11-05-2015, 19:04:02
La chaleur était étouffante. Et ce foutu sable. quelle idée il avait eu de participer à un tournoi dans une course dans un bac à sable disproportionné... Et quelle idée de ne pas se préparer convenablement: tout le monde sait que le repos est la base de toute expédition bien préparée ! Mais pas la boule de poils, boule de nerf, incapable de rester à rien faire, à toujours vouloir se pousser dans ses limites, alors même que le top départ était donné.
Un ourson mal léché, mal luné, mal en point sous les rayons asséchant d'un soleil de plomb. Accompagné d'un retardataire qui s'est essouflé aussi à arriver dans les temps.
Cela aurait pu être pire. La première journée rude, mais intéressante : première approche avec les vers des sables. Rien à voir avec ces vers qu'on trouve dans les souches, bien succulantes. non, celles là croquent sous la dent, faute au sable mais pas que. Trop cuite, manquant de gout, mais pas de panache. Malgré tout, les deux compèrent ne passèrent pas la nuit croulant sous la fatigue plus qu'en début de journée, ce qui était une belle surprise.
Le lendemain, ils devaient se rapprocher de l'objectif, ou les bestioles s'étaient donné le mot. Foutu vers du sable. La débauche d'énergie pour se débarrasser des sansues avait été énorme, plus qu'il n'aurait fallut. Ils en avaient pratiquement oublié l'objectif, et s'amusaient avec les vers plutot que de chercher leur génitrice, n'économisant pas l'effort.
Bien vite, le nombre leur indiquait qu'ils touchaient au but. Mais le nombre touchait aussi. Trop vite, la boule de poils semblait crouler sous le nombre, et la génétrice débusquée était bien entouré. À bout de souffle, à bout de force, il s'écroula.
il est souvent raconté dans les forêts qu'il faut perpertuer le cycle de la vie : la nature nous donne, nous nourrit. Et il lui revient qu'une fois notre fin venue, nous nourrissons à notre tour la nature : souvent les charognards lorsque notre corps sans vie est déposé aux pieds des arbres, d'autre fois le monde souterrain lorsque certains avaient choisi de rejoindre la terre. Le repas des vers.
Le désert devait aussi avoir ses règles et ses légendes. Ce soir, les vers avaient pris leur repas. Le cycle de la vie.
Le poids des erreurs. Et un acolyte devant porter un corps rongé par les vers.
Un ourson mal léché, mal luné, mal en point sous les rayons asséchant d'un soleil de plomb. Accompagné d'un retardataire qui s'est essouflé aussi à arriver dans les temps.
Cela aurait pu être pire. La première journée rude, mais intéressante : première approche avec les vers des sables. Rien à voir avec ces vers qu'on trouve dans les souches, bien succulantes. non, celles là croquent sous la dent, faute au sable mais pas que. Trop cuite, manquant de gout, mais pas de panache. Malgré tout, les deux compèrent ne passèrent pas la nuit croulant sous la fatigue plus qu'en début de journée, ce qui était une belle surprise.
Le lendemain, ils devaient se rapprocher de l'objectif, ou les bestioles s'étaient donné le mot. Foutu vers du sable. La débauche d'énergie pour se débarrasser des sansues avait été énorme, plus qu'il n'aurait fallut. Ils en avaient pratiquement oublié l'objectif, et s'amusaient avec les vers plutot que de chercher leur génitrice, n'économisant pas l'effort.
Bien vite, le nombre leur indiquait qu'ils touchaient au but. Mais le nombre touchait aussi. Trop vite, la boule de poils semblait crouler sous le nombre, et la génétrice débusquée était bien entouré. À bout de souffle, à bout de force, il s'écroula.
il est souvent raconté dans les forêts qu'il faut perpertuer le cycle de la vie : la nature nous donne, nous nourrit. Et il lui revient qu'une fois notre fin venue, nous nourrissons à notre tour la nature : souvent les charognards lorsque notre corps sans vie est déposé aux pieds des arbres, d'autre fois le monde souterrain lorsque certains avaient choisi de rejoindre la terre. Le repas des vers.
Le désert devait aussi avoir ses règles et ses légendes. Ce soir, les vers avaient pris leur repas. Le cycle de la vie.
Le poids des erreurs. Et un acolyte devant porter un corps rongé par les vers.