Le Royaume d'Andoras

Version complète : Le laboratoire des morts
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2 3

Ragold

Nombreux étaient ceux qui n'avaient pas voulu ou pas pu participé aux épreuves du champion aussi était il naturel que les aventurier arrivent en nombre afin de secourir les survivants...si il en restait et de récuperer l'arme du champion.

Nous étions donc plus d'une dizaine, réunis tout autour de l'entrée, essayant d'établir une stratégie au vu des premières informations obtenues.

Un bref coup d'oeil dans la première pièce avait permis de voir que les lieux n'étaient pas aussi sécurisés que prévu. La mort avait remplie cette zone et des êtres spectrales arpentaient les couloirs à la recherche d'une créature encore vivante. Impossible de connaitre précisément leur nombre mais elles semblaient nombreuses... surement plus que notre groupe au final et leur corps éthéré les rendaient plus résistants aux armes physique.
Cette mission risquait d'être plus périlleuse que prévue.

Après avoir été généreusement affublé de sort de protection le premier groupe se décida à nettoyer la zone en faisant disparaitre les banshees se trouvant à portée.
Les sorts et les coups pleuvaient...les ennemis étant pris au dépourvu leur contre attaque fut anecdotique, les rares personne touché par le cri des fantômes ne semblait même pas affecté....vraiment curieux.


En quelques instants la zone fut presque entièrement sécurisé, quelques éclaireurs explorèrent de chaque coté voir se qui se cachait mais il n'y avait rien d'intéressant.
Aucune trace d'un quelconque survivant, les morts avaient ils déjà tué tout le monde?


Y avait il encore quelqu'un à sauver?

Anwaar Lahad

« Ce n'est pas les spectres qui ont fait ça. » La remarque du mage était à peine audible. Elle était certainement destinée à éclaircir ses pensées, vu qu'il ne parlait à personne. A l'écart du groupe, il examinait les cadavres près des deux immenses statues. Celles-ci trônaient en gardien menaçant au fond du laboratoire. Mais leur garde n'avait pas suffit à protéger ceux qui y travaillaient. La mort avait sinistré les lieux. Les chances de trouver des survivants étaient devenues vaines quand l'expédition avait croisé les fantômes.
A l'angoisse de la préparation avait succédé la fureur de la bataille, suivie de près par la consternation et la tristesse. Défaire les âmes errantes n'avait pas été un souci pour un groupe de vétéran. Ils étaient restés aux aguets, les mages prêt à soutenir les terribles guerriers hommes bêtes. Leur charge avait tenue les ennemis en retrait et les fils de solaris n'avaient eu aucune difficulté à circonvenir le danger. Les spectres étaient lents et ne semblaient motivés que par la faim. La température avait chuté brutalement dans le laboratoire, ajoutant à la scène macabre.

Jetant un œil en arrière pour s'assurer que sa femme allait bien, Anwaar examina plus en détails le fond opposé de la pièce. A première vue le laboratoire était très grand et la salle principale se divisait en plusieurs autres lieux qu'ils auraient à explorer. Le mage n'était pas vraiment un spécialiste en matière de revenant. Ragold, qui était pourtant brillant, et peu avare de l'exposer, n'avait émis aucune hypothèse non plus. Les autres mages semblaient encore trop absorbés par la bataille.

Réprimant son dégout initial, il s'approcha pour examiner les cadres près des statues. Y avait-il eu combat pour expliquer cette concentration de corps ? Ou bien avaient-ils tenté de fuir ? Cela paraissait peu probable, la sortie était à l'autre bout de la pièce. Homme et femme de tout âge gisaient par terre dans un spectacle grotesque. Le froid avait épargné l'expédition de l'odeur de charogne. Mais ils ne pouvaient ignorer les mutilations subies par les morts. Leurs bras manquaient. Les avait-on arrachés ? Qui et dans quel but ? Le plus horrible pourtant était leur visage ou son absence. Sans leur tenue, impossible de reconnaitre qui que ce soit.

Anwaar jeta un œil aux alentours. On discutait de la marche à suivre, quelle pièce sécuriser en premier. Apparemment l'examen post-mortem était pour lui… il pensa un moment à a gamine folle qui les suivait. Malak'a. Il l'avait perdu de vue à leur entrée dans le laboratoire. Elle était bien capable d'installer sa paillasse ici et de décider que c'était son nouveau jouet. Il devrait garder un œil sur cette petite, par respect pour son neveu au moins. Elle aurait peut-être une idée, aussi saugrenue qu'elle sans doute.

Belial

Pendant qu'Anwaar inspectait les lieux et les cadavres proches des grandes statues, Belial entra prudemment dans ce qui ressemblait à une grande salle à manger.
La puanteur y était particulièrement vivace, et les cadavres jonchaient le sol autours des tables et chaises renversées.

Il avança à couvert avec la souplesse d'un félin, le guérisseur Vezin à ses cotés.
Sa grande taille, sa tenue sombre et surtout son masque d'oiseau en os couvert de plumes noires lui donnait un air lugubre .. Le tigre trouva presque qu'il était plus inquiétant que les créatures qui hantaient ces lieux.

Au fond de la salle deux Banshees se nourrissaient d'un cadavre encore chaud. Depuis leur arrivée, il ne comptait plus leur nombre ni leur morts.

Conscient que le bruit qu'il ferait aller les attirer sur lui,
le tigre se dirigea vers le comptoir et commença à inspecter les tonneaux et les étagères qui contenaient de la nourriture.
Peut etre qu'il y avait à cet endroit, un passage secret pour mener au fameux second niveau du laboratoire ...

[Image: i4r7.png]

Malak'a

Ses yeux brillaient de convoitise lorsque la porte du laboratoire s'ouvrit. Ses compagnons pénétrèrent dans l'antre sur le qui-vive, arc bandé et épée au clair. Le hall était jonché de cadavres, leurs gardiennes, des femmes au hurlement strident, erraient sans but.

On cria des ordres, on se mit en position défensive, on lança des sorts, on chargea, et au milieu de ce tumulte, Malak'a ressemblait à une jeune gamine recevant son premier loukoum. Lançant quelques malédictions ou bénédictions, elle s'émerveillait devant la grandeur du bâtiment sous-terrain et les préceptes alchimiques qu'il représentait.

La jeune femme suivit le mouvement et les ordres, mais ses actions offensives étaient distraites. Chaque pièce renfermait tant de savoir ! De quoi étancher sa soif et même au-delà. Les deux banshees présentes dans la salle de reproduction furent vite réexpédier dans le monde des morts, et l'alchimiste commença sa fouille.

Les tables bien ordonnées supportaient un pupitre avec un ouvrage et un monticule de parchemins. Elle jeta un oeil distrait sur les parchemins, se concentrant sur les manuels sur les parchemins. Rien ne la passionna, car les ouvrages destinés à la reprographie devaient être les plus communs.

Aucune raison de s'attarder, elle cherchait des manuels plus rares, et son envie de découverte d'un ouvrage unique fit renaître son amour de l'alchimie. Son visage s'illumina : la bibliothèque !

Oubliant l'environnement, elle se précipita vers la source de toutes ses convoitises, telle une jeune pucelle rejoignant son premier amant.

Erki

Le regard circulaire d'Erki balaya l'environnement autour de lui. La zone était sécurisée. La dernière Banshee dans son champ de vision venait d'être éliminée. La salle dans laquelle il se trouvait était occupée par quelques tables en bois massif. Sur celles-ci, des manuels, parchemins et feuilles s'entassaient pêle-mêle.

A l'entrée de la salle, un panneau indiquait qu'il s'agissait d'une salle de réunion. L'Homme-Bête s'approcha de la table la plus proche. Il imagina ce qu'avait pu être l'une des dernières scènes des laborantins hélions ici-même. Les expériences avaient mal tourné et la mort se propageait dans les couloirs. Une réunion de crise regroupait des survivants pour débattre de la meilleure chose à faire pour inverser le processus funeste, tout au moins limiter les dégâts. Oui c'est peut-être bien cela qui s'était produit ici même dans cette salle, dans un passé proche.

Erki examina donc tous les écrits, sans exception, qui jonchaient les tables de réunion. Peut-être un compte-rendu, un journal, une phrase isolée pouvaient expliquer ce qui s'était passé dans ce mystérieux laboratoire.

[Image: 778939vue2015051308h30erki.png]

Zeusie

Zeusie, voyait surgir des banshees de toutes parts.

Ces compagnons n'avaient pour l'instant aucun mal à les contenir mais elles semblaient venir de plus en plus nombreuses.

On ne pouvait se contenter de les éliminer au fur et à mesure, l'épuisement finirait par arriver et nous finirions submerger par le nombre.
Il fallait absolument trouver comment ces banshees arrivaient dans ce laboratoire. Peut-être y avait-il un deuxième sous-sol dont le groupe n'avait pas encore trouver l'entrée.

Zeusie se décida alors de soulever le tapis situé au centre de la pièce afin de voir si une trappe n'était pas dissimulée dessous.

"- Pas de trappe sous le tapis au centre du laboratoire", annonça-t'elle aux autres aventuriers.
La troupe avait fait brutalement irruption dans l'installation souterraine. Face à un assaut concerté et continu, les esprits hurleurs n'avaient pas fait long feu. Sans réelle concertation, de petits groupes s'étaient dirigés dans chaque salle, prêts à découvrir des survivants, ou tout au moins des indices sur cet événement meurtrier.

Les lieux présentaient un l'aspect désordonné d'un endroit qu'on a tenté de quitter en hâte ... sans forcément y parvenir, comme le faisaient comprendre les nombreux corps. On pouvait noter au fond du hall un regroupement notable, ainsi qu'au sol, quelques traces de sortilèges, comme si ceux qui s'étaient réfugiés là avaient tenté, dos au mur, de résister face à leur mort inéluctable. Les corps ne présentaient pas de blessure visible si ce n'est des saignements issus de leurs oreilles, et de leurs nez (voire pour certains de leurs yeux), mais leurs visages figés présentaient tous une expression d'effroi et de souffrance.

Les assauts incessants des esprits hurleurs, qui semblaient se reformer aussitôt détruits, ne permettaient pas de mener une investigation consciencieuse.

La salle à manger ne contenait rien de notable, les quelques mets préparés avaient commencé à se gâter, certains avaient été renversés ainsi que quelques chaises, mais il s'agissait probablement là du résultat d'une fuite éperdue.

La bibliothèque était certainement tout ce que Malak'a désirait, et bien plus encore. D'innombrables traités d'alchimie occupaient les étagères, certains très récents, d'autres beaucoup plus anciens. On pouvait même remarquer des armoires verrouillées, dans un coin. Elles contenaient sans doute des ouvrages interdits, ou tout du moins très contrôlés.

La salle de réunion se révéla plus intéressante. Parmi de nombreux documents administratifs et rapports visiblement ennuyeux, on pouvait remarquer mention d'un certain "cristal Jafferi Har" sur certains faisant mention de la fonte de l'ancienne masse d'Aletheria.

Quant aux tentatives de découvrir un passage secret ... Aucune ne fut couronnée de succès. Mais il restait toujours le couloir qui partait vers l'Est, tout près de l'entrée.

Ragold

C'était facile...trop peut être.

Les banshees se faisaient balayer les une après les autres sans offrir de résistance digne de ce nom. Nous avions bien subie une perte en la personne de granite mais cela était plus du à de l'imprudence qu'a un réel danger... de plus les renforts continuaient d'affluer. Il n'y avait donc vraiment pas lieu de s'inquiéter.

Le seul petit problème semblait être qu'il n'y avait pas de chemin pour accéder au deuxième sous sol, il faudrait donc chercher un quelconque passage secret. Chacun s'affaira donc à fouiller les coins et les recoins, tâtant les murs, soulevant les tapis, examinant les statues afin de trouver un mécanisme quelconque.
Le groupe relachait sa vigilance devant l'inexistance des forces adverses...au final la moitié de notre groupe seulement aurait suffit à régler le problème.


Pourtant quelque chose changea la donne... les êtres spectraux même si il avait été terrassé revenait une nouvelle fois à la vie...ou plutôt à la mort dans leur cas. De nouveaux morts vivants apparaissaient, semblable à ceux qui venaient précisément d'être vaincu.
Il fallait cette fois ce dépécher, si ils continuaient à revenir ainsi sans cesse nous risquions de nous épuiser à combattre un ennemi immortel, il fallait absolument trouver l'entrée au risque de rester pour l'éternité ici.


C'est alors qu'une jeune éclaireur Sithi repéra un passage dans un couloir au nord est. Ce n'était même pas un passage secret mais juste une entrée simple vers la suite du laboratoire.

Comment une telle chose avait pu nous échapper alors que nous étions sensé avoir fouiller partout?


La faiblesse de notre groupe se trouvait peut être là....si nous avions un surnombre évident nous péchions par notre manque d'organisation.

Malak'a

Une salle immense, les rayons de la bibliothèque s'étendaient à perte de vue, et les étagères débordaient d'ouvrages d'alchimie. Malak'a se pinça, pour confirmer qu'elle ne rêvait pas. Le paradis des alchimistes commençait à ses pieds, et elle savait qu'elle n'aurait pas assez d'une vie pour en profiter.

L'alchimiste avait trouvé son Graal. Elle flâna entre les rayons, s'attardant sur les titres des manuscrits, parfois sur les sommaires ou encore les nomenclatures. Des cris de banshees retentirent, suivis d'armes s'entrechoquant, mais la jeune femme n'en avait cure. Entouré d'un savoir qu'elle avait tant voulu, elle oublia le monde réel, se consacrant qu'à sa passion.

"Alchimie mineure", "alchimie de voyage", "A2G2, le guide du voyageur alchimique", "Les grands progrès récents", "comment transformer la bouse de chameau en eau"....

Elle pouvait s'enivrer de préceptes, et pourtant, elle ne savait par où commencer. Son errance se poursuivit jusqu'au fond de la pièce : une armoire scellée. Elle frappa sur la porte, un bruit étouffé répondit. Le meuble semblait rempli... d'ouvrages... sous surveillance ?

La curiosité est une vilaine conseillère, et la jeune hélionne prit son épée pour faire sauter le verrou. L'écho de chaque frappe résonna dans la pièce, attirant les non-morts présents. Elle redoublait d'efforts, se murmurant à elle-même

Des ouvrages interdits, un savoir qui me fait envie ! Des ouvrages proscrits, un savoir qui m'attire !

Malak'a frappa encore et encore, oubliant les deux monstres arrivant dans son dos. Aucune expérience, aucune analyse, aucune théorie, la jeune femme convoitait ce savoir.

Ragold

Le deuxième sous sol aurait du être bien plus dangereux que le premier pourtant il n'en était rien.
Il n'y avait que quelques banshees de plus qui au final avaient vite été balayées.

Ou donc était le danger extrème prédit à Babylos?

Le dernier mort vivant tomba et le groupe pu explorer à son aise le reste de la pièce. Au centre se tenait une table d'alchimiste sur laquelle était déposé de la poussière de mana et un peu plus loin sur une autre table on pouvait trouver un étrange cristal de sang...sans doute y avait il un lien entre la poussière de mana et le cristal. Ils devaient faire parti des composants pour fabriquer l'arme du champion.

Ragold délaissa ses objets pour avancer vers le coin nord ouest de la pièce. Une femme, bien mal en point, était emprisonnée dans une petite cellule et vu son état elle risquait de ne pas survivre bien longtemps. Afin de la sauver le mage hélion informa les autres membres de l'expédition pour qu'un soigneur du nom de Dhos vienne la guérir au plus vite.
Un guérisseur s'attela rapidement à la tache et la belle hélionne fut rapidement hors de danger.

En la voyant reprendre des forces Ragold reconnu la prisonnière...il s'agissait de Sarifa, un maitre alchimiste déjà croisé à Babylos; elle devait vraisemblablement être le chef de cette expédition elle saurait donc nous renseigner sur le désastre qui venait de se produire.

Sarifa, je sais que vous êtes encore mal en point mais pouvez vous nous dire ce qui s'est passé?
pendant ce temps nous allons essayer de vous libérer.

Erki

[Image: 795481vue2015051623h00erki.png]

De nombreuses tables étaient éparpillées dans ce laboratoire. Sur ces tables, des fioles, des flacons ouverts encore fumants, des produits de toutes sortes et du matériel pour les traiter, des balances… Tout ce qu'un alchimiste a toujours rêvé d'avoir dans son salon privé… à en faire même pâlir d'envie les plus fortunés d'entre eux !

Erki avançait prudemment. Le bruit des substances en ébullition autour de lui ne le rassurait vraiment pas. Vers le fond de la pièce, une des tables semblait réservée pour un flacon très spécial. Sa couleur rouge ne présageait rien de bon. Du sang ? L'homme-bête s'en approcha. Puis il se pencha vers ce qui n'était finalement pas une fiole, mais une sorte de grosse pierre précieuse remplie de sang. Une étiquette sur la table portait l'inscription suivante : « Cristal de sang de Jafferi Har ». C'était le nom mystérieux qui apparaissait sur des rapports de la salle de réunion au niveau supérieur…

Var'Staën

Citation :Avons eu connaissance d'expérience ratée. Cherchez druides. Enkidouce et moi partons de Korri.
Le Yawo
La missive était parvenue à Belial peu de temps après leur départ du palais de la Perle des Sables, alors qu'ils se tenaient devant l'entrée du laboratoire. L'écriture était aussi rapide et brève que les phrases, mais provenait bien d'un homme-bête, sans aucun doute écrivant tout en traversant la forêt à toute allure.

Cependant, ils coururent tellement que le message parvint... Peu avant l'arrivée de Dhos le guérisseur sur place. Il pu confirmer que les druides arrivaient, constatant qu'il n'y en avait aucun... Bien que plusieurs guérisseurs étaient déjà sur place, heureusement.

Var'Staën mit un petit peu plus de temps, aidant son frère Elkan à avancer entre les arbres.


Quand il entra essoufflé dans le bâtiment, la première chose qu'il ressenti fut la douleur. Il pouvait sentir l'odeur de la Mort entre ces murs, et cela le rendait malade...
Il lui fallu un peu de temps pour s'y habituer, et il se mit à avancer, plus tassé qu'à son habitude. Les aventuriers déjà présents semblaient déjà avoir fait le ménage... Des corps difformes étaient au sol, ci et là. Dhos l'informa qu'il s'agissait de Banshees, sortes de fantômes hurleurs...
Les salles du premier sous-sol ne donnaient rien d'intéressant pour leur mission.
Var' ne prit que le temps d'enfourner les feuilles traitant de la Masse d'Aletheria et de la nouvelle arme Hélionne dans sa besace...

Puis il suivit le mouvement, jusqu'au couloir qu'il avait aperçu à sa gauche, en entrant. Il ne restait qu'une banshee, et leur ami Milos était mal en point... Avec mouvement de la tête à l'attention de sa soeur, il décida de s'en occuper, pour tester leur résistance afin de rattraper son retard. Assez frêles, à vrai dire...



Puis ils descendirent au second sous-sol. Quelques esprits semblaient attendre devant l'escalier. Les tuer fut un jeu d'enfant, et Var' se mit à froncer les sourcils : c'était trop facile pour que Babylios ne puisse s'en occuper seul.
Son inquiétude augmenta quand ils avancèrent... La pièce unique, qui semblait occuper tout l'espace du sous-sol, ne contenait... Aucune banshee ? Il y avait là des objets alchimiques en tout genre, mais rien à première vue qui différait du premier niveau, du moins rien ne pouvant repousser les esprits.
Quand il s'avança prudemment, il pu distinguer ce qui intriguait ses acolytes : Une cage était au fond de la pièce, et quelqu'un se tenait à l'intérieur... Plus inquiétant, un orbe rouge se tenait sur une des tables. Le sang du loup se glaça dans ses veines : l'orbe avait la couleur du sang, la couleur de la chair à vif, et il ne supportait pas cela.

Puis il se calma étonnement rapidement, et si certains l'avaient regardé à ce moment-là, ils auraient pu lui trouver l'air bizarre, avec ses yeux pâles tout d'un coup très déterminés.
C'est avec un geste sûr qu'il s'empressa de jeter une courte étoffe sur l'orbe. Il ne supportait vraiment pas cette ... chose. Puis il se tourna vers la cage. Dhos avait soigné l'individu s'y trouvant... Il fronça de nouveau ses sourcils broussailleux. Il sentait qu'il ne fallait pas ouvrir... Du moins pas avant de comprendre pourquoi elle s'y trouvait.

Surveillant le mage proche de la porte de la cage, il se rapprocha de la femme-serpent.
- "Ressens-tu quelque chose, Enki ? Je n'aime pas du tout cet endroit..."
Enfin...

La maîtresse alchimique eut un rictus de douleur, mais fut soulagée de voir des hélions et des hommes-bêtes pénétrer dans le laboratoire. Deux jours qu'elle était seule avec lui, deux jours qu'il murmurait dans son esprit, deux jours qu'elle tentait vainement d'ériger une barrière mentale contre lui.

Les intrus pénétrèrent dans la pièce, aux aguets, avançant lentement, prêts à réagir au moindre signe hostile. L'hélionne observa leur manège, tout en économisant ses forces. Elle avait tant à dire... Mais il ne lui permettrait pas, sauf si elle arrivait à contourner sa vigilance.

Les nouveaux venus arrivèrent au fond de la pièce, et des guérisseurs s'affairèrent à panser ses blessures. Un bel homme - un mage - s'approcha d'elle et la questionna sur les événements passés. Ils ignoraient tout, et pourtant la situation exigeait une intervention immédiate. Il était si facile de l'anéantir, de forger l'arme de Solaris, elle connaissait la réponse, mais il l'empêcherait de la dire ! Ses attaques mentales devenaient de plus en plus difficiles à contenir.

Elle tenta de lui dissimuler ses pensées avant de répondre.

[Image: 90819.jpg] Ne tentez rien ... ou vous finirez comme elles ... Il les contrôle ... comme il essaie avec moi. Les grilles nous protègent ... vous comme moi ...


Elle se tut et grinça des dents. Il sapait les forces de son esprit. Se concentrer était devenu si difficile. Elle s'interdisait de dormir. C'eut pourtant été si simple ... relâcher sa concentration et s'oublier dans le néant ... Non ! C'était tout ce qu'il attendait !

[Image: 90819.jpg] Il hait ... la vie ... Il me hait de lui avoir résisté ... si longtemps ... Et quand il aura réalisé votre ... présence ...



Elle se tut, rabattant la tête en arrière. Ses cheveux lui collaient aux tempes, trempés de sueur. Les efforts à fournir l'empêchaient de poursuivre, pour l'instant.

Zeusie

Zeusie, sentait depuis quelque temps que quelque chose la dérangeait dans la situation présente mais elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.


C'est lorsque que Safira commença à parler qu'enfin elle trouva ce qui la génait : comment Safira a-t-elle été enfermée derrière ces grilles ?, Cela ne correspondait pas à l'attitude des banshees rencontrées jusqu'à présent.


Safira, comment vous êtes-vous retrouvée derrière ces grilles ?
Est-ce vous-même qui vous êtes enfermée, ou est-ce mistérieux "Il" dont vous venez de parler, cela ne peut pas être l'oeuvre des banshees.


Zeusie , poursuivit sa réflexion et remarqu'à que Safira avait l'air épuisée et semblait à bout de force.

Je vois que vous avez l'air à bout de force et que vous avez du mal à vous exprimez. Tenez je vous jettes une flèche, pointez-vous si c'est vous qui vous êtes enfermée, pointez le cristal dans une direction si quelque chose dans la pièce peut nous aidez à comprendre la situation ou pointez-la vers le ciel si ce "il" est extérieur à cette pièce.
En attendant je vais essayer de vos redonner quelques forces.


Elle lui lança alors un petit sort de régénération d'énergie : "illumination", le seul qu'elle connaissait c'était peu , mais c'était toujours ça.

Endidouce ou Var, pourriez-vous redonner quelques forces à Safira, elle semble à bout d'énergie, j'ai fait de mon mieux mais je m'y connais très peu en magie restoratrice.

Julanr Lahad

Depuis leur entrée dans le laboratoire, Julanr était bien calme et silencieuse. Peu d'émotions passaient sur son visage. La concentration peut-être, alors qu'elle aidait à massacrer la seule représentation physique qu'il restait des alchimistes et autres personnes qui travaillaient ici. Une once de tristesse passa cependant sur ses traits en découvrant autant de cadavres. Des savants et des vies en moins...
Elle détaillait l'endroit l'endroit sans un mot, d'autres s'attelant déjà à y chercher les "secrets" qu'il pouvait renfermer.

Le nettoyage de l'endroit terminé, elle soupira enfin et remit une mèche de cheveux en arrière. Par moment, elle se demandait pourquoi elle ne stoppait pas tout et ne retournait pas lire tranquillement chez elle. Puis, elle se rappelait que vivre une vie paisible à l'abri des remparts en ignorant de nombreuses choses du monde qui l'entourait, ça n'était pas pour elle. Rester sans rien faire alors que son peuple était en danger, non merci. Alors quoi, elle continuerait toutes ces "aventures" jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus ? Sans aucun doute... Sauf si Anwaar souhaitait qu'elle arrête.

Elle observa quelques instants son époux se trouvant non loin d'elle et esquissa un sourire dans sa direction. Il semblait aller bien. Elle posa les yeux sur sa fille. Elle aussi allait bien, et n'avait pas l'air de faire de bêtises. Heureusement.

Tout comme les autres, elle fit demi-tour et revient vers l'entrée pour emprunter le deuxième escalier. Elle s'arrêta un moment pour examiner la bibliothèque. Elle ne farfouillait pas pour autant comme le faisait Malak'a. Non, elle lut de loin des tranches de livres. Il lui semblait en avoir vu certains à la Grande Bibliothèque pendant les nombreuses heures qu'elle avait pu passer là-bas. Mais d'autres ne semblaient pas devoir être à portée de tout le monde et ne devaient se trouver qu'ici. Elle fixa un instant la jeune alchimiste qui semblait être au paradis et se contenta de sourire légèrement. Elle espérait juste qu'elle ne ferait pas n'importe quoi.

Elle retourna auprès du reste de la troupe et se fraya un passage pour descendre dans les premiers au deuxième sous-sol. Après avoir fait le ménage là aussi, elle arriva dans une pièce remplie de matériel alchimique. Elle ne s'en occupa pas outre mesure et s'approcha de Sarifa. Oui, cette grande alchimiste était mal en point... Elle jeta un coup d'œil au mystérieux cristal trônant sur une table. Oh, elle le connaissait... Et tout ceux qui étaient avec elle lorsqu'ils étaient allés sauver Israa aussi. C'était le joyaux volé à la couronne par Jafferi Har lors de sa fuite, et qu'ils avaient retrouvé dans cette caverne maudite et maintenant scellée.

Elle se remémora en quelques instants les évènements qui s'était déroulée dans cette caverne, et reposa les yeux sur Sarifa pour écouter ce qu'elle disait. Elle plissa un peu les yeux et allait parler lorsqu'une jeune archère le fit à sa place. Elle ne put s'empêcher de ricaner un peu à ce qu'elle disait. Elle prit la parole à sa suite, ne pouvant s'empêcher d'avoir un sourire narquois sur les lèvres, toujours amusée des paroles de la jeune femme. Enfin au mois, elle tentait quelque chose.

"Ne prenez pas cette peine Sarifa... Je peux répondre à cette dernière question à votre place... Concentrez-vous, résistez-lui..." en disant ces derniers mots, elle semblait plus peinée qu'autre chose. Elle reprit un air normal pour poursuivre, s'adressant plus à tout le monde qu'à seulement Zeusie.

Elle fit une aparté "Essayez de renforcer son mental...", puis reprit son explication :

" J'espère que vous avez bien appris les histoires de notre peuple... Je m'excuse auprès de nos amis Hommes-Bêtes mais je ne dirais pas son nom, et j'invite ceux qui connaissent l'histoire à ne pas le dire." Elle accentua sur les cinq derniers mots.

"Vous souvenez vous d'un conseiller d'un cheik qui voulait prendre sa place, mais qui a lamentablement échoué ? Il s'est enfuit dans le désert avec le joyau de la couronne, et s'est réfugié dans une caverne maudite. Il y a plus d'un an, certains d'entre nous ont pénétrer cette caverne, et cela a eu pour conséquence - elle préférait tronquer l'histoire - de récupérer ceci..." Elle indiqua du bout de son arc le cristal que Var avait recouvert d'un tissu.

"Aussi... "Il" est bien dans cette pièce." Elle fait une petite pause et reprend avec un petit sourire. "Et je vous conseillerai de faire attention à votre esprit."

Elle ne bougea pas et fixa Sarifa, espérant qu'elle tiendrait assez longtemps pour dire quelque chose qui pourrait les aider.
Maintenant que la troupe s'était approchée, il leur avait été possible de jeter un regard plus poussé sur la situation. La cage elle même était faite d'un métal terne, mais parcouru d'un léger bourdonnement. Le loquet était verrouillé par un mécanisme à code. L'alchimiste se tenait adossée au mur, et on pouvait se rendre compte que les barreaux ne s'arrêtaient pas lorsqu'ils rejoignaient le sol ou les murs, mais se poursuivaient, incrustés dans la pierre, pour enfermer totalement leur contenu. Une blouse en toile épaisse marquée de traces de brûlures -sans doute un vêtement de travail- était la seule chose qui isolait Sarifa du sol. On pouvait percevoir un renflement et un reflet métallique sous l'ombre d'une manche.

Le plus surprenant avait été lorsque Dhos avait essayé de soigner l'alchimiste. Là où un guérisseur pouvait ressentir les êtres qui l'entouraient et diriger vers eux ses pouvoirs grâce aux flux de mana, il ne sentait rien pour Sarifa. Les parois de la cage se dressaient telle une barrière, masquant tout ce qui pouvait se trouver derrière. Il avait du, malaisément, user de sa vue pour diriger son sort, pour le lancer là où elle était supposée être, là où il pouvait la voir. Il en avait été de même pour les autres qui avaient pris sa suite.

Après ce traitement de choc, les cernes sous les yeux de l'alchimiste semblaient s'être partiellement résorbés, mais son regard restait hagard et troublé. Pendant quelques instants, sa peau avait rosi sous l'afflux du sang, mais petit à petit, les observateurs avaient pu se rendre compte que son teint pâle et cireux reprenait le dessus. Elle ne souffrait visiblement d'aucune blessure physique, et si ce regain d'énergie temporaire semblait lui faire un peu de bien, l'origine de ses maux était sans doute davantage liée à ses heures d'enfermement et de veille forcée, ainsi qu'aux assauts mentaux dont elle se plaignait.

Un cri se fit entendre. Les esprits hurleurs avaient commencé à se reformer, dans la pièce voisine, et se dirigeaient vers le groupe.

[Image: 90819.jpg] " Non, non, non ! Il va se réveiller ! "



Prise de sanglots, les mains plaquées sur les oreilles et prise d'un mouvement de balancier, Sarifa était bien loin de l'image que certains avaient pu avoir d'elle à Babylios. Digne et sévère, l'esprit alerte et la répartie mordante, quelles épreuves avait pu subir la maîtresse alchimiste pour en arriver là, triste épave pelotonnée dans un coin de sa cage ?

Erki

D'autres créatures aux cris mortels revenaient sans cesse. Et cela allait sans doute perdurer si rien n'était entrepris. Erki se rapprocha à nouveau de la cellule de Sarifa. Il inspecta les grilles qui le séparaient de la prisonnière. Le bourdonnement des barreaux métalliques cachait un probable mécanisme magique. Il alla chercher un peu de poussière de mana qui trainait sur l'une des tables centrales et revint encore une fois devant la cellule.

Etait-ce une bonne idée ? Bah… Il n'utiliserait qu'une toute petite pincée de poudre pour voir la réaction. En même temps qu'il s'apprêtait à saupoudrer très légèrement un barreau horizontal de la grille, le doute le rongeait toujours et il jeta un regard vers Sarifa. Il vit la tunique à ses pieds. Le vêtement, brûlé par endroit semblait cacher quelque chose sous une manche, quelque chose de métallique à en croire le reflet sur le sol.

Erki plissa les yeux et affina sa perception pour tenter d'identifier l'objet. Puis il laissa choir quelques particules de mana sur une partie de la grille…

Citation :HRP, en résumé :
1) Peut-on savoir ce qui est caché sous la manche ?
2) Quel est le résultat des particules de mana sur la grille ?
Nulle explosion, aucun crépitement, rien que les cris des esprits hurleurs dans la pièce d'à côté. La poussière de mana tomba lentement au sol, légèrement emportée par quelque mouvement d'air indétectable. Au sol, on pouvait voir qu'elle était tombée de chaque côté du barreau, mais qu'aucune trace n'en était visible sur ce dernier, ni sur celui plus en hauteur.

Quant au mystérieux objet métallique, difficile d'en dire plus. Les plis du vêtement et la présence de Sarifa ne permettaient pas d'en déterminer la nature exacte, si ce n'est que ce n'était visiblement pas extrêmement épais, et peut être long d'un bras. Ou peut être que non.

Belial

Il y avait quelque chose de malsain ici.. Les secrets de la forge de l'arme de Solaris avaient été levés , mais à quelle prix ?

Le tigre bleu observait les événements un peu à l'écart, et son impression première était qu'une expérience contre nature avait été menée dans cette partie du laboratoire.

Les phrases de Safira résonnaient dans sa tête
Citation : Ne tentez rien ... ou vous finirez comme elles ... Il les contrôle ... comme il essaie avec moi. Les grilles nous protègent ... vous comme moi ...
Cette cage avait elle pour but de protéger la personne qui s'y trouve à l'intérieure, de toutes menaces extérieure.. ou plutôt d'y retenir un potentiel danger ?

La seconde hypothèse lui semblait plus pertinente, et la tige que dissimulait Safira dans sa manche lui évoquait plutôt la possibilité qu'un lien avait été crée entre elle et le pouvoir enfermer dans ce cristal de sang qui reposait non loin et sans protection..

Comme une liaison psychique qui serait captée par cette tige et ferait une communion des esprits entre son porteur et l'esprit enfermé dans le cristal.

Si telle était bien le cas alors le véritable danger, finirait bien par surgir mais dans le dos de la troupe pour les prendre à revers et au dépourvu..
C'était précisément ce qui était entrain d'arriver : de nouvelles banshees revenaient sans arrêt dans la salle sud du laboratoire.

Les guérisseurs continuaient à lancer leurs sorts de soins et régénération sur Safira, et ceci semblait une très bonne idée au vue de sa phrase au sujet de la haine que pouvait éprouver cette entité pour la vie.
Ceci serait certainement en mesure de provoquer de nouveaux événements de part le lien qui les unis.. mais si ses craintes se confirmaient, alors les banshees devaient être tuées au plus vite pour éviter que le groupe ne soit pris en tenaille.

Sans plus attendre , Belial se dirigea donc vers le groupe sud pour éradiquer cette menace avec ses compagnons.. tout en gardant un regard inquiet sur la cage ...

Malak'a

Les coups répétés n'eurent aucune conséquence, et la pauvre jeune femme se rappela un vieux dicton hélion : "Ne cours pas après tes cornes de gazelle préférées dans le désert, fait ton chameau." Malak'a se résigna à adopter un autre angle d'attaque. Absorbée par le mécanisme d'ouverture de l'armoire scellée, elle ne sentit la présence des banshee qu'à leur cri assourdissant très proche (mathématiquement, on peut qualifier de proximité lorsqu'il suffit de tendre le bras pour taper sur l'épaule).

Blessures physiques, tympans en piteux état, telle était la réponse à l'attaque de ce duo de morts-vivants. L'alchimiste se replia tant bien que mal, et suivi ses acolytes à l'étage inférieur où des guérisseurs pansèrent ses blessures. En son for intérieur, elle reviendra à la charge sitôt ce détail de femmes revenues d'entre les morts réglé.

La calme du second étage soulagea la jeune femme, et les étals alchimiques en tout genre s'étendant à perte de vue la remotiva. Ainsi, on concocte des nouvelles potions ici, pensa-t-elle, je devrais pouvoir me dégoter une ou deux recettes inédites à améliorer, une fois le contretemps réglé.. La fouille en règle s'imposerait dans ce cas.

La troupe d'êtres vivants s'était rassemblée autour d'une immense cage, et la curiosité poussa Malak'a a jeté un oeil. Elle réprima un hoquet de surprise lorsqu'elle aperçut sa mentor officieuse dans un sale état. Que lui était-il arrivé pour qu'elle sombre autant ?

Bien des présents avaient eu la même idée, car les questions fusaient. Les réponses construites un peu moins. Les probabilités ne jouaient pas en leur faveur : elle répondait à un quart des questions avec un pourcentage de hasard non négligeable. Un rapide calcul justifiait que les données était fiables à moins de cinquante pour cent.

Un regain de motivation est nécessaire. Malak'a psalmodia un sort rudimentaire, inspirant confiance à travers une lumière bienveillante. Cela serait sans doute insuffisant, mais si elle pouvait réduire la part d'aléatoire, la fiabilité augmenterait. Dépasser la moyenne permettrait d'entrevoir une piste de réflexion.

D'ailleurs, elle se risqua même une intervention.

Une rapide étude alchimique indique des troubles provoquant votre faiblesse, Maitresse Sarifa. Toutefois, elle ne me semble pas provoquée par les banshees absentes dans cette pièce, et les nombreuses répétitions de "il", une entité jouant spirituellement avec vous indique une autre source, qu'on peut qualifier d'inconnue lambda.

Je déduis de vos propos que les monstres que nous avons rencontrés sont contrôlés par cette même entité. Pourtant, leurs assauts me paraissaient confus, répondant à aucun critère de commandement. Le seul aspect qui prouve un semblant de contrôle est votre maintien en vie. Donc soit l'inconnue lambda a une portée limitée sur le contrôle de ces mortes, soit une raison nous échappe.

Ce qui m'amène à la conclusion suivante : pourquoi vous garder dans cet état alors que vous le serviriez bien mieux morte ?
Je passe sous silence les nombreuses connaissances alchimiques que vous pourriez lui procurer.
LLa voix entrecoupée de sanglots de Sarifa avait pris une intonation d'urgence. Elle fixait d'un air terrifié le cristal rougeoyant, un peu délaissé, qui semblait s'animer désormais d'une lueur propre.

[Image: 90819.jpg] " Non, non, non ! Arrêtez ! Il se réveille ! Je l'entends ! Vous ne faites que le provoquer ! Pourquoi ?! Pourquoi faites vous ça ?! Je vous avais prévenus ! Je vous avais prévenus ... "


Dans son agitation, l'alchimiste commençait à se redresser, arc-boutée contre le mur. Ses mouvements erratiques firent pivoter le mystérieux objet dissimulé par sa blouse, révélant l'extrémité d'une lame large et courbe. On entendait les cris de nouveaux esprits qui descendaient des étages inférieurs. Attirés par les bruits du combat, ou par le cristal lui-même ?

Erki

Le temps commençait à filer entre les doigts des aventuriers. Il fallait faire quelque chose et vite. Mais personne ne semblait avoir une idée concrète sur la meilleure marche à suivre.

Rapidement, Erki se livra à quelques autres petites expériences.

Tout d'abord, il voulait étudier d'un peu plus la grille bourdonnante pour envisager de libérer la prisonnière. Mais toucher la grille n'était pas dans ses intentions. Trop risqué. Il sortit donc de son sac une grosse baie sauvage bien juteuse et une flèche. Il piqua la première sur la deuxième. Puis en tenant la flèche par son empennage, il allait tester les réactions sur la baie. Après tout s'était-il dit, « la baie est de composition organique, tout comme moi ! ». Il se décida à passer la baie entre les barreaux, puis si rien de particulier n'arrivait, de mettre en contact la baie sur la grille.

Seconde expérience. De la même manière qu'il l'avait fait un peu plus tôt sur la grille, il saupoudra très légèrement le cristal de sang avec de la poussière de mana, après avoir ôté le tissu qui le recouvrait.

Thrall

Dans le sous-sol, l'atmosphère était suffocante. L'effroi y était omniprésent, le nombre expérience réalisé dans la salle était inquiétant. Dans ces conditions, Thrall pouvait entrevoir les origines de sa race. Un profond sentiment de dégoût saisi l'animal.

Les hurlements de terreurs résonnaient dans ce laboratoire morbide, les banshees semblaient traverser les murs. Le mal qui planait dans ce lieu lugubre finirait bien pas se manifester, Thrall était bien décider à prouver que la vie est plus forte que l'horreur répandu par ce monstre.

Depuis son entré dans ce tombeau, le fauve était préoccupé par ces âmes tourmentées déterminer à supprimer toutes traces de vie, plusieurs aventuriers n'avaient pas supporté leurs ondes effroyables.

Comment un être pouvait se permettre de telles abominations ? S'accaparer la vie et la mort n'est pas permis, la déesse Estalia ne tolère pas de tels actes.

Qui peut se donner le droit de briser le cycle de la nature ?


Le lion argenté regarda son anneau d'ivoire, sa maîtrise était totale Le félin entreprit un sprint en utilisant toutes ses pattes pour accroître sa vélocité. Le fauve bondissait sur tous les spectres qui croisèrent sa course, sortant ses armes aux derniers moments pour trancher les pantins spectrales.

La férocité des coups dissipaient les marionnettes d'ectoplasmes, le lion ne supportait pas leurs présences et malgré la fatigue il redoublait d'efforts pour les supprimer, emporter dans une transe ravageuse.

Une hallucination, le guerrier hybride reprenait ses esprits en secouant sa crinière, il vit son frère Granite parmi ces esprits impies. Le doute fût levé lorsqu'il vit l'émissaire déchaîner les éléments à l'intention de celles qui l'avaient plongé dans un profond coma.

Rapidement, l'escouade d'aventuriers balaya l'essaim macabre.

La lutte contre la mort avait commencé, personne ne pouvait prédire le vainqueur de cet affrontement à l'exception de Sarifa.
Erki badigeonna la cage de jus de baie. Rien ne se passa.

[Image: 90819.jpg]« Ca ne sert à rien ... à rien ... Votre simple présence ... les attire ... Elles n'ont même pas ... besoin de vous voir ... se cacher ... ça ne leur a servi à rien ... ils sont tous morts … tous morts ... »


Les paroles de l'alchimiste étaient entrecoupées de hoquets, et sa voix avait tendance à partir dans les aigus. Un instant, elle sembla reprendre ses esprits, peut être en voyant l'homme-bête expérimenter avec la cage, ou bien avait elle reconnu le visage de Malak'a tandis que cette dernière débitait son charabia ? Son ton se fit plus assuré et posé, son port moins abattu.

[Image: 90819.jpg]« Cette cage détourne les flux de mana les plus faibles, comme ceux générés de façon passive par les êtres vivants, ou certains objets enchantés. Selon le code utilisé, il est possible de réguler la puissance de l'effet. Les esprits … ne peuvent … sentir ... »


Sarifa marqua une soudaine pause, les yeux perdus dans le vague, puis son visage exprima une détresse intense. Lentement, elle se recroquevilla à nouveau au coin de la cage, comme frappée d'un coup de poignard invisible.

[Image: 90819.jpg]« Adan m'a supplié de lui ouvrir ... mais elles étaient juste derrière lui ... Je n'aurais pas eu le temps de refermer la grille, non ... Je n'ai pas eu le choix ...Il a essayé … de s'enfuir ... il n'est pas allé loin ... elles étaient déjà … en bas des escaliers … Je l'ai entendu crier … crier ... »


Lorsque l'homme-oiseau s'intéressa au cristal de sang, cependant, il cru noter un très faible regain de luminosité au cœur du joyau lorsqu'il approcha la main. Et l'air semblait plus froid. La poussière lâchée tomba en tourbillonnant, comme happée par d'invisibles courants. Lorsque le dernier grain se posa sur la table de bois massif, il pu constater que tous s'étaient amassés à la base du cristal.

Les esprits hurlaient toujours.

Malak'a

Les mouvements erratiques et les paroles ponctuées par des hoquets cassaient la prestance de la maîtresse alchimique. Elle avait perdu de sa superbe, et Malak'a doutait qu'elle la retrouve un jour. Plusieurs détails l'importunaient dans ce comportement chaotique.

La lame cachée par sous sa blouse ne l'inspirait guère. S'il voulait la maintenir en vie, pourquoi lui laisser une arme ? Derrière les barreaux d'une cage détournant les flux de mana, elle était en sécurité. Aucun danger ne pouvait l'inquiéter. Le métal imprégné de magie était un rempart idéal contre les menaces extérieures. Alors pourquoi ?

Garder le contrôle sur elle...

Sarifa reprenait le dessus sur cet individu lambda, dont on ignorait tout. Ses premières paroles lui revinrent en mémoire : "Ne tentez rien ... ou vous finirez comme elles ... Il les contrôle ... comme il essaie avec moi". Son mental est suffisamment fort pour résister à l'ennemi. Il fallait donc provoquer un sursaut d'intelligence, l'étincelle qui poussait sur la bonne voie. Elle répondit à son raisonnement par des actes, en favorisant magiquement l'illumination de sa mentor. Sans savoir si son sort eut l'effet attendu, elle l'interpella.

Maîtresse Sarifa, si le cage offre une protection contre les banshees, repoussant les flux des êtres vivants et de certains objets enchantés, nous pouvons en déduire que ces morts-vivants n'agressent que ce qu'elles voient : mon hypothèse d'un contrôle par l'individu lambda semble erronée.
Toutefois, la présence de ces monstres, l'attaque des vivants par des êtres qui en sont dénués, et l'afflux régulier des derniers instants suggèrent un lien avec l'individu lambda et confirment l'antithèse. J'en déduis donc qu'il n'a aucun contrôle, mais jauge de leur utilité grêce à l'envie de frapper des vivants.
Je spécule un peu vis-à-vis de la cage : pouvez-vous confirmer qu'il nous craint ou les objets enchantés que nous portons ?


Elle se tut un instant, comme si elle attendait une réponse. Pourtant, ses lèvres bougeaient sans émettre un son. La jeune alchimiste poussait mentalement son raisonnement basé sur les derniers constats scientifiques. Elle surprit l'assemblée lorsqu'elle reprit.

Ou alors un objet enchanté en particulier que les banshees ne peuvent détecter... Maitresse Sarifa, la cage est une protection sûre selon vos dires, et vous semblez avoir repris le contrôle de vous-même, peut-être parce que notre présence est plus inquiétante pour l'individu lambda. Je doute que la lame dissimulée sous la blouse vous soit d'une quelconque utilité, et nous resterons ici tant que ce mystère n'a pas été éclairci.

Cette arme semble avoir un lien avec la situation actuelle,
- soit parce que vous l'avez forgée et qu'elle peut remédier à la situation;
- soit parce qu'elle a une valeur sentimentale, peut-être l'arme forgée responsable de ce dysfonctionnement;
- soit parce que l'individu lambda garde une solution de repli au cas où...

En partant du principe que la liste des possibilités est exhaustive, nous remettre l'arme est préférable à soixante-six pour cent. Si on considère que vous êtes en sécurité dans la cage, on monte à quatre-vingt pour cent.

Faites-le bon choix, remettez-moi l'arme.


Malak'a passa la main à travers les barreaux, la paume ouverte vers le plafond. Son attitude était avenante, tout autant qu'elle pouvait pour quelqu'un aux relations sociales déplorables.

Evenisse

L'archère était venue prêter main forte, il faut dire que toutes les rumeurs énigmatiques l'intriguaient passablement, suffisamment pour susciter son intérêt.

Évitant ces êtres à l'allure spectrale elle fini par tomber nez a nez avec l'un d'eux. Un léger frisson d'effroi lui aurait fait hérisser quelques poiles si elle en avait. Mais elle ne pris pas la peine de réfléchir et tua sa cible instantanément avant de se camoufler par "sécurité".
Une geste de précaution plein de bon sens puisque presque instantanément plusieurs créatures, sortie de nul part, apparues.
Elles l'encerclaient et son maigre camouflage n'aurait guère fait illusion longtemps si un camarade n'était pas venu l'escorter.

Un simple tir était suffisant pour les affaiblir elle ne gaspilla donc pas ses flèches préférant les conserver si la situation se gâtait.
Elle porta son attention sur une prisonnière. De ce qu'on lui avait dit elle semblait "possédée".

Celle que tout le monde appelait Evenisse, avait déjà fait les frais d'une manipulation de son esprit. Anao était ainsi devenu Evenisse mais la complexité d'une manipulation à long terme avait scindé son esprit en deux entités et au jour d'aujourd'hui, même si certaines porte de son esprit lui était encore fermé, elle avait apprit à les contourner et a déjouer la plupart des entraves qu'on lui avait implantés.

L'archère sortie un Jambon dont elle découpa une tranche afin de se restaurer. Elle jeta un regard a la femme prostrée dans son coin.


[Image: 51.jpg] - Tu en veux! Tu dois avoir faim je suppose



Puis n'attendant pas de réponse de sa part elle continua


[Image: 51.jpg] - Moi à ta place j'aurais faim! En plus ce jambon provient tout droit de la réserve secrète de Girko, un aubergiste bourru mais très attachant.... Tu devrais gouter, ses produits sont vraiment excellant! Il a un dont fabuleux, tu lui dis un plat et ses saveurs et il te le reproduit. D'ailleurs quel est ton mets préféré!



"Evenisse" avait eu vent que celui qui contrôlait son esprit semblait lui interdire de dévoiler des choses utile, peut être ne lui interdirait-il pas de parler de chose inutile.
L'idée était d'endormir la méfiance de celui qui semblait se cacher derrière tout ça pour peut-être soutirer des informations importantes.
De plus, pour le cas de la fille aux cheveux de Jade, trouver le point de sérénité dans son esprit avait été une des clés pour échapper à l'entrave psychique qu'on lui avait implanté. L'esprit n'appartient qu'a son propriétaire et il doit résider un recoin ou on est en sécurité à moins qu'il n'est été détruit. Les bons souvenirs pouvaient peut-être apaiser cette hélionne dont l'esprit semblait être torturé. Il s'agirait là d'un traitement pacifique sans aucune autre manipulation de l'esprit qui pourrait lui être fatale mais qui dépendait uniquement de la volonté et de la force de caractère de la personne qui en est la victime.


Citation :HRP aux MJ: Prenez dans mon inventaire autant de tranches de jambon qu'il est nécessaire... Oups j'aurais du poster ce RP hier ^^ mais j'avais pas le temps. Si la prisonnière peux parler en tout liberté merci de retirer ce RP.. si elle reste proscrit dans son coin a pas vouloir parler de peur des représailles je tenterait bien ce que je viens d'écrire Wink

Anwaar Lahad

Le mage était resté en retrait près de sa femme. Les mots de cette dernière avaient été sage, comme d'habitude. Julanr n'avait besoin d'aucune protection, mais il préférait garder un œil sur Solaria et Malak'a, elles étaient capables de se blesser avec leur propre reflet tant le bon sens leur manquait cruellement.
Il avait veillé comme il pouvait durant la bataille, pour leur éviter toute blessure physique. Mais c'est leur esprit qui serait sans doute le plus touché dans cette confrontation. En cela, le mage ne pouvait rien pour elle, tout comme il était impuissant à aider Sarifa. Il eut un rapide regard empli de pitié envers ce qui restait de la grande alchimiste. Il y avait si peu d'espoir pour elle… les tentatives de ses compagnons lui semblaient bien vaine. Rien ne pourrait réparer l'horreur qu'avait vécue la jeune femme. Seule ici, à voir les siens mourir, pour protéger jusqu'au bout sa mission. Elle avait du se raccrocher comme elle pouvait à l'espoir que quelqu'un viendrait à temps. Il n'avait pas besoin de deviner qui pouvait être Adan. Sarifa avait fait son choix et protégé l'arme. Le pauvre champion aurait une récompense à double tranchant si l'arme était bien ce qu'il pensait. Abréger les souffrances et les cauchemars de la jeune femme ne serait que pitié mais ils avaient encore besoin d'elle pour comprendre exactement ce qui se tramait ici. Il espérait juste qu'elle soit moins secrète que la fille du Conseiller Malik, après tout, c'était en grande partie à cause d'elle s'ils en étaient là.

Comme Julanr, il avait reconnu le funeste cristal du conseillé disparu. Ce que les alchimistes en avaient fait par la suite et l'identité de « Il » restait à élucider. Etait-ce le conseillé revenu d'entre les morts ? Ou bien autre chose de pire ? « Il » semblait s'être trouvé des serviteurs à sa démesure. Le groupe ne pourrait combattre les banshees éternellement, les hélions se fatiguaient alors que la force de leur ennemi ne faisait que croitre. Ils devaient arrêter cette horreur avant d'être submergé par le nombre.

« Nous ne pouvons continuer à ce rythme, les banshees deviennent de plus en plus forte et nous nous affaiblissons. », Anwaar avait parlé à Julanr, mais n'importe qui pouvait l'entendre. « J'ignore ce que cette femme veut protéger de lui mais elle a peu de chance de survivre de toute façon. Si ce n'est pas physiquement, du moins, dans sa tête. Tu comprends n'est-ce pas, mon cœur ? » La question d'Anwaar portait une double interrogation ou une excuse.
« Les banshees semblent se regrouper autour de nous et si nous n'agissons pas ce sera à nous de regarder un proche mourir, nous n'aurions jamais du laisser Israa repartir sans réponse la dernière fois. Nous devons absolument faire parler Sarifa, quel que soit le moyen. »
[Image: 90819.jpg]« Non ! Je ne peux pas la donner ! C'est l'œuvre d'une vie ! Je n'aurai jamais une autre occasion ! »



On pouvait suivre le regard que portait l'alchimiste sur son laboratoire ruiné, tandis qu'elle posait la main sur l'arme mystérieuse, dans un geste à la fois protecteur et futile, et la serrait si fort que ses jointures en blanchissaient. Ce mouvement eut pour effet de la dévoiler un peu plus ; on pouvait bien voir la lame, désormais, qui réfléchissait la lumière à un point qui surpassait le simple métal, aussi poli soit-il. La lame large et courbe d'un cimeterre, gravée de symboles. Il s'agissait certainement de runes ésotériques, ou peut être de mots plus communs, à moins que ce ne soit que de simples ornementations.

[Image: 90819.jpg]« Il veut la récupérer ! Elle ne DOIT PAS sortir de la cage ! Pas tant qu'Il attend !
… Ou alors tout ce qui a été fait, tout ce que j'ai fait aura été en vain … »



Ses épaules s'abaissèrent d'un coup, tandis qu'elle affichait un air découragé. L'épuisement semblait la regagner, et prendre le dessus même sur la faim, car elle accorda à peine un regard à Evenisse et son jambon.

Et à nouveau, les cris rageurs des esprits se firent entendre. A croire que tous ceux de l'étage précédent étaient descendus. A moins qu'il n'en reste davantage ...

Erki

La clé de cette histoire reposait sur le cristal de sang. Erki en était convaincu. Le temps fuyait, et tout ce temps passé sous terre, sans trouver la solution, commençait à le stresser. Les hurlements des esprits jouaient aussi sur son mental, à n'en pas douter. L'état de la prisonnière également.

Agir. Il fallait faire quelque chose.
Aplatir ce caillou à coup de masse, c'était son envie immédiate. Mais il se retint. Instinct de survie probablement. Trop peur des conséquences...

Il se rapprocha encore une fois du cristal, et se décida une autre expérience. Il désirait l'immerger dans l'eau. Peut-être cela bloquerait, ou du moins diminuerait, l'aura magique de cette maudite pierre. Mais la prudence l'incitait à expérimenter un petit test préalable.

Il prit sa gourde et laissa tomber un goute d'eau, juste une goute, sur le cristal.
Lorsqu'Erki approcha sa gourde, le froid semblait s'être intensifié et il pu sentir ses doigts s'engourdir rapidement. Peut être par empressement, ou parce qu'il maîtrisait moins bien ses gestes, il versa non pas une, mais plusieurs gouttes d'eau sur le cristal. Lorsqu'elles éclaboussèrent sa surface .... elles dégoulinèrent sans faire plus de manières que ça et formèrent une petite flaque à sa base.
Pages : 1 2 3