Sinistre récolte.
#91
Du terreau de mère nature, ils étaient issus, au terreau de mère nature ils retourneraient. Le grand cycle de la nature se perpétuait, mais ce cycle se trouvait prodigieusement accéléré depuis quelques jours. Une tempête de nature inconnue s'était abattue sur le paisible village et cette tempête continuait à souffler. L'offrande des corps inertes qui furent autrefois de fringants représentants de la race sylvaine à mère nature permettrait de leur assurer un repos éternel. L'enfant privé de ses parents, la femme de son mari, la mère de son fils perpétueraient leur mémoire, mais Linuviel souhaitait avant tout apporter des réponses à ses questions.
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#92
Hydro voyait des étoiles partout, il était dans les grandes plaines de lumière, avec les défunts. Le monde des rêves, aussi appelé, mais Hydro, ce qui l'avait conduis ici, ce n'était pas un rêve, mais un ourson, un ourson qu'il aurait pu et aurait du abattre. Seulement Hydro avait voulu faire du zèle, et rentrer dans les rangs, obéir à ses supérieurs, et ça l'avait mené à sa mort.

Les ombres délétères des morts l'entourait, elles murmuraient entre elles. Hydro ne comprenait pas les propos des spectres, mais il comprit bien vite qu'il était le seul ici à pouvoir se réincarner; il s'en fut en courant, et en tombant sur une pierre, se réveilla avec sursaut dans le temple d'Halista. lorsqu'il bougea, il sentit une vive douleur au flanc droit, là où le maudit ourson l'avait frappé.

Après s'être fait pansé les plaies par une jolie prêtresse fort à son goût, Hydro se leva et fit quelques pas. il se reposa un après-midi entier et sorti prendre l'air en dehors du temple. Il se mit en marche et sorti de Mitriath, le crépuscule tombé. après avoir rencontré une archère du nom de Tika, il s'entraîna avec elle durant les dernières lueurs du jour. puis, le soir venu, il s'endormit près du petit feu qu'il avait allumé.
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#93
Ils avaient sécurisé la zone des araignées et maintenant ils pouvaient tranquillement ramasser les corps. Mais un ours mal léché s'était approché et avait confondu la peau sucrée de Kira avec du miel.

Cundonya sentit alors une colère noire et frappa la bête malgré les interdits. Il ne répondait plus de rien et devint fou...
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#94
Hrp:
Je vous ai enlevé 9 cadavres sylvains car vous les aviez placés proche du vieux chênes comme prévu .
Bon jeu .
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#95
Prise dans l'attrait des esprits de péléthor, l'Elfette trouva enfin âme qui vive avec qui elle puisse parler.

- Bonjour, tu es un villageois, c'est ça ? Que fais-tu là ?
- Fut un temps, je chassais le cerf ici, mais ils se font rare depuis peu, du coup je ne fais plus rien. Veux-tu jouer avec moi ? répondit l'ectoplasme, de son air diaphane. On joue au petit train ?

Les rires tourbillonnèrent autour des deux nouveaux amis, le petit train avançait en accordéon. A peine le villageois faisait un pas que l'Elfette le tamponnait dans l'hilarité générale. Le pathétique duo vogua ainsi jusqu'à ce que Findanel s'arrête, pétrie d'un effroi solennel, face à une foule de villageois que sont ami partie rejoindre. La magicienne les regarda se rassembler. Un poème était là pour les rassurer.

« Espérons que ça suffise pour les rassurer et les accompagner là où doivent aller… »

- Remonte un peu pour nous rejoindre ! fit une voie familière au loin.

Findanel se laissa attirer en papillonnant en direction de l'appel.

- Désolé on va vers le bas...

« Encore un esprit qui veut jouer à cache-cache !» acquiesça-t-elle avec mansuétude.

Heureusement, grâce à la voie qui l'entrainait en contre bas, quelle joie pus t-elle enfin exprimé en tombant sur des puits où quelques un de ses amis puisaient… Du miel !

- Vas y prend en ! Lui lancèrent ils en se remplissant les poches, Y en à plein !

Résolue à ne pas gâcher l'inopiné nectar, Findanel prit un pot qu'elle réservait pour quelques ingrédients magiques et le rempli, non sans se délecter au passage. Et la magicienne, redevenue enfant, partie en butinant dans cet étrange pays remplie de puis à miel…

Chemin faisant, elle tomba nez à nez avec un autre enfant remplis de poil se présentant spontanément sous l'étrange nom de Roaorr…. « Surement un habitant de cette contré ! ». Roaorr semblait avoir du mal à puiser dans les puits avec ses mains griffus. Findanel l'approcha alors, adoptant le comportement qu'elle avait apprise au contact de la nature pour ne pas l'effrayer, tendant le pot de miel qu'elle venait de se préparer…

HRP : En bref, je suis autant que possible en communion avec la nature. Pendant ce temps là, j'ai aidé à pousser un cadavre et je m'approche maintenant d'un ourson pour essayer de le calmer…
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#96
Quand Findanel parla à l'ourson, ce dernier la regarda avec un regard globuleux. Il ne la comprenait pas, ne savait pas exactement ce qu'elle voulait, et pire que ça, l'elfe avait sur elle du miel. Du miel ! Rendez-vous compte que l'horrible créature (qui d'ailleurs n'était pas même un elfe à vrai dire) osait lui voler son met préféré !
L'ourson se leva sur ses pattes arrières et dans un petit cri, chercha à lui montrer qui était le roi de la forêt, et surtout, que ce miel était à lui. Il avait beau avoir tout le mal du monde pour l'atteindre avec ses pattes griffues et poilues, il n'en restait pas moins qu'il allait l'avoir à l'usure, et sans son aide.
Devant son incorrigible caractère, la violence d'un elfe eut raison de l'animal.
L'ourson périt, tâchant de son sang innocent les habits et les mains des hommes et des femmes présents.

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Les préparatifs funéraires avaient bien été mis en place. Les corps des malheureux rejoignirent ainsi le sein d'Halista et petit à petit, couchés dans le ventre de la Nature, la forêt sembla s'apaiser, tout du moins en apparence. L'air était plus frais et la nuit fut froide quoi que douce. Les ronflements des ours étaient la seule mélodie qui traversait les troncs, si épais fussent-ils.
Au petit matin, les elfes se regardèrent avec une mine satisfaite. Leurs efforts avaient payés, et chacun des sylvains avaient retrouvés la paix et le cycle de l'éternel.

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Tout le long de la matinée, il y eut un bourdonnement lourd entre les troncs. Sans savoir d'où cela pouvait provenir, l'œil le plus perçant aurait pu voir entre deux branches un abdomen jaune et noir, aller et venir, et puis disparaître…
Quand le soleil fut à son apogée, il n'y eut plus de bruit du tout.
Le silence était revenu, et avec ça, les cris plaintifs des ours en manque de miel.

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A la fin de la soirée, la forêt était encore étrangement calme.
Il n'y eut plus de sang, plus de cris, plus rien. Juste… un silence. Et un voile d'inquiétude à l'horizon, car tous les elfes savaient que lorsque la forêt était calme, il y avait derrière une tempête en prévision.

Citation :HRP : Juste pour dire que les messages HRP me brûlent les yeux dans un topic RP, donc je vous propose tout simplement de donner vos avis et vos commentaires dans le topic à côté prévu à cet effet : ici, merci d'avance ! (oui je suis allergique, mais on s'y fait, ça marche très bien comme système chez les HL et les HB)
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#97
Devant un tel déchainement de violence Luniviel ne put réprimer quelques sanglots. Une mère ourse désireuse de rassasier ses petits gisait à terre, plusieurs oursons, petites boules de poils maintenant dégoutant de sang l'accompagnerait pour un meilleur ailleurs, du moins Liniviel l'espérait. Ses congénères ne pouvait-ils pas comprendre que les ours ne cherchaient qu'a profiter d'une occasion inespérée d'accéder au trésor ambré que représentait pour eux les ruches maintenant sans surveillance. Il paraissait peu probable que les ours aient eux même tuer les sylvains, les blessures qu'ils portaient étant sans rapport avec des griffes ou des crocs.

Linuviel souhaitait simplement faire cessez la tuerie, le temps lui manquait maintenant car alors qu'elle récoltait du miel avec l'idée de l'offrir aux ours en le lançant loin des corps à enterrer, d'autres s'étaient diriger vers une voie plus rapide.

Cessez tous, hurla t-elle, cessez cette ineptie, ces animaux ne sont aucunement responsables de la mort de nos frères et cette tuerie ne les ramènera pas. Mère nature ne pourra que se montrer courroucée et vous devrez répondre de vos actes

Elle tenta ensuite de détourner les oursons survivants en lançant dans leur direction le miel qu'elle possédait. Mais sans leur mère ses oursons avaient-ils la moindre chance de survie. Choisir entre la liberté de ses animaux et leur mort lui brisait le cœur. Serait-il possible qu'ils survivent seul, serait-il possible de capturer les oursons pour les sauver ? Ces questions elles ne pouvait y répondre seule et s'en ouvrit alors aux elfes proches en attendant leur réponse
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#98
Cundonya se rapprocha de la druide

Pardon si je t'ai déçu ou offensé notre déesse mais tu as pu constater les dizaines de corps de nos frères. Non pas que les ours en soient responsables mais pour trouver ce ou ces derniers nous devons passer sur le terrain de bêtes sauvages comme les ours ou pire les araignées. Hors nous n'avons pas le choix ou le temps de faire autrement.

La Nature nous jugera pour nos actes mais j'espère bien que nous sauverons bien plus de vie que nous en prenons .
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#99
Citation :Alors que tous commençaient à s'impatienter, les quatre elfes sortirent enfin du bâtiment dans lequel ils étaient rentrés. Sans prendre le temps de dire un mot aux elfes réunis, Helanywë s'esquiva rapidement, sans que nul ne puisse l'arrêter quoi qu'elle fut interrompue par deux fois par Neuronettë.

Pelytna, se rapprochant du maire de Danior, lui demanda :

« Madame, je crains de n'avoir pas très bien saisi ce qu'étaient ces "abeilles". Si celles-ci sont capables d'autant de dommages, j'imagine qu'il ne s'agit pas de vulgaires abeilles. Pouvez-vous nous informer sur le sujet ? »

Le maire haussa un sourcil, enfin, tout du moins, l'arqua :

« Les Abeilles dont nous avons parlé sont, en effet, un peu différentes des abeilles communes. Il s'agit d'Abeilles Géantes, des abeilles qui sont assez grandes, d'une trentaine de centimètres environ. Elles habitent dans des ruches très hautes et profondes, de petits palais même, et sont d'un naturel passif, même oisif à vraie dire. »

La brune croisa les bras sur son torse, opinant doucement de la tête :

« S'il s'avère véritablement que les Abeilles Géantes ont commis un quelconque méfait dans la région, je ne donne pas cher de notre paix. » Elle inspira profondément avant de soupirer : « Nous n'avions vraiment pas besoin de tout ça… Enfin bon! Pour l'instant, il se fait tard, il est l'heure de laisser la garde faire son travail. »

C'est en baillant que la maire tourna le dos.
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Swann se faisait vieux, tout immortel qu'il fut. Une demi-douzaine de cadavres avaient trouvé le chemin de la terre et il était déjà fatigué. Une fatigue inexpliquée, peut-être n'y avait-il pas seulement l'exercice passé à l'oeuvre.
Un creux dans le tronc d'un chêne accueilla momentanément son corps fatigué, quand arriva une curieuse mais jolie elfe.
Il s'était entiché de la reine, était tombé amoureux de l'image d'Halista, était tombé sous le charme d'une garde de Darioth... devait-il éternellement subir ces pulsions ataviques ?

Il devait être en train de rêver, décida qu'il devrait trouver quelqu'un de neutre et transforma la fille en bloc de pierre. Mais un bloc de pierre ne parle pas ! La fille revint. Comment cela ? Il ne voulait pas ! C'était son rêve après tout.

- Qui es-tu ?
- Je suis Swann
- Non, c'est moi
s'écria-t-il
- C'est moi aussi répondit-elle je suis ta part immortelle
- Mais je suis immortel !
- Peu importe le temps que dure une vie, toujours elle finit. Si ce n'est de maladie, ce sera d'accident, si ce n'est de l'accident, ce sera de la volonté de ton ennemi. Et après ?

- Ma part immortelle n'est que le fruit de mon imagination, après il n'y a rien. Les rites c'est pour consoler les vivants.

Réveillé par un bruit sourd, il ouvrit les yeux. Il était devant la série de tombes, et ceux qui les pleuraient étaient quasiment tous partis.

Les corps avaient été honorés, la forêt semblait apaisée.
Swann voulut suivre le mouvement, lorsqu'il aperçut un arbre à la blessure étrange. Il coulait de la sève, mais d'une texture anormale. Oh. C'était du miel, qui sortait d'un trou béant. Pas âme qui vive à l'horizon, pas un bourdonnement d'insecte.
Il était bien dommage que ce miel se perde, Swann vida quelques gourdes d'eau pour les remplir du nectar.
C'était long et fastidieux, et à peine moins fatigant que de transporter les cadavres.
Était-ce là un comportement respectueux ? Bah, il serait toujours temps de le rendre aux abeilles, après tout, il s'agissait seulement de miel, et pas d'un couvain.
Une pensée lui traversa l'esprit. Peut-être les abeilles avaient-elles eu des problèmes ?
Il avait vaguement entendu, parmi le groupe avec lequel il avait procédé à l'inhumation, parler de la présence d'ours.
Certainement que ceux-ci, en s'appropriant le miel, avaient en même temps détruit les couvains et tués les abeilles, ce qui expliquait l'absence d'abeilles.
Où alors quelqu'un ou quelque chose avait volé le miel et l'avait caché là... Il lui faudrait plus d'information pour discerner une solution crédible.

En retournant se reposer, il se demanda comment il pourrait le cas échéant communiquer avec un insecte ou avec un ours, déjà qu'il avait du mal à communiquer avec de simples elfes qui savaient aligner des mots.

Dans son esprit, toute créature carnivore était moralement critiquable, les frelons, les ours et les araignées n'avaient de ce fait pas ses faveurs, tout autant que les créatures qui soumettaient a leur propre volonté celles d'autres créatures jugées inférieures... Il y avait là débat sur les limites entre domestication et symbiose mutuelle, mais en l'état actuel de ses cogitations, autant dire que les humains et les elfes était une aberration dont la Forêt aurait bien pu se passer...
Une forêt, une prairie, un verger, quelques bourdons et abeilles sauvages pour assurer la reproduction des arbres.
Peut-être que la meilleure solution pour lui était de rester couché au pied de cet arbre et de lui servir d'humus...

Mais qui s'occuperait de disséminer les graines des fruits ? Les arbres devraient pouvoir marcher, c'était ça.
Mais ils deviendraient comme les humains... c'était sans fin.
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Dans la nuit noire, rien ne bouge.
Le silence a accompagné Daniör dans l'obscurité du crépuscule...

Et puis là, alors que la lune éclaire de ses doux rayons la Forêt de Pelethor, un cri retentit, au loin.
Un cri perçant. Quelqu'un court. Quelqu'un fuit... Quelqu'un fuit quelque chose.

Mais quoi ?
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Elle court à en perdre haleine. Elle a froid, elle a chaud, mais elle a surtout mal.
Son front est en sueur, sueur qui se dégage à cause du poison qui s'enfonce dans son corps. Elle a beau lutté contre, il est difficile pour elle de ne pas chuter ou de tout simplement ne pas tomber dans les pommes. Mais elle lutte. Elle sera peut-être la seule, mais elle survivra. Elle le doit. Pour raconter les choses qui se sont passées. Pour raconter ce qu'elle a vécu. Pour éviter que d'autres ne le vivent à leur tour.

[Image: 90866.gif]A… A l'aide !


Elle voit devant elle des ombres, mais la fièvre la fait chuter sur le sol sans qu'elle ne sache s'ils étaient des hommes ou des ombres. Son habit lui colle à la peau, poisseux, comme le sang qui sert de colle. Elle tousse lourdement, jette derrière elle un regard paniqué, terrifié même.
Elle voit qu'elles ne la suivent plus, alors qu'elle se relève, difficilement, vacille, et recommence, à marcher. Ses jambes flanchent, la lâchent, mais elle lutte, elle force.

[Image: 90866.gif] A l'aide, par p..pitié



Elle a si peur.
Elle a si mal.

Citation :HRP : Apparition du personnage Nemärie sur le plateau.
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Une nouvelle fois, Cundonya entendit un cri de détresse. D'après son origine typiquement féminine, il pensa que l'une de ses Lenia était en danger. Mais dun rapide coup d'oeil il constata qu'elles étaient toutes proches de lui. Il se prépara alors à porter secours à l'inconnue.

Celle-ci était donc une jeune sylvaine blonde, complétement affolée, qui courait à perdre haleine. Il se jeta à sa rencontre afin de lui éviter une nouvelle chute. A peine posé au sol il hurla à plein poumon

Petite soeur et Linuviel, y'a une elfe en grand besoin...

Cependant il n'eu pas le temps de mieux présenter la situation ou de parler avec l'inconnue car déja des abeilles leur tombaient dessus. Il eut juste le temps de ressortir ses armes et d'hurler à nouveaux avant de se lancer au combat

Archers, mettez vous autour de l'inconnue et tirez les abeilles

Par contre il n'avait pas fait attention que de se retrouver seul au milieu de 4 abeilles géantes était peut-être un peu trop risqué, voir suicidaire...
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Dans cette forêt de tous les dangers, les cris d'une inconnue résonnèrent sans grand impact sur Eldalotë, toute occupée qu'elle était à repousser un ours mal léché avec PaPy Hoerehelle. Mais lorsqu'elle entendit la voix puissante de Cundonya donnant l'ordre de bataille, elle rappliqua aussi sec.
« L'ours n'est pas notre priorité, tout affaibli qu'il est, il aura peut-être comprit où était son intérêt et il s'enfuira. Retournons vers le sud, on a besoin de nous ! » Dit-elle à Hoerehelle en courant vers le sud, ne lui donnant pas le temps de réfléchir.

En arrivant près de Cundonya, Eldalotë put voir une jeune elfe ensanglantée et autour d'eux des abeilles, de taille très anormalement grande, les harcelant de leur dard. L'une d'elle avait l'air mal en point, à peine arrivée Eldalotë la trancha en trois : tête, thorax, abdomen.
« Besoin d'aide Cundonya ? » lui dit-elle sourire aux lèvres « Je serai toujours là pour te soutenir.» continua-t-elle en reprenant un air sérieux.

«Mais où est cette peste de Kira ? elle était avec toi. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de grave !»
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Neuronettë était pressée de rejoindre ses compagnons. Après le départ de l'Archidruide, elle avait commencé à courir vers l'Est. Mais ça n'allait pas être chose aisée. La forêt grouillait encore de créatures velues et autres âmes errantes.

Elle avait réussi à sortir un petit sylvain tout plein de bandages alors qu'un loup commençait déjà à vouloir en faire son petit-déjeuner. Mais une créature attaquée, que d'autres apparaissent déjà. Que faire? Et comment s'en sortaient ses amis et famille?
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Etre le déjeuner d'un loup n'était pas agréable, et hydro le compris vite. Courant du plus vite qu'il pouvait pour que les efforts de ses deux sauveurs ne soient pas vains, il entra dans le village anormalement tranquille. Il hurla à s'en casser la voix au maire, à l'archidruide et aux combattants restés sur la place de venir combattre, mais personne ne l'écouta. hydro s'assit contre un arbre, se reposant du mieux qu'il pouvait avec les blessures lancinantes qu'il avait.

Lorsqu'il se réveilla, hydro se remémora toute l'histoire depuis le commencement, avec l'arrivé du jeune druide, et le départ de Mitriath. Il se rappela aussi des loups et des araignées en bordure du village; Malgré ses blessures pas tout à fait guéries, mais aidées par la magie, hydro sorti du village, frappa violemment un loup, enchaînant attaques hautes et brutales, attaques pleine de finesse. hydro se replia ensuite dans le village, au côté d'une garde. Il se dit qu'il referait cela assez souvent, jusqu'à que les monstres soient morts. il ne risquait rien, dans le village, et il n'avait pas été blessé par le loup.
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Alors que Linuviel s'évertuait à tenir à distance les ours en leur lançant des cadres constituants les rangées des ruchers (HRP : pas réussi à le faire InGame, donc je ne sais pas si cela est réellement possible ? /HRP), elle entendit les cris d'une femme qu'elle aperçu rapidement car celle ci se ruait vers elle. La jeune elfe, portait plusieurs traces de boursouflures qui ne pouvaient être que le résultat d'attaques de guêpes ou d'abeilles mais d'une taille défiant l'entendement. Linuviel ne perdit pas de temps et lança sur l'elfe un sort de cicatrisation rapide. S'il ne purgerait pas le venin courant dans le corps de la femme tout du moins il lui permettrait que récupérer plus rapidement. Elle héla ensuite la jeune elfe.

Vous êtes en sécurité maintenant, ne voyez vous pas que vos frères et sœurs sont venus aider les gens du village. Calmez vous, reprenez votre souffle. Nous avons besoin d'information afin de comprendre ce qui se passe ici. Pourriez vous nous éclairer sur les évènements récents s'il vous plait ?

Elle attendit ensuite que le jeune elfe reprenne ses esprits et lui réponde
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S'occuper des corps sans vies était une rude et épuisante tache. Si celle-ci occupait les mains et les jambes de Mentes son esprit n'en était que plus libre de vagabonder. L'endroit étant peu propice à la déconcentration et peu indulgent envers les étourdit Mentes essayas de rester aux aguets. Hélas, comme bien souvent ce fus un cuisant échec. Les pensées de Mentes tel des feu follet incontrôlable s'égarèrent dans les doux méandres du monde onirique.


Peut-être était-ce dû à la forêt. En effet le brun Brüsein avait remarqué que les évènements vu, faits ou subit marqué ses rêves. L'environnement de manière générale, et tout particulièrement les sources d'anxiétés avait tendance à être retrouvés dans les rêves. Ces intrusions si elle était discrètes pouvait apporter un brin d'amusement par un astucieux jeu de miroirs entre rêve et réalité. Mais en générale ce n'était qu'un forçage brut de la parois séparant les deux mondes et saccageant sans aucune pitié la quasi perfection des rêves. En tout cas ce rêve ci commençait par des lignes vertes semblables à des lianes inconnues…


La vision des racines du chêne ramena brutalement l'endormi chasseur à la triste réalité. Pendant que ce dernier c'était perdus dans les songes les autres avait réalisés un important travail et désormais la totalité des corps inanimés disposer d'un peu de dignité avant de retourner à la terre et aux animaux.
Cela fait, Mentes rejoins ses compagnons et de nouveaux ours et ourson montrait leur tête, ainsi que leur griffe d'assez prés. Sans aucune hésitation et futures regrets Mentes s'élança et armés de nouvel arc il aida à abattre le majestueux animal. Mentes avait du mal à comprendre la volonté de certains de l'épargnés, aucune voix ne c'était élevée contre le meurtre des araignées ou celui futures des abeilles. Tous les animaux étaient égaux. Il n'y avait pas de raisons de favoriser l'un ou l'autre et de même pour l'âge. Fausser la sélection naturelle n'apporter rien à l'échelle des millénaires.

Comme à son habitude le chasseur alla auprès des cadavres pour récupérer la viande possible. Alors qu'il allait s'attaquer aux parties moins ragoutantes mais tous aussi nourrissantes qu'était les abats un nouvel événement troubla la tranquillité relative.


Des abeilles géantes, responsables de l'éradication du village attaquer les aventuriers qui s'aguerrissait rapidement.
Pour avoir déjà vu le groupe à l'œuvre le résultat ne fut pas très surprenant. Un début difficile suivit par une organisation correcte.

Seulement contrairement a l'habitude un événement supplémentaire aux nouveaux monstres attaquant. La foudre frappa sans s'annoncer.
Une elfe mal en point fuyant la mort qui avancée a grands battement d'aile rejoint le groupes hétéroclites.


Un seul regard suffit à troubler Mentes. Habitué à tomber sous le charme des jeunes elfes il voulut chasser sans ménagement ces états d'âme nuisances pour la bataille annoncée. Pourtant il y avait une différence, une subtilité qu'il ne pouvait saisir. L'hésitation fut balayée par l'inconscience et les actes irréfléchis. Il se précipita. Attrapant doucement Nemärie par la main il l'aida à se mettre debout ou s'asseoir confortablement comme elle le désirait.

« N'ayez crainte, nous sommes là pour vous protégez et je vous ferais rempart de mon corps ».


Puis se rendant compte de l'état de ses mains, légèrement salie par le dépeçage qui venait d'avoir lieu Mentes vira aux rouge dans la confusions. Il tenta d'essuyer ses mains ainsi que celle de Nemärie tout en bredouillant des excuses.
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L'Ours devant Linuviel la fixe, l'air un peu bête. Elle l'attaque, et maintenant lui donne de quoi manger ? Ils sont beaucoup en face… Alors finalement, l'animal, d'un pas lourd, recule, d'un pas, de deux pas… et volant entre ses dents acérées le repas sucré, il s'enfuit, le rond de son fessier roulant. Blessé oui, mais ça se paiera une autre fois…

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Nemärie est déboussolée, elle a peur. Aussi, quand elle trouve enfin d'autres elfes vivants, ses yeux s'illuminent. Alors que Kyle la soigne du poison qui coule dans ses veines, une autre elfe s'approche pour la soutenir et soigner ses plaies. Elle se rappelle des piqûres et du dard qui s'est enfoncé dans sa peau il y a peu. La douleur se réanime en elle.

[Image: 90866.gif]Je…Je ne veux pas, je ne veux pas y retourner…
Il faut fuir, il faut absolument fuir…


Alors qu'elle panique, prise de lourds sanglots à l'idée de se retrouver de nouveau face à ses affreuses créatures, un elfe arrive et la soutient. Ils sont nombreux autour d'elle à se déplacer pour l'aider. Elle jette de nouveau un regard derrière elle, alors qu'un bourdonnement lourd approche de plus en plus, venant du sud, inquiétant. Elle déglutit péniblement et se glisse tout naturellement dans le dos de Mentes, s'accrochant au tissu de son vêtement.

[Image: 90866.gif]Il faut partir, Monsieur.
Elles vont venir… Elles vont venir comme elles sont venues à Damärisse… Elles vont tout réduire en cendres, à sang…
Il faut aller à Daniör avant qu'elles ne reviennent... Si elles nous trouvent... Si..


De nouveau des sanglots lui viennent au bord des yeux et elle se sert contre le dos de Mentes, cachant derrière ses longs cheveux ses yeux qui se remplissent de larmes. Elle a peur. Tellement peur… Elle semble terrifiée, comme si elle avait vécu l'enfer.
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Une fois les abeilles mortes, Cundonya revint vers le petit groupe afin d'écouter les nouvelles

Bien, il faut donc aller éradiquer le mal qui ronge les abeilles. Fuir au village ne résoudra rien sauf apporter un nouveau lot de morts.

Puis il demanda à ses compagnons de vérifier leur équipement car la suite sera périlleuse. N'appercevant pas Kira il questionna les autres à son sujet.
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Eldalotë était d'accord avec Cundonya, si les abeilles étaient la sources de tous ces morts il ne fallait pas attendre qu'elles rattaquent, il fallait chercher et trouver la cause de leur changement de comportement.
«J'te suis Cundonya mais j'vais profiter de cette accalmie pour aller, vite fait, vérifier un truc au Nord»

Eldalotë prit la direction d'où elle était venu, la direction de l'ours mal léché. Une fois sur place elle put constater, comme elle l'avait prédit, que l'ours s'était enfui, comprenant qu'il n'était pas dans son intérêt de s'attaquer aux gardiens de la forêt.
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Hydro se releva, après avoir fuit le combat avec le loup, il avait entendu l'appel à l'aide de Pelytna par dessus le vacarme du combat. Hydro courut à perdre haleine jusqu'à son amie et la trouva prise au piège dans la toile d'une araignée. il se prépara à frappé, mais après quelques coups, il fut vite épuisé. Il avait piqué un sprint digne d'une légende et ça l'avait fatigué. L'araignée allait s'en prendre à lui, mais au moins, ça laisserait le temps à son alliée de s'en aller ou de l'aider.
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Une, deux, trois, quatre flèches... solides ces insectes.
Le bourdonnement se tut finalement, sous l'action des autres combattants présents.

Swann rattrapa la fuyarde.

- Permettez, damoiselle, que je mette mes compétences à votre services... Que vous est-il arrivé ?

La pauvre semblait terrorisée. Il avait quelques maigres connaissances en soins, mais sa spécialité se situait plutôt du côté des poisons. Il tenta tout de même une pression sur l'un des points réflexes de son bras droit, qui lui avait-on enseigné calmait le stress. Puis il eu une autre idée, moins conventionnelle mais qui pourrait peut-être avoir bien plus d'effet, au moins psychologique : il tendit à l'elfe un délicieux gâteau qu'il avait gardé lors d'une fête à Mitriath.

- Pourquoi Danior ? Aller vers Danior n'est peut-être pas la meilleure idée, ici la zone est momentanément sécurisée, bien que des abeilles puissent revenir. Par là-bas j'ai ouï-dire qu'il y avait pire créatures. Ne voulez-vous faire une pause ? Et pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui vous est arrivé, afin de mieux assurer votre protection et de comprendre qui a massacré les nôtres ?

A priori, s'il voulait continuer à la protéger il allait devoir la suivre vers Danior... soit... peut-être reverrait-il la garde à la peau opaline.


Citation :Le 22-02 à 17h 33m 58s Swann a donné des objets à Nemärie 1 Bûche glacée
Le 22-02 à 17h 31m 10s Swann a utilisé Guérison du poison sur Nemärie +1PV (on se moque pas svp)
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Attonoro était épuisé après ce combat contre les abeilles. Protéger les guerriers et épuiser l'ennemi par le magie avait puisé quasiment toute ses ressources.

Il se reposa le temps de la conversation avec Nemärie, puis, après réflexion se rangea du coté de son neveu Cundonya ...
Aller vers ce qui pervertis les abeilles plutot que se replier dans le village.
Il apprécia grandement la sollicitude de Swann envers Nemärie.
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L'elfe posa son regard sur Swann, puis sur l'elfe, puis sur le gâteau, et, quoi qu'elle ait attendu la fin de son dialogue, elle lui écrasa aussi sec ce dernier sur la figure d'un geste aussi brusque que soudain. Elle semblait furieuse, furieuse mais surtout en larmes. Elle était tellement…
Elle se recula d'un pas, le regard sombre :

[Image: 90866.gif]Vous ne vous rendez pas compte, vraiment !
Je..Je viens du village du sud, de … de Damärisse… C'était un petit village. On … On avait receuilli il y a trois jours des survivants de l'attaque de Fal'Aron. Nous…


Elle étouffa de nouveau au sanglot, l'air perdu.

[Image: 90866.gif]Nous n'aurions pas pensé qu'elles reviendraient. Nous.. Nous n'avons pas cru les survivants.
Et… Et dans la nuit, elles ont attaqué. Elles étaient une nuée, tellement… Une cinquantaine ? Oui, une cinquantaine, au moins… Et elles ont tué, tout le monde, tellement… Ca a été si soudain…
J'ai fui, toute seule. Je ne sais pas si… s'il y en a d'autres…


Elle s'essuya les joues, trempées de larmes mais également de sang, et secoua le visage d'un air peiné :

[Image: 90866.gif]Il faut que je trouve le Maire de Daniör. Daniör est le plus grand village du comté.
Nous n'avons pas eu de nouvelles des autres villages depuis l'attaque de Fal'Aron.
J'espère qu'Erhynn aura de meilleures nouvelles que…


Elle eut un haut le cœur et refoula de nouveau un sanglot.
Elle venait de perdre tout ce qu'elle avait eu un jour, à savoir une famille, une maison et une vie. Tout ca venait de finir mis en cendre par une nuée d'abeilles dont elle ne savait rien, et ne voulait rien savoir. Elle espérait simplement que les choses ne se soient pas aussi mal passer pour les villages aux alentours que pour Damärisse et Daniör…


Après la mort des quatre abeilles, un long silence passa dans la forêt, et de nouveau un immense bourdonnement. Les animaux, loups, ours comme araignées, sentirent le changement dans l'air et se replièrent doucement au nord, fuyant la zone de l'ancien désastre...

Quelque chose passa dans les yeux de Nemärie, qui était maintenant persuadée que seul le maire de Daniör saurait gérer cette situation. Elle se remit à courir.

S'ils voulaient rester derrière et mourir, elle les laisserait faire.
Elle ne les avait que trop prier.
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Visiblement la petite n'était pas très fute-fute, contrairement à ce qu'aurait pu laisser présager le diadème de sagesse ceint sur son front... Comment aurait-il pu savoir quoi que ce soit de la situation avant qu'elle ne l'explique ? Après avoir, pour protéger la donzelle, renié sa nature pacifiste et tiré sur les bêtes sauvages dont la culpabilité n'était pas prouvée de prime abord, il lui avait offert un gâteau magique qui lui aurait rendu toute sa contenance d'une seule bouchée, et qui plus est était peut-être la plus grande richesse sentimentale que possédait l'éclaireur, et tout ce qu'elle trouva a faire fut de le gâcher en lui écrasant à la figure. Il aurait mieux fait de l'offrir a l'une des abeilles.

Il fit l'espace d'une seconde une moue qui devait bien traduire son ressenti du moment, car il eut envie de lui hurler dessus, « mais petite sotte, crois tu que les abeilles que l'on vient de tuer ne pourraient pas dire la même chose ? Nous avons perdu nos sœurs, notre nourriture, notre rucher, nous travaillions dur dans cette forêt depuis des millénaires et une bande d'elfe rejetés par leurs propres frères s'est installée sur notre territoire et s'en sont pris a notre couvain ? Est-ce que la vie du moindre arbre ici est moins important que la vôtre au motif qu'il ne peut pas se défendre de la hache du bûcheron ?»
L'anthropocentrisme des anthropoïde l'étonnerait toujours...

Mais il mit au bénéfice du doute que les abeilles soient plus responsable que les elfes dans cette histoire, peut-être avaient-elles été dupées voire possédée, et il mit de même le manque de jugeote de la jeune blessée blessante sur le compte de sa souffrance et de sa terreur, qu'il pouvait certes comprendre de par les événements personnels qui n'avaient cessé de lui pleuvoir dessus...

- Je me rends compte... désolé.

Retrouvant diligemment son calme, il la lassa finir son explication sur l'attaque de son village, puis la suivit à marche forcée, mais à distance cette fois. Il n'avait pas envie qu'elle lui jette à la tête les bandages qu'il lui aurait proposé s'il ne les avait déjà utilisé par ailleurs. Si elle souhaitait participer activement à l'écosystème en arrosant l'humus de son sang, grand bien lui fasse, elle était hors de danger mortel, ce n'était plus son affaire après tout.

D'autres, semblant éprouver plus de compassion, la suivirent de même.
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Lorsque Nemärie se mit à courir en direction de Danior, Mentes la suivit sans aucune hésitation et lui offrit son bras si elle désirait de l'aide. Durant le trajet il ne dit rien, tentant de remettre de l'ordre dans ses pensées. Que devait-il faire ? Continuer avec elle ou s'éloigner le temps de prendre du recul.


Pendant ce temps-là, un autre elfe, Swann, qu'il avait déjà remarqué pour être totalement imbus de soi-même et insupportable s'adressa a sa tendre Nemärie. S'il fit apparemment des efforts son caractère peu agréable filtra dans ses propos et la réaction de l'elfe effrayé fut … particulièrement adaptée pour remettre Swann en place. Mentes ne put retenir un sourire qu'il s'empressa de supprimer avant que Nemärie ne le remarque.

Mentes reprit donc la parole, un sourire crispé, signes de sa profonde anxiétés, sur les lèvres :


Ne vous inquiétez, je vous accompagne a Danior et aussi loin qu'il le faudra pour échapper à ces monstres. Mais rassurez-vous nous ne serons pas obliger d'en arriver là, il y existe bien une solution et si ces abeilles ressemble aux a celle de taille classique elles rechigneront à s'éloigner trop de leur ruche. Si une fois à Danior vous vous sentez encore en danger, nous pourrons pousser jusqu'à Mitriath.

Je suis vraiment désolé de tout ce qui vous arrive et je ne sais quoi dire et quoi faire pour vous aider. Sachez que si vous avait besoin de quoi que ce soit ce seras un véritable plaisir de vous aider, alors n'hésiter à me demander quoi que ce soit.

Par contre je tenais à vous prévenir à propos du maire de Danior. Il a tendance prendre ce qui se passe à la légère et à faire de l'esprit sur les choses graves. Cependant je crois et j'espère qu'au fond il est suffisamment sérieux pour faire face à ces problèmes.

Vous parliez d'Erhynn, est-ce une amie a vous ou quelqu'un de votre famille. Si elle coure un danger je suis sûr que certains seront prêts à m'accompagner pour aller lui apporter de l'aide.
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Hydro enchaînait les bottes de combats les plus puissantes qu'il connaissait, mais la carapace de la bête résistait. Il persista jusqu'à qu'il soit trop fatigué pour lever un seul doigt. Il était blessé, épuisé et là-bas, d'autres combattants papotaient, mangeaient du gâteau, du gâteau, Hydro en aurait bien voulu. Il n'était certes pas un très bon guerriers, mais au moins, il faisait l'effort de combattre. Et pas très loin, une bande de prétentieux s'empiffraient. Hydro aurait bien voulu voire les monstres resurgirent en une dernière contre-attaque et les massacrer tous. Il s'écroula dans l'herbe haute, vaincu par la fatigue.

Il laissa Pelytna retenir la bête le temps qu'il se remette un peu, et ensuite, ce serait au tour de son amie de s'endormir. Avant que ses paupières ne se ferment, Hydro vit un mage un peu timide s'approcher pour leur prêter main forte. Enfin quelqu'un de courageux dans ce bas monde, se dit-il. C'est la décadence du peuple sylvain. Mon père qui s'est battu pour que nous vivions tous avec nombres de ses camarades contre le khorg et ses hordes de démons ardents aurait honte de la plupart de mes contemporains.
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- Hu ?

Un cerf au au Nord et un loup au Sud se liguant de concert contre les êtres de chair... En plus on pouvait voir au travers, pas vraiment normaux ces bestiaux...

Voilà au moins une aberration de la nature qu'on ne pouvait hésiter à éliminer. Quelle était encore cette sorcellerie ?
Une flèche. Hein ? Une bête aussi volumineuse ne pouvait être manquée. Deux flèches. Mhhh c'est le soleil qui me joue des tours. Trois flèches... Toutes passèrent au travers sans même causer de dommage aux spectres.

- Grumph. Va falloir que j'aille voir Marliann pour une réclamation sur son arc enchanté ! Marmonna-t-il.

Il ne pouvait évidemment une seule seconde être question de remettre en cause sa propre agilité. Il s'était tant et tant entraîné à toujours toucher au but, dans l'optique de ne jamais risquer de blesser un arbre en tirant sur l'humain ou le nain qu'il visait. C'était la faute à la magie. Il avait bien fait ne jamais avoir même l'intention de l'apprendre, elle ne pouvait conduire qu'au mal.

La jeune fille ne fit pas mine de vouloir attendre que ces fantômes soient pourfendus, et poursuivit son chemin vers Danior, bientôt suivie par les autres, afin de rallier l'archidruide et le maire. Malheureusement plus de trace de la garde du village. Où était-elle passée ?

Citation :Le 24-02 à 10h 06m 37s Le tir de Swann a été esquivé par Cerf fantômatique [Visée]
Le 24-02 à 10h 06m 30s Le tir de Swann a été esquivé par Cerf fantômatique [Tir court]
Le 24-02 à 10h 06m 20s Le tir de Swann a été esquivé par Cerf fantômatique [Tir rapide]
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Ils étaient quelques uns à s'être portés volontaire pour tenir le front est. Le but n'était pas forcémént d'avancer mais au moins d'assurer une zone que l'on pourrait qualifier de calme. Ils n'étaient pas nombreux, même pas une dizaine, mais pour Cundonya cela devait largement suffire.

Hélas, mille fois hélas, alors que son oncle avait rameté quelques ours parcequ'il avait vu de la lumière comme il disait, des abeilles leur tombèrent dessus sans prévenir. L'un des archers à côté de lui fut litéralement découpé en tranche fine sans qu'il puisse bouger. Comprenant la situation il hurla immédiatement

Repli ! Repli ! Tous aux villages

Alors que les quelques survivants étaient déja loin, il apperçut grand-père Hoerehelle un peu plus loin. Forcèment le peit vieux n'avait pas entendu le signal de retraite. Cundonya cria et fit de large geste aux créatures afin qu'elles se concentrent sur lui. Comme elles se déplaçaient, le regard du viel archer fit de même et croisa enfin les signes d'urgences de son petit-fils.

Le guerrier se retrouva donc seul face à la horde. Il devait tenir 4 minutes, pas plus, pas moins. Juste 4 petites minutes, le temps que plus loin, ils préparent la riposte.
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