaures nous rejoignirent alors et avec eux nous découvrîmes et nettoyâmes un souterrain fourmillant d'araignées géantes et venimeuses.
En ressortant, nous étions sous la lumière bienveillante d'Aletheria. Les présages nous semblaient favorables et nous fîmes connaissance d'un éclaireur elfe qui nous permît de découvrir un campement de bandits probablement auteurs du traquenard tendus au Champion.
Leur camp comportait trois entrées, notre petite troupe les couvrit toutes. L'intrépidité de certains déclenchèrent l'alerte et la surprise fut oubliée. Adraste et les siens prirent l'entrée du sud-ouest, Septemorian et ses acolytes l'entrée sud-est tandis que je me dirigeai sur l'entrée Nord avec mes jeunes compagnons et quelques centaures plus aguerris, d'autant que nous avions perdus Célérophon avant d'entrer dans les sous-bois bordants le camp des bandits.

Notre groupe, bien qu'hétéroclite dans sa composition et peu habitué à manœuvrer ensemble fut efficace. Dorémi, en fin stratège avait demandé à Aegon de passer devant afin d'encaisser les coups et ainsi de protéger l'ensemble de notre équipe. Le guerrier ne se fit pas prier pour nous démontrer,à toutes et tous, tant la solidité et la qualité de son armure que son courage et sa robuste constitution.

Les frappes et les flèches s'accumulèrent et il dut pourtant reculer un peu, Emeraude, Ehk uus s'exposèrent alors pour attirer les foudres adverses. Avec Deliama nous ne cessions de lancer javelots et de décocher des flèches meurtrières tandis que Nox et Shymella veillait à prodiguer enchantements et soins aux enchantements entre deux lancements de sorts. Eurybie fut victime de sa fougue et Dorémi de sa curiosité, l'un pris trop de coups, l'autre fut brûlé vif...

Finalement, nous avons vaincus une quinzaine de bandits et un des leader fut capturé. Une magicienne adorant l'astre du jour comme tous ses congénères. Elle ne desserrait pas les lèvres mais ses liens l'enserraient si bien que la seule issue pour elle allait être le cachot et la salle royale des réponses contraintes...

Malgré les faits d'armes accomplis, l'amertume me serre le cœur d'Almeria au moment de quitter le campement des forbans. Le Champion a été retrouvé occis et la masse est actuellement probablement en route pour Babylios.

Cette aventure m'aura changée, bien au delà des progrès martiaux qui sont indéniables. Mes yeux me brûlent, le sang bouillonne en moi, la rage et la haine m'envahissent au plus profond de mon âme...


Inscrivant ses derniers mots, quelques paroles s'échappèrent des dents serrées et lèvres entre ouvertes de la jeune centaure, elles furent portées par le vent, qui des feuillages de chênes et d'ifs en aiguilles de pins, de fleurs en racines, de torrents en rivières souterraines les mèneraient peut être jusqu'au sable du désert...

"Vous m'avez réduite au désespoir en ce jour, je vous avertis qu'une centaure en cet état est capable de tout. Riez, profitez de ces jours paisibles, vos nuits seront bientôt miennes. Le goût du sang et des larmes viendra remplacer celui doucereux de la victoire éphémère. Je n'aurai de repos qu'après vous avoir rendu la pareille..."

Elle referma son ouvrage, et adressa une prière à Aletheria avant de fredonner les chants des cérémonies mortuaires en souvenir du Champion tout en allant se poster à l'orée du bois pour surveiller l'arrivée de l'escorte dépêchée par le Roi et/ou la Grande Prêtresse...

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#42
Les derniers mots de l'assassin en avaient révélé beaucoup, mais il était trop tôt pour jubiler. Pour châtier les tueurs, il était nécessaire d'en apprendre plus sur leurs motivations, leur organisation et leurs quartiers. Aussi, c'est une Adraste déterminée qui s'approcha de la prisonnière.

Cette dernière semblait engoncée dans un mutisme profond. Mais la Centaure avait quelques idées derrière la tête pour la faire parler. S'approchant de la mage, elle lui susurra quelques mots à voix basse.

Alors tueuse de la Main Noire, il semblerait que Relem t'aie laissé en plan. Il est probablement en train de filer vers Babylios, hilare d'avoir dans ses rangs une magicienne suffisamment idiote pour lui servir de diversion.

Elle prit un air faussement surpris.

Oh? Tu ne savais pas? Un autre de tes camarades a été capturé, et il est bien plus loquace que toi. Sacré Akar. Il parle comme un moulin. Mais il faut bien avouer que voir ses propres camarades tenter de l'éliminer pour en empêcher sa capture l'a aidé à se mettre dans de bonnes dispositions.

Il tente de négocier sa protection et sa vie contre le nom de votre commanditaire, si nous jurons sur la déesse de tenir notre part de l'accord. Pourquoi pas, après tout. L'ennemi de mon ennemi...

Ce qui m'amène à ta petite personne. Et à ce que nous allons faire de toi.

... J'ai une petite idée. Quelque chose que les pauvres âmes des quartiers défavorisés à qui je prête mon aide m'ont un jour révélé.



Elle prit un ton conspirateur, et parla encore plus doucement.

Il parait que la bas, un truand dénommé l'Etalon a trouvé une nouvelle manière de punir ses ennemis. Il les capture, puis leur brise les membres. Il leur coupe ensuite la langue et leur crève les yeux. En prenant bien soin de les garder en vie. Il les expose dans sa tanière, comme des trophées silencieux, et les nourrit comme des plantes. Ainsi, leur agonie est longue, condamnés qu'ils sont à l'entendre rire d'eux et de leur pitoyable état.

Peut-être que la chose inspirera nos Sagittaires. Si l'envie me prend de leur en parler.
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#43
La centauresse avait beau retourner les cendres, rien n'était exploitable. Les assassins avaient prémédité leur coup : aucun document dans un état médiocre n'était lisible. Toutes les informations importantes devaient être brûlées ou en fuite...

L'hélionne fut surprise qu'on procède à une seconde fouille, elle n'avait rien à cacher. Elle se laissa faire, affichant un sourire provocateur.

Une nouvelle personne, avec un air déterminée, pénétra dans son champ de vision et s'approcha de la mage. Elle lui servit un discours plus piquant.

Dylia blêmit lorsqu'Adraste prononça "Main Noire", "Relem" ou encore "Babylios". Elle en savait trop, parce qu'Akar avait trop parlé. Elle ne put rester silencieuse.

[Image: 90854.jpg] Ah, j'ai presque failli vous croire. comme si Akar était capable de nous trahir... J'ai de la peine pour vous, d'être réduit à cette tentative pour que je vous crache le morceau.

Mais ma seule envie est de vous cracher à la gueule !


Des Sagittaires, envoyés par le roi, arrivèrent à la fin du discours et sont chargés d'emmener la prisonnière à la capitale.
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#44
Ayant indiquée aux Sagittaires l'endroit où il pourraient disposer de la prisonnière, Almeria sortie sa pierre de retour et s'en revint au centre d'entrainement...
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#45
Ne trouvant rien d'intéressant dans la tente des chefs, Athelia retourna sur les lieux où elle avait trouvé l'arc, et, métamorphosée en ours, prenant son temps pour humer l'arc, Athelia se mit à la recherche de son propriétaire. Un arc brisé n'était pas de bon augure, mais sa famille serait probablement contente de pouvoir enterrer son corps, à défaut de le revoir vivant.

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Plus tard, elle fouillât les tentes des simples bandits. Même s'ils n'étaient probablement pas au courant des plans de leurs chefs, les bandits avaient probablement amassé divers objets, de valeur pour certains ? ou même en argent ? Le camp étant dévasté, Athelia prit son temps pour tout explorer, et rassembler tout ce qui pouvait être utile au peuple centaure, ou manquer aux brigands dispersés dans la région, s'ils décidaient de revenir s'installer dans le camp. Or, argent, bijoux, pierres précieuses, armes, armures, vivres... Les bandits avaient probablement détroussé de nombreux marchants, et entassé leurs richesses dans un coin du camp.



Compagnons, que dîtes vous de brûler ces tentes, ou de les faire effondrer, pour rendre le camp moins accueillant ? nous pourrions aussi récupérer le bois des palissades pour consolider notre village.

Athelia prit ensuite sa plume pour écrire une missive confidentielle au roi, qu'elle confia aux Sagittaires.

Citation :Seleron, Ô Roi Mélaneus,

Comme vous en avez sans doute été informé, mon intuition, et la vôtre, concernant les brigands, se sont révélées être justes. L'exploration de cette piste s'est donc révélée judicieuse. Les brigands étaient dirigés par des hélions, qui ont commandité le meurtre de notre champion. Ces maîtres du camouflage, que nous avons attaqués sur leur territoire ont hélas profité de leur supériorité numérique pour se sauver avec La Masse.

L'interrogatoire de nos prisonniers nous a permis de recueillir quelques informations, que nous avons confiées aux Sagittaires. J'espère que l'interrogatoire de l'hélion survivant sera informatif. Prenez garde, les hélions préfèrent mourir que de parler, et ils n'hésiteraient pas à vous tuer, ou à tuer la Grande Prêtresse à la moindre occasion.

A propos de la Grande Prêtresse, je m'inquiète à son sujet depuis plusieurs mois. Elle est l'intermédiaire privilégiée entre Aletheria et le peuple centaure. D'une certaine façon, elle est la bouche d'Aletheria, et je respecte son autorité. Mais ses colère répétées m'inquiètent au plus haut point. Chacune de mes discussions ou missives à propos du Champion s'est achevée par une violente colère, suivie d'une décision non constructive. Mon intuition concernant les bandits s'étant révélée juste, alors qu'elle m'a conseillé de ne pas la suivre. Opale et moi lui avons demandé conseil il y a des mois pour aider le champion, mais une violente colère fût sa seule réponse. Entre temps le Champion est mort sans que je puisse l'aider, et la Masse d'Aletheria est aux mains des hélions. Je n'aurais probablement pas pu l'en empêcher, pauvre apprentie prêtresse que je suis, mais je n'en ai pas eu la moindre chance. La perte de la masse et la mort du Champion sont deux catastrophes pour notre peuple. Je ne comprends plus Callicéa, mais mon impression désormais permanente, est que ses colères pourraient la conduire à son égarement, ce qui serait catastrophique pour elle et pour notre peuple. Tout cela me bouleverse, elle était mon guide spirituel, et je ne la comprends plus. J'aimerai aborder ce sujet avec elle, mais je crains que cela ne déclenche une telle colère que le plafond de notre merveilleux temple ne s'écroule.

Ainsi je me retourne vers vous à son sujet, et je suis prêt à recevoir tout conseil à son propos. Aussi je vous demande la plus grande discrétion à ce sujet, délicat. J'espère sincèrement qu'elle se porte à merveille, et que je ne l'ai juste pas compris.

Pour finir, maintenant que la vermine a abandonné le campement des bandits, je me demande ce que nous devons en faire pour que d'autres bandits ne viennent s'y réinstaller. J'ai commencé à rassembler tous les objets qui pourraient leur être utiles, pour que les bandits ne puissent les réutiliser. Dois-je brûler toutes les tentes, et tous les piquets de palissade, afin que rien ne persiste ? Souhaitez-vous y établir un avant-poste, pour surveiller cette région ? Préférez-vous récupérer les nombreux rondins de bois qui entourent le campement, pour consolider les fortifications de notre capitale ou de notre village ?

Qu'Aletheria vous protège, ainsi que Callicéa. Athelia Keldorra.
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#46
Opale attendit de nombreuses minutes.

Elle n'entendit ni ne vit rien, cependant une étrange sensation s'empara soudain d'elle.

Alors elle ouvrit les yeux et balaya la salle du regard: un lumière surnaturelle attira soudain son attention, émanent de sous les restes d'arachnées.
Un revers de la main balaya les restes et dévoila un parchemin cacheté.

La chaman commença à tendre la main vers la missive enveloppée de l'halo, puis s'arrêta à quelques centimères de la missive: le message était sans nul doute hélion. Le prendre ne comporterait pas de risque ? Ne s'exposerait-elle pas ainsi à un quelconque maléfice enveloppant l'objet ?

Puis elle dissipa rapidement ses doutes: si Aletheria avait par le biais de l'esprit voulu qu'elle trouve cette missive, ce ne pouvait être un piège.

Aussi se saisit-elle de l'enveloppe, l'ouvrit et regarda son contenu.
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#47
L'escorte de la prisonnière jusqu'à la capitale centaure se fit sans encombre... pour les sagittaires. Certains "gestes" ciblant la mage furent légèrement musclés. Les archers ne cachaient pas leur animosité.

Le roi leur ordonna de la placer dans un cachot, et de procéder à une série d'interrogatoires. La longueur et la lassitude la ferait craquer. C'est ce que Melenaüs espérait.


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Le roi fut surpris de la missive de l'aspirante cléricale. Au lieu de soutenir Callicéa, elle mettait en doute son aptitude à diriger. Il n'avait aucune emprise sur le choix de la grande prêtresse, et si ses excès de colère étaient fréquents, il ne pouvait rien faire. Désavouer la grande prêtresse était très mal vu, pourtant la missive de la centauresse le cachait à peine.

Même si les doutes étaient fondés, le peuple accepte difficilement le changement, surtout naissant d'une critique ouverte... Il répondit à Athelia, en pesant bien ses mots.

Citation :Seleron Athelia,

Les excès de colère que vous redoutez tant n'ont plu eu lieu depuis quelques temps, et la grande prêtresse se consacre aux affaires courantes, incluant la bonne tenue du culte centaure et les prières quotidiennes. Elle espère que nous parviendrons à remettre la main sur la masse. Nous réfléchissons sur les raisons de ce meurtre et au vol commandités par les hélions.

Je suis surpris que vous remettiez en cause les aptitudes de notre grande prêtresse, le chagrin et la colère de n'avoir pu empêcher le drame mène parfois à prendre à chaud de mauvaises décisions. La mort de notre champion l'a beaucoup affecté, mais je ne doute pas de ses aptitudes pour autant. Notre Déesse l'a choisie, qui sommes nous pour critiquer ses décisions ?

Révisez votre jugement, vous pourriez bien être dans l'erreur.

Une troupe armée s'occupera de saccager le camp, et de poser des pièges mortels pour éviter que d'autres êtres mal intentionnés viennent s'installer. Nous effectuerons des rondes pour prévenir un éventuel changement. Le peuple centaure sera informé qu'il faut éviter les lieux.

Roi Mélénaüs
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#48
Opale déroula lentement le parchemin et en lit le message.

De nombreuses minutes s'écoulèrent durant lesquelles elle resta immobile.

Le temps passa.

Lentement.

Silencieusement.

Puis ses doigts tenant la missive s'ouvrirent peu à peu.

Le parchemin tomba.

Lentement.

Silencieusement.

Puis dans un fleutrement presque imperceptible, se posa sur le sol de roche nue.

Alors la chaman détourna les sabots et se dirigea vers la sortie.

Lentement.

Silencieusement.

Elle gravit la montée et déboucha à l'air libre.

L'air frais et pur s'engouffra dans ses poumons.

La douce mélodie des oiseaux chanteurs et des grincements des arbres lui parvinrent au seuil de ses tympans.

L'apaisante et légère obscurité du couvert épais et dense de la forêt accueillit son regard.

Elle resta ainsi figée devant la sortie durant de nombreuses et longues secondes, le regard et l'esprit contemplatif face à cette nature innocente et tranquille, bien loin des occupations des races intelligentes.

Puis elle se retourna vers l'entrée de la grotte, et convoquant à nouveau l'esprit qu'elle avait appelé quelques instants plus tôt, dit:

"Ô esprit de la terre,
Que cette antre soit réduite à néant,
Et que son existence disparaisse pour toujours,
De notre vue et de nos esprits."


Alors, usant de toute sa concentration et son pouvoir magique, elle tenta de faire trembler le plafond de la grotte de manière à le fragiliser pour le faire s'effondrer et condamner ainsi à jamais la cavité.
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#49
La terre obéit à la chaman, et a repris ses droits. L'entrée de la caverne fut obstruée par la terre. Face à Opale se tient désormais un trou légèrement profond, et au fil du temps, la nature reprendra ses droits.

Seules la volonté et une bonne pelle peuvent mettre à jour ce lieu hérétique.
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#50
Un nuage de poussière enveloppa un instant la chaman qui ferma alors les paupières afin de protéger ses yeux tout en retenant sa respiration pour ne pas inhaler les volutes soulevées par l'effondrement.

Après quelques secondes, elle respira de nouveau et ouvrit les yeux afin de contempler l'œuvre de l'esprit: la caverne était à présent scellée, la végétation reprendrait peu à peu ses droits, dissimulant les vestiges encore restants de l'entrée de ce qui avait été le repaire des hélions. Ici. Dans la forêt de la déesse.

Sans un mot, elle remonta lentement vers le campement puis s'y arrêta à plusieurs mètres, et se tourna de nouveau vers le Sud.

Les hélions avaient volé la masse d'Aletheria.
Et ils s'étaient à présent enfuis avec cette relique de son peuple.
Il semblait évident que la destination des fuyards n'était autre que Babylios cité des Hélions, bastion de l'astre maléfique.

Elle resta immobile parmi les bois un long instant.

Puis levant et posant son sabot droit en face d'elle, se mit en marche.

Elle irait là où elle pourrait retrouver la masse.

Sa destination sera donc également Babylios.

Et qu'importent les obstacles et les dangers qui se dresseront en face d'elle.
Pour Aletheria, elle ne faillirait pas.
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