La mort
#1
Je ne suis pas morte.

Du moins pas encore.

L'alliance à continuer sa progression et nous n'avons pu les stopper, les serviteurs du khorg m'ont déposé à l'abri et j'ai panser mes blessure comme j'ai pu. Le combat est bel et bien fini pour nous, il ne reste plus que Malagath et le lien qui me reliait au khorg à disparu, il a été vaincu je le sens. Les serviteurs du démon nous ont également averti de la machination d'edros, il possède à présent la pierre et toutes les races subiront son courroux. Je ne m'inquiète pas vraiment pour les elfes à vrai dire, ceux ci ayant prouvé qu'ils n'avaient plus rien en commun avec moi; je regrette juste de ne pas avoir anticiper ce qui allait se passer.


Je souffle quelques instants, planifiant mes futurs projets, bien que rétabli j'ai du mal à reprendre ma respiration, mon corps est lourd et je peine à me lever. J'examine alors mon corps même si je sais ce que je vais découvrir...plusieurs blessures n'ont pas cicatrisé, ma chair commence à pourir et mon visage , bien que je sois elfe, à commencé à vieillir. Bien que le khorg ne soit plus, le pacte continue de drainer mes forces à une vitesse affolante. Ce pouvoir avait un prix et je n'ai visiblement pas fini de le payer...tout au bout m'attend la mort.

J'avais prévu cette éventualité cependant, je vais mourir certes mais cela ne m'empêchera pas de survivre.
J'ai à ma disposition le rituel qui me transformera en mort vivant, je sacrifie ce qui me reste de lien avec ceux de ma race pour devenir une liche.
Le rituel est long, pénible même au vu de mon état et je n'ai guère le droit à l'erreur.
Mes dernières forces me permettent de concocter les breuvages nécessaires, tracer les glyphes sur le sol et sur mon corps, prononcer les bonnes incantations.


Je suis vraiment au bout, mon corps est devenu méconnaissable et j'ai du mal à me tenir debout.Le rituel est accompli et il me reste une dernière étape; je dois me donner moi même la mort pour enclencher la transformation. Bien que convaincue de mon choix la peur est bien présente... peur d'échouer, peur de me suicider misérablement.

Un sursaut de courage, ou de folie, et j'enfonce enfin la lame de mon poignard dans mon ventre, je hurle, je tombe.

Allongée par terre mes yeux se ferment peu à peu, tout se refroidi autour de moi et la mort n'est plus très loin. Mon sort se joue en ce moment.

Mourir
... Survivre.
Répondre
#2
Malagath sentit le froid pénétrer ses os. Pourtant Un instant plus tôt c'était la douce chaleur du sort d'un centaure qui envelopper. Etait-ce cela la mort, allait-elle sombrer dans l'oubli et le néant. Pourtant il lui avait semblé dormir, elle avait plus l'impression de se réveiller que d'aller dans le sommeil éternel. Peut-être est-elle déjà dans l'aux delà. Mais pourquoi tant de question, la douleur refluait pourquoi ne pas ouvrir les yeux.

De la lumière blanche partout dans son champ de vision. C'était donc ça l'aux delà. Malagath pouvait refermer ses yeux il n'y avait rien. Quoique, elle avait l'impression que quelque chose changeait. Le blanc n'était pas si lumineux ni complétement blanc. Ça ressemblait a de la glace, ce qui expliquait le froid. Elle comprit soudains. Ses yeux n'était pas habitués à la lumière, c'est pourquoi elle ne voyait rien. Elle voulut rire mais une douleur s'éveilla dans sa poitrine réduisant le rire à néant.

Elle s'allongea de manière plus confortable, le temps de reprendre ses repères. Il y avait de la glace dans toute la pièce. Ou pouvait donc-t-elle se trouver. Elle jeta un coup d'œil aux alentour, personne sauf Oragie. Ça ne ressemblait pas à une prison elle ne devait donc pas s'être fait capturée par l'alliance. Mais alors ou se trouvai elle ? Soudain l'idée lui apparut claire comme de l'eau de roche. Elle reconnaissait cet endroit. La chambre froide.

Une fois que Malagath avait un peu récupérée, elle se releva observant ce qu'il y avait autour. Si elle se souvenait bien de la disposition des lieux la seule voie de sortie risquer d'être bloquer. Elle était donc forcer d'attendre. Alors qu'elle se préparer à méditer elle aperçue des parchemins qui attirèrent son regard. Ce n'était que quelque parchemin mais un frisson d'excitation parcourue l'échine de Malagath lorsqu'elle s'en saisie.

Elle les déroulât prise d'une curiosité folle et les lut a une vitesse folle. Après avoir réalisé ce qu'elle tenait dans ses mains elle passa les parchemins a Oragie et s'assit pour réfléchir à son futur.

Une fois décidé et déterminé elle se prépara.

Malagath prit son temps pour observer les parchemins. Les déchiffrer les uns les uns après les autres. Répétant les formules, les rites et les procédures inlassablement. Ne passant aux suivant que lorsqu'elle connaissait sur le bout des doigts le parchemin. Aux delà de ce simple apprentissage, elle chercher à comprendre et assimiler l'intégralité de ce savoir nécromantique. Par ce travail elle voulait éviter toute erreur d'inattention lors du rituel de transformation mais aussi imprégner son âme de cette magie corrompue et appréhender les principes de ce noir enchantement. Malagath ne cherchait pas à repousser la date de la transformation mais elle appréhendait une erreur critique qui la détruirait une fois pour toute. Elle n'était pas pressée, la vengeance est un plat qui se venge froid. Elle avait du temps et bientôt l'éternité pour mettre le monde à genoux.

Plonger dans ses réflexions elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait. Un malaise croissant l'envahissez, qu'est ce qui avait bien pu se produire. Elle ressentait un manque, quelque chose avait changé, disparue. Elle se sentait plus légère sans comprendre pourquoi. Quand elle comprit, l'effroi saisit alors son cœur. Le khorg était mort, définitivement.

Elle ne connaissait pas les conséquences du pacte démoniaque qui resterait mais cela ne changeait rien à ses plans. Bien aux contraire il n'y avait plus personne pour la guidez. Elle ne serait plus aux services des grandes puissances tentant de prendre le monde sous sa coupe. Elle concourait avec eux. Le pouvoir était si proche, l'immortalité était à portée de mains. Elle contrôlerait son destin et un jour le monde.
Répondre


Atteindre :