08-09-2012, 00:08:13
Une rumeur court dans les Plaine de Karios. Un bandit voyageur aurait aperçu aux abords de la Sorlin une magicienne Haut-Elfe assez hirsute et qui semblait venir de Nim Duin après plusieurs jours de marche forcée. Celle-ci lui aurait rapidement exprimé son désintérêt total pour le vagabond qu'il était, et ils se croisèrent sans encombre (bien que le narrateur eût du mal à expliquer ses hématomes sur le visage et sa coiffure... décapante).
Cependant, alors que notre triste personnage se retournait pour jeter un coup d'oeil concupiscent aux belles jambes de l'Elfe, il vit quelque chose qu'il n'étais pas près d'oublier : dans un tourbillon de vent, l'Elfe s'envola dans les airs, portée par une paire d'ailes apparue... par magie. Mais plus étonnant encore, après s'être éloignée vers le fleuve en prenant de l'altitude, la magicienne se volatilisa ! La forme noire qu'elle dessinait dans le ciel disparut purement et simplement.
Inutile de préciser que ce récit fantasque ne provoqua que rires et moqueries chez ceux qui l'entendirent, et qui attribuèrent aussitôt l'étrange vision à un abus de liqueur d'amanites, une boisson très prisée dans la région.
****
L'aube se levait sur le chantier. Lentement, les premiers ouvriers sortaient de la forêt pour reprendre la construction du pont sur la Sorlin. Ce projet des elfes sylvains devaient leur permettre d'accèder plus facilement aux terres fertiles de Karios, et de faciliter le commerce avec les cités Haut-Elfes, malgré le froid qui régnait entre les deux races cousines.
Ces derniers jours, de nombreux guerriers étaient passés près du pont : on parlait en effet d'une intrusion des Elendaë dans le sud du pays, en plein territoire sylvain. Le groupe semblait belliqueux et déterminé, aussi les sylvains ne tardèrent pas à se rassembler pour les empêcher de pénetrer plus avant dans la grande forêt de Pelethor.
Ce matin-là, toutefois, quand les ouvriers arrivèrent sur le chantier, ils eurent une bien étonnante surprise. Les réserves de bois, sur la rive Est de la Sorlin, avaient été pillées : il manquait plus de la moitié de l'excellent bois de chêne qui servait à la construction du pont. Le plus troublant était l'absence totale de traces au sol, que n'aurait pas manqué de laisser un groupe de voleurs après avoir traversé la rivière à la nage et pataugé sur la rive. Les bûches semblaient s'être tout bonnement envolées...
Du reste, cela n'allait pas déranger leur travail outre mesure ; il restait en effet suffisament de bois pour finir les fondations du pont, mais cet étrange disparition avait tout de même de quoi troubler les esprits.
hrp : petit edit sur demande de Ayra
Cependant, alors que notre triste personnage se retournait pour jeter un coup d'oeil concupiscent aux belles jambes de l'Elfe, il vit quelque chose qu'il n'étais pas près d'oublier : dans un tourbillon de vent, l'Elfe s'envola dans les airs, portée par une paire d'ailes apparue... par magie. Mais plus étonnant encore, après s'être éloignée vers le fleuve en prenant de l'altitude, la magicienne se volatilisa ! La forme noire qu'elle dessinait dans le ciel disparut purement et simplement.
Inutile de préciser que ce récit fantasque ne provoqua que rires et moqueries chez ceux qui l'entendirent, et qui attribuèrent aussitôt l'étrange vision à un abus de liqueur d'amanites, une boisson très prisée dans la région.
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L'aube se levait sur le chantier. Lentement, les premiers ouvriers sortaient de la forêt pour reprendre la construction du pont sur la Sorlin. Ce projet des elfes sylvains devaient leur permettre d'accèder plus facilement aux terres fertiles de Karios, et de faciliter le commerce avec les cités Haut-Elfes, malgré le froid qui régnait entre les deux races cousines.
Ces derniers jours, de nombreux guerriers étaient passés près du pont : on parlait en effet d'une intrusion des Elendaë dans le sud du pays, en plein territoire sylvain. Le groupe semblait belliqueux et déterminé, aussi les sylvains ne tardèrent pas à se rassembler pour les empêcher de pénetrer plus avant dans la grande forêt de Pelethor.
Ce matin-là, toutefois, quand les ouvriers arrivèrent sur le chantier, ils eurent une bien étonnante surprise. Les réserves de bois, sur la rive Est de la Sorlin, avaient été pillées : il manquait plus de la moitié de l'excellent bois de chêne qui servait à la construction du pont. Le plus troublant était l'absence totale de traces au sol, que n'aurait pas manqué de laisser un groupe de voleurs après avoir traversé la rivière à la nage et pataugé sur la rive. Les bûches semblaient s'être tout bonnement envolées...
Du reste, cela n'allait pas déranger leur travail outre mesure ; il restait en effet suffisament de bois pour finir les fondations du pont, mais cet étrange disparition avait tout de même de quoi troubler les esprits.
hrp : petit edit sur demande de Ayra
