Meutre à Naël'Kaldora

[Darkvatar]

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Le début d'une révolte mais la Fin d'un Règne
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Aucune réponse à sa question. Un silence qui en disait long.

Le capitaine de la garde a les clés du cachot, vous lui demanderez vous-même.

Docilement, il reprit sa lente marche vers le cachot. Une pensée pour ce hall bien vide, des années à écouter les conseillers, les suppliques de la grande prêtresse, les revendications des citoyens. Ce lieu avait connu tant d'évènements, de sacre, de deuil, de naissance, et pourtant il était debout, infatigable, prêt à accueillir un nouveau fait majeur de la société centaure.

Un bruit se fit entendre, et des zébrures apparurent sur la porte du palais. Le mobilier entassé tint bon, mais le sifflement très léger indiquait une autre attaque, de l'acide sûrement. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que La barricade de fortune ne cède.

Quelques instants avant que la porte ne vole en éclat,
Quelques instants avant qu'il ne passe de vie à trépas.

Si quatre ennemis avaient organisé une mission pour extrader une prisonnière, c'est que la vie de la prisonnière avait plus d'importance que la sienne. L'hélionne ne devait pas être libérée. Bien qu'il était agonisant, sa vie était la seule monnaie d'échange des hélions. Il cria du mieux qu'il put.

Centaures, rebellez-vous, l'hélionne ne doit pas être libérée !



Il joua des coudes pour se libérer de l'emprise de l'assassin. La lame de l'assassin laissa des trainées rouges sur son cou. La porte céderait en même temps que sa vie.

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Evenisse avait précédé le roi dans les cachots, et répondit avec assurance aux gardes, leur sommant de déposer leur armes et de donner les clés des cellules ou le roi y passait. Le ton employé n'incita pas les gardes à se révolter, le grabuge entendu un peu plus tôt les avait inquiétés.

Ils déposèrent les armes sans broncher, et le capitaine s'approcha lorsque le cri du roi se fit entendre. Les paroles restaient incompréhensibles, mais le ton semblait être à la révolte.




Ainsi le roi avait-il choisi la mort. En se rebellant ainsi et en exhortant ses hommes à se rebeller, Mélaneus avait précipité sa fin. Les hélions n'avaient désormais que peu de temps avant que les portes ne cèdent et que les gardes récupèrent leurs armes. Il fallait tirer le maximum de leur avantage temporaire tant qu'ils le pouvaient encore.

Farouk se précipita en direction des geôles. Il planta une dague dans le cœur du roi des centaures puis laissa son corps gisant derrière lui. Arrivé dans les geôles, l'assassin attaqua un sagittaire désarmé.

La mission ne s'était pas déroulée comme cela était prévu. L'objectif avait désormais changé : il fallait faire le plus de victime possible.

Prendre le plus de vie avant de perdre la sienne.



Finalement Melaneus avait choisi de finir en brave. Il méritait bien que l'on lève le fer en sa mémoire. Tagaclop bondit sur ses lames et chargea tête baissée sur le premier hélion en vue ...

Ses camarades de la chevauchée n'étaient plus loin, s'ils n'arrivaient pas à temps pour lui sauver la mise, au moins le vengeraient-il lui aussi.