Meutre à Naël'Kaldora

[Darkvatar]

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Le chemin vers la ville centaure
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Le groupe prenait enfin la direction de Naël, mais Ambre était à la traine. Ce corps qui n'était pas le sien la gênait. Alors qu'elle hâtait le pas pour rattraper ses camarades, un individu l'interpelait:

- Venta noble guerrière!

Je vois que vous êtes toute dédiée au pistage de nos ennemis, sauriez-vous m'indiquer si certains sont présents dans ces bois afin de leur faire gouter au tranchant de mes lames?

- Venta, Répéta l'archère hésitante. L'homme l'avait coupé dans sa lancée. Prise au dépourvu elle scuta la zone rapidement sans prendre la peine de soutenir le regard de son interlocuteur.


Qu'elle paradoxe songea l'Archère , un rictus aux lèvres, si seulement cette elfe pouvait s'imaginer qu'il avait devant lui un de ses ennemis.
Afin de ne pas attirer la suspicion sur elle, Ambre se décida à formuler une réponse plutôt concise.

- Je vous ferais part avec joie d'éventuels avancés ennemis si j'en croise.



Finit-elle pas dire avant d'ajouter.


- A ce propos vous avez six loups ainsi qu'une araignée à proximité. Je vous déconseille de prolonger par le nord mais je vous invite a emprunter la zone par l'EST ou par l'OUEST.

J'étais en route pour acheter des munitions car je suis à sec, mais mon groupe n'a pas pris la peine de s'arrêter en ville. Je ne peux donc, hélas, pas vous aider dans l'immédiat.

Soyez prudent (/b]

L'archère le salua d'un signe de tête tout en appréciant l'ironie de la situation.


[b]-Merc..



L'elfe avait à peine eu le temps d'esquisser un remerciement que l'archère avait disparu, au moins se dit-il, les sylvains malgré la guerre n'avait pas perdu de leur subtilité.




La forêt, quel lieu insolite et peuplé d'étranges créatures... Depuis que nous avons quitté Alnùr avec la ferme intention de nous rendre à Naël'Kaldora, nous n'avons vu qu'un seul paysage, celui de Pelthor. Nous y avons croisé des animaux aux couleurs vives, certains rampants, d'autres volants. Nous avons même croisé des elfes. Mais toujours vers Naël'Kaldora nous avancions, sans jamais nous arrêter. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui manquait. Nous avons trouvé nombre de ressources de grandes valeurs, de quoi motiver une guerre en bon et du forme. Mais toujours nous avancions, parfois difficilement tant la forêt pouvait se montrait épaisse, parfois plus facilement, lorsque nous traversions des clairières.

Ce n'est qu'après de nombreux jours de marche, qu'enfin, nous vîmes la cité chevaline. Non sans une certaine appréhension, la ville était massivement gardée, nous entrâmes afin d'en découvrir ses secrets. il fallait tout observer et surtout bien retenir. De telles informations pouvaient valoir leur pesant d'or dans une guerre.

Une chose nous frappa, les maisons, toutes faites de bois, étaient démesurées, à l'image de l'égo de leurs habitants. Toutes les installations semblaient construites autour d'un vaste bâtiment, le Temple de la déesse de la Lune. Chose surprenant, à côté du temple, se trouvait une petite étendue d'eau au centre de laquelle se trouvait un nain forgeron. Au Nord se trouvait le Palais et sans doute dans son sous-sol, un prisonnier de grande valeur que nous pourrions tenter de libérer... L'information bien qu'ancienne était de bonne main, elle venait de Belial qui avait eu l'occasion de fréquenter ces geôles. Un peu à l'écart de la cité, au Sud, se dressait un espace dont une partie était fortifié. Il s'agissait d'un cimetière dédié à la déesse Lune. Une crypte était ouverte mais où menait-elle??? Il faudrait éclaircir ce point également.

Une attaque de la cité semblait assez facilement réalisable. Tout étant de bois, un bon feu suffirait à raser ces étables. Néanmoins, il fallait bien l'admettre, de cette cité s'échappait une certaine aura, une certaine beauté.

Il fallait maintenant trouver l'auberge, celle-là même ou nous devrions trouver nos contacts...

Après avoir le tour de la cité, il trouva enfin l'auberge tant recherchée. il entra, y trouva une table de libre et commanda à boire et à manger. Cette randonnée lui avait ouvert l'appétit.



Pendant ce temps là, Ambre s'adossa au bar tandis que ses compagnons s'installa autours des tables occupant discrètement tout l'espace pour éviter d'éveiller les soupçons.


Que faisait-elle ici?

C'était la question qu'elle se posait tout en sirotant son verre. Ses talents ne lui servaient à rien du fait qu'elle était déjà camouflé part son déguisement ridicule.

Devoir sourire à tout ces gens lui devenait de plus en plus insupportable surtout que pendant ce temps là, la guerre faisait rage et elle avait envie d'y participer activement, d'autant plus que le dernier conflit elle était une des première à être tombé.
Elle n'avait même pas pu visiter la cité sylvaine, ce qui l'aurait grandement intéressé ne serait-ce que pour y glaner l'arc tant convoité. Et tout ça pour quoi?! Une malheureuse tête de la pseudo chef de la chevauchée.

Pour Ambre, Almeria n'était qu'un "bonhomme de paille". Un quadrupède tellement absorbé pas son fanatisme qu'elle semble vouer pour sa déesse qu'elle en devient aveugle de plus sa crédulité en fait la figure parfaite pour avoir un pion a la tête d'une guilde alors que c'est d'autres individus qui tire les ficelle en coulisse.
Le plus navrant c'est que, pour avoir discuté avec elle, Almeria est une personne tête qui crois en ses mensonges au point de vouloir en faire une réalité. Mais faut-il la blâmer sachant qu'il y a de grande chance qu'elle soit manipulée?!
Les vrais dangers sont Erymeus, Adraste, et leur toutou Priscilla ainsi que Dorémi un centaure qui traine souvent dans tous les mauvais coups. Ces maillons forts de cette guilde semblent s'en être éloigner laissant à la tête de cette guilde la très manipulable Almeria et leur monstre de foire Aioros qui était très proche de ce groupe. Mais ont-ils vraiment quitté la guilde? Il est très étrange qu'un cirque abandonne leur animaux, tout comme il est étrange qu'une bête ne parte pas avec leur maitre.
C'est ce ressenti qui fait qu'Ambre reste persuadée que cette guilde enfume son monde pour mieux œuvre dans l'illégalité tout en ayant un pied dans les bonnes grâces de leur peuples et de leurs dirigeants.
Il se peut qu'Almeria soit au courant de tout ce petit stratagème tout comme il se peut qu'elle ne le soit pas. Toujours est-il que faire tomber la tête d'un "bonhomme de paille" ne nuit pas aux vrais responsables puisqu'il s'agit la de la fonction principale du "pantin"... Et pour le peu que les principaux acteurs qui composait la chevauchée rédemptrice auraient réellement quitté la guilde cette vengeance sur les membres les moins actifs serait insignifiante. Les Vrais têtes à couper étaient celle d'Adraste et de Doremi voir même d'Erymeus, Ambre en était persuadée.

Perdu dans ses songes Ambre Rala à voix basse:

- Pas d'arc, pas de fautif, et en plus il faut que j'ai le cul visser sur une chaise. La poisse!