Les errances d'un rêveur a la quête de l'onirisme parfait.
#1
A son arrivé à Mitriath, la première et unique préoccupation de Mentes était d'aller se rendre au temple d'Halista. En effet c'était en bien sale état, qu'il revenait par chance d'une douloureuse expédition. Blessé de toute part, brulé, et frappé quasiment à mort comme il n'avait jamais vécu. La douleur que chaque pas lui infligeait lui transpercer le crane telle une lame psychique. Le cerveau en feu il tentait désespérément de rester éveillée et d'arriver au temple.

Sa vision et son attention brouillé par la souffrance, et surtout totalement concentré sur chacun de ses pas, il ne prêta pas attention, et ne remarquas tout simplement pas la présence d'un large groupe rassembler autour de l'archidruide Helyanwë - bien qu'il ne sut son rang et son nom qu'après. C'est clopinant que Mentes rentra dans le temple d'Halista par un ultime effort il marcha vers son salut incarné par une prêtresse au visage divinement beau. C'est sur cette charmante image que Mentes se plongea vers les domaines onirique avant même d'avoir adressé une prière à Halista.

Les rêves, lieu des extrêmes ou tout possible, domaine de la liberté absolue. Cette fois ci le rêve de Mentes était un rêve blanc, quoiqu'il se passa dans ce rêve tout y était d'un étrange blanc. Tranquillement enfoncé dans les nuages de coton de ce songe suave quand le cauchemar rattrapa le tranquille rêveur. Ombre noire et rouge, rappel du sang perdu, ce simulacre emplit les nuées avant de s'élancer à l'assaut du désormais moins tranquille rêveur. C'est suant, haletant et agité que se réveilla brutalement Mentes.

Pas une seule nuit ne se passait sans qu'un rêve d'un délice parfait ou d'une horreur sans égale ne s'empare de son esprit. Désormais réveiller et en bien meilleur forme il fit le pari fou mais réussis d'aller manger à l'auberge.

Admiratif devant le talent, et la beauté de la prêtresse qui s'était occupait de lui il ne prêta pas plus attention à l'attroupement en partant du temple qu'en y arrivant. Après avoir pris un solide repas à l'auberge, il rendit visite à un ancien ami et quelques autres personnes. Pour finir il se confectionna avec le cuir trouvé sur des loups, de solide bracelet très pratique pour tirer à l'arc. Riche comme jamais avec ses ventes il s'offrit une des meilleures armures sylvaines sur laquelle il avait fait trop souvent un bien étrange rêve.

Vert, ce rêve ci était vert. Vert comme les feuille de printemps, comme l'herbe des plaines avant que le soleil n'en fasse de la poussière. Vert comme le poison. Vert comme les cadavres décomposées ou vert comme cet être aberrant. Composée de bulbe accrochée les un autres, recouvert d'un fluide visqueux faisant ressortit sa couleur pourpre ou bien n'était-ce pas plutôt mauve. La couleur avait peu d'importance c'était son gant noire au reflet moirée qui était le centre de ce monde. Le regard et l'esprit de Mentes fut happée par une petite marque, plus sombre, plus mat du gant.

Distorsion, écartèlement, obscurité. Voilà ce qu'était ce rêve-ci. Le corps et l'esprit en morceaux, le fou percevait des nuances de noires traçant des arabesques sans fin et sans sens. Le vent dispersait son esprit, liquéfié sa mémoire comme dans ce rêve bleue...

"Alors qu'en pensez-vous ? "
"Euh, bah parfaite. "
"Pas besoin de retouche ? »
"C'est vous l'expert "
"Ca seras toujours plus confortable. Revenez d'ici une heure et j'aurais finis. "

Sortis de sa rêverie par l'armurier, l'envie de retourner dans les rêves tiraillés Mentes mais celui s'imposa une sévère discipline. Il avait encore à faire et sa quête de sa mythique et trop probablement imaginaire Carnine ne pourrait avancer s'il se plongeait en permanence dans ses rêves imparfaits. Mentes ajouta a son achat une excellente paire de bottes. Sa journée était désormais libre, il comptait passer quelques jours pour récupérer avant de repartir il ne savait trop ou. L'errance et le hasard était ses guides. Aucun indice, aucun rêve, aucune aide ne venez lui donner une indication de la route de la poudre salvatrice. Après être allé s'entrainer et récupérée son armure sortis de son rêve de l'arbre aux 712 feuilles il alla à la rencontre de Pelytna. Cette vaillante guerrière avait un nouvel arc, enchantée, à lui donner, enfin plutôt échanger contre quelques pierres précieuses.

Ce fut à cet ainsi qu'il remarqua, en passant devant pour la troisième fois devant, l'attroupement. Intrigué il décida d'aller chercher son origine après avoir effectué son échange. L'échange fut rapide et simple comme on peut se comprendre entre compagnon de route et de combat.

La joyeuse humeur qui enveloppait sans raison le protagoniste de ces lignes se dissipa comme loyauté face aux Holdars lorsqu'il connut le problème qui agitait ce groupe.
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#2
Hrp : ce texte se situe chronologiquement avant le précédent. De plus je les ais écris assez longtemps après les événements gp qui lui ont donné lieu donc il y a surement quelque erreur. Enfin les Citadins sont les HE (connotation hautement péjorative chez Mentes).


Sous le regard bienveillant de la chance



Le soleil commençait sa lente descente vers l'horizon. Mentes aimait ces après-midis tranquille ou rien ne venait troublait la quiétude de la nature apaisée. S'il aimait la forêt plus que n'importe quel autre lieu, il trouvait la plaine particulièrement reposante. Un paysage régulier, ni trop sombre ni trop clair et ici ni trop chaud ni trop froid. Le danger ne guettait pas derrière chaque brin d'herbe et l'on pouvait marcher l'esprit tranquille.

Mais surtout, surtout l'avantage de la plaine était pour les rêves. Mentes ne savait pourquoi, comme il ne savait rien sur ces rêve à part qu'il était le rythme et le but de sa vie. Les rêves était moins fréquent, plus stables moins aléatoires, plus reposant. Plongée dans ses réflexions Mentes ne vit pas venir le danger lorsqu'il aperçue un hélions dans le lointain. Il continua sa marche sans trop accélérer.

Alors qu'un groupe de troll attirait l'attention de Mentes, l'attaque hélions fut rapide et violente tel un rapace s'abattant sur sa proie. Mentes ne connaissait que peu les hélions, il préférait se tenir à l' écart de cette pseudo-guerre. A part faire des victimes chaque année, chose plus profitable aux hélions a la reproduction plus rapide que celle Brüsein, la guerre n'apportait rien n'y a l'un ni l'autre. Mais surtout c'était une guerre sans raison, qui ne concernait pas les elfes, ni les hommes bête a vraie dire. Le sordide jeu des alliances avait transformée ces combats religieux lancé par ces fanatiques de centaure en une série d'escarmouche à quatre participants. Des échos que Mentes avait eu des hélions c'était des fanatiques selon certains, ou selon d'autres ils étaient tout comme les Citadin mais en humain, vivant dans la décadence, la science et leur civilisation avancée rompant leur lien naturel. Mentes ne pouvait même pas en vouloir à ces hélions c'était l'étroitesse d'esprit des centaures et les conneries politique qui les mener là. Mentes gardait l'espoir qu'aux fond les humains savait se montrer raisonnable. C'était la présence d'homme-sauvage comme préféré les appelés Mentes au lieu d'homme-bête, qui gênait ce dernier le plus. Il ne comprenait pas comment deux peuples, aussi proche de la nature et tout simplement aussi proche dans leur manière de vivre pouvait se retrouver à se battre.

Mais l'heure n'était pas aux négociations, aux grand discours ainsi qu'à l'espoir mais a la fuite. Les hélions chargèrent Mentes et ses compagnons après avoir mis à terre Darwi. Pelytna dans sa vaillance s'occupa du corps inanimé de Darwi et de la ramener à Mitriath avant que le pire ne soit arrivé. Le premier à attaquer Mentes fut le trollqui rata, par chance. Mais ce géant n'était que le prélude de la tempête qui s'abattit un instant plus tard sur Mentes. Un alchimiste fit montre de l'étendue de son savoir, transmutation de sa brigandine, rayons brulant, acide et épée subit le désormais soufrant sylvain. Mais ceci n'était que l'ouverture : un guerrier chargea Mentes l'embrochant dans le flanc droit et enchaina d'un puissant revers qui brisa le bras droit de notre héroïque victime. Puis montant du sol un véritable déluge de feu s'abatis sur le malheureux.

Mentes devait courir le plus vite possible, courir, juste courir et espérer malgré ses blessures, malgré le sang perdue, malgré la douleur. Et il se mit à courir malgré tout. Et son nouveau poursuivant fit de même, le rattrapa et frappa, 3 fois. Trois coups de dague qui épargnèrent par chance les points vitaux, 3 coups violents sur un elfe déjà mal en point. De quoi l'achever. Il survécu. Mentes respirait difficilement, avait perdue beaucoup de sang et continuer à saignée, une jambe le brulait encore. Mentes ne pouvait continuer il n'avait plus la force. Et puis la chance l'aida encore une fois, Nomin son compagnon au lieu de partir directement pris le temps de lui lancer un sort. Rester là après ça serait un sacrilège envers l'entraide. Alors Mentes courut malgré tout. La forêt était proche, il s'y enfonça mais pas assez. Il dépassa un bosquet puis passa la lisière et s'écroula.

Ses jambes étaient en feu, dans tous les sens, l'air n'atteignait plus ses poumons et son sang n'arrivait pas à rejoindre son cœur. Mentes ressentait la souffrance, vivait la souffrance, pensait la souffrance.
Il s'allongea contre un tronc d'arbre et se laissa aller, ferma les yeux et pria.





Combien de temps c'était écoulé, était-il vivant ou dans un rêve. Tant que questions sans réponses.

Mente n'avait pas la force de repartir, de marcher alors il se mit à cueillir les amanites attendant un hélions ou son réveil.

Ce ne fus ni l'un ni l'autre mais le reflux de la douleur qui vint en premier. Le soleil, se levait il était tant de rentrer à la maison.
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#3
Rêve d'un doux après-midi au milieu des cadavres.


Vert, ce rêve-ci était vert. Des longues cordes vertes semblables à des lianes occupaient l'intégralité de son champ de vision. Un fin fil noir tacheté de rouge enrouler d'une spirale parfaite chacune des cordes. En se concentrant sur le détail de ce fil on pouvait apercevoir qu'il était d'une épaisseur irrégulière. En tournant sur son regard tant sur la gauche que sur la droite il ne voyait que ceci.

Il tendit sa main, hésita et la relâcha. Puis sa main gauche effleura l'une des cordes. Une étrange vibration doublée d'un bourdonnement en résultèrent. Tandis que la corde se mettait à scintiller le bourdonnement évoluer, devenant de plus en plus aigüe jusqu'à devenir un sifflement douloureux pour tout système auditif. La corde se secouer de plus en plus violemment. Sa main droite se releva et saisit la corde pour la stopper. Aussitôt la corde s'enflamma brulant légèrement sa main. Aux bouts de quelques instants la corde était partie en fumée. Et le cercle parfaits des lignes vertes était rompus. Le rêveur était libéré et se mit à courir.

Baissant les yeux notre rêveur vis le sol défiler sous pas. Il était pieds nus et marchés sur un doux gazon légèrement mouillés par une rosée de printemps. Chaque pas le rendait plus léger, plus rapide, plus libre. Sans avoir besoin de se retourner il savait que les étranges cordes n'étaient plus. Avisant un large et plat rocher qui détonait dans cette plaine a perte de vue, le rêveur s'allongea dessus et fermas les yeux.




Violence, ce rêve-ci était fait de violence. Attachée par les jambes et les mains à un trône de cuivre massif le rêveur ne pouvait qu'assister à la scène de carnage qui se déroulait sous ses yeux.

Face à lui se trouver des humanoïdes a la peau grise. Leur teinte était très variables pouvant aller quasiment d'un blanc digne d'un cygne a la noirceur du corbeau. Vêtu de tunique en cuir et recouvert de dizaines de plaque métallique accrochée directement à la peau. Ils avaient l'air de féroce et brutal guerrier. Ils étaient dépourvus d'armes mais possédait 6 doigts avec de longues et fines griffes à leur mains droites 4 doigts plus épais, opposée deux a deux à leur mains gauche. De leur nombril un serpent vert aussi foncée que leur peau sortait plus ou moins. Apparemment ces serpents vivait dans leur ventres et les aider lors de leurs combats rapprochés.

A sa droite se trouver des créatures sans formes commune entre elle. Cependant elle était pourvue d'une épaisse peau et un mucus acide les recouvrait. Elle n'avait ni tête, ni bouche, ni nez, ni aucun orifice mais disposait de 3 yeux situé aléatoirement sur leurs corps. Pour compléter leur défense entre ils avaient entre deux et cinq dards.

A sa gauche se trouver créatures semblables aux Holdars. Verte émeraude cependant et pourvue d'une épaisse chitine, de crocs acérées. Pas si ressemblant que ça aux Holdars finalement. A chaque expiration ils émettaient une légère fumée bleue. Sans doute cela était dû aux bâtons bleu, d'une matière semblable a de la cire qu'il avaler tel des avaleurs de sabres.

Sans aucune raisons tout fut clair dans sa tête. En face les barbares n'étaient là que pour accroitre leur tableau de chasse. Et sur les côtés se trouver deux nouvelles nations qui devaient résoudre une querelle ancestrales. Rien à voir avec lui, il pouvait se rendormir et échapper à toute la violence qui allait se déchainer.




Douloureux, ce rêve-ci était douloureux. Des trainés de toutes les couleurs fusait dans toutes les directions et certaines le transperçait violemment. Ses points vitaux étant épargnés, il sentait une certain intelligence malsaine derrière cette … racine.

La vision des racines du chêne ramena brutalement l'endormi chasseur à la triste réalité.




Doux rêve brisait par l'inquiétude d'un amour aux résultats incertains


Agréable, ce rêve ci était agréable.

Cette elfe lui rappelait quelqu'un, une personne réelle. Qu'il avait vu récemment, mais qui donc ?

Ce rêve était anormal, notre rêveur était trop conscient pour un rêve. Que ce passait il ? Avait-il dévié de sa voie sacrée ? Perdus a jamais la sensation du rêve ! Échouer dans sa quête !

Qu'avait-il fait pour vérité cela.


« -Hum, vous allez bien »

Qui s'adresser à lui, était-ce une elfe réelle, de son imagination ou bien une créature de rêve ?

« -Euh… oui oui. Ça va allez.

-Vous êtes sure vous vous tordiez dans tous les sens. »


Trop de sens, il y avait trop de sens pour que ce soit un rêve.

Mentes fermas les yeux et les rouvris. Rien n'avait changé. Ce n'était pas la réalité, dans la réalité il était à Danior en compagnie de la splendide Nemärie. Mais d'ailleurs, n'était-ce pas elle qui était en face de lui. Non elle lui ressemblait c'est tout. Elle avait quelque chose en moins, quelque chose qui la rendait pâle et inconsistante.

« -Calmez-vous, je suis là pour vous et entièrement à vous. » dit l'elfe avec un sourire espiègle.

Une proposition tentante, mais accepter ne serait pas trahir son amour non-dit. Il lui fallait refuser, quoique c'était seulement un rêve. Comment trancher. Il était en mesure de décider, donc ce serait une trahison. Il se figea patientant un changement et ignorant l'elfe.
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#4
Rêve au pied d'une statue de la Loreline


Bleu, ce rêve-ci était bleu. D'un bleu à la fois profond et soyeux, doux et chaud. Mentes se sentait léger, léger comme une plume et avait l'impression de s'envoler tel une feuille d'automne portée par le vent. Durant un instant son environnement devint plus sombre mais presque aussitôt il fut éclairé d'une douce lumière inégale. Des taches de lumière dansaient tout autour de lui, modulant ce bleu parfait en une myriade de délice visuel.

Le rêveur était hors de tout, hors de l'espace et du temps, hors de la pesante réalité et des soucis de tous les jours mais aussi hors du bonheur. Ce rêve était étrangement perturbant, rien n'y était négatif mais il n'était pas pour autant positif. Après une éternité à les observer, le jeu des marques scintillantes était devenu lassant.

Mentes était reposé, et prêt à aller plus loin. Alors il se laissa tomber et plongea plus profondément dans sa rêverie. Il passa du bleu, au rouge, au jaune puis à l'ocre, il coulait dans un océan de couleurs et de souvenirs de rêve passé. Les couleurs défilaient de plus en plus vite devant lui mais le kaléidoscope de couleur s'arrêta brusquement. Le rêveur était revenu à son point de départ, au fond de son océan d'un bleu si unique. Il y eu soudain un minuscule changement devant ses yeux. Quelque chose avait changé, ce n'était plus un sol immaculé qui se trouvait devant lui. La chose qui se trouvait devant lui pivota. Pivota avec une lenteur qu'on croirait impossible. Tellement lentement que le temps semblait s'être figer. Mais le temps s'accéléras tranquillement et Mentes fit bientôt face à une superbe statue. D'un bleu plus sombre et moins contrasté que le reste du rêve, la statue imposait le respect. Elle représentait une femme vêtue d'une robe tenant une harpe dans ses mains.

Alors que le rêveur s'agenouiller devant l'incarnation de son rêve des rêves. La statue se mit à bouger, aussi lentement qu'elle avait pivoté au début puis de plus en plus rapidement. Elle avait une noblesse et une douceur que n'avais j'avais vu le rêveur. Sa lenteur ne faisait que la rendre plus majestueuse encore. Sa robe se mit à scintiller lentement, quelque éclat de lumière par-ci puis par-là quand elle se mit à ondoyer puis à changer de couleur toujours en lenteur et en douceur. De bleu sombre elle devint violette puis d'un rouge plus sombre qu'une lune de sang et enfin d'un carmin qui détonnait avec le reste du rêve. .

Alors que les courants marins agitaient la robe, la déesse onirique se leva et posa sa harpe.

Mentes n'était pas pressé, mais dans une extase calme car il se trouvait au voisinage de son rêve de toujours. Puis une pensée traversa son esprit, quel était son désir le plus profond, Nemärie ou l'onirisme qu'il avait toujours cherché. Il n'avait qu'à peine commencé à y réfléchir que la statue se mit à parler.

"Nous nous reverrons. " dit-elle d'une voix douce et mélodieuse avec une expression de désappointement sur le visage.
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#5
Rêve au bord de la Loreline

Ce rêve-ci était bleu, oui encore bleu. Mais d'un bleu différent. C'était un bleu unis que l'absence total de contraste rendait terriblement ennuyeux. Un véritable mur bleu, englobant l'intégralité de la vision du rêveur.


La paroi bleue se brisa soudainement sans le moindre signe avant-coureur, laissant des véritables cascades submerger le rêveur et balayant celui-ci comme un morceau de bois à la dérive. Le dormeur se laissait aller, se laissait guider par le rêve. Puis le courant s'apaisa et la sensation d'asphyxie disparut. Poissons, requins et autre créature marine vinrent l'entourer. Ils firent des cercles autour du rêveur, lentement et espacés les uns des autres au début puis de plus en plus nombreux ils firent une colonne dont on ne voyait aucun bout. Ils ne laissaient que deux voies où aller, vers le haut et la surface ou vers les profondeurs obscures. Le rêveur n'hésita pas un instant et sortant de son immobilité il se mit à nager vers le bas, vers la statue …

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Mentes sursauta en se réveillant, il plongea son regard dans la Loreline et se mit alors à pleurer à chaude larmes…
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#6
« Tu m'as abandonnée. Tu m'as délaissée Tu a préféré une créature de chair. Et tout cela pour quoi ? L'amour n'est que réalité, une coquille fragile pleine de d'imperfection. Le réel n'en vaut pas la peine. »

Le rêveur se tenait debout Immobile et impassible. Autour de lui tournoyait sa tourmentrice, un être à la fois femme et plante. Elle avait une voie douce, tranquille mais l'on sentait une pointe de quelque chose. Ce n'était pas vraiment de la tristesse ni de l'amertume mais pas non plus de la déception. Ce n'était peut-être qu'une impression du rêveur, une illusion dans le songe. La femme se rapprochait, lentement mais inéluctablement, se mettant à frôler le rêveur.

« Pourquoi te condamner ? Pourquoi tout abandonner? Pourquoi souffrir ? Tu emprunte un chemin sans issue. Une route bouchée par la souffrance. Un sentier qui t'éloigne de moi. L'élan de ton cœur pourra durer aussi longtemps que tu vivras, tu auras toujours le regret d'avoir fait ce choix, tu es passé trop proche de ton objectif pour abandonner. »

La douce peau devint rugueuse et se couvrit d'épine. A chaque tour la chimère faisait couler un peu plus de sang, elle enserrait un peu plus sa victime impuissante. Puis tout s'arrêta il ne restait plus rien sauf deux éclats verts dans le lointain et la voie désormais puissante et lourde.

« Tu reviendras, tu peux te débattre autant que tu veux mais cela ne changeras rien. Le phare ne s'éteint pas lorsque l'on détourne le regard.»
La voie reprit plus douce : « Je suis là pour t'aider, t'abriter du réel mais si tu choisir la voie de la souffrance je ne peux t'empêcher. Je resterais toujours pour t'attendre… »
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