09-07-2016, 17:54:37
La porte de la boutique s'ouvrit accompagnée d'un long grincement faisant retentir au passage une petite clochette de cuivre. A ce son annonçant l'arrivée d'un nouveau client, le commerçant interrompit son inventaire et sorti de l'arrière boutique.
Dans l'embrasure de la porte se tenait une naine, enfin c'est ce qui lui semblait. Car si les nains était taillés dans le roc, cette naine semblait plutôt taillée dans du frêne, fine et grande. Il aurait presque eu peur de la casser s'il la touchait si une grande hache à deux mains ne lui barrait pas le dos et si une armure de cuire ne recouvrait pas son corps menu. Ce qui la rendait encore plus inconvenante aux yeux du nain.
« Que puis-je pour vous ? » lui dit le nain en guise de salut, le ton de sa voix et son regard peu engageant indiquant clairement à la nouvelle venue qu'il lui portait bien peu d'estime.
Son ton froid et son regard noir ne semblèrent pas perturber la naine outre mesure. Celle-ci s'avança vers le comptoir et y déposa une bourse de cuire qui lassa échapper quelques pierres qui semblaient de grande valeur.
L'orfèvre eu un rictus et lança à la naine d'un ton narquois :
« Tu voudrais que j'te fasse un joli bijou avec ? Hum? M'est avis qu'ce serait plus approprié qu'cette hache »
Le regard que lui lança sa cliente lui fit vite regretter ses mots
« Je n'ai que faire de tes babioles, et ton avis m'intéresse autant que celui d'un elgi. Combien tu m'en donne ? »
L'artisan la contempla quelques instants avant de s'emparer d'une petite loupe au verre épais.
« Donne-moi quelques minutes ». Puis il se mit à examiner la marchandise.
Pendant ce temps Brynnhilde observait le reste de la boutique. Plusieurs meubles étaient jonchés de présentoirs exposant bagues, colliers, bracelets, diadèmes et autres. Le travail de l'orfèvre ne pouvait pas être qualifié de chef-d'œuvre mais semblait de bonne facture. Elle délaissa bien vite les parures et se dirigea vers un petit tableau ou était épinglées différentes annonces. Alors qu'elle parcourait les différentes affiches, plus pour passer le temps que par réel intérêt, l'une d'entre elle attira néanmoins son attention.
Celui-ci lui répondit sans quitter les pierres des yeux.
« T'as pas entendu la rumeur ? Parait qu'les morts du vieux cimetière sont sortis d'leurs tombes. Et Bikram Plonge-Mestal veux l'nettoyer. Pourquoi ca j'en sais rien mais il a surement une idée sous l'casque… J'ai regardé tes cailloux, j't'en donne 55 pièces d'or. »
Brynnhilde se retourna promptement vers le nain, le regard courroucé.
« Tu m'as prise pour une elgi ? Y'en a pour 70 pièces au moins ! Essaye pas de m'la faire à l'elfique si tu veux pas que j'te montre que ma hache est pas là pour faire joli comme tes breloques ! »
Les yeux du commerçant s'agrandir suite au coup de colère de la naine. Il déposa des pièces sur le comptoir d'un geste brusque et répondit à la naine de fort mauvaise humeur.
« Tiens, voilà ton argent. Sors de ma boutique. »
Brynnhilde compta rapidement les pièces avant de les mettre dans sa bourse. Tournant les talons elle quitta la boutique non sans arraché au passage l'annonce de la maison Plonge-Mestal en ignorant royalement les protestations de l'orfèvre.
Elle n'était pas tout à fait sûre que participer à cette entreprise soit vraiment une bonne idée. La maison Plonge-Mestal n'était pas très bien vue depuis le coup d'Etat avorté une vingtaine d'années plus tôt. Mais d'un autre coté cela lui semblait une bonne occasion de prouver sa valeur. C'est donc d'un pas décidé qu'elle pris la direction des remparts tout en maudissant le commanditaire Plonge-Mestal.
« Retrouvez-moi sur les remparts… L'est drôle c'ui là. C'est qu'ils sont grands les remparts de Karad… »
Dans l'embrasure de la porte se tenait une naine, enfin c'est ce qui lui semblait. Car si les nains était taillés dans le roc, cette naine semblait plutôt taillée dans du frêne, fine et grande. Il aurait presque eu peur de la casser s'il la touchait si une grande hache à deux mains ne lui barrait pas le dos et si une armure de cuire ne recouvrait pas son corps menu. Ce qui la rendait encore plus inconvenante aux yeux du nain.
« Que puis-je pour vous ? » lui dit le nain en guise de salut, le ton de sa voix et son regard peu engageant indiquant clairement à la nouvelle venue qu'il lui portait bien peu d'estime.
Son ton froid et son regard noir ne semblèrent pas perturber la naine outre mesure. Celle-ci s'avança vers le comptoir et y déposa une bourse de cuire qui lassa échapper quelques pierres qui semblaient de grande valeur.
L'orfèvre eu un rictus et lança à la naine d'un ton narquois :
« Tu voudrais que j'te fasse un joli bijou avec ? Hum? M'est avis qu'ce serait plus approprié qu'cette hache »
Le regard que lui lança sa cliente lui fit vite regretter ses mots
« Je n'ai que faire de tes babioles, et ton avis m'intéresse autant que celui d'un elgi. Combien tu m'en donne ? »
L'artisan la contempla quelques instants avant de s'emparer d'une petite loupe au verre épais.
« Donne-moi quelques minutes ». Puis il se mit à examiner la marchandise.
Pendant ce temps Brynnhilde observait le reste de la boutique. Plusieurs meubles étaient jonchés de présentoirs exposant bagues, colliers, bracelets, diadèmes et autres. Le travail de l'orfèvre ne pouvait pas être qualifié de chef-d'œuvre mais semblait de bonne facture. Elle délaissa bien vite les parures et se dirigea vers un petit tableau ou était épinglées différentes annonces. Alors qu'elle parcourait les différentes affiches, plus pour passer le temps que par réel intérêt, l'une d'entre elle attira néanmoins son attention.
Citation :Aventuriers,« Qu'est ce c'est ? » demanda-t-elle à l'orfèvre.
La maison Plonge-Mestal cherche des nains forts pour débarrasser le cimetière Lachez des morts qui se sont relevés. Retrouvez-moi à Karad, sur les remparts, d'ici trois jours.
Bikram
Celui-ci lui répondit sans quitter les pierres des yeux.
« T'as pas entendu la rumeur ? Parait qu'les morts du vieux cimetière sont sortis d'leurs tombes. Et Bikram Plonge-Mestal veux l'nettoyer. Pourquoi ca j'en sais rien mais il a surement une idée sous l'casque… J'ai regardé tes cailloux, j't'en donne 55 pièces d'or. »
Brynnhilde se retourna promptement vers le nain, le regard courroucé.
« Tu m'as prise pour une elgi ? Y'en a pour 70 pièces au moins ! Essaye pas de m'la faire à l'elfique si tu veux pas que j'te montre que ma hache est pas là pour faire joli comme tes breloques ! »
Les yeux du commerçant s'agrandir suite au coup de colère de la naine. Il déposa des pièces sur le comptoir d'un geste brusque et répondit à la naine de fort mauvaise humeur.
« Tiens, voilà ton argent. Sors de ma boutique. »
Brynnhilde compta rapidement les pièces avant de les mettre dans sa bourse. Tournant les talons elle quitta la boutique non sans arraché au passage l'annonce de la maison Plonge-Mestal en ignorant royalement les protestations de l'orfèvre.
Elle n'était pas tout à fait sûre que participer à cette entreprise soit vraiment une bonne idée. La maison Plonge-Mestal n'était pas très bien vue depuis le coup d'Etat avorté une vingtaine d'années plus tôt. Mais d'un autre coté cela lui semblait une bonne occasion de prouver sa valeur. C'est donc d'un pas décidé qu'elle pris la direction des remparts tout en maudissant le commanditaire Plonge-Mestal.
« Retrouvez-moi sur les remparts… L'est drôle c'ui là. C'est qu'ils sont grands les remparts de Karad… »