[RP] En terres Holdar
#61
La sentence ne fut pas celle attendue.

Malgré ses yeux grands ouverts, Hemdl ne vit rien venir.
Il attendait la mort ou pire, et il se réveilla, troublé, sur les plaines de Galär, non loin au nord des murs de roche imposants entourant la citadelle Holdar. Libre.

Des bruits de combat, lointains, hachés, lui parvenaient du sud. Ses compagnons !

N'écoutant que son instinct, son sens du devoir envers ses compagnons, il prit le chemin des montagnes.
Ils devaient mener la vie dure à ces Holdars hautains ! Ahahah, bientôt ces ennemis seraient à terre, obligés de répondre sur les conspirations en cours auprès des Nains !
C'est sans doute pourquoi Ekhkron l'immortel s'était senti obligé de le libérer.

Après plusieurs lunes de marche forcée et d'escalade, la grande plaine d'Andoras était à ses pieds, les tours d'Isaroth au bout de ses doigts.
Aux pieds des falaises, un massacre : ses compagnons faisaient face à des Holdars surpuissants et sans pitié, qui les repoussaient sans concession vers la muraille naturelle.
Nombreux étaient ses compagnons qui rejoignaient les Dieux, mais certains disparaissaient dans un portail magique.

Il n'eut la peine que de tirer quelques flèches depuis les hauteurs, essayant coûte que coûte de couvrir la retraite de ses amis mais sans grand danger pour leur santé, que le combat était terminé, le silence cruel.
Ne restaient au sol que des débris d'armure, des flèches, des pelouses brûlées ou gelées...
Les Holdars restaient en faction, immobiles, leur devoir accompli.

A peine la fureur du combat passée, le choc rattrapa l'Agar avec violence : Ekhkron l'immortel l'avait en réalité libéré car il n'avait sans doute pas de temps à perdre à le tuer, ses compagnons étaient exterminés ou en fuite, la défaite était totale...

Le rôdeur resta dissimulé (du moins le croyait-il) pendant quelques lunes, récupérant doucement, observant ces ennemis trop puissants pour la faible compagnie qui avait cru trouver en leurs terres des réponses... le mystère restait entier.

Tout juste était-il rassuré sur un point : les Holdars ne semblaient pas en savoir plus qu'eux, et même semblaient-ils inquiets, autant que cela fut possible, que quelqu'un ou quelque chose complotait dans leur dos.

Récitant les mots magiques, Hemdl embrassa sa pierre de retour et ressentit aussitôt le froid rassurant de sa terre natale.
Il devait se mettre à la recherche de ses compagnons survivants.
Il avait des choses à leur dire, et beaucoup à entendre.
Répondre


Messages dans ce sujet

Atteindre :