Les errances d'un rêveur a la quête de l'onirisme parfait.
#3
Rêve d'un doux après-midi au milieu des cadavres.


Vert, ce rêve-ci était vert. Des longues cordes vertes semblables à des lianes occupaient l'intégralité de son champ de vision. Un fin fil noir tacheté de rouge enrouler d'une spirale parfaite chacune des cordes. En se concentrant sur le détail de ce fil on pouvait apercevoir qu'il était d'une épaisseur irrégulière. En tournant sur son regard tant sur la gauche que sur la droite il ne voyait que ceci.

Il tendit sa main, hésita et la relâcha. Puis sa main gauche effleura l'une des cordes. Une étrange vibration doublée d'un bourdonnement en résultèrent. Tandis que la corde se mettait à scintiller le bourdonnement évoluer, devenant de plus en plus aigüe jusqu'à devenir un sifflement douloureux pour tout système auditif. La corde se secouer de plus en plus violemment. Sa main droite se releva et saisit la corde pour la stopper. Aussitôt la corde s'enflamma brulant légèrement sa main. Aux bouts de quelques instants la corde était partie en fumée. Et le cercle parfaits des lignes vertes était rompus. Le rêveur était libéré et se mit à courir.

Baissant les yeux notre rêveur vis le sol défiler sous pas. Il était pieds nus et marchés sur un doux gazon légèrement mouillés par une rosée de printemps. Chaque pas le rendait plus léger, plus rapide, plus libre. Sans avoir besoin de se retourner il savait que les étranges cordes n'étaient plus. Avisant un large et plat rocher qui détonait dans cette plaine a perte de vue, le rêveur s'allongea dessus et fermas les yeux.




Violence, ce rêve-ci était fait de violence. Attachée par les jambes et les mains à un trône de cuivre massif le rêveur ne pouvait qu'assister à la scène de carnage qui se déroulait sous ses yeux.

Face à lui se trouver des humanoïdes a la peau grise. Leur teinte était très variables pouvant aller quasiment d'un blanc digne d'un cygne a la noirceur du corbeau. Vêtu de tunique en cuir et recouvert de dizaines de plaque métallique accrochée directement à la peau. Ils avaient l'air de féroce et brutal guerrier. Ils étaient dépourvus d'armes mais possédait 6 doigts avec de longues et fines griffes à leur mains droites 4 doigts plus épais, opposée deux a deux à leur mains gauche. De leur nombril un serpent vert aussi foncée que leur peau sortait plus ou moins. Apparemment ces serpents vivait dans leur ventres et les aider lors de leurs combats rapprochés.

A sa droite se trouver des créatures sans formes commune entre elle. Cependant elle était pourvue d'une épaisse peau et un mucus acide les recouvrait. Elle n'avait ni tête, ni bouche, ni nez, ni aucun orifice mais disposait de 3 yeux situé aléatoirement sur leurs corps. Pour compléter leur défense entre ils avaient entre deux et cinq dards.

A sa gauche se trouver créatures semblables aux Holdars. Verte émeraude cependant et pourvue d'une épaisse chitine, de crocs acérées. Pas si ressemblant que ça aux Holdars finalement. A chaque expiration ils émettaient une légère fumée bleue. Sans doute cela était dû aux bâtons bleu, d'une matière semblable a de la cire qu'il avaler tel des avaleurs de sabres.

Sans aucune raisons tout fut clair dans sa tête. En face les barbares n'étaient là que pour accroitre leur tableau de chasse. Et sur les côtés se trouver deux nouvelles nations qui devaient résoudre une querelle ancestrales. Rien à voir avec lui, il pouvait se rendormir et échapper à toute la violence qui allait se déchainer.




Douloureux, ce rêve-ci était douloureux. Des trainés de toutes les couleurs fusait dans toutes les directions et certaines le transperçait violemment. Ses points vitaux étant épargnés, il sentait une certain intelligence malsaine derrière cette … racine.

La vision des racines du chêne ramena brutalement l'endormi chasseur à la triste réalité.




Doux rêve brisait par l'inquiétude d'un amour aux résultats incertains


Agréable, ce rêve ci était agréable.

Cette elfe lui rappelait quelqu'un, une personne réelle. Qu'il avait vu récemment, mais qui donc ?

Ce rêve était anormal, notre rêveur était trop conscient pour un rêve. Que ce passait il ? Avait-il dévié de sa voie sacrée ? Perdus a jamais la sensation du rêve ! Échouer dans sa quête !

Qu'avait-il fait pour vérité cela.


« -Hum, vous allez bien »

Qui s'adresser à lui, était-ce une elfe réelle, de son imagination ou bien une créature de rêve ?

« -Euh… oui oui. Ça va allez.

-Vous êtes sure vous vous tordiez dans tous les sens. »


Trop de sens, il y avait trop de sens pour que ce soit un rêve.

Mentes fermas les yeux et les rouvris. Rien n'avait changé. Ce n'était pas la réalité, dans la réalité il était à Danior en compagnie de la splendide Nemärie. Mais d'ailleurs, n'était-ce pas elle qui était en face de lui. Non elle lui ressemblait c'est tout. Elle avait quelque chose en moins, quelque chose qui la rendait pâle et inconsistante.

« -Calmez-vous, je suis là pour vous et entièrement à vous. » dit l'elfe avec un sourire espiègle.

Une proposition tentante, mais accepter ne serait pas trahir son amour non-dit. Il lui fallait refuser, quoique c'était seulement un rêve. Comment trancher. Il était en mesure de décider, donc ce serait une trahison. Il se figea patientant un changement et ignorant l'elfe.
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