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La nuit était belle, mais sombre. La lune était couverte par les nuages, et le silence, comme chaque nuit en Pelethor, couvrait la forêt de son étouffant manteau.
Au bord du Sorlin, le roi Orn admirait les travaux réalisés par les jeunes sylvains. Grâce à l'eau détournée, l'île était désormais accessible plus facilement du côté est, et comme prévu, le bras ouest avait maintenant acquis une force et une vigueur plus importantes que jamais.
Après le combat qui contre les Hauts-Elfes qui s'était poursuivi jusque dans les plaines de Karyos, chacun commençait à retourner vaquer à ses occupations. Les uns se lançaient avec fierté dans les tâches nouvellement confiées par le roi, les autres s'en retournaient vers les centres d'entrainement et de formation de Mitriath où encore vers des contrées d'Ecridel plus ou moins connues.
C'est en cette nuit que l'impensable se produisit.
Tout commença au palais, où, quelques heures après minuit, un groupe de sylvains armés se dirigea en silence vers l'Arbre royal.
Plus tard (mais trop tard), certains feraient le rapprochement entre cela et d'étranges visiteurs venus quelques jours auparavant à l'école de magie. D'autres encore, avec une suite de disparitions encore inexpliquées, dont plusieurs concernant des personnes occupant des postes importants tels que le maître d'entrainement et autres commerces renommé de la capitale.
Le cri de la chouette retentit sous la lune comme un signal, déclenchant un assaut généralisé. Une partie de la garde fut rapidement mise hors d'état de nuire par la troupe de rebelles. La plupart des soldats furent assommés, mais quelques-uns moins chanceux, notamment au niveau des appartements royaux, périrent, assassinés sans procès durant leur sommeil.
Peu cependant se réveillèrent cette nuit, et ce ne fut qu'au matin que les évènements éclatèrent au grand jour. La garde du palais était renforcée et surtout... remplacée ! Les plus observateurs des sylvains purent constater que les nouveaux gardes avaient déjà rempli cette fonction par le passé, et plus exactement du le temps du père du Roi Orn, le fourbe Maot'l.
Il fallut attendre encore quelques heures de plus pour que tous comprennent avec incrédulité la raison finale de cette agitation. Une affiche placardée partout dans la ville annonçait les lignes suivantes :
Citation :En ce jour et en vertu de la charge qui lui a été confiée par le peuple sylvain, il a été décidé à la majorité absolue par le nouveau conseil que le Capitaine Orn serait destitué de ses fonctions de souverains des sylvains suite à l'incompétence dont il a fait preuve dans les responsabilités qui furent les siennes.
Le général Noluar Ol'Ithial Lentnis, de par sa longue expérience au service du regretté Maot'l, a été choisi pour occuper de manière provisoire les fonctions de Gardien de Mitriath en attendant le choix d'un successeur selon les règles qui sont celles de notre peuple.
Par conséquent, l'othisil Orn devra répondre des chefs d'accusation suivants :
- Passivité lors de la découverte à la lisière de nos terres d'une menace qui aurait pu nous être fatale, représentée sous la forme d'un démoniste haut-elfe. Cette menace fut aggravée par le refus de faire appel aux forces qui avaient justement pour mission de répondre à ce type d'attaque.
- Sa complaisance coupable face aux incursions de plus en plus nombreuses chaque jour, de nos « hôtes » du nord de Pelethor (entendez par là les indigènes se faisant appeler centaures) et à leurs récriminations infondées concerant nos terres.
- Son absence flagrante lors des récentes invasions par ceux qui osent encore se réclamer le titre de cousins de notre peuple, alors même que leur perfidie a depuis des lustres rompu tout lien qui pouvait subsister entre nos deux peuples. Il devra notamment expliquer comment certains de leurs guerriers ont pu se retrouver au sein même de nos frontières, entrant dans nos villages et massacrant leurs gardiens, sans qu'aucune intervention armée ne soit ordonée.
Il est aussi décidé que chaque homme au service de l'armée devra, endéans les deux prochains levers de lune, renouveler son allégeance au service de Mitriath et de son nouveau gardien, et ce afin d'obtenir une transition des plus rapides et des plus calmes durant cette passation des pouvoirs.
Toujours en ce même objectif et sous le même délai, il est de même demandé à chaque guilde séjournant entre nos murs, de satisfaire à ce même engagement sous peine d'être déclarée ennemie de la couronne.
Il est enfin demandé à chacun de faire son possible afin d'atténuer les troubles possiblement occasionnés par ces douloureux évènements. Le nouveau Gardien attendant de vous une attitude responsable et conforme aux valeurs qui sont les nôtres.
Soyez assurés que le Conseil est au service de tous et fait son possible afin de restaurer la grandeur et la gloire de Mitriath.
Par décision du conseil, le 24ème jour du mois du cerf.
Alors on en était là... Comment et quand les choses avaient-elles pu à ce point déraper? Surtout si rapidement? Aux yeux de la druide ce n'était ni plus, ni moins qu'un coup d'état, une imposture. Il fallait faire quelque chose, il fallait... quitter la ville. Rapidement. Ensuite, prévenir les autres, lancer un appel au rassemblement. Seuls, ils étaient faibles alors que tous ensemble, ils représentaient une force avec laquelle il faudrait compter mais pour cela... La jeune druide rabattit son capuchon sur sa tête en se détournant de la marre de sang présente à l'entrée de la joaillerie. Elle n'avait pas vu le reste de la ville mais nul besoin d'être devin pour se faire une idée de la situation dans les autres quartiers. Elle se détourna et tâchant de garder son calme, s'éloigna des miliciens qui arpentait désormais les rues l'air hautain et important, pour ne pas attirer les soupçons. Une chance, son visage n'était que peu ou pas connu. C'est peut être ce qui lui permit de s'éclipser de la ville sans alerter personne.
Bien, maintenant prévenir les autres. Aux dernières nouvelles, Yava, Erevan et Crépuscule étaient non loin à l'est, elle devrait rapidement pouvoir les rejoindre, quand aux autres... Elle ne pouvait pas arpenter toute la forêt à leur recherche, ce serait bien trop long, surtout que le problème ne concernait pas seulement les Roses, elle concernait tout le peuple Sylvain. Il lui fallait passer par Selena. Et prier Halista qu'avec un peu de chance, celle-ci puisse faire passer le mot à tous au plus vite. Un regard vers son col avant de soupirer en tendant la main...
"Pix, j'ai une tâche importante pour toi... Trouve Selena, explique lui ce qui vient de se passer à Mitriath, dis lui de rassembler les Roses et les autres clans, on va avoir besoin de tout le monde. Je la retrouverai plus tard avec Yava, Crép' et son frère. Fais vite!" expliqua-t-elle à la lueur bleutée nichée dans sa main. A peine avait-elle fini de parler que celle-ci fusait à travers la forêt, sa lumière déclinant de plus en plus jusqu'à disparaitre à ses yeux. Cette fois-ci elle était toute seule. Étrange sentiment que cette solitude. Hmpff... Il y avait plus urgent que atermoyer sur son sort. Elle devait retrouver les siens et vite. Elle s'élança.
Selena a écrit :A l'adresse du conseil et de l'ensemble des habitants de Mitriath.
Je garde ma loyauté à jamais envers le peuple des elfes sylvains.
Pas à des sous-fifres rêvant de grandeur. Dans vos prétentions, vous me rappelez un roi que je n'appréciais guère. Certainement pas feu Pelethor à qui je dois ma vie actuelle et certainement pas non-plus Orn.
D'un roi dont vous réclamez être les liges. Maot'l.
Je me réclame donc traître au roi Maot'l. Moi ainsi que tout les elfes sylvains qui me suivront.
J'espère que le message passera auprès des bonnes personnes.
Cordialement,
La Tural'cäl Selena Draghronce.
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Tout arrivait vite... trop vite, les arrestations pleuvaient et les cellules abandonnées retrouvaient désormais toute leur utilité. Plusieurs dignitaires manquaient déjà à l'appel, dont la conseillère du jeune capitaine Orn.
De plus, un bataillon entier de la milice était détaché à Fea Aldeon pour sécuriser le village désormais abandonné par ceux qui étaient désormais rebelles. Les évènements s'enchaînaient comme une machine bien reglée. Il était désormais évident que tout ceci avait été planifié, et par des personnes qui en avait les moyens. Comment avaient-ils pu équiper une armée entière en si peu de temps ? Comment avaient-ils pu réunir une telle influence en si peu de temps.
À Mitriath et Fea Aldeon, face à un tel déploiement de puissance, les habitants semblaient perdre espoir et se résigner à supporter l'arrogance nouvelle des miliciens... du moins... pour l'instant.
HRP : Ce scénario est un scénario non pré-décidé, vos actions seront déterminantes et fourniront le corps de cette animation, en conséquence, dites-vous que vos RPs seront lourds de conséquence... positives ou négatives.
Parce que je n'ai pas le temps de vérifier toute action opéré au sein de Mitriath ou à l'extérieur sur les miliciens ou autre qui suppose une réaction de votre environnement, je vous demanderais de me prévenir (à l'avance d'ailleurs) afin que les limites du plateau ne soit pas un frein à des RPs de qualité.
PS : Le message de Selena est transmit via quel support ?
Selena Draghronce
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HRP : Merryl m'a contacté, je lui ai répondu en lui demandant de placarder ce message.
Un oiseau survolait tranquillement Mitriath, semblant chercher quelque chose en observant plus bas. Il volait cependant avec un peu de peine car il tenait un caillou entre ses pattes. Mieux encore : un papier était enroulé autour de celle-ci. L'oiseau se dirigea finalement vers un groupe de miliciens qui marchaient plus bas. Arrivé à leur niveau, il lâcha la pierre sur le groupe. La pierre tomba(le !) sur la tête d'un des hommes. Saviez-vous qu'un caillou de cette taille sur une tête nue, ça fait bien mal ? L'oiseau repartit et disparut en quelques secondes (une dizaine tout au plus) de la vue des miliciens dans les branchages d'un arbre environnant, si jamais ils s'étaient rendus compte de tout.
Le message avait été écrit à la va-vite, de toute évidence.
Citation :Avec les compliments de Lindo Eressëa, qui vous prie cordialement d'aller voir ailleurs s'il n'y a pas un autre trône à prendre.
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À quelques lieux de là, Fea Aldeon tombait au mains de la milice. Les gardes locaux qui n'étaient pas déjà partis devaient rendre leurs armes selon les ordres du conseil. Tout ceci se passait avec le plus grand calme et il fallait être sur les lieux pour sentir la tension latente.
La nouvelle s'était répandue comme une trainée de poudre et avait fini par arriver aux oreilles d'Ezmaï Deltara. Elle venait de quitter Orn dans les plaines de Karyos et se dirigeait vers un campement d'alchimistes HE lorsqu'elle fut mise au courant. Elle changea donc son itinéraire pour se rendre à Mitriath.
Les ES avaient été sommé de venir prêter allégeance au Gardien, c'est donc avec un sourire quelque peu effrayant qu'elle se dirigea vers la capitale pour accomplir ce "devoir"...
L'elfe qu'on appelait Crépuscule se mêlait rarement de politique. On aurait pu le qualifier de suiveur, de passif. C'est plutôt que les jeux de pouvoir le fatiguaient, et qu'il préférait se concentrer sur d'autre tâches. De préférence, dans la forêt, un peu à l'écart de l'agitation de Mitriath. Dans un petit coin ombragé, ce qui n'était pas dur à trouver à Pelethor. Près d'un petit ruisseau, dont le "floutifloutiflouti" reposant berçait les âmes lasses qui s'étendaient non loin. Car un esprit sain est un esprit reposé.
Bref, Crépuscule ne faisait en général pas trop attention à la politique, mais respectait le Roi et son Conseil, puisqu'il fallait bien que quelqu'un parle d'une seule voix au nom des Sylvains.
Mais là, c'était quand même un peu fort. Dès la première accusation, le druide ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, puisqu'il se souvenait très bien avoir été convoqué et envoyé par le Roi Orn régler le problème du démoniste, avec un certain nombre d'autres valeureux combattants. Même si tous les objectifs n'avaient pas pu être remplis, la menace immédiate avait été éradiquée, ce qui était le principal.
Quant aux centaure, Le Loup s'était montré un compagnon sage, avisé et noble. Si d'autres de sa race étaient sans doute de moindre qualité, il était quand même un ambassadeur irréprochable des enfants d'Aletheria.
Bref, pour le coup, ça n'allait pas du tout. Sentiment partagé par les autres membres du Clan des Roses, appelés à se rassembler de toute urgence. Après avoir jeté une pomme de pin en direction de Yava, qui avait pris la forme d'un volatil aussi rouge que sa chevelure, et lui avoir adressé un sourire enjoué lorsqu'elle avait du faire un écart pour l'éviter, l'elfe qu'on appelait Crépuscule se mit en route suivant les indications qu'elle venait de lui donner.
Perchée sur l'épaule de Crépuscule, l'oiseau lisait rapidement la lettre en même temps que l'elfe blond ne le faisait. L'aigle rouge se gonfla, son plumage semblant doubler, lui donnant l'air, pendant un instant, d'une sorte de poule agressive, avant de se dégonfler, s'envolant un moment pour venir se poser sur un rocher haut. Son air était maussade. La récente mort de Kheeva et maintenant la démission de Orn...
Elle commençait à douter des raisons pour lesquelles elles se battaient. Elle jeta un regard au blond, vérifiant qu'il eut fini de lire, et battit des ailes pour s'envoler. Sous le soleil, l'aigle de feu avait tous les airs d'un phoenix. Elle esquiva la pomme de fin et émit un petit cri dans les airs, amusée, avant de regarder de nouveau devant elle. Son plumage de feu brillait sous le soleil, luisant.
Elle piqua droit devant, décidée.
Erevan et Crépuscule derrière elles, elle priait d'arriver à temps.
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Sur l'île, les installations avançaient. Celui qui n'était désormais que capitaine menait les opérations d'une main de fer, plus à l'aise dans les opérations guerrières et la stratégie militaire et politique que l'art oratoire qui était devenu, à son grand désarrois, son quotidien jusqu'à ce jour.
Les rebelles arrivaient de partout sur ce qui était désormais leur refuge, quittant leurs maisons à Mitriath et les villages de Pelethor. Les tentes de l'armée étaient surchargés, et même si certains arrivaient avec des vivres completant ceux de l'armée, la situation devenait problématique.
Il fallait de plus penser à la défense du campement qui était actuellement totalement vulnérable.
Du côté de Fea Aldeon, les ennuis commençaient et bien que l'incompétence flagrante de la milice n'ait d'égal que son zèle à s'attaquer à tout ennemi de l'ordre. Fort heuresement, les renforts envoyés de Mitriath pour la défense de Fea Aldeon étaient déjà sur les lieux, grâce à la magie des grands maîtres de l'école de magie et il était à espérer que tout ceci ne dégénère pas... trop rapidement.
Eärendil Celebrian
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Eärendil, n'avait jamais rien compris à la politique, mais le sujet ne l'intéressait tout simplement pas. Chaque dirigeant disais agir pour le bien du peuple mais ne voyait que ses propres intérêts. Chaque général prenant le pouvoir le faisait pour le peuple mais à chaque fois le peuple en souffrait cruellement. Aucun des grands ne trouvait grâce aux yeux du rôdeur, et leurs querelles personnelles l'indifférerait au plus haut point. Cependant son clan était menacé et cela le concernait. La Tural'cäl avait parlé et ses paroles pleines de sagesse résumait sa propre pensée : plutôt le peuple qu'un tyran. Sa décision prise il prit la direction de Fea Aldéon.
Il lui répugnait d'user de violence et d'autant plus contre des membres de sa propre race. Mais il avait déjà perdu Kheeva et il n'accepterait pas de perdre d'autres amis.
Il y a certaines personnes qui ne disent pas leur décision tout de suite. Il y en a d'autres qui le font bien vite et qui le prouve rapidement. Lindo montrait clairement le camp qu'il avait choisi. L'accueil qu'il avait réservé à l'arrière-garde des miliciens arrivant à Fea Aldeon était... blessant ? Après que Selena lui ait lancé quelques enchantements, il fonça sur le milicien le plus proche et lui assena plusieurs coups, plus performant grâce aux sorts de l'enchanteresse. Certes, ils restaient des Elfes Sylvains, mais... Ils étaient désormais des ennemis et auraient fait sans doute la même chose s'il n'avait pas attaqué tout d'abord.
Alors qu'il reculait de quelques pas en laissant à l'archer ses dernières forces, celui-ci en profita pour appeler à l'aide. Deux de ses acolytes, dont un déjà près de là, vinrent voir ce qui se passait. Couvrant le retrait de son camarade, un milicien porta plusieurs coups à Lindo, qui les para tous sans trop de problème. Et bien, c'était ça la protection qu'offrait l'ennemi aux possibles "envahisseurs" ?!
Pendant ce temps, l'autre sortait un filet pour le jeter sur le coureur des bois. Comme s'il ne l'avait pas vu ! Il évita le filet, et alors qu'il allait répliquer, deux gardes du palais firent irruption.
Ils leur sommèrent de cesser le combat et l'un d'eux demanda à Lindo de les suivre. Mais bien sûr, comme s'il allait le faire. Il ne se laisserait pas arrêter sans se battre. Il ricana légèrement et lança un "Quatre contre un, la belle affaire...". Alors qu'il faisait mine de ranger ses armes, il attaqua brusquement le garde qui s'était placé derrière lui. Trop brusquement sans doute, puisqu'il ne vit rien venir et se retrouva à terre en quelques instants. Sans chercher à savoir s'il était inconscient ou mort, Lindo s'enfuit vers l'Ouest.
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Devant l'échec retentissant de leur camarade, les miliciens et gardes n'insistèrent pas et sans plus attendre, emmenère leur compagnons à l'intérieur du village, sans attendre.
Une nouvelle vint cependant leur mettre du beaume au coeur, sous la forme d'une affiche placardée partout à Mitriath et, part leurs soins, à Fea Aldeon :
Citation :Par la présente, et devant l'absence d'une quelconque réponse des guildes suivantes :
- Clan des roses
- Les Hérauts du Renouveau
- Les Loups d'Halista
ainsi que la garde frontalière, représentée par son général,
et, par conséquent, tous les membres de ces organisations ne reniant pas sur le champ leur appartenance à celles-ci,
sont déclarés ennemis de Pelethor.
Tout citoyen se doit de les dénoncer, et si possible les arrêter.
Toute aide à leur encontre est passible de banissement définitif.
Tout citoyen participant à leur arrestation bénéficiera d'une prime de 100 pièces d'or.
Le conseil a également décidé que, de part leur traitrise, tous leurs biens étaient désormais propriété de l'état, décision mise en application immédiatement, grâce à la coopération bienveillante de notre banque de Mitriath.
Il est également à noter que tout citoyen désireux d'aider au maintien de l'ordre est le bienvenue dans la milice, où son aide sera rémunérée selon ses capacités et fonctions.
Par décision du Conseil
Selena Draghronce
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Pendant ce temps, Selena et Lindo se rendait sur la base de fortune où siégeait le roi Orn.
Elenna venait de quitter ses compagnons pour s'enfoncer un peu plus loin dans la forêt. Elle croisa une centaure, manifestement une druide ou une mage. Elle observa rapidement la créature avant de continuer son chemin.
Quelques heures plus tard la sylvaine se reposant au pied d'un arbre centenaire, entendit un cri de douleur et des voix masculines. Elle se releva en une fraction de seconde, prête à toute éventualité. Elle vit alors un aigle perdant du sang s'envoler à toute vitesse en direction du territoire centaure.
C'était donc une druide..
Elenna avança de quelques pas avant de tomber sur des sylvains pourchassant la centaure.
Que se passe-t-il ici?! Héla-t-elle à l'intention des deux sylvains.
Il se passe que ces créatures n'ont plus leur place en nôtre forêt de Pelethor répondit d'une voix rauque l'un des miliciens.
Ce dernier portait une étrange marque qu'Elenna n'arrivait pas à reconnaître. Elle n'avait reçu aucune nouvelle de ses compagnons, ni de sa soeur.. Il se passait quelque chose de louche. Mais quoi?
La jeune mage observa une dernière fois les deux hommes qui s'étaient enfin arrêtés, fiers d'avoir blessé et effrayé la fille de la lune. Elenna crut voir une lueur de folie en leur yeux, une folie meutrière qui ne ferait que commencer..
Elle se remit rapidement en route, décidée à tirer cette histoire au clair et à s'éloigner de ces deux archers, seule contre eux, elle n'aurait que peu de chance d'en échapper indemne. Elle prit alors la direction de Mitriath, espérant croiser l'un de ses compagnons.
La nuit approchant, la mage se roula en boule contre un immense tronc d'arbre, les nuits devenaient de plus en plus fraîches. Comme à chaque fois qu'elle se trouvait seule, elle ne dormait que d'une oreille. Cette nuit là se furent des rires qui la réveillèrent.. Elle se mit à genoux et avança silencieusement vers le bruit crystalin de ces rires. Elenna aperçut alors trois grands enchanteurs.
Que font-elles hors de Mitriath? Pourquoi sont-elles équipées comme pur une bataille? Jamais encore je ne les avaient vu quitter la capitale et s'enfoncer seules dans la forêt? .. Elle tut ses murmures car une des enchanteresses observa dans sa direction. Elenna hésita à aller les voir et obtenir les réponses à ses questions. Mais à l'instant précis où elle se décida à avancer, Yava l'attrapa par le bras pour la tirer en arrière, loin des grandes mages sylvaines.
Elenna faillit hurler de frayeur mais en voyant le visage de la belle rousse, elle eut un sourire soulagé et sauta au cou de la druide.
Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse de te revoir Yava.. Mais que se passe-t-il enfin?
La capitale se rapprochait mais Ezmaï avançait d'un pas pressé : elle était en retard.
Dans la forêt, la nouvelle ne lui était pas encore parvenue mais la tête des trois plus grosses guildes sylvaines avait été mise à prix. Autour d'elle se trouvait donc une petite fortune sans même le savoir puisqu'elle était entourée de la plupart d'entre eux. Pour obtenir plus de crédibilité, elle aurait pu en abattre un sans sommation immédiatement. Cela aurait pu confirmer sa "bonne foi" lorsqu'elle se présenterait en ville à ses nouveaux "protecteurs". Mais elle ne savait pas tout cela. Elle continua donc de marcher, suivie d'Edyn.
Elle arriva en ville.
Elle avait une tâche importante à accomplir au plus vite.
L'aigle de feu volait en silence. Le dos dorant au soleil, il n'avait pourtant pas l'esprit à vagabonder joyeusement, bien au contraire. Son regard perçant cherchait quelque chose, comme une trace ou une piste pour Erevan et Crépuscule, un moyen de rejoindre le restant de la guilde au plus vite.
Une bourrasque venant d'en bas la déstabilisa. Un nouveau cri d'aigle furieux retentit dans les airs, alors que ses yeux noirs se posaient sur trois feux follets agressifs, jetant sur elle de petites boules de feu qui, si elles n'allaient pas la tuer, allait au moins percer son plumage. Elle secoua la tête d'un air rageur mais reprit plus vite encore sa route vers Mitriath, et plus exactement vers la Sorlin.
Ses grands battements d'aigle eurent raison de la distance. Elle retomba sur le sol, un peu plus loin, après avoir reconnu derrière la canopée une chevelure unique à ses yeux. Elle se redressa, de nouveau humaine. Sa crinière rousse sentant le roussit. Elle maugréa un « saleté de feu follet » avant de continuer sa route à pieds. Elle fit quelques pas rapides entre les troncs avant d'apercevoir Elenna. Enfin. Elle eut un sourire, mais il se transforma en grimace aussitôt qu'elle acquiesça un pas vers l'avant. D'une main un peu brusque et dure, la rousse attira à elle la jeune elfe, l'éloignant des magiciens sur qui elle gardait un œil perplexe.
Un cri d'enchanteresse plus tard, Yava se retrouvait avec une femme accrochée à son cou. Un petit rire grimpa sur ses lèvres rose thé comme elle la serrait en retour contre elle, ses doigts accrochant sa taille, heureuse de pouvoir voir que pendant son absence, elle n'avait pas été amoché.
« Tu n'imagines pas à quel point je suis heureuse de te revoir Yava.. Mais que se passe-t-il enfin? »
« Je crois bien que j'imagine… ça doit être réciproque… »
Le petit sourire taquin de la rousse fâna quand elle reporta son regard sur les miliciens au loin. Ses yeux d'émeraude brillaient, mais d'une lueur sinistre. Elle serra de nouveau l'elfe contre elle, nichant son visage dans ses cheveux turquoise, non pas pour en sentir le léger parfum fruité, mais pour chuchoter à son oreille, comme elle n'était plus vraiment sûr que la forêt était un havre de paix sans oreilles :
« Orn a été démis de ses fonctions par le conseil pour oisivité et passivité. Les miliciens sont sans doute en route pour l'arrêter. D'après les rapports, ils seraient au nord, près du barrage, mais… mais je ne sais pas vraiment pour tout t'avouer. » Ses yeux d'émeraude guettaient au loin, tout en parlant : « Il ne fait pas bon de rentrer à Mitriath. Le Conseil a été très clair là-dessus. Soit l'on jure allégeance au nouveau dirigeant… soit on devient ennemi du peuple… Je ne te fais pas de dessin quant à ce que Selena a répondu… »
Le silence retomba finalement, l'elfe rousse reculant un peu pour regarder Elenna, en silence.
La mage était sous le choc de la nouvelle que lui apportait Yava. Son sourire s'était éteint. Elle avait eut des réponses certes, mais maintenant de nouvelles questions la tourmentaient. Il y a quelques jours à peine, elle avait vu le roi Orn entouré de sa garde, comment cela était-il arrivé, et si vite..
Elenna se ressaisit rapidement et prit la main de Yava pour l'entrainer un peu plus profondement dans la forêt.
Si tout cela s'avère exact il nous faut nous éloigner rapidement de Mitriath. Nous sommes trop près de la capitale.. Montre moi le chemin, allons les rejoindre.
Elle ne lâcha la main de Yava qu'une poignée de seconde, le temps de lui lancer un sort de protection. Elenna reprit la main de la druide pour l'entraîner dans la direction qu'elle lui avait indiqué.
Le temps presse, allons-y.
La premiere partie de sa "mission" s'était déroulée sans encombre mais apportant néanmoins un petit imprévu : elle était désormais chargée d'un lourd sac de terre qui ne manquait pas d'attirer l'attention de certains badauds en ville. Elle devait trouver un endroit où le poser discrètement avant de continuer ce qu'elle était venue faire à la capitale...
Delvia Sangleracine
Visiteur
Depuis quelques jours, Delvia avait pris sa vie en main et s'était lancé dans les arts druidiques. Les recueils qu'elle s'était procurés était passionnants au point de ne pas voir plus loin que ses bottes...
Elle faillit heurter Ezmaï, mais évita au dernier moment l'incident. Se confondant en excuses, elle reprit sa route. Pourtant quelque chose l'avait intriguée : que pouvait bien contenir le sac qu'elle semblait défendre ?
Helyfvet ne savait plus trop quoi faire. Il était épouvanté par ce qu'avait fait le conseil, rien de moins qu'un coup d'état selon lui, et il ne pouvait le pardonner. Certes, le roi n'avait peut être pas pris les meilleures décisions possible mais il en avait prise, lui, il avait réagit. Les temps sont troublés.
Quel coté choisir? C'était l'unique question qui se poser en fait. Suivre les règles ou devenir hors-la-loi? S'incliner ou s'insurger?
La réponse fût simple à trouver. Mais les conséquences bien plus durs à concevoir...
Il n'y avait plus d'ennemis de l'autre côté, simplement des elfes sylvains qui avaient une autre façon que lui de voir la vie. Des connaissances...des amis...des frères et des sœurs....
Helyfvet est vraiment troublé. Il en parla avec son chef de meute. Celui-ci trouva les mots. Lui montra la voie.
Son choix est fait.
Le roi reprendra Son Trône.
Delvia Sangleracine
Visiteur
Plongée dans ses pensées, Delvia ne s'aperçut même pas que la belle Ezmaï s'était volatilisée. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle sourit, son étourderie lui avait encore joué un tour.
Pourtant sa curiosité était piquée au vif. Elle se mit à parcourir la ville à la recherche de sa trace...
L'homme est un loup pour l'homme disent certains philosophe, mais pour le cas de Tely'o, était il encore un homme? Le temps l'avait rendu bestial, asocial. Dans un monde moderne où l'on se serait mis à soigner "l'âme" des malheureux, tout aurait prouver que notre "héros" était enclin à un nombre conséquence de psychose et névrose, qu'il se désocialisait et subissait dès lors les affres de la sociopathie. Mais nous ne sommes pas à ce genre d'époque.
Lorsque notre héraut entra à Mitriath, il ne put qu'émettre un grognement bestial, en regardant l'affiche placardé. Ainsi sa "chef", sa bien aimé, ce poison qui coulait entre ses veines n'avaient pas encore officialisé quoi que ce soit. En fait, cela ne le dérangeait pas, il savait qu'ils rejoindraient l'ordre établis!
Il émit un petit sourire à l'idée de pouvoir un jours planter ses crocs dans la jugulaire d'une rose...
Oui, son appartenance était décidé mais à l'instar de tout bon soldat, il attendait l'appréciation de son chef.
Alors qu'une jeune elfette inconnue parcourait la ville en tout sens à sa recherche, Ezmaï finit par rejoindre le palais royal, passant juste sous le nez de sa poursuivante. Elle n'avait désormais plus de sac dans les bras.
Les miliciens qui gardaient l'entrée avaient un air rustre et peu amical. Elle se présenta à eux et leur demanda pour prêter allégeance au nouveau Gardien de la forêt en espérant qu'elle serait crue par ces gorilles. Elle n'avait pas trop envie de penser à ce qu'il lui arriverait s'ils pensaient qu'elle mentait...
Ulsiel n'en croyait pas ses yeux, il n'arrivait pas à croire que ce que ses compagnons Hérauts lui avaient écrit soit vrai.
Juste après la mort de Novy, il s'était bien vite rendu compte qu'il avait fait une boulette, au vu de la tête de ses camarades. La réaction de Yava l'avait profondément choqué, lui qui avait toujours aimé cette sylvaine, bien qu'il ne l'a connaisse que très peu, surtout de réputation.
Ce qui l'avait surtout le plus blessé, c'était le regard de haine que Renard lui avait jeté, ce qui l'avait poussé à se rendre ( fuir ) vers le Nord, en direction de Kromgar. Il n'avait qu'a peine aperçu le roi arrivant dans la plaine, se tournant vers lui et lui adressant quelques mots, qu'il n'avait pas entendu, il était déjà trop loin.
Il préférait ne plus penser à ça, il avait agi pour le bien du peuple sylvains et avait tué le premier ennemi qu'il avait aperçu. Après tout, ce n'était pas sa faute si il n'était pas présent lorsqu'elle avait offert sa vie en échange de la Couronne de Pelethor.
Il s'était ensuite rendu dans la tanière d'un énorme monstre mais les circonstances l'obligeait à revoir ses priorités et à revenir d'urgence à Pelethor.
D'après ce que Nivalis, Liska et les autres lui avaient écrit, ils étaient dorénavant considérés comme traîtres du royaume. Sauf si ils juraient allégeance au nouveau roi. Un tyran d'après ce qu'il savait.
En tout cas, Ulsiel aurait besoin de tout son temps de trajet jusqu'au Pelethor pour réfléchir à la position à adopter.
Ce serait très compliqué, d'un côté ses amis qui se rangent du côté d'Orn pour la plupart, de l'autre côté, son esprit qui lui dit que les sylvains pourraient avoir l'utilité d'un roi un peu plus énergique et n'ayant pas peur de répliquer lorsqu'ils sont attaqués.. La question ne serait pas facile à régler mais quoi qu'il advienne, peu importe son choix, beaucoup de morts seraient à prévoir.. beaucoup d'amis.
Eärendil Celebrian
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Déja 2 jours qu'un général félon avait décrété qu'il serait le nouveau souverain. Il est vrai qu'Orn possédait quelques difficultés avec son rôle de roi, mais rien ne justifiant son éviction, surtout pour le remplacer par un tyran.
2 jours et il ne semblait pas qu'un plan d'action soit proposé par Orn. Certes la précipitation ne menait souvent qu'a des catastrophes, mais des sylvains souffrait surement à Fea et à Mitriah. Si une action sur Mitriah semblait actuellement vouée à l'échec, il n'en était peut être pas de même avec Fea. Earendil s'adressa au roi, les courbettes et autres signes de soumission n'avaient jamais eu grâce à ses yeux et Orm était un sylvain et un guerrier comme lui même.
Orm, ne pensez vous pas qu'il serait peut être souhaitable d'organiser une action rapide et brève vers Fea Aldéon ? Cette action pourrait permettre de vérifier ou va l'allégeance de ses habitants, de tester les forces en présence et éventuellement de libérer d'éventuels prisonniers. Il n'est pas question de tuer d'autres sylvains sauf si cela est strictement nécessaire.
Il attendit la réponse du souverain
Delvia Sangleracine
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Delvia était lasse de chercher cette Ezmaï. Elle était intrigante mais pas au point d'y consacrer trop de temps. De plus, fille des contrées éloignées de la forêt, elle avait bien envie de visiter l'arbre royale.
Les gardes étaient peu disposés à la laisser errer dans les couloirs mais elle réussit à surmonter la difficulté. Entrer dans le palais reste possible si on sait faire les yeux doux...
Elle s'extasia devant tant de beauté ! l'architecture sylvaine mêlée à la nature se révélait sublime. Elle croisait des gardes ou autres nobliaux et peu accordaient de l'attention à la splendeur elfique. Comment pouvait-on ne pas admirer cette merveille ?
Son vagabondage la mena dans une grande pièce et elle aperçut Ezmaï... sans son sac. Toute son émerveillement s'évanouit en quelques secondes, laissant la place à la curiosité. Où était passé son sac ? Qu'est-ce qu'elle fabriquait ici ? Et surtout, pourquoi sans son sac ?
Ezmaï s'aperçut de sa présence et la somma de partir. Elle fit mine de partir, et s'écarta juste un peu, observant les paroles et les gestes de la belle elfe...
Une démonstration de force ! Voila ce que le capitaine qui s'était présenté devant Ezmaï lui proposait. Voila qui serait sans nul doute intéressant... Ce petit test servait selon ses dires, à vérifier qu'elle était apte à rentrer dans la milice comme son allure le suggérait.
Bien qu'elle avait d'autres projets que de participer à cette troupe désorganisée, elle trouva amusant l'idée de montrer à ce faible homme qu'il avait de quoi avoir peur d'elle.
Et dans un coin de la pièce, la curieuse se reculait doucement... Mais sans sortir complètement.
Ezmaï l'avait remarquée mais ne s'en souciait plus. Les gardes la mettraient certainement eux-même dehors, ce qui allait suivre ne la concernait absolument pas.
C'est un cri de rage qui était montée de la bouche de la Sylvaine, se répercutant sur les chaînes des Relicanth.
Le message lui était parvenu bien trop tard, dans sa chasse furieuse vers le Nord, et ils devaient retourner au plus vite en leurs terres. Oublier la menace pesante de ce Khörg était la meilleure chose à faire dans l'immédiat. Le peuple sylvain se déchirait en son absence et la nouvelle charge qui lui incombait était mise à mal. Elle n'était pas sûr d'avoir saisi encore toute l'implication de cette nouvelle bataille mais une chose était sûr ... Les Hérauts devaient se réunir et faire un choix déterminant.
Elle avait écouté ses pairs, un à un. La confusion régnait en leur rang et elle ne s'était volontairement pas prononcée pour qu'ils choisissent sans aucune influence, sans aucune prise de parti. Elle n'avait pas été déçu, et aucun n'oubliait ce qui importait vraiment au-delà de ces luttes de pouvoir : Halista. Ainsi serait-il.
La pierre de retour lui avait été d'une précieuse aide pour rejoindre Mitriath aussi vite que possible. Trois d'entre eux étaient déjà sur place, les autres, encore en route. Mais même avec cet artifice, ils semblaient être arrivés trop tard. Elle gronda bassement, à la manière d'un animal, en tombant sur l'affiche juste en face de l'arbre royal. Ses doigts s'étaient étirés en griffes et l'avaient déchirés sans le moindre respect. Le pendentif en or du conseil encore accroché à son cou d'un air provocateur, Nivalis avait pénétré l'enceinte de l'arbre avant que la milice ne cherche à l'arrêter, bénissant cette pierre magique de l'y avoir convoqué aussi près. Ils n'avaient plus le temps. Ce nouveau Roi ne voulait pas palabrer ? Parfait. Elle ne prendrait pas la peine de mâcher ses mots et de demander audience.
Renard et Tely'o derrière elle, la Sylvaine s'était arrêtée au centre de la pièce. Des crocs s'étaient dévoilés, alors qu'elle s'exprimait d'une voix claire et audible pour tous :
"Je suis Nivalis, Chef des Hérauts du Renouveau et membre du Conseil.
Je reviens en le refuge d'Halista après avoir traquée sans relâche ses ennemis et j'entends parler de trahison pour une absence de réponse. Que le nouveau Roi prenne la peine de se présenter à moi et de venir l'entendre. Qu'il prouve sur le champ qu'il n'est pas un lâche et agira en vrai Roi !"
Enfin elle avait satisfait aux exigences du capitaine de la milice. Il semblait meme avoir ete impressionne par ses talents a vrai dire...
On lui confia deux miliciens et une mission pour contrer les rebelles.
A partir de la, Emaï n'avait plus qu'a esperer. Esperer que son amie Edyn remplisse la sienne a temps...
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