Un campement de bandit

[Pludencre]

Voici le résumé de la conversation par MP du groupe d'Almeria. Je le poste pour que les autres aient une trace, puisqu'à la demande des joueurs, les autres centaures doivent être informés.

Un elfe sylvain vint à la rencontre du groupe centaure, soulagé d'être à l'air libre. Il s'adressa à eux sur un ton cordial.

Alliés, venta,

sur les ordres de la reine Silmareïn, je suis chargé de surveiller les environs : des bandits pullulent dans la région. J'ai découvert leur repère il y a quelques jours, et je me suis caché pour collecter des informations. Je viens de finir une missive explicative à ma souveraine, en demandant des troupes, mais je doute qu'elles arrivent sous peu.

J'ai aperçu bon nombre des vôtres dans la région, alors si je vous livre mes informations, accepteriez-vous de vous charger du camp ?

Il jeta un œil aux environs avant de reculer dans la pénombre.

[questions du groupe]

L'elfe écouta sagement les questions des centaures, et répondit détaillant toutes les informations recueillies.

Le repère des bandits est situé à l'est, et deux chemins arrivant respectivement à l'est et à l'ouest mènent au campement. Ce dernier est entouré d'une barrière de bois, dont les pointes sont acérées, avec trois entrées, une au nord, deux au sud - à l'est et à l'ouest -. Chaque entrée est bien gardée, et des patrouilles circulent à l'intérieur.

Les allers et venues des bandits suggèrent un nombre conséquent, qu'il n'est pas facile d'estimer : lors des rassemblements, les tentes vomissent archers et guerriers, et chaque jour arrivent de nouveaux individus. La notoriété de cette bande fait grossir les effectifs, et une intervention trop tardive jouera en notre défaveur.

Ce groupe est dirigé par une poignée d'individus, entre trois et cinq, qui sortent rarement du camp - leur dernier voyage date déjà de quelques jours, et ils sont revenus satisfaits. Un des leurs est appelé "chef" et il se réunit avec ses acolytes dans une tente bleue ciel au centre du campement. D'ailleurs ces réunions sont interdites aux autres bandits.

Sur un arbre, j'ai pu étudier le comportement du haut commandement : s'ils mêlent à la masse, leur attitude a quelque chose de différent. Lors d'une attaque du camp, leur capture est nécessaire, mais pour les avoir vus à l'oeuvre, ils n'hésiteront pas à fuir si la situation n'est pas à leur avantage. D'un autre côté, ils passeront automatiquement par une des entrées.

Je ne pense pas avoir omis d'informations. Il faut bien vous préparer pour cet assaut, et l'organisation est la clé de la réussite. Mais plus vous tarderez, plus le nombre d'ennemis augmentera.

J'ai placé des terrains infranchissables aux entrées pour éviter que les bandits se baladent partout. Si l'un d'entre vous y pénètre, je les enlève, et c'est à vos risques et périls... Vous vous doutez bien que l'assaut du camp est le final du scénario.

Seul le groupe d'Almeria peut obtenir des informations complémentaires auprès de l'elfe, qu'ils choisiront de partager.

[Almeria]

Déjà les centaures se regroupaient afin de prendre d'assaut le campement des brigands...
La question cruciale était comment équilibrer les groupes de combat alors même qu certains étaient aguerris et d'autres novices... de cette question la victoire pouvait pourtant dépendre. Adraste avait ses compagnons habituels autour d'elle, ils étaient unis et rompus au combat côte à côte cela faisait plaisir à voir mais en même temps semblait être un idéal difficilement égalable après si peu de temps pour les autres.

Almeria sollicita alors à la cantonade, mais à douce voix en raison de la proximité des bandits:
"Hola compagnons, qui m'accompagnerait dans cette nouvelle aventure, qui m'aidera à relever le défi des bandits ?"

[Pludencre]

Il était épuisé, et pourtant il trouvait la force de mettre un pied devant l'autre. La vie de ses compagnons était en jeu, mais c'est surtout pour sa survie qu'il mettait toutes ses forces dans cette course harassante.

La barrière du camp apparaissait à l'horizon, et il redoubla d'efforts. Le Chef devait être prévenu. Une fois dans le repère, il courut vers la tente centrale, et sans demander la permission, pénétra à l'intérieur.

Chef ! Chef !



Plusieurs individus se retournèrent, surpris par cette intrusion.

Des centaures nous ont attaqués, mais j'ai réussi à m'échapper !



Il posa les mains sur ses genoux pliés, tentant de reprendre son souffle. Après un court instant, il reprit


Je ne sais pas ce qu'ils cherchent, mais ils sont remontés ! Est-ce parce que nous dévalisons tous leurs marchands ?



Le chef afficha un sourire satisfait, et hocha la tête en signe d'approbation. Il s'approcha et posa la main sur l'épaule du bandit en signe d'apaisement. L'homme exténué leva la tête et sourit de soulagement... avant que ses yeux ne se révulent. Le corps sans vie s'écroula sur le sol dévoilant son assassin, qui une minute plus tôt était près du chef.

On n'entre pas dans la tente sans autorisation.

[Priscilla]

L'opération avait été lancée plus tôt que prévue, juste après que le soleil ait été se coucher et sans doute sans que tous les préparatifs n'aient été peaufinés. Car pour surprendre l'ennemi, il faut d'abord se surprendre soi-même.

Quoi mais là, maintenant, déjà ?

Chyrion et Linue Cidogris faisaient sans doute partie de ces aventuriers qui préféraient laisser Aletheria mener la danse plutôt que d'en chorégraphier chaque pas. Soit. Il était de toute façon trop tard pour reculer, le groupe avancerait d'un seul fer : dur, soudé, et, espérons-le, chanceux.

A-pfffff...

Si Priscilla râlait, ce n'était pas à cause de la précipitation emeraudesque du bousin mais parce qu'elle n'avait pas eu le temps de finir son maquillage de guerre, subtil camouflage confectionné à base de boue, de feuilles de Pastel, de fougères en tout genre et d'une rose des bois. Une touche de style dans cet océan de brutes.

Divisés en trois groupes, les centaures s'approchaient doucement du campement, "à la sylvaine" mais avec des sabots.

[Almeria]

Les groupes se formaient et les uns et les autres piaffaient littéralement d'impatience. La fougue le disputait à la rage, la curiosité à la haine.
Il fallait éradiquer la menace constituée par les bandits et retrouver la masse du Champion... ils avaient tous conscience que le temps jouait contre eux mais qu'un minimum d'organisation et de préparatifs étaient nécessaire avant de livrer bataille.

Les rôles furent répartis en fonction des repérages qui semblaient confirmer les déclarations de l'elfe, et le regroupement se faisait tandis que chacun affûtait ses armes, relisait ses listes de sorts, répertoriait les onguents et autres cataplasmes...

Bientôt il serait l'heure...

[Alba Flèchelune]

Callicéa étant absent jusqu'à dimanche, je m'occupe de vous jusqu'à son retour.
Eurybie ayant été repéré et attaqué par un Archer à 22h, je considère que le campement sait qu'il y a un centaure.
J'ai retiré les infranchissables afin de vous permettre de mener l'attaque et de rétorquer.

Les centaures cherchaient à encercler le camp des bandits et s'étaient glissés aussi furtivement que possible près des entrées. Un garde zélé dressa l'oreille et entendit le bruit de sabots foulant le tapis végétal de la forêt. Sans obtenir de confirmation, il hurla :

Alerte, alerte ! Centaure en vu !

Et comme il disait cela, le bandit brandissait son arbalète et tirait à quatre reprises sur la centaure aux cheveux rouge qui disparaissait. Il fronça les sourcils, et donna le signal. Bien vite, le campement savait que les centaures étaient là, et bientôt, il se mit à grouiller de plusieurs bandits.

[Almeria]

"Bandits, Renégats, sauvez vos vies, nous sommes ici pour récupérer ce qui a été volé au peuple Centaure. Rendez le nous et déposez les armes, nous pourrons vous épargner.

Nous sommes au trois entrées, nous tenons la forêt et d'autres troupes sont en route et vous ne pourrez sauvez vos vies même en décimant certains d'entre nous.

Faites preuve de réalisme, ne vous suicidez pas en combattant inutilement... Votre nouveau chef mérite-t-il le sacrifice de vos vies ?"

[Priscilla]

Le combat était rude. Les bandits ne semblaient ni vouloir fuir, ni capituler, et après s'être pris plusieurs volées de flèches de l'intérieur des remparts, le groupe auquel Priscilla avait été affectée affrontait désormais les brigands en mêlée à l'entrée sud-ouest.

La majorité de ses camarades, pourtant rompus au combat, avaient subis de lourdes blessures et pour chaque bandit qui tombait le campement semblait en dégueuler deux autres. Elle n'osait imaginer comment se débrouillaient sans elle les deux autres détachements.

Et dans tout ce chaos, aucune trace de l'éclaireur elfe qui avait quémandé leur aide, Priscilla était en rage. Ce bipède devait être remonté dans l'arbre où sa catin de mère l'avait pondu.

[Adraste de Sid'Alteh]

Pas facile de se déplacer dans la broussaille en armure de plates, même lorsque l'ouvrage lui collait à l'échine comme une seconde peau. Résultat des courses de centaures ... Elle galopait bonne dernière, guidée par le bruit étourdissant d'un combat rapide et meurtrier à l'avant garde.

Lorsqu'elle bondit hors des bois pour fondre sur l'entrée sud ouest du campement criminel, il ne restait que des gardes qu'un petit tas d'ossements.
D'ossements et de pièces d'or.

Hum ... Voila qui servira bien à la rénovation de nos temples...

Affairée à la pieuse entreprise de détroussage, elle ne vit pas surgir un des survivants dont la lame lui entailla le flanc. Elle poussa un unique cri.

ERYMEUS !

[Almeria]

Eurybie était tombé...

La résistance s'organisait au Nord-ouest du Camp. Aegon campait fièrement devant, il enchaînait les parades et les rares coups qu'ils ne parait pas entamait sa résistance mais point sa farouche volonté. Dorémi acheva le bandit qu'Almeria avait laissée agonisant.

Après un galop pour récupérer ses armes, Almeria lâcha une salve de 3 javelots sur le bandit qui campait près de Dorémi venu prêter main forte à Aegon aux avants postes.

La bataille faisait rage et elle promettait de durer... des renforts arriveraient-ils... en attendant il fallait combattre pied à pied. En récupérant ses javelots Almeria avait distingué une tente différente au Sud du camp mais pour l'atteindre il faudrait tromper la vigilance des nombreux brigands présents et éviter les brasiers disséminés dans le camp...

[Pludencre]

Le campement des bandits était en effervescence. L'attaque simultanée des centaures aux trois entrées empêchait toute retraite. L'appel fut entendu et des troupes fraîches venaient grossir les rangs des lieux de passage.

Les paroles de la centaure proposant de déposer les armes firent sourire les bandits. Certains redoublèrent d'efforts pour clouer le bec à cette petite prétentieuse.

Si la situation à l'entrée principale semblait en faveur des bandits, les centaures avaient effectués une percée au sud ouest. Des hommes du front au nord choisirent de s'éclipser pour porter assistance au sud.

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Le tumulte des combats dérangeait le chef et ses acolytes. Pourquoi la bataille s'éternisait ? Les bandits n'avaient-ils pas réussi à repousser les centaures ? Pleutres ou incapables, le chef ne savait quel qualificatif choisir pour ces êtres adeptes du combat surnuméraire - jamais en leur défaveur- . Dans un soupir d'exaspération, il lâcha :

Nous allons devoir nous charger nous-même de ces envahissants quadrupèdes. Mais nous gâchons nos talents à les utiliser contre ces abjectes équidés. Soyez sans pitié, et que la souffrance soit la seule alternative restante à ces choses.


Il claqua les doigts et ses acolytes se dispersèrent sans bruit.

[Almeria]

Les acolytes d'Almeria lui manquaient cruellement, aussi durant son repos prit-elle soin lors de ses prières à Aletheria d'implorer son aide afin de favoriser leur retour... comment vaincre sans l'aide précieuse de Célérophon et Eurybie ou les conseils judicieux de son mentor, Logan...

Finissant sa prière, Almeria susurra quelques vers tout en aiguisant les pointes de ses javelots...

"Aletheria,

Douce et divine lumière de la nuit,
Entend l'appel pour tes fidèles qui ont péri,
La rage et la foi guide leur galop vers nous,
Pour ta masse et ta Gloire nous ferons tout."

Les centaures s'employaient à faire plier les bandits qui étaient à leur contact. Emeraude s'agitait beaucoup et ses grands mouvements produisaient une légère brise réconfortante. Almeria patienta pour que le ventilo-zerk passe à l'action pour achever le bandit blessé mais rien ne venait. En désespoir de cause elle passa à l'action et cribla de quatre javelots le vil brigand qui trépassa. Une bourse tomba au sol près des javelots.

"Emeraude prend le tout et fracasse le bandit le plus proche de toi et de Aegon, tue Princesse..."

[Dorémi]

Le centaure crachait du sang en essayant de respirer, les attaques des bandits ne l'avaient pas épargnés. Il se recula et se posa contre un arbre afin de reprendre son souffle, tout en soignant ses blessures. Il prit alors la plume pour écrire à la grande pretresse.


Seleron grande pretresse,
je préfère vous le dire maintenant, l'heure est grave.
Nous avons trouvé le campement de bandit qui semble détenir la masse du champion. Les bandits sont plus nombreux que nous, certains des notres ont déjà été renvoyés d'urgence à la cité pour blessures sévères.
Je crains que les chefs des bandits s'enfuient avec la masse pendant que nous combattons la horde de bandits. Pourriez vous nous envoyer des renforts, nous sommes actuellement à l'extrême est de la foret de Kaldora ( HRP 152/143).
Il y a cependant deux chose qui m'intriguent, la première est que certains des nôtres ont trouvés une grotte avec des expérimentations hélions dedans, et cette grotte était très proche du camp des bandits, je ne pense pas que cela soit un hasard.
De plus, un elfe sylvain nous a aidé à trouver le campement, bien que nous étions déjà très proche du camp avant que nous le rencontrions, il parait que c'est sa reine qui lui a dit de surveiller les bandits. Je ne sais pas si on peut le croire car nous avons vu que le champion était surpris avant de mourir, peut être un traitre sylvain l'aurait abattu.
Serait il possible de demander à la reine, si cet elfe travaille bien pour elle? ou si c'est un réalité un traitre, ce que je n'espère pas.

Si le campement de bandit est bien un campement Hélion, ils vont surement tenter de retourner dans leur cité, il faudrait que les renforts puissent leur couper la route.
J'entre dans le camp dans les jours à venir, si vous n'avez plus de mes nouvelles d'ici deux jours, alors c'est que mes doutes étaient fondés et que je suis mort.

Sé Sé.

Dorémi.

[Almeria]

Dorémi donna cinq javelots à Almeria tout en lui expliquant que ce n'était qu'un prêt, car ils appartenaient à son mentor, Logan.
Surprise de ce geste mais heureuse de pouvoir utiliser des javelots qui ne pouvaient qu'être d'un équilibre parfait, Al remercia Dorémi chaleureusement. Ce dernier répondit par un sourire avant de s'asseoir et son visage prit un air sérieux alors qu'il se mettait à écrire.

L'attention d'Almeria fut alors attirée par un léger bruit... un bruissement de vêtement suivi d'une sorte de mélopée mais il ne distinguait d'où cela venait précisément puis se fût le silence... avant la tempête... du sable s'élevait comme par magie et tournoyait autour d'Almeria et de ses compagnons, elle ne pouvait plus avancer, ne distinguait pas à deux pas et devait se protéger les yeux avec une main... comment utiliser ses javelots dans ces conditions...

Elle ne distinguait son adversaire à l'origine de cette sournoiserie mais nul doute que celle-ci pouvait avoir pour origine un grimoire Hélionnesque, ces maudits individus qui adoraient l'astre du jour et aimaient les déserts alors que les Centaures ne vivaient que pour l'astre lunaire et la forêt bienveillante dans laquelle on pouvait trouver toutes sortes de vies...

Almeria s'inquiétait de n'avoir aucune nouvelle de la Capitale alors qu'elle avait envoyé sa dernière missive il y avait une semaine déjà...

[Athelia Keldorra]

Le combat à la porte Sud-Est s'avéra plus douloureux qu'Athelia ne l'avait prévu. Le guerrier de la troupe, Naash Ubah, fût assiégé par une pléiade de bandits dès son arrivée au camp, et mis hors d'état de combattre. Entourée d'archers et d'un chaman, Athelia se métamorphosa en ours et fonça sur les bandits pour attirer leur attention. Cette distraction permit au petit groupe de venir à bout de quelques bandits, mais Logan fût la cible d'une escouade d'archers bien dissimulés et dû aussi déposer les armes.

Quelques bandits tombèrent sous les assauts du petit groupe, mais ils étaient nombreux, et l'épais cuir d'Athelia fût sérieusement remanié par les lames et les flèches des bandits. Lorsqu'elle jugea que le sol changeait trop vite de couleur, elle trottina se mettre à l'abri dans un bosquet proche, pour aller lécher ses blessures, et stopper ses hémorragies. Elle reprit alors sa forme centaurine, et usa de sa magie pour accélérer sa cicatrisation.

Pendant son repos forcé, dissimulée en lisière de forêt, elle scrutait attentivement la porte Sud-Est, à la recherche d'un bandit en fuite.

[Dorémi]

Le chaman galopa à travers le camp, afin de trouver les chefs et repérer celui qui détenait la masse. Il aperçut un bandit qui venait d'utiliser la magie hélion contre ses camarades. Au moins, il en était sur , les hélions étaient bien les instigateurs de tout cela. Mais le bandit qui détenait la masse ne serait pas assez stupide pour les attaquer de front.
Après plusieurs longueurs, le centaure aperçut une tente plus grande que les autres, sûrement une tente de chef. Le centaure entra prudemment dedans, prêt à y défendre sa vie.
Mais la tente était vide, le centaure se mît à fouiller la tente, il ne savait pas ce qu'il allait trouver mais une bonne fouille est toujours utile.
A la fin de la fouille, le centaure envoya une missive à l'eclaireur sylvain .

Seleron à vous,
Nous sommes actuellement en combat avec des bandits mais il semble que les chefs se soient enfuis , les auriez vous aperçus ?

Sé Sé.
Dorémi.

[Pludencre]

Callicea ne pouvait s'abstenir de répondre à la missive du front est. Il fallait réagir car les nouvelles étaient inquiétantes : si l'identité des coupables du meurtre du champion était confirmée, les centaures ne s'attaquaient pas un groupe de renégats, mais à une nation. Pourtant, elle laissa la missive de côté pour se diriger vers le hall du temple.

Elle éprouva des difficultés à se frayer un chemin parmi la foule de centaures rassemblés pour le dernier voyage de leur guide spirituel et martial. Les présents se tenaient à distance respectable de l'autel central, et tous les regards convergeaient vers le corps du champion dans sa tenue d'Adam déposé sur celui-ci. La grande prêtresse émargea dans cet espace libre pour s'approcher du défunt.

Le Roi se tenait à ses côtés, le regard triste. Aucune personne ne souhaitait rompre ce silence religieux. Un flash lui rappela cette macabre découverte deux jours plus tôt.
Le sagittaire, fourbu par les efforts physiques, poussa les portes du temple d'Aletheria. Le crissement attira l'attention des fidèles, mais personne n'osa interpeller l'intrus lorsqu'ils virent sur son dos - feu - le champion. Il remonta l'allée centrale, et personne ne s'interposa entre lui et Callicéa. La culpabilité, et la tristesse avait pris le pas sur la colère et la frustration. Chaque pas de l'archer arracha un larme à la représentante religieuse, qui ne put contenir ses sanglots lorsqu'il déposa à ses pieds le porteur de la masse.
Quelque chose en elle s'était brisé ce jour-là, et cette cassure était irréversible.

Elle fut tiré de sa rêverie lorsque le roi commença sa tirade élogieuse, insistant sur les qualités du champion et son indéfectible loyauté, même si la cause semblait perdue. La grande prêtresse lut une ode à la gloire du champion, avant de conclure par une prière à sa déesse afin qu'elle accueille son fidèle auprès d'elle.

Dans un silence religieux, ses anciens camarades - avant d'être des soldats sous ses ordres - emportèrent leur chef sur un brancard en kaldor recouvert d'un drap blanc. La procession se dirigea vers le sud est de la ville, sa dernière demeure.


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Je vous remercie pour la lecture des missives du front est, grande prêtresse, tous les centaures ne jugent pas bon de me tenir informé.

Nous devons agir, sans plus attendre, si les commanditaires du meurtre sont ces infâmes hélions, l'insulte envers notre peuple est à peine voilée.


Nous devons montrer notre force. Notre vaillance n'est pas à prendre à la légère !

Puissions-nous venger notre champion, et montrer que les centaures redoublent d'ardeur dans la bataille !



Certes, mais j'ai bien peur que cette menace ne couve autre chose, pour nous éloigner de leurs réelles intentions. La masse n'a pas été retrouvée, est-ce là leur but ? Nous dérober un symbole de notre peuple ?


Vous dites vrai, et les bandits n'étaient que de simples pions pour parvenir à leur fin, et cacher leur identité. Nous devons obtenir plus d'informations.



Oui, et j'ai une petite idée sur la question...



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La druidesse surveillait les environs, cherchant le moindre signe d'une présence étrangère. Elle ne vit pas la silhouette frêle et agile dissimulée dans son dos. Comme par enchantement, une lame empoisonnée apparut dans sa main, et elle s'apprêtait à émerger de sa cachette pour en finir avec la centauresse.

Une main se posa sur son poignet, et sa propriétaire fit un signe négatif de la tête. L'assassin rangea son arme avant de se tourner vers une femme dont ses mains s'agitèrent frénétiquement. Le message était clair :

Pas - laisser - traces - brouiller - pistes.

Il acquiesça de la tête avant de disparaître dans les ombres. Après un dernier regard à Athelia, la femme suivit sa trace.



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Lorsque l'elfe sylvain lut la missive du centaure de Dorémi, il se mit en tête d'inspecter les environs du campement. Perché sur un arbre, telle une vigie, il scruta la forêt environnante cherchant une piste éventuelle. Il aperçut un mouvement suspect et se dirigea d'un pas feutré vers sa source : une femme en tenue de brigand, avec un voile noir couvrant la moitié de son visage. D'apparence inoffensive, l'éclaireur ne doutait pas de ses capacités magiques vu le nombre de besaces accrochées à sa ceinture. Après avoir vérifier qu'elle était bien seule, il émergea derrière elle, arc bandé.

Bandit, tu vas répondre à mes questions en échange de ta....

La surprise se lut sur le visage de l'elfe. Des volutes de fumées noires derrière lui dévoilèrent son assassin. La jeune femme se retourna nullement surprise et signa.

Raison - suivi - leurre - objet - nain.

Après avoir caché le corps, les deux compères s'éclipsèrent.

[Almeria]

Alors qu'Almeria maudissait cette saleté d'Hélion qui lui avait pourri sa journée et ses attaques avec cette tempête de sable, qui bien que moins forte maintenant continuait de gêner sa vue, elle retrouva le sourire en entendant les petits crissements de Scrat. Son écureuil était enfin de retour. Il portait une missive...

Almeria se colla le plus possible au sol en faisant le dos rond pour protéger le parchemin et réussir à le lire convenablement. Elle brisa le cachet du Roi et parcourut la lettre. Afin de ne pas ébruiter les consignes, elle décida de le passer de main en main en faisant un signe afin que chacun des lecteurs garde le silence sur les ordres du Roi. Almeria se délectait à l'idée de capturer l'hélion et de savoir qu'il serrait questionné aussi finement et durement qu'il serait nécessaire pour obtenir des réponses...

Ceux du groupe d'Almeria peuvent lire ces mots sur le parchemin:

"Seleron Almeria,

Je vous remercie de m'avoir tenu informé de votre progression. Les échanges avec la reine Silmareïn m'ont confirmé que des éclaireurs avaient été dépêchés dans la région, en prévision d'une traque des bandits. Elle réunissait une escouade pour affronter ces hors-la-loi mais vous avez pris les devants...

Je ne doute pas de la sincérité du sylvain que vous avez rencontré.

D'autres centaures m'ont informé que les chefs des bandits seraient des hélions ? Nous devons en capturer un pour obtenir plus d'information.

Roi Melaneus "

[Dorémi]

Le centaure était dans la tente, seul. Meme le meilleur des assassins n'auraient pu de dissimuler dans la tente, de plus avec tous les tours en rond que faisait le centaure, il aurait bien finit par se heurter à ce dernier.
Le roi venait de lui envoyer une missive et le temps semblait filer à toute allure.

L'heure n'était pas à la fouille minutieuse, le centaure commença à découper les coussins, il fouilla la bibliothèque, ainsi que l'armoire.
Les hélions avaient bien du laissés un indice, ou au moins une potion, des ressources.
Puis son œil s'attarda sur le
Coffre, ce dernier s'ouvrit facilement lorsque le chaman fit sauter la protection. Il fouilla et pris ce qui lui semblait utile .
Puis il se rapprocha du bureau afin d'y trouver un papier intéressant .

[Adraste de Sid'Alteh]

Les javelots fusaient, les coups pleuvaient, et dans ce tumulte guerrier, Adraste faisait ce qu'elle pouvait pour ne pas finir en martyr de la cause. Et bien qu'elle avait toujours déclaré ne pas être une adepte de la violence, force était de constater qu'elle savait se défendre quand on lui cherchait des crosses. Bandits de tous poils s'entassaient de plus en plus, embrochés ou carbonisés, devant la pieuse centaure.

Mais dans ce tumulte, difficile de repérer certains cloportes un peu trop discret. Aussi ce n'est qu'en entendant Septemorian hurler qu'elle se rendit compte qu'un des pontes de cette mafia locale tentait de se faire la malle.

D'un galop, elle rejoignit l'importun et tenta de le ralentir dans sa fuite avec un premier filet dans lequel il s'empêtra sans ménagement. Puis son javelot s'enfonça légèrement dans la cuisse du malandrin. Et ce ne serait pas le dernier.

N'espère même pas.

[Pludencre]

L'assassin se prit le filet par mesure de défi. En deux ou trois mouvements fluides et précis, il s'extirpa de la prison. Sa blessure ne le gênait aucunement.

Après un sourire à l'archère, il fit deux gestes avec une de ses mains : le pouce était écarté de ses autres doigts ressemblant à un crochet bien arrondi, qui à la verticale s'apparentait plus à un croissant de lune, et le second, le poing fermé, dont seul l'index était tendu. La signification, même pour les néophytes, était évidente : il insultait la déesse des centaures.

Puis dans un volute de fumée, il disparut pour s'attaquer à un des compagnons d'Adraste. Un de ses compères ciblait un autre équidé.

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L'armoire regorgeait de fioles contenant une gelée verdâtre. L'odeur n'était pas sans rappeler celle de la moisissure sur les pattes des araignées venimeuses. Le nombre indiquait une production massive de ce poison.

Sur la bibliothèque reposaient de nombreux ouvrages écrits une langue colorée et rebutante sur l'alchimie et la fabrication de poison (les cryptogrammes sur la tranche de la couverture t'aident à découvrir leur utilité).
Un des livres semblaient avoir été consulté régulièrement. En le feuilletant, tu t'aperçois qu'une page a été arrachée.

Dorémi fit preuve d'ingéniosité pour ouvrir un coffre non fermé à clé. Mais lorsqu'il souleva le couvercle, un "clic" se fit entendre, et un torrent de flammes se déversa dans la tente, brûlant tout sur son passage, et même le malheureux encore présent.

Les centaures présents purent apercevoir les hautes flammes s'élever dans le ciel.

[HRP : vu que tu es mort, j'apparente celle-ci au piège que tu as déclenché (sinon, tu aurais pris très cher). De plus, dans ton texte, tu fouilles le bureau après le coffre, je ne te révèle pas ce que ce dernier pouvait contenir.]

[Almeria]

Après la disparition des bandits qui aimaient le combat rapproché, sous les coups répétés de tout le groupe, l'archère avait du mal à comprendre comment les trois archers parvenaient à éviter toutes les attaques, quelles soient au contact ou à distance... il fallait que les maîtres des arcanes du groupe entrent en action et vite. Et ce d'autant plus rapidement que les mauvais tours que leur jouait la magicienne hélion les pénalisaient lourdement dans leurs offensives.

Soudain, alors que Dorémi était parti explorer le camp depuis plusieurs heures et qu'il n'avait donné signe de vie depuis, de hautes flammes apparurent dans le ciel étoilé. Elle venait du fond du camp, probablement d'un endroit proche du lieu où Adraste et ses compagnons livraient bataille... que se passait-il donc ?

Il fallait décidément agir prestement, éliminer les archers et neutraliser la magicienne pour s'emparer du camp et le fouiller de fond en comble...

[Priscilla]

La lame empoisonnée lui avait lacéré l'abdomen et l'autre dague avait tranché ce qui s'apparentait à son tendon d'Achille. Cette dernière blessure ne guérirait que par magie.

Estropiée et nauséeuse, Priscilla ne tiendrait plus longtemps. Elle ne pouvait compter que sur l'adrénaline temporaire, ce retour de flamme naturel, qui lui permettait d'oublier sa douleur pour encore quelques instants. Enragée, les yeux fous, elle se mit à galoper dans la forêt aux abord du camp à la recherche de l'assassin qui, après lui avoir infligés de graves blessures, s'était pris une volée de sortilèges, de javelots et de coups de lance.

T'es fini l'bipède. T'es plus rien.
Tu vas passer ta vie dans un donjon de Nael' et si t'ouvres pas la bouche on t'ouvrira le cul. Allez, viens là copain.
Je vais t'arracher les yeux t'entends ?! JE VAIS TE FUMER !

Elle vociférait ses insanités tout en traçant le sang chaud. Puis au détour d'un if, coup de bol ("L'instinct du Sacré" dirait sans doute Adraste), elle trébucha sur l'humain.

IL EST ICI, CE RAYONNÉ DE MES hmmmpf. L'assassin lui sauta dessus si violemment qu'elle en tomba à la renverse. Il leva sa dague et s'apprêta à lui trancher un bout de gorge lorsqu'Erymeus, furibard, déboula en trombe et arracha littéralement le malandrin en lui fonçant dessus sans ménagement. Sept cents kilos et une belle inertie firent valdinguer l'humain à trois mètres. Erymeus scella sont sort d'un filet lesté avant de s'inquiéter de Priscilla.

T'as vu ça ? dit-elle encore à terre. Sa blessure dégueulait de petites bulles de sang à interval régulier. Toujours en retard la cavalerie, c'est moi qui l'ai eu.

Erymeus acquiesça en silence. Il roulerait des yeux plus tard.

[Almeria]

Dans la nuit Almeria s'était faufilée entre les archers, fait une tape amicale et pleine de respect à Aegon qui veillait sur le groupe en occupant ces picadores, et positionnée pour attaquer la magicienne. Cette dernière lui avait pourrie la vie et avait voulu leur faire payer leur intrusion près du camp, il était temps de lui rendre la monnaie...

Un lancé pour régler la distance puis une salve bien sentie firent quatre traces sanglante dans les riches habits de la magicienne. Se retira pour aller motiver ses compagnons et leur donner des indications sur la position de leur adversaire. Elle exhorta les membres du groupe en redonnant les consignes du roi, prendre des hélions vivants pour les interroger. Il fallait donc s'en rendre maître, de la bâillonner, de lui bander les yeux et lui ficeler les mains pour la neutraliser complètement. Elle serait alors fouillée puis extraite ou interrogée à l'écart.

Peu de temps après elle vit Deliama décocher ses flèches et Ehk uus se ruer à l'assaut. La vile magicienne était visiblement blessée, épuisée et empêtrée dans un filet. La priorité était donc de finir certes le travail commencé cette nuit mais également d'assurer la survie d'Aegon et d'Ehk uus qui maintenait une présence dans le camp pour occuper les brigands.
Nox, Emeraude et Shym allaient avoir du boulot...

Almeria s'adressa doucement à ses amis:

"Allez compagnons,
En mémoire du Champion,
Pour Aletheria,
Pour le Roi,
Tenons bon, chacun sait ce qu'il a à faire..."

puis à l'adresse des archers elle déclara:

"Vos compagnons sont venus au corps à corps,
ils n'ont pas voulu déposer les armes et en sont morts,
Regardez vos nouveaux maîtres, ils sont en mauvaises postures et ne peuvent vous assurer un avenir meilleur,
Déposez les armes maintenant, ou quittez céans les lieux et vous aurez la vie sauve...
Ne vous immiscez pas plus longtemps dans ce combat qui n'est pas le vôtre,
il ne pourra rien vous apporter à part la servitude ou la mort pour des maîtres ingrats."

[Almeria]

La nouvelle tomba rapidement, ses compagnons avaient suivi rapidement et la magicienne avait été mise à l'agonie et tombée dans le filet d'Ehk uus.

Les compagnons d'Almeria la bâillonnèrent donc, lui masquèrent les yeux et lui ficelèrent solidement les mains dans le dos. Il restait à la fouiller pour lui ôter tout objet dangereux ou intéressant et l'extraire du camp...

[Pludencre]

Plus de temps pour esquiver, les blessures étaient trop profondes. Akar se doutait que les centaures allaient l'achever. Il avait appris, durant sa formation à accepter la mort. Il était prêt à l'embrasser. Pourtant un filet vint le couvrir, pourquoi le garder en vie.

La réponse était évidente : lui soutirer des informations. Des longues séances de torture l'attendaient... et le désespoir l'envahit. C'était contraire à tous les principes d'assassin, à tous les préceptes de sa faction, mais pourtant, pour la première fois de sa vie, il cria à l'aide.

Et Lyrk entendit.
Et Lyrk acheva Priscilla en guise de réponse.

Dylia ferma les yeux et soupira. Elle avait dans l'espoir que ses compagnons viennent la sauver, en vain. Leur situation était comparable. Elle pria pour sa mort soit rapide.

[Athelia Keldorra]

Une fois ses blessures bandées, n'ayant d'autre chose à faire en attendant de regagner des forces, Athelia surveillait les aller et venues des bandits. D'après ce qu'elle pouvait voir, en se positionnant en hauteur, c'est à dire ses sabots antérieurs placés sur un piédestal, la désorganisation des centaures avait laissé des entrailles sanglantes dans leurs rangs. Mais petit à petit, les centaures gagnaient du terrain, s'enfonçant de plus en plus profondément dans le camp, entassant les corps des bandits. La désorganisation chaotique s'estompait, et les centaures apprenaient à combattre côte à côte, semant par ci par là des côtes de bandits.

La tente de commandement avait fini par vomir ses sbires... mais pas n'importe lesquels, ceux de la pire espèce : des hélions. Certains se frottaient aux centaures, mais d'autres avaient disparu tout de suite après être sortis de la tente. Athelia se sentait mal à l'aise de savoir que des hélions, peut-être des maîtres assassins, se baladaient incognito parmi les centaures. Ce genre de créatures lâches et répugnantes avaient pu s'attaquer au champion, sans même qu'il s'en aperçoive.

Athelia ne voulant pas grimper à un arbre, même sous sa forme d'ours, se mit à la recherche de l'elfe sylvain, afin de savoir s'il avait vu s'échapper les hélions. Elle se rendit au dernier lieu où elle l'avait croisé, et se mit à chercher ses traces...

[Almeria]

Almeria fut surprise de voir surgir Athelia au milieu de son groupe... elle était en théorie avec une autre équipe. Elle fut encore plus surprise de voir cette dernière achevée la cible qu'elle pointait elle même avec un javelot...

La Centaure fut dépitée de voir une mise à mort lui échapper mais elle se ressaisit aussitôt et se rapprocha de Dylia qu'elle entrava de nouveau d'un filet pour faciliter son transport hors du camp. C'est à ce moment là qu'elle aperçut un nouveau bandit spécialisé dans le corps à corps approcher depuis le centre du camp. Elle lui décocha aussitôt un trait mortel afin d'entamer ses défenses et son moral.

Puis elle reporta son attention sur la magicienne qui entravée, bâillonnée, les yeux bandés et les mains ficelées dans le dos ne devait plus espérer grand chose. Almeria hissa la magicienne sur son dos et commença à l'extraire du camp... tandis qu'un deuxième archer agonisait sous les coups de ses compagnons...

"Taïau compagnons,

Dylia est faite prisonnière, un archer est tombé un autre ne demande qu'à être cueilli. Le troisième devra suivre. Gare au spécialiste du Corps à corps qui arrive depuis le centre du camp, je l'ai aperçu en entravant la magicienne."

[Pludencre]

Lyrk essuya ses lames couvertes du sang de la centauresse sur sa manche et s'apprêtait à faire face au second centaure. Mais des troupes fraîches venaient prêter main forte à Eyrimus.

Il dut se rendre à l'évidence que le combat était mal engagé. Il recula, sur la défensive, et rangea ses armes. Akar, les yeux rivés sur son compère vit ses mains esquisser des signes. Il comprit... mais ne put s'empêcher de le détester.

Une étoile s'échappant de la main de Lyrk, fendit l'air pour venir trouver refuge dans la gorge d'Akar. Les centaures, se tournèrent ce dernier s'allongeant sur le sol pour un sommeil sans fin. Profitant de cet instant, Lyrk disparut dans un volute de fumée.

Akar se doutait qu'il lui restait une, deux minutes tout au plus, avant de rejoindre le royaume des morts. Il maudit les siens, sa communauté, sa patrie, de l'avoir abandonné.

[HRP : Même si Akar a été défait, (et n'est plus sur le plateau), vous pouvez encore RP avec lui...]

[Adraste de Sid'Alteh]

Il y avait quelque chose d'ironique à voir un assassin au bord de la mort, mais la réflexion passa au dessus de la tête de la centaure alors qu'elle s'agenouillait auprès du mourant. Le temps était compté avant que le tueur ne passe l'arme à gauche, et il était sérieusement temps d'obtenir des réponses. Derrière elle, Erymeus tenait le reste des bandits en respect. L'expression et le ton d'Adraste changea soudainement alors qu'elle glissait quelques mots à l'oreille du tueur.

Il est temps d'cracher l'morceau le dabe. Qu'est ce que vous foutiez ici, qui est ton chef et ou est il? Il doit bien se marrer en pensant au couillon que t'es, ici, en train de caner pendant qu'il a sauvé son derche. Mais si tu parles, j'peux t'jurer qu'il trouvera plus ça drôle longtemps.