Que faire ?
#1
Quarante. elle les avait recomptée.

Jibril avait acheté quarante flèches à l'armurerie de la ville. sans savoir si c'était trop, ou pas assez. Une épée au coté, son arc à la main, elle déambulait dans la capitale, à la recherche d'une occupation épique.

Certes elle avait rendu quelques services à des commerçants, mais elle ne s'imaginait pas trop jouer au coursier quand elle s'entrainait à l'académie.

Qu'importe, il lui fallait trouver quelqu'un qui saurait cultiver ses talents. Et si personne ne l'a remarqué, qu'importe, elle irait faire seul la guerre aux nains et aux ennemis du peuple haut-elfe.

D'ici là, elle allait faire la guerre au peuple saumon pour rendre service à un pécheur aussi malheureux que fainéant.
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#2
Rien à faire, ces saumons sont diablement rapides, en tout cas pour quelqu'un qui n'est pas habitué à marcher avec de l'eau jusqu'au cuisse ( hrp gna gna gna trop faible pour récolter gna gna gna /hrp)

On lui avait déconseillé de rejoindre Tilador, alors qu'elle brulait de marquait dans sa mémoire le résultat de l'attaque naine, pour y forger son mental.

En attendant elle allait cherchait des champigons, peut être serait elle capable de les attraper eux, ça pousse rarement dans l'eau un champignon
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#3
L'elfe guetta sa cible. Elle relacha ses muscles pour bondir plus facilement quand elle le déciderait. Elle ne pouvait pas lui échapper.

Jibril se lança, fit quelques pas, puis se pencha : elle cueillie la fleur de mana. Mais celle ci perdit aussitôt tous ces pétale et se flétrit comme un vieux nain au fond d'une taverne. ( hrp/gna gna trop faible pour récolter. )

En pestant, Elle reprit la route du nord, pour retrouver son mentor.
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#4
Plusieurs semaines s'étaient déroulées depuis que Jibril avait rencontré Eryel. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il avait la bougeote. Après s'être retrouvés dans une forêt descendant des terres du nord, ils s'étaient rendues à la célébration de la résurrection de Tilador, puis avaient filés jusqu'à la capitale, avant de revenir à Tilador.

Jibril était contente, au moins elle arrivait à suivre le rythme.

A présent, il fallait réagir à la rumeur, qui avait parcouru els rangs de ceux qui voulaient entendre : il se passait quelque chose au nord, dans la corne de Manfred. Difficile de savoir quoi. Le mystère est un appat : il suffit de cacher quelque chose, et de dire qu'il ne faut pas s'inquiéter pour être certain qu'une poignée de curieux va chercher à en savoir plus. De là à penser que la conseillère du Roi avait parlé à dessin...

Qu'Importe les Hauts-elfes étaient parti vers le nord. Et Jibril put se féliciter de s'être équipé pour les grands froids. L'hiver approchait, et le froid était glaçant dans les hautes terres. Les bêtes sauvages étaient plus voraces, et n'hésitaient pas à s'attaquer à des elfes : Jibril dut user de son arc à plusieurs reprises contre des chauves souris qui s'en prenaient à ses compagnons de voyages.

Car ils étaient quatre désormais. Eryel avait été rejoint par des compagnons d'armes à lui. Leur allure était celle de vétéran, même si l'équipement de l'un d'entre eux semblait de piètre qualité par rapport à l'armure fine et aux lames acérés d'un maitre-lame.

La compagnie continua sa route vers le nord, délaissant les restes de villages abandonnés par quelques habitants, chassés par le froid ou les bêtes, en tout cas par la raison des ces terres inhospitalières. Ils finirent par croiser d'autres elfes, qui donnèrent à Jibril l'impression d'être trop guindés pour être honnêtes. La plupart semblaient être des mages, non des êtres habitués à vivre hors des murs douillets des écoles de magie.

Si chacun souhaitaient atteindre la corne de Manfred, ils fallaient d'abord éviter les meutes de loups.
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#5
Jibril allait mieux.

Elle avait du être ramené à Andoras pour se faire soigner. Elle avait pris la route une journée seulement après avoir repris ses esprits. Sa convalescence, elle la passerait sur la route. elle avait quand même pris la peine de se racheter un manteau de voyage plus chaud.

Elle marcha lentement, mais surement vers le nord. Petit à petit, elle réussissait à reprendre des forces, et à ne plus sentir la douleur. Les êtres qui l'avaient blessée n'avait guère atteint son corps, en tout cas pas par des blessures visibles.


Tout allait bien jusqu'à ce qu'elle aperçoivent des gobelins, au loin, sur une crète à l'ouest. Sa mésaventure lui avait oté l'envie d'en découdre. elle obliqua vers l''est et ne s'arréta que lorsqu'elle se sentit à l'abri dans une clairière.

Sous quelques jours, elle atteindrait l'Ingermann
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Atteindre :