Meutre à Naël'Kaldora
#50
Ambre avait cru entendre un bruit étrange... une éclaireuse se devait d'avoir l'ouïe fine. Elle commença à monter les marche quant le Roi se rebella.

Redescendant aussi sec pour maitriser la situation elle se figea un instant quant elle vit les deux hélions se faire signe.

C'était la fin! Ils en avaient décidé ainsi sans même la concerter. Après tout pourquoi sentir le besoin de demander un avis à une personne qui à accepter de suivre un groupe avec si peu d'information?!

La colère montait, ca se voyait dans le regard d'Ambre. Les gardes eurent un moment d'hésitation...faute de chef sans doute... Mais la vengeance serait bientôt présente dans leur esprit ce que Farouk et Djoul avaient bien comprit puisqu'ils s'étaient aussitôt attaqués au sagittaire ignorant l'autre membre de la chevauché.

Ambre jeta un regard réprobateur à Farouk,


[Image: 51.jpg] - Vous venez d'en faire un martyr! Vous croyez qu'un message aura un impact sur un mort! Ne parlons pas du peuple qui n'aura en tête que leurs versions des faits et leur vengeance!



Ambre aurait préférer un Roi traumatisé mais vivant qu'un Roi mort. Il était trop tard pour quoi que ce soit maintenant. L'assaut était imminent et puisqu'il fallait mourrir autant faire le plus de dégat avant de rendre l'âme. Elle décocha donc plusieurs flèches sur le Sagittaire puis s'agenouilla près du Roi agonisant tandis que les gardes se précipitaient sur leurs armes.
Posant sa main sur sa blessure afin qu'il ne se vide pas de son sang elle s'adressa au mourant.



[Image: 51.jpg] - Je ne sais pas ce qu'a pu vous dire cette prisonnière, je ne sais pas l'importance qu'elle à pour vous mais être privé de liberté c'est un acte pire que la mort.
Mais vous avez la cruauté dans le sang, votre peuple est venu rasez mon village, tuant tout les hommes bêtes sur son passage et brulant la forêt. J'ai tenté d'avoir des réponses, mais outre la vantardise des vôtres je n'ai vu presque personne compatir pour le crime qui avait été fait...et orchestré par un Druide.
Vos exactions et votre indifférence son les causes de ma présence en ces lieux... Vous et tout vos dirigeant son responsable de ce qui ce passe en ce moment, Tout comme l'a été les anciens membres de la chevauchée, ceux de la Kataïhl'Ubah et quelques centaures sans guilde comme Doremi par exemple.

Vous avez réveillé des gens que vous auriez du laisser dans leur belle forêt, vous et votre peuple, êtes la causes de tout ce qui est en train de se passer.... Et vous êtes un idiot! Pourquoi avoir peur que l'helionne puisse s'échapper alors que la bâtisse est encerclée? Vous venez de signer un bain de sang donc vous être la première victime. Et quitte à mourir je ne peux pas laisser ce bâtiment dans cette état, j'ai un message à faire passer.


Vu le coup mortel de Farouk, le Roi allait périr, aucun soin n'était assez efficace, même un soigneur homme bête ne pourrait pas l'aider, elle en était convaincu. Elle Roula quand même son petit haut elfe qui avait tant fait saliver Aioros, qu'elle plaça sur la blessure et déposa la main du roi dessus.
Sans doute parce qu'un dirigeant d'un peuple ne mérite pas de mourir indignement. Après tout elle n'était pas comme ces sauvages à quatre pattes.

Ambre remonta les marches croisant Tagaclop qui tenta de l'attaquer sans succès. Décidément ce jeune téméraire usait de sa chance. C'était une cible facile et il aurait été judicieux pour finir en bain de sang de commencer par lui mais Ambre avait une autre idée en tête. Les bâtisses étaient en bois et le toit semblait être une matière encore plus inflammable.

Elle espérait enrouler ses flèches enflammé de tissu puis les imbiber de combustible afin de mettre le feu au plafond et causer une épaisse fumée pour couvrir leur fuite sans pour autant incendier leur foret mais malheureusement, pour l'archère le palais était l'un des bâtiments de la capitale comprenant le plus d'éléments en pierre, avec le temple. Et les parties qu'elle avait pu explorer jusque là ne ressemblaient pas à un paradis pour pyromane, puisque s'il y avait des tentures et des étoffes, aucun liquide inflammable n'était en vue. Il faudrait plus qu'une flèche pour réellement mettre le feu au bâtiment.


Dans les geôles, les gardes restants répondaient à l'appel de leur souverain, attrapant la première arme à disposition ou improvisant au besoin.

La porte s'enfonçait de plus en plus sous les assauts de l'extérieur. Des fentes laissaient désormais passer quelques rais lumineux, et elles allaient en s'agrandissant.
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