(anim #1) La fille du Conseiller Malik.
#31
Chao regarda le faucon se poser sur Ragold alors que Rakem s'éloignait.

« Bar à caca toi même !
Alors ça, franssement, c'est fort de pinard ! D'un coup l'autre il se la zoue grand cavalier à la Pinard Oasis (*1) en mode ouess ouess si si t'as vu la famille ze zères trop et tout, et d'un autre coup il s'en va comme une fillette qu'elle a trop peur du mâle au dicton, euh, non, des malédictions. Moi ze trouve ça limite limite hein !
Il pourrait au moins essayer de se battre un peu, là, la mauviette !
On est même pas sur qu'il dise la vérité, ça se peut c'est un traitre à la solde des centaures et personne il se méfie et après il nous enferme dedans.
Moi ze dis, y'a scorpion sous grain de sable !
Ze vous aurai prévenu !
Bon, on y va ? »

La petite reprit ses armes, rangea son morceau de pain après avoir vaguement croqué dedans, et remis l'ensemble de son paquetage sur son dos. Elle fit signe à son grand père qu'elle le rejoignait en soupirant.

En quelques secondes, oubliant sa morosité pour avoir perdu un compagnon de jeu, elle observa Ragold et lui lança une boule de sable en riant.

« Eh, avec lui, ça fait deux faux cons ! Hihihihi !
Bon, tu nous guides, du coup, monsieur Ze-suis-aussi-grognon-que-Rakem-mais-ze-le-montre-moins ?
On te suit, et y'a intérêt à ce que ça spilouffe du tornibule dans la cassbah si on veut la r'trouver vivante la p'tiote.
A cet aze là, ça fait attention à rien, et ça sait pas se débrouiller !
Allez, on se bouze !
Euh…
C'toi la bouse !
Hihihihihi ! »

Et elle repartit en courant, sautillant, et roulant-boulant.

*1 : L'oasis étant le moteur des chameau, et le pinard du vin, on soupçonne Vin Diesel d'avoir tiré son nom de là.
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#32
Nous avions perdu du temps... beaucoup trop de temps.

Un troll s'était amusé à nous barrer la route, mal lui en avait pris puisque malgré sa résistance il avait fini par succomber mais cela avait pris malgré tout un bon moment pour le terrasser...moment que nous n'avions pas passé à la recherche de la captive.
Il fallait espérer qu'elle soit toujours en vie et que sa vertue soit intact.La récompense serait bien moins grande sinon.

Nous avions donc fini par reprendre la route jusqu'à une faille dissimulée dans les montagnes., un endroit maudit si il fallait en croire notre guide. Tellement maudit qu'il ne voulait plus aller plus loin, ce qui était une bonne chose car moins grand est le nombre de participant à l'expédition plus grande est la part du butin à l'arrivée.

Il nous prodigua cependant quelques conseils et nous prêta son faucon afin de l'avertir du succés, ou de l'échec, de la mission. Plus exactement il ME confia son faucon, nul doute que Rakem était un homme lucide qui savait prendre les bonnes décisions. C'était le signe qu'on reconnaissait mon importance dans cette mission, pendant un instant j'avais cru que l'ordre allait encore rafler tout les honneur.

Tout commençait donc pour le mieux si ce n'était cette gamine,quinze bon centimètres les bras levés, qui piaillait à n'en plus finir. Je ne faisais même plus l'effort de comprendre ce qu'elle disait tant le simple fait qu'elle ouvre la bouche m'horripilait; et elle devait en énervé bien d'autre que moi...

Ecoute gamine, nous sommes ici pour une raison sérieuse, rentre dans ta maison si tant est que tu possède une et fiche nous la paix, laisse les grand gérer ça et surtout ferme la.


Puis reprenant pour ceux de sa guilde :

Surveillez un peu votre mioche, ses cris vont attirer toutes les créatures à la ronde.
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#33
Tommy regarde Ragold, puis l'oiseau qu'il a sur l'épaule et Ragold de nouveau. Ensuite, il regarde son singe, Hook, qui trône sur son épaule à lui, puis de nouveau l'oiseau et encore Ragold.
Alors que ce dernier commence à dire du mal de sa petite fille, chose dont il a l'habitude avec le nombre de personne qui peuvent venir se plaindre de ses cris et autres jeux enfantins, le vieux s'approche de Ragold qu'il n'avait alors pas du tout remarqué avant que l'oiseau lui soit donné. Puis avec un grand sourire, alors que celui-ci tente de lui donner des conseils sur comment tenir sa petite fille, prend la parole.

Hé hé hé ! Va pas tomber l'goudron comme un poulet déplumé. Sinon c'est l'pétunia qui juchera dans l'désert sans termitière.

Fier de sa répartie, il tourne alors le dos à l'Hélion puis commence à dessiner un plan sur le sol à l'aide son bâton alors que Hook tire la langue au porteur d'oiseau.
Sous les yeux de ceux qui pourraient s'intéresser à ce que dessine le vieux fou, une sorte de plan pour éviter que tout le monde se bouscule dans les couloirs de la grotte. Parce que c'est bien beau de partir plein de bonne volonté pour sauver une gamine, mais c'est toujours mieux de le faire un minimum organisé pour ne pas se marcher les uns sur les autres.
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#34
En soupirant, Miraak fût le premier à se diriger vers les parois de la faille.

C'est qu'ils me cassent vraiment les oreilles ces deux là, pensa-t-il... Entre la fillette qui zozotte et le vieux sénile dont les phrases n'ont ni queue ni tête... Heureusement qu'il y a quelques Hélions de valeur ici. Même s'il vaut mieux rester méfiant vis à vis de certains...

Faisant un simple signe de main à ses compagnons, il s'engagea dans le tunnel obscur devant lui. Bouclier en avant.

Ouahhhh, ça empeste ici !
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#35
Viraj ne disait que rarement un mot. C'était un homme de terrain, et il ne se sentait pas de parler avec quiconque d'autre que Malak'a. Il savait notamment que l'assemblée ici présente était formée par de nombreux mages, et il n'avait aucune envie de se retrouver confronter à de grandes idées, à de grands débats, et surtout, à être vu comme le pauvre gars ne sachant manier qu'une épée.
Il était d'humeur morose, un peu triste sans doute. Viraj n'était pourtant pas comme ça en temps normal, mais là, malgré son sourire, quelque chose clochait.

Il ravala difficilement sa salive. L'odeur ici était putride. Elle sentait quelque chose, mais il n'aurait su dire quoi. Cela lui levait le cœur, même s'il avait vu pire. Il avait fait quelques mois dans l'armée, étant jeune. Il y avait alors appris les armes, mais également la mort. Les guerres sanglantes étaient un passé, mais il le sentait, c'était également un futur.

Tout bas, s'adressant à la jeune alchimiste Malak'a, le Sherr'kan marmonna :

Tu ne trouves pas ça… perturbant, toi, ces cris ?

Son visage était grimaçant. Les multiples cris qui résonnaient contre les parois mêlés à l'odeur donnait à cet endroit une atmosphère lourde et sale. Des chardons de sang sur le sol occupaient une partie de l'espace. Si la grotte était assez large pour quelques hommes, Viraj se doutait qu'elle l'était pour autant de gobelins, et autant de trolls.

Je me demande si elle a survécu… Les gobelins ne font pas de kidnapping en temps normal. Ils mangent, dévorent, sur place. Tuent… Mais ramener à la casbah une gamine… Il eut un petit ‘erm' désabusé, avant de reposer ses yeux sur les deux chefs de guilde, les hélant : Miraak, Chao, vous savez c'que l'on cherche ? Rakem nous a dit de trouver la fille du Conseiller, mais … quelqu'un sait à quoi elle ressemble ? Quel âge elle a ? A dix ans, on n'survit pas ici.

Le ton était un peu sec.
Chao avait peut-être raison. Tout ça sentait mauvais…

Les yeux de Viraj passèrent sur le bouclier qu'utilisait Miraak, un joli écu. Il nota pour lui-même que Miraak le faisait passer pour un gars étrange. Un première ligne sans bouclier. Un première ligne parant et dégageant ses adversaires du seul fait de son épée.
C'était la classe en même temps, non ?
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#36
Elle était entrée dans la grotte le sourire aux lèvres, malgré les réflexions de ses compatriotes.
Une fois dedans, l'air lui prit les narines, la figea. Elle resta là longuement, assise sur le sol de la grotte, les yeux rivés vers les profondeurs obscures qu'elle n'apercevait pas.
Elle n'aimait pas l'odeur fétide qui emplissait son cerveau derrière ses sens perturbés, elle n'aimait pas l'ambiance féconde de cauchemars que pouvait lui offrir l'environnement, elle n'aimait pas les hurlements qui perçait ses tympans comme s'ils étaient dans ses oreilles, elle n'aimait rien de tout ce qui l'entourait.

Ses yeux s'obscurcirent et sa bouche se referma, sans un bruit, sans un son. Elle empoigna fermement ses dagues, les sourcils froncés, le front plissé. Sur ses bras si minces ressortaient des veines bleues comme un visage qui s'éteint.
Les gobelins face à elle, ricanant, n'avaient que le visage fade de la mort qui s'approche, de la félonie sans cœur, de la méchanceté perfide, de la vilainie malsaine, et ce sans même avoir esquissé le moindre geste.

Chao Hu Pinheht ne riait plus, ne sautait plus, n'haranguait plus personne. Elle n'avait qu'une seule chose en tête, cette petite fille seule, perdue, sans doute effrayée, qui ne demandait qu'à être sauvée sans pourtant trop d'espoir.
La pauvre petite devait être seule, et l'ayatollah des Oussoud Ashams connaissait bien ce sentiment. Pendant son enfance, souvent elle avait été sans personne à côté d'elle. En ce jour, elle avait trouvé des compagnons, une bande, une guilde, qui, même si non appréciée, lui procurait la satisfaction de vivre entourée de gens qu'elle appréciait énormément. En ce jour, elle devait sauver quelqu'un qu'elle comprenait, quelqu'un qui n'avait pas l'ombre d'une famille, si ce n'est un conseiller vénal qui ne lui attachait que trop peu d'importance.

L'absence d'un père, et l'absence d'amis. L'argent, la renommée, voilà quelques denrées qui faisaient le bonheur mais qui ne pouvaient rivaliser avec le pouvoir de l'amour, de l'amitié, du partage.
Chao entreprit, armée d'un léger coutelas sans valeur, de graver la roche qui ornait l'entrée de la grotte.

“Tu n'es pas seule.”

Le crissement de la lame contre le roc fit vibrer plus d'une oreille, sans doute.
Et c'est avec une larme désemparée sur la joue que la jeune combattante avança dans le dédale sinistre, d'un geste de la main pour faire signe à ceux qui la regardaient encore de la suivre.
Elle n'aimait définitivement pas cette situation, et elle ne comptait pas traîner.

D'un voix rauque et enrouée par le chagrin qui nouait sa gorge, elle ponctua son avancée avec un sérieux qu'on ne lui connaissait pas.

« Sauvons la, elle ne mérite pas ça.
Personne ne mérite ça. »
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#37
Ha les jeunes, toujours pressés. Anwaar était entré dans la faille couvert de bleus et perclus de fatigue. Ils s'étaient engouffré dans la faille sans prendre garde à leurs arrières, ni même élaborer un plan. Les cris et les coups de coude en attestaient.
La grotte puait, les gens criaient et au loin, des gobelins mouraient. Quelle folie avait poussé la Caravane à s'aventurer en ces lieux. Dommage que ce Rakem ce soit éclipsé aussi vite. Ils avaient besoin de certaines réponses.
C'est alors qu'Anwaar le remarque : une petite silhouette difforme et crasseuse essayait de se cacher dans le lot des guerriers. Ce n'était pas très difficile. Personne ne prêtait attention à lui. Le mage était bien plus grand et plus robuste que le gobelin dégénéré, il attrapa la petite chose répugnante pour la tirer à l'écart.

Le gobelin était faible et peu armée, pas un guerrier. Un éclaireur ou de la chair à canon. Solaris est grand, pensa l'homme.

« Peau-verte, comprends-tu notre langue ? As-tu vu une femelle humaine ic
i, Anwaar tenta de parler fermement, il se demandait si la bestiole comprenait quelque chose.

Parle et ta vie sera épargnée »
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#38
Miraak leva un sourcil en entendant Viraj.

Ben mon vieux t'as encore écouté la moitié ? La fille du conseiller est une jeune femme déjà, plus une gamine. Et célibataire il me semble, Miraak jeta un regard en coin à Malak'a un sourire au coin de la bouche.
Mais jeune femme ou petite fille, je doute que ça fasse beaucoup de difference pour les gobelins...


Sans plus de discours, il dégaina son cimeterre et chargea vers les premiers gobelins en vue.
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#39
Le groupe avançait rapidement délaissant les minerais divers , après tout une vie était en danger . Le groupe de départ formé autours de Rakem s'était agrandi au fur et à mesure, d'ailleurs on pouvait se demander comment ses nouveaux frères d'armes connaissaient la mission .
Mais peu importe, les gobelins accompagnés de trolls étaient nombreux et grâce à ce surnombre d'aventuriers pour l'instant leurs défenses étaient presque risibles , mais cela ne devrait pas durer sûrement.
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#40
En avançant, Miraak donnait ça et là des coups de cimeterre. Il n'avait nul besoin de s'échiner à jouer à l'escrimeur d'élite, ce qu'il n'était pas encore loin de là, le groupe de Hélion était si concentré que les gobelins avaient rarement le temps de seulement se retourner vers lui. Tantôt une flèche, tantôt un rayon de lumière... Ils étaient tués presque aussi vite qu'ils apparaissaient et Miraak avançait sans se soucier de ses arrières.

L'obscurité ambiante n'était pas gênante avec des rayons de lumière balayant la zone en continu. Ce n'est que lorsqu'il eu pris un peu d'avance sur le gros de la troupe d'Hélions que Miraak remarqua la pâle lumière bleu qui se reflétait sur les parois. Laissant ses yeux s'habituer à la luminosité, il comprit que cette lumière était issue de petits cristaux inscrustés dans la roche.

Au moins nous sommes tranquilles, même si on perd les mages on ne se retrouvera pas trop exposés face aux gobelins. Par contre Fandor a trainé du bois en vue d'en faire des torches pour rien, il va encore m'en vouloir ! Dit-il en souriant à Dragon qui l'avait rejoint à l'avant du groupe.

Miraak se pencha pour observer un des cristaux de plus prêt. Alors qu'il tentait d'en extraire un morceau avec sa lame, un gobelin lui sauta dessus avec un cri strident. Le gobelin était entaillé de partout, il perdait tellement de sang qu'il était étonnant qu'il tienne encore debout. Miraak leva sa lame en fasant un simple mouvement de balayage et la tête du peau-verte s'envola cogner contre les parois du tunnel.
Miraak resta un instant à regarder le tronc resté à ses pieds. C'était la deuxième fois seulement qu'il prenait la vie d'un être pensant, plus de dix ans après le précédent. Jusque là, ces derniers mois, il s'était contenté d'infliger de modestes blessures à ses ennemis que ses compagnons ne tardaient pas à achever. Prendre une vie était... Dérangeant. Il avait beau avoir choisit sa vie d'aventurier et de guerrier, Miraak n'aimait pas ça. Enfin, "pensant" restait faire beaucoup d'honneur à un gobelin, mais ces créatures avaient bien une forme d'artisanat basique, une société tribale... Société tribale...

Hé, Dragon, tu as vus un semblant d'ordre dans les attaques des gobelins ? Un chef ? Ces créatures sont peut-être entrain de nous attirer dans un guet apens... Si c'est le cas, on fonce tout droit dans le panneau. Il y avait bien cet étrange gobelin amorphe à l'entrée... Je crois avoir vu Anwaar lui mettre la main dessus. Il serait peut-être plus prudent de voir ce qu'il a pu en tirer avant d'aller plus loin ?
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#41
Ils étaient bien deux en avant garde et petit à petit ils prenaient de l'avance. Demain ils devraient ralentir pour les attendre. La technique des gobelins étaient sûrement d 'encercler le groupe d'aventuriers en les obligeant à se séparer les uns des autres.

" Miraak, il faut ralentir le groupe on se sépare trop, j'y vois là une technique des gobelins d'encerclement progressif , on doit foncer pour la sauver mais morts on ne servira plus à notre quête . Pour l'honneur et la gloire , continuons notre mission "
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#42
Après s'être débarasser de l'Effrit Khalid avait repris la route de Babylios où il avait pris le temps d'approfondir un peu ses connaissance en magie solaire c'est seulement lorsqu'il sortit de l'école qu'il entendit parler de la disparition de la fille du conseiller. Il se renseigna et un quidam fini par lui dire que c'était Rakem qui s'occupait de la mission de sauvetage et qu'il était parti en direction du Nord-Est. Il se mit donc en route le plus vite possible mais après quelque jours de marche toujours aucun trace de Rakem.

Khalid décida donc de rebrousser chemin car il était seul et malgré ses nombreuse heure d'étude de la magie il n'était pas encore vraiment amène de faire face seul à des gobelins où à des hyènes. Il n'emprunta pas exactement le même itinéraire, espérant dans son malheur ramasser quelques ressources intéressante. Alors qu'il récoltait un peu de chêne pour le revendre dès son retour en ville, il aperçu au loin Rakem. Mais celui-ci semblait seul. Il s'en approcha pour lui demander où en étaient les recherches et il remarqua dans la roche une faille. Il s'y engouffra et se retrouva seul, nez à nez avec un gobelin.
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#43
Ce faucon me donne vraiment fière allure...
Jucher sur mon épaule il m'aide à observer les alentours plus efficacement et à localiser les gobelins plus loin que je n'aurais pu le faire seul.

Ca c'est le bon point de cette histoire.

Les mauvais points sont plus nombreux.

Tout d'abord Rakem n'avait pas menti...Hedi adore picorer les doigts, je saigne constamment à cause de lui mais je ne peux l'enlever de mon épaule... j'ai un tel charisme ainsi.

Ensuite il y a le problème de cette guilde qui se fait appeler "oussoud ashams", une belle brochette de fou...je connaissais déjà la petite fille hystérique et casse pied et voilà que se présente à moi un nouvel illuminé accompagné d'un singe.
J'aurais bien répondu à ce qu'il m'a dit mais pour cela faudrait il pouvoir comprendre son langage; pris séparément ses mots ont bien un sens mais mis bout à bout cela ne veux plus rien dire. Peut être à il une parenté avec les primates, cela expliquerait son allure, son langage et le fait qu'il traine avec un singe....c'est à se demander si cette guilde ne recrute pas chez les phénomène de foire.

Nous avons également un problème de cohésion de groupe, beaucoup sont parti à toute vitesse dans l'espoir de tuer les premiers gobelins que l'on croiserait tandis que d'autres restent à la traine.
Notre envie d'exterminer le quota de créatures vertes nous fait oublier certaines priorités comme des gisement ou des trolls qui trainaient dans le coin. Si nous continuons à avancer ainsi nous finirons à deux ou trois contre le chef des gobelins.

Ralentir permettra de réfléchir... plus nous avançons et plus j'ai un mauvais pressentiment.
Tous cela semble bien trop facile, trop linéaire. Ou est la difficulté à massacrer quelques gobelins? Et cette fille que nous devons sauver elle devrait être morte depuis longtemps, quel intérêt ont les gobelins à garder une captive sachant qu'ils n'ont pas demandé de rançon?
Il y a quelqu'un derrière toute ça; une créature qui n'a rien d'un gobelin.
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#44
Miraak, qui marchait au ralentis désormais pour que ses compagnons le rattrape, s'arrêta soudain. Une voix aigüe se faisait entendre dans son dos.

Heu... Chao ? Vous en avez déjà fini avec le troll ? Demanda-t-il à la gamine qui arrivait en marmonant dans une barbe qu'elle n'aurait jamais. C'est Anorith, qui arrivait derrière elle, qui lui répondit.
- Ben non, comme vous couriez à travers les gobelins on a suivi. le troll a bien versé quelques doutes de sang, mais la dernière fois que je l'ai vu il était encore bien debout avec Viraj entrain de danser autour de lui.
- Heu... D'accord. Et le minerai d'argent, qui l'a récupéré ?
- Heu... Fandor chantait qu'il avait trouvé des pierres précieuses dans un bloc de fer avant, mais l'argent je crois que...
- C'est bon... J'ai compris...


Miraak se haussa la voix pour se faire entendre des autres qui commençaient déjà à le dépasser.

Hé ! Stop ! On a des Hélions sans défense face à un troll ! A quoi bon mener le sauvetage d'une personne si c'est pour en perdre plusieurs en cours de route ? Demi-tour !

On est plus à quelques heures prêt pensa t-il. Si les gobelins avaient voulu tuer, débiter ou manger la jeune femme, c'était déjà fait depuis plusieurs jours.
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#45
La petite s'arrêta en entendant Miraak. Son sang bouillonnait déjà comme les marais suintant qui crachaient leurs bulles de gaz. Et pourtant, elle se tourna vers le leader de l'Ordre avec colère.
Tout avait disparu chez elle, la moindre compassion, la moindre terreur, le moindre amusement aussi...

"Vraiment ?
Une fille est en train d'être tenue prisonnière, et tu t'intéresses à l'argent ?
Vraiment ?
Tu avances, tu as besoin de soutien, on est obligés , tous, de te suivre. La prossaine fois, il faudra réfléssir avant de te zeter dans la gueule du loup.
Ze te couvres, on repart, au moins pour le troll. Mais arrête ce ton de commandant, on est tous égaux, TOUS !
Toi, moi, les autres. Dans ton regroupement, peut être que ça n'est pas le cas, chez nous, ça l'est. Et ssacun se serre les coudes pour progresser au mieux. Les ressources n'ont aucune valeur comparé à la vie d'une femme. Morts, pendus, nous n'auront pas le loisir d'en profiter.
Z'ai grandie dans la misère, ze peux continuer. Ce n'est pas le soucis.
Ragold a été choisi par Rakem. Si nous ne pouvions pas faire confiance à ce dernier, Ragold est de toute confiance.
C'est à lui de guider la troupe, de nous dire quoi faire. Toi, moi, n'avons aucune prétention à prétendre à la moindre forme d'autorité.
Nous sommes tous des guerriers, des combattants, sous diverses forme. Survivre n'est pas difficile...
Alors, écoutons Ragold, et faisons au mieux. Au diable les découvertes pécuniaires ou matérielles."

Elle repartit en direction du troll, écharpant les quelques gobelins qui l'entouraient, léchant sa dague pleine de sang sans la moindre compassion.

Elle n'avait pas l'intention de rire,
Elle exprimait son seul désir,
Celui de sauver la jeune dame,
Au risque d'élimer sa lame,

Car dans son coeur,
Poussait une fleur,
Celle de l'amitié,
Et de la fraternité.

Si la force était cohésive,
L'avidité était abrasive,
Et il fallait s'en défaire,
Si l'on voulait bien faire.
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#46
[Image: zvqmjF2.png]

La faille s'enfonçait dans les entrailles de la terre comme un long boyau. C'était une faille assez grande en soit, presque une caverne. Elle était assez haute, tout juste, pour laisser passer un troll adulte, et trois hommes au coude à coude sur la largeur. C'était bien assez pour les habitants sombres et sales du cœur de la Montagne.

Dès l'entrée, l'odeur était intenable, suffocante. Pourtant, le parfum âcre qui remontait des entrailles du tunnel n'était pas dû aux nombreux excréments et autres déchets naturels des gobelins et des trolls environnants, mais à quelque chose de plus fort, de plus amer encore : c'était une odeur de sang.
Perçant la roche noire, des chardons de sang étaient éclairés par les quelques lumières des cristaux incrustés, donnant alors au labyrinthe d'ébène des reflets pourpre et pivoine, dansant devant le regard du spectateur dégoûté. C'était sanglant, sans même qu'il n'y ait de sang.

Pour en rajouter encore, comme si la merde de troll et l'odeur de sangs séché n'étaient pas suffisants, il y avait également des cris. D'innombrables cris. Des cris qui sortaient du corps et du cœur, des perçants, des forts, des rugissants. C'était aussi horrible que pénible, à en fendre les cœurs les plus fragiles, à en faire pleurer toutes les déesses du panthéon hélion.
On n'imaginait que difficilement ce que l'on pouvait faire à ces pauvres âmes en souffrance, et dans le fond, eut il quelqu'un d'assez fou pour vouloir y penser ?

Le décor était ainsi planté. Le trou dans la montagne était béant, comme une blessure à vif.
Elle laissait le pus en sortir, et c'était sous la forme de gobelins plus immondes les uns que les autres que se présenter le tableau de l'innommable.

Le nomade avait eu peur de cet endroit, et il avait sans doute eu raison.


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Le petit garde frontalier n'était pas un Gobelin comme les autres. Son rôle n'était d'ailleurs pas d'attaquer. De la hiérarchie de la Caverne, il était au plus bas, une vermine, un moins que rien. Son rôle n'était que d'observer les allers et venues de chacun, de ses grands yeux sans pupille, aussi laiteux qu'un nuage de lait caillé.

Il prit quelques coups à l'entrée, sans doute pour la forme. Il ne résista pas, mais n'attaqua pas en retour, allant même jusqu'à se terrer dans un coin de la caverne en attendant que l'étrange cortège ne passe et ne le laisse en paix. Il n'avait que faire s'ils passaient : les Grands Trolls se chargeraient d'eux, et lui.. Lui il serait de nouveau en paix.

Cependant, il ne le fut pas longtemps.
Le mage le vit. Il frissonna, son petit être se contracta mais ses yeux restèrent grands ouverts, comme trop curieux pour les fermer, ou alors il ne craignait rien du Lahad. Il émit un gémissement suraigu, assurant que la première option était la plus plausible, sifflant comme un hamster qu'on aurait trop serré, puis renâcla, un long filet de bave glissant de sa babine inférieure pour parfaitement épouser la main puissante du mage.

Il se laisserait faire, mais ce n'était qu'à la condition que l'hélion ne le secoue pas trop.
Comme un animal en effet, le gobelin grisâtre montrait les dents, enfin, les crocs.

Il écouta le mage.

Un instant, son air se figea, semblant réfléchir. Il hésitait. La peur lui tiraillait le ventre car il avait vu comment les hommes du Tunnel tuaient ses frères et ses cousins. S'ils n'en restaient plus un seul, ils se retourneraient contre lui, le pauvre Garde frontalier… Mais s'il disait… S'il racontait..
Il frissonna. Non, non. Il ne serait pas content. Il le tuerait. Oui, il le tuerait ! … Mais le mage en ferait de même.

Crachant sur le sol un mollard gluant, le gobelin renifla ensuite en reculant d'un pas, apeuré mais même dans cet état, il était difficile d'éprouver un tant soit peu de pitié tant il était dégoûtant :

[Image: 100161.png]Si, si, femelle passer… femelle crier… beaucoup… mal…



Comme les yeux laiteux de la créature se fixaient sur Anwaar, les cris cessèrent aussitôt, tout d'un coup. Le Gobelin plissa le nez, et seulement quelques secondes après, remplaçant les cris féminins, c'était au tour d'un homme de se mettre à hurler, tout du moins, vraisemblablement, il s'agissait d'un homme… ou d'un autre Gobelin ?
Le frontalier lui-même l'ignorait.

[Image: 100161.png]Gobelyn avoir répondre... pas de question, pas…pas faire mal à Gobelyn…



Son dos se mit à râper le mur, comme pour échapper à la fureur du mage si jamais la réponse ne lui convenait pas. Si jamais le mage partait, il irait se vautrer dans un coin de grotte, attendant que le massage ait lieu, et que la « paix » revienne dans le Tunnel…
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#47
Miraak se contenta de lever les yeux au ciel... Ou au plafond plutôt. La gamine pouvait bien s'égosiller, c'était Viraj qui affrontait un troll pendant ce temps. Viraj était en vie là, la fille du conseiller peut-être pas. En dépit de ces cris qu'on entendait dans les tréfonds qui pouvaient aussi bien n'être qu'un piège dans lequel ils se jetaient tous aveuglement.

Miraak retourna au contact du colosse gris et son tronc d'arbre. Ses coups manqueraient surement de force pour percer son épaisse cuirasse, mais en espérant que d'autres parmi ses compagnons plus doués dans l'attaque le suivraient.
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#48
Rakem menait l'expédition visant à retrouver la disparue, et un bon nombre d'hélions avait rejoint le groupe motivés par l'appât du gain, par devoir moral, ou par d'autres raisons plus obscures...

Malak'a suivait Viraj, après tout, c'était lui qui passait devant. Et puis, assez large d'épaules, la jeune femme maigrichonne pouvait se cacher derrière en cas d'embrouille. D'ailleurs, elle avait réfléchi à un sac étagère que le guerrier porterait dans le dos, permettant à l'alchimiste d'avoir à disposition ses potions. Mais il avait refusé, prétextant un manque de flexibilité lors des corps-à-corps.

Silencieuse, elle tentait de comprendre son équation chimique et l'analogie avec la mécanique. Mais aucun des deux points de vue n'apportait de réponse. Elle remplissait parchemin sur parchemin sans trouver une piste. Trop occupée avec son problème, elle ne sourcilla pas en entendant la remarque de Miraak sur son éventuelle relation avec Viraj.

Les bruits d'armes s'entrechoquant parvinrent aux oreilles du groupe, et l'agitation autour de Malak'a s'intensifia. On se préparait à la bataille et les mouvements autour de la jeune femme la sortirent de sa rêverie. Devant elle, une large fissure où l'engouffrèrent ses compagnons. Elle les rejoignit à l'intérieur.

Gobelins, trolls dans un passage confiné bataillaient avec les hélions venus perturber leur quiétude. Viraj mêlé au groupe de tête ferraillait avec un troll. L'alchimiste lança quelques sorts pour supporter ses camarades, et étudia la configuration de la caverne. En évaluant le nombre d'ennemis présents dans ce couloir et les échos des profondeurs, Malak'a estima le nombre de présents dans le fond de la grotte en s'appuyant sur un raisonnement expliqué à haute voix.

Si les gobelins dans ce couloir, vivants ou morts, représentent un échantillon des habitants de la grotte, en considérant un taux de fécondité de trois, que la nourriture de la région soit en abondance pour une population de cent gobelins - un troll compte pour trois gobelins - et que le taux de mortalité soit élevé à cause de la proximité de Babylos, on peut estimer la population à une cinquantaine de gobelins et autres idiots du même genre. Les bruits provenant du fond de la grotte semblent confirmer cette déduction.

La jeune femme sourit. Enfin une piste pour son équation ! L'étude des sons pouvait éluder le problème !

Cinquante individus, nous sommes une vingtaine, soit deux et demi par personne. Avec la fatigue, la méconnaissance des lieux, notre manque criant d'organisation, nos chances de retrouver la fille du conseiller vivante sont de l'ordre de une sur dix.

Si jamais la situation tournait mal, l'alchimiste se cacherait derrière le guerrier. Viraj avait la peau épaisse, et pouvait résister un bon moment avant de s'écrouler. Surtout si elle l'appuyait avec des sorts.
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#49
Cela faisait plusieurs heures qu'ils étaient entrés dans la faille... ou étaient-ce plusieurs jours? La perception du temps était difficile loin de la lumière de Solaris. Une chose est sûre: l'odeur de pourriture et les cris provenant du fond de la caverne commençaient à affecter l'état mental du groupe.

Fandor ne savait pas s'il devait faire confiance à ses propres sens: un gisement de fer s'était en réalité avéré contenir des pierres précieuses... Et maintenant il lui semblait que Toglu lui parlait, alors qu'il s'agissait de Ragold... Ou peut-être était-ce ce volatile? Quelque chose dans son regard était troublant..

Peut-être qu'on devrait se débarrasser de ce gros poulet, si ça se trouve on pourrait même le manger...

Fandor fut tiré se sa rêverie par les cris d'Anwaar au loin, qui avait repéré 2 gobelins de plus. A peine le temps d'enjamber le cadavre encore chaud du troll, encore moins de lui faire les poches...

J'arrive Anwaar!

Retourner au combat, voilà qui lui éclaircirait les esprits, du moins il l'espérait... Et retrouver la fille du conseiller, et vite, pour ne pas s'attarder dans cet abîme...
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#50
Anwaar s'efforçait de calmer ses nerfs et ses envies de meurtre. La créature immonde qu'il tenait, aussi loin que possible de lui, lui inspirait une pitié malsaine accompagné d'une envie grandissante de mettre fin à la misérable existante de ce petit bubon.
Néanmoins, il avait donné sa parole. Aussi répugnant et maléfique qu'il puisse être le Gobelin avait respecté sa part du marché. Anwaar devrait revoir sa conception des goblinoïdes. S'ils parlaient les langues humaines, ils n'étaient pas aussi stupides qu'ils l'avaient toujours crus. En vérité, il savait bien peu de chose sur les peau-vertes. La plupart de ses rencontres avec ce peuple s'était soldé par un massacre sans quartier. Et sans question.

« Où est-elle ? Pourquoi l'avoir capturé ? »

Anwaar se demanda s'il pourrait tirer quelque chose du Gobelin. Sa question était peut-être trop complexe. Cependant Rakem avait été avare d'informations. Personne ne savait à quoi ressemblait la gamine. Ils auraient l'air d'une belle brochette d'idiots s'ils devaient trier les cadavres. Anwaar espérait ne pas en arriver là.
Certes ils seraient bien récompensés si la jeune femme rentrait chez son père, mais il y avait 18 autres personnes innocentes avec elle. Et aucune ne méritait de finir sa vie dans cet enfer terrestre. Nyklea seule savait de quoi ces monstres étaient capables.

Tous ces cris. Dieux, pitié.

Anwaar fut brusquement tiré de ses réflexions quand le petit gobelin s'effondra. Une plaie béante suppurait le sang. Il se maudit lui-même de ne pas l'avoir attiré assez loin des combats. Il serait toujours temps d'engueuler les fous furieux plus tard, s'ils survivaient. Pour le moment il devait agir vite.

Mais faire quoi ?

Il pourrait laisser le petit corps ici, et partir. Ce serait le plus simple. Dans les ténèbres de la faille, seul Edar et lui sauraient ce qui s'était passé. Il avait fait une promesse. Le mage se pencha et contracta la mâchoire. Il y avait encore un bandage imbibé de plantes médicinales dans son sac. Il se demanda si ça pouvait marcher. De près, le Gobelin charriait une odeur de musc et de moisissure intenable. Sa peau était d'une saleté repoussante. Anwaar commença à respirer plus vite, pendant qu'il enroulait le bandage autour de la plaie.

Cette erreur lui fut fatale. Les miasmes de la grotte lui emplirent les poumons. Il avait à peine fini de nouer la bande de tissu qu'il se leva et se précipita contre un mur. Il vomit toutes ses tripes.
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#51
Tout cela va mal finir...

Je ne dis pas cela à cause des gobelins qui ne sont même pas assez important pour que je m'épanche plus longtemps sur ce sujet.
Le vrai danger c'est notre groupe.

Nous n'avons pas de plan à long terme, pas de cohésion, pas d'organisation.
Nous avançons puis nous reculons car nous avons oublié un troll, nous peinons à récolter les rare ressource que l'on peut trouver et la plupart d'entre nous ne voient même pas la couleur des gobelins qui sont massacré en quelques instants.
Dans l'antre des peaux vertes il n'y a pas de race hélionne qui traine, juste un rassemblement de groupe ou d'individualités à la base présent pour un même but mais avec des méthodes bien différentes.

La tension devient pesante, les premières querelles ont éclaté, des mots mal compris, des allusions peu subtiles et tout bascule. Il faut finir au plus vite cette mission... d'abords parce que la récompense du conseiller ne sera à nous que si la fille est vivante et en un seul morceau; ensuite car il y aura bientôt des morts chez nous et ça ne sera pas les gobelins qui seront responsable.

Au final je crains surtout la fin de cette mission, quand nous serons tous fatigué de nous battre et de nous supporter, quand viendra l'heure de partager tout ce que nous aurons trouver, à ce moment la le danger sera plus grand. Avec l'effrit cela n'avait rien donné de bon mais ce sera pire cette fois je le sens.
Les lésés de la dernière fois refuseront de se faire avoir à nouveau, les plus "méritants" ne se laisseront pas faire, chacun tentera de tirer son épingle du jeu.... et je ne serais d'ailleurs pas le dernier à faire ça; après tout je n'ai rien contre quelques morts dans nos rangs puisque cela signifie une part plus grosse mais je crains surtout de faire parti des dommages collatéraux.

Il faut pourtant avancer et promptement; je me demande encore ce qui fait que la gamine n'est pas morte...
M'adressant alors à tout le groupe je lance :

Hâtons nous, nous avons déjà perdu bien trop de temps.
Si la fille meurt, nous aurons fait tout cela en vain.
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#52
La petite se mit face à un gobelin et le repoussa sans trop de difficultés. Alors que la bestiole reculait sous l'impact, elle lui planta sa dague dans l'épaule et lui dit d'un ton sec et cassant.

"Elle est où, Israa ?
T'as pas du voir beaucoup d'humains passer avant nous..."


Elle plaqua le gobelin, qui semblait à l'agonie et complètement épuisé, contre le mur.
Elle ne s'attendait pas trop à une réponse, mais on ne savait jamais. Quelques secondes plus tard, des sorts et des flèches convergeaient sur la bête qui se retourva définitivement clouée au mur.
Elle mourrait sans doute avant de pouvoir se mouvoir à nouveau. Peut être parlerait-il.

En attendant que l'immondice marrônatre se décide à l'ouvrir, elle mis ses mains en porte-voix autour de sa bouche pour hurler, sans espoir.

"ISRAA !
On arrive ! Tu nous entends ?"


Elle ne savait plus quoi espérer, elle ne savait plus quoi craindre, elle savait juste qu'il fallait avancer prudemment pour s'approcher du but.
Et pour l'instant, c'est ce qu'il se passait.
Elle jeta un regard derrière elle, et Tommy était toujours pas. Elle s'autorisa un sourire.

"Coucou papy !
Ça frictionne la rose avant la prose, ou la prise est mal mise ?
Ze trouve que t'as bonne mine, alors on va essayer de faire une bonne pesse !"
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#53
« Célibataire ? »
Si on aurait pu croire que l'hélion semblait intéressé, son visage reflétait davantage une certaine pointe d'incompréhension. Il avait pensé à tout, tout sauf à ça. Avec sa trentaine bien entamée, il n'était pas, plus, ce genre d'homme un peu volage et cavalier. D'ailleurs, à bien y réfléchir, il n'avait jamais été de ce genre-là. Il appartenait au triste Clan de ceux que l'on prend et que l'on jette quand la passion pour sa belle gueule est fini, ceux dont la bonté d'âme n'a fait que desservir plutôt qu'aider.

Machinalement il suivit le regard du Chef de l'Ordre et posa le sien sur Malak'a.
Quel était le rapport entre Israa et Malak'a ? Le fait qu'elles étaient toutes les deux célibataires ?
Viraj allait rétorquer mais Miraak était déjà partit devant, le laissant en arrière. Il resta stoïque, bête même, quelques secondes avant d'entendre un hurlement derrière lui, un cri tout droit sorti de l'enfer. C'était une basse grave et graveleuse. C'était un Troll.

Se retournant lentement, relevant le regard vers la bête grisâtre, immense, Viraj découvrit en effet devant lui un Grand Troll, mâle à première vue, mais surtout en colère. La chose tenait entre ses mains un corps d'un gobelin tout juste tué, encore chaud et dégoulinant d'hémoglobine. Il siffla entre ses lèvres, tirant au clair son cimeterre béni et alors que le poing violent de l'animal allait s'écraser sur lui, la lame de Solaris arrêta le coup à quelques centimètres du visage de l'hélion dans un grand boom.

Le tunnel ressemblait désormais à un grand chaos. Tantôt l'on tuait les gobelins, tantôt on essayait de leur soutirer des informations. Ragold était au milieu de tous, pendant que Chao broyait du noir. La tension grimpait lentement, lentement… Les esprits s'échauffaient, comme abrutis par les cris incessants de ces hommes et ces femmes…
Rakem avait dit que cet endroit était maudit. Il le pensait également. Il allait devenir fou, vraiment fou.

Il secoua la tête à cette idée saugrenue et finalement, le Troll fut terrassé par la force de dix hommes, tombant à son tour, lourd et raide sur la roche. Baignant dans son sang épais et noirâtre, un chardon de sang illuminait la flaque. Viraj eut une mine dégoûté, et releva les yeux, cherchant instinctivement Malak'a. C'était la seule ici qui comptait, c'était la seule à qui il pouvait également faire confiance, mais surtout, il devait la protéger.
Cet endroit sentait de trop la charogne pour qu'il fût bien sain d'y rester seul.

Regagnant le front après s'être essuyé du sang visqueux de la bête, sang qui s'était immiscé dans les poils de sa barbe et dans ses cheveux, lui donnant un air aussi affreux que dérangé, le Sherr'kan regagna la compagnie des autres et celle de Malak'a.
Il lui jeta un regard entendu, comprenant qu'elle n'avait rien et qu'il s'était inquiété pour rien.

Les cris de Chao le sortirent de sa contemplation inutile. Ses yeux noisette se posèrent sur l'étrange gamine aux airs d'assassin, et son air, bien qu'il ne fut jamais colérique, devint plus triste, comme profondément peiné. Ce n'était pas un endroit pour les petites filles. C'était un endroit pour personne ici.
Il eut un petit sourire en posant sa main sur la tête de la gosse. Sa main était plus large que le crâne rond et noir du feu follet obscur, c'était une main d'homme sur un concentré de nervosité et de danger. Il ne l'aurait jamais parié, car Viraj voyait avec des yeux candides, et c'était peut-être mieux ainsi.
« T'inquiètes Pinheht, on va la retrouver. On est là pour ça après tout. Elle devrait plus être trop loin maintenant… »
Il eut un plus grand sourire, avec une pointe d'espoir. C'était la seule chose qu'il manquait à cette expédition : un peu d'espoir.
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#54
La petite créature ouvrit un œil. La douleur était insupportable. Elle lui perçait le corps de part en part, comme mille petites lames acérées. C'était bientôt la fin pour le petit frontalier, mais il s'accrochait à sa vaine existence, tenant bon, s'accrochant comme la vermine qu'il avait toujours été. Il avait peur de la mort, et la fuyait encore, tenant contre lui ses mains, serrant ses plaies suantes.
Il eut un petit sursaut. Ses grands yeux, deux globes immenses et laiteux, fixaient alors le mage avec un sentiment indicible. Était-ce la moquerie ou de la terreur ? C'était difficile à voir derrière ce masque de crasse.
Sa bouche édentée s'ouvrit, crachant de nouveau un épais filet de sang, sa gorge et ses poumons commençant à s'encombrer du sang qui remplissait son cadavre. Malgré les bandages, l'hémorragie allait le prendre et le finir.

[Image: 100161.png]Vous… grommela la créature à peine consciente : Vous… Maudits… T..Tous perdus… Maudits… Jaf…

Il hoqueta. Sa gueule se déforma en un rictus mauvais puis il se mit à rire, à rire comme un dément, rire vite avorté par un relent sale au fond de la gorge qu'il déversa dans une gerbe rouge sur son côté, rendant l'âme aussi vite que ça.
Il avait vécu comme une vermine, et était mort comme telle.

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[Image: 100054.png]Le gobelin eut un cri surpris par Chao. Le coup de dague, il ne l'avait pas vu venir, pas plus que le reste. Il émit un sifflement suraigu, de douleur et de colère, une bave épaisse et mousseuse apparaissant sur ses babines grandes ouvertes, laissant la vue sur le fond de sa gueule aux deux rangées de dents. Il devait n'y avoir qu'une rangée à la base, mais les dents se baladaient tellement sur ses gencives qu'il était difficile de concevoir que les chicots jaunâtres avaient pu un jour ne former qu'une ligne.

Il n'avait qu'ouvert la gueule qu'une volée de flèche le cloua aussi sec contre le mur, les yeux exorbités par la douleur, mais hélas la trachée avait été touché. Aucun son ne sortit de sa gueule répugnante, et il rendit l'âme à son tour, dans une odeur d'urine chaude.
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#55
Dragon et ses compagnons apprenaient à vivre ensemble, à se battre ensemble , à partager ensemble les ressources avec les autres groupes d'aventuriers . L'expédition était périlleuse, le groupe devait apprendre en cours de route à se connaitre, à se jauger et enfin à former un groupe uni pour avoir une chance de réussir leur quête.

Dragon était serein, les tensions actuelles étaient très humaines et prévisibles donc très normales . Chacun allait devoir y mettre du sien et au final le groupe avançait avec des leaders qui commençaient à émerger ce qui seraient bénéfique à court terme si ces leaders apprennent à désigner un chef de mission en l'occurrence le porteur du faucon.
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#56
Chao observa le gobelin périr et haussa les épaules. De toute façon, le temps qu'il parle, il a trois fois le temps de mourir. Et il était hors de question d'espérer qu'un gobelin survive à l'avancée de la troupe.
Elle fit un sourire forcé à Viraaj, lui pinça une fesse, et se remit en marche, enjamba un cadavre d'un bon agile et svelte, puis retomba sur les cailloux avec son pied droit qui s'enfonça d'une dizaine de centimètres. Jurant de manière peu orthodoxe que je ne relaterai pas ici, [ Ndlr : Regardez au (*1) et vous en aurez un bref extrait. ] elle entreprit de dégager les pierres. Elle y découvrit rapidement des pierres précieuses qu'elle mit dans sa besace pour le partage final, et se releva. Quelques mètres à peine plus loin se trouvait le Monsieur Important Réceptionnant Avec Agilité les Koups, elle s'arrêta derrière lui, et observa ce qui l'entourait.

[Image: -419.png]
[ Ndlr : Identifiant : [-64841] ]

Elle s'accroupit en s'adossant au rocher derrière elle.
Elle déplaça lentement l'ensemble du squelette complètement décortiqué, espérant y trouver quelque chose.
Il était évident que passé l'adrénaline du départ, il fallait faire maintenant attention au moindre détail qui pourrait révéler une quelconque information susceptible d'aider les hélions dans leur sauvetage.

A côté d'elle, un gobelin agonisant, encore. Elle ne le frappa même pas, d'un geste de la main, elle lui fit un rapide signe sans compassion. Elle n'avait même pas l'espoir de le faire parler cette fois ci.
Son regard en disait long, elle ne voulait pas le voir mourir, juste le voir agoniser sur le sol jusqu'à la fin de ses jours, puissent-ils être nombreux. Le pouce à l'écart, le mineur et l'annulaire replié, et le majeur avec l'index qui se repliait vers la paume pour ensuite se déplier, et répéter le manège trois fois. La gestuelle était claire : Aboule ce que t'as, avant de crever.

Elle croisa le regard de Ragold.

Un geste de la main,
Pour dire que tout va bien,
Un hochement de tête,
Pour le leader de fête.

Une larme dans un sourire,
Elle se sent bien las,
Une détresse dans un soupir,
Tout lui semble ingrat.

Une pensée pour Israa,
Perdue dans le dédale,
Une pensée pour elle,
Assassine aux dagues fatales.

Encore un os déplacé,
Pour un indice recherché,
Pour un sauvetage espéré,
D'une vie précieuse à sauver.

---------

(*1) : "Bordel à cul de catin sodomite et constipée, z'en ai plein le cul e ces ssiures mal branlées qui glissent comme si c'était le zouzou de papa qui veut faire un bébé à maman. Une fois sortis, ze brûlerai tout, tout, et ze récupèrerai la fumer dans une peau pour étouffer les gobelins survivants avec ! Ze vais faire moisir leur cadavres à en dégouter une hyène. [...] "
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#57
Anwaar regarda mourir le gobelin dans sa grotesque agonie. Il devrait se convaincre qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait. Ces yeux globuleux, emplis d'une étrange lueur finale hanteraient ces cauchemars durant de longues nuits.
Maudits, ils l'étaient sans doute comme tous ceux qui avaient eu le malheur de voir cet endroit. Quel âne bâté avait pu mener une caravane si proche de ce gouffre malsain. La faille était une plaie immonde suppurant sont flot méphitiques sur les sables de Salith. L'endroit leur portait sur les nerfs.

Maudit, oui, il n'y avait pas de meilleur mot. Ils ne devaient pas s'arrêter là. Ils étaient le deuxième groupe d'hélions à souffrir ici. Bien trop. Anwaar fut convaincu à cet instant que leur venue ici ne servirait pas qu'à la gamine. Ils avaient le devoir de purger cet enfer. Si ce n'était au nom de Solaris, du moins pour la sécurité des tous les hélions.
Ils ne devraient rien laisser en vie à leur départ. S'il était possible de sceller la grotte… Il devrait en parler à plus expert que lui. Pour le moment, il tira le corps du petit gobelin à l'écart. Il faudrait voir si ça brule.

Puis il s'avança vers Ragold.
« Il nous faut faire un point sur la situation, l'ami. Apparemment, la fille est bien venue ici. Mais nous ne devons pas oublier qu'il y avait du monde avec elle. Ces gens méritent notre aide tout autant –s'il reste quelqu'un à aider, souffla-t-il plus bas, pas besoin de doucher tout de suite les enthousiastes- dans tous les cas, il se passe des choses étranges ici.
Je pense qu'il est vain de passer inaperçu à présent. Mais nous devons savoir ce qui nous attend devant. Penses-tu pouvoir designer une ou deux personnes qui s'avanceraient sans bruit et sans danger plus avant dans la grotte ? Puisque piège il y a sans doute, autant se tenir préparé.

Et puis …
Anwaar hésita, ce n'était qu'un délire de gobelin… ça veut dire quoi « Jafe » ? »
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#58

De l'antre maléfique parvenaient les sons étranges et horribles de mille âmes en peine. À l'écoute, une sorte d'hallucination laissait l'auditeur impressionnable imaginer un rythme à cette cacophonie, qui paraissait faiblir pour reprendre de plus belle, dans un chœur mêlé s'attardant sur une note vibrante, pour trahir tout aussitôt le ton et se dérober enfin à toute harmonie... avant que ne transparaissent les rudiments d'un nouvel air, aussi vite perdu.
Cependant, un fier guerrier hélion, sans doute peu sensible à ces effets mais brandissant haut son sabre et hurlant contre les infidèles, chargea à travers l'entrée de la caverne. Le hasard, qui sait ? avait voulu qu'à cet instant les hurlements se soient taris. Quiconque se trouvait là put entendre le cri du fou de guerre se répercuter longuement à mesure que celui-ci progressait dans le boyau, jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une rumeur sourde. Soudainement, la symphonie tonitruante et torturée repartit en une tempête surpuissante et le petit homme sembla avoir été englouti ; des entrailles de ces collines maudites s'exhala alors un vent putride dont la bourrasque pulsatile évoquait irrésistiblement l'haleine d'un prédateur et d'un charognard.

La lueur solaire bienfaisante qui filtrait à travers la fissure dans la paroi se voila alors, brièvement. L'instant d'après, une silhouette se découpait sur l'horizon d'un bleu intense, et entreprit de progresser précautionneusement, en se guidant d'une main hésitante le long de la paroi lacérée. Il s'agissait de Yaghi Siyan, alchimiste de son état. Le jeune homme s'était lancé d'enthousiasme dans l'aventure, à la faveur de l'émoi populaire provoqué par l'annonce de la disparition de la fille du conseiller, beauté peu commune et renommée dans toute la cité. Maintenant, parvenu au seuil, il commençait à questionner son choix... Mais le rugissement d'un troll à l'extérieur emporta sa décision : le danger était partout, les Hélions seulement au fond. Il pénétra donc dans le souterrain infâme.

Or, comme les sinuosités du chemin arrêtaient rapidement les rayons lumineux, son regard s'habitua peu à peu aux ténèbres qu'une spécificité de la flore locale teintait d'un éclat sanglant. C'est alors qu'il distingua une masse sombre grouillant au sol. Surpris et inquiet, il se figea contre la roche et examina la chose. Ses mouvements agités lui permirent de deviner la forme d'un homme, accroupis, dont les deux membres supérieurs s'affairaient sur une entité moins distincte, en dessous de lui. "Sûrement un détrousseur de cadavre", songea Siyan qui s'avança vers son camarade pour prendre langue avec les gens de la troupe. Mais son regain de confiance se dissipa quand il comprit que cette personne s'employait à bander les plaies d'un gobelin hideux. Prenant le parti de se taire et d'observer à nouveau, il put entendre bredouiller la bête, bien que le tumulte général couvrît le sens de ses propos. L'homme se recueillit alors sur le corps agonisant, livrant là une scène touchante quoiqu'un peu burlesque. Après quoi, croisant son regard, Siyan lui emboîta le pas sans mot dire et se laissa mener jusqu'à celui qui, visiblement, était le chef. Détail frappant, un splendide faucon perchait à son épaule. L'étrange soigneur fit alors son rapport. Comme les dernières paroles du gobelin de l'entrée paraissaient mystérieuses, le jeune alchimiste se permit une proposition, et s'avançant, il déclara : "Selon le conte, ne sommes-nous pas dans le refuge de Jafferi Har, le conseiller félon ?"

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#59
Les gobelins au fur et à mesure de l'avancée devenait de plus en plus féroces et attaquaient de plus en plus en groupe. Certains comme Méphisto et moi même commençaient à souffrir des combats . Avancez rapidement n'étaient pas forcément la meilleure idée , il fallait désormais avancer pas à pas et les tuer rapidement sous risque de tomber .
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#60
Ca n'en finit pas...
Ce couloir est interminable, nous continuons d'avancer, encore et toujours mais il y a toujours plus de gobelins et le couloir qui semble s'étendre à l'infini. Nous allons avoir de gros problème si nous devons fuir avec la petite par le même chemin qu'à l'aller.

Je n'ai plus le temps de penser à ça car mon rôle de chef incite les gens à me parler, je dois encadrer tout le monde, gérer les conflits, trouver des solutions...

J'écoute à peine ceux qui me parle, préférant me concentrer sur la série d'excuses que nous pourrons sortir au conseiller pour justifier que nous n'avons pu sauver sa fille. Bien sur j'ai déjà prévu de reporter le blâme sur les autres mais je doute que cela suffise à sauver ma tête...il faut vraiment que nous en finissions ou c'est la déprime qui va finir par me gagner.


Voilà qu'un autre hélion vient me parler, un membre de l'ordre si je me souviens bien et chef de famille des Lahad. Je suppose que si son sort m'intéressait j'aurais fait l'effort de retenir son nom mais c'est loin d'être le cas.


« Il nous faut faire un point sur la situation, l'ami. Apparemment, la fille est bien venue ici. Mais nous ne devons pas oublier qu'il y avait du monde avec elle. Ces gens méritent notre aide tout autant –s'il reste quelqu'un à aider, souffla-t-il plus bas, pas besoin de doucher tout de suite les enthousiastes- dans tous les cas, il se passe des choses étranges ici.
Je pense qu'il est vain de passer inaperçu à présent. Mais nous devons savoir ce qui nous attend devant. Penses-tu pouvoir designer une ou deux personnes qui s'avanceraient sans bruit et sans danger plus avant dans la grotte ? Puisque piège il y a sans doute, autant se tenir préparé.



Aider les autres survivants?
Mais ce ne sont pas des gens important, aucune récompense ne nous à été promise pour leur survie, depuis quand sauve on les gens gratuitement?
Bien sur je ne peux exprimer cette logique à haute voix... certains ne comprendraient pas.

Mon interlocuteur n'a pas attendu que je réponde et à enchainer.

Et puis … ça veut dire quoi « Jafe »
Je suis sur qu'il connait la réponse... tout ceux qui ont entendu le gobelin doivent s'en douter mais personne n'ose le dire.

Du coup personne ne dit rien... personne sauf ce jeune hélion que je n'avais encore jamais vu et qui se décide à lancer.

"Selon le conte, ne sommes-nous pas dans le refuge de Jafferi Har, le conseiller félon ?"

Au moins c'est dit....
Cela explique pas mal de choses finalement, les gobelins n'auraient jamais enlevé Israa sans une bonne raison, Jafferi Har est leur chef et il à de grands projets pour la petite... j'espère qu'il n'est pas dans l'optique de faire une sacrifice humain.


Il est temps d'agir.

Bien vous m'avez désigné comme chef je vais donc donner mes directives.
Comme vous l'aviez sans doute deviné celui qui retient celle que nous devons délivré est l'ancien conseiller Jafferi Har,étant donné qu'il n'a pas réclamé de rançon pour sa captive c'est sans doute qu'il cherche à atteindre un objectif bien précis, cela sous entend qu'il à besoin de la petite vivante, au moins pour un temps. Cela semble une bonne nouvelle pour nous puisque nous aurons le temps de la sauver...elle est les autres survivants si tant est qu'il y en est.


Il me faudrait un volontaire pour partir en éclaireur et voir si nous sommes proche du but. Cette personne devra savoir se camoufler pour ne pas se faire repérer, elle devra également se déplacer rapidement et être capable de tenir seule contre un ou deux gobelins si jamais ceux ci la prenne au dépourvu. Les jetteurs de sorts lanceront quelques bénédictions sur elle afin qu'elle remplisse son rôle au mieux.
Y a il un tel volontaire parmis vous?
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Atteindre :