Les deux pieds dans un grand plat (et autres secrets de famille).
#1

Quoi de neuf sous le soleil forestier qui baignait la capitale des elfes sylvains? Tout les évènements récents semblaient si loin d'ici, au point ou, en fermant les yeux, la tête renversée en arrière, le vent n'aurait rapporté que la rumeur du craquement des arbres ou l'insouciance d'un rire d'enfant. Vivre à l'écart avait ses avantages... et de nombreux inconvénients. Hors des bois le monde semblait devenu fou, une fois de plus. Mais à Mitriath, rien ne semblait pouvoir perturber le quotidien de ses hommes et de ses femmes qui vivaient là, à l'écart du monde. Quand à elle, elle semblait plonger dans un état second, hors d'atteinte qu'elle était concentrée sur les écrits qui s'étalaient à ses pieds. La jeune elfe n'avait pas bouger depuis qu'elle avait laisser tomber ses affaires au pied d'un arbre centenaire, ignorant la curiosité des écureuils perchés au-dessus d'elle. Étrange et imperturbable vous dirait les passants. Jusqu'à ce que... Un étrange oiseau bleu et vert avec un bec noir vienne se poser près d'elle et l'observe avec ses deux petites pupilles, semblant attendre quelque chose sans plus déclencher de réaction de la part de l'étrangère. Nul n'aurait su dire si elle avait seulement remarquée le manège du curieux oiseau devant son immuable immobilité. Quoique. Immobile? Pas tant que ça, si toutefois on pouvait qualifier mouvement la curieuse pulsation bleutée qui semblait émerger de son cou. Un curieux mouvement lumineux arythmique à souhait sans la moindre cohérence apparente mais qui sembla tirer la sylvaine de sa transe, un sourire aux lèvres avant de tendre sa main ouverte à l'oiseau.

L'oiseau regarda dans les yeux la Sylvaine puis posa ses yeux sur la main tendue. Yeux. Main. Yeux. Main. Comme s'il semblait réfléchir à la signification du geste avant de sautiller deux, trois fois pour arriver à portée de celle-ci. Nouveau coup d'œil avant de tendre son bec vers le doigt le plus proche pour le mordiller et finalement de glisser sa tête sous les doigts de la jeune femme. Curieuse bestiole que celle-là. Après être resté ainsi quelques instants, le voilà qui bat des ailes pour venir poser sur ses genoux, apparemment attiré par la lumière bleutée qui émanait du cou de la jeune elfe. La dite elfe quand à elle semblait plus amusée qu'autre chose par le manège de l'oiseau, se laissant patiemment faire sans rien manifester. De son côté la lueur bleutée pulsait frénétiquement à mesure que le volatile se rapprochait, un clignotement de plus en plus vif et rapproché jusqu'à produire un flash lumineux intense avant de brusquement s'éteindre, provoquant le rire de l'elfe.

- Allons ne fais pas ta timide." dit-elle d'un ton sentencieux mêlé d'une pointe de malice. "Viens, sors de ta cachette." lança-t-elle à la lueur bleue qui se remit à battre doucement, d'une lueur plus douce, plus tamisée comme si elle marquait une hésitation avant de s'exécuter avec la grâce d'une ballerine. Devant le visage de l'elfe, à hauteur d'yeux, la petite créature voletait en pulsant légèrement de ses irisations bleutées, le regard dardé vers l'oiseau avant de subitement brandir un poing minuscule à son attention, pépiant de notes incompréhensibles. Notes qui eurent pour réponse quelques trilles et un regard vorace, vaguement interrogateur sous un nouvel éclat de rire. La fée en profita pour battre prudemment en retraite dans les courtes boucles cuivrées de sa compagne, son petit visage affichant l'air outrée et vexée qu'on attendrait d'un potentiel ex-futur casse-croute ne se pensant définitivement pas comestible. L'elfe reporta son attention sur l'oiseau.

- Eh bien, qu'attends tu de moi?" Comme si l'oiseau était seulement en mesure de lui répondre! Et cela, peut être plus que tout le reste, était évocateur de l'état mental dans lequel elle se trouvait à ce moment là.

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#2

On pouvait bien se demander pourquoi un oiseau s'approchait autant d'un Elfe. Même si les Sylvains inquiétaient déjà moins la faune, ce n'est pas pour autant qu'il venait les voir d'une telle façon. Et bien, après tout, cet oiseau était différent. Ça faisait longtemps qu'il s'était habitué au contact humain - où devrais-je dire elfique. Depuis des années maintenant. Depuis qu'il avait rencontré Lindo. Un chat sauvage l'avait attrapé alors qu'il était encore oisillon. Et sa vie aurait été courte si le jeune Elfe n'avait pas entendu ces appels au secours. Là où les autres Sylvains auraient entendu des gazouillis plaintifs, celui-ci avait entendu une voix. Enfin, entendu... Du moins l'avait-il cru. Il avait donc secouru le petit piaf et depuis ce jour, il s'était occupé de lui.

Quelle belle petite digression pensez-vous sans doute. Mais revenons plutôt à cette histoire-ci. Pourquoi cet oiseau s'était donc posé face à cette jeune femme absorbée par ces parchemins ? Peut-être parce qu'il se demandait comment elle pouvait rester aussi immobile qu'un arbre un jour sans vent. Ou peut-être parce qu'il se demandait ce qu'était cette lumière bleutée au niveau de son cou. Avant de descendre jusqu'à elle, il l'avait déjà observé depuis un bon moment. On ne pouvait pas dire qu'elle avait vraiment bougé. Alors il était descendu et avait attendu qu'elle fasse une action à son attention. Lorsqu'elle tendit sa main, on aurait pu croire qu'il avait eu un mouvement de recul. Mais dans ce cas, c'était infime. Il se rapprocha d'elle en deux petits sauts et eut un instant d'arrêt, observant la jeune femme. Puis il mordilla le doigt le plus proche. Pas trop fort, il ne voulait pas qu'il la chasse. Elle avait l'air gentille. Il glissa doucement sa tête sous sa main puis s'avança encore. La lueur bleutée qu'il avait vu précédemment lui paraissait certainement étrange... Il battit quelques instants des ailes pour venir sur les genoux de l'Elfe, plus près encore de cette lueur, qui "battait" de plus en plus vite. Brusquement, plus rien. Il chercha des yeux la chose et parut surpris suite au rire de la jeune femme. Celle-ci parla. "A qui ?" pensait sans doute l'oiseau. La lueur réapparut... Ainsi qu'une petite créature. Alors c'était ça, la source de ce qui l'attirait ? Une petite fée qui émettait des sons légers et aigus, et qui semblait le menacer de son poing ? L'oiseau l'observa en se demandant si elle était mangeable et lui "répondit" de de quelques notes. Il sursauta suite à un autre rire de l'Elfe, et tourna son regard vers elle. Elle lui posa une question. Elle croyait quoi, qu'il allait lui répondre ? Et bien, elle n'avait pas tout à fait tord... Si seulement elle pouvait l'entendre.

Rien, j'attends que mon ami revienne de l'Ouest.

Il pencha la tête sur le côté. Jusqu'ici, personne ne l'avait compris... Sauf Lindo. Et encore, parfois pensait-il sans doute qu'il n'était qu'une voix dans sa tête, et qu'il était fou. Mais bon, il pouvait toujours essayer. Elle comprenait apparemment une fée. Alors pourquoi pas lui ?

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#3

Ben tiens. Un oiseau télépathe. La légère douleur au bras qu'elle ressentait prouvait qu'elle n'était pas en train de rêver et elle n'était pas amatrice de champignons et autres herbes hallucinatoires, ne restait donc pour elle qu'une seule façon d'appréhender cette information en douceur. Elle avait finalement perdue la raison. Halista seule savait pourquoi la petite pixie s'était attachée à ses pas et maintenant ça. Soit, elle était donc devenue folle. Un moment elle se posa la question de savoir ou non si cet accès de folie n'était que temporaire et combien de temps cela lui prendrait pour se sortir de ce délire là avant de finalement mettre de côté cette interrogation. Après tout peu importait, la seule chose qui comptait encore pour elle était la quête qu'elle s'était fixée. Si pour cela elle devait tailler le bout de gras avec un piaf... La vie était pleine de surprise. Peut être un peu trop à son gout en ce qui la concernait.

Avez vous déjà parlez à un oiseau? C'est une curieuse expérience. Les oiseaux réfléchissent différemment de nous, c'est assez perturbant. Rien que pour les distances imaginez vous! Quand à l'estimation du temps qui passe, il y à la de quoi devenir dingue... Ah non, excusez. Ça c'est déjà fait. Passons donc sur ses pointilleux détails où vous vous arracheriez les cheveux jusqu'à devenir aussi dégarni que le nain qui vous sert d'ordinaire d'accoudoir le soir au coin du bar. De ce curieux échange elle n'en retira qu'une migraine à faire pâlir d'envie un quadrupède binoclard et quelques renseignements plutôt utile, dont le nom du volatile qui affirma s'appeler Aiwë (Hé ouais!), ainsi que celui de son compagnon et/ou propriétaire, elle n'aurait trop su dire. Quand à la nature même du phénomène ailé et volubile elle ne savait toujours pas dans quelle case le ranger, délire hallucinatoire ou familier déréglé. Peut être un peu des deux ou alors aucun, comme dit précédemment, elle ne savait pas vraiment à quoi elle avait affaire. Elle prit donc le parti de faire comme si de rien, postuler sur le fait qu'elle n'était peut être pas si folle que ça, partir du principe que cet oiseau est digne de confiance -et comme tout un chacun le sait, on ne peut pas se fier aux oiseaux!- et attendre avec lui la venue de son mystérieux proprio/ami/compagnon. Elle n'excluait pas non plus une mauvaise blague de la part de l'oiseau mais on l'aura suffisamment dit, au point où elle en était...

Curieusement, le-dit oiseau était digne de confiance. Zut, première nouvelle. D'un autre côté, cela excluait probablement aussi le fait qu'elle soit devenue complètement folle, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Hmpff, un point pour l'oiseau. En revanche lui... Elle ne s'était pas attendue à ça. Le nouvel arrivant était un elfe comme l'on était en droit de s'y attendre, cependant il ne correspondait pas à ce qu'elle avait imaginer. Il était plus grand qu'elle (ce qui n'est pas bien difficile, elle passait son temps à lever les yeux vers tout le monde, sauf les nains), arborait une crinière de neige lâchée sur ses épaules (mais ne paraissait pas vieux) et manifestement... il n'avait rien d'un pratiquant des arcanes comme elle l'avait pensée de prime abord. L'oiseau l'avait donc trompée! Il l'avait induite en erreur! (Oui elle était de mauvaise foi et alors? C'est un trait racial très répandu...). Le nouveau venu semblait donc plus enclin à filer des baffes qu'à déclamer un poème (traduction Merrylienne: c'est un guerrier à première vue) quoique... La première chose qu'elle l'entendit prononcer furent des excuses. Autant pour le style baroudeur musclé pourfendant la veuve et décimant l'orphelin. Il déclara s'appeler Lindo avant de s'enquérir de son nom. Après une ou deux tentatives bancales d'humour incomprises, elle finit par se présenter comme étant fort peu attachée aux étiquettes que les autres semblait se complaire à trainer comme un boulet ou si vous préférez comme elle le formula :"Chêne, orme, frêne, bouleau, qu'importe à l'arbre le nom que tu lui donne? Il est lui, c'est déjà pas mal." (qui à dit que les druides sont sains d'esprits?). Sentant venir le moment où le guerrier allait finalement prendre ses jambes à son cou et partir en courant dans la direction inverse pour la laisser à son triste sort, elle prit sur elle, musela son enthousiasme et entreprit de se faire moins... elle.

- Puisque tu semble tant y tenir, on m'appelle Merryl. Je ne suis arrivée que depuis peu, peut être pourra-tu m'aider? Je recherche quelqu'un." Ahah! Rien qu'a voir l'étincelle dans son regard, elle sentit qu'elle avait éveillée en lui la fibre aventurière, de celle qui vous pousse à rassembler des poulets ou à rempailler des chaises en bois. Bref, en un mot, elle avait toute son attention. "Celle que je cherche est plus grande que moi, mais guère plus. Elle a ses cheveux du même cuivre que moi, mais les portent beaucoup plus long, enfin je crois... Des yeux verts. Et aussi plus âgée. Tiens regarde, j'ai une gravure d'elle si ça peut t'aider!" conclua-t-elle en lui agitant le portrait sous le nez. Avec un peu de chance, il allait pouvoir l'aider à se tirer de cette foutue galère.

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#4

Pour une fois que quelqu'un l'entendait. Jusqu'ici, il n'avait communiqué qu'avec Lindo. Et voilà qu'il trouvait quelqu'un par hasard avec qui il pouvait converser. Enfin. "Converser" est un bien grand mot... Il se contentait simplement de répondre aux questions de la jeune femme. Peut-être se demandait-elle si elle n'était pas en train d'halluciner ou de rêver... Croiser un oiseau qui vous répond dans un langage compréhensible n'est pas courant... Si ? Dans ce cas, vous avez un don. Ou vous êtes fou. Leur échange ne fut toutefois pas bien long, Aiwë concluant sur le fait qu'il attendrait son ami Lindo avec elle.

L'attente paraît moins longue en bonne compagnie, du moins certains le disent. Combien de temps avaient-il attendu ? L'oiseau n'en avait pas la moindre idée. Lindo finit par apparaître à leur vue, revenant de l'Ouest. Il avait ce même air habituel sur son visage. Un air neutre, malgré que ses pensées étaient plutôt négatives. Il broyait du noir, pour changer. Il ne vit pas tout de suite un oiseau bleu et vert auprès d'une jeune Elfe, mais lorsqu'il l'eut aperçu, il parut plutôt surpris. Ce n'était pas souvent que Aiwë restait avec des inconnus, alors il s'en étonnait. Il s'approcha et tendit son doigt vers l'oiseau ne sachant que s'excuser pour la possible mauvaise conduite du piaf. Il y avait des jours où il était d'un agacement... La jeune druidesse - puisque s'en était manifestement une de part un rapide coup d'oeil sur les livres et parchemins - lui expliqua qu'il lui avait fait perdre un temps précieux. Aussi dit-il qu'il vallait mieux qu'ils la laissent en paix... Sauf qu'elle plaisantait, d'après Aiwë. Le jeune guerrier resta perplexe quelques instants, haussant finalement les épaules. Il se présenta et lui demanda son nom. Cela fut suivit qu'une courte conversation sur le fait qu'elle refusait de donner son prénom car elle n'en voyait pas l'utilité. Tout ça accompagné d'une dose d'humour incompris par Lindo. En tout cas, on ne pouvait pas dire que cette fille n'était pas d'une humeur joyeuse. Cela faisait un bon moment qu'il n'avait pas vu quelqu'un sourire et rire autant... En un sens, elle lui rappelait Liska... Avant.

Mais ce prénom, elle finit par le lui dire ! Merryl. Plutôt joli, tout comme elle. Mais comme s'il allait lui dire. Elle lui demanda également un service. Elle cherchait quelqu'un. Il avait l'air de connaitre toutes les personnes de Mitriath et des alentours ? Enfin... Il la laissait poursuivre d'un léger signe de tête. Il pouvait aussi connaître. Par la description orale qu'elle lui fit, il avait déjà une idée en tête. Mais bon, il ne devait pas y avoir qu'une seule rousse ressemblant à ça ici. Alors qu'elle lui collait la gravure sous le nez, Lindo se recula instinctivement, n'aimant pas vraiment qu'on mette quelque chose juste devant ses yeux. Il prit le portrait des mains de Merryl et le regarda quelques instants. Puis il leva les yeux et sourit.

"Et bien... On dirait Yava." Ces quelques mots eurent pour réponse un grand sourire et une avalanche de questions, incompréhensibles par la vitesse à laquelle elles étaient énnoncées. Jusqu'à une interrogation qu'il dit. "Elle est de ta famille ?" Paf, une autre Merryl. Visage neutre, yeux presque inexpressifs. Et bien, il ne pensait pas vraiment à ça comme effet escompté. La seule réponse qu'il eut fut un "Chais pas." laconique.

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#5

La jeune elfe avait dès lors cédée place à une autre créature. A dire vrai, elle n'avait pas écoutée la moitié de ce qu'il lui avait dit, tout ce qu'elle avait retenue c'est qu'il la connaissait. les questions fusèrent presque aussitôt les unes après les autres, si vite que le pauvre guerrier semblait se noyer sous le flot ininterrompu de paroles. Arrêt sur image. Nouveau personnage. Comment pouvait-on passer si rapidement d'une émotion à l'autre? C'était la question à 1000 pièces d'or. Avec le recul sans doute aurait-elle répondu le choc ou un réflexe traumatique, mais là n'est pas la question. Tout ce qu'il y avait à dire c'est que d'un simple mot, notre elfe était passée de gamine survoltée à automate décérébrée. Comme pris en faute, le doigt encore sur l'interrupteur, Lindo semblait le plus choquer des deux. Une réponse laconique plus tard, elle s'empressa de lui ordonner de la conduire auprès de l'elfe gravée, semblant peu à peu reprendre son emprise sur elle même, sans pour autant recouvrer sa pétillante bonne humeur. Il y avait là quelques mystères en suspends, mystères dont la gravure semblait être la clé. Du moins était-on en droit de l'espérer.

Du reste elle ne se souvint même pas du trajet qui s'ensuivit, ni du temps que l'elfe aux cheveux blancs passa à la balader à travers Mitriath à la recherche de l'elfe mystérieuse. Elle ne fit guère d'effort non plus pour entretenir la conversation avec son compagnon de route, ne répondant aux questions directes que par un bref mot, souvent lapidaire, voir de très courtes phrases, style sujet-verbe. Sa démarche n'avait plus rien de la foulée presque bondissante, rien non plus de son exubérance passée. Son pas était lourd et mécanique, son humeur hermétique. Un observateur particulièrement attentif, s'il avait croisé son regard, aurait pu jurer voir des fantômes hurler derrière ses yeux. Le pauvre Lindo semblait bien avoir récupéré un parfait boulet en chemin, un du genre de ceux qui finissent par vous attirez plus d'ennuis que vous n'êtes capables d'en gérer. Et ce n'était pas l'éclairage lugubre de la pixie qui l'aurait détrompée. L'éclat dissimulé dans le capuchon de l'elfe à l'air hagarde lui donnant plus l'apparence d'une banshee qu'autre chose. C'est à peu de chose près, ainsi qu'elle tomba sur la rouquine. Comme-ci celle-ci c'était fait un malin plaisir d'apparaitre comme par enchantement. Le premier choc passé, elle détailla la nouvelle venue du coin de l'œil, la comparant mentalement avec la gravure. Il y avait quelque chose... comme un truc, mais... non. La gravure était ancienne, ceci devait expliquer cela. Il n'y avait pas à tortiller du croupion. C'était bien elle. Notre elfe écarquilla les yeux et -un peu intimidée et pas mal secouée il fallait bien l'avouer- murmura un nom.

- Thaälys..."

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