18-05-2015, 20:58:40
Maintenant que la troupe s'était approchée, il leur avait été possible de jeter un regard plus poussé sur la situation. La cage elle même était faite d'un métal terne, mais parcouru d'un léger bourdonnement. Le loquet était verrouillé par un mécanisme à code. L'alchimiste se tenait adossée au mur, et on pouvait se rendre compte que les barreaux ne s'arrêtaient pas lorsqu'ils rejoignaient le sol ou les murs, mais se poursuivaient, incrustés dans la pierre, pour enfermer totalement leur contenu. Une blouse en toile épaisse marquée de traces de brûlures -sans doute un vêtement de travail- était la seule chose qui isolait Sarifa du sol. On pouvait percevoir un renflement et un reflet métallique sous l'ombre d'une manche.
Le plus surprenant avait été lorsque Dhos avait essayé de soigner l'alchimiste. Là où un guérisseur pouvait ressentir les êtres qui l'entouraient et diriger vers eux ses pouvoirs grâce aux flux de mana, il ne sentait rien pour Sarifa. Les parois de la cage se dressaient telle une barrière, masquant tout ce qui pouvait se trouver derrière. Il avait du, malaisément, user de sa vue pour diriger son sort, pour le lancer là où elle était supposée être, là où il pouvait la voir. Il en avait été de même pour les autres qui avaient pris sa suite.
Après ce traitement de choc, les cernes sous les yeux de l'alchimiste semblaient s'être partiellement résorbés, mais son regard restait hagard et troublé. Pendant quelques instants, sa peau avait rosi sous l'afflux du sang, mais petit à petit, les observateurs avaient pu se rendre compte que son teint pâle et cireux reprenait le dessus. Elle ne souffrait visiblement d'aucune blessure physique, et si ce regain d'énergie temporaire semblait lui faire un peu de bien, l'origine de ses maux était sans doute davantage liée à ses heures d'enfermement et de veille forcée, ainsi qu'aux assauts mentaux dont elle se plaignait.
Un cri se fit entendre. Les esprits hurleurs avaient commencé à se reformer, dans la pièce voisine, et se dirigeaient vers le groupe.
" Non, non, non ! Il va se réveiller ! "
Prise de sanglots, les mains plaquées sur les oreilles et prise d'un mouvement de balancier, Sarifa était bien loin de l'image que certains avaient pu avoir d'elle à Babylios. Digne et sévère, l'esprit alerte et la répartie mordante, quelles épreuves avait pu subir la maîtresse alchimiste pour en arriver là, triste épave pelotonnée dans un coin de sa cage ?
Le plus surprenant avait été lorsque Dhos avait essayé de soigner l'alchimiste. Là où un guérisseur pouvait ressentir les êtres qui l'entouraient et diriger vers eux ses pouvoirs grâce aux flux de mana, il ne sentait rien pour Sarifa. Les parois de la cage se dressaient telle une barrière, masquant tout ce qui pouvait se trouver derrière. Il avait du, malaisément, user de sa vue pour diriger son sort, pour le lancer là où elle était supposée être, là où il pouvait la voir. Il en avait été de même pour les autres qui avaient pris sa suite.
Après ce traitement de choc, les cernes sous les yeux de l'alchimiste semblaient s'être partiellement résorbés, mais son regard restait hagard et troublé. Pendant quelques instants, sa peau avait rosi sous l'afflux du sang, mais petit à petit, les observateurs avaient pu se rendre compte que son teint pâle et cireux reprenait le dessus. Elle ne souffrait visiblement d'aucune blessure physique, et si ce regain d'énergie temporaire semblait lui faire un peu de bien, l'origine de ses maux était sans doute davantage liée à ses heures d'enfermement et de veille forcée, ainsi qu'aux assauts mentaux dont elle se plaignait.
Un cri se fit entendre. Les esprits hurleurs avaient commencé à se reformer, dans la pièce voisine, et se dirigeaient vers le groupe.
![[Image: 90819.jpg]](https://royaume-andoras.net/images/icones/v4/90819.jpg)
Prise de sanglots, les mains plaquées sur les oreilles et prise d'un mouvement de balancier, Sarifa était bien loin de l'image que certains avaient pu avoir d'elle à Babylios. Digne et sévère, l'esprit alerte et la répartie mordante, quelles épreuves avait pu subir la maîtresse alchimiste pour en arriver là, triste épave pelotonnée dans un coin de sa cage ?