Une surprise matinale
#61
La bataille ne faisait que commencer et Selena épuisait déjà sensiblement ses réserves magiques mais sans forcément avoir les effets escomptés. Même si ces sorts infligeant des blessures conséquentes, l'elfe devait faire attention à ses sorts car ses confrères disposaient de l'intelligence nécessaire pour contrecarrer ses maléfices. Elle devait également gérer les miliciens renforcés par les sortilèges d'enchanteurs invisibles à ses yeux et assurer que sa vie ne soit pas en danger en établissant une puissante barrière magique cependant le combat paraissait gagné d'avance pour Selena. Elle le savait et attendait le bon moment pour demander la reddition des gardes de la ville.
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#62
Pour toute réponse Eärendil reçut plusieurs coups d'épée de soldats surgit des sommets des résidences de Fea Aldéon. Il se réfugia dans les bois où il pouvait être pratiquement invisible à des yeux non exercés à l'art du camouflage. Il n'abandonnait cependant pas l'idée de faire le moins de mort possibles. Tout en se déplaçant pour ne pas être repérer il lança un appel aux soldats.

Ne voyez vous pas que vous vous battez pour un despote qui n'a aucune considération pour le peuple sylvain ?. Venez nous rejoindre et bouter cet opportuniste qui profita du départ de Orm pour luter contre les elfes agressant notre foret, pour prendre le titre de roi. Il n'a aucune légitimité pour le faire.

Ses paroles reçurent comme seule réponse une voilée de flèches. Il s'enfonça alors plus profondément dans l'épaisse foret et banda son arc. Il espérait cependant que ses paroles pourraient avoir quelques échos chez ses frères qui après tout, ne faisaient qu'obéir aux ordres.
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#63
Belladonna savait de part sa mère que les moeurs des elfes sylvains n'étaient pas ceux qu'elle avait reçues ... peut-être tout ceci n'était qu'une bataille rituelle ? Tous ces noms nouveaux, tous ces clans, tous ces lieux nouveaux et ce beau Soleil. Dites moi, oh Sages ! Comment et qui peut dire la légitimité du Roi ? Il n'y aurait pas un Sage ? Un messager de notre Déesse ? Un viel arbre ?
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#64
Silthrim s'était retrouvé en lisière de la forêt, à proximité des combats. Nashi et Eärendil Celebrian à proximité, et Yava un peu plus loin. Plusieurs gardes d'élites et quelques archers miliciens étaient tombés avant que leur nombre croisse et submerge les loyalistes. Nashi et Eärendil réussirent à fuir mais Silthrim fut gravement touché. Les coups l'avait épuisé et le vidait de son sang. Mis à terre par une ultime attaque, n'ayant plus beaucoup d'espoir de fuite, il fut pris au piège par le tertre animé qu'utilisa Yava pour ralentir ses poursuivants. Les pieds de l'archidruide à l'agonie s'enfoncèrent dans la glaise, l'immobilisant et le rendant vulnérable... Les gardes l'entouraient désormais, mais on lui jeta un filet pour s'assurer de son immobilité.

Pris au piège, vulnérable, épuisé et à l'agonie, Silthrim trouva à peine la force suffisante pour crier:
- Je me rends!
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#65
Mitriath avait déployé un bataillon complet de la garde d'élite du palais royal pour empêcher cette vaine mascarade que jouaient les rebelles à Fea. Leur arrivée en même temps que celle des renforts centaures fut un véritable désastre pour les assaillants.

En plus d'avoir vu leurs alliés être si gravement blessé que le combat en devenait impossible, le bataillon intercepta un peu plus loin la fuite des blessés. Des gardes d'Orn protégèrent leur fuite mais cela fut payé au prix du sang.

Néanmoins, lorsque le soleil atteignit son zénith, les miliciens dans Fea ne cessaient de tomber l'un après l'autres. Les rebelles reprenaient l'avantage dans le village. Et si l'armée elle même venait à être défaite, Fea pourrait bien tomber sous la gouverne d'Orn...
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#66
Pendant ce temps, profitant de la débacle au sud du village, alors qu'à peine quelques combattants rebelles tenaient encore debout, on pu voir un certain nombre de d'agonisants pris sur le dos de miliciens, après avoir été enchaînés et partir vers la capitale.

À Fea Aldeon même, les mages semblaient enfin être descendu de leur perchoirs, à moitié paniqués en voyant l'avancé des rebelles dans le village. Formés au combat et maîtrisant leur magie à merveille, ils déclenchèrent rapidement une véritable tempête de sorts, même si certains des plus habiles parvinrent à les éviter.

Se repliant cependant rapidement après... ils laissèrent la place à un véritable silence. Plus rien ne bougeait dans les hauteurs, très vraisemblablement vides désormais. Une ligne de front s'était formée... et même si quelques combattants étaient encore un peu éparpillés... l'effet était impressionnant. Loin de l'escarmouche, il y avait là un véritable champ de bataille.

HRP : pas de récrimination, je vous prie... Wink les troupes défensives étaient calculées dès le début en fonction de votre nombre et la difficulté souhaitée, pour d'autres remarques, n'hésitez pas à vous exprimer ici, le but est que tout le monde s'amuse.
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#67
Ce fut d'abord une odeur, plutôt des odeurs acres de sang et d'urine mêlées puis de paille fétide qui le fit revenir à lui. Il ouvrit les yeux, du moins l'oeil droit, le gauche étant tant tuméfié qu'il refusa toute possibilité de mouvement. Puis la douleur fulgura sur le coté gauche. Sur ses lèvres craquelées le sang coagulé formait un croûte rugueuse. La mémoire lui revint, les gardes entourant Silthrim, ses tirs contre un des gardes qu'il arrêta dès que celui ci fut gravement blessé. Cette clémence le perdit car c'est bien ce garde et ses amis qui l'assommèrent dès qu'il se rapprocha de Silthrim.

Les murs de la prison, puisque Eärendil, s'y trouvait, constituait maintenant son seul horizon et cela lui procura un étrange malaise. Non qu'il ressentit une quelconque appréhension, mais la plupart de ses nuits étaient passées en extérieur et le plafond de sa cellule miteuse était bien plus morne que le ciel étoilé qui constituait habituellement son horizon.

Il se leva et failli retombé tant ce simple mouvement fit fulgurer la douleur. Il dut se rattraper aux barreaux de sa geôle. Les torches éparses n'apportaient que peu lumière, mais cela lui permit d'apercevoir quelques silhouettes dans les cellules proches dont Alnéor elle même.
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#68
Elenna était entrée dans Fea Aldeon avec sa soeur. En voyant des gardes et des miliciens tous protèger par des sorts, la jeune enchanteresse sût tout de suite que leur puissance de frappe avait aussi été augmenté. Dans la précipation elle lança un sort afin de blessé un maximum d'ennemi. À peine la sylvaine regarda ses arrières que de nouveaux ennemis se dirigeaint vers elle et sa soeur.
Jamais encore Elenna n'avait supporté autant de coups. Elle ne savait même comment elle faisait pour tenir encore sur ses deux jambes, cependant Elenna trouva la force de fuir les miliciens et de sortir de la ville assiegé. Si tôt sorti, elle s'agenouilla pour reprendre des forces et éviter de tomber au sol.

Eloäh les pensait en sécurité pour quelques heures voire quelques jours à l'extérieur, le temps de se reposer et de soigner les plaies. Seulement.. Quelques heures plus tard, une nouvelle horde de miliciens, gardes et enchanteurs arrivaient de la capitale en renfort. Elenna prit appui sur sa branche sacrée et se releva prête au combat. Heuresement des centaures arrivèrent en renfort du côten des rebelles.

Quelques dialogues réussirent à percer parmis les cris de douleurs et les rires sadiques. Certains insultaient les centaures et d'autres les elfes qui osaient s'allier avec les enfants de la Lune.

Et vous? Avez-vous perdu vos attributs masculin pour suivre tel un mouton un homme dont vous ne savez rien ?!

Les soeurs Evendel ne laissèrent pas ce garde répondre. Mais la vengeance ou la colère d'un de ses compagnons ne se fît pas attendre. On hurla à l'enchanteresse de se rendre en l'appelant " traîtresse ".

Elenna était à bout de force mais elle avait fait son choix, elle préférait perdre la vie plutôt que se rendre.

Jamais ! Jamais je ne ploierai devant cet usurpateur !

Elenna était épuisé, son corps s'affaiblissait de seconde en seconde. Elle savait que ses réserves magiques arrivaient au bout de leurs capacité. La tête lui tournait, le paysage autour d'elle devenait flou. L'espace d'une seconde elle perdit l'équilibre mais elle se releva faisant face aux ennemis du seul et unique roi qui pouvait gouverner le peuple sylvain.
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#69
Voila déjà plusieurs jours que Shanti, été au cœur de la lutte pour délivrer Fea Aldeon du joug de l'usurpateur.
Accompagné par son clan et d'autres insurgés, il croyait au retour du calme afin de pouvoir continuer à contempler mère nature et louer sa gardienne.
L'enchanteur avais déjà trop vue le sang de ses frères sylvains abreuver la terre nourricière qu'il aimait tant. les deux camps avaient subis de lourdes pertes, mais des troupes toujours plus fraiches et plus nombreuses arrivaient de Mitriath.
Malgré cette contre-offensive il ne perdait pas espoir en son roi et ses compagnons.

Un garde du l'usurpateur l'avais bien sommé de se rendre ou sinon la mort l'attendrai au tournant, mais un sourire carnassier avait illuminé son visage maculé de sang, son propre sang.

la mort ne me fait pas peur, car si je doit rejoindre Halista ça sera le cœur léger d'avoir accompli mon devoir envers le vrai monarque du peuple sylvain. Je suis fier de ne jamais mettre incliné devant ce cul-terreux auto proclamé.

Il restait un peu de lucidité à Shanti pour s'écarter du corps à corps, quand un éclair de lucidité lui traversa l'esprit et le cœur. Un sentiment étrange s'insinua en son être perturbant les flux de magie le traversant.
Ses lèvres se mirent à articuler, comme possédées par une entité supérieure.
" Comment, toi Vorkis gardienne de la Nature, protectrice de tout ce qui vit et pousse peux tu laisser tes enfants s'entretuer"

l'enchanteur devait parler à son roi de cette vision perturbante, il connaissait peu être d'ancien rituel pour entrer en contact avec la gardienne.
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#70
Le combat qui se déroulait dans Fea semblait toucher à sa fin.

Malgré les lourdes pertes essuyées par les rebelles, tous les miliciens avaient été terrassés et même les blessés qui s'enfuyaient avaient été abattus. Le détachement de l'armée royale qui était venu en renfort se trouvait lui aussi en perdition, plusieurs de ses membres tombant à chaque heures face aux fidèles d'Orn.

Le village serait surement repris sous peu mais il fallait être sûr que plus aucun ennemis ne se cache dans la forêt environnante afin d'éviter tout danger.

Néanmoins, plusieurs rebelles ne répondaient plus aux appels et leur corps restait introuvable. La question se posait : où avaient-ils bien pu se rendre?
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#71
Une journée éreintante, une journée de travail forcé, une journée passée à extraite du minerai de fer .. Une journée d'esclavage en somme. Les gardes pourtant semblaient préférer la tiédeur de leur quartier et s'ils exigeaient des quotas, ils ne surveillaient aucunement la mine, puisque c'est bien une mine qui servait de lieu de détention aux 4 prisonniers. Cette absence de vigilance permit à Edyn, Silthrim, Niary et à Earendil de mettre au point un plan d'évasion.

Plusieurs idées furent avancées. Earendil proposa une idée folle, visant à réduire au maximum les pertes de chaque coté, faire croire à une attaque des holdars montés sur des Skilithes. Il misait sur la faible intelligence des gardes qui aurait pu se précipiter vers la mine et pendant ce temps, les prisonniers se seraient barricader dans le baraquement et auraient libérer les autres prisonniers. Mais ce plan fut désapprouvé et les 4 optèrent pour une tactique plus directe. ..

Ils périraient surement mais ils périraient en elfes libres et non en esclaves ..
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#72
A Fea, le combat s'approchait de plus en plus de la fin. Presque tous les enchanteurs et enchanteresses avaient trouvé la mort ou étaient en passe de l'être. Parmi les gardes du palais, les deux seuls derniers survivants avaient semblé fuir dans le bois. Du moins c'est ce que tous pensèrent... Mais tapis dans un coin d'ombre et se sachant perdus, ils décidèrent à deux de mourir pour défendre la justice, de mourir en héros et en martyrs.

Dès qu'une ouverture se dessina dans la garde des rebelles trop occupés à chercher après eux, le premier fonça droit dessus dans en chemin en ligne direct vers le roi Orn resté en seconde ligne pourtant. Le soldat de Mitriath arriva si vite que nul ne le vit venir, même le roi, qui encaissa quatre coups d'une violence inouïe. Titubant et saignant abondamment, le roi vit incrédule l'épée d'agathe se levé une nouvelle fois vers lui.

La lame ressemblait à une énorme et majestueuse racine dont émanait une aura bienveillante. Etranges pensées se dit-il résigné à sa mort imminente.

Mais alors que cette arme au tranchant mortel se jeta sur la tète du roi rebelle, le roi fut bousculé de plein fouet, tombant en arrière et esquivant ainsi un coup qui lui aurait probablement été mortel.

Un inconnu venait de surgir du sous bois à la suite du garde royal et s'était précipité sur Orn pour tenter de le sauver. Ses efforts avaient payé semblerait-il. le roi était sauf.

Alors, le nouvel arrivant se retourna et, dans le même mouvement, lança un filet lesté sur le meurtrier avant de l'achever d'un subtil geste d'épée prouvant une dextérité hors paire.

A coté, le roi le regardait sans comprendre pourquoi il était encore en vie ni ce qu'il venait de se passer. Qui était donc ce mystérieux héros?
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#73
Merryl tituba avant de tomber à genoux, secouée par des spasmes, complétement désorientée. Elle avait réussie. Un long frisson de crainte mêlée d'excitation secoua notre elfe. Elle avait réussie sa première métamorphose, et en plein milieu d'une bataille qui plus est! Et surtout elle avait réussie à reprendre le contrôle sur la bête. C'était une expérience étrange, tellement... terrorisante et pourtant si grisante! Oh, elle avait bien étudiée la chose oui, la théorie comme la pratique, mais passé ainsi à l'acte... c'était... elle n'avait pas de mots pour décrire cette sensation là, sentir son corps et son esprit se remodeler complètement... c'est effrayant. Sa toute première réaction avait été de foncer droit devant elle, tête baissée, ivre de rage et surtout terrorisée. Tout le reste lui semblait confus, un peu trop à son goût par ailleurs. Était-ce normal? Elle devrait en parler à Yava ou Crépuscule, eux avaient déjà traverser cette expérience avant, ils sauraient surement lui répondre. D'ailleurs où étaient-ils tous? Combien de temps s'était-il passé? La petite rouquine se releva péniblement avant de se mettre à grimacer sous la douleur. Il était bien temps de faire l'inventaire de ses blessures, ce qu'elle fit en cherchant ses compagnons du regard.

La bataille semblait gagnée, une nouvelle qui lui tira un sourire, sourire qui se transforma bien vite en grimace d'horreur, lui. Elle n'avait rien vu venir, n'avait pas même eue le temps de cligner des yeux. Sa première réaction fut de courir auprès de Orn en s'efforçant de refermer ses blessures, non sans fixer le nouveau venu du regard. Un regard étrangement distant au vu de son entrée providentielle.
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#74
La rousse n'était pas loin. Elle avait guetté d'un œil hagard le Roi, puis une seconde plus tard, elle avait vu un autre homme, un milicien ou un garde elle n'avait pas vraiment eut le temps de comprendre. La lame sortie, sa première réaction avait été d'incanté deux sorts, trois peut-être, dans l'espoir vainc de blesser assez sévèrement le meurtrier pour qu'il cesse, persuadée qu'elle n'aurait pas le temps de faire les quelques pas qui la séparaient du Roi.

C'était sans compter la venue d'un étranger.
Si à première vue elle en pensa le plus grand bien, la vue de son anneau la laissa perplexe. Elle avait déjà vu cette couleur dorée ailleurs, et c'était bel et bien rappeler la réaction que cela avait provoqué chez son possesseur. Elle pinça les lèvres, en silence. Merryl approchait rapidement elle aussi, pour soigner le Roi blessé, allongé sur le sol, estomaqué peut-être.

La rousse approcha en silence, de quelques pas, à peine.

"... Merryl... Il vaudrait peut-être bien amener le Roi Orn jusqu'à l'île..."

Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes de commander qui que ce soit, et ça aurait été déplacé de le croire quand il s'agissait du Roi, mais après tout cet inconnu ne lui inspirait pas plus confiance qu'un autre, et elle avait appris à être méfiante des choses évidentes.

Elle le fixa, ses grands yeux d'émeraude cherchant une raison, mais elle ne trouvait rien.

"Je suis Yava la Rousse, membre du Clan des Roses et fervente du Roi Orn.
Et vous, qui êtes-vous, et de quel camp êtes-vous?"


La réponse était claire, bien qu'elle manquait de sens.
Bien sûr qu'il n'était certainement pas contre eux puisqu'il aurait suffit - elle en était sûre - de quelques tours de lames pour qu'il ne la fasse trépasser, elle ou Orn d'ailleurs. Mais c'était des questions qui valaient la peine d'être posées.

Elle ravala sa salive, péniblement.

"Je vous remercie d'avoir sauvé le Roi Orn... Sans vous, il serait sans doute déjà mort et notre cause aurait été perdu."

Elle s'avançait peut-être, mais il fallait toujours avoir une certaine... politesse, en soit.
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#75
Le nouvel arrivant répondit pour l'assemblée. Yava ne devait pas être la seule à se poser la question de son identité au vu des regards qu'on lui jetait. Toutefois, il pensa bien avoir été reconnu par Orn qui restait bouche bée de son apparition, certainement aussi sous le choc de ce qui venait de se passer. Après tout, roi ou pas, lorsque l'on passe si proche de la mort, il n'y a rien d'étonnant à cela.

Je suis Garian Karitë, commandant en second des Impérieux. Je pense que nous devons parler Orn.

Puis, voyant que les rebelles s'activaient à retourner Fea dans tous les sens, il ajouta à leur adresse avec un léger sourire :

- Ne vous fatiguez pas inutilement, mes hommes ont déjà stoppé les gardes qui arrivaient de Mitriath et ont ensuite re-nettoyer cette forêt de la présence des derniers survivants. Vous n'en trouverez pas ici, Fea est libre.

Orn qui venait de se relever grâce à une main tendue (il n'aurait même plus su dire à qui elle appartenait), repris rapidement ses esprits.

- Merci Garian... Vous m'avez sauvé la vie. Vous avez raison, nous devons discuter. Suivez moi là où nous serons plus au calme.

Et lui aussi s'adressant aux rebelles :

- Je pense que Fea est à nous cette fois ! Il faudrait que certains d'entre vous reste ici pour assurer la défense en attendant que mes hommes viennent prendre la relève et que d'autres m'accompagnent sur l'île afin de veiller à la sécurité de cet homme.
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#76
Après quelques heures de discussions animés, il se tournèrent vers les présents :
Nous avons un plan. Il nous faut en discuter avec des représentants de chaque force en présence... dans lequel nous pouvons avoir confiance. Qu'ils se manifestent, il nous faut agir vite !
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#77
Shanti c'était éloigné de la zone de conflit mais il restait en contact avec ses frères du clan des roses.

Il commençait à ressentir une certaine agitation au sein de la forêt, les choses étaient sur le point de changer.
Les cimes des arbres transmettaient tous le même message "le changement c'est maintenant "
Shanti voulait en faire parti. Il reprit la route du nord pour rejoindre son roi.
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#78
Nashi s'avança d'un pas sûr,et se planta devant Orn d'un maintient droit tel un chêne, l'air résolu, comme si la bataille passé ne lui avait laissé aucune séquelles.

Nashi, chef des Loups d'Halista et aussi, bien que je n'ai pas réellement eut l'occasion de m'investir dans cette fonction, votre conseillé, ajouta-t-il tout en touchant du bout des doigts le pendentif d'or qui ornait son cou.

Les miens patrouillent entre Féa et l'île. Nous sommes prêt à agir.
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#79
Le plan retenu fut de faire croire aux gardes qu' Edyn s'était gravement blessée avec sa pioche. Earendil descendit dans la salle de garde et hurla "Edyn, Edyn c'est gravement blessée avec sa pioche, de l'aide .. quelqu'un ... au secours .....". Les effets de cette annonce ne se firent pas attendre et un des gardes se dirigea vers la carrière où il serait accueilli par les 3 autres sylvains. Les 2 autres se regardèrent interrogativement. Earendil nota que la porte menant vers la prison était restée ouverte. Il s'y précipita donc et referma la porte derrière lui. cela ne retiendrait pas les gardes bien longtemps mais lui ferait gagner quelques secondes précieuses. Il se dirigea vers la cellule l'Alnéor, la plus éloignée des gardes, et attaqua la serrure en faisant bras de levier avec la pioche et appuya de tout son poids. Sa capacité de camouflage serait limitée dans un espace limité mais le faible éclairage lui procurerait déjà un avantage. Le verrou sauta presque immédiatement et il utilisa la même technique pour libérer 2 gardes fidèles à Orn. Les dignitaires emprisonnés ne semblaient pas être la priorité. En effet en cas de combat, ils seraient plus en sécurité en cellule. Les gardes représentaient le meilleur choix.

Suivant les gardes et Alnéor, Earendil grimpa 4 à 4 les marches menant à la salle de garde. Un des vigiles de la prison s'apprêtait à sortir ses armes pour combattre les fuyards. Earendil fit mine de le frapper avec sa pioche et lorsque le garde recula légèrement pour se mettre en garde, il mit toute la force de ses 2 bras dans un unique coup de pioche. Il ne tenta pas de frapper le garde mais seulement de lui planter la pioche dans le pied. Les bottes en cuir du garde ne pourrait rien contre ce coup. Cependant le garde évita le coup et la pioche se ficha dans le sol. Earendil l'abandonna et se mit en garde pour contrer un éventuel coup d'épée mais ne put tous les éviter. Les 3 autres prisonniers pénétrèrent presque au même moment dans la salle et une grande confusion gagna la scène. Silthrim s'était emparé du tabouret et se jeta sur le premier garde venu mais bien vite, il se métamorphosa et ce fut un énorme ours avec un tabouret coincé au niveau de sa patte qui s'abattit de tout son poids sur le garde. Niary avait, quant à elle, récupérer les 2 épées du garde de la carrière.

La situation dégénérait et visiblement pas au bénéfice des prisonniers. D'autant plus qu'un des gardes tenta d'utiliser son cor pour alerte d'autres geôliers. Edyn s'approcha de lui et tenta de l'en empêcher, elle lui lança "Tu fais silence si tu veux pas que je t'achève espèce de..."

C'est alors qu'arriva dans la salle un autre Brüsein dont le nom restera cacher. Libre de ses mouvements il ne pouvait que faire parti des fidèles du nouveau roi. Un large sourire apparu sur les visages des geôliers, car avec ce renfort, leur victoire ne faisait plus de doute. Pourtant tout ne se passa pas comme ils l'espéraient. En effet au lieu de prendre fait et cause pour les gardes, le sylvain, banda son arc et abattit l'un d'eux. La stupeur remplaça alors la joie sur les traits du dernier garde et il ne fallut pas longtemps pour le réduire à l'impuissance.

Le sylvain proposa un plan pour s'échapper de la prison. En haut se trouve le hall du palais royal. Six gardes y font le guet. Je vous propose d'attendre qu'ils viennent voir après moi. Ils ne trouveront pas cela normal que je reste si longtemps ici et enverrons sûrement un ou deux d'entre eux voir ce qu'il se passe. Je les attirerai en bas de l'escalier en prétextant un problème avec les prisonniers. Vous, vous les attendez (en espérant qu'ils ne soient pas trop nombreux) à coté de la cage d'escalier et les assommez dès qu'ils posent pied à terre. Ensuite, ruez vous en haut et profitez de l'effet de surprise pour quitter le palais et Mitriath. Il faudra que quelqu'un m'assomme aussi pour rendre cela crédible. Je dirai qu'en vous interrogeant, l'un d'entre vous a réussi à s'emparer de mon arc et s'en est servi pour tuer les gardes avant de que je ne prenne un coup de tabouret sur la tête. Edyn, tu prendras mon arc avec toi pour appuyer cette version des faits. Le nouveau gouvernement m'en rendra certainement un puisque je semble les intéresser pour mes facultés d'archer. Ou au pire, j'en rachèterai un. J'espère juste que tout se passera bien dans le hall du palais. Il me semble que la nuit est tombée, avec un peu de chance les effectifs seront moins nombreux et vous pourrez passer en vitesse.

Cependant sans attendre la fin des explications, l'ours se précipita vers l'escalier, l'esprit de l'ursidé ayant pris le pas sur celui de Silthrim. Mais la salle du dessus n'était pas vide et l'alerte fut donnée. L'ours revint mais l'agitation fut à son comble et le son du loquet de la porte des prisons sonna le glas du plan. Il fut alors décidé de trouver une issue depuis la carrière. Avec l'aide des rochers et des éboulements, Earendil et Niary confectionnèrent une sorte de promontoire puis une fois grimper dessus, aidèrent les autres à grimper sur le rebord de la falaise en les soulevant chacun par un pied. La falaise n'étant pas très élevée à cet endroit, la chose paraissait faisable . Silthrim lui se transforma en aigle et vola vers la lumière. L'elfe mystérieux prit alors la parole Je reste dans la prison assommé pour reprendre ma place si possible. Je prie Halista pour que cela fonctionne... Je compte sur votre silence quant à mes actes, c'est important !.

HRP: Je pense avoir été assez fidèle à ce qui c'est déroulé dans les prisons, si les participants veulent corriger certains points qu'ils n'hésitent pas ../HRP
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#80
Rien n'indiquait que les troupes fidèles au nouveau roi ne représentaient plus une menace mais rien n'indiquait le contraire non plus. A la surface les troupes loyalistes n'étaient plus visible, mais les arbres et les alcôves sylvestres révélaient autant de cachettes possibles. Les rebelles sylvains et les centaures se massaient autours de l'arbre royale. Le plus simple pour y accéder aurait été de défoncer la massive porte. Un bélier improvisé la détruirait certainement mais une autre solution fit jour dans l'esprit d'Earendil. Si les loyalistes utilisaient les arbres à leur avantage, les rebelles pouvaient en faire tout autant. Quelque uns d'entre eux réussirait surement à s'introduire dans le palais via les frondaisons. Il leur faudrait ensuite ouvrir la porte, car malheureusement les centaures eux ne pourraient utiliser la voie des airs.
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#81
Delvia courrait par mont et par vaux cherchant Ezmai.

Elle devait la retrouver à Fea mais les combats faisaient rage dans la ville sylvaine entre les troupes loyalistes et celles d'Orn. Difficile de retrouver quelqu'un dans une bataille. Tentant d'intervenir en faveur d'un camp, elle ne récolta que des blessures et dut se retirer. Son séjour à Fea n'avait pas été glorieux et Ezmai n'y était plus.

Où pouvait-elle bien être, cette satanée elfe ? Tant de mystère autour de cette ténébreuse femme, et aucun renseignement viable à se mettre sous la dent. Il fallait qu'elle la retrouve, et le meilleur moyen : retourner à Mitriath, là où elle l'avait vu la dernière fois.

Après avoir fait un tour de la ville en période d'accalmie à l'époque, elle se décida à visiter les demeures. Quelques essais furent infructueux, mais en minaudant, elle réussit à pénétrer dans l'arbre royal. Sa surprise fut grande, Ezmai était là ! Elle combattait la garde royale, accompagnée d'elfes que Delvia ne connaissait pas et qui, de toute manière, importaient peu.

Elle était heureuse, enfin elle l'avait retrouvée ! Elle brulait d'impatience de la questionner sur ses missions ou son absence volontaire à leur dernier rendez-vous. L'heure n'était pas aux bavardages : la lutte acharnée n'était pas favorable aux envahisseurs et ces derniers durent se replier.

En pénétrant dans les sous-sols à leur suite, elle retrouva Ezmai ligotée avec une autre elfe. Elle s'approcha discrètement des gardes et put entendre que la seconde captive se nommait Eluyoa (quelque chose du genre) avant de se faire repérer (erreur de débutante : comme elle n'avait pas bien entendu, sa curiosité la poussa à demander aux gardes de répéter). Sans valeur d'échange, Delvia fut rouée de coup et expulsée de la ville comme une paria.

Elle revint bien plus tard, décidée à libérer Ezmaï. Mitriath avait changée. Les rebelles aidés des hommes-chevaux avait repris le contrôle de la ville et assiégeaient l'arbre royal, dernier bastion aux mains de l'ennemi. Les troupes du roi Orn encerclaient le bâtiment. Personne ne tentait d'entrer ?

Comme à son habitude, négligeant le contexte, Delvia cria le fond de sa pensée :

Dans mon village, on ne détient pas les gens contre leur gré, alors libérez Ezmaï ! Et puis, vous en faites du grabuge ! Ce n'est pas bientôt fini ?
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