14-01-2018, 20:41:31
Les réjouissances s'annonçaient ennuyantes. Les invités échangeaient quelques mondanités, quelques ragots ou critique sur les hôtes, ou tournaient autour du buffet tels des vautours. La nourriture n'est que plus appréciable si elle est gratuite. D'ailleurs Isfarel et Selinde devaient se raconter leurs derniers voyages, et Elena s'était sûrement jeté sur un liquide alcoolisé quelconque .
Le gratin de la haute société d'Asteras et d'Iris devait être présent, à voir le comportement de certains. On courbait l'échine pour s'attirer les faveurs d'un individu plus influent, on rabaissait ceux moins illustres, ou - et c'était de loin le sujet préféré - on parlait de soi en termes élogieux. Toutes ces personnes qui n'avaient jamais vu à l'extérieur des enceintes des capitales se complaisaient dans leur petit monde doré. Dyanese se fondait dans la masse comme si elle n'avait jamais quitté cet univers. Un petit rire discret aux boutades des nobles, un regard surpris lorsqu'on évoquait le dernier potin, et l'air entendu à propos de la dernière mode à la capitale. A croire que tout cela lui avait manqué.
Mais l'arrivée des scélérats changea la donne. La guerrière se réjouit d'avoir garder à portée son hallebarde et son armure. S'éclipsant un instant lors du chaos provoqué par les cris de détresse, elle s'équipa de sa tenue de combat avant de revenir et se jeter dans la mêlée, sourire aux lèvres.
Entre les mondanités et une bonne bataille, le coeur de Dyanese balançait.
Le gratin de la haute société d'Asteras et d'Iris devait être présent, à voir le comportement de certains. On courbait l'échine pour s'attirer les faveurs d'un individu plus influent, on rabaissait ceux moins illustres, ou - et c'était de loin le sujet préféré - on parlait de soi en termes élogieux. Toutes ces personnes qui n'avaient jamais vu à l'extérieur des enceintes des capitales se complaisaient dans leur petit monde doré. Dyanese se fondait dans la masse comme si elle n'avait jamais quitté cet univers. Un petit rire discret aux boutades des nobles, un regard surpris lorsqu'on évoquait le dernier potin, et l'air entendu à propos de la dernière mode à la capitale. A croire que tout cela lui avait manqué.
Mais l'arrivée des scélérats changea la donne. La guerrière se réjouit d'avoir garder à portée son hallebarde et son armure. S'éclipsant un instant lors du chaos provoqué par les cris de détresse, elle s'équipa de sa tenue de combat avant de revenir et se jeter dans la mêlée, sourire aux lèvres.
Entre les mondanités et une bonne bataille, le coeur de Dyanese balançait.