Sinistre récolte.
Le village enfin. pensa-t-il.

Nomin était partit, quand il vit courir à perdre le souffle de Nemarie.
C'était grave, il suivit ses semblables, se pansant ses plaies tout en s'arrêtant là où le Maire et l'Archidruide étaient restés, c'est à dire dans Danior.
Il leur adressa la parole avec un mélange de fatigue et de colère.

Il va nous falloir des explications, toutes ces choses agressives et nombreuses... Ce n'est pas naturelle !
Même les animaux fuient !
Cette elfe semble être la seule survivante, et elle semble savoir ce qui s'est passé...


Le mage stoppa de parler car la douleur et l'épuisement commençait à peser sur lui et sur quelques elfes.
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mais pourquoi abandonnaient ils tous ?

Seul Cundo restait face aux créatures mielophages Le sang du vieillard ne fit qu'un tour, il décocha une nouvelle volée de flèches sur l'ours pour achever cette vilaine bete et cria a Cundo :

mais fuit donc pauvre fou !!!

puis il lui montra la route a suivre ...
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Le petit groupe avait décidé de continuer d'avancer. Attonoro avais décelé dans les environs la présence de plusieurs ours ainsi que celle d'araignées. Concentré sur les alentours, il ne vit pas l'ours qui chargeait sur lui avant de ressentir ses griffes pénétrer sa chair.
Eldalotë Eärfalas poussa le Druide et se mis entre l'Ours et sa victime. Cundonya aguicha la créature sachant qu'il esquiverait sans mal ses attaques.
Vu son état, Attonoro compris que la suite se passerais au village pour lui.
Avant de partir, il puisa dans ses dernières force pour "fortifier" son neveu.
Au moment ou il se mis en route, il perçu le son caractéristique des ailes d'abeilles et il entendit Cundonya conseiller au groupe de battre en retraite. Rassuré, il se mit à courir ...

Le retour au village ne sera pas simple; Des ours, des araignées ... et un Loup, qui au passage lui déroba un bout de cuisse. Attonoro, saignant de multiples plaies se demandait s'il allait arriver ...
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Rapide, un adjectif collant parfaitement à l'inconnue qui fuyait en direction du village, elle courait comme si le pire de ses cauchemars la poursuivait. Linuviel ainsi qu'une dizaine d'autres Sylvains tentaient de la protéger des monstres qui pullulaient dans les bois environnants. Quelle était la raison qui attirait ici des araignées, des loups, mais aussi des êtres fantomatiques et des abeilles géantes. Il faudrait obtenir des questions, et Linuviel ne doutait pas que l'inconnue ne possédait peut être pas LA vérité mais tout du moins certaines clefs qui permettraient d'entrevoir un début de vérité.

Le village apparaissait maintenant au loin et nombre des elfes entourant Linuviel portaient les signes de blessure plus ou moins grave. Ce village devrait être défendu et faciliterait certainement la création d'une position défensive. La nature vouait une haine tenace à ces habitants. Quel acte avait conduit à cette situation ? Qui en était responsable ? Voici les questions qui occupaient l'esprit de Linuviel.

Une fois le village atteint, l'inconnue stoppa sa course folle, le maire et la grande druidesse discutaient toujours, surement avaient-ils des ancêtres Treants dans leur généalogie, ce qui expliquait leur lenteur en ces délibérations. La vue de l'inconnue activerait certainement les débats. Il faudrait aussi partir au devant du groupe rester dans la foret car aucun des elfes présents ne possédait de leur nouvelle.
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La témérité d'un petit groupe d'elfe, mené par Cundonya, les emmena plus loin vers l'Est, dans la direction opposée à celle de l'inconnue.
Très vite ils purent trouver une forêt de plus en plus dense, tellement dense que même des sylvains, habituellement si alaise en forêt, avaient quelques difficultés à progresser plus avant. Puis leur progression fut totalement stoppée lorsque qu'ils virent les raisons qui avaient poussé l'inconnue à fuir aussi vite, l'enfer bourdonnant.

Des abeilles géantes sortirent de la forêt, elles volaient si vite que les elfes ne pouvaient les compter, et elles fondirent sur l'un d'eux, les multiples piqûres géantes le tuèrent sur le champ. C'est alors que Cundonya cria :
« Repli ! Repli ! Tous aux villages »
Tous l'écoutèrent mise à part Cundonya lui-même. Il se mit en position défensive et recula lentement afin d'attirer à lui toutes les attaques. Eldalotë ne pu s'empêcher de revenir à son contact afin d'aider sa progression à reculons, le chemin serait long mais ils y arriveraient ensemble et en vie.
« Je te tiens Cundonya ! Concentre-toi sur les abeilles, moi je vais te guider jusqu'au village. »

La grande agilité au combat de Cundonya lui permettait de parer la grande majorité des assauts et sa grande endurance à la douleur, mêlée à la magie d'Attonoro, lui permettait de résister aux quelques piqûres qu'il ne pouvait stopper. Eldalotë le guidait inlassablement en direction du village, jetant de rapides et très réguliers coups d'œil en arrière afin de voir si l'occasion se présentait à elle de donner un grand coup à l'une de leur assaillante. L'occasion se présenta plusieurs fois mais ses attaques étaient peu précises et manquaient de force, trop occupée qu'elle était à guider son camarade au milieu des arbres.
Bientôt les assauts des abeilles commencèrent à fatiguer Cundonya, une fatigue anormalement rapide, de ce qu'elle avait pu voir dans les précédents combats. Une fatigue certainement dû au poison des piqûres qui attaquait ses systèmes musculaire et respiratoire. Bientôt Cundonya ne serait plus apte à parer les assauts et Eldalotë devrait le remplacer.
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Petit à petit, comme la jeune elfe l'avait décrit, la forêt sembla se remplir d'une vague impressionnante d'abeilles en nombre. Elles tournaient en rond, rôdaient, tantôt attaquant, tantôt se posant contre les arbres, nerveuses. Elles semblaient toutes fébriles, toutes agressives. Aucune ne sortait du lot, et elles se suivaient comme une véritable petite armée…
Cela n'annonçait rien de bon : n'importe quel druide aurait pu comprendre que ce n'était pas un comportement normal.

~ * ~

Nemärie arriva très rapidement à Daniör. Elle était essoufflée, la robe tâchée de sang, mais elle s'en sortirait. Elle avait survécu à trop de chose pour mourir maintenant. Elle inspira profondément, jetant un regard à l'elfe qui lui avait proposé de la suivre, le fameux Mentes. Elle n'avait pas vraiment attendu les autres, mais c'était uniquement car elle avait besoin de parler.

Le maire de Daniör, Erhynn, fut averti et arriva aussitôt. Son pas était court, rapide, et son visage grave en voyant la jeune femme aussi pâle et livide. Erhynn posa ses mains sur le visage de la rescapée, les yeux ahuris :

[Image: 90848.png]Toi aussi ?

[Image: 90866.gif]Damärisse a été attaqué, Erhynn. La situation est grave.

Le maire de Daniör fronça les sourcils, prête à rétorquer, mais Nemärie la prenait de court :

[Image: 90866.gif]Nous avons eu des rescapés, il y a peu, de Fal'Aron. Velen pensait que ce n'était qu'une attaque ciblée. Je… Elle grimaça et posa sa main sur son ventre qui avait été transpercé de quelques centimètres par un dard : Je ne le pense pas. Les rescapés nous l'avaient pourtant dit. Les abeilles sont devenues folles, Erhynn…

Le maire de Daniör serra les dents, inspira profondément et jeta un regard autour d'elle. Tous les aventuriers semblaient attendre quelque chose d'elle. Une situation d'urgence demandait forcément une réponse, mais c'était beaucoup de responsabilité.
La petite teigneuse inspira profondément et reprit :

[Image: 90848.png]Pourquoi ne pas avoir demandé d'aides d'Aanka'leï ? C'était pourtant plus proche…

Nemärie secoua la tête, d'un air sinistre. Elle s'appuya doucement sur Nomin sans le lui demander, partant du principe qu'il valait mieux se tenir à un autre sylvain plutôt que de tomber.

[Image: 90866.gif]Pas de nouvelles depuis quatre jours. Pas plus de ma sœur à Espe'ra. Elle était partit vers Esmeor il y a peu, pour voir la vieille tisseuse de sort… Nemärie inspira profondément, comme si elle retenait un sanglot, mais il lui semblait dans le même temps qu'elle avait de toute façon bien trop pleurer pour pouvoir verser une larme : Pas de nouvelles… J'ignore ce qui se passe Erhynn, mais c'est… c'est grave. C'est très grave. Les abeilles n'ont jamais été comme ça…

[Image: 90848.png]Si ce que tu dis est vrai, et si ce que tu crois est vérifié…

Erhynn resta interdite. Elle semblait réfléchir, et plus elle réfléchissait, plus l'elfe perdait ses couleurs et son insolence. Elle jeta un regard dans le vide, et finalement claqua des doigts deux fois. Un jeune garçon, d'une trentaine d'années à peine, arriva aussitôt au trot. Elle ne lui décrocha pas un mot, tendit sa main et tira du carquois du jeune homme une carte de la région qu'elle déroula.

[Image: uhh4B7p.png]

Le maire de Daniör fronca les sourcils, se rendant compte, tragiquement, que les abeilles étaient en train de décimer tout Pelethor, ou tout du moins, les plus petits de ses villages.

[Image: 90848.png]Si elles ont attaqué Esmeor, qui n'abrite qu'une dizaine d'âmes, il ne doit plus rien en rester. Fal'Aron est la plus grande ville après Daniör du coin. Damärisse n'abritait qu'une vingtaine d'âmes, et Aanka'leï, peut être une trentaine, au grand maximum. Espe'ra… à peine dix, douze…

Erhynn plongea dans un profond silence, et ses sourcils se froncèrent :

[Image: 90848.png]Elles sont en train de cibler les villages un à un. Elles s'éloignent du nid qui se trouve entre Fal'Aron et Esmeor. Pourquoi ?

Le maire de Daniör posa sa main sur son front et se massa la tempe, cherchant à comprendre, puis releva le visage avec une lueur terrible dans le regard.

[Image: 90848.png]Si elles continuent ainsi, elles attaqueront Daniör. Et ça, je ne le permettrais pas.

Nemärie eut un petit sourire timide, alors que le Maire de Daniör, avec son charisme espiègle et vindicatif, s'adressait alors à la réunion des aventuriers :

[Image: 90848.png]Je ne sais ce qu'elles veulent, ni pourquoi elles font tout cela, mais à défaut de pouvoir le leur demander, je veux que vous protégiez Daniör. Nous avons dans les chambres de nombreux blessés, des enfants et des mères. Je n'ai pas assez de troupe pour les repousser, mais j'offrirais une récompense de vingt à trente pièces d'or pour qui ramènera la paix dans la forêt. Si vous trouvez la raison de ce massacre, c'est tant mieux, mais pensez à la sécurité de votre peuple et à votre sécurité avant la leur.

Elle recula d'un pas, hésitante, puis finalement jeta un regard à l'arbre de garde :

[Image: 90848.png]Pendant ce temps, je demanderais à la Reine du renfort. Beaucoup de renfort… J'espère que l'archidruide reviendra avec ses troupes avant que ma lettre n'arrive à la Reine…

Son air était contrit, angoissé. Erhynn avait peur, non pas pour elle, mais pour son peuple.

Des soigneuses approchèrent et prirent en charge Nemärie qui fut emmenée parmi les autres rescapés, ne tenant qu'à peine sur ses jambes à cause du poison. Erhynn, elle, attendait que son apprenti ne revienne avec une plume et de l'encre.
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La reine, hein... comme si elle allait faire quoique ce soit pour nous.

Lança Kira d'un air désabusée. L'elfe clopina jusqu'à la maire en se servant de son arc comme d'une canne avant de poser son regard sur la rescapée, l'air troublée.

Ils ne bougeront pas pour quelques dizaines de personnes. Ils ne l'ont pas fait à l'époque, ils ne le feront pas plus maintenant. Non, si on veut s'en sortir, il faudra le faire par nous même.

Et tournant la tête vers les autres aventuriers.

Et on aura besoin de tout le monde. Tout ceux qui peuvent manier un arc. Pas de héros suicidaires qui meurent pour la gloire.

Kira mis un genoux à terre avant de tirer un couteau d'une de ses bottes et mis à plat une zone de terre pour s'en servir de carte avant de s'adresser à tout le monde, sans quitter des yeux Erhynn.

La première chose à faire c'est d'évacuer tout vos blessés, tout ceux qui peuvent marcher doivent partir immédiatement, derrière votre coursier le plus rapide. Ensuite regardez autour de vous, on est trop exposés. Il nous faut des barricades, n'importe quoi qui puisse nous offrir un couvert, si maigre soit-il. On se bat ensemble, en restant groupés et on tient suffisamment longtemps jusqu'à l'arrivée des troupes... Si tant est qu'elles viennent jamais.

Puis en louchant une dernière fois vers le groupe, elle leur décocha un sourire qui eu pour effet d'étirer la cicatrice qui lui balafrait la joue.

Là seulement, ceux qui y tienne pourront allez jouer aux héros et débusquer la reine des abeilles. Une fois qu'on aura mis ce village à l'abri et la relève assurée.
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Linuviel ne faisait pas partie des grands orateurs, elle préférait la contemplation de la nature à l'assourdissant brouhaha des villes. Cependant elle prit la parole après avoir entendu sa comparse.


Kira tu ne devrais pas douter de notre reine, elle ne laissera pas son peuple se faire tuer sans intervenir. Cependant il lui faudra du temps pour organiser une troupe digne de ce nom car nous n'avons jamais été un peuple très grégaire et nous préférons les grands espaces. Du temps c'est ce dont nous manquons précisément et je suis en accord avec toi, il faudra avant tout compter sur nos propres talents pour défendre les nôtres. Organisons nous tant qu'il est encore temps. Je m'inquiète aussi pour ceux qui sont resté en arrière, pourtant nous ne pouvons nous permettre une nouvelle fois de nous séparer. Je ne doute pas qu'ils reviendront au plus vite. Prions mère nature qu'elle les protège même si c'est plutôt son courroux qui nous poursuit aujourd'hui.

Elle s'adressa ensuite au maire.


De quelle force pouvons nous compter ici, combien de garde, est-il possible de fortifier rapidement le village, d'organiser des barricades comme le propose Kira ?
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Hydro écouta attentivement, puis réfléchis pour lui-même :

Si les abeilles sont si nombreuses, mais quelles restent en formation compacte, alors, on peut les contourner. Nos meilleurs archers dans l'arbre de garde, qui sera probablement la cible privilégiée des monstres. Pour les défendre, nos meilleurs combattants lourds. Les mages et le reste des troupes au nord du village, si les abeilles arrivent par le sud.

Les troupes rapides qui sont au nord contourne le village dès que toutes les abeilles entoures l'arbre de garde. Ensuite, nos troupes du nord se divisent en deux et attaquent par derrière la formation monstrueuse. Les gardes de Daniör escortent les blessés les moins graves et les habitants vers Mitriath. Le deuxième groupe qui s'est séparait avant d'attaquer remonte la piste des abeilles avec nos meilleurs chasseurs.
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Avant de rentrer au village, Swann découvrit au détour du sentier une rosacée sauvage. Rendant grâce à l'esprit du rosier d'avoir fait cette fleur, et promettant qu'à la saison de fructification il disséminerait quelques graines en remerciement, il sectionna l'une des inflorescences pour la demoiselle de ses pensées.

Ses cheveux, plats et réguliers, formaient un rideau ambré sur une part de son visage. Un menton effilé creusé d'une très légère fossette à l'arabesque suave. Elle était encore là. Mais elle ne semblât pas l'apercevoir, lui parmi tous les autres elfes, dont certains bien plus râblés et apprêtés. Peut-être aussi plus héroïques, exhibant leurs blessures et leurs trophées. Lui n'avait que trois flèches manquant à son carquois.

Passant près d'elle, il remarqua son piercing d'une minuscule pierre précieuse smaragdine, un peu en dessous de la commissure gauche de ses lèvres. Il tendit la rose, et avec un sourire ballot lança un « Tenez ». Il en ressentit plus d'adrénaline que s'il ne s'était trouvé devant Halista en personne.

Un peu éberluée de cet hurluberlu sorti de nulle part, elle se contenta d'un poli « euh... merci ».
Au moins elle ne lui avait pas écrasé les pétales sur le nez, ce qui était bon signe. Il s'en fut promptement cacher ses joues cramoisies parmi les auditeurs du maire et de la furie.

Malgré quelques difficultés à se concentrer sur le discours, l'attachante garde de Danior ayant fait plusieurs passages sur le lieu des conciliabules, sans lui adresser aucun regard, ce qui dénotait manifestement la réciprocité de son attirance, Swann pu tout de même appréhender la gravité de la situation : si les abeilles attaquaient Danior, elle était en danger. Les autres elfes aussi, certes, mais les autres avaient le loisir de quitter le village, alors qu'elle, si parfaite et altruiste qu'elle semblait, serait à n'en pas douter comme le capitaine et son bateau. Son premier objectif était d'aider à convaincre la garde de Mitriath de venir prêter main forte, nul doute que si les lascars avec qui il avait été entraînes voyaient la grâce des gardes du coin, il n'attendraient même pas un ordre de la reine pour rappliquer.
Il alla donc proposer au maire, de porter le message dont elle parlait à Mitriath.

D'un autre côté, il ne pouvait pas non plus admettre la purge ethnique qui allait avoir lieu contre les abeilles, si celle-ci n'était pas fondée ou avait un autre responsable.

- Mes respects. Je suis Swann, ranger et apprenti éclaireur, je me permets de vous proposer mes services afin de porter à la Reine votre demande au plus vite, de vous apporter confirmation de la bonne réception du message en temps imparti ou le cas échéant de mon échec à traverser les rangs apidés par ma mort, puis dès mon retour d'aller faire une reconnaissance au lieu supposé du nid, car bien qu'il soit louable, le rôle de défense du village me laisserait un goût amer sans connaissance du mobile de cette attaque. Si toutefois vous pensez que cette tâche de messager doivent être dévolue a quelqu'un d'autre et qu'il serait plus avisé de m'envoyer de suite au cœur du Pelethor, votre souhait est mon ordre.

Il se demandait s'il n'en avait pas fait trop, et s'il ne venait pas de se fourrer dans un guêpier.

Comment pourrait-il apporter à la reine des abeilles l'information sur le fait que ses enfants avaient été désignées comme victime d'une éradication en bonne et due forme, et réciproquement lui demander pourquoi ils avaient la même intention avec les elfes ?
Bah, il avait entendu parler d'hommes-bêtes et de druides qui savaient communiquer avec les animaux. Il trouverait peut-être un elfe-insecte parlant le langage electro-magnéto-magique des abeilles sur son chemin.
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La marche guidée, de Cundonya au milieu d'un tourbillon d'abeille géante, par Eldalotë continua encore longtemps, un temps qui sembla être une éternité aux yeux de la jeune elfe.
Mais à l'approche du village de Danior, c'est contre toute attente que les nombreuses abeilles, qui les assaillaient, disparurent. Elles disparurent aussi vite qu'elles étaient apparue, pendant le court laps de temps où Eldalotë regardait devant elle pour lire la trajectoire à prendre au milieu des arbres. Sans aucune raison apparente elles étaient parties, laissant les deux elfes épuisés mais sains et saufs.

Ils continuèrent leur marche encore quelque temps pour être sûr d'être à l'abri du danger et c'est là qu'ils virent Findanel et Linuviel qui couraient à leur rencontre. A leur vu la pression qui pesait sur les épaules d'Eldalotë s'évanouit, laissant place à un grand épuisement nerveux qui lui fit mettre genoux à terre et lui fit échapper quelques larmes de soulagement. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle s'adressa à Cundonya, étourdie et sanglotante:
« Que s'est-il passé ? Pourquoi ont-elles disparu ? Où sont-elles parties ? Elles étaient des milliers puis, d'un coup, plus rien. Tu les as vues partir ? »
Toutes ses questions resteraient surement sans réponse car reprenant quelque peu ses esprits et prenant conscience de l'état de Cundonya elle embrailla :
« Mais toi ça va ? Tu es blessé, il faut te soigner ! Ne t'inquiète pas (Eldalotë était très certainement beaucoup plus inquiète de l'état de Cundonya que Cundonya lui-même), Linuviel va arriver et te soigner tout ça. »
Puis sur ces mots elle sorti des bandages du sac de Cundonya et commença à les lui appliquer très maladroitement :
« Euh, oui, bon, je vais plutôt laisser faire Linuviel.» lui dit-elle, l'air très gêné, les joues rouges.
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Linuviel, Findanel et quelques volontaires sortirent de Danior afin de se porter au devant du groupe dont ils étaient sans nouvelle. A la vue de Cundonya et d'Eldalotë quelque espoir revint dans le coeur de Linuviel. L'espoir de repousser les envahisseurs monstrueux et volants, l'espoir de résoudre le mystère de ces apparitions et d'y remédier. Il lui fallut cependant déchanter quand elle appris que rien ne pouvait répondre à ces questions. Il faudrait continuer sans rien savoir de l'origine des derniers évènements.

Le retour au village fut rapide et aisé, les hyménoptères noir et or n'ayant pas poursuivi plus avant. Linuviel à son retour interrogea la maire car des divergence de vue faisaient naitre plusieurs débats au sein des sylvains.


Dame Erhynn, certains de nous pensent qu'il serait préférable de partir chasser les envahisseurs ailés au plus profond de la foret afin de les éloigner et permettre la recherche de survivants dans les différents villages que vous nous avez indiqué. D'autres, dont je fais partie, pensons qu'il serait préférable de tout d'abord sécuriser Daniör afin d'assurer la sécurité des habitants encore en vie et d'organiser ensuite des raids vers les villages afin d'y ramener d'éventuels survivants. Que pensez vous de ces 2 propositions.


Elle attendit, attentive les réactions de la maire.
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Alors que Nemärie parlait avec le maire de la ville, Mentes était restez à ses côtés et tenait difficilement en place. La situation paraissait déjà mauvaise, mais on pouvait peut être l'empêcher d'empirer. Mentes ne put s'empêcher que encore une fois l'escalade de la violence avait atteint un niveau ou la résolution pacifique semblait impossible. Pourtant…


Il s'adressa donc au maire et aux autres personnes présentes :

-D'après ce que vous nous dites la présence des abeilles n'est pas nouvelle. Pourrez-t-on savoir comment cela se passait-il avant avec ces abeilles géantes. Est-ce que vous communiquiez ou vous vous contentez de vivre à proximité contact. Pouviez-vous vous approcher de leur ruche ? Est-ce que ces abeilles ont aussi une reine ?

Sinon un autre point me surprend. Dans les ruines de Fal'aron nous avons trouvé du miel. Se pourrait-il que les habitants aient récupérée du miel ce qui aurait provoqué la fureur des abeilles.



Sa volée de question lancée à l'assemblée en espérant faire avancer la solution, Mentes s'approcha de Nemarïe. Voyant qu'elle avait du mal à se maintenir debout il lui tendit son bras pour qu'elle y prenne appuis même si elle se reposait déjà sur Nomin.


-Je suis vraiment désolé de tous ce qui vous arrive. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous, que ce soit maintenant ou plus tard ça serait avec le plus grand des plaisirs.

Vous devez être épuisée et aussi affamée. Je peux aller cherchait de quoi vous restaurez.

Vous avez dit que votre sœur était partit a Espe'ra. J'imagine que vous vous inquiétez pour elle. Je peux aller jusqu'au village pour aller vérifier qu'elle est toujours vivantes et l'aider sur place ou à revenir jusqu'ici ?
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Le maire de Daniör posa ses yeux sur l'elfe qui venait de parler. Elle ne connaissait pas son prénom ni son histoire, mais l'amertume de ses paroles la toucha, et elle fronça les sourcils, car les mots sonnaient comme des blasphèmes à ses oreilles longues et pointues. Elle sembla se radoucir quelque peu après avoir écouté Linuviel, mais son visage était encore quelque peu dur.
Si Erhynn était devenue le maire de Daniör, ce n'était pas par la force des choses, mais par le mérite. Et son mérite, elle ne le tenait que des villageois de Daniör et des environs qu'elle chérissait comme ses frères et sœurs lointains. Elle avait certes le visage hautain, mais son cœur, malgré qu'il fut dur, était courageux comme celui d'un lion.

[Image: 90848.png]La Reine Silmareïn ne nous laissera pas dans notre misère.
La forêt est grande, c'est bien la raison pour laquelle l'archidruide met et mettra du temps, d'autant plus quand il s'agira de dépêcher des soldats. Il est dit qu'en ce moment, au nord, les bandits se regroupent depuis plusieurs jours. Une attaque sur les villages à l'est, c'était aussi inattendu que peu nécessaire en ces temps sombres…
Il n'y a pas besoin de barricade, tout du moins il ne devrait pas y avoir besoin de barricade. On ne doit pas laisser le temps aux abeilles d'arriver jusqu'aux villages, car s'ils passent les remparts, elles s'en prendront au village suivant, et nous ne pouvons laisser ce genre d'agissement continuer plus longtemps.


Le ton se referma ainsi.
Elle reposa ses yeux sombres sur Nemärie qui ne disait plus rien, aussi silencieuse qu'une tombe.

[Image: 90848.png]Je ne peux pas évacuer Daniör. Nous avons des blessés graves, des rescapés, et j'ai besoin des guérisseuses pour les soigner. Nous ne sommes pas nombreux…
Il faudrait quatre gardes à l'intérieur. En plus des troupes de Daniör, cela devrait suffire pour faire un soutien à l'arrière.


Le maire passa une main sur son visage, l'air grave. Elle avait fait ses classes à Mitriath dans l'armée sylvaine. Elle n'aurait jamais cru après une retraite bien méritée qu'il faudrait de nouveau prendre les armes, surtout contre les abeilles qui avaient été, si longtemps, leurs amies.

Quand Swann prit la parole, le maire sembla réfléchir quelques secondes et finalement siffla un garde qui revient vers elle. Elle lui demanda la lettre et le garde la lui donna, l'air surpris.

[Image: 90848.png]Puisque vous allez à Mitriath, je préférerais que ce soit vous qui donniez le message à la Reine plutôt qu'un des gardes. Nous avons besoin d'un grand nombre de personne à Daniör.

Dans la lettre scellée à la cire brune, une lettre était à l'intérieure.

La lettre bien sûr n'avait été lu de personne et ne pouvait être lue que par un représentant royal, que ce fusse la Reine ou son plus fidèle atout, le Seigneur des armées. Erhynn le spécifia en particulier au porteur de la lettre. Son courroux (si elle survivait à ce qui était en train de se passer à Daniör) ne serait que plus terrible si jamais elle apprenait que la lettre avait été ouverte.
Erhynn était de ces elfes qui ne donnent leur confiance qu'une fois.

Les yeux du maire, au milieu de la troupe nombreuse qui ne cessait de poser des questions, se posèrent finalement sur une elfe blonde et gracieuse. Linuviel encore posait une question des plus justes, qui fit froncer les sourcils de l'elfe. Elle hésita… puis finalement, d'un commun accord avec elle-même, soupira :

[Image: 90848.png]Vous ne serez pas en sécurité tous autant que vous êtes à l'intérieur de Daniör, même avec des fortifications. Le mieux que nous puissions faire, c'est de trouver du temps. Cela peut paraître fou et quelque peu aberrant, mais sortez de la ville et allez au-devant des abeilles.
Si vous tenez vos rangs, peut-être que les troupes de la Reine auront le temps de venir pour sécuriser le village, et qu'ensuite, et seulement ensuite, il vous sera possible de trouver la Ruche et ce qui cause tant de problème.


Le maire de Daniör finalement posa son regard sur l'elfe qui avait accompagné avec beaucoup de volonté et de diligence la jolie Nemärie silencieuse comme la mort. Erhynn pencha la tête :

[Image: 90848.png]Non, non… Nous avons toujours été en bon terme avec les abeilles. Elles étaient véritablement pacifiques. Nous vivions en harmonie. Elles nous offraient des pans de leur ruche et Fal'Aron avait avec Esmeor la joie et l'honneur de pouvoir en recueillir le miel.
Les abeilles géantes de Pelethor vivent comme de véritables abeilles. Elles ont une reine, des travailleuses et des gardiennes. Elles sont très coordonnées autour de la Reine Abeille qui est de toute la plus grande, mais également la plus proche d'Halista.
Certaines légendes disent que la Reine Abeille est un esprit de la forêt à elle seule, et qu'elle a offert jadis au feu Roi Orn un peu de la gelée royale qui est un met ayant des effets curatifs incroyables.
Cela fait plus de trois cent ans que notre vie était paisible. Comment…


Le visage d'Erhynn se ferma de nouveau, comme il lui semblait que tout lui échapper. Comment les choses avaient-elles pu se dérouler ainsi alors que tout était si paisible une semaine en arrière ?

Nemärie plongea son regard dans celui de Mentes avec un petit triste et renifla. Ses blessures s'étaient résorbées mais il restait encore en elle la fatigue, la fatigue extrême d'une course contre la mort, pour la vie.

[Image: 90866.gif]Ça ira Mentes, je n'ai… je n'ai pas faim.
Merci. Merci pour tout.


Elle hocha la tête, timidement, et sembla réfléchir. Ses yeux s'allumèrent au nom d'Esper'a. Le village de sa sœur était bien loin du chemin prévu par les autres aventuriers, et à vraie dire, ils n'y trouveraient rien d'intéressants sans doute que des corps et des corps… Mais le simple fait, que l'elfe se proposa, réchauffa le cœur de la jeune femme.

[Image: 90866.gif]Vous ne saurez la reconnaître, mais si… Si vous le pensez vraiment, si vraiment vous voulez le faire pour moi, je pourrais vous accompagner. Je vous en serais vraiment reconnaissante, mais je ne veux pas vous éloigner de la bataille qui gronde à Daniör et vous enlever à votre devoir…

La jeune elfe sembla rougir, mais ses joues étaient trop pâles pour le dire.
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A force de marche forcée, Swann eût tôt fait de voir les frondaisons de la capitale se dessiner sur l'horizon. Sa destination, l'arbre-palais royal, brillait tel un joyau de lapis-lazulis au milieu d'un champ d'émeraudes argentées. Pourtant cette image ne réveilla aucune émotion chez lui, les villages reculés du Pelethor lui sembleraient dorénavant bien plus accueillants.

La capitale semblait calme, aucune trace de préparation d'une quelconque expédition. Cela clochait.
L'archidruide ? Swann ne pouvait douter de la souveraine en tous les cas.

Il interrogea quelques gardes non-gradés et un sous-officier qu'il connaissait au sujet d'une éventuelle mission planifiée... rien. Qu'en penser ? Il observa la lettre, se demandant un instant s'il pouvait la décacheter et la recoller sans que cela ne se voit, sans pour autant imaginer qu'il mettrait à exécution cette intention. Mais ce serait trahir sa parole donnée à Ehrynn, et le discours qu'elle avait fait était bien le plus convaincant qu'il eût à entendre depuis longtemps. S'il avait su plus tôt que les habitants des villages reculés vivaient en symbiose avec les abeilles... et que les gardes parlaient aux renards, il aurait mené là-bas une vie de tranquille paysan.

Il alla voir l'une des seules personnes en qui il avait totale confiance à la ville, son instructrice. Rien non plus. Il en profita pour lui toucher un mot au sujet de ses trop grandes fatigues. L'elfe, aguerri aux techniques de coureur, lui donna le secret de la récupération accélérée. Si les vertus stimulantes de l'aneth odorant ne suffisaient pas, la maîtrise de son souffle et de son mental lui permettrait de catalyser ses ressources.
A l'énoncé de son échec au tir sur le cerf fantomatique, elle ne pu que lui enseigner une précision accrue qui lui permettrait même de toucher une articulation de patte d'abeille, mais elle douta fort que cela soit utile contre un démon spectral.

Il ne pouvait se permettre de perdre plus de temps. Il lui fallait se décider. A n'importe quel prix, le message devait arriver dans les mains de la Reine, quitte à la bousculer un peu pour se faire remarquer, et non dans celles de son second. C'était en tout cas son ressenti.

Et comme une réponse d'Halista à ses inquiétudes, il tomba nez-à-nez avec le chef des armées qui mentionnait Danior. La troupe qui le suivait était bien dégarnie, mais c'étaient des combattant parmi les plus valeureux.

Rassuré, Swann remit le parchemin cacheté à Eriador, faisant part de son souhait brûlant de retourner aussitôt à Danior, sauf si d'autres instructions plus importantes s'imposaient.


Citation :Le 28-02 Swann a appris une compétence auprès de Instructrice de combat Récupération
Le 28-02 Swann a appris une compétence auprès de Instructrice de combat Viser : Jambe
Le 02-03 Swann a donné des objets à Eriador Melehtë, chef des armées 1 Lettre d'Erhynn (scellée)
Prétentieux qu'il était (d'aucun le prétendaient en tout cas), Swann se dit qu'il allait précéder le lent groupe grâce à ses talents de ranger. Ce fut loin d'être le cas, le capitaine avait littéralement disparu comme par magie. A sa décharge qu'il était distrait par les agréables magiciennes de la petite compagnie, car il perdait inévitablement de sa dextérité naturelle en présence d'entités féminines, proportionnellement à leur charme.

Et c'était sans compter qu'un tiers du groupe était aussi rangers, ceux-ci avaient déjà disparu de sa vue avant qu'il n'ait pu dire « - Mesdemoiselles... ».
Mais ce qui le fit bisquer, fut de voir que même les guerriers et les mages étaient plus rapides que lui, marchant tranquillement de cinq de ses pas à chacun des leurs.

Heureusement, on le pris en pitié, et il eut droit lui aussi a un enchantement permettant de révéler les chemins secrets de la forêt.

Il eût une pensée pour son passé. Il n'avait jamais appris ou souhaité apprendre la magie... jusqu'à aujourd'hui. Décidément cette aventure l'avait changé du tout au tout. Peut-être même deviendrait-il modeste. Non, faut quand même pas déconner se ravisa-t-il tout en remerciant l'une des enchanteresses pour ses faveurs.

[Image: cQJWssp.jpg]

Fort de cet enchantement, il pu reprendre la tête et informer le maire de Danior de l'arrivée des renforts, ce qui leur éviterait si besoin était de faire le détour par le village.
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Moka suivait ce petit groupe depuis un bon moment. Ce petit groupe s'arrêta à Danior en attendant les ordres du maire de ce petit village. Moka, petite tête de mule qu'elle est, décida de faire cavalière seule en effet ces frères et sœurs avaient décidé de se barricader dans ce petit village. Ceci était contraire à toutes les tactiques et stratégies enseignées à l'Académie. Son peuple n'était pas prédisposer à des batailles rangées mais plutôt à des harcèlements et l'épuisement de l'ennemi jusqu'à sa mort. Moka décida donc de quitter ce groupe pour partir en tant qu'éclaireuse et pour harceler son ennemi. Puis elle vit 1 puis 2 puis 3 abeilles géantes ouvrières. Elle décida alors de faire appel à ces frères et sœurs et de les convaincre de ne pas rester enfermer dans Danior mais de régler le problème en les combattant jusqu'aux derniers.
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Hydro avait quitté le village. Il n'était pas un déserteur, ça non. Mais il voulait assurer ses arrières, et ceux de ses compatriotes. Il avisa le crocodile géant et visa. Bandant son arc au maximum, visant du mieux possible, il décocha une flèche qui se logea entre les écailles de la bête. Sa ne le pique peut être même pas, mais au moins j'attirerais l'attention sur moi, et pas sur mes camarades s'ils doivent s'en aller.

entendant des bruits de voyageurs courant, il regarda en arrière et vit le grand Eriador Melehtë et quelques combattants parmi les plus aguerris arriver au pas de course. Hydro remarqua aussi que Swann était avec les enchanteresses. En train de draguer, comme toujours, se dit-il, réprobateur.
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Merci. Un mot, un seul, sans doute prononcé sans arrière-pensée par politesse et son cœur se réchauffait autant.

Je suis venu ici de ma volonté propre pour aider ceux qui subissait ces malheurs. Ce n'est pas un devoir pour moi d'aller porter secours mais un choix. Je suis donc libre de choisir qui aider et si il reste des survivants, notamment votre sœur, il serait plus que regrettable que l'absence d'aide soit la cause de décès.
Par contre, cela me gêne de vous exposez aux dangers. Vous avez déjà subis beaucoup, je préférerais ne rien vous imposez.


Mentes était hésitant, sur la conduite à tenir. Refusant de se décider optait pour une position d'équilibre instable entre tenter de sauver la sœur de Nemärie et protéger la source de son amour de tous danger.
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Hydro avait combattu le guerrier sautoraque avec bravoure, mais il était mort. C'était à prévoir, se dit-il. Il ne regrettai pas d'avoir défendu les renforts pour ses camarades, et d'avoir péri pour une cause juste.

Le royaume des morts, le monde onirique des spectres était toujours aussi froid et accueillant qu'avant. Les fantômes l'entourèrent, lui murmurant de douces paroles, qu'il reverrait ses parents, ses amis mort au combat, et tous ceux qu'il aimait et qu'il avait perdu.

Hydro se réveilla en sursaut, couvert de sueur. Il marcha péniblement jusqu'à la prêtresse qu'il avait remarqué la dernière fois. Elle le soigna et lui dit, un sourire aux lèvres :
- Vous aimez voyager dans le monde des rêves ?
- Pas vraiment, mais je ne fait pas exprès, vous savez. Si ça ne tenait qu'à moi, je resterais en votre agréable compagnie pour l'éternité.


Après s'être reposé, il alla voir deux camarades et discuta avec eux. Il s'entraîna avec une certaine Tinuviel pour se remettre en forme. Elle n'était pas morte au combat et revenue dans le temple, ou alors c'était il y a quelques temps, déjà car elle 'était pas blessée.

Fatigué, Hydro s'installa sur le sol, étendit son sac de couchage et s'endormit.
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Amalia est morte !

Notre jeune et pacifique druidesse s'est faite attaquer et tuer par un ourson, dont elle ne voulait en rien troubler la paix.
Cela s'est passé près des dépôts de miels, au niveau des ruines.

La guerre est-elle déclarée ?
Qu'arrive-t-il à cette forêt ? Qu'advient-il de notre peuple Protecteur des Forêts ? Nous ne sommes plus reconnus comme tel, et ses habitants, naguère amis, traitent aujourd'hui en ennemis le moindre d'entre-nous.


Il y a quelques jours, je me souviens avoir été furieuse contre notre frère Mentes, et lui en voulais d'avoir ôté la vie à un ourson. Mais que serait-il advenu de lui-même s'il avait retenu son arme ? Il aurait subi le même sort que notre pauvre Amalia, j'en suis certaine.

Mentes, je m'adresse à toi maintenant, je te prie de bien vouloir me pardonner d'avoir bien mal jugé ton acte d'il y a quelques jours. Au contraire, tu fus bien inspiré, et tu as ainsi efficacement préservé ta vie.
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Les abeilles étaient féroces, quelques-uns étaient tombés, mais les renforts étaient arrivés depuis la capitale.

Une fois que la première vague des abeilles semblait se calmer, Neuronettë en profita pour aller faire un tour vers le Nord Est. Il y avait une petite maisonette en bois, cachée entre les arbres.

C'est étrange, cette cahute ne semble pas avoir été attaquée par les abeilles, alors que jusqu'à présent toutes les habitations avaient été détruites... Ca ne me dit rien qui vaille...

Neuronettë essaya de regarder à travers les fenêtres de la bicoque, mais il faisait bien sombre.

Quand faut y aller, faut y aller.

Elle se plaça à côté de la porte, banda son arc, et toqua du bout du pied.

Il y a quelqu'un là-d'dans?
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Hydro était revenue combattre son ennemi des marais. il était tenace, ça oui ! Têtu, diraient certains, des mauvaises langues. Il avait entendu dire qu'une cabane en bois n'avait pas été détruite par les monstres, au nord de Daniör. Si elle n'a pas été détruite, cette hutte en bois, et qu'on ne connait pas encore l'identité de son occupant(e), peut être que c'est lui ou elle qui est parti(e) pour déranger les abeilles, et les obliger à nous attaquer. Mais alors ce doit être un elfe sylvain, ou alors un être magique assez puissant pour se faire passer pour un elfe sylvain, dans le but de nous accuser.

Le jeune ranger tira de nombreuses flèches sur l'homme lézard,mais la créature était rapide et agile, elle se rapprochait, et plus elle approchait, plus Hydro devait reculer,et plus il reculait, plus il se rapprochait de Mitriath. Pas question de ramener cette bestiole en ville, elle attaquerait les citoyens et si elle appelle des congénères, se serait mas faute si une bataille rangée entre les sautoraques et les elfes sylvains survenait. Je ne me pardonnerait jamais cela car il y aurait beaucoup de morts de ceux de ma race.

Hydro avait découvert de plus que le monstre avait abattu sans somations d'autre sylvains, cela renforça la détermination d'hydro pour la tuer. Il fit appel à un ami à lui, un certain Lupus Hurlorage, avec qui il avait quelques projets de voyages pour plus tard.

Quand même, pensa hydro après avoir examiné les alentours pour être sur que son adversaire n'était pas encore là. C'est bizarre, une petite cabane miteuse, trop sombre pour qu'on voie à l'intérieur par les fenêtres, juste au nord, et les abeilles l'auraient pas détruite, alors qu'elles ont détruit plusieurs villages. il y a quelques maléfices cachés la-dessous pour que les monstres n'aient pas encore rasé cette chaumière. Je dis qu'il ferait pas bon de l'approcher, encore moins d'y entrer. Il y a probablement un mage, un sorcier, un shaman grincheux, ou je-ne-sais-quoi-encore, caché à l'intérieur qui vas râler parce qu'on l'a interrompu pendant sa méditation.
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Il venait tout juste de parer les attaques des 2 abeilles mâles quand les renforts arrivèrent. Mais ils n'eurent pas le temps d'agir car déjà les flèches et les sorts fusèrent. Cundonya se baissa naturellement, plus maintenant par habitude que par réflexes, et regarda les derniers insectes trépasser.

Il se tourna vers le capitaine qui était juste à côté de lui et qui avait surement vu la scène

Nous arrivons enfin à notre destination, nos pertes ont été assez faible contrairement à nos prévisions initiales. Mais je vous propose de voir tout cela avec ma tante, Neuronettë Lungumaitë, qui saura mieux vous détailler les tenants et aboutissants du problème…

La cherchant alors du regard, il s'aperçut qu'elle s'était approchée d'une maison non détruite par les abeilles, ce qui l'intrigua et mis ses sens en éveil. Il se dirigea rapidement vers la masure, laissant le capitaine sur place. Se plaça devant la porte, l'ouvrit du bout de l'épée, recula d'un pas et se mis en position défensive.
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Moka était toute perdu. Elle vit une impasse cela là metta en confusion. Elle vit cette petite maison en bois au loin cela ne la rassura pas du tout. Elle fit demi tour pour voir si il n'y avait pas une issue dans le coin et c'est là qu'elle se trouva nez à nez avec une araignée tisseuse. Courageuse qu'elle ait elle bandit son arc et lui infligea des dégâts. Elle restera jusqu'à la mort de cette affreuse bestiole. Moka ira rejoindre ses frères et soeurs après son achèvement.
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Alors que notre chasse semblait nous mener à une bicoque en bois, Findanel se revit entendre le maire dire que les abeilles étaient en train de cibler les villages un à un, et qu'elles s'éloignaient du nid qui se trouve entre Fal'Aron et Esmeor.

Findanel s'éloigna donc, entrant dans l'espérance en elle d'avoir bien compris le discours du maire. Elle y avait assisté de loin, toute boiteuse des morsures d'un loup fantomatique peu bavard. Devant le groupe dubitatif, entourant ce qui pourrait être Esmeor, Findanel se prit dans les fils de l'espoir de se diriger vers la ruche… Ou Fal'Aron.

Findanel n'était pas seule à se risquer plus avant dans la forêt. Tant mieux, si elle recroise un de ces fantôme égaré, elle ne sera pas seule à essayer de communiquer.
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Plus aucune abeille n'était en vu dans la zone, le groupe d'elfe ne voyait, ici, qu'une simple bicoque en bois. Les membres de sa "famille" ne risquant rien face aux éventuels occupants d'une si petite maison, Eldalotë mit à l'écart de la foule, elle ne pouvait rester au milieu des aventuriers et des renforts fraichement arrivés.
La rencontre avec l'un d'entre eux, très richement vêtu, fit rejaillirent de mauvais souvenirs, des souvenirs que la guerrière pensait loin derrière elle. Sa ressemblance avec Aranwë Súrion, l'elfe moqueur qui fut la cause de son exil dans la forêt, était flagrante, leur visage étaient les mêmes et comme cela ne suffisait pas, leur attitude étaient également les mêmes: tête de premier de la classe, réflexion misogyne et l'air charmeur.
L'ancienne exilée lança avec une voix faible mais rageuse: « Faites vos preuves avant de donner des conseils... Ou sinon allez faire vos courbettes ailleurs, ici on s'bat, y'a pas d'place pour les guerrières versions tutu."Mesdames" se débrouillaient très bien avant votre arrivée » puis entama une patrouille dans les alentours, l'air déconfit, la larme à l'œil.
C'est alors qu'elle entendit des bruit de combat plus à l'ouest, elle s'y dirigea et put voir une archère tentant de tenir à distance une de ces satanée araignée. La jeune elfe commençait à bien connaître les points faibles de ces créatures flauricide, cela mêlé avec l'amertume de ses souvenirs, en quelques attaques rageuses bien placées la guerrière foudroya la bête velue.
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Les sylvains franchirent l'orée de la foret jusqu'aux ruches ou l'on récoltait le précieux liquide épais et visqueux aux couleurs cuivrées. Nul sylvain ne les accueilli, tous gisaient mort, dans des postures parfois grotesques et tous portaient des œdèmes voire des boursouflures bien plus importantes. Seuls des hyménoptères de taille conséquente provoquaient ce genre de blessure. Aucun doute n'était permis, les guêpes provoquaient la mort des sylvains et il fallait comprendre pourquoi.

Après une semaine passée dans l'épaisse foret, plusieurs dizaines d'insectes géants périrent par le fer ou par magie, cependant la source du désordre restait un mystère. Les ours eux n'étaient plus visible, repus certainement par le miel dont ils se gavaient. Chacun se mit alors à la recherche de la ruche abritant la reine des guêpes, y trouverait-on des réponses, une explication, rien ne permettait de le penser mais nulle autre voie ne s'ouvrait aux elfes.
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Enfin, après avoir sillonné Pelethor coté Est, la ruche était enfin découverte par les elfes.

Quelques abeilles trainaient dans les parages, cependant le coeur de la ruche semblait vide.

Une Reine ne quitte jamais son nid sans qu'il soit détruit, pensa le mage.

Je vais tenter d'ouvrir cette parois collante par multiple flèche vivante qui devrait percer l'armure.
Je déconseille au guerrier de s'en approcher, on sait jamais vous pourriez rester collés !

Si d'autres mage ou druide et même archers sont prêts à lancer des flèches concentré sur un même point, ce serait un gros atout.


Et Nomin incanta des flèches propulsées en direction de la ruche.
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La petite maison de bois semblait en réalité être une fausse piste, les elfes reprirent donc leur route. Ils y croisèrent une nouvelle abeille, Eriador, chef des armées (Eldalotê venait juste d'apprendre qui il était par les commérages de la foule) sauta sur l'occasion pour prouver au plus vite sa valeur aux yeux de la jolie guerrière, il fut à la limite de faire tomber un elfe ou deux dans sa course.
Une fois l'abeille morte, Eriador s'adressa à Eldalotë, en rengainant ses épées, d'un air nonchalant quoi qu'amusé : « Suis-je à la hauteur maintenant ? »
Elle lui répondit : « Trouvez-vous que cela est une attitude digne d'un chef des armées ? Qui plus est de la part un chef des armées se faisant appeler le Humble ? » Puis, sans qu'il ait le temps de rétorquer, lui tourna le dos afin d'exprimer son mépris et pour ne pas le laisser voir les larmes qui lui viennent chaque fois qu'elle le regarde trop longuetemps.

Après les recherches de Findanel à partir des informations données par la maire de Daniör, le groupe d'aventuriers tomba sur l'immense ruche des abeilles. Mais à leur grand étonnement ils la trouvèrent complètement vide, aucun signe d'activité à l'intérieur. Les elfes étaient venus ici pour y trouver la reine des abeilles et certains pensez que s'ils se frayaient un chemin, à coup de sortilèges, à travers cette ruche gluante, ils la trouveraient. Mais Eldalotë pensait autrement, elle s'approcha de Linuviel et Findanel pour leur faire part de sa réflexion :
« Vous ne trouvez pas ça bizarre qu'on ne distingue aucun signe de vie ? Si la reine était dedans il y aurait forcément des abeilles pour la protéger, donc de l'activité visible de l'extérieur, et pourtant rien, aucune activité.
Pensez vous qu'il serait possible que la reine se soit fait capturer par quelqu'un ou quelque chose ? Et donc que les abeilles de la ruche soient toutes parties dans une recherche frénétique et sanguinaire afin de la retrouver ? Je pense qu'au mieux, si nous pénétrons à l'intérieur, nous trouverons peut-être un indice sur sa disparition mais en aucun cas la reine.»


Puis voyant qu'un elfe commençait déjà à lancer ses sorts contre la ruche, Eldalotë ôta son gant gauche et toucha la ruche de sa main nue afin de voir s'il lui était possible de donner des coups d'épée sans que celle-ci ne reste collée.
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La ruche était haut-perchée. Depuis que la dernière abeille avait été abattue, plus un bourdonnement ne se faisait ouïr parmi les feuilles pistaches des arbres millénaires.
Parmi les aventuriers, une elfe émis l'hypothèse que la reine était partie, car aucune mouche à miel n'était là pour protéger la ruche.
Swann se murmura a lui-même :
- Euh … s'y a pas d'abeilles, c'est qu'on vient d'les trucider, non ?
Erf, c'est p'têt la saison de l'essaimage, mais même là, la moitié de son effectif devrait rester dans la ruche...
Ou p'têt que la vue leur plaisait pas.


Il préleva deux ailes sur l'un des cadavres, les tranchant du biseau de l'une de ses flèches, puis jaugeant de la possibilité de les utiliser pour voler jusqu'au nid. Remarquant qu'il devait avoir l'air ridicule à agiter deux plaques de chitine irisées, le ranger les rangea dans sa gibecière. En posant cette dernière au sol, il vit quelque chose briller au sol parmi les feuilles mortes.

Un anneau, qui semblait magique. Il ne sut vraiment expliquer pourquoi ces mots lui vinrent en le ramassant.
- Mon trésor !
Le passer a son doigt lui confirma que celui-ci était emprunt d'une certain enchantement : il sentit son biceps droit se tendre sans effort nerveux de la part de son cerveau. Un peu déçu - il s'attendait a devenir instantanément invisible ou a entre au mythique pays de la mort d'or – il se ravisa bien vite et se dit que tout de même cela pourrait servir a améliorer son tir, ou au pire à négocier deux soies d'araignée pour combler la délicieuse ébéniste.
Passant son arc en bandoulière, il entreprit de grimper à l'arbre majestueux, tout en gardant à l'oeil le trou béant de l'entrée.
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