Sinistre récolte.
Il y a quelques temps à Daniör…

[Image: 90848.png]Eriador !

La voix d'Erhynn avait toujours eu un timbre suave mais dur à la fois. Eriador releva le visage vers la maire qui le saluait déjà, laissant Nemärie aux mains habiles de Mentes. Le chef des armées salua l'elfe et compta du regard les troupes d'un coup d'œil circulaire. Le village de Daniör ne comptait pas beaucoup de monde : deux gardes et trois archers.

[Image: 90826.png]Erhynn, Eriador fit une légère révérence, d'un air aussi noble que respectueux, j'ai reçu ta lettre des mains du fameux Swann. La Reine Silmareïn m'envoie avec six de nos troupiers. Le visage de la mairesse se décomposa, livide, mais Eriador reprit aussitôt, enchaînant sans lui laisser le temps d'y redire : Toutes nos troupes sont au nord à l'heure actuelle. Nous pistons des bandits. Ils ont assassiné il y a peu un espion sylvain qui guettait en territoire centaure… Il faudra se contenter de notre troupe, qui, quoi qu'elle soit la dernière n'est pas des moindres.
Elmenda et Elvea, les sœurs enchanteresses. Hloirë et Nellë, archers de leurs états. Noldarë et Raca, des coureurs des bois. C'est peu, je le concède, mais ils sont entraînés et valent dix hommes chacun.


[Image: 90848.png]Je n'en doute pas Eriador, mais… La menace est plus grande que l'archidruide ne le pensait.

[Image: 90826.png]Des sylvains sont déjà sur le terrain à ce qu'on m'a fait entendre.

[Image: 90848.png]Oui, mais…

[Image: 90826.png]Ne t'inquiètes pas Erhynn, je ne laisserais pas de nouveau des sylvains succomber sans rien faire. Je ferais tout ce que je peux pour supporter Daniör. Pour endiguer le danger, je te laisse mes hommes, et n'emmène qu'Elmenda et Hloirë avec moi. Nous partirons dès maintenant, car il n'y a pas de temps à perdre.

[Image: 90848.png]Mais… d'accord.

Le chef des armées, quoi qu'il fût un homme intègre, avait ce regard ardent qui n'aurait supporté l'idée d'un sylvain mort. Erhynn croyait en Eriador comme le Roi avait cru en lui, et comme la Reine croyait en lui. Eriador était un homme connu et respecté, de bon cœur et de valeur.
La maire du village le laissa partir, l'air grave mais entendu. Elle comprenait et avait confiance en lui. Il ne lui restait de toute façon plus que ça. Sa confiance.

[Image: 90826.png]En avant, mauvaise troupe !

Elmenda et Hloirë passèrent, alors que le restant de la troupe attendrait derrière. Eriador en tête, une lame dégainée, l'autre attendant l'heure de la revanche, il y avait quelque chose dans son regard qui trahissait une certaine peine.

~ * ~
Il y a là, entre les bois d'acacia et de chêne, une petite maisonnette presque en ruine. Le bois était ancien, les volets des fenêtres fermés, et rien ne semblait indiquait qu'il y eut un jour une vie à l'intérieure. D'ailleurs, rien autour n'était vraiment en vie. Les fleurs poussaient, les mauvaises herbes avaient ravagés un ancien potager.

Eriador jeta un regard à la vieille bicoque, sans se souvenir qu'il y en avait eu une de construite à cet endroit. Il mit cela sur le fait que sa mémoire n'était pas infaillible et sur le fait que, sans doute, il n'était jamais venu ici.
Le capitaine se retourna vers un sylvain qui s'adressait à lui :

[Image: 27.jpg]Nous arrivons enfin à notre destination, nos pertes ont été assez faible contrairement à nos prévisions initiales. Mais je vous propose de voir tout cela avec ma tante, Neuronettë Lungumaitë, qui saura mieux vous détailler les tenants et aboutissants du problème…

Eriador n'eut pas le temps que déjà le sylvain repartait. Le chef des armées se retrouvait dubitatif devant des troupes aussi peu organisées. Il jeta un regard à Elmenda et Hloirë qui suivaient quant à eux leur chef au pied et à la lettre : un simple échange de regard aurait suffi à se faire comprendre tant ils étaient complémentaires.

Il reprit le pas et arriva près du groupe d'elfe. Trois jeunes femmes étaient aux prises avec une abeille immense. Cette dernière attaquait sans cesse, exhibant un dard de quinze bons centimètres, ruisselant de venin. Le chef des armées cilla, car il ne lui convenait pas de frapper celles qui avaient été longtemps des créatures pacifiques, mais à choisir entre le peuple et les abeilles, il n'y avait, à ses yeux, aucune question à se poser.
Il dégaina alors Fragarach la Véritable et frappa de toutes ses forces, d'une puissance qui avait forgé sa réputation. En l'espace de quelques instants, l'abeille, surprise, s'arrêta et prit chacun de ses coups avec violence. Elle tomba brutalement sur le sol, roulant, raide morte.

Rengainant ses larges épées d'Agathe, il se permit un petit sourire qui se voulait charmant mais surtout aimable, et fit une légère révérence. Il se permit une remarque qui en aurait fait glousser plus d'une, mais plutôt que d'entendre glousser, c'est la voix perçante d'une jeune sylvaine qui vint aux longues oreilles du Chef des armées :

[Image: 240.jpg]Faites vos preuves avant de donner des conseils... Ou sinon allez faire vos courbettes ailleurs, ici on s'bat, y'a pas d'place pour les guerrières versions tutu. "Mesdames" se débrouillaient très bien avant votre arrivée.

Le général resta un peu surpris par une telle froideur. Il ne s'attendait pas vraiment à un tel accueil. Il jeta un regard à Elmenda qui haussa les épaules d'un air sinistre, l'air terrible. Son œil perçant suivi la petite pimbêche, mais ne fit aucun commentaire. D'un naturel taciturne, elle préféra faire signe que le troupeau se déplaçait.

[Image: 90325.png]Ne faut-il pas chercher la ruche ?

[Image: 90826.png]Je crois que c'est ce qu'ils sont en train de faire…

[Image: 90325.png]Que fait-on ?

Eriador inspira profondément, laissé perplexe devant cette masse de sylvains, désespéré par tant d'imprudences. Etaient-ils pressés de se mettre au combat ? Eriador savait comme tous les grands chefs d'armée qu'un homme qui n'a pas peur de la mort est plus dangereux pour ses coéquipiers qu'un homme qui connaît le danger. Il garda pour lui cette remarque et avança, bousculant une jeune sylvaine afin d'en défendre une autre. Hloirë, caché dans les fourrés, avait repéré de loin l'étrange créature.
Sitôt touchée, sitôt mise à terre, l'abeille rendit son souffle à la nature et rejoignit l'éternité et l'immensité.

Un moment, Eriador se retourna de nouveau et jeta un regard à l'archer. Parmi les elfes, il reconnut la jeune femme qui l'avait plutôt apostrophé. D'un ton qui se voulait joueur et amusé, il lâcha alors :

[Image: 90826.png]Suis-je à la hauteur maintenant ?

Il avait un petit air sympathique, mais la réalité le rattrapa durement :

[Image: 240.jpg]Trouvez-vous que cela est une attitude digne d'un chef des armées ? Qui plus est de la part un chef des armées se faisant appeler le Humble ?

Qu'avait-elle, son attitude ? Il ne se faisait d'ailleurs pas appeler « le humble », c'était bien les autres qui lui avait trouvé ce drôle de surnom. Eriador ne répondit pas. Il préférait en rester là car il n'était pas ici pour lier des amitiés et des inimités, mais pour sauver cette partie de la forêt et comprendre à son tour ce qui poussaient les abeilles à attaquer les gens qui un jour furent leurs voisins et leurs amis.

~ * ~
La ruche était immense. De bien quatre mètres de haut pour une quinzaine de large, elle suspendait lourdement accrochée à une branche de l'arbre millénaire qui la maintenait. Elle était magnifique, luisante au soleil. Sa couleur mordorée inondait les environs d'une lumière douce et agréable à la vue. Peut-être était-ce le plus beau joyau que l'est de la forêt de Pelethor eut pu un jour avoir en son sein. Rayonnante c'était bien le mot. Mais vide. Atrocement vide.
Les abeilles étaient de beaux bestiaux qui mesuraient trente bons centimètres de long pour une dizaine de large, aussi les galeries étaient de bonnes tailles, assez pour y passer un bras féminin et fin, mais pas pour y rentrer entièrement. En découpant un peu, un enfant aurait pu rentrer, mais il n'y avait aucun enfant parmi les elfes, et c'était bien mieux ainsi.

Eriador s'arrêta et contempla en silence la ruche. Certains des elfes tentaient déjà de percer les alvéoles solides et délicates à la fois. Le chef des armées gronda aussitôt, sortant de son mutisme :

[Image: 90826.png]Vous ne devriez pas faire ça. C'est une ruche, une maison sacrée pour les abeilles. Elles sont déjà furieuses, si jamais vous la détruisez, on ne sait pas les conséquences que ça peut et pourra avoir… Il doit y avoir une autre façon de savoir ce qui s'est passé ici.

Alors qu'il disait cela à l'adresse des deux elfes, un troisième tentait d'escalader l'arbre. L'écorce était épaisse et sûre, aussi Swann n'eut pas de mal à escalader ce dernier. Une fois en haut, il put apercevoir quelques trous béants, notamment un particulier sur le dessus de la ruche. Quelque chose avait été arrachée à l'intérieur de la maison des abeilles. Les alvéoles s'étaient répandues, ce qui avait recouvert la ruche de miel. Les réserves étaient détruites, il manquait le cœur de la ruche, et certaines alcôves importantes. Cela venait nécessairement du dessus et n'aurait pu être deviné d'en bas : rien n'aurait pu laisser présager d'un tel affront.

~ * ~
Soudain il y eut un cri masculin, un cri de douleur.
Quand Eriador se retourna, pour courir vers les cris, c'était déjà trop tard. Sur le sol, Hloirë s'effondrait, l'abdomen transperçait d'un dard immense, les yeux exorbités entre la douleur et la surprise. Les deux gardiennes avaient attaqués vite, trop vite pour qu'il n'est pu les voir arriver. Il tendit une main vers le chef des armées, les yeux mouillés de larme, mais sitôt le dard ressortit de son corps, il s'effondra sans un mot, mort.

Dans la forêt, il y eut de nouveau ce bourdonnement sinistre, comme si elles revenaient, encore, et encore…à la recherche de quelque chose.
Mais de quoi ? De quoi ?!
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Un cri strident, mais viril tout de même, détacha Swann de son analyse. Il ne pouvait voir ce qui se passait de sa position, mais un cri d'agonie ne présageait rarement quelque chose de bon, quand c'était la voix d'un ami. Certes, il n'avait fait part de son admiration et de son plaisir à faire un bout de chemin - secret – qu'aux enchanteresses, mais les autres membres de la troupe avaient tout autant son respect, particulièrement les coureurs, desquels ils aurait été avide de conseils si la situation avait été moins tendue. Et il cru bien reconnaître le timbre de l'un des talentueux archers.

La montée avait été aisée, la descente ne le serait que plus. Bien qu'il eût un éclair de pensée pour une utilisation des ailes d'hyménoptères géantes en guises de parachute, il préféra réemprunter le chemin de l'écorce.

Non, il n'aurait pas le temps.

Un autre cri, une demande d'aide. Il cru reconnaître la voix de la dénommée Nennivial, qui semblait avoir perdu son sourire confiant pour le coup. Elle baragouina dans un dialecte sylvain qu'il ne connaissait pas – wtf ou quelque chose de la sorte - a propos d'une nouvelle espèce d'apocrite.
Encore un cri. Une Quendi cette-fois. Et cette fois le feuillage ne lui masquait plus la scène.

Un drame se jouait là en-bas, peut-être en était-il la cause, sa gorge se serra. Il fallait vite qu'il s'éloigne de la ruche, pour marquer aux yeux des nouvelles venues sa neutralité... au possible, tout du moins. Il fallait encore tirer sur des êtres vivants. Une nouvelle fois, il choisit l'insecte comme cible plutôt que l'elfe qui était attaquée, mais avec de moins en moins de conviction pour ce choix, vu l'entreprise de destruction qu'ils avaient commencé sur la ruche. Mais s'il tirait sur les elfes pour défendre les abeilles, nul doute qu'il serait traduit en cour martiale, alors que dans le cas contraire, il n'y aurait visiblement pas de poursuite autre que des bourdonnements.

Il visa, une flèche, une seule, pour tenter de calmer la bête, puis il dégringola lestement de l'arbre.
Il expliqua rapidement ce qu'il avait vu, ajoutant qu'il n'avait réussi à déterminer si les voleurs en voulaient au miel - certainement pas -, à la précieuse propolis, au couvain, ou encore à la reine elle-même. Etant donné qu'il y avait plusieurs trous, la dernière hypothèse lui semblait mauvaise. Mais qui ferait quoi de propolis ou de couvain... Pour la première, il avait bien une idée, mais cela aurait été une œuvre de guérison. Pour la seconde, il avait aussi une idée, et cela aurait été une oeuvre de destruction.

Il voulut prendre du recul, s'éloigner vers...
Vers où ?
Danior, à l'ouest ? Une pensée pour la garde le troubla.
La troupe à aider face à cette nouvelle créature, à l'est ?

Mais il n'eût pas le temps de mener plus avant sa réflexion, voyant les abeilles gardiennes inutilement attaquées par les siens... les siens si on en jugeait uniquement par la morphologie.

Va pour l'est, lâcha-t-il, en même temps qu'une nouvelle flèche sur la nouvelle venue, histoire d'attirer son attention. Plus intelligente ? Il allait le constater... ou non. Plus virulente ? Certainement, mais cela ne lui faisait pas peur, il maîtrisait la guérison du poison et nul meilleur moyen de connaître une leçon que de la subir. Sa flèche tirée, il rangea son arc, et se plaça devant l'insecte pour la protéger des attaques Sylvaine... et pour goûter à son poison. Et non sans anticiper une fulgurante retraite stratégique, au cas où...

Entouré d'abeilles et enjambant presque le corps de l'archer, il observa les réactions de chacun, insectes et elfes, se sentant bien seul en cet instant. Vivement le calme serein des frondaisons arborescentes.
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il etait temps d arreter de se battre contre le vent, les abeilles avaient ete attaqué et on leur avait volé quelque chose mais quoi ?

elles etaient si desorientées et mal organisées que la reponse semblait evidente: on leur avaient enlevé leur reine
mais qui et pourquoi ? ca c'etait une autre question ....
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Si seulement les abeilles pouvaient parler, nous pourrions leurs expliquer que nous ne faisons que nous défendre... râla Findanel en rampant au loin après s'être prise trois dards. Dards qui la faisaient horriblement souffrir...
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Linuviel observait depuis quelque temps la ruche et une évidence en résultait. Plus aucun bruit, plus aucun bourdonnement n'y résonnait. La reine ne s'y trouvait plus. Sa disparition expliquait certainement l'attitude des abeilles. Linuviel connaissait peu les abeilles géantes de la foret mais l'enseignement des anciens lui permettait de savoir que les abeilles échangeaient entre elles grâce à des phéromones ou à des mouvements ordonnés que ses professeurs appelaient 'danse des abeilles'. Elle ne pouvait aucunement échanger grâce aux phéromones mais elle pouvait tenter d'entreprendre une petite 'danse'. Elle y serait ridicule et obtiendrait certainement peu de résultat mais elle se devait de tenter l'expérience, ne serait que pour faire cesser quelques temps le massacre des gardiennes qui ne faisait après tout que défendre la ruche que certains sylvains s'évertuaient à détruire. Elle hurla pour les proches :


Cessez le combat, il nous faut comprendre le pourquoi de la disparition de la reine et non massacrer les gardiennes de la ruche. Je vais tenter une chose qui vous semblera surement folle, mais je n'ai pas d'autre idée présentement. Il n'y aura surement pas d'effet mais cela permettra peut être de gagner quelques instants. Utilisez les pour tenter de trouver des indices.


Elle commença alors à décrire des cercles en émettant des bzzzzbzzzz et en imitant le mouvement des ailes d'une abeille.
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Attonoro regarda l'Elfe pratiquer sa danse
probleme
On viens de perdre Linuviel !!
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La gardienne n'avait pas attaqué... Mais au premier tir d'un autre elfe, celle-ci riposta sur ce dernier. Visiblement, elles ne faisaient que se défendre pour l'instant, si l'on excluait l'archer.
Un faux-bourdon matraqua plusieurs attaques sur le ranger qui n'eût d'autre choix que de se replier derrière la cohorte, mettant à profit cette pause pour soigner quelques empoisonnés.

L'une des druidesses présente fit une tentative d'enter en communication avec les animaux... en dansant comme une abeille.
Pour appuyer sa transe et la rendre plus réaliste, Swann se proposa de lui donner des ailes afin d'améliorer son mimétisme.
Il omit de lui proposer de la masser avec du miel.

Citation :Swann a donné des objets à Linuviel Finduilas : Ailes
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Puisque personne n'avait répondu à Neuronette et que Cundonya était présent en 1ere ligne, ils décidèrent de fouiller la cabane. Mais hélas, rien à l'intérieur ne purent donner aux aventuriers une quelconque piste pour les aider dans leur quête.

Un des sylvains apostropha tous les autres car il venait de faire une découverte primordiale : la ruche. Comment étaient-ils passés à proximité de la maison des abeilles sans pour autant la voir ? Il semblait que l'habitation ne possédait plus aucun insecte, pas même la reine. Swan grimpa sur le haut et fit une découverte intéressante : quelqu'un ou quelque chose avait pillé la ruche. Immédiatement les rangers se mirent à chercher les traces du possible voleur car il avait forcément du s'imprégner de miel et en laisser partout….

Eriador empêcha de pénétrer dans la ruche afin de pouvoir vérifier ces informations, par respect envers le Peuple des abeilles. Il fallait donc supposer que la Reine avait été enlevée. Mais par qui et pourquoi ? Les aventuriers n'avaient aucunes pistes.

C'est à ce moment que les abeilles gardiennes fondirent sur les Sylvains. Ne pouvant dialoguer avec eux ou avec leur consœur ouvrières et males, malgré les efforts de Linuviel, ils prirent position pour se battre. Enfin plutôt pour sauver leur vie. Il ne fallait pas compter sur Eriador qui restait sereinement derrière eux.

Une fois les premières vagues passées, sous les conseils de son oncle Attonoro, Cundonya se rapprocha des abeilles plus à l'est. Il leva les bras en signe de paix et posa délicatement un pot de miel devant les insectes, se recula un peu et attendit. Il espérait que les abeilles reconnaissent en lui une aide par rapport à leur stock volé. Si le contact passait, ils pourraient enfin libérer l'essaim et la reine contre le « voleur ».
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Les gardiennes restèrent de glas devant la jeune elfe qui s'escrimait à communiquer avec elles. La colère grondait et les autres abeilles, galvanisées par la présence des plus grandes et des plus fortes d'entre elles, n'essayaient pas davantage de nouer de liens. Elles se mirent à frapper de toute part, mais bien vite, ce fut le sang vert des insectes qui recouvrit les feuilles et les armes, et le bourdonnement de fureur devint un bourdonnement de peur.

L'arrivée de Cundonya devant une ouvrière fit se calmer la créature. Elle hésita, bien sûr, en tant qu'abeille ouvrière, mais finalement observa l'étrange homme à deux pattes qui leur tendait du miel. Si elle avait eu des paupières, l'abeille aurait sans doute plissé les yeux d'un air abasourdi, mais au lieu de ca, elle hésita.

Elle jeta un regard à ses consœurs, un regard qui semblait demander, et frotta finalement ses pattes l'une contre l'autre. Le bourdonnement des ailes se fit moins bruyant, moins fort, et les abeilles finalement se posèrent, se regardant en chien de faïence, perdues.

Perdues, c'était bien le mot, maintenant qu'il n'y avait plus la reine...

Pourtant...
Pourtant, une piste menait au nord. Quelques traces sur le sol remontait vers la maison abandonnée, des traces de miel, des restants d'alvéoles, si petits....

Mais elle était vide, n'est ce pas ? Vide et abandonnée...
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Neuronettë avait suivi ces traces sur le sol, qui menait à la cabane qu'ils avaient essayé de visiter il y a quelques jours et qui était en apparence vide.

Mais ces traces n'y étaient pas la dernière fois. Elle banda son arc à nouveau, et ouvrit la porte d'un coup de pied, prête à tout, mais surtout à rentrer.

Il y a quelque chose de louche ici...

Citation :Le 19-03 à 23h 18m 12s Neuronettë Lungumaitë est passé de Sur ses gardes à Attentif
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Nomin imita son compatriote en laissant le peu de miel à l'avant sans mouvement brusque ni hostile.
Il se recula avec prudence, puis commença à prendre doucement le chemin de ses semblables tout en gardant un oeil sur les insectes.

Je vous couvre, dit-il assurément.
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Findanel se remettait difficilement de ses blessures, dure de se reposer tout en aidant ses amis à survivre...

Voyant que tout semblait s'arranger, du moins en apparence, la jeune Elfe déposa non loin d'une abeille le pot de miel qu'elle n'avait pas réussi à donner à Roaorr.

- Tiens ! Tu pourras te faires des tartines ! dit elle tendrement.

Puis elle alla chercher du réconfort plus loin, au pied d'un arbre et en compagnie de feuilles à rouler. "peut être aurais-je quelque esprits à questionner..."
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Les sylvains commençaient à déposer le miel des abeilles afin que celles-ci puissent les laisser passer. Il restait cependant un problème épineux : comment leur faire comprendre qu'ils souhaitaient retrouver leur Reine ? Mais finalement Cundonya se dit qu'il prendrait bien trop de temps à essayer une communication peut-etre voué à l'échec. Il fallait agir vite car ce Peuple était en danger.

Il courra derrière sa tante, afin de se mettre à ses cotés et pouvoir ainsi la protéger. Celui qui avait enlevé la Reine dans la ruche devait forcèment etre doué et pas seul aussi. Le combat inutile contre les insectes les avait un peu épuisés mais il fallait tenir une dernière fois, pour l'honneur et la protection de la Nature.

Alors que la veille ils s'entredéchiraient, les Sylvains et les abeilles avançaient ensemble vers la cabane. Le silence était pesant et tous craignait le prochain évènement qui serait forcèment funeste. Mais tous avaient l'espoir que cela concernerait leurs ennemis.
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Eldalotê, comme tous les autres sylvains, fit route vers la Cabane. Une fois sur place, la jolie guerrière posa sa main sur l'épaule de Cundonya et lui dit avec Son sourire espiègle:
«Tu entres le premier et on attend de voir ce qu'il se passe ?»
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Les abeilles restaient en retrait, perdues et déboussolées. Sans leur Reine, elles n'étaient plus que de petits pantins sans âme, sans but, errants. Elles étaient vouées à la mort sans la Reine. Elles étaient vouées à ne jamais plus connaître la paix en ce lieu. Préférant grouper pour contenir leur stress, peu suivirent les sylvains, et si elles les suivirent, ce ne fut qu'un bref instant, comme pour observer avec curiosité ce que les elfes sylvains faisaient.
Rien d'intéressant à première vue. Fracasser une porte c'était à la portée de tout le monde.

Et voilà : la pièce était vide.
Une petite maison de rien du tout, sale et obscure. Quelques bougies étaient posées à même le sol sur de petits couvercles de cuivre, mais toutes éteintes et toutes bien froides depuis longtemps. Des chandeliers avaient connus le même sort jadis : les bougies à moitié consommées attendaient dans leurs écrins d'argent.
Au milieu de la pièce, une table trônait en reine, et un tapis à ses pieds attendait sagement. La table était faite d'un bois bien dur, d'un bois sombre : un bon d'ébène à coup sûr. Le tapis quant à lui était lourd et bien épais, sans doute tissée à la main même.

En dehors de ça, la maison était vide et affreusement silencieuse.
On aurait pu entendre un pet d'abeille pour tout dire.

Citation :HRP : Passage ouvert pour entrer dans la maison. Attention: intérieur miniature.
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Pelytna, après avoir fait plusieurs fois le tour de la cabane, se positionna près de l'entrée avec Cundonya. C'est à ce moment qu'Eldalotë arriva, et lança à Cundonya d'un air espiègle :

«Tu entres le premier et on attend de voir ce qu'il se passe ?»

Pelytna, se tournant vers elle, lui sourit et répondit :

"Madame, s'il est galant, il laissera la priorité aux dames"

Là dessus, elle passa la porte et rentra dans la cabane. Elle ne put cacher une quelconque déception lorsqu'elle constata le dépouillement de l'endroit, vide, hormis quelques bougies éteintes, une table et un tapis. Pelytna se tourna vers la porte et cria :

"Il n'y a rien, vous pouvez entrer"

Là-dessus, elle s'avança au centre de la pièce et inspecta les lieux. Elle regarda sous la table, parcourut sa surface de la main, puis s'approcha du tapis, et, prenant fermement son épée d'une main, toujours méfiante, elle en souleva un coin afin d'être certaine que la pièce était réellement dénuée d'intérêt.
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Neuronettë suivit les pas de Pelytna, pour la couvrir, son arc à la main. Elle entendit

'Il n'y a rien, vous pouvez rentrer'

Et là, ce ne fut pas plus glorieux que leur première visite. La nuit noire et obscure, une petite odeur de renfermé, des bougies consumées. Mais il y avait ces traces, donc quelqu'un était bien rentré et n'en était pas ressorti.

Elle ralluma une bougie, histoire d'y voir quelque chose

Elle jeta un coup d'oeil rapide à la table et au pot qui était dessus, ça sentait encore plus la mort. Elle le reposa. Puis elle vit que Pelytna tentait de soulever le tapis. Neuronettë se mit de l'autre côté pour l'aider à l'enrouler.
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Nomin entra par la "porte" défoncée.
Il tendit sa main vers l'elfe qui tenait une bougie.

Pouvez vous me prêter votre feu, je vais tenter de tout rallumer bougies et chandeliers pour qu'on y voit un peu mieux dans ce trou à rat ?

Et il s'exécuta, posa le reste des bougies soigneusement à travers la minuscule pièce, en scrutant avec la lumière du feu et le peu de lumière du jour à travers la porte.

Rien de suspect, même pas un petit quelque chose à travers le bois ? Je vais tenter d'écouter sous le parquet si vous voulez... Vous n'entendez rien ? interrogeât-t-il ses comparses.
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Le vieillard s 'approcha des chandeliers et les examina à la recherche d'un mécanisme pour ouvrir une trappe.....

Il se demandait pourquoi les autres ne cessaient de chuchoter , sans doute ne voulaient ils pas annoncer leur présence.

C'est petits jeunes étaient plus malin qu'ils n'en avaient l'air.
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Findanel était restée en communion avec la nature durant le trajet qui la menait de la ruche à la bicoque, passant à la rencontres des esprits de passage, avaient ils vue quelqu'un ou quelque chose ? « Non, s'il te plaît ! Je n'ai pas le temps de jouer… » Est ce que des traces de pas mielleux faisaient comme des tartines sur le sol, est ce que les arbres avaient à se plaindre de s'être fait casser une branche par un fuyard ?


Quand la magicienne se présenta à la cabane, certain de ses compagnons étaient déjà à fureter à l'intérieur. Darwi était la seule autre magicienne. Findanel lui proposa de profiter de l'ouverture d'esprit qu'offre la magie, pour savoir si quelque rituel aurait bien pue se perpétrer ici…


- Peut être nous faudra-t-il l'aide de l'enchanteresse !
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Sous le lourd tapis, difficile à enrouler, une trappe se cachait, donnant sur un étage en dessous.

Des bruits en ressortaient. Comme l'aurait dit un Général célèbre, " It's a trap !".
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Le trois fois grand père s'approcha et jeta un œil sous la trappe et ce qu'il vit lui glaça le sang !!!

Des Helions dans nos foret pouah !!!

il encocha une flèche et attendit l'hallali !
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Papy Hoerelle releva la tête. Il montra ses 5 doigts, indiqua une barbe et fit quelques tours de passe-passe.

5 mages hélions se dit Cundonya, merde, c'est vraiment tendu.

Alors que Neuronette commençait à indiquer à chacun le plan à tenir, sans aucun bruit grâce au langage des signes, Cundonya leva le poing.

Ils le regardèrent alors.

Il indiqua les bougies et les chandeliers, toucha le bois, fit monter ses mains pour indiquer l'embrasement de la maison. Il montra le groupe et fit un cercle avec ses 2 index pour faire comprendre le terme de l'embuscade.

Il attendit l'assentiment de ses frères et sortit.


fonça dans le tas
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rendez vous l'armée est avec nous toutes résistance est inutile
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Attonoro laissa pénétrer les guerriers et autres archers ... il entendis des cris " P*tain ils esquivent !!! " des fracas ... ainsi que des petits gloussements ... surement ceux de Nomin ... Tous ce-ci laissant présager du bon.

Il laissa passer 5 minutes puis il franchit d'un bond la trappe.

Là, gisait deux cadavres Hélion, des tas de caisses pleine de fioles, plus loin, Cundonya était au corps à corps avec un des alchimistes, et un autre semblait reprendre son souffle caché derrière une étagère.
Dommage pour lui, l'Elfe l'avait vue ...
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Le trois fois grand père se ressaisit, les trois premières flèches n'avaient pas atteint leur but.

Il inspira profondément se déplaça derrière une table rempli de livre , et relâcha la corde par quatre fois et quatre flèches se plantèrent dans le corps d'un alchimiste acolyte.

Si il pouvait être touché alors ils pouvait saigner . Et si ils pouvaient saigner alors ils pouvaient mourir.

Des acolytes soit mais ou se cachaient leurs chefs ?


C'est alors qu'il vit la pile de papier et de livres devant lui , il mit sa besace grande ouverte et ramassa tout ce que petite table contenait .

Cela intéresserait sans doute nos chercheur ou nos diplomates se dit il .
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Dans la fureur des combats, Findanel choisit un acolyte mal en point.

Elle lui fit pousser des ronces autour des pieds. Pour assurer son immobilisation, elle ajouta une mare de boue poisseuse. Enfin, elle réussi à fissurer son esprit afin d'essayer de l'hypnotiser.

-Acolyte ! Tes paupières sont lourdes, tu ne désires que te rendre...
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Cernée par des elfes furieux et armés, témoin de la chute de plusieurs de ses compagnons, et rendue hors d'état de nuire par les sorts de Findanel, l'alcolyte n'avait guère d'issues.
Son esprit altéré sous les assauts magiques de Findanel, elle vit une elfe rousse d'approcher d'elle l'épée au clair qui, la menaçant de cette-dernière, lui lança :
"Rends-toi, satanique"
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Le principe d'un prisonnier était bien. Mais Cundonya préférait un prisonnier silencieux et calme.
Il abattis son épée du côté plat sur la frêle tête de l'alchimiste.
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Bzzzz Bzzz Bzzzzz...
Des bourdonnements, partout, et plus aucun elfe. Swann se demandait si les abeilles avaient gagné la bataille et à leur tour enterré les morts. Pourtant elle ne l'attaquaient pas, contrairement au cerf fantomatique au travers duquel il venait de passer . Il ne se souvenait que de la douleur cuisante infligée par le faux bourdon, et de son réveil auprès des prêtresses. Il avait eu plus de chance que l'archer qui avait eu la moelle épinière sectionnée par le dard, lui en était quitte pour une douleur persistante au fessier. Il supputait d'ailleurs que la prêtresse ait fait exprès de remuer le dard dans la plaie avant de l'extraire dans le seul but de reluquer son arrière train musclé.

En tous les cas, afin de ne plus répéter cette mésaventure, il s'était équipé d'une armure tressée du Pelethor avec un renforcement spécial au niveau du croupion, et d'un capuchon sylvestre pour protéger sa chevelure qui le valait bien.

Soudain il aperçu l'enchanteresse au regard dur et sérieux, et d'un regard implorant et soumis lui demanda quelques informations sur la situation.

[Image: Hotel-Transylvania-hotel-transylvania-31...00-270.gif]

Elle lui expliqua que finalement la troupe avait suivi la proposition de la druidesse de faire la paix avec les insectes - et la mienne se dit-il pour lui même, intérieurement fâché d'avoir fait les frais du manque de réactivité des sylvains en matière de négociations - en leur proposant du miel. Ils étaient maintenant partis vers une cabane à l'est. Il se demandait si elle était vraiment en sécurité toute seule au milieu de toutes ces mouches à miel encore énervées, et lui proposa ses trois gourdes de miel qu'il avait récolté à grand peine, à utiliser en cas d'excitation intempestive des insectes, avant de suivre clopin-clopant les soudards.
Citation :Swann a déposé des objets 3 Pot de Miel
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