Sinistre récolte.
La blonde elfe se révélait la plupart du temps placide et amicale, mais quand elle constata qu'un elfe acheva l'hélionne prise dans un filet, lardée de plusieurs flèches et pratiquement rendue sans défense par plusieurs sorts, elle ne put réprimer sa colère. le rouge de ses joues eu pour effet de faire ressortir les ors de son abondante chevelure. Elle dut se faire violence pour éviter de lancer quelques sorts sur le fautif. C'est sur un ton aigre et sévère qu'elle s'adressa à lui

Sommes nous des barbares pour assassiner de sang froid, car c'est bien un assassinat dont je viens d'être témoin, un être vivant, fut-il un hélion ? Sommes nous digne de la bienveillance de mère nature ? Sommes nous moins que des animaux qui ne tuent pas par simple caprice ou plaisir. Ce geste ne sera pas oublié, sois en sur

Elle vérifia que rien ne pouvait être fait pour l'hélionne, mais celle ci prenait déjà la route menant à ses ancêtres et rien ne pouvait plus s'y opposer. C'est avec tristesse qu'elle retourna vers le laboratoire. Il s'y plongea dans l'étude des différents bocaux et flasques, elle entreprit aussi de vérifier si le symbole de la cheminée ne se trouvait pas sur les livres que les alchimistes compulsaient. Si elle n'y trouvait rien, tout du moins, cela occuperait son esprit.
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Swann se proposa pour escorter les hélions, mais l'idée ne faisaient visiblement pas l'unanimité. De son pas le plus rapide, il alla expliquer la situation sur la cabane, la cave cachée et le meurtre de l'hélionne au chef des armées, indiquant qu'il y avait d'autres prisonniers qui risquaient d'être torturés et tués.
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Cundonya s'approcha des helions restants

Bon, il vous reste 3 choix. Tenter une bêtises et vous mourrez sachant que votre cadavre ne connaîtra jamais de sépulture. Vous taire et jamais vous ne reverez vos familles et amis ni même votre soleil. Ou alors vous parlez maintenant et notre Reine sera peut être clémente.
De toutes façon votre mission à échoué. Ce laboratoire sera détruit.
Alors ?
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La prisonnière se mit à courir, mais le poison, le filet et la flèche finalement eurent raisond 'elle. Elle succomba devant les yeux ahuris de son amie qui se mit à trembler davantage, et entre ses cuisses se répandit une flaque chaude et poisseuse de peur, à l'odeur peu ragoûtante. La peur, oui.

Quand Cundonya s'approcha d'elle, elle prit peur.

Elle poussa un cri. Un cri effrayé par ces sauvages qu'on lui avait jadis décrit, dans les livres et ailleurs, ces sauvages qui sans foi ni loi les assassiner. Jamais un hélion n'aurait eu l'idée de finir un homme à terre, car ils avaient dans les déserts du sud trop d'honneur.


Son cri fut une alerte. Au même moment, la cheminée s'ouvrit en deux dans un grand bruit, dans un grand « crack » de pierre.
Il sortit des entrailles de la pièce quelques hélionnes, dont deux plus imposantes que les autres.

Une femme aux cheveux clairs comme une peau d'hermine sortit la première, mage de profession, fille du soleil désignée par sa tignasse lumineuse.
La seconde n'avait que neuf doigts et le regard malsain, insolent également, portant en elle toute l'ardeur et la chaleur de son pays natal.

La dernière enfin, et la plus surprenante peut être, était une elfe. Ses yeux étaient bas, sa main était mal assurée, mais il y avait en elle un quelque chose de fourbe et de malsain...
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Le vieux elfe tomba en avant quand le passage s'ouvrit et il bascula seul au milieu des Hélionnes.
Elles étaient au moins 8 et encerclaient la reine agonisante.

Il courut se mettre a couvert a l'autre bout de la pièce pour prendre en feu croisé les ennemies et ouvrit le feux sur la plus proche des cibles...


une dernière pensé lui vint alors à l'esprit : la technique de la tenaille c'est bien mais faut être au moins deux ...
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La situation se débloquait enfin et l'espoir de sauver la reine se réveillait.

Malheureusement, en s'ouvrant, le passage secret avait englouti Hoerehelle, une ombre noire avait emporté un autre de nos compagnon et Cundonia, à peine entré fut fustigé de nombreux sorts invalidant. Pire que tout, ce dernier tourna les talons et fila comme une flèche !

C'était mon tour, j'entrais dans la pièce, la peur au ventre. Une fois à l'intérieur, je lançais mes meilleurs sorts… Triple échecs ! Je me retrouvais seule, face à 5 ou 6 ennemis que je n'avais même pas égratigné ! Puis ils tournèrent leurs regards foudroyant vers moi ! « Fuis ! Fuis, pauvre fou ! » Les jambes à mon cou, je couru vers le sens inverse que la cheminée offrait aux gens de passage.

Je m'écroulai aux pieds de mes compagnons prêts à l'assaut.

-Ils sont terrifiants ! Fis-je fasse au regard interloqué de mes amis. Mais la reine est vivante… Je crois.

Et alors que la peur me rongeait, Eriador Melehtë s'approcha....
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Pelytna, truffée de sortilèges bienveillants comme néfaste, fit irruption dans la pièce à la suite du chef des armées. Dépassant celui-ci, puis contournant la table, elle se posta devant l'elfe qu'elle avait aperçue auparavant lors de son passage éclair dans la pièce et, la menaçant de son épée, lui dit :

Que faites vous-ici, elfe ?
Pelytna baissa son arme, et, dévisageant son interlocutrice, poursuivit :
Seriez-vous assez mauvaise pour conspirer contre vos frères et sœurs, pour conspirer contre la nature, pour conspirer contre la vie, contre le bien ? Seriez vous assez ingrate pour lever la main contre ceux qui vous ont mis au monde, nourri, protégée ? Contre celle qui vous a hébergé ?
Je ne puis le croire, quelqu'un vous possède, ou alors cela est impossible. Revenez à la réalité, amie ! Combattez le mal qui vous ronge ! Libérez vous de l'emprise de ces sorcières ! Cessez cette ignoble traitrise, et déposez les armes, ici et maintenant, devant vos frères et sœurs, devant votre peuple, devant la nature et devant Hallista elle même qui nous regarde ici-bas. Battez vous, mais battez vous pour la nature, battez vous pour la vie, battez vous pour le bien ! Repoussez l'obscurité, assassinez l'ombre en votre esprit, chassez la corruption qui vous habite !
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Le signal avait été lancée. Bien que blessés et amoindri, les Sylvains rentrèrent dans la pièce. Le guerrier fonça droit vers la reine et se positiona de tel façon qu'il la protégeait sur une bonne partie offrant à ses adversaires son bouclier comme unique choix.

Il regarda le guerrier en face de lui et l'assassin un peu plus loin

Maintenant ça va être plus tendu face à une vraie lame

Il espérait bien que d'autres viendraient la protéger car déjà l'assassin lui ouvrait le ventre avec sa dague. Maudit soit les mages helions pensa t-il.
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A peine informé de la situation, sans donner aucune réponse, Eriador Melehtë disparut comme par enchantement, accompagné de l'enchanteresse qui devait certainement être à l'origine de ce sortilège. Le ranger finit par retrouver les deux lascars... dans la cave de la cabane. Il faudrait un jour qu'ils lui apprennent comment ils pouvaient voler si vite.
Mais il n'eût pas le temps de tergiverser sur ce sujet, la situation avait changé : la cheminée avait finalement livré son secret, et il semblait au vu des blessures et des cadavres sylvains que ça ne rigolait pas de l'autre côté.
Tous entrèrent comme un seul homme, ou plutôt l'un après l'autre vu la taille du passage, et entourèrent la reine agonisante.
Après quelques épiques rebondissements, dont un meurtre et un suicide par immolation, il ne restait guère plus qu'une furie à neuf doigts pour ne pas rentrer dans le rang. Se plaçant entre la reine des abeilles et elle, Swann lui décocha une flèche empoisonnée afin de la calmer, puis lui proposa la reddition en échange d'un soin contre le venin.
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L'attaque groupé avait été foudroyante, les hélions étaient tombés les uns après les autres. Certain était même tombé tout seul, allez comprendre. Il ne restait plus que 2 d'entre eux, dont un ancien sylvain qui avait tourné le dos à sa patrie. Cundonya avait beau avoir les tripes à l'air, il tenta de s'adresser aux derniers combattants avec assez de force pour paraitre crédible.

Asalastë, tu connais notre Reine et notre justice. Tu sais alors qu'il vaut mieux te rendre, vous n'êtes plus que 2 et nous sommes une quinzaine avec des renforts de la capitale, dont le capitaine des gardes. La seule chance de survivre est de se rendre.


Puis s'adressant à l'assassin

Quant à toi, connaissant ta race sans parole et ton vil métier, pose tes armes ou nous te garderons en vie et nous en disposerons à notre grée.

Mais hélas, comme elle faisait mine de tenter une attaque sur l'abeille, elle se retrouva criblée de flèches, sorts et lames en moins de temps qu'il ne faut pour dire "paix".
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Sans parole, sans mots, Nomin acheva l'assassine aussi fourbe que son nom: Zyra ira voir vers d'autres cieux à jamais.

Le mage s'approcha ensuite de la survivante... elfe, qui se mit à gémir de désespoir.

Rends-toi immédiatement, ou sinon tu finiras comme les deux folles et leurs acolytes !
Notre garde capitaine t'escortera jusqu'à Mitriat, j'espère...


C'était la fin, et la Reine était mal en point mais soutenue et en vie.
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Trop de sang, trop de mort, trop de violence. Le dégout gagnait Linuviel, que cherchaient les hélions dans les profondeurs de la foret elfique. Quel remède ou quel poison justifierait tant d'actes parfois de bravoures mais souvent de bassesses ? Tout semblait terminé mais un dernier petit détail devait trouver lui aussi son épilogue et Linuviel espérait de tout son cœur qu'il soit plus heureux que le reste de cette sombre aventure. Elle s'adressa à l'elfe seule survivante des précédents occupants de la cave.


Petite, il est encore temps de sauver ta vie, tu m'échappera pas à la justice mais au moins ta vie sera sauve. Tes amis Hélions ne sont plus la pour te protéger et il serait préférable pour toi que tu nous dises ce qu'ils cherchaient ici. Notre reine se montrera plus clémente si le fin mot de l'histoire lui est conté. Nulle violence ne doit plus être perpétrée ici, la reine des abeilles est vivante et rien de définitivement irrémédiable n'a été commis.

Linuviel se tut alors attendant la réponse de l'elfe, ou du moins un acte, qu'elle lâche ses armes serait un bon début.
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En attendant que l'elfe donne à Linuviel les secrets de leur venue sur les terres sylvaines, Cundonya organisa les fouilles du laboratoire. Il fallait récupérer les documents pouvant être compris par leurs sages, récupérer le matériel utilisable et détruire le reste.

Mais avant toute chose, il fallait faire comprendre à la Reine des abeilles que son calvaire était fini. Déjà les sorts de soins de la Nature devaient la mettre en bonne disposition. Il s'approcha d'elle et essaya de communiquer par gestes calmes afin de lui faire comprendre qu'il souhaitait la faire sortir de la bâtisse en l'aidant. Il fit signe à l'archidruidre présente pour participer à sa sortie pour qu'elle retrouve la lumière et son Peuple.
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Ne se sentant pas l'âme d'un inquisiteur, Attonoro se dit qu'il était inutile sur l'affaire Asalastë, d'autres semblait très bien s'en charger.
La reine étant entre de bonnes mains, il allât fouiller les dépouilles des Héllions et pris un soin particuliers sur celle de l'assassin, espérant trouver un tatouage sur le corps ou tout autre signe peu commun.
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Neuronettë, quant à elle, encore blessée, avait décoché quelques flèches, mais qui l'avaient fatiguée.

Les ennemis étaient plutôt cernés, la reine était protégée. Elle entreprit de fouiller tout ce qu'il y avait sur la table, même si elle ne comprenait rien, elle saurait peut-être reconnaitre quelque chose d'intéressant.
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Findanel, espérait que Eriador Melehtë avait prévus une escorte pour ramener l'elfe à moitié fou à notre reine. Donc, Findanel, lui posa la question en essayant d'être le plus révérant possible, face à son grade.
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Asalastë sursauta face au déferlement de violence. Ce n'était pas tant qu'elle n'y était pas habituée, c'était juste qu'elle avait toujours eu quelque peu du mal avec cela. Elle ne croyait pas en grand chose, et n'était pas de ces gens qui ont une morale et de bonnes mœurs, qui se châtie lorsqu'ils s'éloignent du droit chemin ; mais clairement, elle n'était pas profondément mauvaise. Un peu perdue, sans aucun doute, mais pas mauvaise.
Devant elle, Fleur d'épine, fille de la rue et de la pauvreté, ses deux mères adorées, montrait une certaine rage face aux opposants. Malgré une stature fragile et une petite stature fluette, elle se montrait vigoureuse et nerveuse, mordant avec férocité, rétorquant avec impétuosité, sans jamais se défaire ni de sa hargne ni de sa colère. Elle les haïssait, tous ces elfes, et elle aurait leur peau.

Derrière elles, dans un coin sombre de la pièce, Zyra observait d'un œil sombre les quelques loubards qui se prenaient pour des héros. Son sourire en coin, éternellement moqueur, se défendait bien de les prendre en pitié ou d'être en colère contre eux : ils ne méritaient ni l'un ni l'autre de ses sentiments, ils ne méritaient pas même son mépris. Fallait il dire qu'au vu du plus grand nombre de nécessiteux, on se gardait de parsemer ce mépris ? En faire l'économie se révélait être une bonne affaire à coup sûr.

« Vous mourrez ! Je le jure, vous mourrez ! »

Fleur d'épines hurlait comme un lion que l'on délivre d'une cage. Ses mots étaient en hélion, aussi les elfes ne pouvaient pas en comprendre un traître mot, mais cela la soulageait.

La bataille fut intense quoi que chaotique.

Fleur fut la première à tomber ; le corps parsemé de blessure, se sentant sur le point de défaillir, elle leva sa dague et se trancha d'elle même la gorge, laissant un filet épais de sang dégouliner sur sa peau blanche, et tâchait en un halo crasseux sa chevelure de bénie de Solaris. Au sol, son cadavre était beau, comme une Vierge bafouée.

Un cri, à la vu du corps, retentit dans toute la pièce. Se jetant comme une furie sur le pauvre pécheur, Zyra aux neufs doigts frappa et enchaîna les coups avec fureur. Si son mépris avait un prix que les elfes ne pouvaient payer, au moins avaient ils réussi à réveiller en elle une douleur immense et une colère noire, l'un n'allant jamais sans l'autre selon l'adage.

Si Cundonya, l'elfe, se mit à la provoquer, l'hélionne ne mit pas longtemps avant de se mettre dans l'idée de lui faire ravaler sa sublime arrogance.

Le nombre l'emporta pourtant sur le chagrin ; après avoir perdu la plus jolie des fleurs de son jardin, Zyra tomba à genoux, une épée en travers du ventre, mais les yeux encore haut, perçant d'un air terrible ceux qui lui firent l'affront des larmes et du sang.
Elle eut un sourire en coin, un dernier. Sa tignasse brune décorait son visage et lui donnait un air sinistre, d'autant plus que son visage était patiné de sang, nouveau ou séché. Ses yeux étaient ceux d'un démon. Ses yeux n'étaient plus que sur Asalastë qui, tout le long de la bataille, s'était rangée contre un mur, recroquevillée sur elle même, les yeux baignés de larme et l'air perdu, l'air fou.

« Si tu parles, tu sais ce qui arrivera. »

Un dernier coup tomba sur Zyra, et son corps rejoignit le sol. Un soubresaut, un regain, un infime petit regain, la fit tirer sa main avec un index inquisiteur vers l'elfe qui avait été leur alliée, alors que ses yeux, alors emplis d'une infinie tendresse, s'était reposée sur Fleur déjà froide, Fleur sans plus aucune épine, mais piquée par le glas.


Le silence retomba aussitôt quand le dernier des hélions tomba, et la maison, jadis vide et tranquille, redevint ce qu'elle avait toujours été : un cimetière.

Asalastë fixait alors d'un œil inquiet les quelques elfes qui la fixaient en retour, prêt à la rouster si jamais elle sourcillait de trop, ou trop vite. Elle tremblotait, ne bougeait pas d'un pouce, les fesses serrées et les yeux baissés, soumise comme un homme à la mort, fatalement impuissante.

Le Chef des Armées était alors là. Ses yeux avaient assisté à tout, depuis le début, et s'il n'avait pris la parole, c'était bien pour quelques autres raisons. Il s'avança, et suite aux recommandations de chacun, accepta que l'on emmène l'elfe traîtresse devant la Cour de la Reine qui, seule, pourrait décider de son sort.
Racà et les autres aidèrent finalement à escorter Asalastë jusqu'au palais où la jeune elfe sembla croupir dans les geôles pendant trois longues journées. On profita du temps pour remettre en place la forêt, pour laisser la Reine des Abeilles regagnait son cocon et finalement, enterrer les derniers cadavres jonchant le sol.
Il ne fallut alors que trois jours pour que la Nature oublie ce que les esprits, eux, n'avaient pas encore réussi à avaler.

Au quatrième jour, Asalastë fut emmenée devant la Reine, le Chef des Armées et une partie des héros de la nation qui formait des conseillers avisés.
L'elfe muette ne prononça, fatalement, pas un seul mot, mais se mit à poser à l'écrit tout ce qu'elle savait. Résignée à subir, elle expliqua ce qui l'avait poussé à suivre les hélions dans leur entreprise, ce qui l'avait poussé également à voler de sa ruche la Reine des Abeilles après avoir voler quelques morceaux de gelée royale.

Asalastë expliqua que la gelée royale avait été utiliser par les alchimistes qui cherchaient à créer une potion de soin plus puissante que celle communément fabriquer dans tout Ecridel. La gelée royale ayant en effet des vertus curatives importantes, les deux hélionnes avaient assurer faire leurs recherches pour le bien de la communauté, pour sauver des vies, et pourquoi pas pour rendre à tous et à toutes un quelque chose qui aurait pu leur manquer ? Comme la voix, par exemple.
Devant des conseillers dubitatifs, Asalastë continua, expliqua qu'au fil des jours, elle comprit que quelque chose n'allait pas, que les deux hélionnes n'avaient pas l'air aussi « philanthropes » qu'elle l'avait cru... Elle avait commencé à fouiller dans les papiers des uns et des autres, mais n'avait trouvé que des bribes de réponse. Quelqu'un, chez eux, était malade. Gravement malade. Peut être même près à rendre l'âme ? Que personne ne savait pourquoi. Qu'il fallait le guérir, à tout prix. Que c'était plus qu'important... Et que personne ne devait le savoir. Ni chez les hélions, ni chez les elfes eux même.
Que c'était leur mission, à elles.

Devant cette histoire, la Reine posa de nouvelles questions, comme par exemple qui pouvait bien être malade, mais à celles ci, Asalastë ne répondit pas, faute de savoir qui et quoi. Elle se mit à hausser les épaules.

Le verdict tomba après deux jours d'interrogatoire, et autant de délibérations : Asalastë, condamnée à huit ans durant dans les prisons de Mitriath, et cinq ans à sa sortie à aider la ville par des travaux divers et variés.
La peine sembla compréhensible, fut acceptée du plus grand nombre, et finalement Mitriath fit entendre la raison du massacre des elfes de Pelethor est. Elle y donna également les grandes lignes.

Une seule question restait alors, question à laquelle personne n'avait de réponse, pas même les conseillers, la Reine ou le Chef des armées : qui, à Babylios, pouvait être assez important pour organiser une telle entreprise tout en étant gravement malade sans que personne ne le sache ?
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