Une surprise matinale
#31
Une fois n'était pas coutume, les Hérauts étaient en retard.
Renard s'était à peine exprimé sur la situation et, en vérité, peu pouvaient savoir ce qu'il pensait de l'éviction d'Orn. Certains savaient n'avait jamais réellement apprécié ce roi. Mais une autre part de lui même craignait cette nouvelle direction que prenait la nation sylvaine. Pourquoi ? Parce qu'il avait une famille à protéger. Il ne voulait pas voir ses frères punis par l'épée parce qu'il avait osé parler trop haut, parce qu'ils avaient été au mauvais endroit au mauvais moment. Ils étaient trop jeunes, ce n'aitait pas à eux d'assumer les actes de leur grand frère. Alors le roux faisait profil bas. Il suivrait les Hérauts, au moins en apparence. Son coeur appartenait de toute façon à Halista, peu importait qui dirigeait les Sylvains.

Lorsque Nilvalis fit son entrée en ville, il était posté non loin de l'arbre royal. Immédiatement, il se mit en route, accompagné de Tely'o et les deux hommes suivirent Nivalis comme des ombres fidèles. Et Nivalis défia le roi, Renard semblait calme mais il était aux aguets. Ses mains étaient posées, nonchalantes, sur ses hanches, très près de ses armes... Avec de discrets coup d'oeils, il surveillait les gardes.
Les Hérauts ne s'étaient pas prononcés à temps quant à leur allégence mais Nivalis était maintenant de retour et elle comptait bien ramener les choses à la normale. Si l'ont pouvait encore parler de normale par les temps qui couraient...
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#32
Le débat était enflammé sur l'ïle. La plupart des personnes présentes semblaient vouloir mener l'assaut immédiatement sur Féa Aldeon, mais les craintes d'Orn de ne pas pouvoir prendre la ville, ne pouvant pour le moment compter que sur quelques soldats en plus de ses propres partisants, ainsi que la rumeurs de renforcement de la présence militaire dans le village venait quelque peu tempérer l'enthousiasme, sans parler du fait qu'aucun plan limitant les pertes n'avait encore été proposé.

Pendant ce temps à Mitriath, l'arrogance des Héraults ne rencontrait pour l'instant que le silence immobile des gardes gardant le palais. Une fois le discours patiemment écouté, celui qui semblait le chef répondit d'une voix claire et ferme :

En ces temps incertains, nous ne pouvons malheuresement pas faire confiance à nos frères. Le risque est malheuresement trop grand, et je crains que le conseil n'ai du prendre des mesures difficiles mais nécessaires,. J'ai cependant bonne espoir que vous trouveriez une oreille attentive à vos remarques si vous vous débarrassez de ce ton hautain sur le champ. Ce ne sera qu'à ces conditions que je demanderais pour vous une audience.
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#33
Dans Mitriath et Fea Aldeon... des affiches étaient posées un peu partout :
[Image: 27zdkaw.png]

HRP : je rappelle que l'on ne peux tuer un adversaires sur Andoras sans son autorisation expresse, puisqu'il faut ensuite supprimer le perso. Il sera considéré comme capturé avec un RP adéquat une fois un passage à l'agonie... pas plus !

PS : On me demande d'ajouter au lexique elfique, de manière provisoire, les mots suivants :
wanted : recherché
dead : mort
alive : vivant
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#34

Elle fulminait. On lui demandait de se calmer, de changer de ton, mais jamais autant la Sylvaine n'avait perdu sa patience. On menaçait les siens sans aucune raison valable, et elle devait faire profil bas et s'excuser ? Le monde à l'envers.
Elle laissa retomber le reste de l'affiche au pied du garde, d'un revers de main.
"De qui vous moquez-vous ? Vous avez condamné les miens sans même les entendre. Vous nous accusez de trahison alors que nous nous battions au loin pour l'intérêt de Mitriath et d'Halista. Et je devrais changer de ton face à ceux qui nous menacent sans une seule explication autre qu'un papier qui nous désigne comme des parias ?
Me parler vous vraiment de faire confiance à ceux qui viennent de défendre nos terres, vos terres, de la menace haut elfe ? J'aimerais bien savoir quel Conseil a justement pris ces décisions-là en mon absence. Et comment souhaitez-vous que nous prêtions allégeance si les portes restent closes ?"


Elle avait fermé les yeux, l'espace d'un instant. Les traits animaux avaient diminué pour ne plus être visible. Elle devait être ferme mais faire preuve de diplomatie. C'était bien plus difficile qu'en aucune autre occasion auparavant, alors que la nature ne lui inspirait que son côté sauvage et violent.

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#35
Delvia s'était rendue à l'école de magie pour pouvoir progresser. Il fallait qu'elle trouve un sort pour retrouver cette Ezmaï. Elle n'avait rien de particulier si ce n'est qu'elle avait exacerbé la curiosité de l'elfe. Tant de mystère planait autour de cette belle elfe qu'elle voulait tout savoir... jusqu'à trouver un autre jouet plus énigmatique.

Lors de ses trajets, elle avait vu cette affiche décrétant un elfe dénommé Lindo recherché "mort ou vif". Elle avait eu vent de ce changement de gouvernement, mais c'est surprenant de voir que le nouveau roi disposait de ses sujets au point de choisir entre la vie et la mort !

Elle se dit qu'il fallait faire profil bas. Il ne fait pas bon vivre à Mitriath en ce moment...
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#36
L'officier répondit :
Il me semble que vous n'avez rien et que personne n'a attenté à votre sécurité à Mitriath. Et vous ne me ferez pas croire que vous n'aviez aucun moyen de vous tenir au courant de ce qui se passe ici.
Nous faisons notre possible pour défendre ces terres et malheuresement, il nous faut faire face à l'hostilité de toute part. Nous nous devons de pouvoir compter sur nos alliés. Et bien que votre enthousiasme nous impressionne, il ne nous garantit en aucun cas votre bienveillance, et je ne peux malheuresement vous laisser entrer que si je suis certain que la sécurité de nos frères est assuré.

J'en suis désolé, mais vous devez malheuresement comprendre que notre priorité est bien de garantir le calme dans la ville.
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#37

Elle plissa le regard, sceptique.
"Il va falloir clarifier votre position. Les armes ne se lèvent pas autant que les portes ne s'ouvrent pas. Dites-nous ce que vous attendez de nous, vos actes et vos écrits ne concordent pas.
Votre méfiance est inutile, les Hérauts du Renouveau ne se sont jamais montrés retord sur leurs objectifs, et notre affiliation est connue de tous. Nous protégeons Halista et son domaine, nous apprenons à chérir son héritage. Nos ennemis sont ceux qui l'oublient et la profanent, ceux qui ne la méritent pas. Il vous suffit d'une seule réponse, faites-vous parti de ceux-ci ?
Alors quoi, le Renouveau ? Vous semblez connaître ce terme qui se dispense souvent dans le sang et la désolation. Mais votre Conseil ne s'est pas avancé sur ce qu'il cherchait à bâtir, simplement sur ce qu'il comptait détruire. J'admire la force du geste mais la raison nous échappe encore. Si le nouveau Roi refuse toujours de répondre aux questions les plus légitimes, vos alliés, je doute que vous en trouverez d'autres. Avancer dans la peur n'est pas avancer dans l'audace."


Cet échange était loin de la satisfaire. Certes, les siens n'étaient pas en danger immédiat, mais elle pouvait se retourner qu'on en profiterait pour en emmener certains en geôles sans qu'elle ne puisse les aider. Elle ne comprenait pas comment ce nouveau pouvoir comptait tenir en place avec la moitié des leurs retournés contre eux, et les centaures qui risquaient de se mêler à la fête. A moins qu'ils ne cherchent pas à conserver ce pouvoir mais seulement à le détruire ? Et cet insigne doré qu'elle portait au cou leur avait été cédé avec bien trop de simplicité juste avant l'explosion des hostilités... Il lui fallait avoir le coeur net de ce qui se tramait dans les hautes instances.

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#38
5 jours déja que nombres de sylvains palabraient sur l'ile et nulle décision, nul début de plan n'avait émergé. L'attente et l'inaction devenait trop pesante à Eârendil et il commençait à se demander si certain des reproches fait à Orn n'étaient après tout pas fondés. Il préféra quitter l'ile. Il irait protéger les abords du refuge de ce qui constituait maintenant 'la rébellion'. Ses capacités de rôdeur y seraient certainement plus utiles.
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#39
Renard était resté silencieux, observant Nivalis qui, peu à peu, se calmait. Même s'il ne savait que faire, quel camp choisir, il trouva un rien de satisfaction dans la dernière sortie de l'Elfe. Ainsi, même si les Hérauts s'engageaient, ils ne le feraient pas aveuglément, ils voulaient la force, mais une force réfléchie. Et si tel n'était pas le cas ?
Bah, peut importe. De toute façon, il avait décidé de suivre Nivalis, de ça au moins il était sûr, même si pour cela, il devrait aller à l'encontre de ses idées. Mais quelles idées puisqu'il doutait encore du bon choix ? Il finit par s'arracher à ses pensées en posa sa main un instant sur l'épaule de Nivalis pour lui signifier qu'il s'avançait à son tour vers l'officier s'adressant à lui d'un ton plus humble, contrastant avec la fougue de Nivalis.

-Veuillez nous excuser, je sais que nous n'avons pas l'air très amicaux pour l'heure mais je pense que vous comprendrez qu'une telle décision, choisir à qui nous prêteront nos épées, n'est pas à prendre à la légère et il nous a fallut nous concerter, notre groupe étant éparpillé pour l'instant, les messages ont parfois mis du temps à nous parvenir. D'où ce retard. Qui plus est, notre amie et guide, Nivalis, s'était perdue loin au nord à la recherche d'un Khorg et nous n'osions pas nous prononcer sans son avis. Halista soit louée, elle est revenue en apprenant la nouvelle et nous voilà ici.
Par ailleurs, je comprends que la sécurité de nos bois soit importante pour vois et vous faites votre travail avec efficacité. Mais vous aurez besoin d'aide parce que beaucoup se sont trop longtemps vautrés dans la paresse et le laxisme laissé par le précédent roi et désormais ils s'opposent au changement. La forme n'y est peut être pas, mais nous venons seulement proposer notre aide.


Le grand roux s'inclina et recula d'un pas alors qu'il se redressait, reprenant sa place derrière Nivalis. Il avait le sentiment que mieux valait faire profil bas, au moins le temps que les choses s'arrangent. Et quoi qu'il décide, il fallait qu'il n'oublie pas. Il faisait ça pour sa famille. Pour les protéger.
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#40
L'impatience était palpable. Enfin, Edyn était arrivé avec les nouvelles tant attendues, et elles étaient mitigées, surtout avec les derniers rapports obtenus des derniers éclaireurs envoyés à Fea Aldeon et Mitriath.
En effet, la situation était claire : les forces des insurpateurs étaient tout simplement trop puissantes, il fallait un plan, et vite. Et bien que l'impatience semblaenit critiquer le jeune capitaine, aucun idée n'était sortie des discussions, mis à part une attaque directe qui serait, d'après les éclaireurs, tout simplement suicidaire. Pourtant il fallait agir vite. Les hommes étaient comme des lions en cage sur l'île et seuls les officiers semblaient à même de garder le calme.

Un léger rayon de soleil perçait cependant, le petit projet d'Orn était désormais possible, le camp allait pouvoir être sécurisé. Il fallait cependant faire appel à tous les magiciens de la zone, et ce le plus vite possible.

Bon, écoutez moi, j'ai sur moi quelques plantes ainsi que de la terre, il faudrait les installer rapidement en bordure de l'île. Nous pourrions grâce à ces graînes créer une véritable barrière infranchissable.

En en distribuant aux volontaires, il continua :
Il faudrait autour de huit mages répartis sur le bords pour faciliter la pousse rapide de cette barrière. Attention, les plus grosses sont celles d'arbres de plusieurs mètres de haut formant une structure pour les plus petites qui elles sont de simples ronces.
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#41
Les graines rapportées par Edyn n'eurent même pas le temps d'être plantées par les mages pour une raison très simple : l'île était attaquée. Et l'ennemis n'était pas celui attendu...

Orn fut le premier à bander son arc face aux assaillants, blessant un des mages pataugeant dans l'eau. Mais ses gardes le stoppèrent net : même si sa bravoure devait être prouvée en ces temps troubles, il était trop important que pour risquer sa vie dans l'état actuel des choses. C'est donc en hurlant d'affreuses injures qu'il fut empêché de trop s'approcher du front.

Les archers eux mêmes, profitant du couvert des arbres, enchaînaient les salves de flèches tandis que les rangers se ruaient à l'assault des ennemis les plus vulnérables.

Il fallait des mages, de toute urgence, pour gérer les auras qui entouraient celle qui menait l'attaque, la très redoutable... Novy.


HRP : Clan des roses, réponse en cours, merci de votre patience Wink. Elle arrivera dans les prochaines heures.
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#42
Enfin. Enfin, il était de retour à Mitriath. Juste à temps comme il pouvait le voir, ça chauffait déjà entre les Hérauts et les nouveaux gardes. Après tout, il avait fait au plus vite pour relier Kromgar à Mitriath, les animaux sur la route ne faisant que ralentir sa progression. Mais il était la maintenant, il s'était rendu directement au palais ou se trouvaient déjà Tely'o et Liska.
Il avait eu le temps de réfléchir sur la position à prendre et s'était décidé, il suivrait les Hérauts et donc se rallierait au nouveau pouvoir. Et selon lui, ce n'était pas plus mal. Ulsiel n'en pouvait plus de voir son peuple considéré comme faible par les autres. Ils devaient montrer au monde que les sylvains étaient de fiers combattants et si cela signifiait ramener l'ordre et la discipline dans le royaume, alors soit. Après tout, ce n'est pas ça qui ferait du mal à Halista.

Oui, il suivrait les Hérauts et le nouveau pouvoir mais il resterait avant tout fidèle à Halista et continuerait de la protéger au prix de sa vie.


En attendant la suite des évènements, il se plaça en soutien derrière Nivalis, regardant les gardes d'un air impassible.

Seuls quelques mots s'échappèrent de ses lèvres, a peine entre-ouverte, presque comme un murmure..

Si nous devons prêter serment, laissez-nous voir le Roi. Maintenant. Nous devons ensuite sécuriser nos frontières le plus vite possible.
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#43
Des heures et des heures déjà qu'ils poirotaient ici.. Car oui, ils poirotaient. Que faisait donc le Roi pour ne pas répondre à une guilde qui voulait prêter serment ?!

Ulsiel commençait à s'impatienter. Dehors, les haut elfes attaquaient de nouveau la forêt et elle n'était défendues que par les insurgés. Si ils menaient une attaque rapide, ils pourraient les prendre en étaux et ensuite rabattre leur caquet a ces soi-disant cousins.

Il se tourna vers Nivalis et lui adressa quelques mots :

Nivalis.. Tu sais bien que j'ai le sang chaud et que je n'aime pas rester sans agir.. Je m'en vais donc défendre nos frontières contre les menaces extérieures ( et intérieures..) et je me charge de vous tenir au courant de la moindre avancée. Je fais confiance a Liska et Tely'o pour assurer ta défense. Si il y a le moindre problème, appelez-moi et je reviendrais aussi vite que possible. J'espère vous revoir rapidement.


Et il s'éloigna. Décidément, ce nouveau Roi commençait un peu trop mal à son gout. Emprisonner le peuple et ignorer ses futurs partisans, ce n'était pas la meilleure façon de commencer un règne.
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#44
HRP : vous pouvez quitter l'endroit plateau où vous êtes, nous poursuivrons le RP comme si afin de ne pas vous maintenir trop longtemps au même endroit. Je suis consciente de mon retard, j'en suis désolée, problèmes imprévus IRL qui font que pas le temps de répondre. Toutes mes excuses.
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#45
HRP: T'en fais pas Alea, j'ai écrit ça parce que je voulais faire quelque chose pour pas perdre mon tour, prend ton temps, IRL avant tout Smile
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#46
HRP : D'accord pas de soucis, merci d'avoir prévenu ^^
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#47
Ezmaï revenait des rives du Sorlin toujours "protégée" par ses deux gorilles.

Tu parles, pensait-elle... c'est surtout elle qui protégeait ces deux croquettes ! Ils la gênaient plus qu'autre chose. Mais en dépassant Fea, elle croisa une silhouette. Ces terres étant plus fréquentées par des ennemis que des alliés (la majorité des miliciens s'étaient replié dans le petit village elfique suite aux assauts subit en dehors), elle banda son arc, prête à tirer au premier signe suspect.

Mais en s'approchant discrètement pour voir de qui il s'agissait, elle fut vite repérée par l'inconnu. Non pas que ses compétences de camouflage aient été mauvaises, non. Sa formation de tireuse d'élite lui avait appris à se dissimuler des yeux étrangers sans trop de difficulté. Non, elle fut repérée par la faute d'un des deux affreux lourdeaux de compagnie qui lui collaient aux basques. Absolument pas silencieux, il avait écraser une branche en ne regardant pas où il marchait. Et voila que maintenant, la silhouette se déplaçait vers elle. Elle jeta un regard enflammé à l'idiot qui les avait fait repérer avant de retourner son attention vers l'homme qui avançait maintenant vers eux.

La corde de son arc tendue, flèche prête à partir droit vers le front, elle reconnu cet invité mystère juste à temps que pour éviter la catastrophe. Ulsiel Istaril, un archer de la guilde des Hérauts du renouveau, assez célèbre parmi les sylvains pour ses "bourdes" conduisant souvent à de sérieux conflits internes comme lors de l'affaire "Novy et la couronne de Pelethor". Et vu ses plaies sanglantes et son attitude fuyarde, il semblait encore de s'être illustré pour ce genre d'actions. Ezmaï l'avait déjà rencontré par le passé, il était bon archer et elle baissa son arc pour l'écouter.

- Vennta Ezmaï ! Faites attention à vous, vous ne devriez pas rester ici. D'autres sylvains sortent du campement sur le Sorlin et me chassent comme vous pouvez le constater par mes blessures. Au vu de votre allégeance au nouveau roi et des deux miliciens vous accompagnant, vous risquez de faire une cible de choix pour eux s'ils vous croisaient dans les parages.

Ezmaï ne s'attendait pas vraiment à cela. Elle s'apprêtait justement à rentrer sur la capitale, sa mission d'observation de l'avancement des travaux était remplie et il lui fallait maintenant faire son rapport. Mais elle pensait revenir aussi tranquillement qu'à son arrivée et non pas être prise en chasse comme un lapin...

- Et pourquoi quelqu'un qui fait partie d'une guilde ayant refusé de prêter allégeance au nouveau roi tenterait-il de me protéger sir Ulsiel?

- Les Hérauts n'ont pas encore prêté serment par manque de temps mais en ce moment même, Nivalis se trouve à Mitriath pour corriger cela et jurer allégeance en mon nom aussi. Je vous prie de croire en ma bonne foi !

Ezmaï réfléchit quelques secondes, sondant les yeux de son interlocuteur. Elle qui possédait la particularité génétique des yeux miroirs savait lire dans ceux des autres le plus souvent. Et cet elfe blessé lui semblait honnête.

Elle se tourna vers les deux miliciens :

- Nous prenons cet hommes sous notre protection jusqu'à la capitale, je vous somme de veiller sur lui afin qu'il arrive sain et sauf auprès de sa chef de guilde et du capitaine de la garde pour prêter serment. En route et ne traînez pas en chemin !


HRP : les dialogues en tre Ulsiel et moi ont vraiment eut lieu par MP même si ici, le texte a été quelque peu remanié pour le RP. Toutefois, les idées n'ont pas été détournées.
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#48
Alors qu' Eärendil regagnait la rive est de la Sorlin en utilisant le tout niveau pont enjambant le fleuve, des cris provenant du camp retranché 'Les elfes attaquent .. les elfes attaquent'. Il crû tout d'abord que le campement subissait les attaques des Brüseins fidèles au nouveau monarque, mais il n'en était rien. L'agression de leur refuge était bien le fait de leur arrogants "cousins". Eärendil ne comprenait pas la débauche d'énergie que ces derniers investissaient contre les Brüsein, mais quoi qu'il en soit l'attaque parvenait au pire moment. Il rebroussa chemin et se dirigea vers les voix ayant lancer l'appel. Le combat fut bref mais particulièrement meurtrier. 3 des rôdeurs accompagnant Orn voyageaient maintenant vers la déesse mais 4 elfes agonisaient sur la rive ouest et les autres refluaient vers Nim Duim. Crépuscule gisait ensanglanté au milieu du refuge des Brüseins et les druides s'affairaient déjà auprès de lui, mais ses blessures dépassaient leurs compétences. Il requérait des soins d'urgence au temple de Mitriah. Le choix fut vite entériner par tous, il fallait le mener à Mitriah et ce en dépit du danger. Les guérisseuses, du moins certaines, soigneraient sans distinction de leur appartenance tous les Brüseins, qu'ils soient ou non à la botte des nouveaux dirigeants. 2 elfes furent désigner pour accomplir cette mission . Ils connaissaient particulièrement bien la foret et en tant que rôdeurs pourraient tromper les vigiles menant la garde. Aucune barrière ne protégeait Mitriah, car nul autre qu'un sylvain ne pouvait l'atteindre sans y être accompagner. Leur chance de réussite en serait grandement facilitée. Ils ne pourraient cependant rester et devrait repartir dès que Crépuscule aurait rejoint le temple.

Cependant si les 2 rôdeurs revinrent sans trop de difficulté sur l'ile, Crépuscule une fois sauvé mais encore très affaibli dut regagner à son tour le refuge des 'résistants' et son chemin croisa celui de d'Ulsiel Istaril qui profitant de sa condition tenta de le capturer. Plusieurs flèches atteignirent Crépuscule mais celui ci réussit tout de même à échapper à son adversaire . Tous les Brüseins de l'île répugnaient à verser le sang d'un frère, mais tous dorénavant accorderait à Ulsiel autant de clémence qu'il en avait montré à Crépuscule.
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#49
Hors RP : je suis nouveau, mon perso est dans la forêt. Ma question est simple : comment je suis sensé savoir ceci ( le coup d'état , le fil des discutions ...) et dans le jeu quelle est la réalité du forum : les elfes sont-ils doués de télépathie ou est-e une convention de jeu on parle et on s'écoute quelquesoit la distance et le coté réaliste du jeu, on admet que c'est comme cela ?

Belladonna était dans le forêt, elle n'avait jamais fait un si long voyage dans la forêt , elle soupirât longuement car derrière chaque arbre ... il y avait d'autres arbres ... elle pensa que les forêts était finalement comme une grande famille d'arbres et que les arbres n'avaient pas de Roi ... enfin, non , peut-être que les Arbres avaient finalement un Roi ? Elle s'imagina faire une belle révérence devant le Roi des Arbres : " Majesté, je suis très honorée ... " c'était un rêve tres amusant.
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#50
HRP : On considère quelques facilitations au niveau des messages à base de pigeons capables de repérer leurs destinataires un peu partout. Sinon, tout simplement, via les rumeurs, les discussions de taverne...

Sinon, désolé, j'ai moins de temps libre en ce moment, j'essaie de suivre les RPs en court, mais ça ralentit un peu. Considérez en RP que les membres de chaque camp sont sur le qui-vive et que les positions sont trop bien gardés pour des actions offensives... pour le moment.


Pendant ce temps, sur l'île, l'endroit était enfin devenu une véritable place forte à la sylvaine. Des remparts avaient été formés, constitués de ronces, buissons épineux et arbres donnant à l'ensemble une solidité à toute épreuve. Impossible à franchir, les nouveaux remparts protégeaient le campement de toute attaque autre que le barrage qui faisait désormais office de goulot d'étranglement par où il était possible de tenir à distance une véritable armée.
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#51
Dans Fea Aldeon, la ville était comme déserte, abandonnée. Le silence règnait sans personne dans les rues. Le vents soufflait à travers les chemins abandonnés de toute présence sylvaine.

Seul un milicien avait été aperçu, à moitié surpris de la présence de rebelles, mais il ne lui fallu que quelques temps pour disparaître lui aussi.
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#52
Silencieuse comme la mort, Yava avait revêtu un habit couleur de feu pour s'infiltrer en Féa Aldeon. Quoi de plus banal qu'un aigle me direz-vous ? Pas grand chose en réalité. L'oiseau s'éleva rapidement et passa les frontières qui séparaient les rebelles du camp adverse. Elle n'avait pas peur. Pas vraiment. Son regard se fixait sur la terre ferme ; elle était actuellement trop haute pour que l'on puisse la discerner d'un autre animal commun - tant il en vivait dans les forêts de Pelethor - ce qui lui assurait un espionnage silencieux et sournois.

Elle battait gracieusement des ailes, avançant sans un mot.
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#53
HRP : vraiment désolée de cet énorme retard, j'espère que vous comprendrez et m'en excuserez. Voici la réponse que les Hérauts attendaient.

Le capitaine se tourna vers le roux qui venait de prendre la parole. Il semblait bien plus sage et réfléchi que la chef de leur guilde. Il choisit donc de s'adresser à lui pour leur répondre, faisant quelque peu fît de Nivalis.

- J'entends bien vos doléances et vous me voyez même heureux d'entendre que votre groupe à réfléchi à la proposition lancée aux guildes et semble vouloir prendre la meilleure décision possible. Si c'est bien ce que vous souhaitez, je vous propose de prêter immédiatement allégeance à notre bon roi.

Et sur un ton légèrement inférieur pour éviter d'être entendu de tous dans la pièce :

- Toutefois, il faudra quand même signaler à votre "chef" de calmer ses ardeurs envers nous. Nous avons besoin de personnes sur qui compter, pas d'agitateurs...
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#54
HRP : Pas de problèmes, c'est les aléas de la vie ! Et pour cette blague pourrie, je vais m'enterrer. Merci de la réponse ! ^^

Le roux sourit aux paroles du capitaine. Nivalis avait un sacré tempérament, mais c'était une meneuse. Elle méritait de guider les Hérauts mais n'avait pourtant rien d'une agitatrice. Acquiescant d'un signe de tête, il répondit d'un ton égal à l'Elfe.

- Ne vous en faites pas, je sais que cette colère peut paraître surprenante mais elle est avant tout liée à la surprise de se voir déclarer traîtres alors que nous étions éparpillés aux quatre coins de nos bois tout en tentant de nous décider. Mais notre loyauté n'en sera entachée en rien, il n'y a pas d'inquiétude à avoir.

Il retint un soupir. Au moins la situation s'arrangeait, Halista en soit louée... Il n'y avait plus qu'à espérer que Nivalis ne s'offusque pas de voir le capitaine s'adresser à lui plutôt qu'à elle. Mais se montrer coopératif pouvait avoir ses avantages... Liska estimait que les Hérauts avaient à garder une certaine indépendance bien que leur but soit uniquement de servir Halista, et par là, les Sylvains. Mais ce désir de s'affirmer aurait pu leur jouer des tours dans l'actuelle situation. Ils n'étaient pas en position de force et l'éclat de colère de leur Guide aurait pu leur couter cher.

Cependant, il ne doutait pas que Nivalis comprenne la situation et que la relative confiance qu'il avait réussit à instaurer par son attitude humble était une parfaite occasion pour enfin en arriver là où ils le désiraient.
Il ne dit mot et se contenta d'attendre la réponse de la jeune femme. Si serment il devait y avoir, ce n'était pas à lui de le prononcer.
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#55
Belladonna avait fuit la caverne de sa mère pour vivre dans la grande aventure de la forêt , au milieu des autres elfes sylvains ... elle avait recontré que des êtres merveilleux, ouverts, généreux. De grandes missions lui avait été confié par le Maître Herboriste et le maître en magie ... et là, catastrophe les Seigneurs des tempêtes, ;les Hauts Elfes avaient attaqués !!!

Leur invasion enfin repoussé, un problème nouveau semble naître : le Roi qu'elle n'avait jamais vu avait changé et il y avait un problème de chef ... elle allait retourner à la capitale pour discuter ave l'Herboriste .. s'il pouvait tout lui expliquer... elle ne savait même pas comment trouver des mots .... " oh, frères elfes, j'espère que cela n'est pas vraie, c'est pas possible tout cela ... faudrait que tout le monde se calme et discute ..."
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#56
Feä Aldëon et ses environs étaient investis par plusieurs sylvains rebelles. Un simple milicien semblait à lui seul constituer toute sa population. Il fut abattu et cela mécontenta fort Eärendil. Il évita cependant de révéler son courroux, rien ne devait rompre l'alliance des rebelles. Plus aucun habitant ni aucun autre milicien ou garde n'occupait le village. Où se terraient les habitants ? où se cachaient les miliciens, qu'étaient-ils devenu. Les habitations présentaient portes closes et n'étaient plus accessibles. Eärendil décida avec quelques autres rôdeurs expérimentés, de chercher la moindre trace, le moindre signe pouvant expliquer ce phénomène. Chaque coin devrait être fouillé, chaque maison investie, chaque tonneau et tapis déplacé, ceci afin de trouver d'éventuelles trappes ou entrées secrètes.
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#57
Tout ce qu'ils pouvaient explorer était vide, mais les maisons restaient fermées, et du fait de l'habitude sylvaine de ne pas voir de fenêtre afin de ne pas affaiblir la base de l'arbre, il était tout simplement impossible de savoir ce qu'il se passait à l'intérieur.

Le vent soufflait, seule alternative à un silence pesant. L'ambiance était étrange, comme artificielle et chaque souffle devenait murmure...

Il n'en restait pas moins que ceux qui savaient garder la tête froide pouvaient observer au sol de nombreuses traces récentes, certaines quittaient la ville, plus ou moins chargées, selon la profondeur des pas. Certains de ces derniers étaient accompagnés de bêtes ou chariots, du moins c'est ce que semblait indiquer les lignes formées par les roues.
d'autres cependant semblaient se diriger vers les habitations, contredisant dans certaines maisons l'apparente absence d'habitants, qui, n'étant pas partis, ne pouvaient qu'être ici... même si les maisons... ou les plates-formes, du moins, ce que l'on pouvaient en apercevoir d'en bas, étaient désertes.

Pendant ce temps, Yava, qui s'était élevée dans les cieux, ne voyait... à vrai dire, pas grand chose d'autres que des abres, tant la forêt de Pelethor était dense. Les rares espaces dégagés étaient vides. Il lui sembla cependant à plusieurs moments repérer des mouvements dans les hauteurs, mais rien de certains, sans doute n'était-ce que le vent.
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#58
Accompagnant l'escadron, Crépuscule se tenait légèrement en retrait - l'expérience lui avait appris que rester en première ligne était généralement assez dangereux. On pouvait cependant noter un curieux manège : des dizaines d'oiseaux, grives; merles, corbeaux, et même un ou deux aigles faire des allers-retours entre Yava et l'elfe blond, ainsi que dans toute la zone, explorant les frondaisons, se posant au faîte de chaque arbre. On notait même une famille d'écureuils se faufilant de branche en branche, à la recherche du moindre interstice permettant d'entrer dans les maisons.

Ce silence n'était pas de bonne augure, et ces dizaines d'yeux acérés supplémentaires ne leur seraient pas de trop.
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#59
Un silence assourdissant peuplait maintenant Fea Aldéon alors que le village habituellement animé ne manquait jamais d'animation. Aucune trace des résidents, tout cela ne disait rien de bon à Eärendil. Il décida de briser le pesant silence.

Habitants de Féä Aldëon, vous n'avez rien à craindre de nous. Beaucoup me connaisse (en disant cela il pensait à l'aubergiste et à Félie, la femme de l'alchimiste, ainsi qu'a d'autres qu'il avait croisé dans ses nombreux déplacements à Féa). Je vous donne ma parole qu'aucun mal ne vous sera fait. Ceux qui souhaite rejoindre Mitriah pourront le faire sous réserve qu'ils s'engagent à ne pas nuire à leurs frères. Ceux souhaitant rejoindre l'ile fortifiée y seront accueillis avec joie et y trouveront sécurité et protection. Ceux souhaitant rester ici pourront le faire sans crainte de représailles de notre part.

Il espérait que ses paroles provoquerait une réaction d'éventuels résidents claquemurés dans leur demeure. Il parlait pour tous, mais ne doutait pas que les autres rebelles partageaient son point de vue, du moins l'espérait-il. Il se remit à la recherche de trace de pas récents menant aux habitations. Il faudrait peut être fracturer une ou deux portes pour s'assurer que ce qu'elles protégeaient ne représentait pas une menace.

HRP : Est-il imaginable d'entrer des les résidences actuellement inaccessibles ? /Hrp
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#60
Comme répondant aux paroles d'Earendil, une véritable pluie de cordes tombaient des arbres habités de Fea Aldeon, et, de ces cordes descendaient une véritable troupe d'attaque. Les miliciens, au contraire de leurs premières rencontre, semblaient concentrés, motivés et surtout, organisés, la mort de leur camarades leur avaient appris la véritable menace auquelle ils faisaient face, fini de rigoler. Leur insigne les désignaient comme des ennemis pour les rebelles, tels des points rouges au milieu d'une cible.

Et il n'y avait pas que des miliciens, aussi des gardes royaux, rompus aux arts du combats, on pouvait même apercevoir sur les balcons des mages prêts à descendre et d'autres hommes se préparant à descendre... la troupe n'avait pas quitté la ville... bien au contraire.

Le combat allait être dur... la bataille ne faisait que commencer.
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